FR2755661A1 - Dispositif de mise hors de l'eau de bateaux - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de mise hors de l'eau de bateaux, notamment pour le lavage et l'entretien de ceux-ci. Le dispositif selon l'invention est remarquable en ce qu'il comporte au moins deux caissons (1) longitudinaux à flottabilité permanente, entre lesquels le bateau (5) à assécher peut être disposé, et un support central d'appui (2), monté mobile verticalement dans des moyens de guidage (8) reliés aux caissons (1), et qui est équipé de moyens d'élévation et de patins (4) de centrage et de calage réglables destinés à venir s'appuyer sur les côtés du bateau de telle sorte qu'après le positionnement du bateau entre les caissons (1) et son centrage par les patins (4), les moyens d'élévation du support (2) permettent à ce dernier d'entrer en contact avec le dessous du bateau et de le soulever hors de l'eau, jusqu'à la hauteur désirée.

Description

L'invention concerne un dispositif de mise hors de l'eau de bateaux, notamment pour le lavage et l'entretien de ceux-ci.

L'entretien des coques de navires ou bateaux, que ce soit pour en éliminer les traces de corrosion ou les nettoyer, ou encore procéder à leur peinture ainsi qu'à diverses réparations, exige la mise hors de l'eau de ces bateaux. I1 existe pour cela diverses méthodes, dont la plus simple est l'échouage naturel du bateau en utilisant le phénomène de la marée.

Cette mise hors de l'eau par simple utilisation de la dénivellation due à la marée est toutefois d'un usage très limité, d'abord parce qu'elle suppose l'existence de marées, qui soient de plus d'amplitude suffisante, ensuite parce qu'elle impose, surtout pour les bateaux à quilles, de disposer de béquilles de stabilisation. Enfin, la durée des interventions est limitée à celle, assez courte, où la marée est suffisamment basse.

On peut aussi soulever le bateau à entretenir à l'aide d'un engin de levage et le déposer par exemple sur un quai.

Ceci exige toutefois des engins de taille importante, grue ou portique, roulant ou non, complétés par un support, ou "ber", sur lequel le bateau à traiter repose par une pluralité de zones d'appui.

Outre les limites en tonnage maximum liées à l'engin de levage luimême, le prix important et la délicatesse des manutentions qui exigent un personnel spécialisé, on a nécessairement sur le ber des zones d'appui qui constituent autant d'obstacles au nettoyage et à la peinture de la coque.

I1 existe bien sûr également des ouvrages fixes, cales sèches ou formes de radoub, où le bateau est mis dans un espace clos d'où l'on extrait l'eau par pompage.

On connaît aussi les docks flottants qui sont des ouvrages mobiles et qui constituent eux-mêmes des coques dont on augmente la flottabilité, généralement par pompage d'eau dans des ballasts, afin qu ils puissent supporter et élever au-dessus de la surface le bateau à entretenir.

Les systèmes existants inspirés du principe des docks flottants classiques, comme celui décrit dans le brevet Français 2 528 005, comportent un caisson support à flottabilité variable qui, par pompage d'eau ou insufflation d'air, s'élève en totalité par rapport à la surface de l'eau et d'une hauteur au moins égale au tirant d'eau du bateau que l'on veut assécher. Ceci nécessite une structure résistante, importante et lourde, faute de quoi l'ensemble présente, en position haute, des risques d'instabilité sur l'eau par suite d'élévation du centre de gravité.

La complexité et le coût des manoeuvres de mise hors de l'eau par les dispositifs existants conduit les propriétaires de bateaux à espacer le plus possible les opérations d'entretien et pour cela à utiliser un maximum de peintures spéciales antibiologiques, dites "antifouling", coûteuses et surtout particulièrement polluantes pour le milieu aquatique.

La présente invention apporte une solution simple, robuste, économique et d'usage commode, aux problèmes cités ci-avant, en évitant les inconvénients signalés.

Le dispositif selon l'invention est notamment remarquable en ce qu'il comporte au moins deux caissons longitudinaux à flottabilité permanente, entre lesquels le bateau à assécher peut être disposé, et un support central d'appui, monté de manière mobile verticalement dans des moyens de guidage reliés aux caissons, et qui est équipé de moyens d'élévation et de patins de centrage et de calage réglables destinés à venir s'appuyer sur les côtés du bateau de telle sorte qu'après le positionnement du bateau entre les caissons et son centrage par les patins, les moyens d'élévation du support permettent à ce dernier d'entrer en contact avec le dessous du bateau et de le soulever hors de l'eau, jusqu'à la hauteur désirée.

I1 est clair que dans un tel dispositif, seul le bateau s'élè- ve par rapport aux caissons pour lesquels on ne fait pas varier la flottabilité comme dans les dispositifs connus.

Les caissons longitudinaux sont par exemple reliés entre eux par au moins une structure rigide configurant avec lesdits caissons une forme de U dans lequel le bateau est introduit, tandis que le support est pourvu d'un plancher qui suit les mouvements dudit support.

Ledit support est par exemple pourvu de colonnes montées coulissantes dans les moyens de guidage reliés aux caissons, et comporte au moins une poutre centrale longitudinale reliée par au moins une traverse auxdites colonnes.

En outre et selon un mode de réalisation, sur les colonnes coulissantes dans les moyens de guidage rendus solidaires des caissons, peuvent être avantageusement aménagées des montures pour les patins de centrage et de calage, lesdites colonnes pouvant coulisser librement dans lesdites montures jusqu a ce que le support entre en contact avec le dessous du bateau, pour être ensuite rendues solidaires des montures qui peuvent ainsi s'élever avec le bateau.

Selon un mode de réalisation tout à fait intéressant, les moyens d'élévation comportent un caisson creux étanche mais ouvert dans sa partie inférieure, disposé sous le support et relié à des moyens d'insufflation et de vidage d'air comprimé afin de faire varier à volonté la flottabilité dudit caisson pour entrainer verticalement ledit support.

Dans ce cas par exemple, notamment pour les bateaux sans quille, afin de permettre de disposer de suffisamment d'espace sous le bateau, entre le caisson creux et le support est interposé un moyen supplémentaire d'élévation qui permet de surélever ledit support prélablement à l'actionnement des moyens d'insufflation de l'air comprimé dans le caisson creux.

Selon un autre mode de réalisation, les moyens d'élévation sont pourvus de treuils qui sont fixés sur les caissons, qui sont reliés par des chaines au support et qui sont aménagés pour fonctionner de manière synchrone afin d'entraîner ledit support dans son mouvement vertical.

Selon une autre caractéristique, les moyens d'élévation sont commandés par un système à péage afin de rendre le dispositif utilisable en self-service. On peut aussi bien sûr prévoir de la même manière l'actionnement de moyens de nettoyage et/ou d'entretien et/ou de réparation.

L'invention sera bien comprise et d'autres particularités apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et qui se réfère aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 représente de façon schématique une coupe verti
cale longitudinale d'un dispositif conforme à l'invention et
selon un mode de réalisation donné à titre d'exemple, dans
la configuration correspondant à la phase d'entrée du ba
teau,
- la figure 2 est une coupe transversale du mode de réalisa
tion que la figure 1, dans les configurations d'entrée et de
centrage du bateau,
- la figure 3 est une vue de dessus du dispositif des figures
1 et 2, dans les mêmes configurations que la figure 2,
- la figure 4 est une perspective du dispositif des figures 1
à 3, dans la configuration de centrage,
- la figure 5 est une coupe semblable à celle de la figure 1,
mais dans une configuration bateau levé hors de l'eau,
- la figure 6 est une coupe semblable à celle de la figure 2,
mais également en configuration bateau levé hors de l'eau,
- la figure 7 représente en perspective et dans la configura
tion correspondant à la phase de centrage du bateau, un
autre mode de réalisation qui diffère du précédent quant au
mode d'élévation du support central,
- la figure 8 est un agrandissement du système de patin de
centrage,
- la figure 9 représente en coupe longitudinale un mode de
réalisation particulier, pourvu d'un moyen complémentaire
d'élévation.

Sur les figures, on a représenté autour de la coque d'un bateau 5, des caissons latéraux 1 formant flotteurs, disposés de façon sensiblement symétriques, par rapport au plan médian longitudinal, lesdits caissons étant dans cet exemple séparés en compartiments étanches par des cloisons telles que 24 afin d'assurer une sécurité de flottaison, et reliés entre eux par une structure rigide 6 formant en plan avec lesdits caissons un U.

A la partie inférieure et au voisinage du plan médian de l'ensemble formé par les caissons 1, se trouve un support central sensiblement horizontal constitué par exemple par une poutre rigide longitudinale 2 reliée par des traverses également rigides 7 à une pluralité de colonnes de guidage 3 (quatre dans l'exemple) sensiblement verticales et capables de se déplacer dans des guides de coulissement tels que 8 fixés ici sur les flancs intérieurs des caissons 1.

Les colonnes 3 portent des éléments coulissants 26 auxquels sont fixés des patins d'appui 4 réglables transversalement d'une façon qui sera détaillée ci-après.

Le dispositif objet de l'invention est disposé sur l'eau où il flotte grâce aux caissons flottants 1, par exemple dans un port, tandis qu'un bateau 5, flottant également sur l'eau, est alors amené dans le U formé par les deux caissons 1 et la structure 6. Le point le plus bas du bateau 5 se trouve à un niveau légèrement supérieur à celui de la face supérieure de la poutre 2. I1 est évident qu'en fonction des dimensions du dispositif, il existe dans chaque cas un tirant d'eau de bateau maximum acceptable.

Le bateau représenté à titre d'exemple dans les figures 1 à 7, comporte une coque munie d'une quille étroite, du type de celle d'un voilier, mais il est clair que toute forme différente de coque est compatible avec l'invention.

La position latérale de la coque dans l'espace entre les caissons 1 est quelconque au départ de la manoeuvre. Elle est représentée par exemple par le tracé en pointillé des figures 2 et 3, en appui sur deux des patins 4 d'un même côté. Dans le sens de la longueur, le milieu de la coque est positionné de préférence au voisinage du milieu de la longueur des caissons 1. Le bateau est maintenu provisoirement en position longitudinale, par exemple par des cordages 15, comme représentés sur la figure 3, liant le bateau aux patins 4 du côté de la mise en appui indiquée ci-avant.

On effectue alors le centrage en largeur du bateau par réglage transversal des quatre patins d'appui 4. Le nombre de patins n' est donné qu'à titre d'exemple et il peut bien sûr être quelconque, deux semblant être un minimum. La présence de quatre patins permet par exemple, pour le nettoyage et la peinture de la coque dans sa partie haute, de les libérer un par un afin d'accéder à leurs zones d'appui.

La position en hauteur des patins 4 est de préférence telle qu'ils se situent au-dessus de la ligne de flottaison des coques des bateaux à entretenir, afin de n'avoir aucune zone masquée pour l'entretien de la carène immergée.

La surface d'appui de ces patins 4 est de préférence constituée d'une matière souple comme du caoutchouc, afin de ne pas risquer d'endommager la coque.

Chacun des patins est monté par l'intermédiaire d'une tige coulissante 18 dans une monture 14 solidaire de l'élément coulissant 26 comme le montre en particulier la figure 8, la tige 18 étant de préférence articulée, par exemple au moyen d'une rotule 13, afin que ledit patin puisse s'appliquer par sensiblement toute sa surface sur la coque quelle que soit la forme de celle-ci.

Le réglage transversal des patins pour le centrage et le maintien du bateau s'effectue donc grâce aux tiges 18 capables de coulisser horizontalement dans les montures 14.

Les patins sont réglés de façon symétrique par rapport au plan médian du dispositif en utilisant par exemple des points de repère tracés sur les tiges 18, de telle sorte que la coque du bateau finisse par se retrouver centrée par rapport au plan médian longitudinal du dispositif. De plus les patins sont de préférence verrouillables latéralement dans la position ainsi atteinte, grâce à un dispositif 22 de blocage de la tige 18, de type quelconque, par exemple à vis, ou encore à came arc-boutée à l'aide d'un levier.

Selon un autre mode de réalisation, les tiges 18 peuvent être reliées entre elles par un mécanisme, non représenté, à biellettes ou à câbles et poulies par exemple, afin qu'elles aient automatiquement des déplacements symétriques.

De même, au lieu d'être manoeuvrés à la main, les patins 4 peuvent être déplacés au moyen de vérins pneumatiques ou hydrauliques, ou encore électriquement, cette disposition pouvant être préférable pour des réalisations de grande dimension.

En outre, selon un mode de réalisation légèrement différent, non représenté, les déplacements horizontaux des patins 4 peuvent être, par exemple, obtenus par déplacement horizontal des colonnes 3 elles-mêmes. Dans ce cas, il n'y a pas de tige coulissante 18 mais une pluralité de tiges horizontales solidaires des colonnes 3 et pouvant coulisser transversalement par rapport aux caissons 1, qui comportent alors les guides nécessaires, fixés par exemple sur le pont et le fond, sur lesquels les tiges peuvent être bloquées. De plus, la liaison des colonnes 3 avec la poutre 2 ainsi que le plancher 20 et les traverses 7 est également de type coulissant horizontal. Le fonctionnement de l'installation et la mise en place des bateaux sont les mêmes que dans les autres modes.

Dans les modes de réalisation représentés sur les dessins, à l'exception de la figure 7, on a prévu un compresseur d'air 11 (ou tout autre moyen capable de fournir de l'air comprimé tel que bouteilles de réserve ou canalisation générale branchée sur un quai par exemple), une vanne de purge 21, une vanne d'alimentation 16 et une tuyauterie 12 reliée à un caisson creux 9 disposé sous la poutre 2, les moyens précités constituant des moyens d'élévation pour le support central (2, 7, 3).

Le fonctionnement de ces moyens d'élévation est simple à comprendre.

Le compresseur d'air 11 ayant été mis en marche et la vanne de purge 21 préalablement fermée, de préférence automatiquement, on agit sur la commande d'ouverture de la vanne 16 et de la tuyauterie 12 de façon à admettre de l'air dans le compartiment 9 qui se trouvait initialement complètement rempli d'eau.

L'air qui pénètre dans le compartiment 9 augmente la flottabilité de celui-ci, et donc tend à le faire monter. I1 entraîne vers le haut le support central et sa poutre 2, lui-même guidé par rapport aux caissons 1 grâce à sa liaison par les traverses 7 avec les colonnes de guidage 3 qui coulissent librement dans des guides de coulissement 8.

Grâce aux éléments coulissants 26, il y a également glissement libre par rapport aux patins, qui ne sont pas entrainés dans cette première phase du mouvement. Dans son mouvement ascendant, la poutre 2 du support vient en appui sur le fond de la coque (sur la quille dans l'exemple) et cet appui établi, on arrête provisoirement l'ascension en fermant de la vanne 16. A noter que cette fermeture peut être favorablement automatisée par l'intermédiaire d'un capteur de contact de la poutre 2 et de la coque, comprenant par exemple un contacteur électrique agissant sur la vanne 16, laquelle est dans ce cas une électrovanne.

A ce moment, il suffit de procéder au verrouillage des patins 4 par rapport aux colonnes 3, grâce à un dispositif de serrage 27, par exemple à vis, plus particulièrement visible sur la figure 8. Le mouvement ascendant est alors repris par réouverture de la vanne 16, que l'on ferme dès que le point le plus bas de la quille se trouve hors de l'eau. Cette fermeture de la vanne 16 peut être avantageusement automatisée par des organes de commande tels qu'un interrupteur pour l'électrovanne 16, disposés sur le trajet des colonnes de guidage 3 et actionnés par des butées mécaniques disposées en des positions préréglées.

Toute la carène du bateau est à ce moment accessible. Il est préférable, par mesure de sécurité et pour le cas où une fuite sur la tuyauterie 12 ou le compartiment 9 laisserait échapper l'air en réduisant la flottabilité du compartiment 9, de disposer des systèmes de blocage 17, par exemple mécaniques, (ici du type à vis), empêchant, après la manoeuvre d'élévation, les colonnes 3 de glisser vers le bas.

Après les opérations précitées, le bateau se trouve alors dans la configuration représentée sur les figures 5 et 6. La coque du bateau est entièrement hors de l'eau et aisément accessible pour toutes opérations de vérifications, entretien ou répérations. Pour faciliter cet accès et l'exécution des travaux, une disposition préférable consiste à fixer à l'ensemble compartiment 9 et poutre 2 un plancher 20, par exemple en caillebotis, qui se déplace donc en même temps que la poutre 2 et permet aux opérateurs d'intervenir en tous points de la coque.

Dans ce mode de réalisation tout à fait avantageux, au cours de la manoeuvre précédemment décrite, le poids du bateau est entièrement supporté par la flottabilité propre du compartiment 9, ce qui fait que la ligne de flottaison des caissons 1 reste à tout instant inchangée. Ceci permet d'utiliser des caissons d'un volume, et donc d'un coût, minimum.

Pour la remise en eau du bateau à la fin des opérations d'entretien, on procède aux manoeuvres inverses des précédentes, dans l'ordre suivant: déverrouillage des systèmes de blocage 17 des colonnes 3, ouverture de la vanne de purge 21 qui laisse progressivement échapper l'air du compartiment 9 vers l'extérieur, avec pour effet une baisse de sa flottabilité et donc la descente de l'ensemble mobile, comprenant entre autre le bateau, ensemble qui descend jusqu a ses propres lignes de flottaison. A ce moment, il suffit de déverrouiller les systèmes de blocage 22 et d'écarter les patins pour libérer complètement le bateau.

Selon une autre caractéristique possible mais facultative de l'invention, le dispositif peut être mis à la disposition des utilisateurs sous une forme de "self service" analogue à celle des stations de lavage de voitures automobiles. Pour cela, il suffit de compléter l'installation décrite ci-avant par un système à péage automatique, par exemple à pièces de monnaie, jetons ou cartes de crédit, disposé, par exemple, dans une armoire 10. La simplicité de fonctionnement du dispositif selon l'invention rend les manoeuvres à la portée des navigateurs plaisanciers, qui n'ont ainsi pas besoin de recourir à une main d'oeuvre et des services généralement coûteux.

Le péage peut inclure l'accès à l'utilisation de moyens de lavage tels qutune pompe à haute pression disposée par exemple dans l'armoire 10.

Le mode de réalisation représenté sur la figure 7 comporte la plupart des éléments du mode de réalisation décrit précédemment avec les mêmes fonctions, mais il en diffère par ses moyens d'élévation qui n'utilisent plus la force ascensionnelle d'un compartiment flottant mais hisse la poutre 2 au moyen d'une pluralité (ici quatre) de treuils 23 qui peuvent être électriques et à chatnes 25 par exemple.

Ces treuils 23 sont disposés sur le pont des caissons 1, et leurs mouvements doivent être synchronisés afin d'assurer le maintien de l'horizontalité de la poutre 2 dans ses déplacements. Cette synchronisation peut être réalisée par des procédés connus, mécaniques ou électriques.

Ce mode de réalisation qui ne nécessite pas la présence d'un compresseur ou autre source d'air comprimé, présente un fonctionnement tout à fait semblable à celui qui a été décrit précédemment, les manoeuvres relatives à l'air comprimé étant simplement remplacées par celles de contacteurs électriques de commande des treuils de levage.

L'automatisation pour stopper l'élévation peut s'obtenir par exemple par coupure de l'alimentation électrique des moteurs de treuils sous l'effet d'interrupteurs disposés sur le trajet des colonnes de guidage 3 et actionnés par des butées mécaniques disposées en des positions préréglées.

Le mode de réalisation représenté en coupe longitudinale sur la figure 9 est semblable à celui des figures 1 à 6, mais il est complété par un dispositif permettant l'extension en hauteur du support et de sa poutre 2. En effet, lorsque la coque ne comporte pas de quille, comme dans certaines vedettes par exemple, l'accès à la partie inférieure, près de l'axe de la coque, peut s'avérer difficile. Le réhaussement à la demande de la poutre 2 permet cet accès. I1 peut être réalisé par exemple par un dispositif mécanique connu, à parallélogramme déformable. La manoeuvre en est effectuée après centrage de la coque et avant élévation de celle-ci. Elle peut être manuelle ou assistée, par air comprimé ou transmission hydraulique par exemple, comme sur la figure 9 où la référence 28 désigne une pompe hydraulique à main, 29 un ensemble de deux tuyauteries hydrauliques souples et 30 un vérin actionnant deux parallélogrammes articulés 31 dont la déformation provoque la montée ou la descente de la poutre 2.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1) Dispositif de mise hors de l'eau de bateaux, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux caissons (1) longitudinaux à flottabilité permanente, entre lesquels le bateau (5) à assécher peut être disposé, et un support central d'appui (2), monté mobile verticalement dans des moyens de guidage (8) reliés aux caissons (1), et qui est équipé de moyens d'élévation et de patins (4) de centrage et de calage réglables destinés à venir s'appuyer sur les côtés du bateau de telle sorte qu'après le positionnement du bateau entre les caissons (1) et son centrage par les patins (4), les moyens d'élévation du support (2) permettent à ce dernier d'entrer en contact avec le dessous du bateau et de le soulever hors de l'eau, jusqu'à la hauteur désirée.

2) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les caissons (1) longitudinaux sont reliés entre eux par au moins une structure rigide (6) configurant avec lesdits caissons une forme de U dans lequel le bateau est introduit.

3) Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le support (2) est pourvu d'un plancher (20) qui suit les mouvements dudit support.

4) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le support est pourvu de colonnes (3) montées coulissantes dans les moyens de guidage (8) reliés aux caissons, et comporte au moins une poutre centrale longitudinale (2) reliée par au moins une traverse (7) auxdites colonnes (3).

5) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le support (2) est pourvu de colonnes (3) qui sont montées coulissantes verticalement dans les moyens de guidage (8) rendus solidaires des caissons (1) et sur lesquelles sont aménagées des montures (14,26) pour les patins (4) de centrage et de calage, lesdites colonnes (3) pouvant coulisser librement dans lesdites montures (14,26) jusqu'à ce que le support entre en contact avec le dessous du bateau, pour être ensuite rendues solidaires des montures qui peuvent ainsi s'élever avec le bateau.

6) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens d'élévation comportent un caisson creux (9) étanche mais ouvert dans sa partie inférieure, disposé sous le support (2) et relié à des moyens (11,16,21) d'insufflation et de vidage d'air comprimé afin de faire varier à volonté la flottabilité dudit caisson (9) pour entrainer verticalement ledit support (2).

7) Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'entre le caisson creux (9) et le support (2) est interposé un moyen supplémentaire d'élévation (28-31) qui permet de surélever ledit support prélablement à l'actionnement des moyens (11,16) d'insufflation de l'air comprimé dans le caisson creux (9).

8) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens d'élévation sont pourvus de treuils (23) qui sont fixés sur les caissons (1), qui sont reliés par des chaines (25) au support (2) et qui sont aménagés pour fonctionner de manière synchrone afin d'entrainer ledit support dans son mouvement vertical.

9) Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens d'élévation (11;23) sont commandés par un système à péage afin de rendre le dispositif utilisable en self-service.