FR3046333B1 - Bac d'elevage d'insectes et ensemble associe - Google Patents

Bac d'elevage d'insectes et ensemble associe Download PDF

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Abstract

L'invention porte sur un bac (B) d'élevage d'insectes dont les parois latérales (21,22,23,24) s'étendent de manière évasée de sorte que le fond (1) et une partie inférieure du bac peut être introduite par la face supérieure (3) ouverte d'un bac identique. Le bac (B) comporte des nervures (7) s'étendant sur une face externe des parois latérales (21,22,23,24) jusqu'à une distance prédéterminée de la face externe (11) du fond (1) inférieure à la hauteur d'une l'ouverture (6) formée sur au moins une des parois latérales (21,22,23,24). Les nervures (7) comportent chacune une extrémité formant appui sur le rebord (5) d'un bac identique dans lequel la partie inférieure du bac (B) est introduite. Le bac peut être instrumenté par des capteurs pour le contrôle et le suivi de l'élevage d'insecte, et former un ensemble avec un portique lié au bac et supportant des capteurs. L'ensemble peut comporter des moyens de communication, notamment sans fil.

Description

La présente invention concerne un bac d’élevage pour insectes.
Les insectes préférentiellement visés par l’invention sont par exemple les coléoptères, les diptères, les lépidoptères, les isoptères, les orthoptères, les hyménoptères, les blattoptères, les hémiptères, les hétéroptères, les éphéméroptères et les mécoptères, de préférence, les coléoptères, les diptères, les orthoptères, les lépidoptères. Le bac objet de l’invention peut, par exemple et de façon non-exhaustive, être adapté à l’élevage de coléoptères appartenant aux familles des Tenebrionidae, Melolonthidae, Dermestidae, Coccinellidae, Cerambycidae, Carabidae, Buprestidae, Cetoniidae, Dryophthoridae, à tous les stades de leurs développements, et à l’élevage de diptères appartenant aux familles des Stratiomyidae, Muscidae, Calliphoridae à leur stade de développement larvaire.
Le bac objet de l’invention est particulièrement adaptée à l’élevage des coléoptères suivants : Tenebrio molitor, Alphitobius diaperinus, Zophobas morio, Tenebrio obscurus, Tribolium castaneum et Rhynchophorus ferrugineus, à tous les stades de leurs développements, et tout particulièrement à l'élevage du Tenebrio molitor (ou ténébrion meunier), et à celui des diptères suivants : Hermetia illucens, Musca domestica, Chrysomya megacephala, à leur stade de développement larvaire.
Les insectes, en particulier certaines espèces, peuvent constituer une source de produits ou de matières premières, notamment pour l’alimentation animale ou humaine, ou à destination de nombreuses autres industries.
Sauf indication contraire, le terme « insecte >> employé dans le présent document désigne tout stade d’évolution de l’œuf ou oothèque à l’insecte adulte, en passant par la larve et la nymphe.
En particulier, le terme « larve » désigne dans le présent document le stade larvaire des insectes.
Le terme « nymphe » désigne dans le présent les stades intermédiaires entre la larve et l’imago.
De la même manière, le terme « œuf » couvre également une oothèque de dictyoptères.
Typiquement, certaines espèces d’insectes comestibles sont riches en protéines. Environ deux mille espèces d’insectes comestibles ont été identifiées à ce jour, et ce nombre croît régulièrement. De nombreux insectes peuvent être employés pour l’alimentation des animaux d’élevage terrestres (mammifères, oiseaux...), des poissons et invertébrés aquatiques d’élevage, etc. Les insectes convertissent de manière générale une grande proportion de ce qu’ils ingèrent en masse corporelle (notamment nettement plus que les mammifères). En effet, ils ont un métabolisme d’organismes poïkilothermes qui ne nécessite pas d’utiliser de l’énergie pour maintenir leur température corporelle. A contrario, les animaux supérieurs, dits homéothermes, emploient une énergie importante pour maintenir leur température corporelle. La domestication des insectes à des fins de production alimentaire constitue ainsi une opportunité vis-à-vis des enjeux mondiaux en matière de nutrition et de préservation de l’environnement.
Outre l’aspect alimentaire, les insectes peuvent constituer une ressource importante dans de nombreux domaines industriels. Typiquement, l’exosquelette des insectes est constitué en grande partie de chitine, dont un dérivé connu est le chitosan. Les applications de la chitine et/ou du chitosan sont nombreuses : cosmétique (composition cosmétique), médicale et pharmaceutique (composition pharmaceutique, traitement des brûlures, biomatériaux, pansements cornéens, fils chirurgicaux), diététique et alimentaire, technique (agent filtrant, texturant, floculant ou adsorbant notamment pour la filtration et dépollution de l'eau), etc. En effet, la chitine et /ou le chitosan sont des matériaux biocompatibles, biodégradables et non toxiques. L’élevage des insectes connaît ainsi un certain essor. Certaines méthodes et certains dispositifs relatifs à un tel élevage ont ainsi été développés. On connaît par exemple au travers du document WO2014/171829 un procédé et un dispositif associé permettant d’automatiser l’apport en nourriture dans des caisses ou bacs d’élevage d’insectes. L’élevage d’insectes à grande échelle et de manière grandement automatisée nécessite des contenants d’élevage répondant à des critères fonctionnels multiples notamment de résistance, de capacité à être mus par des moyens automatisés, d’optimisation en matière de volume employé, de compatibilité sanitaire, de possibilité d’apport de nourriture ou d’eau. L’invention vise ainsi à proposer un bac optimisé pour l’élevage automatisé d’insectes à une échelle industrielle.
Pour élever des insectes à une échelle industrielle, il est en outre préférable de pouvoir contrôler et suivre divers paramètres de l’élevage, tels que la croissance des insectes, leur état de santé, ou l’état de leur environnement d’élevage. Ainsi, selon un second aspect de l’invention, il est proposé un bac d’élevage équipé pour permettre un suivi de l’élevage.
Selon un premier aspect, l’invention porte en particulier sur un bac d’élevage d’insectes comportant : • un fond plein de forme générale rectangulaire ; • des parois latérales s’étendant depuis le périmètre du fond et comportant chacune un bord supérieur, lesdits bords supérieurs définissant une face supérieure ouverte du bac parallèle audit fond, le bord supérieur d’au moins une paroi latérale comportant une échancrure formant une ouverture dans ladite paroi latérale ; et • un rebord, parallèle audit fond, s’étendant vers l’extérieur dudit bac au niveau des bords supérieurs des parois latérales.
Les parois latérales s’étendent depuis le périmètre du fond de manière évasée de sorte que le fond et une partie inférieure du bac peut être introduite par la face supérieure ouverte d’un bac identique, et le bac comporte des nervures s’étendant sur une face externe des parois latérales jusqu’à une distance prédéterminée de la face externe du fond, lesdites nervures comportant chacune une extrémité formant appui sur le rebord d’un bac identique dans lequel la partie inférieure du bac est introduite. La distance prédéterminée entre lesdites extrémités de chaque nervure et une face externe du fond est inférieure à la hauteur de l’ouverture de l’au moins une des parois latérales. L’appui des nervures sur le rebord d’un bac identique sur lequel le bac est empilé permet de maîtriser la profondeur d’emboîtement d’un bac dans l’autre. Cette profondeur correspond à la distance entre les extrémités de chaque nervure et la face externe du fond du bac. L’emboîtement des bacs permet de garantir une bonne cohésion entre les bacs empilés, par exemple en vue de leur déplacement par un dispositif automatisé tel qu’un transpalette, un convoyeur à bande, ou un robot. La maîtrise de la profondeur d’emboîtement permet de maintenir une ouverture ou des ouvertures latérales d’une hauteur souhaitée (hauteur initiale moins hauteur d’emboîtement) positionnées vers la face supérieure du bac lorsque des bacs sont empilés. Les ouvertures peuvent permettre la circulation d’air et/ou les apports en nourriture ou en eau dans les bacs.
La hauteur totale du bac, définie par la distance entre la face externe du fond et la face supérieure ouverte, peut-être par exemple comprise entre 100mm et 150mm, et est de préférence d’environ 120mm. L’ouverture de l’au moins une des parois latérales peut présenter par exemple une hauteur d’environ 49mm.
La distance entre les extrémités de chaque nervure et la face externe du fond peut être par exemple d’environ 14mm.
Dans un tel bac d’élevage au moins deux parois latérales opposées peuvent comporter chacune une ouverture.
Le rebord peut s’étendre sur l’ensemble du bord supérieur, notamment (donc y compris) le long de l’échancrure. Le rebord peut comporter plusieurs orifices répartis le long dudit rebord.
Le rebord du bac peut présenter un périmètre sensiblement rectangulaire d’environ 600mm par 400mm, ou d’environ 800mm par 600mm, de sorte qu’une pluralité desdits bacs est palettisable en deux, trois ou quatre colonnes sur une palette normalisée de 1200mm par 800mm.
Dans un bac d’élevage tel que précédemment décrit, des première et deuxième parois latérales correspondant à des grands côtés du bac peuvent comporte des nervures formant appui sur le rebord d’un bac identique lors de l’empilement dudit bac sur ledit bac identique, tandis que des troisième et quatrième parois latérales correspondant à des petits côtés du bac peuvent présenter une zone de préhension plate sous le rebord adaptée au serrage des parois et à l’appui sous le rebord de bras parallèles d’un robot préhenseur.
Les parois latérales du bac peuvent comporter des excroissances facilitant l’empilement dudit bac sur un bac identique par limitation du jeu entre les parois externes de la partie inférieure dudit bac vis-à-vis de la paroi interne d’une partie supérieure dudit bac identique.
Le bac d’élevage peut comporter une puce d’identification maintenue dans un support ménagé sur une paroi dudit bac.
Selon un second aspect de l’invention, le bac peut comporter un premier système de capteurs de température, les capteurs dudit premier système de capteurs étant disposés à l’intérieur dudit bac à proximité de la face interne et répartis à des distances croissantes de ladite face interne. Par exemple, les capteurs du premier système de capteur peuvent être répartis entre zéro et trois centimètres de ladite face interne.
Le bac peut comporter un capteur de dioxyde de carbone (CO2) positionné sur la face interne du fond du bac.
Le bac peut comporter un capteur de composés organiques volatils (COV) positionné sur la face interne du fond du bac.
Le bac peut comporter un second système de capteurs d’humidité relative, les capteurs de dudit second système de capteurs étant disposés à l’intérieur dudit bac à proximité de la face interne et répartis à des distances croissantes de ladite face interne, par exemple entre zéro et trois centimètres de ladite face interne.
Le bac peut comporter un capteur d’accélération fixé à un support flexible à la face interne.
Le bac peut comporter un capteur capacitif configuré pour mesurer la permittivité de l'air entre deux plaques conductrices. L’invention porte également sur un bac tel que précédemment décrit et un portique lié audit bac s’étendant à l’intérieur dudit bac à distance de la face interne du fond, ledit portique comportant au moins un capteur d’un paramètre de l’air ou d’un substrat d’élevage présent dans ledit bac.
Le portique comporte peut comporter au moins un capteur de température sans contact, configuré pour mesurer la température de la surface d’un substrat (S) d’élevage présent dans le bac.
Le portique peut comporter au moins un capteur de distance configuré pour mesurer la distance entre ledit capteur de distance et la surface d’un substrat d’élevage présent dans le bac.
Le portique peut comporter un capteur de température de l’air ambiant. Le portique peut comporter un capteur d’humidité relative de l’air ambiant. Le portique peut comporter un capteur de dioxyde de carbone dans l’air ambiant. Le portique peut comporter un capteur de composés organiques volatils dans l’air ambiant. Le portique peut comporter un capteur de vitesse d’un flux d’air ambiant.
Un tel ensemble peut comporter en outre un système de collecte et de traitement local de données et un moyen de communication formant avec les capteurs un système électronique embarqué. L’ensemble peut comporter une batterie adaptée à l’alimentation du système électronique embarqué.
Les moyens de communication peuvent être des moyens de communication sans fil. L’emploi d’un bac instrumenté par un ou différents capteurs, ou d’un ensemble instrumenté comportant un bac et un portique adapté comportant un ou plusieurs capteurs, et le cas échéant des moyens électroniques adéquats pour l’acquisition, le traitement et la transmission des données, permet un contrôle et un suivi automatisé d’un élevage d’insectes -voire l’application de mesures correctrices- au travers de paramètres importants, et notamment: la ventilation ou l'aération, l'apport de nourriture et d'eau, l'état du substrat d'élevage (par exemple : sec, humide, en fermentation/putréfaction), le taux d'activité et la croissance de la population des insectes (typiquement des larves) et la présence de déjections. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après.
Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : - la figure 1 représente schématiquement selon une vue en trois dimensions un bac d’élevage d’insectes conforme à un mode de réalisation de l’invention ; - la figure 2 représente schématiquement le bac de la figure 1 selon une vue de côté montrant un grand côté du bac ; - la figure 3 représente schématiquement le bac de la figure 1 selon le plan de coupe AA de la figure 2 ; - La figure 4 représente schématiquement deux bacs empilés, selon la même vue en coupe que celle de la figure 3 ; - La figure 5 représente une vue partielle de deux bacs empilés ; - La figure 6 présente schématiquement certains aspects d’un bac équipé de capteurs pour son contrôle ; - La figure 7 présente schématiquement un bac équipé de capteurs, selon le plan de coupe AA de la figure 2 et de la figure 6 ; - La figure 8 présente schématiquement un exemple d’architecture détaillée de capteurs pouvant équiper un bac ; - La figure 9 présente schématiquement un système traitement et de communication des données pouvant être mis en œuvre dans une variante de l’invention.
Les figures 1, 2 et 3 représentent schématiquement un bac B d’élevage d’insectes conforme à un mode de réalisation de l’invention.
Le bac d’élevage comporte un fond 1 plein de forme générale rectangulaire, et quatre parois latérales. Une première paroi latérale 21 forme un grand coté du bac B, une deuxième paroi latérale 22 (opposée à la première paroi latérale 21) forme un second grand côté du bac B. Une troisième paroi latérale 23 forme un premier petit côté du bac B, une quatrième paroi latérale 24 (opposée à la troisième paroi latérale 23) forme un deuxième petit côté du bac B.
La face opposée au fond 1 est une face supérieure 3 ouverte, définie par les bords supérieurs des parois latérales 21,22,23,24 du bac B.
On désigne de manière générale l’intérieur du bac, selon l’usage habituel, comme le volume compris entre les quatre parois latérales 21,22,23,24, le fond 1, et la face supérieure 3 ouverte. L’extérieur du bac correspond aux zones non comprises à l’intérieur du bac B. Ainsi, le fond 1 comporte une face externe 11 et une face interne 12, et chaque paroi latérale comporte un rebord 5, s’étendant vers l’extérieur dudit bac au niveau des bords supérieurs des parois latérales. Le rebord 5 permet de rigidifier le bac et en facilite la manutention. Le rebord 5 peut présenter une forme sensiblement en « L », avec une première surface 51 sensiblement parallèle au fond 1 du bac et une seconde surface 52 sensiblement parallèle à une paroi latérale. Des renforts 53 relient le rebord 5 à la paroi latérale correspondante du bac B afin de rigidifier l’ensemble. Le rebord, en particulier sa première surface 51 peut comporter des orifices 54 traversant permettant d’éviter la stagnation de liquide (essentiellement d’eau) sur ou sous ladite première surface 51. Typiquement, le bac B est lavé et séché à l’envers, c’est-à-dire avec la face externe 11 sensiblement horizontale et dirigée vers le haut. Dans cette position, le rebord 5 et des renforts 53 et des nervures 7 forment des alvéoles dans lesquelles de l’eau pourrait stagner. L’écoulement de l’eau pendant le séchage d’un bac consécutif à son lavage est facilité par les orifices 54.
Le bord supérieur d’au moins une paroi latérale 21,22,23,24 comporte une échancrure formant une ouverture 6 de hauteur H dans ladite paroi latérale, en partie supérieure de ladite paroi latérale. Dans l’exemple ici représenté, une échancrure est présente sur le bord supérieur de chacune des parois latérales 21,22,23,24. L’échancrure peut être centrée sur chaque paroi latérale, et s’étendre sur plus de la moitié de sa longueur.
Le bac est conçu de sorte à pouvoir être empilé sur un bac identique, tel qu’illustré à la Figure 4, montrant l’empilement d’un premier bac B1 sur un second bac B2 identique au premier bac B1. A cette fin, la surface supérieure 3 ouverte permet l’introduction du fond 1 et d’une partie inférieure d’un bac identique. Un emboîtement du premier bac B1 (plus précisément d’une partie inférieure du premier bac B1 comportant son fond et une certaine hauteur de ses parois latérales 21,22,23,24) est ainsi réalisé dans une partie supérieure du second bac B2. Afin de permettre l’introduction de la partie inférieure du premier bac B1 dans la partie supérieure du second bac B2, les parois latérales s’étendent depuis le périmètre du fond de manière évasée. Les dimensions internes de la surface supérieure 3 ouverte sont ainsi légèrement supérieures aux dimensions externes du fond 1 du bac, et en particulier de sa surface externe 11.
Les ouvertures 6 des bacs permettent la circulation d’air, et éventuellement à d’autres fonctions lors de l’élevage d’insectes telles que l’apport de nourriture ou d’eau. Les ouvertures 6 doivent rester fonctionnelles lors de l’empilement de bacs. Pour cela, la profondeur d’emboîtement du premier bac B1 dans le second bac B2 doit être maîtrisée.
Le bac B comporte ainsi des nervures 7 s’étendant sur une face externe des parois latérales jusqu’à une distance prédéterminée de la face externe 11 du fond. Chaque nervure 7 comporte chacune une extrémité 71. L’extrémité 71 est sensiblement rectiligne et parallèle au fond 1 du bac B.
Lors de l’emboîtement du premier bac B1 dans le second bac B2, l’extrémité 71 de chaque nervure prend appui sur le rebord 5, en particulier sur sa première surface 51. Les nervures 7 sont positionnées de sorte à prendre appui sur le rebord 5 en dehors des échancrures du bord supérieur des parois latérales 21,22,23,24.
Dans l’exemple ici représenté, deux nervures 7 sont présentes sur la face externe de la première paroi latérale 21 et la face externe de la deuxième paroi latérale 22 (correspondant aux grands côtés opposés du bac B).
La Figure 5 correspond à une vue de détail de l’appui formé entre l’extrémité 71 d’une nervure du premier bac B1 et du rebord 5 du second bac B2. La profondeur d’emboîtement déterminée par la distance e séparant l’extrémité 71 des nervures 7 d’un bac et la face externe 11 du fond 1 dudit bac.
La distance est égale pour chaque nervure 7, ce qui garantit le parallélisme des fonds 1 des bacs empilés. Afin de faciliter le positionnement du premier bac B1 par rapport au second bac B2 lors de leur empilement, le bac comporte sur ses parois latérales 21,22,23,24 des excroissances 8. Les excroissances 8 s’étendent verticalement, et limitent le jeu entre les parois latérales externes du premier bac B1 et les parois latérales internes du second bac B2. Les excroissances 8 peuvent avoir une forme « en goutte d’eau » allongée. Les excroissances 8 permettent de guider l’introduction du premier bac 1 dans le second bac B2. Le jeu peut par exemple être réduit à 0.2mm au niveau de chaque excroissance 8. Un très faible jeu entre les bacs empilés permet de garantir un bon centrage d’un bac par rapport aux autres bacs d’une pile, et donc une bonne verticalité de la pile, ce qui en améliore l’équilibre.
La distance correspondant à la profondeur d’emboîtement est inférieure à la hauteur H de l’ouverture 6. Ainsi, après emboîtement des bacs, l’ouverture 6 du bac inférieur (second bac B2 sur la figure 4) conserve une hauteur fonctionnelle h. Par exemple, la hauteur fonctionnelle h peut être comprise entre 60% et 80% de la hauteur H, par exemple 70% (ou environ 70%) de la hauteur H.
Bien que seul l’empilement de deux bacs soit représenté, des bacs identiques sont empilables de sorte à former des colonnes comportant, selon les caractéristiques dimensionnelles desdits bacs, jusque dix, ou vingt voire trente bacs, et par exemple dix-huit bacs.
Afin d’être palettisâmes sur des palettes de dimensions normalisées, (par exemple des palettes de 1200mm par 800mm), les dimensions extérieures du bac B (correspondant en pratique à celles du périmètre du rebord 5) sont avantageusement choisies pour que les dimensions de la palette correspondent à des multiples des dimensions extérieures du bac B.
Par exemple, afin d’être palettisâmes en deux colonnes sur une palette de 1200mm par 800mm le bac B peut présenter un rebord ayant un périmètre sensiblement rectangulaire d’environ 800mm par 600mm.
Afin d’être palettisâmes en quatre colonnes sur une palette de 1200mm par 800mm le bac B peut présenter un rebord ayant un périmètre sensiblement rectangulaire d’environ 600mm par 400mm.
Deux colonnes de bacs de 600mm par 400mm et une colonne de bacs de 800mm par 600mm peuvent également être ménagées sur une palette de 1200mm par 800mm.
Pour garantir un volume d’élevage suffisant dans chaque bac tout en en limitant autant que possible la hauteur, afin de pouvoir augmenter autant que possible la quantité d’insectes élevés par unité de volume, les bacs peuvent présenter les dimensions suivantes : - la hauteur totale HT d’un bac B, définie par la distance entre la face externe 11 du fond 1 et la face supérieure 3 ouverte, peut être comprise entre 100mm et 150mm, par exemple de 120mm (ou d’environ 120mm) ; et/ou - la hauteur H de l’ouverture 6 ou des ouvertures 6 du bac B peut être comprise entre 30mm et 70mm, par exemple de 49mm (ou d’environ 49mm, notamment 50mm) ; et/ou - la distance entre les extrémités 71 de chaque nervure 7 et la face externe 11 du fond 1 (correspondant à la profondeur d’emboîtement lorsque deux bacs identiques sont empilés) peut être comprise entre 8mm et 20mm, par exemple de 14mm (ou d’environ 14mm, notamment 15mm) ; - la hauteur fonctionnelle h de l’ouverture 6 lorsque deux bacs sont emboîtés, qui est conditionnée par la hauteur H de l’ouverture et la distance entre les extrémités 71 de chaque nervure 7 et la face externe 11 du fond 1, peut être comprise entre 20mm et 50mm, et notamment de 35mm (ou environ 35mm) ;et/ou - le rebord 5, et en particulier sa première surface 51, peut présenter une largeur comprise entre 10mm et 20mm, par exemple 15mm (ou environ 15mm). La largeur du rebord 5 peut être constante sur toute la périphérie supérieure du bac (y compris au niveau de la ou des échancrures formant la ou les ouvertures 6).
Ainsi, dix-huit bacs de hauteur totale de 120mm ayant une profondeur d’emboîtement de 14mm peuvent être empilés sans excéder une hauteur de deux mètres (ce qui correspond à une hauteur standard, tenant compte de la hauteur d’une palette normalisée, pour un stockage dans une structure classique de rayonnages à palette). La hauteur dans le bac allouée à l’élevage des insectes (entre la face interne 12 du fond 1 et le bas de l’ouverture 6) peut être de 69mm. Permet d’élever des insectes sur une épaisseur d’environ 59mm, tout en conservant une hauteur de sécurité d’environ 10mm pour éviter que les insectes ne sortent du bac.
Le bac est de préférence réalisé en matériau plastique. En particulier, le bac peut être réalisé en polypropylène, typiquement par injection. Il confère au bac une rigidité suffisante pour résister aux contraintes mécaniques liées à l’empilement de bacs et à leur manipulation de manière automatisée. Le polypropylène est en outre un plastique résitant à la chaleur, permettant un nettoyage à l’eau chaude avec certains détergents sans risque de détrioration. Il est de qualité alimentaire. Il peut être teinté. Les bacs peuvent par exemple être verts, jaunes, et orange. D’autres couleurs sont bien évidemment possible. De manière optionnelle, les couleurs peuvent être employées pour distinguer les bacs selon leur contenu, par exemple en affectant une couleur à un stade de développement des insectes, ou toute autre catégorie (taille de larves,etc.).
Un tel bac, de 120mm de hauteur et comportant un rebord en L de 15mm lié par des renforts aux parois latérales peut supporter une charge de plus de 100kg, ce qui est compatible de l’empilement de 18 caisses d’élevage d’insectes.
Le fond 1 du bac peut avoir une finition lui conférant un aspect extrêmement lisse. Une telle finition peut être obtenue par polissage du moule d’injection du bac B.
Une surface de face interne 12 particulièrement lisse évite, ou tout du moins empêche que les oeufs d’insectes ne restent accrochés aux microaspérités du bac. Les parois du bacs ne présentent pas nécessairement une surface aussi lisse que le fond, mais sont néanmoins assez lisses pour empêcher les insectes de s’accrocher dessus.
La face externe 11 du fond 1 est avantageusement plate, afin de faciliter le convoyage du bac B sur un convoyeur à bande. Un logo 13 peut néanmoins être moulé ou incrusté sur la face externe 12 du fond 1.
Le bac B est optimisé pour pouvoir être manipulé, seul ou sous la forme d’une colonne de bacs, par un robot. La troisième paroi latérale 23 et la quatrième paroi latérale 24 qui correspondent aux petits côtés du bac sont ainsi plates (sans nervure ou autre élément saillant de grande dimension) sous le rebord 5.
La présence du rebord 5 permet l’introduction de moyens de préhension d’un robot entre deux caisses voisines adjacentes au niveau dudit rebord 5. La largeur du rebord 5 ménage entre les paroi latérales de deux caisses voisines un écart correspondant à deux fois la largeur dudit rebord. Ainsi, le bac (qui peut être le bac inférieur d’une pile de bacs) peut être manipulé à l’aide d’un robot préhenseur comportant deux bras parallèles.
Les bras parallèles du robot sont positionnés de part et d’autre du bac à déplacer, au contact de la partie inférieure rebord 5 (bas de la seconde surface 52) et éventuellemement sous les renforts 53, puis serrés légèrement sur les parois latérales formant les petits côtés. Le bac peut être soulevé, essentiellement par l’appui vertical formé entre les bras parallèles du robot préhenseur et le rebord 5. La légère pression sur les parois permet également de tenir le bac et de le pivoter jusqu’à le retourner, afin d’en vider le contenu. Ainsi, le contenu d’un bac d’élevage peut être vidé dans différents équipements de traitement des insectes par exemple pour la réalisation d’une opération d’élevage.
Le bac B peut être équipé d’un élément séparateur tel qu’une grille (non représentée) positionnée au fond du bac de sorte à ménager un espace de collecte des déjections entre le fond 1 et ladite grille. La grille est configurée de sorte à permettre uniquement le passage des déjections, et non du substrat et des insectes (par exemple des larves). Cela facilite le nettoyage du des déjections dans le fond du bac et permet de mesurer précisément la hauteur des déjections et de larves de manière séparée.
Le bac B peut enfin comporter un support 9 destiné à maintenir une puce d’identification, par exemple une puce RFID (de l'anglais « radio frequency identification », pouvant se traduire par radio-identification). Le support 9, et donc la puce RFID qu’il contient peut être centré sur l’un des grands cotés du bac. Ainsi, lorsque qu’un robot préhenseur saisit le bac par les petits cotés tel que précédemment détaillé, il peut simultanément identifier le bac par sa puce RFID au moyent d’un capteur dédié positionné sur une structure de l’élément ou pince de préhension du robot. Le bac peut comporter, dans la même zone, un code-barre, par exemple sur la puce RFID. L’identification du bac peut ainsi être réalisée par via une antenne RFID ou un lecteur de code-barres, selon les besoins ou la position du bac tout au long de l’élevage (notamment pendant des opérations d’élevage lorsque les bacs sont dépilés).
Tous les angles, internes et externes, que présente le bac peuvent être arrondis afin de facilier le nettoyage et l’empilement des bacs.
En plus de l’identification du bac, un suivi et un contrôle du contenu du bac peut être réalisé de manière automatisée en dotant le bac B de capteurs et d’un système de communication adapté.
Une première fonction d’un bac équipé pour le contrôle de certains paramètres de l’élevage peut être le contrôle de la ventilation (ou aération) du bac et de son contenu. Tel que représenté schématiquement à la figure 6, une ventilation, naturelle ou forcée à l’aide d’un ventilateur V, ou d’un autre dispositif de ventilation forcée. La ventilation du bac B est assurée par les ouvertures 6 présentent sur certaines (ou sur toutes les) parois latérales du bac B, et qui sont maintenue suffisamment grande lors de l’empilement de plusieurs bacs.
Le contrôle de la ventilation se fait à l'aide de capteurs adaptés pour la mesure des concentrations de dioxyde de carbone (CO2) et des composés organiques volatiles (COV), et de l’humidité relative (HR). Les capteurs forment un ensemble dont un exemple est détaillé ci-après, et sont répartis entre le fond du bac et l'air circulant au-dessus du bac. Des mesures d'une concentration trop élevée par rapport à un seuil prédéfini de ces gaz sont des signes d’une ventilation insuffisante. Une différence importante entre la concentration de ces gaz entre des capteurs enfouis dans un substrat d’élevage que comporte le bac et des capteurs positionnés dans l’air au-dessus du substrat d’élevage traduit un besoin de maintenir la ventilation au moins à son niveau courant pour résorber une accumulation ou une production de gaz trop importante dans le substrat. Une concentration de gaz ou de COV importante peut traduire un problème dans le substrat (pourrissement, présence de moisissure, quantité d’insectes morts trop importante, etc.), en particulier si elle est corrélée avec une humidité relative élevée. Afin de mesurer les concentrations en CO2 et/ou en COV dans l’air au-dessus du substrat, le bac peut être équipé d’un portique P, tel que représenté à la figure 7. En particulier, à la figure 7, un premier groupe de capteur GC1 est positionné en fond de bac, un second groupe de capteur GC2 est positionné sur le portique P. Le portique P est une structure rigide adaptée pour supporter des capteurs et prendre appui voir se fixer le bac B, par exemple sur son rebord 5. Le portique P est avantageusement modulable, en ce que divers capteur peuvent y être fixés, en diverses positions. Le portique P peut être positionné à proximité d’une ouverture 6 du bac par laquelle pénètre de l’air de ventilation, de sorte que les capteurs qu’il porte sont interposés dans un flux d’air pénétrant dans le bac B.
Outre la ventilation, de nombreux autres paramètres peuvent être contrôlés.
La mesure de hauteur (épaisseur au fond du bac) du substrat S fournit des informations sur la consommation de nourriture, la croissance des insectes (notamment des larves) et la quantification des déjections dans le substrat S. De nombreux substrats ont une densité beaucoup plus faible que celle des larves et des déjections. Un apport de nourriture fait monter rapidement le niveau de matière dans le bac. Puis, lorsque les larves mangent la nourriture, le niveau total de matière du substrat S (y compris les larves, la nourriture, les déjections) dans le bac diminue. En effet, le volume de larves et de déjections produit par l'assimilation de la nourriture est plus faible que le volume de nourriture consommée.
En mesurant le niveau de larves de départ et juste après la distribution de nourriture, il est possible de suivre l'évolution de la consommation de nourriture et de savoir quand toute la nourriture a été consommée.
Ce suivi peut être réalisé à l’aide d’un abaque, mettant en relation l’épaisseur ou la variation d’épaisseur totale du substrat S et la quantité de déjection et le grossissement des insectes (typiquement des larves) dans le bac. Un tel abaque est obtenu de manière empirique, et dépend du type de substrat, de nourriture, d’insectes élevés et de leur stade d’évolution.
Cette mesure peut être réalisée par un capteur de distance fixé dans le bac au-dessus de la culture, c’est-à-dire un capteur du second groupe de capteur GC2.
La mesure de l’humidité relative (HR) au sein du substrat permet de détecter tout problème de sécheresse excessive qui requerrait un apport d'eau. A l'inverse, un substrat trop humide, corrélé le cas échéant avec un dégagement de COV, permet de mettre en évidence un problème de putréfaction ou de moisissure du substrat.
Par ailleurs, lorsque les insectes ont beaucoup à manger et à boire, ils sont très actifs. Cela se traduit par une augmentation de la température, une émission de CO2 et d'humidité importante. En mesurant la température, la concentration de CO2 et l'humidité relative, on peut suivre l'activité des insectes et leur consommation de nourriture. En d’autres termes, si les insectes consomment de la nourriture il y a un niveau d'activité supérieur dans le bac que s’ils ne mangent pas.
Comme l'activité des insectes n'est pas la même tout au long de leur vie (par exemple aux différents stades de leur évolution mais également de leur croissance ou de leur âge à un stade), le taux d'activité corrélé au suivi temporel de l’élevage permet aussi d'avoir des informations pour déterminer l’âge ou l’évolution des insectes dans le bac. En outre, le contrôle du niveau d’activité peut permettre la détection de nombreux évènements qui le font baisser, tels que le manque de nourriture ou d’humidité, certaines maladies. Une faible activité se traduit par peu d'élévation de température, de dégagement d'eau et de CO2.
La quantité de déjection dans un bac peut également être suivie grâce à ses influences sur plusieurs paramètres. Les déjections étant très fines, elles s’accumulent au fond du bac et agissent comme un isolant thermique entre le fond du bac et les insectes (typiquement les larves) qui se développe dans une partie nutritive du substrat.
La caractérisation du gradient thermique depuis le fond du bac (face interne 12) jusque dans la partie supérieur du substrat S permet de déterminer la quantité de déjection dans le bac. A cette fin, plusieurs capteurs de température du premier groupe de capteur GC1 répartis à différents niveaux depuis le fond du bac peuvent permettre de caractériser le gradient de température.
La présence de déjections va également influencer l’humidité relative (sur laquelle les déjections provoquent un amortissement des variations) et peut entraîner un dégagement de COV.
La présence d’insectes, notamment de larves, peut être détectée par un capteur (ou ensemble de capteurs) capacitif. En particulier, des électrodes réparties dans le fond et sur les parois du bac permettent de mesurer la présence de larves dans le substrat. La mesure est réalisée entre deux plaques conductrices : la présence d’insectes (notamment de larves) augmente la permittivité de l'air au champ électrique ce qui augmente la valeur de la capacité créée par la combinaison des deux plaques. Les insectes, la nourriture et les déjections ont des permittivités différentes, et l’exploitation de cette caractéristique permet de les détecter de manière distincte, ou de détecter leurs proportions respectives dans le substrat.
Un capteur d'accélération placé dans le fond du bac, sur un support flexible, peut permettre de mesurer directement le niveau d'activité mécanique des larves, c’est-à-dire de quantifier leurs mouvements.
La répartition des capteurs entre des capteurs enfouis dans le substrat (premier groupe de capteur GC1) et des capteurs portés par un portique P (second groupe de capteur CG2) au-dessus du substrat d’élevage permet également de s’affranchir de l’impact de certains paramètres environnementaux sur les mesures. En effet, les mesures faites dans le substrat sont des mesures absolues. Or, les paramètres environnementaux (température, CO2, HR, COV ambiants) influencent directement les mesures réalisées, alors que c’est bien souvent la variation par rapport à la mesure ambiante qui est significative du paramètre contrôlé.
En combinant les mesures de plusieurs jeux de capteurs (de capteurs enfouis ou répartis dans le substrat et de capteurs positionnés dans l'air ambiant juste au-dessus du substrat), et les mesures d’un capteur de mouvement de l'air positionné au-dessus du substrat, il est possible de déterminer l'impact des paramètres environnementaux sur les paramètres mesurés dans le substrat.
Finalement, il est ainsi possible de dégager l'effet réel de la présence et de l’activité des insectes sur les paramètres mesurés.
La figure 8 présente un exemple d’architecture détaillée de capteurs pouvant équiper un bac. Il s’agit d’une architecture de capteurs complète, et certains des capteurs décrits ci-après peuvent être omis selon les paramètres à contrôler dans le bac B.
Les capteurs suivants sont placés sur le portique P : • Un capteur de vitesse C1 ou de flux d'air (mesurant par exemple sur une plage de 0 à 3 m/s), fonctionnant par exemple sur base d'un fil chaud (couramment désigné par l’expression anglophone « hot wire ») qui mesure la dissipation d'énergie emportée par le flux d'air ; • Un capteur de température et d'humidité relative intégré C2 (deux capteurs séparés pouvant alternativement être employés) à base de MEMS (selon l’acronyme anglophone pour « microsystèmes électromécaniques ») qui mesure la température et l'humidité relative du flux d'air qui traverse le bac. Des plages de mesure de 0 à 60°C pour la température et de 0% à 100% pour l’HR sont appropriées ; • Un capteur de température sans contact à infrarouge C3. Il permet de déterminer la température de surface du substrat dans le bac en mesurant la longueur d'onde du rayonnement infrarouge émis par le substrat. Ce capteur se trouve préférentiellement dans la région centrale du portique. Il peut typiquement avoir une plage de mesure de 0°C à 60°C ; • Un deuxième capteur infrarouge C4 identique au précédent, qui est situé sur à proximité d’une paroi du bac ; • Un capteur de distance à infrarouge C5, qui mesure la hauteur du substrat dans le bac à l'aide du temps de vol d'une impulsion infrarouge émise par le capteur. Un capteur de distance à ultrason pourrait être employé et éviterait tout éventuel problème d'encrassement de la cellule. Ce capteur se trouve dans la région centrale du portique. Une mesure de distance de 0 à 70mm est appropriée à certains élevages ; • Un deuxième capteur de distance C6, identique au précédent mais situé sur à proximité d’une paroi du bac, pour mesurer des différences de hauteur du substrat entre la zone centrale et le bord du bac, le substrat pouvant présenter une variation significative de hauteur lorsqu’il n'a pas encore été homogénéisé par le mouvement des larves ; • Un capteur de CO2 et, le cas échéant, de température intégré C7, typiquement basé sur une technologie à MEMS. Ce capteur mesure la concentration en CO2 (par exemple de 450ppm à 2000ppm) dans l'air de ventilation pénétrant dans le bac ; • Un capteur combiné de composés organiques volatiles (COV) à base de MEMS C8. Ce capteur mesure la concentration en COV dans l'air de ventilation pénétrant dans le bac. II peut par exemple mesurer : la teneur en CO (par ex. de Oppm à 500ppm), en dihydrogène (par ex. de Oppm à 500ppm), en butane (par ex. de Oppm à 150ppm), en méthane (par exemple de Oppm à 4500ppm), et/ou en éthanol (par exemple de Oppm à 200ppm).
Le portique P peut également supporter un circuit d'acquisition électronique CA, qui collecte les données des différents capteurs équipant ledit portique P.
Dans le fond du bac, enfouis dans le substrat d’élevage lorsque le bac est en utilisation, sont disposés les capteurs suivants : • Un capteur de CO2 C9, par exemple identique au capteur de CO2 présent sur le portique. Ce capteur mesure la concentration de CO2 qui s'accumule dans le substrat ; • Un capteur de COV C10, par exemple identique au capteur présent sur le portique qui mesure la concentration de COV dans le substrat ; • Un capteur de température et d'humidité relative intégré C11. Ce capteur peut être identique au capteur présent sur le portique pour mesurer ces paramètres dans le substrat, dans le même environnement que les capteurs de gaz (CO2et COV) enfouis.
Dans le bac des capteurs de température répartis sur la hauteur du substrat (premier système de capteurs C12) peuvent également être prévus. L’un des capteurs peut être positionné au fond du bac au contact de la face intérieure 12. La hauteur de répartition est adaptée pour mesurer la température dans la partie nutritive du substrat, même lorsqu'il y a une quantité maximale admissible de déjections.
Dans le bac des capteurs d'humidité relative (second système de capteurs C13) peuvent être prévus, et sont avantageusement protégés contre l'eau liquide par une membrane perméable au gaz. De manière analogue aux capteurs de température du premier système de capteur C12, leur hauteur de répartition est adaptée pour permette de prendre des mesures dans la partie nutritive du substrat, même lorsqu'il y a des déjections au fond du bac.
Si le bac est équipé d’une grille (ou autre élément de séparation entre les insectes et leurs déjections) en fond de bac, la grille peut reposer sur des capteurs de masse permettant de mesurer directement la masse des larves.
Les capteurs mis en œuvre peuvent être liés ou intégrés à une ou plusieurs cartes électroniques (dites PCB pour l’acronyme anglophone « Printed Circuit Board >>). L’architecture présentée ci-avant n’est qu’un exemple possible pour un bac équipé, conforme à l’invention. Des capteurs équivalents (même fonction mais technologie de mesure différente) peuvent être employés avec succès, et sans sortir du cadre de l’invention. D’autres capteurs peuvent être ajoutés à cette architecture, par exemple un capteur d’accélération pour la mesure de l’activité mécanique des insectes (par exemple sur une plage de -2G à+2G).
La figure 9 présente schématiquement un système traitement et de communication des données CC pouvant être mis en œuvre dans une variante de l’invention. Ainsi, le bac B peut également comporter un système de collecte et de traitement local CT de données qui est en interface avec les différents capteurs C (qui comprennent les capteurs enfouis dans le substrat lorsque le bac est en utilisation, et les capteurs portés par le portique P). Le système de collecte de données et de traitement local CT peut être le circuit d’acquisition CA supporté par le portique P.
Les différents capteurs, enfouis dans le substrat ou disposés sur le portique P et les dispositifs électroniques associés forment un système électronique embarqué.
Le système électronique embarqué est alimenté par une source électrique BAT, pouvant être un pack de batteries. Il dispose d'un moyen de communication COM sans fil comportant une antenne ANT pouvant être collée sur une paroi du bac B. Les signaux émis par le moyen de communication COM peuvent être reçus par une station de base REC.
Bien qu’une communication unidirectionnelle soit suffisante pour la mise en œuvre d’un contrôle et du suivi de l’élevage d’insectes dans le bac, une communication bidirectionnelle peut être prévue, par exemple pour la calibration des capteurs ou le déclenchement de cycles de tests.
Une communication par ondes peut être employée, notamment selon un protocole Wi-Fi, Bluetooth, ou Zigbee (marques déposées). Un système à bas débit mettant en œuvre des ondes radio basses fréquences peut aussi être employé avec succès.
Les données recueillies au niveau d’une ou plusieurs stations de base peuvent être consolidées, pour un nombre de bac par exemple compris entre 100 et 100000 bacs. En particulier, les données peuvent être transmises à un système informatique, pour y être agrégées et/ou traitées. Le traitement pourra remplir de nombreux objectifs, parmi lesquels le contrôle continu de certains paramètres spécifiques au niveau des populations d’insectes, telles que la consommation de nourriture, l’état de croissance et de santé des individus. Ces informations peuvent être exploitées directement, pour déclencher une opération, telle que l’apport de nourriture ou la récolte sur un bac. Indirectement, ce traitement des données permet également de connaître l’état des systèmes de contrôle de l’atmosphère, tels que la climatisation, la ventilation et le traitement d’air en des endroits ponctuels. Le suivi continu des populations d’insectes peut servir à la détection d’anomalies, telles que des changements de comportements caractéristiques d’une variation de l’état de santé d’une population, permettant le diagnostic précoce d’éventuelles contaminations biologiques et la prévention de leur propagation. II peut aussi servir à la détection de températures ou humidités inhabituelles, susceptibles d’influencer négativement la santé des insectes.
Les données peuvent être agrégées pour la détermination d’un état général de tout ou partie de la production et la prédiction d’états futurs, le contrôle et la consolidation statistique de l’élevage, le suivi général de la production. Elles permettent également d’établir une cartographie statistique des différences de température, humidité et débits d’air dans différentes zones de l’élevage. Elles peuvent enfin être utilisées à des fins d’optimisation des procédés de production.
Dans un élevage d’insectes à grande échelle, des bacs instrumentés tels que précédemment décrits peuvent être employés de diverses manières. Tous les bacs de l’élevage peuvent être instrumentés. Toute la population d'insectes de l’élevage peut être contrôlée et suivie de manière automatisée, et à distance. Alternativement seuls quelques bacs de l'élevage sont instrumentés Les bacs de mesure autonomes (i.e. les bacs instrumentés) fournissent dans ce cas une estimation de l'état et des paramètres de l’élevage pour des autres bacs de l'élevage, à supposer que les conditions dans lesquelles se trouvent les bacs non équipés sont proches de celles des bacs de mesure considérés. Alternativement, les bacs instrumentés ne font pas partie intégrante de l’élevage, mais sont placés dans des conditions similaires à celles de l’élevage. Les bacs de mesure fournissent dans ce cas une estimation des valeurs des paramètres de l'élevage. D’autres utilisations de tels bacs instrumentés sont envisageables (par exemple un contrôle ou un suivi en réponse à un événement particulier au cours de l’élevage, le développement d’une maladie, d’un champignon dans l’élevage, etc.).
Il est ainsi proposé d’une part dans l’invention un bac optimisé pour l’élevage d’insectes, notamment du tenebrion meunier, de l’œuf jusqu’à l’état adulte, dans un contexte industriel et automatisé. Le bac proposé dans l’invention, est optimisé pour un empilement maîtrisé permettant un bon emboîtement des bacs et leur déplacement, leur dépilement, leur empilement, etc. par des moyens automatisés. L’empilement maîtrisé des bacs permet également le maintien d’ouvertures latérales fonctionnelles pour l’apport en eau, en nourriture, ou l’observation des insectes par des moyens automatisés. Selon certaines variantes de l’invention, les dimensions du bac permettent l’optimisation de la quantité d’insectes élevés par rapport au volume disponible pour l’élevage. D’autre part, un tel bac instrumenté par différents capteurs (notamment par l’emploi d’un portique adapté pour certains desdits capteurs) et le cas échéant des moyens électroniques adéquats pour l’acquisition, le traitement et la transmission des paramètres d’élevage, permet la constitution d’un bac de mesures autonome. Le bac comporte alors un ensemble de capteurs placés à différents endroits dudit bac. Les mesures prises par ces capteurs permettent de contrôler la population d'insectes présents dans le bac instrumenté. Elles permettent de suivre et de contrôler par exemple : la ventilation ou l'aération de la culture, l'apport de nourriture et d'eau, l'état du substrat d'élevage (par exemple : sec, humide, en fermentation/putréfaction), le taux d'activité et la croissance de la population des insectes (typiquement des larves) et la présence de déjections.

Claims (19)

  1. REVENDICATIONS
    1. Bac d’élevage d’insectes comportant : • un fond (1) plein de forme générale rectangulaire ; • des parois latérales (21,22,23,24) s’étendant depuis le périmètre du fond (1) et comportant chacune un bord supérieur, lesdits bords supérieurs définissant une face supérieure (3) ouverte du bac (B) parallèle audit fond (1); le bord supérieur d’au moins une paroi latérale (21,22,23,24) comportant une échancrure formant une ouverture (6) dans ladite paroi latérale (21,22,23,24) ; et • un rebord (5), parallèle audit fond (1), s’étendant vers l’extérieur dudit bac (B) au niveau des bords supérieurs des parois latérales (21,22,23,24); caractérisé en ce que les parois latérales (21,22,23,24) s’étendent depuis Se périmètre du fond (1) de manière évasée de sorte que Se fond (1) et une partie inférieure du bac peut être introduite par la face supérieure (3) ouverte d’un bac identique, et en ce que Se bac (B) comporte des nervures (7) s’étendant sur une face externe des parois latérales (21,22,23,24) jusqu’à une distance (e) prédéterminée de Sa face externe (11) du fond (1), lesdites nervures (7) comportant chacune une extrémité (71) formant appui sur le rebord (5) d’un bac identique dans lequel la partie inférieure du bac (B) est introduite, ladite distance (e) prédéterminée entre lesdites extrémités de chaque nervure (7) et une face externe (11) du fond (1) étant inférieure à Sa hauteur (H) de l’ouverture (6) de l’au moins une des parois latérales (21,22,23,24), et en ce que des première et deuxième parois latérales (21,22) correspondant à des grands côtés du bac (B) comportent des nervures (7) formant appui sur le rebord (5) d’un bac identique Sors de l’empilement dudit bac sur ledit bac identique, tandis que des troisième et quatrième parois latérales (23,24) correspondant à des petits côtés du bac (B) présentent une zone de préhension plate sous le rebord (5) adaptée au serrage des parois et à l’appui sous Se rebord (5) de bras parallèles d’un robot préhenseur.
  2. 2. Bac d’élevage d’insectes selon la revendication 1, dont Sa hauteur totale (HT), définie par la distance entre la face externe (11) du fond (1) et Sa face supérieure (3) ouverte, est comprise entre 100mm et 150mm, et est de préférence d’environ 120mm.
  3. 3. Bac d’élevage d’insectes selon Sa revendication 1 ou ia revendication 2, dans lequel : - l’ouverture (6) de l’au moins une des parois latérales (21,22,23,24) présente une hauteur d’environ 49mm ; et/ou - la distance entre les extrémités de chaque nervure (7) et la face externe (11) du fond (1) est d’environ 14mm.
  4. 4. Bac d’élevage d’insectes selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins deux parois latérales opposées comportent chacune une ouverture (6).
  5. 5. Bac d’élevage d’insectes selon i’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le rebord (5) s’étend sur l’ensemble du bord supérieur, notamment le long de l’échancrure.
  6. 6. Bac d’élevage d’insectes selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel Se rebord (5) comporte plusieurs orifices (54) répartis Se long dudit rebord (5).
  7. 7. Bac d’élevage selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel le rebord (6) présente un périmètre sensiblement rectangulaire d’environ 600mm par 400mm, ou d’environ 800mm par 600mm, de sorte qu’une pluralité desdits bacs est palettisabie en deux, trois ou quatre colonnes sur une palette normalisée de 1200mm par 800mm.
  8. 8. Bac d’élevage selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel Ses parois latérales (21,22,23,24) comportent des excroissances (8) facilitant l’empilement dudit bac sur un bac identique par limitation du jeu entre les parois externes de Sa partie inférieure dudit bac vis-à-vis de la paroi interne d’une partie supérieure dudit bac identique.
  9. 9. Bac d’élevage selon l’une quelconque des revendications précédentes comportant une puce d’identification maintenue dans un support (9) ménagé sur une paroi dudit bac (B).
  10. 10. Bac selon l’une des revendications précédentes, comportant un système de capteurs de température, les capteurs dudit système de capteurs de température étant disposés à l’intérieur dudit bac à proximité de Sa face interne (12) du fond du bac (B) et répartis à des distances croissantes de ladite face interne (12), par exemple entre zéro et trois centimètres de ladite face interne.
  11. 11. Bac selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant : - un capteur de dioxyde de carbone (CO2) positionné sur la face interne 12 du fond du bac (B) ; et/ou - un capteur de composés organiques volatils (COV) positionné sur la face interne (12) du fond du bac (B).
  12. 12. Bac selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant système de capteurs d’humidité relative, les capteurs dudit système de capteurs d’humidité relative étant disposés à l’intérieur dudit bac à proximité de la face interne (12) du fond du bac (B) et répartis à des distances croissantes de ladite face interne (12), par exemple entre zéro et trois centimètres de ladite face interne.
  13. 13. Bac selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant : - un capteur d’accélération fixé à un support flexible à ia face interne (12) du fond du bac (B) ; et/ou - un capteur capacitif configuré pour mesurer la permittivité de l'air entre deux plaques conductrices.
  14. 14. Ensemble comportant un bac selon l’une quelconque des revendications précédentes et un portique lié audit bac (B) s’étendant à l’intérieur dudit bac (B) à distance de Sa face interne (12) du fond (1), ledit portique comportant au moins un capteur d’un paramètre de l’air ou d’un substrat d’élevage présent dans ledit bac (B).
  15. 15. Ensemble selon la revendication 14, dans lequel le portique comporte : - au moins un capteur de température sans contact, configuré pour mesurer la température de la surface d’un substrat (S) d’élevage présent dans le bac (B) ; et/ou - au moins un capteur de distance configuré pour mesurer Sa distance entre ledit capteur de distance et la surface d’un substrat (S) d’élevage présent dans le bac (B),
  16. 16. Ensemble selon la revendication 14 ou la revendication 15, dans lequel le portique comporte : - un capteur de température de l’air ambiant ; et/ou - un capteur d’humidité relative de S’air ambiant ; et/ou - un capteur de dioxyde de carbone dans l’air ambiant ; et/ou - un capteur de composés organiques volatils dans l'air ambiant ; et/ou - un capteur de vitesse d’un flux d’air ambiant.
  17. 17. Ensemble selon l’une quelconque des revendication 14 à 16, ledit ensemble comportant en outre un système de collecte et de traitement local (CT) de données et un moyen de communication (COM) formant avec Ses capteurs un système électronique embarqué.
  18. 18. Ensemble selon la revendication 17, comportant une batterie adaptée à l’alimentation du système électronique embarqué.
  19. 19. Ensemble selon la revendication 17 ou Sa revendication 18, dans lequel les moyens de communication sont des moyens de communication sans fil.
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