FR3045396A1

FR3045396A1 - Methode de portage de skis

Info

Publication number: FR3045396A1
Application number: FR1562715A
Authority: FR
Inventors: Jean-Jacques Laplace
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2015-12-17
Filing date: 2015-12-17
Publication date: 2017-06-23
Anticipated expiration: 2035-12-17
Also published as: EP3181205A1; ES2695582T3; FR3045396B1; EP3181205B1

Abstract

Méthode de portage d'une paire (1) de skis (2, 3) accouplés l'un à l'autre, semelle contre semelle, par coopération de leurs freins (4, 5). La méthode utilise un lien souple (6) s'étendant entre une première extrémité (6a) et une deuxième extrémité (6b), ledit lien souple (6) comportant une première boucle (7) à sa première extrémité (6a) et un tronçon intermédiaire (9) situé entre les première (6a) et deuxième (6b) extrémités. Un nouage simple et rapide du lien souple (6) sur la paire de skis permet de porter cette dernière avec fiabilité et confort.

Description

La présente invention concerne le domaine du ski, et concerne plus particulièrement une méthode de portage de skis.

Les skis d’une paire de skis peuvent généralement être accouplés l’un à l’autre, semelle contre semelle, par coopération de leurs freins.

Le frein d’un ski a, de façon habituelle, un élément mobile en forme générale de U avec deux branches s’étendant à l’écart d’une base et placées de chaque côté du ski.

Lorsque deux skis sont accouplés l’un à l’autre, semelle contre semelle, leurs freins coopèrent par leurs branches qui s’entrecroisent de part et d’autre de la paire de skis, procurant un attachement réversible des skis qui facilite pour un utilisateur le portage de la paire de skis.

Il existe différentes méthodes de portage, parmi lesquelles on peut citer : - le portage de la paire de skis en appui sur une épaule, l’utilisateur tenant les skis au voisinage de leurs spatules avec une main ; - le portage de la paire de skis sensiblement horizontalement ou verticalement au moyen d’une main, avec une préhension de la paire de skis entre les butées arrière et avant de fixation (c’est-à-dire au voisinage du centre de gravité de la paire de skis) au moyen d’une main faisant quasiment le tour des deux skis. L’attachement réversible procuré par la coopération des freins est toutefois précaire et peut parfois se défaire de façon fortuite. Cela peut occasionner une chute des skis, susceptible de blesser une personne située à côté, ou susceptible de détériorer un ski ou un objet situé à côté (tel qu’une voiture par exemple).

La méthode de portage sur l’épaule nécessite une élévation de la paire de skis pour son installation sur l’épaule de l’utilisateur. Cette élévation peut parfois occasionner des risques pour l’entourage, surtout si c’est un enfant qui l’effectue.

La méthode de portage à la main est difficile à mettre en œuvre par une personne dotée de petites mains, comme un enfant par exemple. Et la largeur accrue de certains skis (pour la pratique du ski en neige poudreuse notamment) rend également difficile la préhension des skis, quelle que soit la taille des mains de l’utilisateur.

Un problème proposé par la présente invention est de proposer une méthode de portage d’une paire de skis qui soit facile et rapide à mettre en œuvre, même par un utilisateur doté de petites mains.

Simultanément, la présente invention vise à réduire les manipulations des skis faisant courir des risques de blessure ou de dommages à l’entourage, et vise également à réduire le risque de chute intempestive des skis.

Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose une méthode de portage d’une paire de skis accouplés l’un à l’autre, semelle contre semelle, par coopération de branches entrecroisées de leurs freins, comprenant les étapes successives suivantes : a) fournir un lien souple s’étendant entre une première extrémité et une deuxième extrémité, ledit lien souple comportant : • une première boucle à sa première extrémité, • un tronçon intermédiaire situé entre les première et deuxième extrémités, b) autour de la partie des skis comprise entre les butées avant de fixation et les spatules, former un nœud de tête d’alouette en faisant passer la deuxième extrémité du lien souple à l’intérieur de la première boucle, c) fixer la deuxième extrémité du lien souple à deux branches entrecroisées de freins, d) soulever la paire de skis en effectuant une préhension du lien souple au niveau de son tronçon intermédiaire.

Le nœud de tête d’alouette formé autour des skis, entre les butées avant de fixation et les spatules, procure un moyen de serrage efficace des skis l’un contre l’autre pour les maintenir assemblés, en synergie avec leurs freins qui coopèrent par engagement ou enchevêtrement.

Lorsque l’utilisateur soulève la paire de skis en saisissant le lien souple au niveau de son tronçon intermédiaire, cela a pour effet de resserrer encore le nœud de tête d’alouette autour des skis sous l’effet de leur propre poids. Cela limite efficacement le risque d’un glissement de l’un des skis par rapport à l’autre, glissement qui pourrait mener à un désengagement des freins.

Le centre de gravité de la paire de skis accouplés se trouve nécessairement entre le nœud de tête d’alouette et les branches des freins. Ainsi, en effectuant la préhension du lien souple au niveau de son tronçon intermédiaire, l’utilisateur peut porter ses skis horizontalement de façon équilibrée, un peu à la manière d’une valise. Cela est intuitif et facilement réalisable par tout utilisateur, même un enfant.

Il n’y a pas besoin de grands mouvements à accomplir avec la paire de skis, tels qu’une mise sur l’épaule, ce qui limite grandement les risques pour l’entourage.

De préférence, la taille de la première boucle est fixe. La première boucle est ainsi peu dangereuse pour des enfants, car elle nécessiterait une certaine conformation par nouage pour constituer un élément d’étranglement, contrairement à une boucle coulissante qui peut facilement constituer en tant que telle un élément d’étranglement.

On peut toutefois en alternative avantageusement prévoir que la taille de la première boucle est ajustable, de préférence au moyen d’une attache coulissant sur le lien souple. On peut ainsi régler la longueur totale du lien souple en ajustant par exemple la position de l’attache coulissante sur le lien souple, et ce de préférence avant l’étape b). Ce faisant, on règle la hauteur de la poignée qui sera réalisée pour porter la paire de skis (autrement dit la distance entre la main de l’utilisateur et la paire de skis). Il est ainsi possible de prévoir une poignée de hauteur suffisante pour une préhension confortable du lien souple au niveau de son tronçon intermédiaire, sans pincement des doigts de l’utilisateur entre le lien souple et les skis. Et on peut également éviter d’avoir une poignée de hauteur trop importante pouvant occasionner un balancement insuffisamment maîtrisé des skis et/ou leur contact avec le sol.

De préférence, dans un premier mode de réalisation, on peut prévoir que : - le lien souple comporte une deuxième boucle à sa deuxième extrémité, - lors de l’étape c), on fait passer les deux branches entrecroisées de freins dans la deuxième boucle, ladite deuxième boucle venant en prise entre les skis et lesdites deux branches entrecroisées de freins.

Lors du portage, sous l’effet du propre poids de la paire de skis, la deuxième boucle a tendance à se placer naturellement au niveau du croisement des branches de freins. Cela a pour effet de simultanément : - réduire le risque que la deuxième boucle échappe aux branches de frein, - mieux conserver entrecroisées les branches de freins, et donc les freins mutuellement engagés, pour éviter que les skis se séparent accidentellement.

Comme pour la première boucle, la taille de la deuxième boucle peut être fixe ou ajustable (par coulissement par exemple).

Avantageusement, on peut prévoir que : - préalablement à l’étape b), on dispose au moins un bâton de ski sur le côté et le long de la paire de skis, ledit au moins un bâton de ski jouxtant une paire de deux branches entrecroisées de freins, - lors de l’étape b), on forme le nœud de tête d’alouette autour de la partie des skis comprise entre les butées avant de fixation et les spatules, et autour dudit au moins un bâton de ski, - lors de l’étape d), ledit au moins un bâton de ski est engagé dans la deuxième boucle.

La méthode de portage de skis est ainsi utilisable pour porter simultanément au moins un bâton de ski, de préférence les deux. Lorsque les deux bâtons sont disposés sur le côté et le long de la paire de skis, l’utilisateur peut porter d’une seule main sa paire de skis et sa paire de bâtons de ski.

De préférence, dans un deuxième mode de réalisation, on peut prévoir que : - les freins de chaque ski comprennent un élément mobile en forme générale de U avec deux branches s’étendant à l’écart d’une base de part et d’autre du ski, - le lien souple comporte un organe de crochetage, de préférence de type mousqueton à doigt de verrouillage, - lors de l’étape c), on fait passer un tronçon du lien souple situé au voisinage de la deuxième extrémité entre les skis et lesdites deux branches entrecroisées de freins, puis on accroche l’organe de crochetage à l’une des deux branches de freins, de préférence entre la zone de croisement des deux branches de freins et la base dudit frein, tout en venant à recouvrement extérieurement avec la deuxième extrémité sur l’autre des deux branches entrecroisées de freins. Là encore, lors du portage, sous l’effet du propre poids de la paire de skis, la partie de lien souple précédant l’organe de crochetage a tendance à se placer naturellement au niveau du croisement des branches de freins. Cela a pour effet de mieux conserver les branches de frein en position d’entrecroisement, et donc de mieux conserver les freins mutuellement engagés pour éviter que les skis se séparent accidentellement.

Cet effet est encore plus marqué lorsqu’on accroche l’organe de crochetage à l’une des deux branches de freins, de préférence entre la zone de croisement des deux branches de freins et la base dudit frein, tout en venant à recouvrement extérieurement avec la deuxième extrémité sur l’autre des deux branches entrecroisées de frein. En effet, on forme alors avec la partie de lien souple précédant l’organe de crochetage une boucle qui vient se serrer autour de la zone de croisement des branches de freins sous l’effet du propre poids des skis. Avantageusement, on peut prévoir que : - préalablement à l’étape b), on dispose au moins un bâton de ski sur le côté et le long de la paire de skis, ledit au moins un bâton de ski jouxtant une paire de deux branches entrecroisées de freins, - lors de l’étape b), on forme le nœud de tête d’alouette autour de la partie des skis comprise entre les butées avant de fixation et les spatules, et autour dudit au moins un bâton de ski, - lors de l’étape c), avant d’accrocher l’organe de crochetage à un frein de ski, on amène la deuxième extrémité à recouvrement extérieurement dudit au moins un bâton de ski.

Le deuxième mode de réalisation de la présente invention est ainsi également utilisable pour porter simultanément au moins un bâton de ski, de préférence les deux. Lorsque les deux bâtons sont disposés sur le côté et le long de la paire de skis, l’utilisateur peut porter d’une seule main sa paire de skis et sa paire de bâtons.

De préférence, le lien souple peut être une sangle. Une sangle peut présenter une largeur suffisante pour constituer une poignée confortable, évitant de blesser les chairs de l’utilisateur pendant le portage. Et une sangle présente en générale une épaisseur suffisamment réduite pour permettre à l’utilisateur de la passer facilement entre des branches entrecroisées de freins et les skis.

Avantageusement, le lien souple peut être fabriqué en un matériau imperméable à l’eau. On limite ainsi les raideurs que pourrait induire le gel, et qui nuiraient notamment à une bonne efficacité du nœud de tête d’alouette. On peut par exemple utiliser des sangles fabriquées au moyen de fibres synthétiques produites à partir de pétrole. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - les figures 1 à 3 sont des vues de côté d’une paire de skis autour de laquelle est mis en place un lien souple de portage dans le cadre d’un premier mode de réalisation de méthode de portage selon l’invention ; - les figures 4 et 5 sont des vues de côté d’une paire de skis illustrant une variante du mode de réalisation des figures 1 à 3 ; - les figures 6 à 8 sont des vues de côté d’une paire de skis autour de laquelle est mis en place un lien souple de portage dans le cadre d’un deuxième mode de réalisation de méthode de portage selon l’invention ; - la figure 9 est une vue de côté d’une paire de skis et d’une paire de bâtons autour desquels est mis en place un lien souple de portage dans le cadre du premier mode de réalisation de méthode de portage selon l’invention ; et - la figure 10 est une vue de côté d’une paire de skis et d’une paire de bâtons autour desquels est mis en place un lien souple de portage dans le cadre du deuxième mode de réalisation de méthode de portage selon l’invention.

Sur les figures 1 à 3 est illustré un premier mode de réalisation selon l’invention de méthode de portage d’une paire 1 de skis 2 et 3 accouplés l’un à l’autre, semelle contre semelle, par coopération de leur freins 4 et 5 par entrecroisement de leurs branches 4a et 5a.

Les freins 4 et 5 de chacun des skis 2 et 3 comportent, de façon connue, un élément mobile ayant une forme générale en U avec deux branches s’étendant à l’écart d’une base 4b ou 5b et situées respectivement de part et d’autre du ski 2 ou 3. Une seule branche 4a ou 5a des freins 4 et 5 est cependant visible sur les figures 1 à 10. L’élément mobile est monté rotatif autour d’un axe transversal sur sa base respective 4b ou 5b, et est rappelé en position de freinage illustrée sur les figures 1 à 3 par des moyens de rappel élastiques.

Au cours du premier mode de réalisation selon l’invention de méthode de portage, lors d’une étape a), on fournit un lien souple 6 s’étendant entre une première extrémité 6a et une deuxième extrémité 6b, ledit lien souple 6 comportant : • une première boucle 7 à sa première extrémité 6a, • un tronçon intermédiaire 9 situé entre les première et deuxième extrémités 6a et 6b.

Lors d’une étape b), on forme, autour de la partie P des skis 2 et 3 comprise entre les butées avant de fixation 10 et les spatules 11, un nœud de tête d’alouette en faisant passer la deuxième extrémité 6b (et donc en l’espèce la deuxième boucle 8 prévue à la deuxième extrémité 6b) du lien souple 6 à l’intérieur de la première boucle 7, comme illustré par la flèche 12 sur la figure 1. Le nœud de tête d’alouette 13 ainsi formé est plus particulièrement visible sur la figure 2.

Lors d’une étape c), comme illustré sur la figure 2, on fixe la deuxième extrémité 6b du lien souple 6 à deux branches 4a et 5a entrecroisées des freins 4 et 5. En l’espèce, la deuxième extrémité 6b du lien souple 6 est fixée aux deux branches 4a et 5a par l’intermédiaire de la deuxième boucle 8. Pour ce faire, on fait passer les deux branches 4a et 5a entrecroisées des freins 4 et 5 dans la deuxième boucle 8, la deuxième boucle 8 venant en prise entre les skis 2 et 3 et lesdites branches 4a et 5a entrecroisées des freins 4 et 5.

Le passage de la deuxième boucle entre les skis 2 et 3 et les branches 4a et 5a est facilité par le fait que le lien souple 6 est une sangle, présentant une épaisseur réduite.

Enfin, lors d’une étape d), on soulève la paire 1 de skis 2 et 3 en effectuant une préhension du lien souple 6 au niveau de son tronçon intermédiaire 9, comme illustré sur la figure 3. L’utilisateur peut alors soulever la paire 1 de skis 2 et 3 comme illustré par la flèche 14. Le centre de gravité de la paire 1 de skis 2 et 3 accouplés se trouvant nécessairement entre le nœud de tête d’alouette 13 et les freins 4 et 5, la paire 1 de skis 2 et 3 se met naturellement en position horizontale pour être portée à la façon d’une valise.

Sous l’effet du poids des skis 2 et 3, le nœud de tête d’alouette 13 se resserre autour des skis 2 et 3, ce qui limite le risque de glissement de l’un des skis 2 et 3 par rapport à l’autre et contribue donc à maintenir les freins 4 et 5 engagés mutuellement.

Sur les figures 1 à 3, la première boucle 7 a une taille qui est fixe.

En alternative, comme représenté sur les figures 4 et 5, la taille de la première boucle 7 peut être ajustable au moyen d’une attache 15 coulissant sur le lien souple 6. L’attache coulissante 15 permet de régler la longueur totale du lien souple 6, et ce de préférence avant l’étape b) illustrée sur la figure 4.

Ainsi, à l’issue de l’installation du lien souple 6 sur la paire 1 de skis 2 et 3 (figure 5), la poignée formée par le lien souple 6 présente une hauteur H ajustée pour être ni trop grande (afin d’éviter un balancement non maîtrisé de la paire 1 de skis 2 et 3) ni trop faible (pour éviter de gêner l’introduction des doigts de l’utilisateur entre le lien souple 6 et la paire 1 de skis 2 et 3).

La méthode selon le premier mode de réalisation de l’invention explicitée en lien avec les figures 1 à 5 permet également de fixer des bâtons de skis 16 et 17 sur la paire 1 de skis 2 et 3 pour que l’utilisateur puisse porter ses skis 2 et 3 et ses bâtons de ski 16 et 17 d’une seule et même main.

Pour ce faire, comme illustré sur la figure 9, préalablement à l’étape b), on dispose les bâtons de ski 16 et 17 sur le côté et le long de la paire 1 de skis 2 et 3, lesdits bâtons de ski 16 et 17 jouxtant une paire de deux branches 4a et 5a entrecroisées de freins 4 et 5. Puis, lors de l’étape b), on forme le nœud de tête d’alouette 13 autour de la partie P des skis 2 et 3 comprise entre les butées avant de fixation 10 et les spatules 11, mais également autour des bâtons de ski 16 et 17. Enfin, lors de l’étape d), les bâtons de ski 16 et 17 sont engagés dans la deuxième boucle 8.

Lors du portage de la paire 1 de skis 2 et 3, le nœud de tête d’alouette 13 se resserre et plaque les bâtons de skis 16 et 17 contre la paire 1 de skis 2 et 3 pour bien les maintenir en place le long des skis 2 et 3.

Sur les figures 6 à 8 est illustré un deuxième mode de réalisation de méthode de portage selon l’invention.

Dans cette méthode de portage, le lien souple 6 ne comporte pas à sa deuxième extrémité 6b de deuxième boucle 8, mais comporte un organe de crochetage 18. L’organe de crochetage peut consister en un crochet ouvert, en un maillon rapide de chaîne, ou encore en un mousqueton à doigt de verrouillage. En l’espèce, sur les figures 6 à 8, l’organe de crochetage 18 est du type mousqueton à doigt de verrouillage 19.

Le deuxième mode de réalisation de méthode de portage selon l’invention diffère du premier mode de réalisation de méthode de portage en ce que, lors de l’étape c), on fait passer un tronçon 60 du lien souple 6 situé au voisinage de la deuxième extrémité 6b entre les skis 2 et 3 et les branches 4a et 5a entrecroisées des freins 4 et 5. Puis, on accroche l’organe de crochetage 18 à la branche 4a de frein 4, et de préférence comme illustré sur les figures 7 et 8 entre la zone de croisement des branches 4a, 5a et la base 4b du frein 4, tout en venant à recouvrement extérieurement avec la deuxième extrémité 6b sur la branche 5a de l’autre frein 5.

Lorsque l’utilisateur soulève la paire 1 de skis 2 et 3, comme illustré par la flèche 14 sur la figure 8, le tronçon 60 du lien souple 6 a alors tendance à venir se resserrer autour du croisement des branches 4a et 5a sous le seul effet du poids de la paire 1 de skis 2 et 3. Ce serrage procure un maintien de l’engagement des freins 4 et 5 i’un avec l’autre.

De façon comparable à ce qui a été expliqué en lien avec le premier mode de réalisation de méthode de portage, le deuxième mode de réalisation de méthode de portage est également compatible avec la présence de bâtons de ski 16 et 17 disposés sur le côté et le long de la paire 1 de skis 2 et 3, lesdits bâtons 16 et 17 jouxtant les deux branches 4a et 5a entrecroisées des freins 4 et 5 (voir figure 10).

Pour ce faire, les bâtons de ski 16 et 17 sont disposés le long de la paire 1 de skis 2 et 3 préalablement à l’étape b). Puis, lors de l’étape b), on forme le nœud de tête d’alouette 13 autour des skis 2 et 3 mais également autour des bâtons de ski 16 et 17. Enfin, lors de l’étape c), avant d’accrocher l’organe de crochetage 18 au frein 4 de ski 2, on amène la deuxième extrémité 6b du lien souple 6 à recouvrement extérieurement de la branche 5a du frein 5 mais également à recouvrement extérieurement des bâtons de ski 16 et 17. Là encore, sous l’effet du poids de la paire 1 de skis 2 et 3, le nœud de tête d’alouette 13 va se resserrer et plaquer les bâtons de ski 16 et 17 contre les skis 2 et 3 d’une part, et le tronçon 60 du lien souple 6 va également se resserrer autour des bâtons de ski 16 et 17 et de la zone de croisement des branches 4a et 5a des freins 4 et 5 d’autre part. Les bâtons de ski 16 et 17 sont ainsi maintenus fixés sur les skis 2 et 3 en deux endroits distincts de leur longueur.

Dans le deuxième mode de réalisation de méthode de portage, la première boucle 7 est coulissante pour permettre un ajustement de sa taille. La première boucle 7 peut toutefois en alternative être fixe.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.

Claims

REVENDICATIONS

1 - Méthode de portage d’une paire (1) de skis (2, 3) accouplés l’un à l’autre, semelle contre semelle, par coopération de branches entrecroisées (4a, 5a) de leurs freins (4, 5), comprenant les étapes successives suivantes : a) fournir un lien souple (6) s’étendant entre une première extrémité (6a) et une deuxième extrémité (6b), ledit lien souple (6) comportant : • une première boucle (7) à sa première extrémité (6a), • un tronçon intermédiaire (9) situé entre les première (6a) et deuxième (6b) extrémités, b) autour de la partie des skis (2, 3) comprise entre les butées avant de fixation (10) et les spatules (11), former un nœud de tête d’alouette (13) en faisant passer la deuxième extrémité (6b) du lien souple (6) à l’intérieur de la première boucle (7), c) fixer la deuxième extrémité (6b) du lien souple (6) à deux branches (4a, 5a) entrecroisées de freins (4, 5), d) soulever la paire (1) de skis (2, 3) en effectuant une préhension du lien souple (6) au niveau de son tronçon intermédiaire (9).
2 - Méthode de portage selon la revendication 1, caractérisée en ce que la taille de la première boucle (7) est fixe.
3 - Méthode de portage selon la revendication 1, caractérisée en ce que la taille de la première boucle (7) est ajustable, de préférence au moyen d’une attache (15) coulissant sur le lien souple (6).
4 - Méthode de portage selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que : - le lien souple (6) comporte une deuxième boucle (8) à sa deuxième extrémité (6b), - lors de l’étape c), on fait passer les deux branches (4a, 5a) entrecroisées de freins (4, 5) dans la deuxième boucle (8), ladite deuxième boucle (8) venant en prise entre les skis (2, 3) et lesdites deux branches (4a, 5a) entrecroisées de freins (4, 5).
5 - Méthode de portage selon la revendication 4, caractérisée en ce que : - préalablement à l’étape b), on dispose au moins un bâton de ski (16, 17) sur le côté et le long de la paire (1) de skis (2, 3), ledit au moins un bâton de ski (16, 17) jouxtant une paire de deux branches (4a, 5a) entrecroisées de freins (4, 5), - lors de l’étape b), on forme le nœud de tête d’alouette (13) autour de la partie des skis (2, 3) comprise entre les butées avant de fixation (10) et les spatules (11), et autour dudit au moins un bâton de ski (16, 17), - lors de l’étape d), ledit au moins un bâton de ski (16, 17) est engagé dans la deuxième boucle (8).
6 - Méthode de portage selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que : - les freins (4, 5) de chaque ski (2, 3) comprennent un élément mobile en forme générale de U avec deux branches (4a, 5a) s’étendant à l’écart d’une base (4b, 5b) de part et d’autre du ski (2, 3), - le lien souple (6) comporte un organe de crochetage (18), de préférence de type mousqueton à doigt de verrouillage (19), - lors de l’étape c), on fait passer un tronçon (60) du lien souple (6) situé au voisinage de la deuxième extrémité (6b) entre les skis (2, 3) et lesdites deux branches (4a, 5a) entrecroisées de freins (4, 5), puis on accroche l’organe de crochetage (18) à l’une des deux branches (4a, 5a) de freins entrecroisées, de préférence entre la zone de croisement des branches (4a, 5a) de freins (4, 5) et la base (4b, 5b) dudit frein (4, 5), tout en venant à recouvrement extérieurement avec ia deuxième extrémité (6b) sur l’autre des deux branches (4a, 5a) entrecroisées de freins (4, 5).
7 - Méthode de portage selon la revendication 6, caractérisée en ce que : - préalablement à l’étape b), on dispose au moins un bâton de ski (16, 17) sur le côté et le long de la paire (1) de skis (2, 3), ledit au moins un bâton de ski (16, 17) jouxtant une paire de deux branches (4a, 5a) entrecroisées de freins (4, 5), - lors de l’étape b), on forme le nœud de tête d’alouette (13) autour de la partie des skis comprise entre les butées avant de fixation (10) et les spatules (11), et autour dudit au moins un bâton de ski (16, 17), - lors de l'étape c), avant d’accrocher l’organe de crochetage (18) à un frein (4, 5) de ski (2, 3), on amène la deuxième extrémité (6b) à recouvrement extérieurement dudit au moins un bâton de ski (16, 17).
8 - Méthode de portage selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le lien souple (6) est une sangle.
9 - Méthode de portage selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que le lien souple (6) est fabriqué en un matériau imperméable à l’eau.