FR3038273A1 - Luminaire et systeme d'eclairage - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un luminaire (2) pour un habitacle (6) d'un véhicule contient au moins deux modules d'éclairage (4a-c ) disposés en série le long d'une ligne d'extension (12), maintenus sur une structure portante (8) dans le véhicule. Chaque fois deux modules d'éclairage (4a-c) sont fixés l'un à l'autre à des zones (14c). Tous les modules d'éclairage (4a-c) forment ensemble une rampe d'éclairage (17) qui est fixée à la structure portante (8) par exactement une première zone (14a), une deuxième zone (14b) étant montée de manière mobile sur la structure portante (8).

Description

DESCRIPTION L’invention concerne un luminaire pour un habitacle ou espace intérieur d’un véhicule, le luminaire contenant au moins deux modules d’éclairage. Dans un état monté, les modules d’éclairage sont maintenus sur une structure portante du véhicule et disposés en série le long d’une ligne d’extension.

Dans les véhicules, par exemple les bus, les trains et les avions, plusieurs modules d’éclairage sont disposés en série les uns derrière les autres, c’est-à-dire le long d’une ligne d’extension, pour créer ainsi un luminaire sous la forme d’un luminaire linéaire. Les modules d’éclairage sont maintenus sur une structure portante installée elle-même de manière fixe dans le véhicule. Dans les systèmes classiques, des lacunes peuvent être prévues ou apparaître entre les modules d’éclairage, lesquelles sont provoquées par dilatation thermique et par des tolérances. Les éventuelles lacunes entre modules d’éclairage provoquent dans l’habitacle, par exemple sur son plafond et ses parois, des ruptures de luminosité indésirables, c’est-à-dire des zones, en général des bandes, non éclairées. En raison des tolérances de fabrication dans les modules d’éclairage, la lacune peut être de taille différente entre des modules d’éclairage différents. En outre, des défauts d’alignement horizontal sont possibles, lesquels produisent des effets inesthétiques sur les parois et au plafond, par exemple des vagues ou des marches.

Un système d’éclairage correspondant contient le luminaire et la structure portante.

Le but de l’invention est d’indiquer un luminaire amélioré et un système d’éclairage amélioré. A cet effet, l'invention a pour objet un luminaire pour un habitacle d’un véhicule, en particulier d’un avion, qui contient au moins deux modules d’éclairage, les modules d’éclairage étant, dans un état monté, maintenus sur une structure portante dans le véhicule, et les modules d’éclairage étant disposés en série le long d’une ligne d’extension, caractérisé en ce que dans l’état monté : - chaque fois deux modules d’éclairage adjacents sont fixés l’un à l’autre à des zones dans une position relative mutuelle fixe l’un par rapport à l’autre, - tous les modules d’éclairage fixés entre eux mutuellement forment ensemble une rampe d’éclairage, - la rampe d’éclairage est fixée par exactement une première zone à la structure portante dans une position relative fixe par rapport à la structure portante, et - au moins une deuxième zone de la rampe d’éclairage est montée de manière mobile sur la structure portante dans une position relative variable par rapport à la structure portante. L'invention porte également sur un système d'éclairage comprenant une structure portante pouvant être fixée dans un véhicule, ce système contenant un luminaire tel qu'évoqué précédemment.

Les caractéristiques et variantes de l'invention, ainsi que les avantages qui en découlent sont décrites plus en détail ci-après.

Le luminaire pour un habitacle d’un véhicule contient au moins deux modules d’éclairage. Le véhicule est en particulier un avion, l’habitacle en particulier une cabine de passagers. Dans un état monté, les modules d’éclairage sont maintenus sur une structure portante dans le véhicule. L’état monté désigne l’état dans lequel les modules d’éclairage sont installés et prêts à fonctionner ou en fonctionnement dans l’habitacle du véhicule. La structure portante est en général installée de manière fixe et immobile dans le véhicule. Dans l’état monté, les modules d’éclairage sont en outre disposés en série le long d’une ligne d’extension.

Dans l’état monté, deux modules d’éclairage adjacents sont fixés l’un à l’autre à des zones respectives dans une position relative mutuelle fixe l’un par rapport à l’autre. Tous les modules d’éclairage sont ainsi fixés entre eux mutuellement en série et forment ensemble une rampe d’éclairage. Au moins les zones de la rampe d’éclairage ou des modules d’éclairage effectivement fixées entre elles sont fixes l’une par rapport à l’autre. La rampe d’éclairage est fixée par exactement une première zone à la structure portante dans une position relative fixe par rapport à la structure portante, en particulier par un premier moyen de maintien. Au moins une deuxième zone de la rampe d’éclairage est montée de manière mobile sur la structure portante, dans une position relative variable par rapport à la structure portante. Cela est réalisé en particulier par exactement un ou plusieurs deuxièmes moyens de maintien associés chacun à une deuxième zone. La première zone et les deuxièmes zones respectives sont donc maintenues sur la structure portante. Le terme « maintien » inclut la fixation et le montage mobile. L’invention repose sur les observations et constatations suivantes : dans la pratique, il est possible, lors de l’intégration de luminaires dans des véhicules, surtout des avions, de prévoir une distance de sécurité entre deux modules d’éclairage adjacents. Cela permet, d’une part, de tenir compte des tolérances au « pire des cas » dans les dimensions de base des modules d’éclairage. D’autre part, on tient ainsi également compte d’une dilatation du matériau ou d’une modification dimensionnelle maximale que les modules d’éclairage peuvent présenter en cas de variations de température. Toute la plage de température à laquelle le module d’éclairage peut être exposé est ici prise en compte. La distance de sécurité garantit que deux modules d’éclairage ne pourront jamais venir en contact l’un avec l’autre même dans les conditions les plus défavorables.

Dans la pratique, il est courant d’effectuer un calcul de dilatation du matériau le plus précis possible et de choisir la plus petite distance de sécurité possible pour minimiser la taille des lacunes qui apparaissent entre deux modules d’éclairage. Ces lacunes entre les modules d’éclairage individuels peuvent toutefois atteindre, par exemple, 10 mm en fonction de la longueur du luminaire complet et de la température actuelle dans l’état monté ou de fonctionnement. Pour créer un éclairage homogène au plafond et sur les parois de l’habitacle, les modules d’éclairage doivent être aussi jointifs que possible, de manière à produire des luminaires continus, sans interruption ou lacune. L’invention repose sur la constatation qu’une lacune entre deux modules d’éclairage peut être réduite jusqu’à zéro lorsque des modules d’éclairage disposés les uns derrière les autres, en particulier des luminaires linéaires, sont reliés au moyen d’un simple clip et que, en même temps, la rampe d’éclairage est fixée à un endroit, par exemple un module d’éclairage, et montée librement à d’autres endroits, par exemple aux modules d’éclairage restants. On peut ainsi, en même temps, autoriser une dilatation du matériau. L’invention repose sur l’idée qui consiste à relier les modules d’éclairage individuels d’un luminaire de manière fixe entre eux par paires et à créer ainsi une rampe d’éclairage fixée au moins en ce qui concerne les interstices entre modules d’éclairage l’un par rapport à l’autre. Cette rampe d’éclairage composée des modules d’éclairage reliés entre eux du luminaire est maintenue sur la structure portante. Une compensation des tolérances et de la dilatation thermique doit néanmoins être possible. Par conséquent, seule une première zone ou un premier endroit de la rampe d’éclairage est fixé(e) à la structure portante. Le terme « fixation » signifie ici que la première zone de la rampe d’éclairage est fixée de manière fixe, c’est-à-dire dans une position fixe par rapport à la structure portante. La première zone est de préférence une zone d’exactement un des modules d’éclairage mais peut aussi comprendre un moyen de liaison et/ou des parties de deux modules d’éclairage. A des deuxièmes endroits ou dans des deuxièmes zones de la rampe d’éclairage, celle-ci est montée de manière mobile sur la structure portante. Le terme « montage mobile » signifie ici que si la rampe d’éclairage est maintenue sur la structure portante au moyen des deuxièmes zones respectives, elle peut néanmoins se déplacer par rapport à la structure portante pour compenser les tolérances de fabrication ou une dilatation thermique. La position des deuxièmes zones par rapport à la structure portante est donc changeante, c’est-à-dire variable, afin de permettre une compensation des tolérances, etc. Les deuxièmes zones sont en particulier des zones respectives d’un quelconque des modules d’éclairage, mais peuvent aussi comprendre un moyen de liaison et/ou des parties de deux modules d’éclairage.

Au moins en ce qui concerne la première zone, un endroit défini de la rampe d’éclairage est défini par rapport à la structure portante. Une compensation des tolérances, par exemple pour la dilatation thermique, etc., peut être obtenue par la mobilité des deuxièmes zones de la rampe d’éclairage.

Dans le luminaire selon l’invention, il est par conséquent possible de régler à volonté, en particulier de réduire à volonté, la distance entre deux modules d’éclairage adjacents sans devoir renoncer à une compensation des tolérances ou de la dilatation thermique pour le luminaire.

Par la création de la rampe d’éclairage stable en soi, notamment par la liaison définie de modules d’éclairage adjacents, il est possible d’éviter des décalages indésirables entre ceux-ci. Les modules d’éclairage peuvent, par exemple, être alignés exactement le long de la ligne d’extension. Cet alignement ne peut pas non plus changer en raison de la fixation entre eux.

Dans un mode de réalisation préféré, chacun des modules d’éclairage présente, dans l’état monté, au moins la première ou une des deuxièmes zones. Chacun des modules d’éclairage est donc maintenu de manière fixe ou mobile à au moins un endroit sur la structure portante. Tous les modules d’éclairage sont ainsi maintenus individuellement de manière sûre sur la structure portante.

Dans un mode de réalisation préféré, le luminaire contient exactement un premier moyen de maintien qui est conçu pour fixer la première zone à la structure portante, en particulier sous la forme d’un support fixe, et des deuxièmes moyens de maintien respectifs. Cela signifie qu’exactement un deuxième moyen de maintien est associé à chaque deuxième zone. Ceux-ci sont conçus pour le montage mobile respectif d’une deuxième zone respective sur la structure portante, en particulier sous la forme d’un support coulissant. Le luminaire contient aussi des moyens de liaison respectifs qui sont conçus pour la fixation des modules d’éclairage entre eux. Les moyens de maintien permettent un maintien simple de la rampe d’éclairage sur la structure portante, les moyens de liaison une fabrication simple de la rampe d’éclairage à partir des modules d’éclairage individuels. Les premiers et/ou deuxièmes moyens de maintien et/ou de liaison peuvent, par exemple, être réalisés sous la forme de clips. Les moyens de maintien et/ou de liaison peuvent aussi être réalisés sous la forme de parties communes, en particulier lorsque la première ou une des deuxièmes zones s’étend sur un moyen de liaison.

Dans une variante de ce mode de réalisation, le premier moyen de maintien est un support fixe pouvant être fixé de manière fixe à la structure portante et à la rampe d’éclairage. Le deuxième moyen de maintien est, en variante ou en plus, un support coulissant fixé à la rampe d’éclairage, mais mobile par rapport à la structure portante. La deuxième zone respective du module d’éclairage ou de la rampe d’éclairage se déplace donc relativement sur la structure portante au moyen du support coulissant. Le support coulissant offre l’avantage de pouvoir, par exemple, coulisser le long d’une ligne ou d’un plan par glissement sur une structure portante correspondante et de produire ainsi le montage mobile. En variante ou en plus, le moyen de liaison est un clip de liaison. Ce dernier est particulièrement simple à monter par enfichage.

En particulier, le support coulissant est mobile par rapport à la structure portante le long d’une direction de déplacement ou dans un plan de déplacement. En d’autres termes, le support coulissant est mobile dans une dimension ou dans deux dimensions par rapport à la structure portante. La direction de déplacement et le plan de déplacement s’étendent en particulier parallèlement à la ligne d’extension, c’est-à-dire que le support coulissant est fixé dans un plan perpendiculaire à la ligne d’extension ou que le support coulissant est fixé dans une direction perpendiculaire à la ligne d’extension.

Dans un mode de réalisation préféré, l’un des modules d’éclairage présente la première et au moins une deuxième zone. En variante ou en plus, au moins l’un des modules d’éclairage restants présente au moins deux deuxièmes zones. Les modules d’éclairage concernés sont alors maintenus à au moins deux endroits sur la structure portante, ce qui permet un maintien respectif sûr, mais aussi une compensation des tolérances à l’intérieur du module d’éclairage respectif par rapport à la structure portante.

Dans un mode de réalisation préféré, chaque fois deux modules d’éclairage sont fixés à une distance définie l’un de l’autre dans l’état monté. En particulier, les moyens de liaison sont donc conçus pour relier chaque fois deux modules d’éclairage à une distance définie l’un de l’autre. Les moyens de liaison sont alors conçus de façon que les luminaires présentent, à leurs faces tournées l’un vers l’autre, une distance définie dans l’état monté, c’est-à-dire qu’une lacune définie soit garantie chaque fois entre deux modules d’éclairage. Ladite distance correspond alors toujours à la distance définie, quelles que soient les tolérances et les dilatations thermiques, car celle-ci est définie uniquement par le moyen de liaison. Cela produit une apparence agréable à l’œil dans l’état monté.

Dans une variante préférée de ce mode de réalisation, la distance définie est choisie de façon que chaque fois deux modules d’éclairage soient fixés l’un à l’autre sans interstice. La distance mentionnée ci-dessus est alors en général nulle, ce qui signifie que les modules d’éclairage sont en contact l’un avec l’autre par les faces correspondantes, en général des faces frontales dans le cas de modules d’éclairage de forme allongée.

Dans un mode de réalisation préféré, les modules d’éclairage présentent des faces d’extrémité respectives. Dans l’état monté, les faces d’extrémité respectives de deux modules d’éclairage adjacents sont tournées l’une vers l’autre. Les modules d’éclairage sont alors conçus de façon à émettre de la lumière jusqu’à la face d’extrémité respective. En d’autres termes, les luminaires émettent de la lumière jusqu’à la face d’extrémité respective ou jusqu’au bord. En particulier en combinaison avec la disposition sans interstice mentionnée ci-dessus, il en résulte une apparence continue en ce qui concerne l’émission lumineuse des modules d’éclairage individuels, respectivement de la rampe d’éclairage complète. Dans le cas idéal, les limites respectives entre modules d’éclairage individuels ne sont alors pratiquement plus discernables ou ne se font plus remarquer. La face d’extrémité d’un module d’éclairage peut aussi être la face d’extrémité correspondante d’un couvercle d’extrémité monté sur le module d’éclairage.

En ce qui concerne le système d’éclairage, le but est atteint par un système d’éclairage tel qu'évoqué précédemment, et qui présente un luminaire selon l’invention ainsi qu’une structure portante pouvant être fixée dans un véhicule. Le système d’éclairage comprend par conséquent aussi bien la structure portante que la rampe d’éclairage destinée à y être fixée. Structure portante et rampe d’éclairage forment un système coordonné. On évite ainsi des incompatibilités entre modules d’éclairage ou rampe d’éclairage et structure portante.

Dans un mode de réalisation préféré, la structure portante s’étend le long de, en particulier parallèlement à la ligne d’extension. Etant donné que la rampe d’éclairage est en général maintenue près de la structure portante, l’extension de la structure portante prescrit - au moins grossièrement - la ligne d’extension de la rampe d’éclairage. La structure portante s’étend en particulier le long d’une droite.

Dans un mode de réalisation préféré, la structure portante est un rail porteur. Le rail porteur peut être réalisé de manière continue ou sous la forme d’un alignement de portions de rail, des portions de rail ne devant être prévues qu’à l’emplacement d’un montage respectif, par exemple à l’emplacement des moyens de maintien. Un rail offre l’avantage de permettre de réaliser ici un montage mobile d’une manière particulièrement économique, en particulier à l’aide d’un support coulissant. Il n’est alors pas obligatoire de prévoir un rail à l’emplacement du premier moyen de maintien étant donné qu’une fixation en position fixe est réalisée ici de toute façon. L’invention, y compris les différents modes de réalisation, peut être résumée comme suit : L’invention concerne une liaison de modules d’éclairage entre eux en une structure stable en soi sous la forme d’une rampe d’éclairage, une dilatation thermique de la rampe d’éclairage par rapport à une structure portante, respectivement au véhicule, étant rendue possible. En outre, l’invention permet un éclairage de surface homogène dans l’habitacle car la rampe d’éclairage peut être configurée comme une source de lumière sans interstice, éclairant de manière homogène. Il n’existe alors entre deux modules d’éclairage, par exemple, plus que leurs couvercles d’extrémité qui sont eux-mêmes en contact. L’adaptation des moyens de liaison permet de régler des largeurs d’interstice souhaitées entre deux modules d’éclairage adjacents. Au total, il en résulte une amélioration du produit pour un luminaire, respectivement un système d’éclairage.

Il résulte de l’invention un maintien ou une fixation optimisé(e) de modules d’éclairage disposés en série, respectivement l’un derrière l’autre. L’invention décrit un concept de fixation de plusieurs modules d’éclairage qui est optimisé en ce qui concerne les distances entre chaque fois deux modules d’éclairage adjacents. Par une combinaison appropriée de moyens de maintien et de liaison, par exemple de supports fixes et coulissants et de clips de liaison supplémentaires, il est possible de déterminer, respectivement de définir, d’une manière fixe et invariable dans l’état monté, la distance entre les modules d’éclairage pour toutes les dilatations thermiques et variations de tolérance.

Grâce à la mobilité globale de la rampe d’éclairage et à la liaison fixe, par exemple rigide, entre chaque fois deux modules d’éclairage, l’alignement des modules d’éclairage peut être amélioré. Pour obtenir un éclairage exempt des bandes noires connues, il n’est pas nécessaire d’utiliser des modules d’éclairage particulièrement longs, des modules d’éclairage courts peuvent en effet être disposés étroitement ou sans interstice les uns contre les autres d’une manière tout aussi agréable à l’œil. L’invention convient à une utilisation dans tous les véhicules, notamment les avions, et peut en général être utilisée aussi dans des exemplaires déjà existants, par exemple par équipement ultérieur, si une structure portante correspondante y est déjà présente. Seuls les moyens de maintien doivent, le cas échéant, être adaptés pour permettre la fixation correspondante à la structure portante existante. D’autres caractéristiques, effets et avantages de l’invention résultent de la description ci-après d’un exemple de réalisation préféré de l’invention et des figures jointes, lesquelles montrent, sur un schéma de principe simplifié : figure 1 : un système d’éclairage dans une vue de côté, figure 2 : une variante du système d’éclairage dans une vue de dessus.

La figure 1 montre un luminaire 2 qui contient au total trois modules d’éclairage 4a-c. Le luminaire est monté dans un habitacle 6 d’un véhicule non représenté ici, en l’occurrence d’un avion, et se trouve entre deux cloisons 18 de l’habitacle 6. Le luminaire 2 se trouve dans un état monté E, il est donc monté et prêt à fonctionner dans l’avion.

Le luminaire 2 contient deux moyens de liaison 16, ici sous la forme de clips. Chacun des moyens de liaison 16 sert à relier les modules d’éclairage adjacents 4a et 4b, respectivement 4a et 4c, l’un à l’autre dans une position relative mutuelle fixe G. La position relative se réfère plus précisément aux zones respectives 14c, notamment les portions d’extrémité des modules d’éclairage 4a-c où agissent les moyens de liaison 16. Les zones 14c se font face dans l’état monté E. Les faces d’extrémité 19 respectives des modules d’éclairage 4a-c sont tournées l’une vers l’autre. Les moyens de liaison 16 sont conçus de façon à produire entre deux modules d’éclairage 4a-c adjacents, respectivement les faces d’extrémité 19, une distance définie A non nulle, ici 5 mm. Dans l’état monté E, les modules d’éclairage 4a-c sont orientés de façon à se raccorder les uns aux autres en série le long d’une ligne d’extension 12, ici une droite. Les modules d’éclairage 4a-c reliés à l’aide des moyens de liaison 16 forment ensemble une rampe d’éclairage 17.

Une structure portante 8 - ici sous la forme d’un rail droit - est installée de manière fixe dans l’habitacle 6, notamment dans l’avion, pour le montage de la rampe d’éclairage 17 dans l’avion. La rampe d’éclairage 17 ou les modules d’éclairage 4a-c sont maintenus sur la structure portante 8 et donc dans le véhicule à l’aide de moyens de maintien 10a,b - ici des clips pour le rail. Le luminaire 2 contient exactement un premier moyen de maintien 10a. Celui-ci fixe la rampe d’éclairage 17 par l’intermédiaire du module d’éclairage 4a dans une position relative fixe L, symbolisée ici par une double flèche, par rapport à la structure portante 8. Plus précisément, une zone 14a correspondante du module d’éclairage 4a, sur laquelle agit le moyen de maintien 10a, est fixée dans la position relative fixe L.

La rampe d’éclairage 17 est fixée par ailleurs, aussi bien par l’intermédiaire du module d’éclairage 4a que par l’intermédiaire des autres modules d’éclairage 4b, à la structure portante 8 à l’aide de deuxièmes moyens de maintien 10b. Ceux-ci permettent un montage mobile des modules d’éclairage 4a-c respectifs dans une position relative variable V -également symbolisée par une double flèche - par rapport à la structure portante 8. Plus précisément, les zones 14b correspondantes, par lesquelles les moyens de maintien 10b agissent sur les modules d’éclairage 4a-b respectifs, sont montées de manière mobile dans la position relative variable V correspondante. Les moyens de maintien 10a,b sont fixés de manière fixe aux modules d’éclairage 4a-c.

Les deuxièmes moyens de maintien 10b sont ici réalisés sous la forme de supports coulissants mobiles dans une dimension le long du rail. Ceux-ci permettent un déplacement des moyens de maintien 10b et des zones 14b le long d’une direction de déplacement 22 qui s’étend ici parallèlement à la ligne d’extension 12, respectivement le long de la structure portante 8.

La fixation de cette zone 14a définit aussi en principe la rampe d’éclairage 17 complète en ce qui concerne son lieu d’installation dans l’avion. Des mouvements de la rampe d’éclairage 17 en raison de la dilatation thermique ne se produisent que dans les zones restantes de la rampe d’éclairage 17. Le luminaire 2 et la structure portante 8 forment ensemble un système d’éclairage 20.

La figure 2 montre, dans la direction de la flèche II de la figure 1, une variante d’un système d’éclairage 20 dans lequel des moyens de liaison 16 modifiés forment une rampe d’éclairage 17 modifiée. Les moyens de liaison 16 alternatifs relient les modules d’éclairage 4a-c respectifs entre eux sans interstice. La distance A entre chaque fois deux modules d’éclairage 4a-c adjacents est donc égale à zéro. Les faces d’extrémité 19 des modules d’éclairage 4a-c sont en contact entre elles sans interstice, c’est-à-dire se touchent. Les modules d’éclairage 4a-c sont en outre réalisés de façon à émettre de la lumière jusqu’aux faces d’extrémité 19. L’interstice nul entre les faces d’extrémité 19 n’est par conséquent pratiquement plus visible. Dans les deux luminaires 2 selon la figure 1 et la figure 2, la lumière est émise principalement dans la direction de la flèche II de la figure 1, donc perpendiculairement au plan du dessin sur la figure 2.

Les deuxièmes moyens de maintien 10b sont ici réalisés sous la forme de supports coulissants mobiles dans deux dimensions le long du rail. Ceux-ci permettent un déplacement des moyens de maintien 10b et des zones 14b dans un plan de déplacement 24 qui s’étend ici parallèlement au plan du dessin. Le plan de déplacement 24 s’étend à la fois le long de la direction d’extension longitudinale de la structure portante 8 et transversalement à celle-ci, donc parallèlement à la ligne d’extension 12, respectivement le long de la structure portante 8. La rampe d’éclairage 17 s’étend donc à distance et parallèlement au plan 24.

Dans les deux cas des figures 1 et 2, le luminaire 2 est dimensionné de façon à ne pas pouvoir se dilater au point de toucher les cloisons 18 même dans les conditions les plus défavorables. Sur la figure 2, la direction I indique la direction du regard sur le système de la figure 1.

Les objets, parties, composants, éléments et paramètres suivants sont référencés sur les dessins annexés : 2 : luminaire 4a-c : module d’éclairage 6 : habitacle 8 : structure portante 10a,b : moyen de maintien 12 : ligne d’extension 14a-c : zone 16 : moyen de liaison 17 : rampe d’éclairage 18 : cloison 19 : face d’extrémité 20 : système d’éclairage 22 : direction de déplacement 24 : plan de déplacement A : distance E : état monté F : position relative fixe G : position relative mutuelle V : position relative variable

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. Luminaire (2) pour un habitacle (6) d’un véhicule, en particulier d’un avion, qui contient au moins deux modules d’éclairage (4a-c), les modules d’éclairage (4a-c) étant, dans un état monté (E), maintenus sur une structure portante (8) dans le véhicule, et les modules d’éclairage (4a-c) étant disposés en série le long d’une ligne d’extension (12), caractérisé en ce que dans l’état monté (E) - chaque fois deux modules d’éclairage (4a-c) adjacents sont fixés l’un à l’autre à des zones (14c) dans une position relative mutuelle (G) fixe l’un par rapport à l’autre, - tous les modules d’éclairage (4a-c) fixés entre eux mutuellement forment ensemble une rampe d’éclairage (17), - la rampe d’éclairage (17) est fixée par exactement une première zone (14a) à la structure portante (8) dans une position relative fixe (F) par rapport à la structure portante (8), et - au moins une deuxième zone (14b) de la rampe d’éclairage est montée de manière mobile sur la structure portante (8) dans une position relative variable (V) par rapport à la structure portante (8).
2. 2. Luminaire (2) selon la revendication 1, caractérisé en ce que dans l’état monté (E), chacun des modules d’éclairage (4a-c) présente au moins la première (14a) ou un des deuxièmes zones (14b).
3. 3. Luminaire (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le luminaire (2) contient exactement un premier moyen de maintien (10a) qui est conçu pour fixer la première zone (14a) à la structure portante (8), et contient un deuxième moyen de maintien (10b) respectif qui est conçu pour le montage mobile respectif d’une deuxième zone (14b) respective sur la structure portante (8), et contient des moyens de liaison (16) respectifs qui sont conçus pour la fixation mutuelle des zones (14c) des modules d’éclairage (4a-c) entre eux.
4. 4. Luminaire (2) selon la revendication 3, caractérisé en ce que le premier moyen de maintien (10a) est un support fixe qui peut être fixé de manière fixe à la rampe d’éclairage (17) et à la structure portante (8), et/ou le deuxième moyen de maintien (10b) est un support coulissant qui peut être fixé de manière fixe à la rampe d’éclairage (17) et est mobile par rapport à la structure portante (8), en particulier le long d’une direction de déplacement (22) ou dans un plan de déplacement (24).
5. 5. Luminaire (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’un des modules d’éclairage (4a-c) présente la première (14a) et au moins une deuxième zone (14b) et/ou au moins l’un des modules d’éclairage (4a-c) restants présente au moins deux deuxièmes zones (14b).
6. 6. Luminaire (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que dans l’état monté (E), chaque fois deux modules d’éclairage (4a-c) sont fixés à une distance définie (A) l’un de l’autre.
7. 7. Luminaire (2) selon la revendication 6, caractérisé en ce que la distance définie (A) est choisie de façon que chaque fois deux modules d’éclairage (4a-c) soient fixés l’un à l’autre sans interstice.
8. 8. Luminaire (2) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les modules d’éclairage (4a-c) présentent des faces d’extrémité (19) respectives, par lesquelles ils sont tournés l’un vers l’autre dans l’état monté (E), et les modules d’éclairage (4a-c) sont conçus de façon à émettre de la lumière jusqu’à la face d’extrémité (19) respective.
9. 9. Système d’éclairage (20) comprenant une structure portante (8) pouvant être fixée dans un véhicule caractérisé en ce qu’il contient un luminaire (2) selon l’une des revendications précédentes.
10. 10. Système d’éclairage (20) selon la revendication 9, caractérisé en ce que la structure portante (8) s’étend le long de la ligne d’extension (12).
11. 11. Système d’éclairage (20) selon l’une des revendications 9 à 10, caractérisé en ce que la structure portante (8) est un rail porteur.