1 DISPOSITIF CHAUSSANT POUR CIRCULATION SUR DES PAROIS EN TÔLE PERFORÉE L'invention concerne un dispositif chaussant pour circuler sur des parois en tôle perforée, notamment sur des parois verticales.
On entend par le terme circuler (et ses termes dérivés : circulation, etc.) le fait de se déplacer ou d'être en station immobile sur ou le long des parois considérées. On connait, par exemple du brevet EP 2 111 492 appartenant au demandeur, un dispositif de doublage par l'extérieur de la toiture et/ou des murs d'un bâtiment au moyen de tôles perforées. Cependant, si pour l'installation d'un tel doublage il est justifié d'utiliser un échafaudage, la mise en place d'un échafaudage est très couteuse pour pratiquer de petites interventions sur ce doublage, comme rattacher un accessoire, remplacer une plaque de tôle, etc. En outre, lors de telles interventions, il est utile de se munir de chaussures professionnelles dites de sécurité afin d'éviter les accidents. De telles chaussures, connues par exemple du document EP 0 13 197 comportent un chausson enveloppant le pied et une semelle solidaire du chausson. La semelle est formée par injection d'une matière synthétique autour d'une plaque métallique qui est ainsi noyée dans la semelle. Il existe de nombreux modèles de chaussures professionnelles, adaptées à de nombreuses activités mais aucune n'est spécialement adaptée aux interventions sur un bâtiment comportant un doublage en tôle perforée. Dans le présent texte, on entend par tôle perforée un revêtement en plaques comportant des perforations de formes variées, généralement rondes ou carrées. Les plaques de revêtement peuvent être de manière courante réalisées en métal (acier, aluminium, etc.) mais peuvent être également en matériaux synthétiques, en bois ou à base de lamelles ou de particules de bois, avec ou sans résine. La présente invention vise à fournir un dispositif chaussant tel qu'une chaussure professionnelle ou une sur-chaussure, adaptée au déplacement et 30 au travail sur des bâtiments revêtus de tôles perforées.
3034628 2 L'invention vise également à fournir un tel dispositif chaussant permettant d'améliorer la sécurité des personnes intervenant sur de tels bâtiments. L'invention vise en outre à fournir un tel dispositif chaussant 5 qui permette de se dispenser d'un échafaudage ou d'une échelle pour intervenir sur de tels bâtiments. L'invention vise encore un dispositif chaussant qui permet d'adopter une position de travail sûre même sur une paroi verticale. Pour ce faire, l'invention concerne un dispositif chaussant 10 pour circuler sur des parois en tôle perforée, comportant un chausson solidaire d'une semelle en matière synthétique souple, s'étendant le long d'un axe longitudinal d'un talon à une pointe, ladite semelle comportant une plaque semi-rigide, dite âme, intégrée dans l'épaisseur de la semelle caractérisé en ce que ladite âme est adaptée pour recevoir un doigt rigide apte à pénétrer dans un trou de la paroi de tôle 15 perforée, ledit doigt s'étendant selon l'axe longitudinal à l'avant de la semelle. Grâce à ce doigt rigide placé en bout de chaussure qui pénètre dans les perforations de la paroi en tôle perforée, il est possible de prendre appui sur une paroi verticale. Le doigt rigide est solidaire de l'âme de la semelle ainsi l'effort ou plus exactement le couple d'accrochage sur la paroi est réparti sur toute la 20 semelle. Le diamètre du doigt rigide est adapté à la dimension des perforations de manière à permettre une insertion aisée dans celles-ci sans pour autant laisser un jeu trop important entre le doigt et le tour de la perforation ce qui aurait pour conséquence d'augmenter l'angle entre l'axe du doigt et celui de la perforation à partir duquel le doigt s'arcboute dans la perforation. Bien entendu, pour faciliter 25 l'insertion du doigt dans la perforation de la paroi en tôle perforée, l'extrémité du doigt peut être conique ou arrondie. Avantageusement et selon l'invention, le doigt est monté de manière amovible dans l'âme de la semelle. De cette manière, il est possible de choisir un doigt de taille appropriée à celle des perforations de la tôle. Pour ce faire, 30 le doigt peut être monté par tout mode de fixation dans un réceptacle solidaire de 3034628 3 l'âme de la semelle, par exemple par vissage selon son axe d'un doigt cylindrique fileté dans un réceptacle taraudé. Avantageusement et selon l'invention, le doigt est fixé dans un réceptacle solidaire de l'âme par un emmanchement conique comportant un méplat 5 d'orientation du doigt. L'emmanchement conique permet un excellent centrage de l'axe du doigt par rapport à l'axe longitudinal de la semelle, une mise en place rapide et aisée et une bonne sécurité de la tenue du cône dans son réceptacle. En outre, le remplacement d'un doigt par un autre de diamètre plus adapté à la taille des perforations de la paroi est effectué simplement en insérant un chasse-cône dans un 10 orifice ménagé perpendiculairement à la semelle sur la face inférieure de celle-ci et débouchant à l'arrière du réceptacle. Dans le cas où le doigt utilisé présente une forme légèrement crochue pour améliorer la prise dans la perforation, un méplat est prévu sur le cône et sur son réceptacle pour orienter la courbure du doigt dans la bonne direction.
15 Avantageusement et selon l'invention, l'âme est également adaptée pour former au niveau du talon un logement transversal orthogonal à l'axe longitudinal, débouchant de part et d'autre de la semelle. À l'extrémité de la semelle opposée au doigt, c'est-à-dire au niveau du talon et sensiblement au milieu de celui-ci selon l'axe longitudinal de la semelle, un logement transversal ayant la forme d'un 20 passage tubulaire, solidaire de l'âme de la semelle, traverse celle-ci de part en part, dans le plan de la semelle et orthogonalement à l'axe longitudinal de celle-ci. Ce logement permet d'insérer un arbre débouchant de part et d'autre de la semelle afin d'y fixer un organe permettant le soutien du talon lorsque le dispositif chaussant de l'invention est utilisé dans une position statique (notamment pendant une réparation) 25 sur une paroi verticale. Avantageusement et selon l'invention, le dispositif comporte un étrier comprenant deux branches reliées par un arceau, lesdites branches étant respectivement articulées de part et d'autre de la semelle sur un arbre traversant le logement transversal, l'arceau dudit étrier s'étendant au-dessus d'une empeigne du chausson. Afin de soutenir le talon en position statique, un étrier relié au talon du 3034628 4 dispositif chaussant fait le tour du cou-de-pied d'un utilisateur pour revenir à l'avant de la chaussure. En position de repos, l'étrier est en appui sur l'empeigne et maintenu le cas échéant sur celle-ci par une bande élastique. Les branches de l'étrier peuvent être fixées aux extrémités d'un arbre droit placé dans le logement traversant 5 ou coopérer avec les extrémités en forme d'oeil d'un arbre coudé en deux parties. Avantageusement et selon l'invention, le dispositif comporte un crochet articulé sur l'arceau de l'étrier et adapté pour s'accrocher à un trou de la paroi de tôle perforée. En position statique sur une paroi, le crochet et l'arceau sont déployés et le crochet est inséré dans une perforation de la paroi. Avantageusement 10 et selon l'invention, l'étrier et le crochet présentent une longueur combinée telle que la semelle est maintenue sensiblement perpendiculaire à une paroi de tôle perforée lorsque le doigt est inséré dans un premier trou de la tôle et que le crochet est accroché à un second trou à la verticale du premier. Avantageusement et selon l'invention, la semelle comporte 15 une face externe munie de crampons présentant un évidement, adaptés pour maintenir le dispositif par effet de succion sur une plaque de tôle perforée présentant une inclinaison permettant de se déplacer sur la paroi sans faire usage du doigt rigide. Ainsi, pour le déplacement sur un toit plat ou faiblement incliné, pour lequel il serait peu commode d'utiliser l'insertion du doigt rigide dans les 20 perforations de la paroi, les crampons moulés dans la matière synthétique souple (de type élastomère) de la semelle forment des ventouses permettant une adhérence suffisante sur la paroi. De préférence la position et la répartition des crampons sur la semelle sont telles que tous les crampons ne se trouvent pas simultanément en face des perforations de la paroi. La forme de l'évidement des crampons est 25 préférentiellement conique mais pourrait être également de toute forme adaptée (par exemple hémisphérique, tronconique, pyramidale, etc.) pour générer un effet de succion. Avantageusement et selon l'invention, la semelle comporte au niveau du talon au moins un crampon dont l'évidement est réduit de manière à 30 réduire l'effet de succion dudit crampon pour faciliter un détachement de la semelle 3034628 5 sous l'effet d'une traction. Ainsi, dans le mouvement naturel de marche vers l'avant, le talon se soulève en premier, le (ou les) crampon(s) à effet de succion réduit se détache(nt) aisément et entrainent en cascade les autres crampons. Avantageusement et selon l'invention, le chausson forme une 5 sur-chaussure et comporte un laçage adapté pour maintenir fermement une chaussure dans le chausson. Le dispositif chaussant selon l'invention peut ainsi être décliné en plusieurs variantes, soit une chaussure de travail simple dans laquelle le pied est tenu par un laçage classique, soit une sur-chaussure capable de recevoir un pied déjà chaussé. Dans ce dernier cas, il est utile de prévoir un laçage adapté 10 permettant de maintenir une grande variété de formes de chaussure. Ce laçage peut comprendre un laçage des garants ainsi qu'un laçage permettant de moduler le tour de cheville, etc. L'invention concerne également un dispositif chaussant caractérisé en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci- 15 dessus ou ci-après. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au vu de la description qui va suivre et des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif 20 chaussant selon l'invention, - la figure 2 représente une vue simplifiée, en perspective, chausson ôté, d'un dispositif chaussant selon l'invention montrant son utilisation sur une paroi verticale, - la figure 3 est une vue en coupe partielle du dispositif selon 25 l'invention détaillant la partie avant de la semelle, - la figure 4 est une vue en coupe partielle du dispositif selon l'invention détaillant la partie arrière de la semelle. Le dispositif 1 chaussant de l'invention représenté à la figure 1 comprend un chausson 2 comportant un talon 24 et une empeigne 25, solidaire 30 d'une semelle 3. La semelle 3 comprend une plaque semi-rigide, dite âme 5, (figures 3034628 6 3 et 4) notamment en acier, en général intégrée dans l'épaisseur de la semelle entre une partie inférieure en contact avec le sol, dite semelle d'usure 18 et une couche supérieure, dite première, isolant l'intérieur du chausson de l'âme 5. Ainsi, l'âme 5 peut être placée à l'intérieur du chausson 2 et contribuer à la fixation de celui-ci sur 5 la semelle ou bien noyée dans l'épaisseur de la semelle lors de l'injection de celle-ci. Cette âme 5 permet d'empêcher la perforation de la semelle en cas de marche sur un clou, par exemple. Le dispositif 1 présente une orientation définie par un axe longitudinal 22 allant du talon 24 à la pointe de la chaussure. Le dispositif 1 10 chaussant comporte également des éléments caractéristiques qui permettent une adaptation à l'usage sur des parois de tôle perforée. En particulier, à l'extrémité avant de la semelle 3, un doigt 4 rigide, généralement en métal et plus particulièrement en acier fait saillie par rapport à la semelle 3, selon l'axe longitudinal 22. Le doigt 4 est solidaire de l'âme 5 de la semelle 3. Comme on le 15 décrit par la suite, le doigt 4 est adapté pour pénétrer à l'intérieur des trous 28 (figure 2) d'une paroi 13 en tôle perforée. La semelle 3 comporte également un logement 9 transversal traversant la semelle de part en part, dans le plan de celle-ci et orthogonalement à l'axe longitudinal 22 au niveau du talon 24. Ce logement 9 transversal est adapté 20 pour recevoir un arbre 10 formé dans l'exemple représenté par deux demi-arbres coudés reliés à l'intérieur du logement 9 par vissage par exemple et comportant à leur extrémité extérieure un oeil 21. La semelle d'usure 18 comporte des crampons 16 dont la forme et la fonction seront détaillées plus tard en relation avec la figure 4.
25 Le dispositif 1 chaussant peut être décliné sous la forme d'une sur-chaussure adaptée pour envelopper une chaussure existante ou bien être conformée comme une chaussure directement utilisable. Dans le premier cas, il n'est pas nécessaire de distinguer un pied droit et un pied gauche, le chausson 2 pouvant être symétrique par rapport à l'axe longitudinal 22. Le chausson 2 peut être réalisé 30 en toute matière convenable pour des chaussures de travail, par exemple en cuir, en 3034628 7 matière synthétique appropriée et/ou en toile forte. Le chausson 2 est muni d'un ou plusieurs laçages permettant d'ajuster le chausson. Dans l'exemple représenté à la figure 1, le chausson 2 comporte un premier laçage 19 circulant dans des oeillets solidaires des quartiers de la chaussure et permettant l'ajustement du chausson sur le 5 cou-de-pied de l'utilisateur, et un second laçage 20 circulant dans un ourlet autour de la cheville pour permettre l'ajustement du chausson à celle-ci. On se réfère à la figure 2 pour détailler le fonctionnement du dispositif chaussant de l'invention. On a représenté sur cette figure un dispositif 1 chaussant dans lequel on a ôté le chausson 2 pour simplifier la vue. La semelle 3 est 10 disposée en regard d'une paroi 13 en tôle perforée. Le doigt 4 est enfoncé dans un trou 28 de la paroi 13 et permet de prendre appui sur celle-ci. En phase d'escalade, par exemple sur une paroi 13 verticale ou fortement inclinée, l'utilisateur insère le doigt 4 de l'une des chaussures dans un trou de la paroi, prend appui dessus pour progresser puis insère le doigt de l'autre chaussure dans un autre trou situé quelques 15 rangées au-dessus (respectivement au-dessous en cas de descente) et change son appui de côté pour progresser encore. Bien entendu, l'utilisateur peut s'aider de ses bras en crochetant les doigts de sa main ou des crochets tenus à la main dans les trous de la paroi 13. En position statique, le dispositif 1 chaussant comprend des 20 moyens permettant de soulager le couple ressenti par l'utilisateur au niveau de la cheville en maintenant la semelle 3 au niveau du talon dans une position sensiblement orthogonale à la paroi 13. Un étrier 11, formé de deux branches 26 reliées par un arceau 27, est fixé par l'extrémité de chacune de ses branches 26 opposée à l'arceau à l'oeil 21 formé à chacune des extrémités de l'arbre 10. Un 25 crochet 12, articulé sur l'arceau 27 de l'étrier est inséré dans un trou de la paroi 13, sensiblement à la verticale du trou sur lequel le doigt 4 prend appui. Le trou dans lequel est inséré le crochet est déterminé par l'utilisateur de manière à ce que la longueur combinée de l'étrier 11, du crochet 12 et des bras de l'arbre 10 forme l'hypoténuse d'un triangle rectangle dont l'angle droit se trouve au niveau du doigt 4.
30 De cette manière, le talon de la semelle 3 est retenu à la paroi 13 et l'utilisateur peut 3034628 8 reposer au moins partiellement son poids sur ses talons. L'étrier 11 permet ainsi de ramener l'effort exercé sur le talon vers l'avant du dispositif 1 en faisant le tour de la jambe de l'utilisateur. De préférence, la longueur combinée de l'étrier 11, du crochet 12 et des bras de l'arbre 10 est calculée en fonction de la pointure du dispositif 1 de 5 manière à ce que l'angle formé par la semelle et l'étrier soit compris entre 45 degrés et 60 degrés. À noter que lors d'un déplacement sur la paroi 13, le crochet 12 et l'étrier 11 sont repliés l'un sur l'autre et reposent sur l'empeigne 25 du chausson 2 sur laquelle ils peuvent être maintenus par un dispositif élastique. Bien entendu, en position statique, l'utilisateur peut être 10 également maintenu à la paroi 13 par d'autres moyens tels qu'une ceinture (non représentée) accrochée à un trou de la paroi 13 afin de laisser les mains libres à l'utilisateur pour effectuer la réparation voulue. On se réfère à la figure 3 pour détailler un montage préférentiel du doigt 4 dans la semelle 3. Le doigt 4 présente dans sa partie saillant 15 de la semelle une forme sensiblement cylindrique, d'un diamètre adapté aux dimensions des trous 28 de la paroi 13. Bien entendu, la forme du doigt 4 peut être adaptée si les trous de la paroi ne sont pas circulaires. Le doigt 4 est solidaire d'un corps 7 conique coopérant avec un réceptacle 6 présentant un alésage de conicité correspondante de manière à 20 former un emmanchement conique. On sait qu'une conicité de l'ordre de 5% permet un emmanchement quasi irréversible (cône Morse par exemple). Optionnellement, le doigt 4 peut être coudé vers le bas de façon à éviter son glissement dans le trou. Dans ce cas, le réceptacle 6 et le corps 7 comportent un méplat 8 permettant d'orienter le coude du doigt 4 lors de 25 l'emmanchement du corps dans le réceptacle. Le réceptacle 6 est fixé solidement à l'âme 5 de la semelle, par exemple par un renfort en forme de U dans lequel le réceptacle 6 est soudé ou vissé, complété par un second renfort 5' au-dessus de l'âme 5. Afin de permettre de changer le doigt 4, il est prévu un 30 passage 15 à l'arrière du réceptacle 6 dans lequel l'extrémité du corps 7 conique 3034628 9 opposée au doigt 4 dépasse lorsque le corps 7 est emmanché dans le réceptacle. Ce passage 15 correspond avec un orifice 14 ménagé dans la semelle d'usure 18 par lequel il est possible d'insérer un chasse-cône pour éjecter le corps 7. Bien entendu, d'autres modes de fixation du doigt 4 sont envisageables, par exemple par vissage 5 d'un corps 7 cylindrique fileté dans un réceptacle 6 taraudé. On se réfère à la figure 4 qui montre une coupe détaillée du talon de la semelle 3. Afin de reprendre les efforts exercés sur le talon par l'arbre 10, le logement 9 transversal est réalisé sous la forme d'un tube issu de l'âme 5 par déformation plastique, par exemple en emboutissant l'âme 5 en forme d'oméga 10 refermé sur lui-même. D'autres modes de réalisation équivalents peuvent être envisagés, par exemple réaliser le tube en forme d'oméga dans un renfort soudé sous l'âme 5 ou bien en soudant sur l'âme 5 un tube cylindrique le long d'une de ses génératrices. Un renfort 5", par exemple une plaque métallique, peut être également fixé à plat, par soudure par points, sur l'âme 5.
15 Avantageusement, pour faciliter la circulation sur des parois de tôle perforée horizontales ou de faible pente, par exemple inférieure à 30 degrés comme des toitures en terrasse ou peu pentues, la semelle d'usure 18 comprend des crampons 16 présentant une forme extérieure sensiblement cylindrique et un évidement central, par exemple conique. Ces crampons étant réalisés dans la 20 matière synthétique souple de la semelle, ils se déforment lorsque la semelle d'usure 18 appuie sur la paroi. L'air contenu dans l'évidement du crampon est alors évacué et le crampon génère un effet de succion si son bord repose sur une surface continue de la paroi. Dans le cas où un crampon est partiellement en appui sur un trou de la paroi, la souplesse du crampon permet de faire pénétrer une partie de celui-ci dans 25 le trou. De cette manière, l'adhérence du dispositif 1 chaussant est renforcée. Cependant, afin de permettre un déplacement aisé même sur une plaque de tôle ne présentant pas ou peu de perforations, l'invention prévoit qu'au moins un crampon 17 au voisinage du talon présente un évidement réduit. Ainsi, l'effet de succion généré par ce crampon 17 est également réduit, permettant 30 de le détacher facilement de la surface de la paroi. Dès lors, l'effort de traction 3034628 10 exercé sur les crampons 16 voisins est augmenté et les crampons se détachent de proche en proche. Bien entendu, l'évidement central de chaque crampon 16 ou 17 peut avoir une forme autre que conique, par exemple cylindrique ou 5 hémisphérique. Bien entendu, cette description est donnée à titre d'exemple illustratif uniquement et l'homme du métier pourra y apporter de nombreuses modifications sans sortir de la portée de l'invention, comme par exemple remplacer le crochet 12 et l'étrier 11 par des sangles réglables ou non fixées sur l'arbre 10, cet 10 arbre lui-même pouvant être droit et comporter un filetage à ses extrémités sur lequel des anneaux d'extrémité des sangles peuvent être boulonnés. De même, dans le cas d'une sur-chaussure, le chausson 2 peut être remplacé par un jeu de sangles réglables adapté pour immobiliser le pied chaussé de l'utilisateur sur la semelle 3. 15