FR2715275A1 - Chaussure de cyclisme à taquet de blocage. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une chaussure de cyclisme. Elle se rapporte à une chaussure dans laquelle un taquet (5) permettant l'accrochage sur une pédale est fixé dans deux fentes (9), formées dans une semelle relativement rigide de la chaussure, à l'aide d'un écrou (12), des vis (11) maintenant le taquet en coopération avec l'écrou. Les fentes laissent un petit jeu latéral qui permet, en plus du réglage longitudinal, un réglage angulaire du taquet (5). Application aux chaussures de cyclisme.

Description

La présente invention concerne une chaussure de cyclisme, et plus

précisément une chaussure ayant un trou

de fixation de taquet de blocage, dans sa semelle.

Une chaussure de cyclisme du type décrit est déjà connue d'après la demande de brevet japonais mise à l'ins- pection publique n 64-22202. Dans cette chaussure de cyclisme, trois trous circulaires, constituant des trous de fixation de taquet, sont formés à des positions différentes

dans la semelle.

Un premier problème posé par cette construction classique est qu'elle permet difficilement un ajustement de

la position de fixation du taquet dans la direction longi-

tudinale de la chaussure. La construction de fixation à trois points pose un autre problème car un jeu prédéterminé existant entre chaque trou circulaire et un boulon de fixation de taquet ne peut pas permettre à lui seul un

ajustement angulaire de la position de fixation du taquet.

Pour remédier aux inconvénients précités, on peut envisager de former une paire de fentes allongées de fixation dans le taquet et non dans la semelle de la

chaussure, les fentes étant alignées côte à côte pratique-

ment suivant l'axe longitudinal de la chaussure. Cependant, comme la disposition relative du taquet et du boulon de fixation ou analogue peut varier lors de l'ajustement de la position de fixation, il est nécessaire de former une autre fente allongée en position longitudinale décalée par

rapport à celle de la paire précitée de fentes. La forma-

tion de trois fentes allongées provoque alors nécessaire-

ment un agrandissement de l'ensemble du taquet de blocage et aussi un agrandissement de la zone de fixation du taquet dans la semelle de chaussure. En outre, une telle zone agrandie de fixation de taquet limite beaucoup l'amplitude possible de réglage de position. De plus, le taquet de plus grande dimension, lorsqu'il est fixé à la semelle de la chaussure, gêne la marche de l'utilisateur. En outre, cette construction ne résout pas le problème posé par la limite

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étroite d'ajustement d'angle de fixation, à moins que le

nombre de fentes ne soit encore accru.

L'invention a essentiellement pour objet un perfectionnement des chaussures classiques de cyclisme, permettant un ajustement longitudinal de la position de fixation du taquet avec une amplitude généreuse, et augmentant les possibilités de réglage d'angle de fixation tout en limitant au minimum la réduction de la résistance

mécanique de la semelle de la chaussure.

A cet effet, une chaussure de cyclisme selon l'invention comporte une partie périphérique supérieure, une semelle de chaussure reliée à la partie périphérique supérieure, la semelle comportant une semelle inférieure et une semelle médiane qui recouvre sensiblement la totalité de la semelle inférieure, et une paire de fentes allongées placées dans la semelle médiane pour fixer un taquet à la chaussure, les fentes étant disposées pratiquement dans la direction longitudinale de la chaussure, les fentes étant pratiquement parallèles et espacées l'une de l'autre, la semelle inférieure comportant des parties de renforcement

placées sur les côtés extérieurs de la paire de fentes.

Grâce à la construction particulière précitée selon l'invention, l'ajustement longitudinal de la position de fixation du taquet peut être réalisé à l'aide des fentes allongées formées dans la semelle de la chaussure. Ainsi, les trous correspondants de fixation du taquet peuvent être formés à des positions fixes sur le taquet, sans qu'il soit nécessaire de garder une marge longitudinale d'ajustement, et la résistance de fixation n'est pas modifiée même lorsque la position de fixation du taquet est modifiée. En outre, comme le taquet n'a que deux petits trous dans la direction latérale de la chaussure, il peut avoir un faible encombrement et donne alors une plus grande liberté d'ajustement de la position longitudinale du taquet par rapport à la semelle. En outre, le taquet peu encombrant ne

gêne pas la marche de l'utilisateur.

De plus, si le taquet n'a que deux trous de fixation comme décrit précédemment, le boulon de fixation se déplace pratiquement le long de la fente allongée de la semelle avec un mouvement de pivotement du taquet par rapport à la semelle. En conséquence, même lorsqu'il existe un petit espace radial entre la fente et le boulon, l'angle de fixation du taquet par rapport à la chaussure peut être modifié avec une amplitude généreuse. En outre, ce petit espace rend possible une réduction au minimum de la largeur

de la fente allongée, si bien que la réduction de résis-

tance mécanique de la semelle de la chaussure est très limitée.

On obtient pratiquement les mêmes effets que précé-

demment par utilisation d'une autre disposition mettant en oeuvre une série de petits trous à la place de chaque fente allongée. En outre, cette autre disposition présente un autre avantage qui réduit encore au minimum la largeur de la fente allongée et limite ainsi très efficacement la réduction de résistance mécanique de la semelle de la chaussure. Par ailleurs, plus la distance latérale séparant les fentes allongées est faible et plus la liberté d'ajustement de l'angle de fixation du taquet est grande même pour un espace radial très limité entre la fente et le boulon de fixation. Ainsi, dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la distance comprise entre les centres des deux fentes allongées est limitée à 19 mm au maximum. Dans cette disposition, il est possible d'obtenir une plage suffisante et nécessaire d'angles de fixation du taquet tout en conservant une bonne résistance mécanique de la semelle par réduction au minimum de la largeur des fentes elles-mêmes. Comme décrit précédemment, l'invention assure ce perfectionnement de la chaussure de cyclisme qui donne une

amplitude généreuse d'ajustement de la position longitudi-

nale de fixation du taquet et une grande latitude d'ajuste-

ment de l'angle de fixation, tout en réduisant au minimum l'abaissement de résistance mécanique de la semelle de la chaussure. En outre, dans le cadre de l'invention, il est possible d'empêcher le contact entre le taquet fixé aux fentes et le sol par disposition d'un organe de contact avec le sol placé sur les côtés droit et gauche des fentes allongées, l'organe de contact avec le sol dépassant sous la face inférieure. Ainsi, si cet organe de contact avec le sol est formé d'un élément élastique ayant plusieurs saillies

destinées à empêcher le glissement et une partie de renfor-

cement qui prolonge l'élément élastique de façon continue

et qui en est solidaire, la partie de renforcement dépas-

sant moins que les saillies anti-glissement mais ayant une épaisseur suffisante en direction longitudinale de la chaussure, la partie de renforcement peut avantageusement empêcher la déformation élastique des saillies due à l'application d'une force verticale sur celles-ci. En outre, cette partie de renforcement prolonge, dans la direction longitudinale de la chaussure, la partie qui a une épaisseur suffisante pour qu'elle empêche une flexion d'une partie de semelle de chaussure correspondant à l'éminence métatarsienne du pied de l'utilisateur et/ou à sa périphérie. Ainsi, la partie de renforcement favorise la suppression du contact entre le taquet et le sol. Pendant la marche aussi, la partie de chaussure entourant cette partie de fixation de taquet ne fléchit pas fortement, et la force agissant sur la partie de fixation de taquet peut

être efficacement dissipée vers la périphérie. En conse-

quence, il est possible d'empêcher plus efficacement une détérioration de la partie de fixation de taquet sur la chaussure pendant la marche et d'empêcher efficacement le

contact entre le taquet et le sol.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion seront mieux compris à la lecture de la description

qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue de dessous d'une semelle de chaussure à laquelle est fixé un taquet; la figure 2 est une vue agrandie représentant la disposition relative du taquet et des fentes allongées de fixation de taquet formées dans la semelle de la chaussure; la figure 3 est une vue de dessous de la totalité de la semelle de la chaussure; la figure 4 est une coupe suivant la ligne 4- 4 de la figure 3; la figure 5 est une coupe des parties principales;

la figure 6 est une coupe représentant la coopéra-

tion du taquet et d'une pédale de bicyclette; la figure 7 est une vue éclatée en perspective du taquet; la figure 8 est une vue en perspective de la chaussure; les figures 9 à 11 représentent un autre mode de réalisation de l'invention, telles que: la figure 9 correspond à la figure 2; la figure 10 représente l'ajustement de l'angle de fixation à l'aide d'un espace laissé par le taquet; et

la figure 11 correspond à la figure 3.

Comme l'indique la figure 8, une chaussure de cyclisme comporte une partie périphérique 2 et une semelle 3. La partie périphérique 2 comprend une ouverture 2a d'introduction du pied d'un cycliste, une découpe 2b formée à un emplacement correspondant au côté du cou-de-pied du cycliste, lors de l'introduction dans l'ouverture 2a afin

que l'ouverture 2a se prolonge longitudinalement et faci-

lite l'entrée du pied dans l'ouverture 2a. La partie

périphérique 2 a aussi une languette 2c destinée à recou-

vrir une région supérieure de la découpe 2b et à empêcher la pénétration de sable et analogue à l'intérieur de la chaussure et deux sangles 2d de fixation de type "Velcro"

destinées à maintenir le côté du cou-de-pied sur la chaus-

sure par enfoncement de la languette 2c par-dessus.

La semelle 3, comme représenté sur les figures 5 et 7, comprend une semelle inférieure 4 formée d'une résine élastique, une semelle médiane 6 formée d'une résine dure et placée au-dessus de la semelle inférieure 4 afin qu'un taquet 5 puisse y être fixé, et une semelle interne 7

placée sur la semelle médiane 6.

Une partie de la semelle inférieure 4 correspondant à l'éminence métatarsienne du pied de la personne, à

l'exception d'une partie 4a de recouvrement, a une cons-

truction telle qu'elle forme une zone évidée 8 de fixation

de taquet. Plus précisément, cette partie évidée de fixa-

tion de taquet, représentée sur les figures 1 et 6, est recouverte d'une partie 4a qui est solidaire de la semelle 4 et est formée du même matériau comme représenté sur les figures 3 à 5, juste après la fabrication de la chaussure 1. En outre, la partie 4a de recouvrement et la semelle 4 sont recoupées par une partie de cavité de bordure 4b ayant une épaisseur réduite par rapport à la partie 4a et la semelle 4. Une opération de découpe est réalisée, pour la fixation du taquet 5 à la semelle 4, par application d'un couteau ou analogue le long de la partie 4b de cavité de bordure afin que la partie 4a de recouvrement soit retirée et expose la zone évidée 8 de fixation de taquet comme

représenté sur la figure 1.

Comme l'indiquent les figures 1 à 3, la semelle médiane 6 comporte, comme parties de fixation de taquet, une paire de fentes allongées 9 disposées dans la direction longitudinale (t) de la chaussure entre les parties de pointe et de talon de celle-ci. Ces fentes allongées 9 sont disposées sensiblement parallèlement l'une à l'autre dans la direction latérale de la chaussure 1. En outre, chaque fente allongée 9 a une largeur légèrement supérieure au diamètre externe d'une partie 12b de saillie d'un écrou 12 décrit en détail dans la suite. Une partie concave destinée à loger l'écrou 12 est formée à la face supérieure de cette semelle médiane 6 en face de la zone 8 de fixation de taquet afin que l'écrou 12 ne puisse pas dépasser et venir

en butée contre le dessous de pied du cycliste.

Le taquet 5 qui doit être fixé dans la zone 8, comme représenté sur les figures 1, 6 et 7, est formé d'un corps cylindrique ayant une fente allongée 5a dans une partie centrale et deux saillies d'arrêt 5b et 5c placées sur les côtés de petit diamètre de la fente 5a. Ensuite, une base métallique elliptique 10, destinée à la fixation de ce taquet 5 et ayant un grand axe plus petit que la fente allongée 5a, est montée sur le corps précité de taquet; ensuite, deux boulons 11 de fixation sont introduits par la face arrière de la semelle 3, dans deux trous 10a et 10b formés dans la base 10 et aussi dans les fentes allongées 9 formées dans la semelle médiane 6, si bien que les saillies

d'arrêt 5b et 5c sont alignées dans la direction longitu-

dinale de la chaussure 1. Ensuite, le corps de taquet et la semelle médiane 6 sont fermement boulonnés mutuellement à

l'aide d'un écrou 12 ayant la forme d'une guitare.

La face du taquet 5 qui vient au contact de la semelle 6 a plusieurs saillies pointues 5d disposées radialement le long de la périphérie du taquet. De même, l'écrou 12 a plusieurs saillies placées à sa périphérie et

la partie de l'écrou 12 qui forme ces saillies est légère-

ment inclinée vers la semelle 6. En outre, des parties 12b de moyeu dépassent de la face inférieure de l'écrou 12 et

sont destinées à pénétrer dans les fentes allongées 9.

Ainsi, lorsque les boulons 11 et l'écrou 12 sont serrés, les saillies 5b et 12a pénètrent dans la semelle 6 et empêchent les déplacements rectilignes par glissement et le pivotement du taquet 5 par rapport à la semelle 6. Par ailleurs, la fixation précitée du taquet 5 sur la semelle 6 a une résistance bien supérieure à celle de la fixation sur

la femelle inférieure 4.

Dans la construction précitée, lorsque les boulons 11 ont été desserrés comme représenté sur la figure 2, l'ajustement de la position de fixation du taquet en direction verticale peut être réalisé par déplacement de

l'ensemble du taquet 5 le long des fentes 9 dans la direc-

tion longitudinale de la chaussure 1. En outre, l'ajuste-

ment de la position de fixation du taquet en direction latérale peut être réalisé par déplacement de la totalité du taquet 5 par rapport à la base 10 dans la direction latérale de la chaussure 1. Dans un cas idéal, la position de fixation du taquet 5 doit comprendre une partie de semelle de chaussure qui est légèrement décalée vers le talon par rapport à l'éminence métatarsienne du pied du cycliste. Pour cette raison, comme indiqué sur les figures 1 et 3, la distance N comprise entre l'extrémité avant de la chaussure 1 et le centre longitudinal commun des fentes 9 est réglée à une valeur comprise entre 25 et 45 % de la longueur totale L de la chaussure 1, mesurée entre son

extrémité avant et son extrémité arrière.

En outre, avec la construction décrite, lorsque les boulons 11 ont été desserrés et comme représenté sur la figure 2, l'angle de fixation du taquet 5 peut être ajusté dans une plage considérable par utilisation du petit espace restant entre les fentes allongées 9 et les parties de moyeu 12b. Plus précisément, comme les boulons 11 se

déplacent pratiquement le long des fentes 9 avec un pivote-

ment du taquet 5, une amplitude importante d'ajustement de l'angle de fixation est disponible même lorsque l'espace

compris entre les fentes 9 et les parties 12b est relative-

ment faible. De plus, grâce à ce petit espace, il est possible que chacune des fentes 9 ait une largeur réduite, si bien que la réduction de résistance mécanique de la semelle est limitée. En outre, plus la distance latérale comprise entre les fentes est faible et plus la liberté d'ajustement de l'angle de fixation du taquet est grande, même avec un espace radial très faible. Pour cette raison,

comme l'indiquent les figures 1 et 3, la distance N com-

prise entre les centres des fentes 9 est réglée à une valeur qui ne dépasse pas 19 mm et de préférence qui ne dépasse pas 18 mm. Ce réglage de distance donne un autre avantage. Il est ainsi possible de ne fabriquer qu'un seul type de base métallique 10 et d'écrou 12 et de les utiliser

en commun pour des chaussures de pointures différentes.

Certaines valeurs particulières sont indiquées dans la suite pour la détermination des dimensions précitées. Il faut cependant noter que ces valeurs peuvent varier avec la pointure de la chaussure: diamètre externe de la partie 12b: environ 6,8 mm largeur de la fente 9: environ 7,4 mm distance N entre centres des fentes 9: environ 14 mm largeur W de chaussure près des fentes 9: environ 108 mm Comme l'indiquent les figures 1 et 3 à 5, un nombre convenable de saillies anti-glissement 13 est formé à la face inférieure de la semelle 4 et en outre des parties droite et gauche 14 de renforcement sont disposées sur les côtés droit et gauche de la zone 8 de fixation de taquet afin qu'elles renforcent la périphérie de cette zone. Ces parties 14 de renforcement sont réalisées en une seule pièce avec l'ensemble de la semelle 4 et par le même matériau, par exemple dans une opération de moulage par injection, et elles sont continues dans la direction longitudinale de la chaussure dans les zones correspondant à l'éminence métatarsienne du pied et/ou à sa périphérie, ces zones étant celles qui fléchissent le plus pendant la

marche, si bien que les parties 14 de renforcement ren-

forcent ces zones qui résistent mieux à la flexion. En

outre, la semelle de la chaussure ne se déforme que pro-

gressivement par rapport à la périphérie des parties 14 de renforcement, sans concentration excessive des contraintes

à un emplacement quelconque de la semelle.

Ainsi, comme décrit précédemment, la disposition précitée limite avantageusement la réduction de résistance mécanique de la zone 8 de fixation du taquet, grâce à la forme concave de cette zone 8 obtenue par découpe d'une partie de la semelle inférieure 4, et par formation des fentes 9 dans la semelle médiane 6. En outre, comme le taquet (qui ne fléchit pas pendant la marche) est fermement raccordé par les boulons 11 et les écrous 12, la force importante appliquée aux raccords peut être limitée, par réduction de la flexibilité de la partie de semelle 3 qui

entoure les raccords.

La partie 14 de renforcement a aussi des saillies 13 formées à sa surface afin que la réduction de la force d'accrochage de la semelle soit limitée, et l'épaisseur de la partie 14 de renforcement est inférieure à la distance de dépassement des saillies 13. En outre, les saillies 13 sont dirigées vers le bas au-delà de la face inférieure du taquet 5 (les saillies 13 et les parties 14 de renforcement correspondent à l'organe de contact avec le sol) si bien que le taquet 5 n'est pas directement au contact de la surface du sol lorsque le cycliste marche alors que le taquet 5 est fixé dans la zone 8. Par ailleurs, l'espace compris entre la face inférieure du taquet 5 fixé à la zone 8 et les faces inférieures des saillies 13 autour de ce taquet 5 doit être compris entre environ 2 et 4 mm. Dans ce mode de réalisation, l'épaisseur du taquet 5 (y compris la base métallique 10), en direction verticale, est réglée à

6 mm environ.

Les parties 14 de renforcement empêchent aussi une déformation excessive des saillies 13 autour des parties 14

de renforcement sous l'action de la force verticale appli-

quée pendant la marche du cycliste. En outre, comme décrit précédemment, comme les parties 14 de renforcement peuvent limiter efficacement la flexion de la partie de semelle correspondant à l'éminence métatarsienne du pied du cycliste et/ou à sa périphérie, il est possible d'empêcher efficacement en particulier un dépassement de la zone avant du taquet 5 au-delà de la face inférieure de la chaussure

et son contact avec la surface du sol.

En outre, comme la distance N comprise entre les fentes 9 est faible comme décrit précédemment, la largeur de la zone 8 de fixation du taquet peut aussi être réduite si bien que la largeur des parties 14 de renforcement est accrue. En conséquence, la réduction de la résistance mécanique de la semelle de la chaussure peut encore être

limitée.

Sur la figure 6, la référence E désigne un organe de coopération qui vient au contact du taquet 5 lorsque le

cycliste appuie sur la pédale P de manière qu'une sépara-

tion intempestive de la chaussure 1 de la pédale P soit évitée. Plus précisément, cet organe E de coopération comporte, à son extrémité antérieure, des griffes d'arrêt el et e2 qui viennent coopérer avec les saillies 5b et 5c d'arrêt du taquet 5 et, grâce à cette coopération, la séparation intempestive de la chaussure 1 de la pédale P peut être évitée. En outre, lors de l'action précitée de pose de la chaussure sur la pédale, afin que l'organe E de coopération soit guidé progressivement dans la zone 8 de fixation du taquet, les faces périphériques 15 de guidage sont formées le long des parties 14 de renforcement et des saillies anti-glissement 13, sur les parties 14 tournées vers la zone 8 de fixation de taquet. Chaque face 15, comme

représenté sur la figure 4, est formée afin qu'elle s'in-

cline progressivement vers le côté latéral de la chaussure

1 lorsque la face 15 dépasse de la semelle de la chaussure.

Ces faces 15 de guidage facilitent aussi l'opération précitée de découpe au couteau destinée à retirer la partie

4a de recouvrement, car les faces 15 permettent un posi-

tionnement pratiquement vertical du couteau, utilisé pour

l'opération de coupe.

En outre, les saillies 13, comme représenté sur la figure 3, sont formées différemment dans une première région A, à l'extrémité antérieure de la chaussure 1, dans une seconde région B correspondant à la voûte du pied et à son voisinage, et dans une troisième région C correspondant

au talon du pied, respectivement.

On décrit maintenant d'autres modes de réalisation.

I. Dans le mode de réalisation précédent, la partie de fixation de taquet comporte deux fentes allongées 9. Au contraire, comme représenté sur la figure 9, la partie de fixation peut comprendre deux lignes parallèles de trous 9a alignés pratiquement dans la direction longitudinale de la chaussure. Cette autre disposition est avantageuse pour l'augmentation de la résistance mécanique des trous de

fixation de taquet.

En outre, à la place de l'écrou 12 comme représenté sur la figure 10, chacun des trous 9b, constituant ensemble la ligne 12a de trous, peut être formé d'un trou taraudé si bien que le taquet 5 est fixé par les boulons 11 et l'angle de fixation peut être réglé par utilisation de l'espace

compris entre les boulons 11 et les trous 5a du taquet 5.

Dans ce cas aussi, l'angle de fixation du taquet 5 peut varier de façon plus importante que dans la construction de

support en trois points de la technique antérieure.

II. Dans le premier mode de réalisation, les parties 14 de renforcement et la semelle 4 sont formées en une seule pièce l'une avec l'autre par utilisation du même matériau. A la place, les parties 14 de renforcement peuvent être formées d'un matériau différent de celui qui

est utilisé pour la formation de la semelle 4.

III. Dans le premier mode de réalisation, la semelle médiane 6 est formée d'un matériau dur à base d'une résine, La semelle médiane 6 peut aussi être formée d'un matériau à base de cuir. En outre, le taquet 5 peut être formé d'une résine dure et non d'un métal. Dans ce cas, dans la semelle médiane 6, la zone 8 de fixation de taquet est formée d'un métal et sa face qui vient au contact du taquet 5 est

formée avec des saillies destinées à empêcher le déplace-

ment du taquet 5.

IV. Dans le mode de réalisation précédent, les parties 14 de renforcement sont placées sur les côtés droit et gauche de la zone 8 de fixation de taquet. Au contraire, comme représenté sur la figure 11, on peut aussi utiliser des parties supplémentaires 14' de renforcement qui sont épaisses et sont placées vers l'avant et vers l'arrière de

la zone 8 et on peut aussi munir ces parties 14' de renfor-

cement de faces 15' de guidage. Dans cette disposition, les faces 15' de guidage placées en avant et en arrière de la zone 8 peuvent faciliter le positionnement longitudinal (par rapport à la chaussure 1) du taquet 5 par rapport à la pédale P. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art aux chaussures qui viennent

d'être décrites uniquement à titre d'exemples non limita-

tifs sans sortir du cadre de l'invention.

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Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Chaussure de cyclisme, comprenant une partie périphérique supérieure (2), une semelle de chaussure (3) reliée à ladite partie périphérique supérieure (2), ladite semelle (3) comportant une semelle inférieure (4) et une semelle médiane (6) qui recouvre sensiblement la totalité de ladite semelle inférieure (4), et une paire de fentes allongées (9) placées dans ladite semelle médiane (6) pour fixer un taquet (5) à ladite chaussure, lesdites fentes (9) étant disposées pratiquement dans la direction longitudinale de la chaussure, lesdites fentes (9) étant pratiquement parallèles et espacées l'une de l'autre, ladite semelle inférieure comportant des parties de renforcement (14) placées sur les côtés extérieurs de

ladite paire de fentes (9).

2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite semelle inférieure (4) comprend des parties adjacentes au moins aux côtés extérieurs de ladite paire de fentes (9), lesdites parties définissant des faces inclinées de guidage (15) pour guider des parties de la

pédale de la bicyclette.

3. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que lesdites faces de guidage (15) sont également situées dans ladite semelle inférieure (4) en avant de

ladite paire de fentes (9).

4. Chaussure selon l'une quelconque des revendications

1, 2 ou 3, caractérisée en ce que la distance comprise entre les centres de ladite paire de fentes allongées (9), dans la direction de la largeur de ladite chaussure, est au

plus égale à 19 mm.

5. Chaussure selon l'une quelconque des revendicatons précédentes, caractérisée en ce que la semelle inférieure (4) comprend une pluralité de saillies espacées (13), lesdites saillies s'étendant au moins sur une partie située longitudinalement le long des côtés extérieurs desdites fentes (9), ladite partie des saillies (13) ayant une

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profondeur déterminée par rapport à la semelle médiane (6), de telle sorte que lorsqu'un taquet (5), d'épaisseur prédéterminée inférieure à ladite profondeur, est fixé auxdites fentes (9) de ladite semelle médiane (6), lesdites saillies (13) viennent au contact de la surface du sol, ce qui évite que le taquet (5) fixé ne vienne en contact avec

ladite surface du sol.

6. Chaussure selon la revendication 5, caractérisée en ce que ladite pluralité de saillies (13) est disposée dans une zone de ladite semelle inférieure (4) correspondant au

moins à l'éminence métatarsienne du pied du cycliste.

7. Chaussure selon l'une quelconque des revendications

ou 6, caractérisée en ce que ladite pluralité de saillies (13), comprise dans ladite semelle inférieure (4), est

située au moins en avant desdites fentes (9).

8. Chaussure selon l'une quelconque des revendications

, 6 ou 7, caractérisée en ce que ladite semelle inférieure (4) comportant la pluralité de saillies (13) est formée d'un élément élastique, lesdites parties de renforcement (14) sont continues et intégrales avec ledit élément élastique, lesdites portions de renforcement (14) s'étendant a partir de ladite semelle médiane (6) sur une

distance inférieure à la profondeur prédéterminée.

9. Chaussure selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisée en ce que lesdites fentes allongées (9) peuvent être exposées à travers une partie de recouvrement amovible (4a) qui recouvre ladite semelle

médiane (6).

10. Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce que ladite partie de recouvrement amovible (4a) est solidaire de la semelle inférieure (4) et est détachable de celle-ci.

11. Chaussure selon l'une quelconque des

revendications 9 ou 10, caractérisée en ce que ladite

semelle inférieure (4) comprend une cavité (4b) qui délimite ladite partie de recouvrement amovible (4a), ladite partie de recouvrement amovible (4a) étant

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détachable de ladite semelle inférieure (4) le long de

ladite cavité (4b).

12. Chaussure selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite

semelle médiane (6) est constituée d'un élément plat et dur, ladite semelle médiane (6) comprend en outre une partie concave destinée à loger un écrou (12) pour la fixation d'un taquet (5), ladite partie concave destinée à loger ledit écrou est formée sur la face supérieure dudit élément plat et dur et possède une ouverture latérale légèrement plus grande que la largeur desdites fentes

allongées (9).

13. Chaussure selon l'une quelconque des

revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite

semelle (3) comprend en outre une semelle interne (7) recouvrant sensiblement la totalité de ladite semelle

médiane (6).