PNEUMATIQUE COMPORTANT UN MARQUAGE COMPOSE D'UNE PLURALITE DE MOTIFS LINEAIRES DOMAINE DE L'INVENTION [1] La présente invention concerne un pneumatique pour véhicule automobile comportant une bande de roulement et un flanc, ledit pneumatique comprenant sur la bande de roulement et/ou ledit flanc un marquage. [2] Elle concerne également un procédé de réalisation d'un marquage 10 correspondant. ETAT DE LA TECHNIQUE [3] Pour des raisons esthétiques, les pneumatiques présentent des 15 marquages sur leur bande de roulement et/ou leur flanc qui sont de plus en plus réalisées à partir d'images sources qui sont imprimées et qui sont notamment des photographies, ou des oeuvres d'artistes, de graphistes. Lesdites images sources sont composées de différentes nuances de couleur qui sont transposables en différents niveaux de gris correspondant. 20 [04] Il est nécessaire de définir un marquage sur pneumatique qui fasse contraste avec le reste du pneumatique de sorte à ce qu'elle soit bien visible par un observateur du pneumatique et qui reproduise le mieux possible l'image source. 25 DEFINITIONS 1051 Par « pneumatique », on entend tous les types de bandages élastiques soumis à une pression interne ou non. [06] Par « matériau caoutchoutique », on entend un élastomère diénique, c'est-à-dire de manière connue un élastomère issu d'au moins en partie (c'est-à-dire homopolymère ou un copolymère) de monomères diènes (monomères porteurs de deux doubles liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non). [07] Par « bande de roulement » d'un pneumatique, on entend une quantité de matériau caoutchoutique délimitée par des surfaces latérales et par deux surfaces principales dont l'une, appelée surface de roulement, est destinée à entrer en contact avec une chaussée lorsque le pneumatique roule. [8] Par « flanc » d'un pneumatique, on entend une surface latérale du pneumatique 10 disposée entre la bande de roulement du pneumatique et un bourrelet de ce pneumatique. [9] Par « brin », on entend un élément filiforme dont la hauteur est au moins égale à 2 fois le diamètre d'un disque de même surface que la section moyenne du brin. [10] Par « lamelles », on entend des brins allongés qui présentent une longueur au 15 moins égale à deux fois leur hauteur. [11] Par motif linéaire, on entend un ou plusieurs éléments géométriques faisant protubérance par rapport au pneumatique tel qu'un brin ou une lamelle, et/ou un plusieurs éléments géométriques en creux par rapport au pneumatique tel qu'un trou ou une strie. 20 [12] Par « luminosité », on entend le paramètre qui caractérise une surface à réfléchir plus ou moins la lumière. La luminosité est exprimée selon une échelle allant de 0 à 100 selon le modèle colorimétrique L*a*b établit par la CIE (Commission Internationale de l'Eclairage). La valeur 100 représente le blanc ou la réflexion totale ; la valeur 0, le noir ou l'absorption totale. 25 RE SUME DE L'INVENTION [13] L'invention concerne un pneumatique en matériau caoutchoutique comprenant une bande de roulement et un flanc, ledit pneumatique comprenant sur la bande de roulement et/ou ledit flanc un marquage. Ledit marquage est composé d'une pluralité de motifs linéaires, tout ou partie des motifs linéaires présentant dans leur longueur une ou plusieurs variations de largeur de sorte à définir ledit marquage. [14] Les variations locales de largeur permettent de définir ledit marquage et 5 permettent de définir des variations de gris, ce qui permet d'avoir un rendu plus réaliste. [15] Selon des modes de réalisation non limitatifs, le pneumatique, peut comporter en outre une ou plusieurs caractéristiques supplémentaires parmi les suivantes : 10 [16] Dans un mode de réalisation non limitatif, les motifs linéaires sont disposés obliquement dans le marquage. [17] Cela permet d'obtenir un effet esthétique du marquage sur pneumatique. 15 [18] Dans un mode de réalisation non limitatif, un motif linéaire s'étend sur tout le marquage. [19] Cela permet d'obtenir un effet esthétique du marquage sur pneumatique. [20] Dans un mode de réalisation non limitatif, un motif linéaire est 20 composé d'un ou plusieurs éléments en protubérance ou d'un ou plusieurs éléments en creux par rapport à la bande de roulement et/ou ledit flanc. [21] Cela permet d'obtenir un motif de type « velours » au niveau du toucher ou au niveau visuel. [22] Dans une variante de réalisation non limitative, tout ou partie des 25 éléments en protubérance sont des brins répartis dans le motif linéaire selon une densité au moins égale à un brin par millimètre carré (mm2), chaque brin ayant une section moyenne comprise entre 0,0005 mm2 et 1 mm2. [23] Dans une variante de réalisation non limitative, tout ou partie des éléments en protubérance sont des lamelles sensiblement parallèles entre elles, le pas des lamelles dans le motif linéaire étant au plus égal à 0,5 mm, chaque lamelle ayant une largeur moyenne comprise entre 0,02 mm et 0,25 mm. [24] Dans une variante de réalisation non limitative, tout ou partie des éléments en protubérance forme des parallélépipèdes de côté compris entre 0,05 mm et 5 0,5 mm, de hauteur comprise entre 0,05 mm et 0,5 mm, la distance entre deux parallélépipèdes adjacents dans le motif linéaire étant comprise entre 0,05 mm et 0,5 MM. [25] Dans une variante de réalisation non limitative, les éléments en creux forment des ouvertures sur la bande de roulement et/ou le flanc et le motif linéaire 10 comprend une pluralité d'ouvertures, ces ouvertures étant réparties dans le motif linéaire selon une densité au moins égale à une ouverture par millimètre carré (mm2), ces ouvertures présentant des diamètres équivalents compris entre 0,01 mm et 1,2 mm. [26] Il est également proposé un procédé de réalisation d'un marquage sur 15 un pneumatique en matériau caoutchoutique comprenant une bande de roulement et un flanc à partir d'une image source. Ledit procédé de réalisation comprend : - un premier traitement de l'image source en une image cible composée d'une pluralité de traits, tout ou partie des traits présentant dans leur longueur une ou plusieurs variations de largeur de sorte à définir ladite image source ; 20 - la sélection d'un ou plusieurs motifs linéaires ; - la réalisation du marquage à partir de ladite image cible, le marquage comprenant une pluralité de motifs linéaires. [27] Ce procédé permet d'obtenir des niveaux de gris sur le marquage qui sont 25 suffisamment visibles sur le pneumatique de sorte à bien faire ressortir ladite image sur le pneumatique. [28] Selon des modes de réalisation non limitatifs, le procédé, peut comporter en outre une ou plusieurs caractéristiques supplémentaires parmi les 30 suivantes. [29] Dans un mode de réalisation non limitatif, ledit procédé comporte en outre un deuxième traitement dans lequel des paramètres de l'image source sont réglés de sorte qu'au moins cinq pour cent des niveaux de gris de ladite image source aient une valeur de luminosité inférieure à 20 et au moins cinq pour cent des niveaux de gris de ladite image source aient une valeur de luminosité supérieure à 80. [30] Cela permet d'obtenir un marquage sur pneumatique qui se rapproche le plus de l'image source. [31] Dans un mode de réalisation non limitatif, ledit procédé comporte en outre une adaptation de la résolution de ladite image source en fonction de la résolution désirée dudit marquage sur ledit pneumatique et d'un pas entre deux motifs linéaires. [32] Cela permet d'adapter l'image source au support du pneumatique. Cela permet d'effectuer la transposition d'un marquage dans un espace physique, ici sur le pneumatique, en une image sous format informatique correspondante. [33] Dans un mode de réalisation non limitatif, la réalisation du marquage s'effectue par gravure laser au moyen d'une machine de gravure laser sur un moule ou directement sur ledit pneumatique. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS [34] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante, donnée à titre d'exemple, sans caractère limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : 25 la figure 1 représente schématiquement une vue en perspective d'une partie d'un pneumatique comportant une bande de roulement et un flanc, ledit flanc comprenant un marquage conformément à l'invention selon un premier mode de réalisation ; 20 - la figure 2 représente schématiquement une vue en perspective d'une partie d'un pneumatique comportant une bande de roulement et un flanc, ladite bande de roulement comprenant un marquage conformément à l'invention selon un deuxième mode de réalisation ; - la figure 3 représente schématiquement une vue agrandie du marquage de la figure 1 ou de la figure 2, ledit marquage étant composé d'une pluralité de bandes comprenant chacune un motif linéaire de largeur variable localement ; - la figure 4 représente la pluralité de bandes de la figure 3 sans les motifs linéaires ; - la figure 5 représente une bande de la figure 4, ladite bande étant composée d'une pluralité de parties ; - la figure 6 représente une partie d'une bande de la figure 5, ladite partie comprenant un motif linéaire de largeur variable ; - la figure 7 représente un motif linéaire de la figure 3 selon une première variante de réalisation non limitative d'un premier mode de réalisation du motif linéaire selon lequel le motif linéaire est composé d'éléments en protubérance ; - la figure 8 représente un motif linéaire de la figure 3 selon une deuxième variante de réalisation non limitative d'un premier mode de réalisation du motif linéaire selon lequel le motif linéaire est composé d'éléments en protubérance ; - la figure 9 représente un motif linéaire de la figure 3 selon une troisième variante de réalisation non limitative d'un premier mode de réalisation du motif linéaire selon lequel le motif linéaire est composé d'éléments en protubérance ; - la figure 10 représente un motif linéaire de la figure 3, selon un deuxième mode de réalisation du motif linéaire selon lequel le motif linéaire est composé d'éléments en creux ; - la figure 11 représente une vue agrandie d'une cavité d'un élément en creux de la figure 10; - la figure 12 est un organigramme d'un procédé de réalisation d'un marquage tel que le marquage de la figure 3 sur un pneumatique à partir d'une image source ; et - la figure 13 est un organigramme du procédé de la figure 12, ledit procédé comprenant des étapes supplémentaires. [35] Dans la description qui va suivre, des éléments sensiblement identiques ou similaires seront désignés par des références identiques. [36] Sur les figures 1 et 2 est représenté une partie du pneumatique 1 comportant une bande de roulement 2 et un flanc 3, ledit pneumatique 1 comprenant sur la bande de roulement 2 et/ou ledit flanc 3 un marquage 4. [37] Dans l'exemple non limitatif illustré, ledit marquage 4 représente une unité de sens qui est ici un oeil. [38] La figure 1 représente une partie du pneumatique 1 comportant une bande de roulement 2 et un flanc 3 selon un premier mode de réalisation non limitatif Selon ce mode, le flanc 3 comporte sur sa surface 30 le marquage 4. [39] La figure 2 représente une partie du pneumatique 1 comportant une bande de roulement 2 et un flanc 3 selon un deuxième mode de réalisation non limitatif La bande de roulement 2 comporte des rainures 21 (appelées également sculptures) et une surface de roulement 20 destinée à entrer en contact avec le sol. Selon ce mode, la bande de roulement 2 comporte sur sa surface de roulement 20 le marquage 4. [40] Selon les deux modes des figures 1 et 2, tel qu'illustré sur la vue agrandie du marquage (figure 3) ledit marquage 4 est composée d'une pluralité de bandes 40, chaque bande 40 comprenant un motif linéaire 41 dont la largeur Lt peut varier localement. Ainsi, tout ou partie des motifs linéaires 41 présentent dans leur longueur une ou plusieurs variations de largeur de sorte à définir ledit marquage 4. [41] On notera par ailleurs que la variation de ladite largeur permet de reproduire des niveaux de gris Nx. Le marquage 4, vue de l'observateur, possède ainsi des variations de gris. Dans un mode de réalisation non limitatif illustré sur la figure 3, la largeur Lt d'un motif linéaire 41varie par rapport à la ligne médiane d'une bande 40. [42] Dans un mode de réalisation non limitatif, comme on peut le voir sur la figure 3, les motifs linéaires 41 sont disposés obliquement dans le marquage 4. Cela permet de déterminer l'esthétique que l'on veut donner au marquage. Dans d'autres modes de réalisation non limitatifs, on peut imaginer avoir des motifs linéaires 41 horizontaux ou verticaux. [43] On notera que les motifs linéaires 41 peuvent avoir une certaine courbure car ils suivent la surface du flanc 3 ou de la bande de roulement 2. Ils épousent ainsi la forme du pneumatique 1. [44] Dans un mode de réalisation non limitatif, un motif 41 est linaire sur tout le marquage 4. Il s'étend sur tout le marquage 4. Ainsi, il s'étend d'une première limite du marquage 4 à une deuxième limite, les limites du marquage 4 étant définies par les quatre côtés dudit marquage 4 dans l'exemple pris de la figure 3. Dans le cas où le motif linéaire est vertical ou horizontal, la première limite se situe en regard de la deuxième limite. [45] La figure 4 illustre les bandes 40 de la figure 3 sans les motifs linéaires 41. [46] Dans un mode de réalisation non limitatif, comme on peut le voir sur la figure 4, les bandes 40 sont disposées obliquement dans le marquage 4 comme les motifs linéaires 41 illustrés sur la figure 3. [47] Par ailleurs, dans un mode de réalisation non limitatif, la largeur Lb d'une bande est comprise entre 0,03mm et lmm. Cela permet de réaliser un marquage au niveau industriel dans laquelle l'objet, ici l'unité de sens, est visible. En effet, dans le cas où ladite largeur Lb serait plus petite, un observateur du pneumatique ne percevrait plus les détails du marquage (ici de l'unité de sens qui est un oeil), et par conséquent, ne pourrait plus savoir ce que le marquage représente (unité de sens, ou autre objet abstrait). Il en est de même dans le cas où ladite largeur serait trop grande. [48] Dans une variante de réalisation non limitative, la largeur Lb est égale à 0,1 mm. Cela permet d'avoir un bon compromis entre la définition du marquage obtenu, vu par un observateur à une distance minimale de lm, et sa résistance aux agressions mécaniques. [49] Dans l'exemple pris de la figure 4, les bandes 40 sont globalement de même largeur Lb. Les bandes encadrant les motifs linéaires, cela permet de réaliser lesdits motifs plus facilement au niveau industriel. Dans un autre mode de réalisation non limitatif, les bandes 40 sont de largeur Lb différente. [50] La figure 5 illustre une bande de la figure 4. Ladite bande 40 est composée virtuellement d'une pluralité de parties 50, une partie 50 définissant un niveau de gris déterminé Nx qui est réalisé par la variation locale de la largeur Lt dudit motif linéaire 41 dans ladite partie 50. Une telle partie 50 est représentée sur la figure 6. Comme on peut le voir, le motif linéaire 41 varie à l'intérieur de ladite partie 50 et comprend une largeur de taille Ln d'un côté de la partie 50 qui est différente de la taille Lt2 de l'autre côté de la partie dans l'exemple de la figure 6. Dans l'exemple non limitatif illustré, la largeur Lt varie autour d'une ligne médiane 43 de la bande 40 (et donc de la partie 50). [51] Ainsi, un niveau de gris Nx est égal au rapport entre la surface dudit motif linéaire 41 dans la partie 50 comprenant ledit motif linéaire 41, divisé par la surface 20 totale de ladite partie 50. C'est ainsi la proportion de surface du motif linéaire 41 par rapport à la surface de l'ensemble de la partie 50 qui défini un niveau de gris Nx. [52] Ainsi, par variation locale de la largeur d'un motif linéaire 41, on entend que le motif linéaire 41 n'est pas uniforme dans toute la bande 40. Sa largeur Lt peut varier 25 d'une partie 50 à une autre ou à l'intérieur même d'une partie 50. On peut noter qu'un ou plusieurs motifs linéaires 41 peuvent avoir une largeur Lt constante tout le long de la bande 40 tandis que les autres motifs linéaires 41 ont une largeur Lt qui varie localement. [53] Dans des modes de réalisation non limitatifs, un motif linéaire 41 est composé 30 d'un ou plusieurs éléments en protubérance ou d'un ou plusieurs éléments en creux par rapport à la bande de roulement 3 et/ou ledit flanc 2. [54] On notera que dans un mode de réalisation non limitatif, un motif linéaire 41 (tel que des brins ou des lamelles) est venu de matière avec la bande de roulement et/ou ledit flanc 3, à savoir il est réalisé dans le même matériau caoutchoutique que ladite bande de roulement et/ou ledit flanc. On obtient ainsi un marquage sans ajout d'un autre matériau. [55] Un motif linéaire 41 fait contraste avec la bande de roulement 2 et/ou le flanc 3 de sorte que le marquage 4 soit bien visible par un observateur du pneumatique. [56] Différentes variantes de réalisation des éléments en protubérance sont présentées ci-après. L'effet de ces éléments en protubérance est de « piéger » une grande quantité des rayons lumineux incidents qui rencontrent le motif linéaire 41. Dans ce premier mode de réalisation (éléments en protubérance), le motif linéaire 41 permet d'obtenir, d'une part, un visuel de type « velours » car les éléments en protubérance absorbent la lumière et rendent ainsi les motifs linéaires 41 plus noirs et par conséquent le marquage 4 plus en contraste par rapport au pneumatique, et d'autre part, un toucher de type « velours », lesdits éléments en protubérance procurant un marquage 4 agréable au toucher. [57] La figure 7 illustre une partie du motif linéaire 41 selon une première variante de réalisation non limitative du premier mode de réalisation. Dans cette variante, tout ou partie des éléments en protubérance sont des brins 8 répartis dans le motif linéaire 41 selon une densité au moins égale à un brin par millimètre carré (mm2), chaque brin ayant une section moyenne S comprise entre 0,0005 mm2 et 1 mm2. On notera que la section moyenne de chaque brin correspond à la moyenne des sections S mesurées à intervalles réguliers depuis la base du brin. Les brins 8 ont une forme globalement conique avec une section diminuant dans la hauteur Hb de ces brins. [58] La figure 8 illustre une partie du motif linéaire 41 selon une deuxième variante de réalisation non limitative du premier mode de réalisation. Dans cette variante, tout ou partie des éléments en protubérance sont des lamelles 9 sensiblement parallèles entre elles, le pas P des lamelles dans le motif linéaire 41 étant compris entre 0,1 mm et 0,5 mm, chaque lamelle 9 ayant une largeur moyenne comprise entre 0,02 mm et 0,25 mm.
On notera que la largeur moyenne correspond à la moyenne des largeurs 1 mesurées à intervalles réguliers dans la hauteur Hl de la lamelle, la hauteur de chaque lamelle étant comprise entre 0,05 et 0,5 mm. [59] Dans une autre variante de réalisation non limitative, le motif linéaire 41 n'est composé que d'une seule lamelle 9 dont la largeur peut varier localement. [60] Dans une autre variante de réalisation, le motif linéaire 41 comporte une combinaison de brins 8 et de lamelles 9. [61] La figure 9 illustre une partie du motif linéaire 41 selon une troisième variante de réalisation non limitative du premier mode de réalisation. Dans cette variante, tout ou partie des éléments en protubérance forme des parallélépipèdes 10 de côté C compris entre 0,05 mm et 0,5 mm, de hauteur Hp comprise entre 0,05 mm et 0,5 mm, la distance Dp entre deux parallélépipèdes adjacents 10 dans le motif linéaire étant comprise entre 0,05 mm et 0,5 mm. [62] Dans une autre variante de réalisation, le motif linéaire 41 comporte une combinaison des éléments en relief 8, 9 et 10, ou 8 et 10, ou encore 9 et 10 décrits ci-15 dessus. [63] Selon le deuxième mode de réalisation non limitatif, le motif linéaire 41 comprend une pluralité d'éléments en creux 12 par rapport à la surface où se trouve ledit motif linéaire 41, à savoir la surface 30 du flanc 3 dans le cas illustré à la figure 1 20 ou la surface de roulement 20 de la bande de roulement 2 dans le cas illustré à la figure 2. Dans une première variante de réalisation non limitative, les éléments en creux 12 (appelés également trous) sont composés d'ouvertures 13 sur la surface et de cavités 14 associées s'étendant dans la profondeur de la surface 20 et/ou 30. [64] Ainsi, le motif linéaire 41 comprend une pluralité d'ouvertures 13 dans la 25 surface, lesdites ouvertures 13 étant réparties dans le motif linéaire 41 selon une densité au moins égale à une ouverture par millimètre carré (mm2) et présentant sur la surface des diamètres Dt équivalents compris entre 0,01 mm et 1,2 mm. [65] Les ouvertures 13 se prolongent dans la profondeur de la surface pour former des cavités 14. [66] L'effet de ces cavités 14 est de « piéger » une grande quantité des rayons lumineux incidents qui rencontrent le motif linéaire 41, mais également d'offrir une plus grande pérennité de la texture 5. En effet, comme les cavités 12 sont en creux dans la surface, l'impact des agressions mécaniques sur la texture, tels que des frottements d'une chaussée est plus faible que pour des protubérances. Dans ce deuxième mode de réalisation, le motif linéaire 41 permet d'obtenir un visuel de type « velours » car les cavités absorbent la lumière et rendent ainsi les motifs linéaires 41 plus noirs et par conséquent l'marquage 4 plus en contraste par rapport au pneumatique. [67] Dans un mode de réalisation non limitatif, tout ou partie des cavités 14 a une profondeur au moins égale à 0,1mm. Dans une variante de réalisation non limitative, tout ou partie des cavités 14 a une profondeur comprise entre 0,2 mm et 0,6 mm. De cette manière, on s'assure qu'une grande quantité de rayons lumineux incidents qui rencontre la texture 5 est piégée par le motif linéaire 41 et, comme la profondeur des cavités est limitée, on évite également de trop dégrader la résistance mécanique de la surface 20 et/ou 30. [68] La figure 10 illustre le motif linéaire 41 selon une variante non limitative de ce deuxième mode de réalisation. Dans cette variante, tout ou partie des cavités 14 sont en forme de cônes qui s'étendent dans la profondeur de la surface 20 et/ou 30 et débouchent sur la surface en formant des ouvertures circulaires 13. Les cavités 13 ont ainsi une section qui diminue dans la profondeur de la surface. De cette manière, on améliore le contraste du motif linéaire 41 par rapport à la bande de roulement et/ou au flanc. On notera que dans cette variante, les ouvertures 13 des cavités 14 ne se touchent pas. Les ouvertures 13 sont séparées par des zones intermédiaires 15. En outre, les ouvertures 13 sont régulièrement réparties sur tout ou partie de la surface 20 et/ou 30 de sorte que la distance d entre chaque ouverture du le motif linéaire 41 est globalement similaire. [69] La figure 11 est un zoom sur une cavité 14 d'un élément en creux 12 de la figure 10. Dans un mode de réalisation non limitatif, tout ou partie des cavités a au moins une paroi 16 qui, selon une vue en coupe, forme un angle p compris entre 100 et 60° par 30 rapport à une direction Z perpendiculaire au motif linéaire 41. [70] A chaque fois qu'un rayon lumineux rencontre une paroi 16 de la cavité 14, celui-ci est réfléchi par ladite paroi 16. La direction de réflexion du rayon lumineux dépend de la direction initiale de ce rayon lumineux et de l'angle d'inclinaison de la paroi 16. Ainsi, en fonction de cette direction initiale et de cet angle d'inclinaison, le rayon lumineux peut être renvoyé vers une autre paroi 16 de la cavité. A l'inverse, le rayon lumineux peut être renvoyé à l'extérieur de la cavité, par exemple directement vers un observateur. Dans le premier cas, le rayon lumineux « se perd » dans la cavité et il ne sera plus perceptible par l'oeil d'un observateur. Dans le second cas, l'observateur peut percevoir le rayon lumineux et la texture peut apparaître alors comme étant plus claire et donc moins en contraste vis-à-vis de la bande de roulement et/ou du flanc. En choisissant une cavité 14 ayant au moins une paroi 16 qui forme un angle p compris entre 100 et 60°, on s'assure qu'une grande partie des rayons lumineux rentrant dans la cavité 14 va être absorbée par cette cavité sous l'effet de réflexions multiples à l'intérieur de la cavité. De cette manière, on améliore le contraste du le motif linéaire 41 par rapport à la bande de roulement et/ou le flanc, tout en conservant le même taux d'occupation des cavités dans le motif linéaire 41. En outre, avec cette inclinaison de paroi, on améliore globalement la résistance du le motif linéaire, notamment lors de frottements répétés avec la chaussée. [71] Dans une deuxième variante de réalisation non limitative du deuxième mode de réalisation dans lequel le motif linéaire 41 est composé d'un ou plusieurs éléments en creux, les éléments en creux sont composés d'une pluralité de stries (non illustrées) s'étendant dans la profondeur de la surface 20 et/ou 30. Ainsi, un motif linéaire 41 peut être composé d'une pluralité de stries de largeur variable localement ou un motif linéaire 41 n'est composé que d'une seule strie (non illustrée) dont la largeur peut varier localement. [72] Lorsque tout ou partie d'une bande 40 ne comporte pas de motif linéaire 41, on obtient une couleur blanche. Dans ce cas, la couleur blanche est réalisée par une surface lisse (celle de la bande de roulement 2 et/ou du flanc 3) qui comporte une rugosité de surface de paramètre Ra très faible. Dans un exemple non limitatif, Le paramètre écart- moyen arithmétique Ra représentatif de la rugosité de surface est inférieur à 301.1m.
Cette surface lisse renvoie un maximum de lumière incidente. La quantité de lumière renvoyée par tout ou partie d'une bande 40 de couleur blanche est ainsi maximisée. [73] Le marquage 4 sur pneumatique 1 en matériau caoutchoutique comprenant une bande de roulement 2 et un flanc 3 est réalisé à partir d'une image source 4' au moyen d'un procédé de réalisation MTH illustré sur les figures 12 et 13. [74] On notera que l'image source 4' est une image sous forme de fichier informatique tel que des fichiers de type bitmap ou jpeg (appelée également image 10 numérique). Par ailleurs sa résolution est en général assez haute, par exemple de l'ordre de 3000 pixels par 3000pixels. [75] Tel qu'illustré sur la figure 12, le procédé de réalisation MTH comprend : - un premier traitement de l'image source 4' en une image cible 4" composée d'une pluralité de traits 42, tout ou partie des traits présentant dans leur longueur 15 une ou plusieurs variations de largeur Lt de sorte à définir ladite image source 4' (étape illustrée F1(4', 4", 42, Lt)); - la sélection d'un ou plusieurs motifs linéaires 41 (étape illustrée SELEC(8,9,10,12,41)); et - la réalisation du marquage 4 à partir de ladite image cible 4", le marquage 20 comprenant une pluralité de motifs linéaires 41 (étape illustrée GRAV(4, 4", 41). [76] Les étapes sont décrites plus en détail ci-après. [77] Le premier traitement de l'image source 4' va permettre d'obtenir une image cible 4" composée d'une pluralité de traits 42 correspondant aux motifs linéaires 41 à 25 réaliser sur le pneumatique 1, tout ou partie des traits 42 présentant dans leur longueur une ou plusieurs variations de largeur Lt de sorte à définir ladite image source 4'. Lors de ce traitement, on définit également les bandes 40 de l'image cible 4". Ces bandes 40 vont ainsi permettent la répartition et le positionnement des traits 42 et donc la répartition et le positionnement des motifs linéaires 41 dans le marquage 4 et aider à la 30 réalisation industrielle dudit marquage 4. [78] Grâce à la variation locale de la largeur Lt des traits 42 sur l'image cible 4", on reproduit ainsi fidèlement l'objet de l'image source 4'. La variation locale de la largeur Lt dudit trait 42 va permettre également de définir le niveau de gris Nx au final, vu par un observateur. Ainsi, lors de cette étape, on détermine d'une part l'esthétique du 5 marquage 4 qui va être réalisée sur le pneumatique 1, grâce au positionnement (obliques, horizontales, verticales) des bandes 40 dans ladite image numérique 4" et d'autre part, on réalise les différents niveaux de gris de l'image source 4'au moyen des traits 42 réalisés dans lesdites bandes, les différentes nuances de gris étant réalisées par la variation locale des traits 42 dans les différentes parties 50. Ce traitement ce fait par 10 un logiciel de traitement d'images approprié. [79] Lors de la sélection d'un ou plusieurs motifs linéaires 41, on sélectionne les éléments en protubérance ou en creux vu précédemment. Les motifs linéaires 41 sélectionnés vont ainsi être réalisés sur le marquage 4 en fonction des traits 42 de 15 l'image cible 4" et notamment en fonction de leur positionnement (oblique, horizontal, vertical), et de leur variation de leur largeur. [80] Dans un mode de réalisation non limitatif, la réalisation du marquage 4 s'effectue par gravure laser au moyen d'une machine de gravure laser M sur un moule ou 20 directement sur ledit pneumatique 1 au moyen de l'image cible 4" qui est entrée comme paramètre d'entrée de la machine M. [81] La gravure du marquage 4 est dans un premier mode de réalisation réalisée sur un moule. Dans un deuxième mode de réalisation, elle est réalisée directement sur ledit pneumatique 1. Ainsi, la gravure du marquage 4 est réalisée avant ou après cuisson du 25 pneumatique 1. Ladite gravure comprend la gravure d'une pluralité de motifs linéaires 41 pour définir le marquage 4. [82] La machine de gravure au laser M est dans un exemple non limitatif un laser pulsé qui comporte dans un exemple non limitatif une puissance de 50W et une vitesse de 1000mm/s et qui fonctionne à une fréquence de 501(Hz. 30 [83] Dans un mode de réalisation non limitatif, le procédé comporte en outre la définition d'un pas Pa entre deux motifs linéaires 41 qui est réglé sur la machine à gravure laser M (illustré SELEC(Pb)). Ainsi, le pas Pa est défini comme paramètre d'entrée de la machine M. Dans un mode de réalisation non limitatif, le pas Pa est compris entre 0,2mm et lmm. Cela permet une réalisation au niveau industriel. On notera que plus le pas Pa est petit, plus le marquage 4 sera précis. Dans un mode de réalisation non limitatif, le pas entre deux motifs linéaires Pa (appelé également pas de la gravure) correspond à la largeur Lb d'une bande 40. Un pas Pa entre deux motifs linéaires adjacents 41 se définit par rapport à une médiane 43 passant par chaque motif linéaire 41 tel qu'illustré sur la figure 3. [84] Cette étape supplémentaire (illustrée en pointillés) peut être effectuée à tout moment dans le procédé de réalisation, par exemple après le premier traitement. [85] On notera que si l'image source 4' est en couleur, dans un mode de réalisation non limitatif, le procédé MTH comprend en outre une transformation de l'image source 15 4' en couleur en une image source 4' en niveaux de gris (étape illustrée TRANS CO(4', Nx) sur la figure 13). [86] Par ailleurs, dans un mode de réalisation non limitatif, le procédé MTH comprend en outre le détourage de l'image source 4'. Cela permet de mieux mettre en évidence l'unité de sens dans l'image source 4' une fois qu'elle sera transférée sur le 20 pneumatique (étape illustrée DETOUR(4') sur la figure 13). [87] Dans un mode de réalisation non limitatif, le procédé comporte en outre un deuxième traitement (étape illustrée F2(4', p, Nx, L*) sur la figure 13) dans lequel des paramètres p de l'image source 4' sont réglés de sorte qu'au moins qu'au moins cinq 25 pour cent des niveaux de gris Nx de ladite image source 4' aient une valeur de luminosité L* inférieure à 20 et au moins cinq pour cent des niveaux de gris Nx de ladite image source 4' aient une valeur de luminosité L* supérieure à 80. Ces paramètres p sont dans un exemple non limitatif le contraste et/ou la luminosité et/ou le paramètre gamma. [88] On ajuste ainsi l'image source 4' de sorte à obtenir un marquage 4 sur pneumatique qui se rapproche le plus de l'image source 4', notamment grâce à l'ajustement du paramètre gamma (appelé également correction gamma). On notera que l'on peut contrôler la correction gamma au moyen d'un histogramme des valeurs de pixels de l'image source 4'. [89] Les caoutchoucs composant les pneumatiques sont typiquement de couleur gris anthracite. L'amplitude maximale de contraste sur ces matériaux est faible car la luminosité maximale est de l'ordre de 25. Cette étape permet donc de maximiser le contraste rendu sur pneumatique pour un observateur, sur le support qu'est le pneumatique avec son matériau caoutchoutique. La perte de l'amplitude maximale de contraste imposé par le matériau est ainsi minimisée. [90] L'ajustement du paramètre de contraste permet de bien percevoir la différence entre les niveaux de gris sombres et les niveaux de gris claires. [91] Ce deuxième traitement permet d'obtenir un marquage 4 sur pneumatique qui comporte une luminosité L* comprise entre 8 et 25. Ainsi, les zones les plus claires du marquage 4 se rapprochent de la luminosité 25 tandis que les zones les plus sombres du marquage 4 se rapprochent de la luminosité 8. On obtient ainsi des niveaux de gris sur le marquage 4 qui sont suffisamment visibles sur le pneumatique de sorte à bien faire ressortir ledit marquage 4 sur le pneumatique. [92] L'étape de transformation de l'image couleur (illustrée en pointillés) est réalisée avant le deuxième traitement. L'étape de détourage (illustrée en pointillés) peut se réaliser avant ou après le deuxième traitement. [93] Le premier traitement décrit auparavant s'effectue sur l'image source 4' obtenue 25 après ces trois étapes supplémentaires. [94] Enfin, dans un mode de réalisation non limitatif, le procédé MTH comprend en outre une adaptation de la résolution R1 de ladite image source 4' en fonction de la résolution R2 désirée du marquage 4 sur ledit pneumatique 1 et d'un pas Pa entre deux motifs linéaires 41 (étape illustrée en pointillés ADAPT(4', R1, 4, R2, Pa) sur la figure 13). [95] Cela permet de bien maîtriser le rendu final avant la réalisation de la gravure lors des simulations et transformation par ordinateur, ainsi que de préparer le pilotage de la 5 machine de gravure en adéquation. [96] La résolution R1 est le nombre de pixels qui composent l'image source 4' en hauteur et en largeur. La résolution R2 est le nombre de millimètres qui composent le marquage 4 en hauteur et en largeur sur le pneumatique 1, à savoir l'espace en millimètres sur le pneumatique 1 dédié audit marquage 4. 10 [97] L'image source 4' doit en effet avoir une résolution R1 adaptée à l'effet visuel recherché au final sur le pneumatique 1. [98] L'adaptation de ladite résolution R1 en fonction de la résolution R2 comprend les sous-étapes suivantes : [99] Dans une première sous-étape (illustrée CALC(R2', R2, Pb) sur la figure 13), on 15 calcule la résolution R2' en pixels d'une image numérique correspondant à la résolution R2 en millimètres de l'image cible 4 à réaliser sur le pneumatique 1 . [100] A cet effet, la résolution R2' est égale à ladite résolution R2 divisée par ledit pas Pb. Ainsi, dans un exemple non limitatif, si l'espace disponible pour inscrire un marquage 4 sur le pneumatique 1 est de 30mm*30mm (résolution R2) et que le pas Pa 20 de la gravure est fixé à 0,3mm (dans l'exemple pris la largeur d'une bande 40), cela veut dire que l'on peut graver sur le pneumatique un marquage correspondant à une image de résolution R2' égale à 30mm/0,3mm=100pixels*100pixels. Grâce à cette formule, on effectue une transcription d'un espace physique disponible sur le pneumatique 1 en une résolution d'une image numérique. 25 [101] Dans une deuxième étape (illustrée MODIF(R1, R2') sur la figure 13), en fonction de la résolution R2' en pixels calculée correspondant à la résolution R2 du marquage 4, on modifie la résolution R1 de l'image source 4'. Ainsi, la résolution R1 qui était au départ de 3000*3000pixels est modifiée de sorte à obtenir une nouvelle résolution R1 égale à 100*100pixels. Ainsi, 30 pixels (=3000/100) de l'image source 4' 30 avec l'ancienne résolution R1 correspondent à 1 pixel de l'image source réduite 4' avec la nouvelle résolution Ri. Cela signifie que le niveau de gris Nx défini par un pixel dans l'image source réduite 4' est égal au niveau de gris Nx défini par carré de 30*30pixels dans l'image source 4' obtenue juste après le deuxième traitement dans l'exemple illustré de la figure 13. [102] Cette étape supplémentaire d'adaptation ADAPT (4', R1, 4, R2, Pb) est effectuée avant l'étape de traitement de l'image FR1(4',4", 41, Lt). [103] La figure 13 illustre le procédé de réalisation MTH d'un marquage 4 intégrant ces étapes supplémentaires (transformation de l'image en couleur, détourage et 10 adaptation, sélection du pas). [104] Ainsi, dans une première étape 1), l'image source 4' en couleur est transformée en une image source 4' comprenant plusieurs niveaux de gris Nx. [105] Puis, dans une deuxième étape 2), on détoure l'image 4' de manière à ne garder que l'unité de sens, l'oeil, dans l'exemple pris. 15 [106] Dans une troisième étape 3), on ajuste les paramètres de ladite image source 4'. [107] Dans une quatrième étape 4), la résolution R1 de l'image source 4' est adaptée en fonction de la résolution R2 désirée du marquage 4 à réaliser sur le pneumatique 1. Cette étape comprend : [108] - la sous-étape 40) de calculer la résolution en pixels R2' d'une image en 20 fonction de la résolution en millimètres du marquage 4 sur pneumatique que l'on veut réaliser, à savoir le calcul de la résolution en pixels en fonction de l'espace dédié audit marquage 4 sur le pneumatique ; [109] - la sous-épate 41) de modifier la résolution R1 de l'image source 4' en fonction de la résolution en pixels calculée R2'. La modification correspond ici à une diminution 25 de la résolution Ri. [110] Dans une cinquième étape 5), on traite l'image source 4' dont la résolution R1 a été modifiée pour définir l'image cible 4" composée de la pluralité de bandes 40. On crée ainsi les bandes 40 et les traits 42 de largeur Lt variable localement dans lesdites bandes 40, de sorte à définir l'objet de l'image source 4' et par conséquent les différents niveaux de gris Nx de l'image source 4' dont la résolution a été modifiée.
11111 Dans une sixième étape 6), on règle la machine à gravure laser M avec la valeur du pas Pa, à savoir ici avec la valeur d'une largeur Lb d'une bande 40. [112] Dans une septième étape 7), on sélectionne les éléments en protubérance et/ou en creux composant les motifs linéaires 41. [113] Dans une huitième étape 8), la machine M réalise les motifs linéaires 41 de sorte à réaliser le marquage 4 sur le pneumatique 1. [114] On notera que les endroits où la bande 40 ne comporte pas de motif linéaire 41 10 correspondent à la couleur blanche. La couleur blanche étant réalisée par la surface lisse de la bande de roulement et/ou du flanc sur lequel se trouve le marquage 4, la machine M ne grave pas ces endroits mais ne grave que les motifs linéaires 41. [115] Ainsi, grâce à ce procédé de réalisation MTH, on réalise un marquage 4 qui se 15 rapproche de l'image source 4' de sorte qu'un observateur du pneumatique va voir un marquage d'un contraste suffisant lui permettant de reconnaître l'objet du marquage. Le marquage 4 est composé d'une pluralité de niveaux de gris qui forment entre elles un contraste qui borne le contraste final obtenu que pourra voir l'observateur à une distance de lm minimum. 20 [116] L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés et diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre. [117] Ainsi, selon une autre variante de réalisation non limitative, les lamelles 9 de la figure 8 peuvent être discontinues. Elles présentent une partie plane entre elles. Elles 25 peuvent en outre présenter entre elles des différences de section. De plus, les lamelles peuvent posséder des courbures ou des angles, notamment dans leur longueur. Elles peuvent en outre, être de longueur variable. [118] Ainsi, selon une autre variante de réalisation non limitative, les ouvertures 13 de la figure 10 peuvent avoir la forme circulaire, carrée, ou encore polygonales (par exemple hexagonales) et les cavités 14 correspondantes une forme de cylindres, de parallélépipèdes, ou encore de polygones. Avec ces deux dernières structures (carrée ou polygonale), il est possible d'organiser plus facilement les ouvertures 13 les unes par rapport aux autres de sorte à limiter la surface des zones intermédiaires 15 entre ces ouvertures. Avec de telles formes d'ouvertures, on peut arriver plus aisément à des taux conséquents d'occupation des ouvertures. [119] Ainsi, selon une autre variante de réalisation non limitative, la bande de roulement 2 du pneumatique et/ou le flanc 3 peuvent comporter chacun un ou plusieurs marquages 4. [120] Ainsi, selon une autre variante de réalisation non limitative, au lieu d'utiliser une technologie de type velours pour réaliser un motif linéaire 41, un motif linéaire 41 est réalisé par simple décaissement effectué au laser. Dans un exemple non limitatif, le décaissement a une profondeur comprise entre 0,1 et 0,5mm. [121] Ainsi, selon une autre variante de réalisation non limitative, un motif linéaire 41 15 peut varier localement en largeur par rapport à une ligne s'étendant le long d'une bande 40, ladite ligne étant différente de la ligne médiane de ladite bande 40. [122] Ainsi, selon une autre variante de réalisation non limitative, le marquage 4 peut comporter des motifs linéaires qui ne s'étendent pas sur tout le marquage 4, à savoir qui ne s'étendent pas d'une limite du marquage à une autre limite. 20 [123] Dans une variante de réalisation, le motif linéaire s'étendant d'une limite du marquage à une autre limite, présente des interruptions. Dit autrement, le motif linéaire est discontinu. [124] Dans une autre variante de réalisation, le pas de discontinuité varie de manière continue en vue de s'adapter aux courbures du pneumatique. 25 [125] Ainsi, l'invention décrite présente notamment les avantages suivants : - Elle augmente la qualité des marquages perçus sur un pneumatique ; - Elle permet de réaliser des marquages de grande qualité au moyen de techniques 30 industrielles déjà existantes. Le coût de réalisation est donc faible ; - Elle permet d'obtenir un marquage sur pneumatique qui permet de reconnaître l'objet de l'image source ; - Elle permet à un observateur du pneumatique de bien percevoir le marquage sur le pneumatique, quelque soit la direction et l'intensité de la lumière qui éclaire le pneumatique, et pas uniquement lorsque la lumière est rasante ; - Elle permet d'avoir des marquages précis sur le pneumatique : on peut ainsi obtenir une image sur pneumatique avec un rendu photoréaliste ; - Elle permet d'obtenir un marquage sur pneumatique qui possède plusieurs nuances de gris ; et - Elle permet d'obtenir un maximum de contraste grâce à un motif linéaire de type « velours ».