FR2931691A1 - Planche a roulette et procede de fabrication de la planche - Google Patents

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Abstract

La présente invention porte sur une planche à roulettes comprenant une planche (1) de forme longitudinale, et un système à roulettes fixé sur la face inférieure de la planche (1). Cette planche (1) est constituée d'une structure dite en sandwich composée d'une âme (2) et de deux peaux (3,4) disposées respectivement au-dessus et en dessous de l'âme (2), et d'une structure de renfort disposée sur le pourtour de l'âme (1). L'âme (2) est constituée d'une feuille à base de mousse (10) et les peaux (3,4) sont constituées chacune d'une feuille de fibres croisées, les dites feuilles de fibres croisées étant imprégnées d'une résine thermodurcissable. La structure de renfort consiste en un cordon (5) constitué d'une gaine (8) flexible en fibres tissées, et de fibres longitudinales (9) disposées à l'intérieur de cette gaine (8), ledit cordon (5) étant imprégné par la résine thermodurcissable des peaux supérieure (3) et inférieure (4).

Description

PLANCHE A ROULETTES ET PROCEDE DE FABRICATION DE LA PLANCHE
La présente invention porte sur une planche à roulettes, ainsi que sur son procédé de fabrication. Elle trouvera tout particulièrement son application pour la pratique de cette activité sportive, plus couramment appelée skateboard . En outre, elle sera mise en oeuvre par les fabricants d'équipements sportifs et sera commercialisée dans les surfaces de vente de tels équipements sportifs.
La pratique de la planche à roulettes est couramment répandue tant pour les loisirs que pour la pratique d'activité physique ; celle-ci peut tout simplement être utilisée comme moyen de locomotion pour les déplacements ; cependant, elle est plus couramment utilisée pour une pratique sportive, les planchistes réalisant notamment des figures acrobatiques sur des pistes spécialement conçues à cet effet. Dans ce second cas, la planche à roulettes est fréquemment soumise à des contraintes de torsion, de flexion, et de cisaillement, ainsi qu'à des frottements de sa face inférieure et de son bord périphérique sur des parois de la piste, le planchiste pouvant par exemple faire glisser sa planche sur un rebord de la piste, voire faire des sauts d'obstacle en exerçant des contraintes importantes sur la planche permettant de décoller celle-ci pour franchir ledit obstacle voire pour venir au contact dudit rebord de piste. Les planches à roulettes disposent notamment d'une planche à proprement parler, sur la face supérieure de laquelle le planchiste dispose ses pieds, et d'un système de roulettes fixé sur la face inférieure de ladite planche. La planche dispose d'une forme longitudinale avec au moins son extrémité avant de forme arrondie, et au moins son extrémité arrière recourbée vers le haut pour permettre au planchiste de prendre appui sur celle-ci avec l'un de ses pieds et réaliser des figures voire freiner la planche. Cette planche dispose d'une texture en bois lamellée, notamment du bois d'érable, constituée par exemple de sept à neuf couches avec une orientation des fibres croisées, lesdites couches étant collées entre elles. Ces types de planches ont un bon rapport qualité/prix. Toutefois, elles ont pour inconvénient de casser rapidement du fait qu'elles sont soumises à des chocs permanents lors d'une pratique sportive. Une telle structure de planche est, en particulier, soumise à un phénomène de cisaillement entraînant à terme une mauvaise restitution de l'énergie lorsque le planchiste souhaite réaliser des figures ; la planche perd de sa nervosité, c'est-à-dire qu'elle ne réagit par conséquent plus convenablement lors de la réalisation de sauts. En outre, les chocs que subit la planche génèrent des impacts sur le pourtour de celle-ci ; cette planche est de plus soumise à des déformations lors de la réalisation des figures, lesquelles entraînent un délaminage des couches de la planche au niveau de ses impacts. Les équipementiers ont donc développé de nouvelles textures de planches en matériaux composites notamment dans le but de remédier à ce 15 phénomène de cisaillement. De telles planches sont notamment décrites dans les documents FR-2.772.624, FR-2.848.868 et US-2003/0222420. Selon le document FR-2.772.624, il est décrit une planche comprenant une structure composée d'une âme ou d'un noyau et de deux peaux ; les deux 20 peaux revêtent le côté supérieur et le côté inférieur de l'âme. Selon ce document, l'âme est constituée d'un matériau polycarbonate éventuellement chargé en fibres de verre, tandis que les peaux sont constituées d'une couche de fibres de verre imprégnée de résine. Il est en outre prévu selon ce document FR-2.772.624 de disposer une 25 structure de renfort sur le pourtour de la planche et éventuellement en position centrale, cette structure permettant d'améliorer la nervosité de la planche, c'est-à-dire son aptitude à restituer l'énergie lors d'une impulsion donnée sur ladite planche afin de réaliser un saut. Une telle conception ne procure pas une cohésion satisfaisante entre 30 l'âme et les deux peaux du fait des problèmes d'adhérence entre le polycarbonate et la résine. La planche est donc sujette à un délaminage entre les couches. Par ailleurs, une telle conception de planche a pour inconvénient d'augmenter son poids par rapport aux planches traditionnelles en bois. Selon le document FR-2.848.868, la structure de la planche est composée également d'une âme et de deux peaux. Selon ce document, l'âme est constituée d'un matériau de faible densité tel que du bois ou de la mousse de matière synthétique, et les deux peaux sont constituées de fibres imprégnées de résine. Cette planche comprend en outre une bande d'amortissement disposée sur le pourtour entre les deux peaux, dans le but d'amortir les chocs et les vibrations. Cette conception de planche engendre un délaminage rapide entre les différentes couches la constituant. Par ailleurs, une telle conception augmente le poids de la planche par rapport aux planches traditionnelles en bois. Selon le document US-2003/0222420, la planche comprend une surface extérieure, formant une peau supérieure et une peau inférieure, constituée d'une couche de fibres imprégnées de résine, cette surface extérieure étant remplie d'une mousse constituant une âme. Selon ce document, il est prévu un mode de réalisation selon lequel la planche dispose d'une structure de renfort disposée sur le pourtour extérieur de la planche, voire également en partie centrale. Cette structure de renfort est constituée d'éléments tubulaires longitudinaux et d'éléments disposés aux extrémités, lesdits éléments tubulaires étant constitués de fibres présentant un module d'élongation élevée, ces éléments tubulaires étant en outre remplis d'une mousse basse densité. Une telle conception permet d'accroître la rigidité longitudinale de la planche et d'augmenter sa nervosité. Selon cette conception, les impacts occasionnés sur le pourtour de la planche lors de chocs de celle-ci sur la piste, ont pour effet d'attaquer rapidement la structure de renfort puis de générer un délaminage de la peau au niveau de ces impacts, notamment du fait de la fréquence de déformation de la planche au cours de la pratique. La présente invention a pour objet de mettre en oeuvre une alternative de conception de planche ayant notamment pour but de réduire le poids de la planche et surtout de réduire voire de supprimer les problèmes de délaminage entre l'âme et les peaux. Elle a également pour but de faciliter la mise en oeuvre de ladite planche. Selon l'invention, la planche à roulettes comprend une planche de forme longitudinale, et un système à roulettes fixé sur la face inférieure de ladite planche longitudinale. Cette planche longitudinale est constituée d'une structure dite en sandwich composée d'une âme et de deux peaux, l'une des peaux, dite supérieure, étant disposée au-dessus de l'âme, tandis que l'autre peau, dite inférieure, est disposée en dessous de l'âme. La planche comprend également une structure de renfort disposée au moins sur le pourtour extérieur de l'âme de la structure en sandwich. En outre, l'âme est constituée au moins d'une feuille à base de mousse et les peaux sont constituées chacune d'une feuille de fibres croisées, lesdites feuilles de fibres croisées étant imprégnées d'une résine thermodurcissable. La structure de renfort consiste quant à elle en un cordon constitué d'une gaine flexible en fibres tissées, et de fibres longitudinales disposées à l'intérieur de cette gaine flexible, ledit cordon étant imprégné par la résine des peaux supérieure et inférieure. Cette conception permet d'avoir une parfaite cohésion entre les deux peaux et le cordon formant une enveloppe externe constituée par les feuilles de fibres croisées, le cordon et la résine qui imprègne lesdits précédents éléments.
Ainsi, lors d'impacts occasionnés sur le pourtour de la planche, notamment au niveau du cordon, les deux peaux restent en liaison permanente par le biais de la résine imprégnée dans le cordon, tandis que la mousse d'âme, de faible densité, permet de maintenir espacées les deux peaux en empêchant la résine de se répandre dans tout le volume de ladite planche, ce qui réduit le poids de la planche et permet de s'approcher remarquablement des structures de planches traditionnelles en bois, en supprimant les problèmes de délaminage. Une telle conception permet avantageusement de supprimer les risques de délaminage entre la couche d'âme et les peaux lors d'une usure du pourtour de la planche toute en augmentant la rigidité et la nervosité de la planche.
De manière préférentielle, la feuille de mousse comprend des petits canaux traversant celle-ci sur son épaisseur, ces canaux étant agencés pour permettre le passage de la résine avant son durcissement, ce qui permet de créer une liaison entre la peau supérieure et la peau inférieure en passant au travers de l'âme. Cette conception contribue donc à éviter le délaminage de la planche et surtout augmente la résistance de celle-ci aux contraintes de cisaillement. Selon une variante, l'âme est constituée d'une feuille à base de mousse et de fibres aiguilletées ou piquetées dans cette mousse. Un tel aiguilletage ou piquetage permet de réaliser des petits canaux au travers de la mousse, débouchant de part et d'autre de la feuille, les fibres passant au travers desdits canaux. Ainsi, les canaux permettent le passage de la résine afin d'assurer une liaison entre les peaux supérieure et inférieure. En outre, la présence de fibres dans la mousse augmente la résistance de la structure de planche contre les contraintes de cisaillement et améliore la cohésion entre les peaux et l'âme. En effet, les fibres aiguilletées ou piquetées sont positionnées plus ou moins verticalement au travers de la mousse, les extrémités de ces fibres dépassant de ladite mousse, ce qui assure un accrochage de ces fibres avec les feuilles de fibres croisées qui sont disposées dans un plan notamment horizontal, perpendiculairement par rapport aux fibres disposées dans la mousse. De manière préférentielle, la feuille de mousse dispose de petites rainures en surface sur au moins une de ses faces, supérieure ou inférieure. Ces rainures forment de préférence un quadrillage sur ladite face ; elles sont agencées pour garantir une répartition uniforme de la résine sur toute la surface de la peau. En effet, lors de la réalisation de la planche, tel qu'il le sera décrit ultérieurement dans la description, les feuilles de fibres croisées des deux peaux sont au contact de la feuille de mousse constituant l'âme ; la pression exercée sur les feuilles des fibres croisées au contact de la feuille de mousse peut compresser lesdites feuilles de fibres croisées et resserrer les interstices existant entre les fibres croisées, ledit resserrage des interstices empêchant la résine de s'imprégner convenablement au travers de la feuille de fibres croisées. La présence des rainures en surface sur la feuille de mousse constitue un réseau de canaux qui vont permettre la distribution et la répartition de la résine sur toute la surface. De manière préférentielle, le contour périphérique de la feuille de fibres de verre croisées de la peau supérieure et celui de la peau inférieure recouvrent partiellement, respectivement le côté supérieur et le côté inférieur du cordon. Ainsi, seul ledit cordon vient au contact des surfaces externes, ce qui nécessite une usure préalable dudit cordon avant de pouvoir user dans un second temps lesdites peaux. Par ailleurs, la résine recouvre le cordon et s'imprègne dans celui-ci du fait de sa texture, ce qui assure une cohésion du cordon avec les contours périphériques des feuilles de fibres croisées des peaux supérieure et inférieure. De manière préférentielle, le cordon comprend une largeur comprise entre 10 mm et 50 mm. Une telle largeur permet de garantir que, lorsque ledit cordon sera usé, la planche aura atteint un seuil d'usure général, notamment dans les zones où les pieds du planchiste viennent en contact sur la surface supérieure, nécessitant le remplacement de ladite planche. De manière remarquable, le cordon comprend une forme de corde munie de deux extrémités, lesdites extrémités comprenant des moyens d'assujettissements agencés pour joindre lesdites extrémités lorsque la corde est disposée autour de l'âme, ce qui garantit leur maintien en position l'une par rapport à l'autre de manière à ce que le cordon reste bien fermé et en position autour de l'âme. De manière préférentielle, cette âme comprend une épaisseur comprise entre 5 mm et 10 mm, la mousse utilisée pour l'âme étant choisie parmi le polyéthylène, le polyuréthane, le PVC et le PET. Par ailleurs, la résine utilisée pour la peau est, de préférence, une résine du type époxy, polyester, vinylester, polyuréthane. Selon une variante de conception, la structure de renfort comprend un renfort longitudinal qui s'étend entre les extrémités arrière et avant de la planche longitudinale, lequel est de conception similaire au cordon.
La planche comprend éventuellement au moins une bande de drapage ou une gaine, enveloppant transversalement une portion des feuilles de fibres croisées des deux peaux ainsi qu'une portion du cordon et de l'âme ; cette bande ou gaine est également imprégnée par la résine. Elle permet d'améliorer ponctuellement le long de la planche, notamment dans les zones où celle-ci subit des déformations importantes lors de la pratique, la résistance contre les contraintes de cisaillement. Pour cela, les bandes de drapage ou gaines sont disposées dans ces zones de déformation importantes. Ces bandes de drapage ou gaines sont de préférence réalisées en fibres tissées, par exemple, similaires à celles utilisées pour la constitution de la gaine du cordon. En outre, l'invention concerne également le procédé de fabrication de la planche longitudinale constitutive de la planche à roulettes selon l'invention. Le procédé consiste à : découper la feuille de mousse à base de fibres de verre aiguilletées constitutive de l'âme, et les deux feuilles de fibres de verre croisées constitutives des deux peaux inférieure et supérieure ; - à déposer la première feuille de fibres de verre croisées dans le moule ; - à déposer la feuille de mousse à base de fibres de verre aiguilletées au-dessus de ladite feuille de fibres de verre croisées ; à positionner le cordon autour de ladite feuille de mousse ; - à déposer la seconde feuille de fibres de verre croisées de la peau supérieure au-dessus de la feuille de mousse et du cordon ; et à injecter la résine dans le moule. Un tel procédé a pour avantage de permettre une mise en oeuvre aisée de la planche à roulettes. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre d'un mode préférentiel de conception de la planche, lequel s'appuie sur les figures parmi lesquelles : - la figure 1 présente une vue éclatée de la planche longitudinale constitutive de la planche à roulettes selon l'invention ; - la figure 2 présente une portion du cordon notamment dans la zone des extrémités assujetties l'une par rapport à l'autre ; - la figure 3 présente partiellement une feuille à base de mousse utilisée pour l'âme, mettant en évidence la présence de canaux ; - la figure 4 présente une feuille de mousse utilisée pour l'âme présentant sur une de ses faces des rainures formant un quadrillage ; - la figure 5 présente une feuille à base de mousse et de fibres de verre aiguilletées ou piquetées utilisée pour constituer l'âme, selon une variante. La planche à roulettes selon la présente invention comprend une planche 1 présentant une forme longitudinale. Cette planche est agencée pour recevoir un système à roulettes prévu pour être fixé sur la face inférieure de ladite planche. Telle qu'illustrée sur la figure 1, la planche 1 se compose d'une âme 2 et de deux peaux 3,4, la première peau 3 étant disposée au dessus de l'âme tandis que la seconde peau 4 est disposée en dessous de l'âme. Une telle structure de planche est couramment appelée structure en sandwich. En outre, la planche 1 dispose d'une structure de renfort constituée par un cordon 5, illustré sur cette figure 1. Ce cordon 5 dispose, après son positionnement autour de l'âme 2, d'une forme similaire à celle de la planche. On constate, sur la figure 1, que la planche dispose à ses extrémités avant 6 et arrière 7 d'une portion recourbée vers le haut sur laquelle le planchiste peut prendre appui avec les pieds afin de réaliser des figures ou acrobaties. Les peaux 3,4 sont constituées d'une feuille de fibres croisées et disposées dans le sens horizontal, la feuille de fibres croisées étant imprégnée d'une résine thermodurcissable.
De manière préférentielle, les fibres utilisées pour la constitution de la feuille de fibres croisées sont des fibres de verre. On pourra toutefois utiliser d'autres types de fibres, telles que des fibres de carbone et des fibres d'aramide. En outre, la résine thermodurcissable utilisée pour la constitution de la peau est choisie parmi les résines époxy, les résines polyester, les résines vinylester et les résines polyuréthane.
Tel qu'illustré sur la figure 2, le cordon 5 se compose d'une gaine 8 et de fibres longitudinales 9. Cette gaine 8 est flexible et réalisée en fibres tissées. Cette gaine permet de maintenir et de faciliter la manipulation des fibres longitudinales 9 qu'elle contient. En outre, l'utilisation de fibres tissées pour la constitution de cette gaine 8 permet à la résine de s'imprégner facilement dans le cordon. En outre, les fibres longitudinales 9 renforcent la rigidité de la planche 1 et améliorent la nervosité de celle-ci. Ces fibres longitudinales 9 disposées à l'intérieur de la gaine 8, sont donc également imprégnées par la résine.
De manière préférentielle, les fibres longitudinales 9 utilisées pour la conception du cordon 5 sont des fibres choisies parmi les fibres de verre, les fibres de carbone, les fibres d'aramide, voire des fibres végétales telles que du lin. L'âme 2 de la planche 1 est constituée d'une feuille souple à base de mousse dont des variantes sont illustrées aux figures 3 à 5. Cette feuille de mousse comprend des canaux 10 illustrés sur ces figures 3 à 5. Les canaux 10 sont débouchant et disposés dans le sens de l'épaisseur de la feuille, lesquels permettent à la résine de s'infiltrer ponctuellement au travers de l'épaisseur de la feuille d'âme, ce qui assure une liaison entre la peau supérieure 3 et la peau inférieure 4. Selon une variante de conception illustrée à la figure 4, la feuille dispose de rainures 11 disposées en surface, et formant de préférence un quadrillage sur ladite surface. Ces rainures 11 constituent des canaux permettant à la résine de se répandre en surface au travers desdits canaux et d'imprégner toute la surface des feuilles de fibres croisées. Sur la figure 4, de telles rainures 11 sont représentées sur la face supérieure 12 ; on peut toutefois prévoir des rainures similaires sur la face inférieure 13, voire de préférence sur les deux faces 12,13 simultanément. Selon une variante de conception illustrée sur la figure 5, l'âme 2 de la planche est constituée d'une feuille à base de mousse 14 et de fibres 15, ces fibres 15 étant aiguilletées ou piquetées au travers de la mousse 14 de manière à ce qu'elles soient disposées sensiblement dans le sens de l'épaisseur de la feuille. En outre, l'aiguilletage ou le piquetage permet de réaliser des canaux 10 similaires à ceux illustrés en figures 3 et 4, à l'intérieur desquels sont disposées les fibres 15 aiguilletées ou piquetées. Ces fibres 15 seront de préférence des fibres de verre ; on pourra toutefois prévoir tout autre type de fibres tels que des fibres carbone ou des fibres d'aramide. Un tel aiguilletage permet de disposer d'une feuille d'âme dont les extrémités 16 des fibres 17 dépassent de la mousse 14, ce qui garantit l'accrochage de ces fibres 17 avec les fibres croisées des peaux 3,4 disposées horizontalement au dessus et en dessous. De manière préférentielle et non limitative, cette mousse choisie pour la feuille d'âme 2 est une mousse du type polyéthylène, polyuréthane, PVC ou PET.
La feuille à base de mousse, munie éventuellement de fibres aiguilletées, et les feuilles de fibres croisées sont à l'état initial souples. Celles-ci sont donc découpées au moyen d'un patron afin de constituer la forme longitudinale avec les extrémités arrondies de la planche 1. Les dimensions des feuilles de fibres croisées pour la constitution des peaux 3,4 sont découpées à des dimensions légèrement supérieures à celles de la feuille à base de mousse constituant l'âme 2. Ainsi, lors de la fabrication de la planche 1, le cordon 5, disposé sur le pourtour externe 18 de l'âme 2, c'est à dire de la feuille de mousse, est recouvert partiellement sur son côté supérieur 19 et sur son côté inférieur 20 par les feuilles de fibres croisées constituant respectivement les peaux supérieure 3 et inférieure 4. Pour la fabrication de la planche 1, on utilise un moule comprenant une matrice inférieure et une matrice supérieure comprenant une empreinte présentant la forme de celle de la planche 1, telle qu'illustrée sur la figure 1, de préférence.
Ainsi, on dispose la première feuille de fibres croisées souple à l'intérieur de l'empreinte de la matrice inférieure, ladite feuille épousant la forme de ladite empreinte. Puis, on dispose la feuille à base de mousse, également souple, au dessus de ladite feuille de fibres de verre croisées. Il convient alors de disposer le cordon 5 autour de la feuille de mousse, ledit cordon 5 épousant le bord périphérique de ladite feuille de mousse et débordant par rapport au contour périphérique 21 de la feuille de fibres croisées. Les empreintes de matrices supérieure et inférieure du moule pourront prévoir des moyens de positionnement et/ou maintien dudit cordon 5, ce qui facilitera son positionnement. Une fois le cordon 5 positionné, on dispose la seconde feuille de fibres croisées au dessus de la feuille à base de mousse et au dessus du cordon qui déborde par rapport au contour périphérique 22 de ladite seconde feuille. Il convient ensuite de fermer ce moule en positionnant la matrice supérieure au dessus de la matrice inférieure puis d'injecter la résine thermodurcissable, celle-ci s'imprégnant dans les feuilles de fibres croisées de manière homogène sur la peau inférieure et sur la peau supérieure. Par ailleurs, cette résine s'infiltre au travers des canaux 10 dans la feuille de mousse voire éventuellement se propage au travers des rainures 11 sur la dite feuille. Cette résine s'imprègne également dans le cordon 5 en passant au travers des interstices des fibres tissées constituant la gaine 8, pour imprégner ensuite les fibres longitudinales 9. Le cordon 5 dispose à l'état normal, c'est-à-dire avant constitution de la planche 1, d'une forme circulaire. En outre, sa conception telle que décrite précédemment lui confère une souplesse et une flexibilité permettant de le disposer convenablement autour de l'âme. En outre, sa souplesse permet de l'écraser lors de la fermeture du moule. De manière préférentielle, le diamètre du cordon est déterminé afin d'obtenir après son écrasement, une fois disposé à l'intérieur du moule, une largeur comprise entre 10 et 50 mm, tandis que son épaisseur sera légèrement supérieure à celle de l'âme 2, du fait de cet écrasement. De manière préférentielle, le cordon 5 à l'état normal présente un diamètre de 5 à 40 mm permettant d'obtenir après écrasement une largeur de cordon de l'ordre de 10 à 50 mm. En outre, on utilise de préférence, une âme 2 comprenant une épaisseur comprise entre 5 mm et 10 mm, l'épaisseur des deux peaux 3,4 étant complémentaire de manière à obtenir une épaisseur totale de la planche 1 égale au moins à 10 mm, répondant aux normes de fabrication telles que prévues en France. Afin de faciliter le positionnement du cordon 5, tel que précisé ci-dessus, celui-ci se présente sous la forme d'une corde munie de deux extrémités 23, 24 illustrées en figure 2, la longueur de la corde correspondant à la longueur du pourtour périphérique de l'âme 2. Ces extrémités 23,24 sont munies de moyens d'assujettissement permettant de constituer un cordon continu disposé autour de l'âme 2.
De manière préférentielle et non limitative, ces extrémités 23,24 de la corde sont complémentaires, c'est-à-dire qu'elles sont agencées pour coopérer lors de leur réunion une fois positionnées autour de la feuille à base de mousse et de fibres de verre aiguilletées. Pour cela, les extrémités 25, 26 des fibres longitudinales 9 ont de préférence une découpe en mi-bois telle qu'illustrée en figure 5, qui présente pour avantage d'imbriquer les extrémités 25,26 des fibres longitudinales tout en augmentant la surface de contact entre les deux extrémités 25,26. Ainsi, lors de l'injection de la résine, on assure un maintien en position assujettie les deux extrémités 16,17 du cordon 5. On pourra toutefois prévoir d'autres moyens d'assujettissement tels que 25 la réalisation d'une épissure entre les deux extrémités 16,17. De manière préférentielle, la structure de renfort comprend également un renfort central disposé longitudinalement sur la planche, soit sur le côté supérieur et sur le côté inférieur autour de l'âme, soit directement intégré en partie centrale longitudinale de celle-ci ; dans ce cas, l'âme se compose de deux 30 portions de feuille à base de mousse, comprenant éventuellement des fibres aiguilletées. Ce renfort central longitudinal s'étend de part et d'autre des extrémités avant et arrière de la planche. Selon une variante de conception, on pourra prévoir également une bande de drapage ou un morceau de gaine disposé transversalement sur la planche, cette bande de drapage enveloppant l'âme 2, le cordon 5 et les deux feuilles de fibres croisées constituant les deux peaux 3,4, cette bande étant également imprégnée de résine. Une telle bande a pour fonction d'améliorer la rigidité de la planche dans des zones déterminées, notamment les zones de la planche qui sont soumises à des déformations importantes lors de la réalisation des sauts, c'est-à-dire les zones en particulier situées à proximité des portions recourbées. De manière préférentielle, ces bandes de drapage ou morceaux de gaine sont réalisés en fibres tissées, identiques à ceux utilisés pour la constitution de la gaine du cordon. On peut toutefois prévoir des fibres de composition différente pour ces bandes de drapage ou morceaux de gaine. D'autres caractéristiques peuvent être envisagées sans sortir du cadre de la présente invention.

Claims (10)

  1. REVENDICATIONS1. Planche à roulettes, comprenant une planche (1) de forme longitudinale, et un système à roulettes fixé sur la face inférieure de la planche, cette planche (1) étant constituée d'une structure dite en sandwich composée d'une âme (2) et de deux peaux (3,4), l'une (3) des peaux, dite supérieure, étant disposée au-dessus de l'âme (2), et l'autre (4) des peaux, dite inférieure, étant disposée en dessous de l'âme (2), et d'une structure de renfort disposée au moins sur le pourtour de l'âme (1), l'âme (2) étant constituée au moins d'une feuille à base de mousse (10) et les peaux (3,4) étant constituées chacune d'une feuille de fibres croisées, les dites feuilles de fibres croisées étant imprégnées d'une résine thermodurcissable, CARACTERISEE en ce que la structure de renfort consiste en un cordon (5) constitué d'une gaine (8) flexible en fibres tissées, et de fibres longitudinales (9) disposées à l'intérieur de cette gaine (8), ledit cordon (5) étant imprégné par la résine thermodurcissable des peaux supérieure (3) et inférieure (4).
  2. 2. Planche à roulettes selon la revendication 1, caractérisée en ce que la feuille de mousse constituant l'âme (2) comprend des petits canaux (10) traversant ladite feuille sur son épaisseur, ces canaux étant agencés pour permettre le passage de la résine de manière à créer une liaison entre la peau supérieure (3) et la peau inférieure (4) en passant au travers de l'âme (2).
  3. 3. Planche à roulettes selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la feuille de mousse constituant l'âme (2) comprend des petites rainures en surface sur au moins une de ses faces supérieure (12) ou inférieure (13), ces rainures (11) étant agencées pour répartir uniformément la résine sur toute la surface de la peau (3,4).
  4. 4. Planche à roulettes selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la feuille de mousse constituant l'âme (2) comprend des fibres (15) aiguilletées ou piquetées.
  5. 5. Planche à roulettes selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le contour périphérique (22) de la feuille de fibres croisées de la peau supérieure (3) et celui (21) de la peau inférieure (4) recouvrent partiellement respectivement le côté supérieur (19) et le côté inférieur (20) du cordon (5).
  6. 6. Planche à roulettes, selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que le cordon (5), positionné sur la planche (1), comprend une largeur comprise entre 10 mm et 50 mm.
  7. 7. Planche à roulettes selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le cordon (5) comprend une forme de corde munie de deux extrémités (23,24), lesdites extrémités (23,24) comprenant des moyens d'assujettissement agencés pour joindre lesdites extrémités (23,24) lorsque le cordon est disposé autour de l'âme (2).
  8. 8. Planche à roulettes selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens d'assujettissement sont constitués par la forme complémentaire des extrémités (23,24) du cordon (5), les extrémités (25,26) des fibres longitudinales (9) présentant une découpe en mi-bois.
  9. 9. Planche à roulettes selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend un renfort central longitudinal s'étendant jusqu'aux extrémités arrière et avant de la planche (1).
  10. 10. Planche à roulettes selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une bande de drapage ou une gaine, enveloppant transversalement au moins une portion des feuilles de fibres croisées des deux peaux (3,4), une portion du cordon (5) et une portion de l'âme (2), cette bande étant également imprégnée de résine.30
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