"Agencement autoporté pour le brossage, le démaillage et le retournement de poches d'huîtres" L'invention concerne un agencement autoporté pour le brossage, le démaillage, et le retournement de poches d'huîtres sur un site ostréicole, du type qui comporte une tête active de brossage, de démaillage et de retournement des poches d'huîtres qui est fixée par l'intermédiaire d'un dispositif de liaison commandé et asservi à un véhicule porteur, notamment un tracteur agricole ou une barge flottante, et déplacée par ledit io véhicule porteur le long d'une table longitudinale associée recevant des poches d'huîtres alignées, la table recevant les poches étant délimitées par au moins deux barres longitudinales parallèles d'extrémité distantes l'une de l'autre d'une distance déterminée, ledit dispositif de liaison étant commandé et asservi 15 de manière à permettre un asservissement de la mobilité verticale et transversale de la tête active pour assurer le suivi de la table porteuse des poches au cours du déplacement du véhicule porteur. On connaît quelques dispositifs de traitement des poches 20 d'huîtres. Le document FR-A1-2.851.179 décrit un dispositif autoporté pour le traitement de poches de coquillages tels que des huîtres. Ce dispositif consiste en une tête active, déplacée par un véhicule porteur le long d'une table longitudinale recevant 25 des poches de coquillages, qui est susceptible d'asperger les poches d'huîtres d'un fluide sous pression. Ce dispositif ne comporte aucun moyen de retournement ni de moyen de brossage des poches. Le document FR-A1-2.843.683 décrit et représente un 30 dispositif destiné à recueillir les poches d'huîtres et à les retourner. Ce dispositif ne permet pas de brosser les poches, et d'autre part il doit être déplacé manuellement le long des tables. 2 Aucun de ces dispositifs ne permet d'effectuer de manière automatisée l'ensemble des opérations de démaillage, de brossage et de retournement des poches d'huîtres qui ont été jusqu'à présent effectuées de manière manuelle par des opérateurs sur les sites ostréicoles. L'invention répond donc à un réel besoin d'automatisation de ces opérations qui sont particulièrement pénibles. Dans ce but, l'invention propose un agencement du type décrit précédemment, caractérisé en ce que la tête active io comporte : - une potence, solidaire du dispositif de liaison, - un bâti tubulaire formant une cage de largeur déterminée et comportant des moyens de roulement sur la table, qui est monté pivotant de manière pendulaire autour d'un axe longitudinal 15 sur la potence et qui est commandé et asservi en pivotement de manière à permettre un maintien du parallélisme du bâti par rapport à la table, dans lequel sont agencés au moins successivement d'avant en arrière : - au moins un moyen de brossage, qui est destiné à 20 brosser chaque poche d'huîtres sur la table, - au moins un moyen de relevage des poches, - un premier convoyeur dont la vitesse linéaire est synchronisée avec la vitesse linéaire du véhicule porteur. - un moyen de démaillage des poches d'huître, 25 - un moyen de remise à plat des poches d'huîtres, - un second convoyeur, dont la vitesse linéaire est synchronisée avec la vitesse linéaire du véhicule porteur, - un moyen de retournement des poches d'huîtres traitées, agencé en sortie du second convoyeur, qui est destiné à 30 permettre le retournement des poches d'huîtres préalablement à leur repose sur la table. Selon d'autres caractéristiques de l'invention 3 - le moyen de brossage comporte un arbre de brossage, entraîné en rotation de manière réversible par un moteur rapide, qui est monté à des premières extrémités de bras dont des deuxièmes extrémités sont montées pivotantes par rapport au bâti entre une position de butée basse et au moins une position haute, et qui est porteur d'au moins une brosse hélicoïdale pour évacuer latéralement les impuretés adhérant aux poches d'huîtres en se soulevant au passage de chaque poche d'huître, - le moyen de relevage des poches comporte un arbre de io relevage, agencé en aval du moyen de brossage, qui est monté à des premières extrémités de bras dont des deuxièmes extrémités sont montées pivotantes au moins transversalement par rapport au bâti entre une position de butée basse et au moins une position haute, et qui comporte au moins deux brosses 15 cylindriques opposées dont les bords intérieurs sont distants de la distance déterminée, et qui sont entraînées en rotation par un moteur lent selon une vitesse périphérique supérieure à la vitesse linéaire du véhicule porteur, - le moyen de démaillage des poches d'huîtres comporte : 20 • un premier arbre dit de battage, agencé au dessus de l'extrémité aval du premier convoyeur, entraîné en rotation par un moteur rapide selon un sens de rotation d'avalement, qui est monté à des premières extrémités de bras dont des deuxièmes extrémités 25 sont montées pivotantes par rapport au bâti entre une position de butée basse et au moins une position haute, et qui est porteur sur toute sa longueur de lanières radiales souples ou semi-rigides destinées à battre les poches d'huîtres pour permettre le 30 démaillage de leurs faces supérieures, • un second arbre dit de battage, agencé entre les premier et second convoyeurs, entraîné en rotation par un moteur rapide selon un sens de rotation 4 d'avalement, dont les extrémités sont réglables en hauteur par rapport au bâti, et qui est porteur sur toute sa longueur de lanières radiales souples ou semi-rigides destinées à battre les poches d'huîtres pour permettre le démaillage de leurs faces inférieures. - le moyen de remise à plat des poches d'huîtres comporte un arbre dit de plaquage, agencé au dessus de l'extrémité amont du second convoyeur, entraîné en rotation par un moteur lent io selon un sens de rotation d'avalement, qui est monté à des premières extrémités de bras dont des deuxièmes extrémités sont montées pivotantes par rapport au bâti entre une position de butée basse et au moins une position haute, et qui est porteur d'un rouleau destiné à plaquer les poches d'huîtres pour les 15 remettre à plat, - les moteurs des arbres de brossage, de relevage, de battage et de plaquage sont des moteurs hydrauliques., - le moyen de retournement comporte un bac d'éjection agencé en aval du second convoyeur, qui comporte au moins un 20 panneau de fond sensiblement parallèle au second convoyeur, articulé autour d'un axe transversal autour de son extrémité avant, et qui est susceptible d'être actionnée en basculement par un vérin sensiblement horizontal, pour retourner les poches tombant verticalement de l'extrémité aval du second convoyeur, 25 - les premier et second convoyeurs comportent chacun un tapis roulant, monté de manière étanche par rapport au bâti tubulaire, dont le revêtement présente un relief destiné à limiter son encrassement et à résister aux coupures provoquées par de menus coquillages, 30 - le second convoyeur est d'une longueur supérieure à la largeur d'une poche et ce que le revêtement dudit convoyeur présente une adhérence limitée pour permettre à chaque poche de glisser puis de se recentrer sur ledit convoyeur préalablement à son retournement, - les moyens de roulement du bâti tubulaire sur la table comportent un rouleau qui est monté à ses extrémités entre les 5 bras porteurs de l'arbre de relevage, qui est interposé sensiblement axialement entre le moyen de relevage et le premier convoyeur, qui est destiné à rouler sur la table, et qui comporte au moins un premier capteur de vitesse pour émettre une information représentative de la vitesse linéaire du véhicule io porteur à l'intention d'une unité électronique de contrôle, - l'agencement comporte des moyens de détection de la hauteur du bâti, du parallélisme du bâti et de la position transversale du bâti par rapport à la table 14, - les deuxièmes extrémités des bras porteurs de l'arbre de 15 relevage et du rouleau font partie d'une fourche qui est montée pivotante autour d'un axe longitudinal qui est solidaire d'un axe transversal monté pivotant par rapport au bâti, - la fourche comporte au moins un deuxième capteur angulaire, qui est susceptible d'émettre une information 20 représentative d'un angle associé au parallélisme du bâti par rapport à la table à l'intention de l'unité électronique de contrôle, - les extrémités de l'axe longitudinal comportent au moins un troisième capteur angulaire qui est susceptible d'émettre une information représentative d'un angle associé à la hauteur du bâti 25 par rapport à la table à l'intention de l'unité électronique de contrôle, - le bâti comporte au moins un quatrième capteur, notamment photoélectrique ou laser, susceptible d'émettre une information représentative de la position transversale du bâti par 30 rapport à la table à l'intention de l'unité électronique de contrôle, - le dispositif de liaison commandé et asservi à l'extrémité duquel est fixé la tête active comporte une structure formant parallélogramme comportant : 5 i0 6 • deux bras pivotants sensiblement verticaux, dont les extrémités inférieures sont montées pivotantes axialement par rapport à un dispositif de fixation sur le véhicule porteur et dont les extrémités supérieures sont montées pivotantes par rapport à un bras horizontal supérieur, • au moins un premier vérin hydraulique qui est interposé entre le dispositif de fixation et une partie intermédiaire d'un des bras pivotants, pour permettre le déploiement transversal du bras supérieur en déformant la structure en parallélogramme, • un support, monté pivotant autour d'un axe transversal à l'extrémité libre du bras supérieur, • un deuxième vérin hydraulique, qui est interposé 15 entre le bras supérieur et le support, pour permettre l'inclinaison transversale du support, • un bras vertical, monté coulissant par rapport au support, et dont l'extrémité inférieure est destinée à porter la potence de la tête active, 20 • au moins un troisième vérin hydraulique, qui est interposé entre le support et le bras vertical, pour permettre le réglage de la hauteur de la tête active, et/ou pour équilibrer le poids de la tête active, pour limiter le porte à faux de ladite tête active sur le 25 dispositif de liaison, et la tête active comporte au moins un quatrième vérin hydraulique, qui est interposé entre la potence et le bâti pour permettre l'inclinaison transversale du bâti, - les moteurs des arbres et des convoyeurs sont 30 susceptibles d'être commandé par l'unité électronique en réponse à l'information information représentative de la vitesse linéaire du véhicule fournie par le premier capteur, 7 - le troisième vérin est susceptible d'être commandé par l'unité électronique en réponse à l'information représentative de la hauteur du bâti par rapport à la table fournie par le deuxième capteur, - le quatrième vérin est susceptible d'être commandé par l'unité électronique en réponse à l'information représentative du parallélisme du bâti fournie par le troisième capteur, - le deuxième vérin est susceptible d'être commandé par l'unité électronique en réponse à l'information représentative de la io position transversale du bâti par rapport à la table fournie par le quatrième capteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés 15 dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de dessus représentant un agencement autoporté selon l'invention mis en oeuvre le long de tables recevant des poches d'huîtres, - la figure 2 est une vue schématique de derrière 20 représentant l'agencement de la figure 1, - la figure 3 est une vue schématique de côté de la tête active selon l'invention ; - la figure 4 est une vue en perspective de la tête active selon l'invention ; 25 - la figure 5 est une vue de détail des bras porteurs de l'arbre de relevage et du rouleau, et des axes transversal et longitudinal qui les portent. Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions 30 similaires. On a représenté sur les figures 1 et 2 un agencement 10 autoporté pour le brossage, le démaillage, et le retournement de poches d'huîtres 12 sur un site ostréicole. 8 De manière connue, les poches d'huîtres 12 sont disposées au sein du site ostréicole sur des tables 14 qui sont destinées à être recouvertes par la mer à marée haute. Chaque table 14 comporte au moins deux barres 16 longitudinales parallèles d'extrémité, distantes l'une de l'autre d'une distance "d" déterminée, sur lesquelles les poches 12 sont alignées. L'agencement 10 comporte une tête active 18 destinée à assurer le brossage, le démaillage, et le retournement des poches d'huîtres 12 qui est susceptible d'être déplacée par un véhicule io porteur 20 le long d'une table 14 longitudinale associée recevant des poches 12 d'huîtres alignées. Le véhicule porteur 20 est à cet effet par exemple un tracteur du type de ceux que l'on rencontre couramment sur les exploitations agricoles, ou en variante (non représentée) une barge flottante. 15 Comme l'illustrent les figures 1 et 2, l'agencement 10 comporte un dispositif 22 de liaison commandé et asservi qui est destiné à être fixé au véhicule porteur 20, et sur lequel est fixé la tête active 18. Le dispositif 22 de liaison commandé et asservi permet un 20 asservissement de la mobilité verticale et transversale et de la tête active 18 pour assurer le suivi de la table 14 porteuse des poches 12 au cours du déplacement du véhicule porteur 20. Conformément à l'invention, comme l'illustrent les figures 3 et 4, la tête active 18 comporte en premier lieu une potence 24, 25 solidaire du dispositif de liaison 22, La tête active comporte aussi un bâti tubulaire 26 formant une cage de largeur "D" déterminée et comportant des moyens 28 de roulement sur la table 14, qui est monté pivotant de manière pendulaire autour d'un axe longitudinal "A" sur la potence 24 et 30 qui est commandé et asservi en pivotement de manière à permettre un maintien du parallélisme du bâti 26 par rapport à la table 14. 9 Ce bâti tubulaire 26 reçoit au moins successivement d'avant en arrière : - au moins un moyen 28 de brossage, qui est destiné à brosser chaque poche d'huîtres 12 sur la table 14, - au moins un moyen 30 de relevage des poches 12, - un premier convoyeur 32, dont la vitesse linéaire est synchronisée avec la vitesse linéaire du véhicule porteur 20. - un moyen de démaillage 34 des poches d'huîtres 12, - un moyen 37 de remise à plat des poches d'huîtres 12, io - un second convoyeur 36, dont la vitesse linéaire est synchronisée avec la vitesse linéaire du véhicule porteur 20. - un moyen 38 de retournement des poches 12 d'huîtres traitées, agencé en sortie du second convoyeur 36, qui est destiné à permettre le retournement des poches d'huîtres 12 15 préalablement à leur repose sur la table 14. Ces caractéristiques constituent les caractéristiques de bases de l'invention, et il sera compris que tout mode de mise en oeuvre du moyen 28 de brossage, du moyen 30 de relevage des poches 12, du premier convoyeur 32, du moyen de démaillage 34, 20 du moyen 36 de remise à plat, du second convoyeur 36, et du moyen 38 de retournement des poches 12 d'huîtres traitées, peut convenir à la bonne réalisation de l'invention. Toutefois, l'invention sera mise en oeuvre de préférence selon les éléments qui vont à présent être décrits plus en détail 25 dans la suite de la présente description. Ainsi, de préférence, comme l'illustrent les figures 3 et 4, le moyen 28 de brossage comporte un arbre 40 de brossage, entraîné en rotation de manière réversible par un moteur rapide 41, qui est monté à des premières extrémités 42 de bras 44 dont 30 des deuxièmes extrémités 46 sont montées pivotantes par rapport au bâti 26 entre une position de butée basse et au moins une position haute, et qui est porteur d'au moins une brosse hélicoïdale 48 pour évacuer latéralement les impuretés adhérant i0 aux poches d'huîtres en se soulevant au passage de chaque poche d'huître. Les positions de butée haute et de butée basse sont par exemple obtenues par des taquets (non représentés) solidaires du bâti 26. D'une manière analogue, comme l'illustre plus particulièrement la figure 3, le moyen 30 de relevage des poches comporte un arbre 50 de relevage, agencé en aval du moyen 28 de brossage, qui est monté à des premières extrémités 52 de bras io 54 dont des deuxièmes extrémités 56 sont montées pivotantes au moins transversalement par rapport au bâti 26 entre une position de butée basse et au moins une position haute, et qui comporte au moins deux brosses cylindriques 58 opposées dont les bords intérieurs 60 sont distants de la distance "d' déterminée, et qui 15 sont entraînées en rotation par un moteur lent 61 selon une vitesse périphérique supérieure à la vitesse linéaire du véhicule porteur 20. Les brosses cylindriques 58 permettent donc de happer les poches 12 afin de les soulever. 20 Comme l'illustrent les figures 3 et 4, le moyen de démaillage 34 des poches d'huîtres comporte, d'une part, un premier arbre 62 dit de battage, agencé au dessus de l'extrémité aval 64 du premier convoyeur 32, entraîné en rotation par un moteur rapide 63 selon un sens de rotation d'avalement, qui est 25 monté à des premières extrémités 66 de bras 68 dont des deuxièmes extrémités 70 sont montées pivotantes par rapport au bâti 26 entre une position de butée basse et au moins une position haute, et qui est porteur sur toute sa longueur de lanières 72 radiales, souples ou semi-rigides, qui sont destinées à battre 30 les poches d'huîtres 12 pour décoller les huîtres des mailles des poches 12, et permettre ainsi le démaillage de leurs faces supérieures. 2929076 Il Le moyen 34 de démaillage comporte par un second arbre 74 dit de battage, agencé entre les premier et second convoyeurs 32, 36 et entraîné en rotation par un moteur rapide 75 selon un sens de rotation d'avalement, dont les extrémités (non 5 représentées) sont réglables en hauteur par rapport au bâti 26, et qui est porteur sur toute sa longueur de lanières radiales 72, elles aussi souples ou semi-rigides qui sont destinées à battre les poches 12 d'huîtres pour permettre le démaillage de leurs faces inférieures, d'une façon similaire aux lanières 72 du premier arbre io 62 de battage. Le bâti 26 reçoit aussi le moyen 37 de remise à plat des poches d'huîtres qui comporte un arbre 78 dit de plaquage, agencé au dessus de l'extrémité amont 80 du second convoyeur 36, entraîné en rotation par un moteur lent 81 selon un sens de 15 rotation d'avalement, qui est monté à des premières extrémités 82 de bras 84 dont des deuxièmes extrémités 86 sont montées pivotantes par rapport au bâti 26 entre une position de butée basse et au moins une position haute, et qui est porteur d'un rouleau 88 destiné à plaquer les poches d'huîtres pour les 20 remettre à plat. Le rouleau 88 peut comporter un revêtement lisse ou recouvert d'une garniture adhérente, selon les types de poches d'huîtres à remettre à plat. Comme représenté sur les figures 3 et 4, le rouleau 88 25 peut aussi être constitué d'un empilement de disques semi-rigides en forme d'étoile, montées sur l'arbre 78, dont les bras 90 sont destinés à remettre à plat les poches 12. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, les moteurs 41, 61, 63, 75, 81 des arbres de brossage 40, de 30 relevage 50, de battage 62, 74 et de plaquage 78 sont des moteurs hydrauliques, qui sont plus adaptés à un milieu marin et salin que ne le seraient des moteurs électriques. 12 Le moyen de retournement 38 comporte un bac d'éjection 92 agencé en aval du second convoyeur 36, qui comporte au moins un panneau de fond 94 sensiblement parallèle au second convoyeur 36, articulé autour d'un axe transversal (non représenté) autour de son extrémité avant, et qui est susceptible d'être actionné en basculement par un vérin (non représenté), pour retourner les poches 12 tombant verticalement de l'extrémité aval du second convoyeur 36. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, les premier et second convoyeurs 32, 36 comportent chacun un tapis roulant, monté de manière étanche par rapport au bâti 26 tubulaire, dont le revêtement présente un relief destiné à limiter son encrassement et à résister aux coupures provoquées par de menus coquillages.
Il sera compris que cette disposition n'est pas limitative de l'invention et que chaque convoyeur 32, 36 peut être réalisé d'une manière différente propre à la bonne mise en oeuvre de l'invention. Ainsi, chaque convoyeur 32, 36 peut être constitué d'un ou plusieurs tapis, ou d'une série de rouleaux motorisés alignés, ou encore d'une série de chaînes parallèles, ou de tout autre moyen propre à provoquer le déplacement des poches 12 d'huîtres. Par ailleurs, le second convoyeur 36, et notamment son tapis lorsque le convoyeur est un tapis roulant, est d'une longueur "L" supérieure à la largeur d'une poche et ce que le revêtement dudit convoyeur présente une adhérence limitée pour permettre à chaque poche de glisser puis de se recentrer sur ledit convoyeur 36 préalablement à son retournement. Comme l'illustre la figure 3, les moyens 28 de roulement du bâti tubulaire 26 sur la table 14 comportent un rouleau 96 qui est monté à ses extrémités entre les bras porteurs 54 de l'arbre 50 de relevage, qui est interposé sensiblement axialement entre le moyen de relevage 30 et le premier convoyeur 32, qui est destiné 13 à rouler sur la table 14, et qui comporte au moins un premier capteur de vitesse pour émettre une information représentative de la vitesse linéaire du véhicule porteur 20 à l'intention d'une unité électronique de contrôle (non représentée).
Avantageusement, l'agencement 10 comporte aussi des moyens de détection de la hauteur du bâti 26, du parallélisme du bâti 26 et de la position transversale du bâti 26 par rapport à la table 14. A cet effet, d'une part, les deuxièmes extrémités 56 des bras 54 porteurs de l'arbre de relevage et du rouleau font partie d'une fourche 97 qui est montée pivotante autour d'un axe 98 longitudinal qui est solidaire d'un axe transversal 100 monté pivotant par rapport au bâti. La fourche 99 comporte au moins un deuxième capteur angulaire (non représenté), qui est susceptible d'émettre une information représentative d'un angle "a" associé au parallélisme du bâti par rapport à la table à l'intention de l'unité électronique de contrôle. Les extrémités de l'axe longitudinal 100 comportent au moins un troisième capteur angulaire qui est susceptible d'émettre une information représentative d'un angle "R" associé à la hauteur du bâti 26 par rapport à la table 14 à l'intention de l'unité électronique de contrôle. D'autre part, le bâti 26 comporte au moins un quatrième capteur (non représenté), notamment un capteur photoélectrique ou laser, qui est susceptible d'émettre une information représentative de la position transversale du bâti par rapport à la table 14 à l'intention de l'unité électronique de contrôle. Pour permettre les déplacements de la tête active 18 par rapport à la table 14, comme l'illustre la figure 2, le dispositif 22 de liaison commandé et asservi à l'extrémité duquel est fixé la tête active 18 comporte une structure formant parallélogramme comportant : 14 - deux bras pivotants 102 sensiblement verticaux, dont les extrémités inférieures 104 sont montées pivotantes axialement par rapport à un dispositif 110 de fixation sur le véhicule porteur et dont les extrémités supérieures 106 sont montées pivotantes par rapport à un bras horizontal supérieur 108, - au moins un premier vérin hydraulique 112 qui est interposé entre le dispositif de fixation 110 et une partie intermédiaire d'un des bras pivotants 102, pour permettre le déploiement transversal du bras supérieur 108 en déformant la structure en parallélogramme, par exemple lors de la mise en service de la tête active 18 pour attaquer une table 14, - un support 114, monté pivotant autour d'un axe transversal à l'extrémité libre du bras supérieur, - un deuxième vérin hydraulique 116, qui est interposé entre le bras supérieur 108 et le support 114, pour permettre l'inclinaison transversale du support 114, - un bras vertical 118, monté coulissant par rapport au support 114, et dont l'extrémité inférieure est destinée à porter la potence 24 de la tête active 18, - au moins un troisième vérin hydraulique 120, qui est interposé entre le support 114 et le bras vertical 118, pour permettre le réglage de la hauteur de la tête active 18, et/ou pour équilibrer le poids de la tête active 18, pour limiter le porte à faux de ladite tête active 18 sur le dispositif de liaison 22.
Par ailleurs, comme l'illustrent les figures 2 et 3, la tête active 18 comporte au moins un quatrième vérin hydraulique 122, qui est interposé entre la potence 24 et le bâti 26 pour permettre l'inclinaison transversale du bâti 26. Dans cette configuration, les moteurs 41, 61, 63, 75, 81 des arbres de brossage 40, de relevage 50, de battage 62, 74 et de plaquage 78 et les moteurs des convoyeurs 32, 36 sont susceptible d'être commandés par l'unité électronique en réponse 15 à l'information information représentative de la vitesse linéaire du véhicule fournie par le premier capteur. Le troisième vérin 120 est susceptible d'être commandé par l'unité électronique en réponse à l'information représentative de la hauteur du bâti 26 par rapport à la table fournie par le deuxième capteur. De même, le quatrième vérin 122 est susceptible d'être commandé par l'unité électronique en réponse à l'information représentative du parallélisme du bâti 26 fournie par le troisième capteur. Enfin, le deuxième vérin 116 est susceptible d'être commandé par l'unité électronique en réponse à l'information représentative de la position transversale du bâti 26 par rapport à la table 14 fournie par le quatrième capteur. L'ajustement de la position de la tête active 18 et en particulier du bâti 26 par rapport à la potence 18 peut donc être réalisé en permanence pendant le travail, garantissant ainsi un parfait prélèvement et un parfait traitement des poches 12 d'huîtres. L'invention permet donc de mécaniser les travaux ostréicoles les plus contraignants.20