FR2916173A1 - Bouchon d'obturation de dispositif d'eclairage et/ou de signalisation. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un bouchon d'obturation (1) d'un boîtier de dispositif d'éclairage et/ou de signalisation de véhicule automobile, qui présente au moins deux parties solidaires (2,3) l'une de l'autre, l'une étant souple (2), l'autre étant rigide (3).

Description

BOUCHON D'OBTURATION DE DISPOSITIF D'ECLAIRAGE ET/OU DE SIGNALISATION

L'invention concerne un bouchon d'obturation de dispositif 5 d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile, par exemple du type projecteur ou feu de véhicule. Ces dispositifs se caractérisent généralement par un boîtier contenant des éléments optiques (lampes, réflecteurs ...) et fermé à l'avant par une glace par laquelle les dispositifs émettent des faisceaux lumineux. 10 L'invention concerne plus particulièrement un bouchon destiné à fermer une ouverture prévue dans le boîtier de tels dispositifs, ouverture nécessaire, par exemple, pour avoir accès aux lampes des dispositifs (lors du montage en usine, puis pour les changer de l'arrière du dispositif, une fois monté dans le véhicule). 15 De nombreuses variantes de bouchons de ce type ont été proposées. Un exemple en est donné dans le brevet EP 643 256, qui décrit un bouchon (appelé parfois aussi bonnette ) non traversant : le bouchon est fait d'une pièce et recouvre entièrement l'ouverture pratiquée dans le boîtier, en garantissant son étanchéité, notamment à l'eau et à la poussière. 20 C'est un bouchon généralement fait en matériau polymère assez rigide. Mais il existe aussi des bonnettes dites traversantes , car elles permettent à des faisceaux électriques de passer à travers elles de l'intérieur vers l'extérieur du boîtier. Dans ce cas, elles sont généralement en un matériau polymère plus souple, car il doit épouser l'ouverture du boîtier et 25 laisser passer les fils électriques tout en garantissant un minimum d'étanchéité autour desdits fils. Et il est nécessaire que ce bouchon puisse suivre les mouvements éventuels de la lampe dans le dispositif quand elle est montée, par exemple, dans un réflecteur mobile. II est cependant nécessaire de procéder à une opération de graissage des éléments de 30 connexion électrique au niveau de ce bouchon pour éviter les problèmes de rouille à l'usure notamment, opération fastidieuse à faire en usine.

L'invention a pour but de mettre au point un nouveau type de bouchon d'obturation de type traversant, qui soit plus facile à mettre en oeuvre. Accessoirement, on cherche à ce que le procédé de fabrication de ce bouchon soit aisément industrialisable, et à des coûts raisonnables.

L'invention a pour objet un bouchon d'obturation d'un boîtier de dispositif d'éclairage et/ou de signalisation de véhicule automobile, et qui présente au moins deux parties solidaires l'une de l'autre et présentant des caractéristiques mécaniques différentes. L'invention s'intéresse tout particulièrement à des bouchons de type 10 traversant. On peut ainsi différencier des portions : - qui permettent d'assurer un certain niveau d'étanchéité, et qui peuvent suivre , dans une certaine mesure, les mouvements éventuels de la lampe (dont la connectique traverse le bouchon), quand elle est montée 15 solidairement à un réflecteur qui, lui, est mobile. C'est par exemple le cas quand on doit régler, en réglage statique ou dynamique, l'orientation du réflecteur et de sa lampe associée en site et en azimut, ou pour permettre de réaliser une fonction de type code tournant (appelé encore Dynamic Bending Light ou DBL en anglais), donc des portions en matériau souple, 20 - et qui permettent aussi de protéger la connectique traversant le bouchon, avec une bonne résistance mécanique, donc des portions qu'on pourra choisir plutôt de type rigide. Avantageusement, on choisit donc un bouchon selon l'invention qui comprend en effet une partie souple et une partie rigide. 25 Pour obtenir un matériau souple, on peut choisir un polymère dans la famille des élastomères thermoplastiques, notamment de I'EPDM (ethylène propylène diene monomère) ou de l'EPDM û PP (polypropylène), chargé ou non. Pour obtenir un matériau plus rigide, on peut choisir un polymère 30 thermoplastique de préférence compatible chimiquement avec le polymère du matériau souple, afin de permettre une adhérence mutuelle directe des deux matériaux. (Une compatibilité chimique insuffisante peut être palliée par un accrochage mécanique entre les deux matériaux dans leur zone de jonction). On peut par exemple choisir un polymère dans la famille des polypropylènes PP, chargé ou non (par exemple chargé 10 à 40%, notamment 20%).

Comme évoqué plus haut, il est approprié de choisir des matériaux polymères compatibles entre eux, de façon à pouvoir solidariser les différentes parties du bouchon sans adjonction de colle particulière. On peut ainsi envisager de fabriquer ce bouchon multi-parties en une seule étape de fabrication, par moulage par injection par exemple.

Selon une variante de réalisation, les différentes parties du bouchon sont en effet à base de polymères de compositions différentes. Le bouchon d'obturation peut présenter une partie définissant une jupe présentant une ouverture centrale et une gorge périphérique. La partie définissant la jupe est de préférence la partie souple mentionnée plus haut : on retrouve là une configuration de bouchon traversant connue. Mais l'invention y ajoute une autre partie : une partie comprenant un capot apte à présenter plusieurs positions, dont une position de fermeture permettant l'obturation au moins partielle de l'ouverture centrale de la partie définissant la jupe.

De préférence, la partie comprenant le capot comprend - une base s'appuyant sur une zone périphérique de la partie définissant la jupe, et - le capot rattaché à ladite base, - par au moins une zone de liaison telle qu'une charnière.

Avantageusement, la partie comprenant le capot est la partie rigide. De préférence, la base est sensiblement sous la forme d'un anneau plat ; De préférence, la base et la zone périphérique sont fixées l'une à l'autre selon une surface de jonction plane, ce qui facilite la façon de les faire 30 adhérer ensemble.

Le capot peut être maintenu en position de fermeture contre la base à l'aide de moyens mécaniques disposés sur le pourtour du capot et/ou de la base, notamment du type clips, moyens de vissage, agrafes... Quand le capot est en position de fermeture, la face interne du capot définit en combinaison avec la forme de la base une goulotte d'ouverture orientée sensiblement radialement (latéralement) par rapport à l'axe de l'ouverture centrale de la jupe. Comme cela sera détaillé plus loin, cette configuration permet donc de faire traverser les éléments de connectique, du type faisceau de fils électriques, en prévoyant une sortie hors du boîtier via ce bouchon qui est radiale (latérale), ce qui permet de garantir plus facilement un certain degré d'étanchéité à l'eau (ce qui permet notamment d'éviter le contact de ces éléments de connectique avec l'eau en cas de lavage du véhicule, donc qui limite les risques de rouille même sans graissage de ces éléments).

Selon un mode de réalisation, les différentes parties du bouchon sont obtenues par un procédé d'injection simultané. On peut ainsi fabriquer le bouchon complet en une seule étape de fabrication par moulage, ce qui est industriellement plus intéressant qu'une autre variante de fabrication possible, qui est la fabrication séparée des diverses parties du bouchon, puis assemblage par collage ou fixation par moyens mécaniques par exemple. Avantageusement, tout le bouchon est à base de polymères éventuellement chargés. L'invention concerne aussi tout dispositif d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile comprenant un bouchon d'obturation 25 tel que précédemment décrit. Elle concerne notamment un tel dispositif, où le bouchon d'obturation est monté sur une ouverture du boîtier du dispositif définissant un rebord périphérique, le bouchon définissant une gorge latérale dans lequel ledit rebord est inséré et un capot à charnière permettant le passage d'un 30 faisceau de fil(s) électrique(s) entre l'intérieur du boîtier et l'extérieur du boîtier par une ouverture orientée sensiblement radialement par rapport à l'axe de l'ouverture du boîtier.

L'invention est décrite ci-après plus en détail à l'aide de figures suivantes représentant un mode de réalisation non limitatif de l'invention. - Figure 1 : une vue en perspective d'un bouchon d'obturation selon l'invention, - Figures 2a, 2b : une section du bouchon selon la figure 1 (Fig. 2a) et un agrandissement au niveau de la charnière du capot du bouchon, le capot étant en position d'ouverture (Fig. 2b), - Figure 3 : une vue de dessus du même bouchon, avec le capot en position d'ouverture, - Figures 4a,4b : deux vues de côté du même bouchon, avec le capot en position de fermeture, - Figure 5 : une section représentant le capot du bouchon en position de fermeture, - Figure 6 : une section d'une partie d'un projecteur centrée sur une 15 ouverture du boîtier munie du bouchon d'obturation selon les figures précédentes. Toutes ces figures sont schématiques, et ne respectent pas nécessairement l'échelle pour des raisons de clarté. Toutes les figures 1 à 5 se rapportent à un même bouchon 20 d'obturation selon différentes vues et différentes positions. Ce bouchon 1, comme représenté en figure 1, se compose de deux parties : une partie 2 qui est en matériau souple, ici en EPDM-PP, et une partie rigide, ici en polypropylène (PP) chargé à 20 ou 40 % en charges minérales de façon connue (charges du type talc, fibres minérales ...). Les deux types de 25 polymère sont compatibles entre eux. Il s'agit d'une bonnette dite traversante, appropriée, par exemple, pour le montage dans un projecteur automobile d'une lampe H4. La partie 2 est de forme sensiblement annulaire, ressemblant un peu à un entonnoir, avec une ouverture centrale 4 qui s'évase vers le haut (dans 30 la position représentée), une jupe qui définit plusieurs soufflets , et enfin une gorge périphérique 5, qui permet l'insertion de la bonnette sur le pourtour d'une ouverture du boîtier du projecteur, comme représenté en figure 6. Les différents replis et soufflets de la jupe sont en soit connus dans les bonnettes traversantes existantes, nous ne les détaillerons donc pas ici: leur présence permet d'accompagner les mouvements de la lampe une fois montée, d'absorber les éventuelles tolérances de positionnement de celle-ci par rapport à l'ouverture du boîtier notamment. De même, la gorge périphérique 5 est munie, comme montré en figure 2a notamment, de nervures dans sa paroi la plus externe, pour mieux accrocher le pourtour de l'ouverture du boîtier et éventuellement bloquer la progression d'éventuelles gouttes d'eau vers l'intérieur du projecteur de façon également connue pour les bonnettes traversantes. A noter qu'ici la partie 2 du bouchon est de symétrie sensiblement axiale, avec des pourtours circulaires, mais que l'invention s'applique de la même manière à un bouchon qui aurait un contour différent, par exemple ovale, afin de boucher une ouverture du boîtier non plus circulaire mais ovale ou de toute autre forme, plus allongée notamment, symétrique ou non (ce qui arrive, par exemple dans le cas où la bonnette est destinée à donner accès non pas à une seule lampe, mais à deux lampes adjacentes). La partie 3 rigide vient s'ajouter à la partie 2 souple : cette partie 3 comprend une base annulaire plate 7, une charnière 9 et un capot 6. Comme représenté de façon détaillée en figures 2a et 2b, la base 7 annulaire adhère dans une zone de jonction plane à un rebord plat en regard de la partie supérieure de la jupe de la partie souple 2. L'adhésion s'opère lors du moulage simultané par injection des deux pièces 2 et 3. Le matériau choisi est rigide, mais il doit aussi permettre que la charnière 9 ait cependant la souplesse nécessaire pour fonctionner correctement. La charnière 9 permet au capot 6 d'avoir deux positions : -une position d'ouverture (figures 1, 2a,2b et 3), qui permet de monter la lampe à travers la bonnette par son ouverture 4, - une position de fermeture (figures 4a, 4b, 5), où le capot est rabattu sur la base 7. Le capot est maintenu dans cette position fermée par des ergots 10 venant se clipper, comme représenté aux figures 4b et 5, sur le rebord créé par la base 7, la base 7 étant légèrement plus large que le 7

pourtour plan de la jupe 2 sur laquelle elle est fixée. Ces ergots 10 sont optionnels, et peuvent aussi être remplacés par d'autres moyens de blocage mécanique, ou, de façon générale, tout moyen permettant de préférence de rouvrir aisément à la main (ou avec un outil simple du type tournevis) le capot 6 pour permettre un changement de lampe ultérieur notamment. La face interne du capot 6, comme représenté notamment en figure 1, détermine un canal, une goulotte 11. En position de fermeture, comme représenté en figures 4a et 4b, le rebord du capot 6 s'appuie sur la base 7, sauf dans la zone de la goulotte 11 : on a donc une ouverture latérale, qui est radiale par rapport à l'axe X de la bonnette, qui est son axe de montage sur le boîtier du projecteur (la goulotte définit donc une ouverture orientée selon l'axe Y situé dans un plan perpendiculaire à l'axe X comme représenté en figures 4a et 6). La figure 6, sur laquelle on reviendra plus en détails plus loin, montre que cette goulotte définit un passage permettant au faisceau électrique 12 à l'arrière de la lampe L de traverser la bonnette, en ressortant hors du boîtier selon une orientation radiale par rapport à l'axe X. Dans cette configuration, le capot 6 exerce un degré de protection significative vis-à-vis de l'eau des éléments de connectique à l'arrière de la lampe : l'eau, pour pénétrer dans le boîtier par cette bonnette, doit emprunter un chemin compliqué via l'ouverture radiale de la goulotte 11, ce qui limite considérablement les risques de pénétration d'eau, au moins celle généralement sous pression utilisée lors des lavages du véhicule par exemple. A noter que la sortie de la goulotte 11 est orientée vers le bas, ce qui est avantageux car cela permet de ne pas avoir à différencier le montage de la bonnette entre le projecteur droit et le projecteur gauche sur la ligne d'assemblage des projecteur, et donc de limiter tout risque que la bonnette ne soit pas correctement montée. La figure 6 montre donc la bonnette 1 en position de montage sur le rebord circulaire d'une ouverture du boîtier B d'un projecteur. On a représenté une portion du réflecteur R, la lampe H4, L, son occulteur O. La jupe 2 de la bonnette vient enserrer la base de la lampe L et vient s'insérer 8

dans le rebord circulaire de l'ouverture du boîtier en force. Le capot, une fois la lampe L montée, est rabattu en position de fermeture, la goulotte 11 laissant sortir le faisceau électrique 12 associé à la lampe. De façon optionnelle (représentée en pointillés à la figure 6), on peut aussi prévoir que le capot 6 se polonge au-delà de la gouttière 11 par un volet 13 muni d'une charnière 14 :une fois les fils 12 passés, on peut alors rabattre ce volet contre la base 7, pour qu'il occulte au moins en partie l'ouverture laissée par la gouttière. On diminue ainsi encore les risques d'infiltrations d'eau par la goutière 11 en isolant mieux les fils.

Toute opération de graissage en usine est devenue inutile. Le fait que la bonnette remplisse ainsi deux fonctions en une, avec une partie souple classique, et un capot protecteur rigide, avec une unique pièce à manipuler, est très avantageux : aucun risque de perdre le capot protecteur, puisqu'il est solidaire du reste de la bonnette, fabrication des deux parties de la bonnette possible en une seule étape, alliage des propriétés mécaniques très différentes de deux matériaux pour une synergie d'effets intéressante.20

Claims (14)

REVENDICATIONS

1. Bouchon d'obturation (1) d'un boîtier de dispositif d'éclairage et/ou de signalisation de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il présente au moins deux parties solidaires (2,3) l'une de l'autre, l'une étant souple (2), l'autre étant rigide (3).

2. Bouchon d'obturation (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les différentes parties du bouchon sont à base de polymères de compositions différentes.

3. Bouchon d'obturation (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il présente une partie (2) définissant une jupe présentant une ouverture centrale (4) et une gorge périphérique (5).

4. Bouchon d'obturation (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la partie (2) définissant la jupe est la partie souple.

5. Bouchon d'obturation (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il présente une partie (3) comprenant un capot (6) apte à présenter plusieurs positions.

6. Bouchon d'obturation (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le capot (6) présente une position de fermeture permettant l'obturation au moins partielle de l'ouverture centrale (4) de la partie (2) définissant la jupe.

7. Bouchon d'obturation (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la partie (3) comprenant le capot (6) comprend - une base (7) s'appuyant sur une zone périphérique (8) de la partie (2) définissant la jupe, - et le capot (6) rattaché à ladite base par, - au moins une zone de liaison telle qu'une charnière (9).

8. Bouchon d'obturation (1) selon l'une des revendication 5 à 7, caractérisé en ce que la partie comprenant le capot est la partie rigide (3).

9. Bouchon d'obturation (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la base (7) et la zone périphérique (8) sont fixées l'une à l'autre selon une surface de jonction plane.

10. Bouchon d'obturation (1) selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que le capot (6) est maintenu en position de fermeture contre la base (7) à l'aide de moyens mécaniques disposés sur le pourtour du capot et/ou de la base, notamment du type clips, moyens de vissage, agrafes.

11. Bouchon d'obturation (1) selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que, quand le capot est en position de fermeture, la face interne du capot (6) définit en combinaison avec la forme de la base (7) une goulotte (11) d'ouverture orientée sensiblement radialement par rapport à l'axe de l'ouverture centrale (4) de la jupe.

12. Bouchon d'obturation (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les différentes parties du bouchon sont obtenues par un procédé d'injection simultané. -

13. Dispositif d'éclairage et/ou de signalisation pour véhicule automobile comprenant un bouchon d'obturation selon l'une des revendications précédentes.

14. Dispositif selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le bouchon d'obturation est monté sur une ouverture du boîtier du dispositif définissant un rebord périphérique, le bouchon définissant une gorge latérale dans lequel ledit rebord est inséré et un capot à charnière permettant le passage d'un faisceau de fil(s) électrique(s) entre l'intérieur du boîtier et l'extérieur du boîtier par une ouverture orientée sensiblement radialement par rapport à l'axe de l'ouverture du boîtier.