FR2914671A1 - Tour d'acces a montage en securite - Google Patents

Abstract

La tour d'accès de chantier (2) comprend une structure (4) avec des montants verticaux (6) comprenant chacun un assemblage de poteaux fixés à la suite les uns au dessus des autres, et des traverses latérales (22) reliant ces montants, un ou des paliers (8) situés en hauteur ; un ou des escaliers (14) permettant l'accès aux paliers depuis des niveaux inférieurs.Elle comporte de plus au moins un garde-corps (10) comportant des jambages (12) permettant sa manipulation depuis le niveau inférieur et sa fixation depuis ce niveau à la structure de la tour.Grâce à ce mode de fixation de garde-corps, la sécurité de montage de la tour est renforcée.

Description

La présente invention concerne une tour d'accès de chantier comprenant une

structure avec des montants verticaux comprenant chacun un assemblage de poteaux fixés à la suite les uns au dessus des autres et des traverses latérales reliant ces montants. Elle comprend en outre au moins un palier situé en hauteur, au moins un escalier permettant l'accès à ce palier depuis un niveau inférieur, et au moins un garde-corps pour le palier. Une telle tour, pendant la durée d'un chantier de BTP (Bâtiment-Travaux Publics), permet l'accès aux différents niveaux du chantier. La tour permet par exemple de monter à l'un des étages d'un édifice en construction ; elle permet le cas échéant d'atteindre également les différents niveaux de sous-sol pendant la construction de fondations ou d'un parking souterrain par exemple. Une telle tour est une tour d'accès, et non un échafaudage ou une construction sur laquelle on se tient pendant que l'on réalise un travail. Pour cette raison, elle ne s'étend pas en longueur le long d'une façade, mais communique seulement avec les différents niveaux par un ou plusieurs accès. Ainsi, une telle tour d'accès a une emprise au sol limitée, et la longueur d'un palier est faible. En général, cette dernière ne dépasse pas le triple de la largeur de la tour. Comme indiqué précédemment, la tour comprend au moins un palier situé en hauteur. Le terme 'en hauteur' signifie ici que le palier est situé en hauteur par rapport au sol sous la tour, qui peut être excavé. La structure d'une telle tour est en général constituée principalement par des tubes et profilés en acier, fixés ensemble par des moyens connus, notamment par soudure, par des boulons, etc., et protégés de la corrosion notamment par galvanisation ou par des revêtements de surface appropriés. La tour comporte en outre des panneaux plans composés de caillebotis, de tôles, tôles larmées ou autres. Pour toutes ces pièces, l'acier ainsi que d'autres matériaux peuvent être utilisés, par exemple des matériaux plastiques comme des composites comprenant des résines polyester, ou encore du PVC.

Pour assurer la sécurité du personnel passant dans la tour, la tour est équipée de garde-corps, en particulier au niveau des paliers. Dans de telles tours connues, les garde-corps sont fixés en général sur les montants verticaux de la tour au niveau même du palier dont ils doivent assurer la sécurité. Pour cette raison, pour pouvoir monter un tel garde-corps, on doit déjà se trouver sur le palier correspondant. De ce fait, pendant que l'on monte le garde-corps, on n'est pas protégé contre le risque de chute, ce qui fait que la sécurité n'est pas assurée pendant le montage. Le but de l'invention est donc de définir une tour d'accès qui présente des conditions de sécurité améliorées lors du montage, afin d'éliminer de telles situations dangereuses.

Ce but est atteint par le fait qu'au moins un garde-corps de la tour comporte des jambages permettant sa manipulation depuis le niveau inférieur et sa fixation depuis le niveau inférieur à la structure de la tour. De ce fait, le montage de ces garde-corps se fait depuis le niveau inférieur, et la situation dangereuse de montage de garde-corps depuis le palier supérieur est éliminée. Avantageusement, tous les garde-corps situés en hauteur présentent de tels jambages, permettant que la sécurité soit assurée pendant leur montage. La tour peut présenter des dispositifs complémentaires pour augmenter sa sécurité, pendant l'exploitation, lors du montage, ou encore au cas où elle doit être déplacée. Ainsi avantageusement, pour assurer la fixation de deux poteaux consécutifs appartenant à un montant vertical, la tour comprend en outre un système de verrouillage apte à être verrouillé pour empêcher le démontage de ces poteaux par simple translation relative, et comporte un système de fixation du garde-corps au montant, qui coopère avec un détrompeur apte à empêcher la fixation du garde-corps audit montant si le système de verrouillage n'est pas verrouillé. Ainsi, la sécurité de la tour est encore accrue par cette disposition qui empêche un mauvais verrouillage des poteaux lors du montage ou même l'oubli du verrouillage. La solidité et la sécurité de la tour sont ainsi accrues. Avantageusement, pour verrouiller le système de verrouillage, les deux poteaux sont placés dans des positions angulaires relatives déterminées. On verrouille ainsi le poteau supérieur par un mouvement simple, avec peu d'effort. Cependant, d'autres systèmes de verrouillage, comportant par exemple l'enclenchement d'un pène dans une gâche, la mise en place de clavettes ou de chaines de retenue, ou autre, peuvent être utilisés. Par ailleurs, avantageusement, le garde-corps est fixé sur les deux poteaux du montant vertical. De ce fait, le garde-corps coopère à la fois avec le poteau supérieur et le poteau inférieur. Ainsi en particulier, si les positions relatives de ces deux poteaux ne sont pas correctes, par exemple en cas de mauvais verrouillage de l'un par rapport à l'autre, la fixation du garde-corps n'est pas possible. La réalisation du détrompeur est donc particulièrement simple. Avantageusement, le système de fixation du garde-corps au montant vertical comprend au moins un premier organe de fixation solidaire du montant vertical et un second organe de fixation solidaire du garde-corps, lesdits organes de fixation étant aptes à coopérer entre eux pour assurer la fixation du garde-corps au montant, le garde-corps étant placé dans la position souhaitée par rapport à la tour lorsque ledit système de verrouillage est en position verrouillée. Avantageusement, les premier et second organes de fixation coopèrent entre eux par accrochage. Ce système de fixation est à la fois simple et adapté aux besoins d'une telle tour dans laquelle la simplicité et la rapidité de montage sont requises. Une manière efficace pour assurer la fixation entre les premier et second organes de fixation cités précédemment, est de prévoir une projection s'engageant dans une partie de réception, par exemple dans un trou de forme complémentaire à la projection. Le premier organe de fixation peut ainsi comporter des projections, et le second organe de fixation des parties de réception, et/ou inversement. Avantageusement, le premier organe de fixation comporte au moins une couronne en saillie radiale par rapport à un poteau appartenant au montant vertical. Cette couronne peut être ou peut comprendre une ou des parties de réception, ainsi qu'éventuellement une ou des projections. Dans le mode de réalisation présenté, cette couronne présente des trous aptes à recevoir des projections, en tant que deuxième organe de fixation, solidaires du garde-corps et servant à la fixation de celui-ci.

D'autre part, avantageusement, le premier organe de fixation ou plus particulièrement la couronne présente en outre au moins un moyen de fixation supplémentaire, dont la géométrie est telle que le second organe de fixation est inapte à coopérer avec lui pour assurer la fixation du garde-corps au montant. La couronne permet ainsi en plus du garde-corps, de fixer d'autres pièces de la tour, et cela sur différents côtés. Ces pièces peuvent être des traverses horizontales, des raidisseurs diagonaux, un palier extérieur monté en porte-à-faux, ou autre. Dans un souci de polyvalence, on peut prévoir une couronne entourant le poteau sur 360 ; une couronne entourant partiellement le poteau, par exemple seulement sur 180 , peut aussi être utilisée, en fonction des contraintes d'encombrement. On comprend aussi que selon l'invention une conformation inverse, dans laquelle le premier organe de fixation solidaire du garde-corps comporte une partie d'accueil comme un trou, alors que le montant vertical comporte un organe de fixation présentant une ou des projections, est également possible. Avantageusement, le ou les premiers organes de fixation comportent des trous pour la fixation du garde-corps, et le ou les moyens de fixation supplémentaires sont des trous de formes ou d'orientations différentes de ceux-ci. On peut prévoir par exemple que le ou les trous des premiers organes de fixation permettent de fixer le ou les garde-corps, mais aucune autre pièce, et inversement pour les moyens de fixation supplémentaires. On peut encore prévoir que le ou les trous des premiers organes de fixation permettent la fixation de tous types de pièces, et que les trous du ou des organes de fixation supplémentaires permettent la fixation de tout type de pièces sauf les garde-corps.

La tour d'accès selon l'invention bénéficie donc à la fois d'une sécurité de montage accrue, assurant en particulier que tous les poteaux sont verrouillés au cours du montage, ainsi que d'une souplesse de mise en oeuvre liée à la présence de nombreuses possibilités de fixation de pièces sur la structure grâce au ou aux premiers organes de fixation.

L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés, sur lesquels : La figure 1 est une vue en perpective d'une tour d'accès selon l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective partielle présentant la fixation de deux poteaux par un système de verrouillage à baïonnette ; la figure 3 est une vue en perspective d'un mode de réalisation du système de fixation d'un garde-corps dans une tour selon l'invention ; la figure 4 est une vue en perspective d'une couronne équipant un poteau d'un montant vertical ; la figure 5 est une vue en perspective partielle dans une tour selon l'invention montrant un garde-corps à portillon ; la figure 6 est une vue en perspective partielle dans une tour selon l'invention montrant la partie inférieure d'un montant vertical ; la figure 7 est une vue en perspective partielle dans une tour selon l'invention montrant un palier supplémentaire extérieur monté en porte-à-faux.

En faisant référence à la figure 1, une tour d'accès 2 selon l'invention va maintenant être décrite. La tour 2 comporte notamment une structure 4. Cette structure, habituellement tubulaire, assure la solidité mécanique de la tour. Elle comprend un ensemble de montants verticaux 6, qui sont au nombre de quatre dans l'exemple présenté. Chacun de ces montants comprend un assemblage de poteaux fixés à la suite les uns au-dessus des autres. Le poteau du bas peut être appelé poteau de départ et est éventuellement différent des autres ; les autres poteaux fixés au dessus de lui sont appelés poteaux de prolongation.

Les montants verticaux sont reliés les uns aux autres par des traverses latérales. A chaque étage, la structure comprend deux traverses d'extrémité 20,20', disposées dans le sens de la longueur A de la tour, et deux traverses d'extrémité 22,22', dans le sens de la largeur B. Des raidisseurs (non représentés) peuvent être ajoutés pour augmenter la rigidité de la structure.

La tour comporte au moins un palier 8 situé en hauteur. La tour présentée sur la figure 1 présente en fait un palier bas 7 et deux paliers en hauteur 8. Elle comporte deux escaliers 14, permettant l'accès aux paliers 8 depuis le niveau bas. Sur la figure 1, la tour est présentée montée. Autour de chaque palier en 20 hauteur, des garde-corps 10 empêchent la chute du personnel utilisant la tour pour accéder au chantier ou à la construction. Les différents garde-corps de la tour comportent des jambages 12 permettant leur manipulation depuis le niveau inférieur et leur fixation depuis le niveau inférieur à la structure de la tour. De plus, pour augmenter la sécurité et 25 faciliter le montage de ces garde-corps, la hauteur des étages est réduite. Ainsi, avantageusement, la hauteur entre deux paliers est inférieure à 2,1 m. La tour d'accès comporte au moins deux escaliers 14, qui en vue de dessus, sont disposés sensiblement côte à côte. La surface des escaliers occupe ainsi (en vue de dessus) plus de 50% de la surface au sol de la tour d'accès ; et 30 la tour d'accès a une longueur A et une largeur B supérieures à 1,4 m. La longueur A est tout au plus de l'ordre du double de la largeur B. Avantageusement, l'emprise au sol des escaliers à l'intérieur de la tour est supérieure à 60% de l'emprise au sol de la tour. De ce fait, la tour a une surface au sol faible et prend peu de place sur le chantier. 35 Avantageusement, la longueur L8 d'un palier en hauteur 8 ne dépasse pas la moitié de la largeur B de la tour. En l'espèce, cette longueur L8 est de l'ordre du quart de cette largeur B. Les escaliers de la tour comportent des rampes 16 contribuant à la sécurité. Des escaliers larges peuvent être prévus, notamment des escaliers de largeur supérieure à 80 cm, par exemple de largeur égale à 90 cm, permettant à deux personnes de se croiser. Avantageusement, l'extrémité inférieure d'un escalier se situe sur un palier à l'intérieur de la tour d'accès, et l'extrémité supérieure dudit escalier se situe sur un autre palier, à l'intérieur de la tour d'accès. Cette conformation est facilitée lorsque les étages de la tour ont une faible hauteur. Elle permet d'éviter le montage de paliers en porte-à-faux, montés à l'extérieur du volume général de la tour (c'est-à-dire le volume défini par les montants verticaux), et dont le montage et l'utilisation sont généralement plus dangereux que ceux d'escaliers intérieurs, en particulier à rampes, tels que les escaliers 14 présentés. Avantageusement, un palier 8 comporte en outre au moins une traverse intérieure 18A s'étendant d'un côté à un côté opposé de la tour entre deux traverses latérales 20, 20', en traversant le volume intérieur de la tour, et une extrémité d'un escalier 14 est fixée sur ladite traverse intérieure 18A. Ainsi, l'accès à l'escalier se fait depuis l'intérieur de la tour, sur un palier intérieur à la tour. La tour peut ainsi être compacte et avoir une emprise au sol limitée.

Avantageusement, la tour comporte au moins deux paliers situés à des hauteurs différentes, deux desdites traverses intérieures faisant partie respectivement de ces deux paliers, et les extrémités haute et basse d'un escalier sont fixées respectivement à ces traverses intérieures, les accès de cet escalier étant de ce fait à l'intérieur de la tour d'accès. Ainsi, la tour constitue une cage d'escalier dans laquelle l'escalier est entièrement intégré, c'est-à-dire intérieur à la tour. Les paliers de la tour sont modulables grâce à des panneaux indépendants les uns des autres. Les paliers peuvent de ce fait, et grâce aux traverses intérieures comme les traverses 18A, 18B, être complets, c'est-à-dire occuper toute la surface de la tour (par exemple le palier du niveau bas de la figure 1), ou partiels. En pratique, pendant le montage d'un niveau supérieur, on met en place un palier complet sur le niveau inférieur, pour permettre le montage du niveau supérieur. Lorsque celui- ci est monté, on démonte une partie du palier du niveau inférieur, pour ne garder que la partie réellement utilisée, comme c'est présenté pour les paliers 8 de la figure 1 : Comme présenté sur cette figure, les paliers en hauteur s'étendent seulement sur une portion (environ un quart au plus) de la longueur A de la tour. En faisant référence à la figure 2, le mode de fixation de deux poteaux consécutifs 30, 32 d'un montant vertical 6, dans une tour d'accès selon l'invention, va maintenant être décrit. Le système de fixation présenté est un système à baïonnette ; il présente l'avantage de ne comporter aucune pièce supplémentaire en plus des deux poteaux. Chacun des poteaux 30,32 est constitué essentiellement par un tube cylindrique. Pour permettre l'emboitement du poteau supérieur 30 sur le poteau inférieur 32, le poteau 30 se termine vers le bas par une portion 33 de moindre diamètre. Le diamètre extérieur de cette portion 33 du poteau 30 correspond au diamètre intérieur du poteau 32, très légèrement diminué pour faciliter l'emboîtement. La jonction entre la partie principale du poteau 30 et la portion 33 se fait au niveau d'un épaulement 38. Le poteau 30 comporte enfin un picot 34 cylindrique radial fixé, par 15 exemple soudé, sur sa surface extérieure. Le poteau 32 comporte une fente 36 en forme de 'L' pratiquée dans l'épaisseur de sa paroi. Un premier segment 36A droit du L est percé suivant l'axe longitudinal du tube et débouche sur l'extrémité de celui-ci ; le second segment 36B est perpendiculaire au premier, et se termine par le fond 36C de la 20 fente 36. Au voisinage du fond 36C de la fente, est aménagé vers le haut un dégagement 36D. Pour fixer le poteau 30 sur le poteau 32, on insère l'extrémité du poteau 30 à l'intérieur de celle du poteau 32 ; naturellement, pour pouvoir réaliser cette opération, il faut que le picot 34 puisse s'engager dans la fente 36 et, pour cela, 25 que les poteaux 30 et 32 soient dans des positions angulaires relatives déterminées. On fait alors glisser la partie 33 du poteau 30 dans le poteau 32, jusqu'à ce que l'épaulement 38 vienne en appui sur l'extrémité du poteau 32. A ce stade, le poteau 30 est fixé, mais non verrouillé, sur le poteau 32. Pour le verrouiller, on fait alors tourner relativement le poteau 30 par 30 rapport au poteau 32, suivant la direction de la flèche F, jusqu'à mettre en butée le picot 34 au fond 36C de la fente 36. Le poteau 30 est alors en position verrouillée, et ne peut se démonter par simple translation verticale vers le haut. De plus, de manière avantageuse, le système de verrouillage sert également de moyen de retenue, pour assurer que le poteau inférieur est soulevé et reste 35 solidaire du poteau supérieur, lorsque l'on soulève le poteau supérieur. Cette propriété est importante pour permettre le déplacement éventuel de la tour montée. Le dégagement 36D, qui prolonge légèrement vers le haut le segment 36B de la fente 36, est aménagé dans ce but. Lorsque l'on soulève le poteau 30, le picot 34 vient se loger dans le dégagement 36D. Du fait que le dégagement est aménagé vers le haut, son rebord constitue un système de blocage empêchant une rotation intempestive du poteau 32 par rapport au poteau 30, qui pourrait conduire à son décrochage. En faisant référence à la figure 3, le système de fixation d'un garde-corps 10 sur un montant vertical 6 dans une tour d'accès selon l'invention va maintenant être décrit.

Ce système comporte un premier organe de fixation 40, solidaire du montant vertical 6. Cet organe comporte deux couronnes (ou rosaces), une couronne 42A solidaire du poteau 30 et une couronne 42B solidaire du poteau 32. Ces couronnes sont des pièces planes, sensiblement en forme de couronne, fixées horizontalement autour des poteaux respectivement 30 et 32 et s'étendant radialement par rapport à eux. Ces couronnes 42A et 42B comportent des trous pour la fixation de pièces devant être fixées sur la structure de la tour. Le système de fixation du garde-corps 10 sur le montant vertical 6 comporte en outre un deuxième organe de fixation. Celui-ci comporte des pattes de fixation verticale 46A et 46B, en forme de L, solidaires du garde-corps 10. La patte supérieure 46A est dirigée vers le haut, alors que la patte inférieure 46B est dirigée vers le bas. En outre, en ce qui concerne leurs parties longitudinales respectives, destinées à être disposées parallèlement au montant, celle de la patte supérieure 46A est plus longue que celle de la patte inférieure 46B.

Le système de fixation du garde-corps 10 sur le montant vertical 6 comporte en outre une patte d'appui 45. Celle-ci est une patte coudée qui vient prendre appui horizontalement sur le montant 6. Cette patte d'appui est située en partie haute du garde-corps. Elle assure la résistance de celui-ci lorsqu'une personne s'appuie sur le garde-corps, pour empêcher que le garde-corps ne se plie vers l'extérieur de la tour. Le système de fixation fonctionne de la manière suivante : On met d'abord en position la patte d'appui supérieure 45 sur la partie haute du montant 6. Ensuite, on engage la patte supérieure 46A dans la partie correspondante du premier organe de fixation, c'est-à-dire dans le trou correspondant 43A de la couronne correspondante 42A du poteau 30. On soulève alors autant que possible le garde-corps 10, et l'on engage la patte inférieure 46B dans le trou correspondant 43B de la couronne 42B. On laisse alors redescendre le garde-corps 10 jusqu'à ce que la patte 46B vienne en butée sur la couronne 42B. Les pattes 46A et 46B sont alors en appui sur les parties correspondantes du montant 6.

Grâce à la structure du garde-corps 10 avec des jambages permettant sa manipulation depuis le niveau inférieur, ces opérations de montage et de fixation du garde-corps peuvent être faites par un opérateur placé au niveau inférieur, et donc en situation de sécurité. Il faut bien noter que selon l'invention, la mise en place des pattes de fixation 46A et 46B ne peut se faire que si le poteau 30 est verrouillé sur le poteau 32, grâce à quoi, les trous 43A et 43B des couronnes 42A et 42B, destinés à recevoir les pattes 46A et 46B, sont alignés verticalement. En effet dans le cas contraire, les trous 43A et 43B sont placés dans des positions angulaires relatives qui ne permettent pas que les pattes 46A et 46B soient mises en place simultanément. Ce système constitue donc un détrompeur qui empêche le montage du garde-corps 10 en l'absence de verrouillage du poteau 30 sur le poteau 32. En faisant référence à la figure 4, une couronne équipant un poteau dans une tour d'accès selon l'invention va maintenant être décrite.

La couronne 42B présentée est un constituant du premier organe de fixation 40 du garde-corps 10 sur le montant vertical 6. Elle comporte deux groupes de trous. Un premier groupe rassemble des trous oblongs sensiblement ovales comme le trou 50. De tels trous permettent la fixation de pièces autres que les 25 garde-corps sur la couronne 42B. Un second groupe de trous rassemble des trous en forme de diabolo, comme le trou 52. Chacun de ces trous présente une partie centrale légèrement resserrée 52B, et deux parties d'extrémité plus larges 52A. La forme des trous 52 est prévue pour permettre la mise en place des 30 pattes de fixation des garde-corps. La fixation d'une patte 46B de garde-corps est figurée en pointillés. Les pattes de fixation 46B de garde-corps ont une forte épaisseur, qui correspond à la partie 52A de plus forte largeur des trous 52. Comme les trous 50 sont moins larges, les pattes de fixation 46B sont trop épaisses pour rentrer dans les trous 50. 35 Avantageusement, les trous de la couronne 42B sont disposés à des angles multiples de 30 , ou de 45 , autour de l'axe du poteau 32. Ils sont ainsi aptes à permettre le montage dans différentes configurations, dans lesquelles les pièces à fixer font entre elles des angles multiples de 30 ou 45 . Enfin, on peut noter que la patte 46B (de même que la patte 46A) est coudée horizontalement au niveau d'un coude 54. Du fait de ce coude, et du fait que les trous 43A et 43B forment un angle C valant 45 par rapport au plan P des montants verticaux, le garde-corps 10 n'est pas monté dans le plan des montants verticaux, mais légèrement décalé à l'extérieur de la tour, d'une distance D comme indiqué sur la figure 4. Ce montage sur l'extérieur permet, dans les cas où c'est nécessaire, de monter provisoirement un tel garde-corps, puis de monter, depuis le palier supérieur, un garde-corps définitif comme un garde-corps à portillon, ou un garde-corps à sortie, ou autre. Après montage du garde-corps définitif, le garde-corps du type du garde-corps 10 peut être démonté. En faisant référence à la figure 5, un garde-corps à portillon dans une tour 15 d'accès selon l'invention va maintenant être décrit. Avantageusement, la tour comporte en outre au moins un garde-corps à portillon 60, comportant un portillon 62, un système de fixation permettant la fixation de celui-ci sur le garde-corps et son blocage dans au moins deux positions, à savoir une position de barrage, dans laquelle un passage sur un 20 palier est barré, et une position repliée, dans laquelle ledit passage sur un palier est libéré. Le portillon 62 se fixe sur un poteau vertical 74 du garde-corps 60. Il comporte deux tubes horizontaux 76A et 76B, reliés par deux tubes verticaux 78 et 80. 25 Le système de fixation du portillon comporte tout d'abord un étrier d'appui haut 66A et un étrier d'appui bas 66B. Ces étriers sont fixés aux extrémités des tubes horizontaux 76A et 76B du portillon et permettent l'appui et la fixation partielle de ceux-ci sur le poteau vertical 74. De plus, le système de fixation 64 comporte une couronne 68 fixée sur le 30 poteau 74, une pièce de fixation 72 fixée sur le tube vertical 80, et une clavette 70. Pour permettre la fixation du portillon, le tube vertical 80 se trouve à proximité du poteau 74. La clavette 70 est emmanchée en force à travers la pièce de fixation 72 et un trou correspondant de la couronne 68. La fixation de la clavette, en complément des appuis procurés par les étriers 66A et 66B, assure 35 la fixation du portillon 62 sur le garde-corps 60. Sur la figure 5, le portillon est représenté dans une position de barrage, barrant l'accès depuis la tour vers un étage de la construction en travaux (non représentée). Cette position correspond à la mise en place de la clavette 70 dans un premier trou. La couronne peut comporter en outre d'autres trous permettant d'accueillir la clavette 70, comme notamment un second trou percé à 90 par rapport au premier, pour placer le portillon à 90 par rapport au plan du garde-corps 60, c'est-à-dire en position de barrage. Dans cette position de barrage, le portillon peut interdire l'accès à la trémie de l'escalier, en coopérant pour ce faire avec la rampe de celui-ci (voir figure 1).

On peut enfin prévoir un troisième trou, percé à 180 par rapport au premier trou, dans lequel le portillon est en position escamotée contre le garde-corps 60 ou dans l'épaisseur de ce dernier. En faisant référence à la figure 6, un moyen d'appui au sol pour un montant vertical 6, dans une tour d'accès selon l'invention va maintenant être 15 décrit. Avantageusement, la partie inférieure de ce montant comporte un premier poteau 88, avec lequel coopère une coulisse réglable 90 pour l'appui du montant vertical sur le sol ; le premier poteau comportant en outre des moyens de retenue 96 de ladite coulisse sur le premier poteau, grâce auxquels lorsque l'on 20 soulève ce premier poteau, la coulisse est soulevée également. La coulisse réglable comporte notamment un tube 92 fileté extérieurement, fixé sur un socle 94 dont la face du dessous est plate pour répartir la charge sur le sol. Elle comporte de plus une butée 98 vissée sur le tube 92. Cette butée comporte une partie 102 sensiblement cylindrique, comme 25 un écrou, filetée intérieurement et apte à reprendre le poids transmis par le poteau 88 et le transmettre au tube 92. La butée 92 comporte de plus deux pattes de vissage 100 que l'on utilise pour son vissage. Lors du montage de la tour, le haut du tube 92 est engagé à l'intérieur de l'extrémité du poteau 88, et la butée 98 est vissée de manière appropriée pour 30 mettre tous les montants verticaux à la même hauteur, afin d'assurer, habituellement, l'horizontalité des paliers. Comme une telle tour d'accès doit parfois être déplacée en cours de chantier, elle est apte à être soulevée pour être déplacée sans démontage. Dans ce but, en plus du système de verrouillage précité des poteaux constituant les 35 montants, les montants sont prévus de telle sorte que lorsque l'on soulève leur premier poteau, la coulisse d'appui au sol est soulevée également.

Pour ce faire, le premier poteau comporte en outre des moyens de retenue de la coulisse sur le premier poteau. Ces moyens comprennent dans le modede réalisation présenté une bague 104 montée sur la base du premier poteau, bloquée de manière à ne pas pouvoir tomber vers le bas de ce poteau, et de deux bras de retenue 106A et 106B. Les deux bras de retenue 106A et 106B sont placés lors du montage sous les pattes de vissage 100. De la sorte, lorsque l'on soulève la tour, ou du moins lorsque l'on soulève le poteau 88, la coulisse est retenue via les bras de retenue 106A et 106B, et la butée 98, solidaire du poteau 88.

En faisant référence à la figure 7, un palier supplémentaire extérieur monté en porte-à-faux dans une tour d'accès selon l'invention va maintenant être décrit. En effet sur cette figure, la tour comporte en outre un palier extérieur 110 monté en porte-à-faux sur l'extérieur de la tour. Un tel palier permet d'assurer le passage entre un palier de la tour et un étage de la construction auquel on souhaite accéder. Il permet donc de placer la tour à une certaine distance (cette distance étant sensiblement la longueur en porte-à-faux) de l'étage auquel on veut donner accès. Il apporte donc une certaine souplesse pour la mise en place, la mise en oeuvre de la tour.

Le palier extérieur se compose d'un plancher 112, supporté par des traverses horizontales 114. Il est supporté de plus par des raidisseurs 116A, 116B. En exploitation, il est équipé le cas échéant de garde-corps (non représentés).

Claims (19)

REVENDICATIONS

1. Tour d'accès de chantier (2) comprenant une structure (4) avec des montants verticaux (6) comprenant chacun un assemblage de poteaux fixés à la suite les uns au dessus des autres et des traverses latérales (22) reliant ces montants, ladite tour comprenant en outre au moins un palier (8) situé en hauteur, au moins un escalier (14) permettant l'accès à ce palier depuis un niveau inférieur, au moins un garde-corps (10) pour le palier, caractérisée en ce que ledit au moins un garde-corps (10) comporte des jambages (12) permettant sa manipulation depuis le niveau inférieur et sa fixation depuis ce niveau à la structure (4) de la tour.

2. Tour d'accès selon la revendication 1, caractérisée en ce que, pour assurer la fixation de deux poteaux consécutifs (30,32) appartenant à un montant vertical (6), elle comprend en outre un système de verrouillage (34,36) apte à être verrouillé pour empêcher le démontage de ces poteaux par simple translation relative et en ce qu'elle comporte un système de fixation (42A,42B,46A,46B) du garde-corps au montant, qui coopère avec un détrompeur (43A,43B) apte à empêcher la fixation du garde-corps audit montant si le système de verrouillage (34,36) n'est pas verrouillé.

3. Tour d'accès selon la revendication 2, caractérisée en ce que pour verrouiller le système de verrouillage (34,36), les deux poteaux (30,32) sont placés dans des positions angulaires relatives déterminées.

4. Tour d'accès selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que le garde-corps (10) est fixé sur les deux poteaux (30,32) du montant vertical.

5. Tour d'accès selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, 30 caractérisée en ce que le système de fixation du garde-corps (10) au montant vertical (6)comprend au moins un premier organe de fixation (42A,42B) solidaire du montant vertical et un second organe de fixation (46A,46B) solidaire du garde-corps, lesdits organes de fixation étant aptes à coopérer entre eux pour assurer la fixation du garde-corps au montant vertical, le garde-corps étant placé 35 dans la position souhaitée par rapport à la tour lorsque ledit système de verrouillage est en position verrouillée.25

6. Tour d'accès selon la revendication 5, caractérisée en ce que les premier et second organes (42A,42B,46A,46B) coopèrent entre eux par accrochage.

7. Tour d'accès selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que le premier organe de fixation comporte au moins une couronne (42A,42B) en saillie radiale par rapport à un poteau (30,32) appartenant au montant vertical.

8. Tour d'accès selon l'une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisée en ce que le premier organe de fixation (42B) présente, en outre, au moins un moyen de fixation (50) supplémentaire, dont la géométrie est telle que le second organe de fixation (46A,46B) est inapte à coopérer avec lui pour assurer la fixation du garde-corps (10) au montant (6).

9. Tour d'accès selon la revendication 8, caractérisée en ce que le ou les premiers organes de fixation (42A,42B) comportent des trous (52) pour la fixation du garde-corps (10), et le ou les moyens de fixation supplémentaires comprennent des trous (50) de formes différentes de ceux-ci.

10. Tour d'accès selon la revendication 8 ou 9, caractérisée en ce que le ou les premiers organes de fixation comportent des trous (52) pour la fixation du garde-corps (10), et le ou les moyens de fixation supplémentaires comprennent des trous (50) d'orientations différentes de ceux-ci.

11. Tour d'accès selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que l'extrémité inférieure d'un escalier (14) se situe sur un palier (8) à l'intérieur de la tour d'accès, et que l'extrémité supérieure dudit escalier se situe sur un autre palier (8), à l'intérieur à la tour d'accès.

12. Tour d'accès selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisée en ce qu'un palier (8) comporte en outre au moins une traverse intérieure (18A) s'étendant d'un côté à un côté opposé de la tour entre deux traverses latérales, en traversant le volume intérieur de la tour, et en ce qu'une extrémité d'un escalier est fixée sur ladite traverse intérieure (18A).

13. Tour d'accès selon la revendication 12, caractérisée en ce que ellecomporte au moins deux paliers (8) situés à des hauteurs différentes, deux desdites traverses intérieures (18A,18B) faisant partie respectivement de ces deux paliers, et en ce que les extrémités haute et basse d'un escalier (14) sont fixées respectivement à ces traverses intérieures, les accès de cet escalier étant de ce fait à l'intérieur de la tour d'accès.

14. Tour d'accès selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que la hauteur entre deux paliers est inférieure à 2,1 m.

15. Tour d'accès selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisée en ce que l'emprise au sol des escaliers à l'intérieur de la tour est supérieure à 60% de l'emprise au sol de la tour.

16. Tour d'accès selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisée en ce que la partie inférieure d'au moins un montant vertical (6) comporte un premier poteau (88), avec lequel coopère une coulisse (90) réglable pour l'appui du montant vertical sur le sol, le premier poteau (88) comportant en outre des moyens de retenue (96) de ladite coulisse sur le premier poteau, grâce auxquels lorsque l'on soulève ce premier poteau, la coulisse (90) est soulevée également.

17. Tour d'accès selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisée en ce qu'elle est apte à être soulevée pour être déplacée sans démontage.

18. Tour d'accès selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisée en ce que elle comporte en outre un palier extérieur (110) monté en porte-à-faux sur l'extérieur de la tour. 30

19. Tour d'accès selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins un garde-corps à portillon (60), comportant un portillon (62), un système de fixation (66A,66B,68,70,72) permettant la fixation de celui-ci sur le garde-corps et son blocage dans au moins deux positions, à savoir une position de barrage, dans laquelle un passage sur un 35 palier est barré, et une position repliée, dans laquelle ledit passage sur un palier est libéré.25