FR3058432A1 - Perfectionnement aux tours d'etaiement. - Google Patents

Abstract

Tour d'étaiement constituée de cadres (2) qui sont munis de moyens d'assemblage pour se solidariser entre eux côte-à-côte, horizontalement, et par superposition, verticalement, chaque cadre (2) comprenant un montant (10) tubulaire et une lisse (11) horizontale supérieure, et lesdits moyens d'assemblage sont constitués : - pour l'assemblage vertical, sur chaque montant (10) et à sa partie inférieure, d'un manchon (13) comportant au moins une lumière (23) de verrouillage et, à sa partie supérieure, d'au moins un pion (24), lequel au moins un pion (24) étant apte à s'introduire dans le manchon (13) d'un montant (10) adjacent supérieur et à coopérer avec la lumière (23) de verrouillage correspondante, -pour l'assemblage horizontal, d'un étrier (21) disposé latéralement sur chaque montant (10), au niveau de ladite lisse (11) horizontale et sur l'extrémité libre de ladite lisse (11), d'un système (20) à crochet, lequel étrier (21) étant disposé sur le côté dudit montant (10), en regard de l'extrémité de la lisse (11) du cadre (2) adjacent.

Description

Titulaire(s) : MILLS Société anonyme.

Mandataire(s) : CABINET PLASSERAUD.

FR 3 058 432 - A1 (54) PERFECTIONNEMENT AUX TOURS D'ETAIEMENT.

(© Tour d'étaiement constituée de cadres (2) qui sont munis de moyens d'assemblage pour se solidariser entre eux côte-à-côte, horizontalement, et par superposition, verticalement, chaque cadre (2) comprenant un montant (10) tubulaire et une lisse (11) horizontale supérieure, et lesdits moyens d'assemblage sont constitués:

- pour l'assemblage vertical, sur chaque montant (10) et à sa partie inférieure, d'un manchon (13) comportant au moins une lumière (23) de verrouillage et, à sa partie supérieure, d'au moins un pion (24), lequel au moins un pion (24) étant apte à s'introduire dans le manchon (13) d'un montant (10) adjacent supérieur et à coopérer avec la lumière (23) de verrouillage correspondante,

-pour l'assemblage horizontal, d'un étrier (21) disposé latéralement sur chaque montant (10), au niveau de ladite lisse (11) horizontale et sur l'extrémité libre de ladite lisse (11 ), d'un système (20) à crochet, lequel étrier (21 ) étant disposé sur le côté dudit montant (10), en regard de l'extrémité de la lisse (11 ) du cadre (2) adjacent.

Perfectionnement aux tours d’étaiement.

La présente invention concerne, d’une manière générale, un perfectionnement aux tours d’étaiement ; elle concerne également les éléments utilisés pour la confection de ce type de tours et en particulier les cadres.

Les tours d’étaiement classiques, comme décrites dans des documents BE 618.429, FR 2 621 342, EP 1 067 253 et FR 2 879 638, par exemple, sont destinées, comme leur nom l’indique, à l’étayage de coffrage de dalles, de poutres , etc....

Ces tours sont essentiellement constituées d’un piètement qui fait office de plateforme de départ et, sur ce piètement, on installe et on assemble toute une série de cadres pour former une structure porteuse constituée de poteaux et de panneaux verticaux.

Outre leur fonction fondamentale de reprise de charges verticales, les tours d’étaiement sont de plus en plus souvent utilisées pour l’aménagement d’un poste de travail en partie haute de la tour. Cette évolution des tours ne peut pas se faire autrement que dans le respect des règles de sécurité, lesquelles sont, elles aussi, de plus en plus exigeantes.

Pour ce type de matériel, le coût, la résistance, le poids, l’équipement, ainsi que le temps nécessaire au montage, ont toujours une très grande importance.

La présente invention propose une tour d’étaiement qui répond pleinement aux conditions de sécurité qui sont exigées pour tous types d’utilisation, c’est-à-dire pour une utilisation classique comme tour d’étaiement ou pour une tour qui permet d’installer un poste de travail avec platelage, en partie haute de la tour ou entre tours.

Pour parvenir à ce résultat et pour surmonter toutes les contraintes liées à la sécurité, à la rapidité de mise en place de la tour, l’invention propose une mise en œuvre originale et une combinaison de toutes les particularités apportées au fil du temps à ce type de matériel.

Ainsi, la tour selon l’invention comprend un cadre monobloc qui intègre l’ensemble des éléments de sécurité ; cette solution permet de limiter le nombre de pièces à monter, de simplifier le montage de la tour et de garantir la mise en place effective de tous les éléments de sécurité.

Le nombre d’éléments différents qui constituent la tour est réduit à sa plus simple expression et chaque élément est doté de tout ce qui convient, soit en équipement de sécurité, soit en équipement nécessaire à son assemblage, pour obtenir, in fine, une tour monobloc, d’un seul tenant, qui peut, de ce fait, être déplacée sur un chantier au moyen d’un engin de levage, par exemple.

La tour d’étaiement selon l’invention est constituée de cadres qui sont munis de moyens d’assemblage pour se solidariser entre eux côte-à-côte, horizontalement, et par superposition, verticalement, chaque cadre comprenant un montant tubulaire, une lisse horizontale supérieure et une diagonale faisant office de contreventement, et lesdits moyens d’assemblage sont constitués :

-pour l’assemblage vertical, sur chaque montant et à sa partie inférieure, d’un manchon comportant au moins une lumière de verrouillage du type 1/8 de tour et , à sa partie supérieure, d’au moins un pion qui est centré sur un axe faisant un angle avec l’axe de ladite lisse, lequel (au moins un) pion étant apte à s’introduire dans ledit manchon du montant adjacent supérieur et à coopérer avec la lumière de verrouillage correspondante, lequel système d’emboîtement et de verrouillage est du type de celui qui est notamment décrit dans le document LR 2 216 845,

- pour l’assemblage horizontal, d’un étrier disposé latéralement sur chaque montant, au niveau de ladite lisse horizontale et, sur l’extrémité libre de ladite lisse, d’un système à crochet du type à ancrage automatique comme décrit dans le document LR 2 513 290, lequel étrier étant disposé sur le côté du montant, en regard de l’extrémité de la lisse du cadre adjacent, lequel montant comprend :

- d’une part, un manchon aménagé pour autoriser un pivotement du cadre au-delà de sa position normale de verrouillage, pour placer l’extrémité libre de la lisse à l’extérieur du plan de ladite tour dans lequel se situe normalement ledit cadre, lequel pivotement complémentaire est limité à un angle de quelques degrés pour éviter, lors du montage des cadres, toute interférence entre ladite extrémité libre de la lisse du premier cadre installé et en particulier avec l’étrier du montant du dernier cadre installé, lequel étrier se verrouillant avec ladite extrémité libre,

- d’autre part, plusieurs étriers, disposés au même niveau que l’étrier coopérant avec ledit système à crochet de la lisse, lesquels étriers étant disposés à une distance du ou desdits pions qui est suffisante pour permettre, après la superposition de deux cadres notamment, le montage et le démontage, à tout moment, et, selon les besoins, de diagonales et/ou de moïses sur lesdits étriers afin d’installer des liaisons et contreventements entre des tours et/ou des platelages qui forment un véritable poste de travail en hauteur.

Selon une disposition préférentielle de l’invention, l’angle de pivotement complémentaire du cadre par rapport à sa position normale dans le plan de la tour, est de l’ordre de 3°.

Toujours selon l’invention, l’angle de pivotement complémentaire du cadre est obtenu par un décalage angulaire de l’orientation de Taxe de la ou des lumières, par rapport à Taxe de la lisse, lequel axe de la ou des lumières fait un angle de Tordre de 48° par rapport audit axe de la lisse.

Toujours selon l’invention, le cadre comporte, de façon intrinsèque, une échelle façonnée entre le montant, la lisse supérieure et la diagonale, laquelle échelle comprend un échelon inférieur qui s’étend entre ledit montant et la diagonale et un échelon supérieur qui s’étend entre ledit montant et un montant rapporté entre ladite lisse supérieure et ladite diagonale.

Selon une autre disposition de l’invention, le cadre comporte, sous la diagonale, dans le plan dudit cadre, une sous-lisse en forme d’équerre, solidaire de ladite diagonale, dont une branche est parallèle au montant et dont l’autre branche est parallèle à la lisse supérieure, de façon à fermer l’espace sous ladite diagonale pour des questions de sécurité.

Toujours selon l’invention, le cadre est façonné avec des tubes métalliques soudés dont les sections sont choisies pour maintenir ledit cadre avec un poids de Tordre de douze kilogrammes.

Selon une autre disposition de l’invention, la tour comporte des piétements en forme de vérins à vis du type imperdable dont le corps, en forme de tube, est muni, d’une part, de l’écrou coopérant avec la vis et, d’autre part, de pions aptes à coopérer avec le manchon du cadre auquel est associé ledit piètement, ladite vis comportant, à son extrémité inférieure, une platine pour l’appui au sol, ladite platine étant solidaire de ladite extrémité de la vis au moyen d’une liaison partielle avec liberté en rotation, ladite rotation de la vis étant obtenue par des moyens de manœuvre du genre poignée, pour réaliser le réglage et l’aplomb de la tour.

Toujours selon l’invention, le montant du cadre et le tube du piètement comportent, de façon préférentielle, deux pions qui sont disposés de façon diamétralement opposée à la partie supérieure dudit tube, lesquels pions coopèrent avec les lumières qui sont disposées sur le pourtour du manchon du cadre associé, lesquelles lumières sont, de façon préférentielle, au nombre de quatre, régulièrement réparties sur le pourtour dudit manchon.

Selon une autre disposition de l’invention, la partie supérieure du tube du piètement comporte, sous les pions, quatre étriers qui permettent, d’une part, l’installation des moïses qui servent à élaborer l’embase, ou plateforme, de ladite tour et, d’autre part, l’installation de diagonales de contreventement ou de moïses de liaison, non représentées, reliant des tours adjacentes.

Toujours selon l’invention, le piètement comporte des étriers disposés à une distance des pions qui est suffisante pour permettre, après l’installation d’un cadre, le montage et le démontage, à tout moment, et, selon les besoins, de diagonales et/ou de moïses sur lesdits étriers.

L’invention sera encore détaillée à l’aide de la description suivante et des dessins annexés, donnés à titre indicatif, et dans lesquels :

- la Figure 1 est une vue en perspective d’une tour d’étaiement selon l’invention ;

- la Figure 2 est une élévation d’un cadre entrant dans la composition de la tour représentée Figure 1 ;

- la Figure 3 est une vue de dessus du cadre représenté Figure 2 ;

- la Figure 4 est une vue de côté du cadre de la Figure 2, lequel cadre est représenté avec une portion du cadre inférieur ;

- la Figure 5 est une section de la jupe du manchon, réalisée au niveau des lumières dudit manchon qui est situé à la partie inférieure du montant du cadre ;

- la Figure 6 est une section, également, de la partie supérieure du montant du cadre, au niveau de l’emplacement des pions qui coopèrent avec la lumière de la jupe du manchon ;

- la Figure 7 montre quatre cadres en cours d’assemblage, vus de dessus et, en particulier, la position occupée par le premier cadre posé, au moment de la pose du dernier cadre et avant son assemblage avec ce dernier ;

- la Figure 8 montre l’assemblage de deux montants ainsi que l’installation de moïses qui assurent, par exemple, la liaison avec d’autres tours ;

- la Figure 9 est une élévation d’un piètement utilisé avec les cadres selon l’invention.

La tour 1 d’étalement représentée Figure 1 est élaborée à partir des cadres 2 qui sont représentés Figure 2.

Cette tour 1 comprend des piétements 3, qui sont représentés Figure 9 et qui seront détaillés plus loin ; ces piétements 3 servent de base pour les poteaux 4 de ladite tour, lesquels poteaux s’élèvent au fur et à mesure de l’empilage des cadres 2.

Les piétements 3 sont reliés entre eux par des moïses 5 qui permettent d’établir une sorte d’embase pour la tour et ces moïses 5 offrent aussi la possibilité d’installer un plancher 6.

La tour est façonnée par la mise en place des cadres 2 sur les piétements 3 correspondants et ces cadres 2 sont assemblés entre eux, côte-à-côte, horizontalement, et étage par étage, verticalement.

L’installateur peut positionner, au fur et à mesure de l’élaboration de la tour 1, un autre plancher 7, ou plusieurs, selon le cas et, en final, la tour reçoit des équipements du genre vérins 8 qui servent de supports pour des poutrelles 9 de coffrage ou des équipements du genre console(s), non représentés, pour l’installation d’un poste de travail.

Le ou les planchers 7 complémentaires sont posés directement sur les cadres 2 ou, selon le cas, sur des consoles ou sur des moïses utilisées pour liaisonner des tours.

Le cadre 2, représenté Figure 2, se présente sous la forme d’un triangle rectangle et il comprend :

- un montant 10 de forme tubulaire,

- une lisse 11 horizontale supérieure, tubulaire également,

- une diagonale 12 qui fait office de contreventement, de forme tubulaire également.

Le montant 10 comporte, à sa partie inférieure, un manchon 13 qui est aménagé pour s’emboîter sur la partie supérieure du montant 10 d’un cadre 2 inférieur ou, comme détaillé plus loin, sur un piétement 3.

L’emboîtement des manchons 13 sur la partie supérieure du montant 10 inférieur permet de constituer de véritables poteaux 4 disposés à chaque angle de la tour 1 ; les montants 10, en forme de tubes, reposent directement les uns sur les autres.

Le système d’assemblage et de verrouillage des montants 10 les uns par rapport aux autres, sera détaillé plus loin en liaison avec les Figures 5 et 6.

Le cadre 2 est monobloc, comme représenté Figure 2 ; il intègre l’ensemble des éléments de sécurité ce qui permet de limiter le nombre de pièces à monter, de simplifier le montage de la tour et de garantir la mise en place des éléments de sécurité.

On remarque, en effet, la présence d’un équipement du genre échelle, façonné directement sur le cadre 2. Cette échelle est intégrée entre le montant 10, la lisse 11 et la diagonale 12, et elle comprend, d’une part, un échelon 14 supérieur installé entre le montant 10 et un montant 15 complémentaire qui est parallèle audit montant 10, lequel montant 15 complémentaire s’étend entre la lisse 11 et la diagonale 12, et, d’autre part, un échelon 16 inférieur qui s’étend entre le montant 10 et ladite diagonale 12, par exemple.

Avec la lisse 11 et les deux échelons 14 et 16, l’installateur dispose d’une échelle pour monter ou descendre à l’intérieur de la tour.

Toujours Figure 2, on remarque également la présence d’une sous-lisse 17, en forme d’équerre, fixée sous la diagonale 12, dans le plan du cadre 2, laquelle équerre comporte une branche 18 qui est parallèle à la lisse 11 supérieure et une branche 19 qui est parallèle au montant 10. Cette sous-lisse 17 permet de combler l’espace sous la diagonale 12 pour assurer la sécurité de l’installateur, notamment.

Le premier cadre 2, qui est installé au niveau des piètements 3, peut ne pas comporter de sous-lisse 17 pour faciliter le passage de l’installateur vers l’intérieur de la tour.

De préférence, le cadre 2 est façonné avec des tubes métalliques soudés dont les sections sont choisies pour le maintenir avec un poids relativement modeste, de l’ordre de douze kilogrammes.

Les cadres 2 sont solidarisés les uns aux autres, au niveau de chaque étage, par des moyens d’assemblage qui sont disposés, d’une part, aux extrémités supérieure et inférieure du montant 10 et, d’autre part, à l’extrémité libre de la lisse supérieure 11 et, d’une certaine façon, de la diagonale 12.

Ces cadres 2 sont solidarisés les uns aux autres côte-à-côte par niveau horizontal, au moyen d’un dispositif d’accrochage automatique, du type de celui qui est décrit dans le document FR 2 513 290 précité.

Ce dispositif d’accrochage automatique comprend un système 20 à crochet prisonnier et basculant qui se situe à l’extrémité libre de la lisse 11, lequel système 20 à crochet coopère avec un étrier 21 qui est disposé sur le côté approprié du montant 10 adjacent.

Ainsi assemblées, les lisses 11 des différents cadres 2 forment une ceinture horizontale qui peut accueillir, comme représenté figure 1, un plancher 7.

Dans sa forme basique, la tour comporte quatre cadres 2 pour former chaque niveau et les différents niveaux, ou étages, sont assemblés verticalement les uns aux autres au moyen d’un dispositif d’emboîtement à verrouillage du type de celui décrit dans le document FR 2 216 845 précité. Ce dispositif d’assemblage comprend notamment les manchons 13, dont il a été question auparavant, qui se situent à la partie inférieure des montants 10.

Chaque manchon 13 comporte - une partie supérieure dont la section est cylindrique et soudée sur le montant 10, et - une partie inférieure en forme de jupe 22 qui s’emboîte sur la partie supérieure du montant 10 adjacent inférieur.

Cette jupe 22 est représentée Figure 5 ; sa section est de forme carrée avec des angles largement arrondis et son périmètre intérieur est façonné de façon à s’ajuster sur la partie supérieure du montant 10 inférieur adjacent.

La jupe 22 comporte des lumières 23 qui sont, par exemple, aménagées sur ses quatre faces. Ces lumières 23 coopèrent avec des pions 24 disposés sur la partie supérieure du montant 10 inférieur adjacent.

La Figure 6 montre la présence de deux pions 24 qui sont disposés de façon diamétralement opposée sur le montant 10. Ces pions 24 sont en forme de pastilles cylindriques soudées sur le pourtour du montant 10 ; ils s’insèrent dans la jupe 22 du manchon 13, lors de l’emboîtement dudit manchon 13 sur l’extrémité supérieure du montant 10 du cadre inférieur et, après un pivotement, ou rotation, d’une amplitude d’un huitième de tour, les pions 24 pénètrent dans les lumières 23 de ladite jupe 22, réalisant un assemblage et un verrouillage des deux montants 10 concernés.

La présence de deux pions 24, face au quatre lumières 23, est suffisante pour obtenir le verrouillage des montants entre eux et, également, le verrouillage du piétement 3 dont il sera question un peu plus loin. Pour leur installation, chaque cadre 2 est tout d’abord placé à l’intérieur du périmètre de la tour 1 puis, après emboitement de son manchon 13 sur le piétement 3 ou sur le montant du cadre 2 adjacent inférieur, l’installateur le fait pivoter d’un huitième de tour pour le placer dans leur position normale ou dans une position appropriée comme détaillée ci-après.

La Figure 7 montre, vue de dessus, la position des cadres 2 lors de leur assemblage et, en particulier, avant l’assemblage final du dernier cadre installé et du premier cadre posé. En fait, lors de l’opération de montage de la tour, l’installateur pose un premier cadre 26, sur la plateforme qui a été préparée à l’avance avec les piètements 3 et les moïses 4, puis il pose un second cadre 27 dont le système 20 à crochet coopère avec l’étrier 21 correspondant dudit premier cadre 26 ; ensuite, l’installateur pose un troisième cadre 28 qui se solidarise au second cadre 27 au moyen de son système 20 à crochet sur l’étrier 21 dudit second cadre 27 et, enfin, il présente et pose le dernier cadre 29 qui, lui aussi, se solidarise avec le cadre adjacent 28 au moyen dudit système 20 à crochet.

Pour éviter les problèmes d’interférence entre le système 20 à crochet du premier cadre 26 avec le montant 10 du dernier cadre 29 et, en particulier, avec l’étrier 21, on remarque, Figure 7, que le premier cadre 26 occupe une position particulière ; il est positionné, au moment de son installation, vers l’extérieur de la tour, c’est-à-dire qu’il est positionné, par pivotement, de façon à faire un angle a avec le plan de la face correspondante de la tour, avant d’être assemblé définitivement, dans sa position normale d’assemblage, c’est-à-dire dans ledit plan de la face correspondante de la tour.

Ce pivotement complémentaire du premier cadre 26 vers l’extérieur de la tour, permet d’éviter toute interférence avec le dernier cadre 29, lors de son montage ; ce pivotement du premier cadre 26 fait un angle a de trois degrés environ, c’est-à-dire un angle suffisant pour éviter une gêne, pour l’installateur, lors du montage du dernier cadre 29.

Lorsque le dernier cadre 29 est en place, c’est-à-dire emboîté sur le montant 10 du cadre inférieur et qu’il est solidaire du troisième cadre 28 par son système 20 à crochet, l’installateur peut alors ramener le premier cadre 26 dans le plan normal qui correspond à celui de la face de la tour pour faire coopérer le système 20 à crochet de ce premier cadre 26 avec l’étrier 21 approprié du dernier cadre 29.

L’angle de pivotement complémentaire du premier cadre 26 est obtenu par un décalage angulaire de l’orientation de l’axe 33 de la ou des lumières 23, par rapport au plan du cadre qui correspond à l’axe xx’ de la lisse 11, comme représenté figure 5.

En effet, l’angle A de l’axe 34 des pions 24 par rapport à cet axe xx’ de la lisse 11 est de 45°, comme représenté Figure 6.

Pour obtenir ce pivotement complémentaire du cadre 2, on remarque, Figure 5, que l’axe 33 des lumières 23 fait un angle (A + a) par rapport audit axe xx’ de la lisse 11, c’est-à-dire un angle de l’ordre de 48°, lequel axe 33 desdites lumières 23 est confondu, dans cette configuration, avec l’axe 34 des pions 24 lorsqu’ils sont en butée au fond desdites lumières 23.

On remarque, Figure 3, la présence de plusieurs étriers autour du montant 10. On trouve l’étrier 21 qui coopère avec le système 20 à crochet situé à l’extrémité de la lisse 11 et deux autres étriers 21’ dont l’un est dans le prolongement de ladite lisse 11 et l’autre est en face de l’étrier 21, de l’autre côté du montant 10. Tous ces étriers 21 et 21’ se situent au même niveau sur le montant 10, c’est-à-dire au niveau de la lisse 11.

Les étriers 21’ complémentaires permettent d’installer, comme représentées Figure 8, des moïses 35 complémentaires pour réaliser une liaison entre deux ou plusieurs tours avec la possibilité d’installer un platelage, par exemple.

La Figure 9 représente un piétement 3 utilisé pour l’élaboration de la tour 1. Ce piétement 3 se présente sous la forme d’un vérin du type à vis 37. L’écrou 38, qui coopère avec la vis 37, est solidaire d’un tube 39 qui fait office de support pour les montants 10 et ce tube 39 comporte une paire de pions 24’, comme ceux qui sont disposés à la partie supérieure du montant 10 des cadres 2.

Le tube 39 comporte, de façon préférentielle, quatre étriers 21 qui permettent, d’une part, T installation des moïses 5 qui servent à élaborer l’embase, ou plateforme, de la tour 1 et, d’autre part, à installer des diagonales de contreventement ou des moïses de liaison, non représentées, entre des tours adjacentes.

Le tube 39 se verrouille comme les montants 10, au niveau du manchon 13 du cadre 2 qui est installé sur le piétement 3, c’est-à-dire que les pions 24’ dudit tube 39 coopèrent avec les lumières 23 de la jupe 22 dudit manchon 13.

A son extrémité inférieure, la vis 37 comporte une platine 40 qui constitue la surface d’appui au sol. Cette platine 40 est solidaire de l’extrémité inférieure de la vis 37 au moyen d’une liaison partielle, qui est libre en rotation. La vis 37 comporte, en effet, des moyens de manœuvre 41, du genre poignées, qui permettent de régler la position du tube 39 par rapport au sol.

On remarque, avec cette conception du piétement 3 et du cadre 2, que la tour 1 forme un ensemble monobloc au fur et à mesure de la pose des différents cadres 2. Cette tour 1 monobloc peut facilement être déplacée telle quelle, avec ses différents piétements 3 qui sont imperdables.

On remarque par ailleurs, sur les Figures 2, 4 et 9, que les étriers 21, se situent à une certaine distance D des pions 24, 24’. Cette distance D entre la partie supérieure des étriers 21 et les pions 24, 24’, est choisie de façon à obtenir, après l’emboîtement du manchon 13 sur la partie supérieure d’un montant 10 ou sur le tube 39, respectivement, une distance d, Figure 4, qui est suffisante pour permettre l’installation des moïses complémentaires 35, comme représentées Figure 8, ou de diagonales de contreventement.

Cette distance d doit, en particulier, être aussi suffisante pour permettre la mise en place ou le démontage de moïses 35 ou autres qui comportent un système 20 à crochet comme celui qui est disposé à l’extrémité de la lisse 11 des cadres 2.

Le montage de la tour commence par la confection de l’embase qui comprend des piètements 3 et des moïses 5. Compte-tenu de la présence de deux pions 24 seulement sur le tube 39 du piètement 3, l’axe 34 de ces pions peut prendre deux positions angulaires par rapport au plan de l’un ou l’autre des cadres 2.

Cette particularité angulaire impose de prévoir la présence de quatre lumières 23 au niveau du manchon 13 de chaque montant 10 ; à défaut, c’est-à-dire en cas de présence de deux lumières 23 seulement, le cadre 2 monté sur le piètement 3 prendrait forcément l’orientation de ce dernier avec une chance sur deux d’être mal orienté par rapport à la tour.

Claims (16)

1. REVENDICATIONS

   1 - Tour d’étaiement constituée de cadres (2) qui sont munis de moyens d’assemblage pour se solidariser entre eux côte-à-côte, horizontalement, et par superposition, verticalement, chaque cadre (2) comprenant un montant (10) tubulaire et une lisse (11) horizontale supérieure , et lesdits moyens d’assemblage sont constitués :

   - pour l’assemblage vertical, sur chaque montant (10) et à sa partie inférieure, d’un manchon (13) comportant au moins une lumière (23) de verrouillage et, à sa partie supérieure, d’au moins un pion (24), lequel au moins un pion (24) étant apte à s’introduire dans le manchon (13) d’un montant (10) adjacent supérieur et à coopérer avec la lumière (23) de verrouillage correspondante,

   -pour l’assemblage horizontal, d’un étrier (21) disposé latéralement sur chaque montant (10), au niveau de ladite lisse (11) horizontale et sur l’extrémité libre de ladite lisse (11), d’un système (20) à crochet, lequel étrier (21) étant disposé sur le côté dudit montant (10), en regard de l’extrémité de la lisse (11) du cadre (2) adjacent, caractérisé en ce que le montant (10) comprend plusieurs étriers (21’) qui sont disposés au même niveau que l’étrier (21), lesquels étriers (21, 21’) étant disposés à une distance D du au moins un pion (24), la distance D étant choisie de façon à obtenir une distance d, qui est suffisante pour permettre, après l’emboîtement du manchon (13) sur la partie supérieure d’un montant (10), le montage ou le démontage, de moïses complémentaires (5, 35) ou de diagonales de contreventement sur lesdits étriers (21, 21’).
2. 2- Tour d’étaiement constituée de cadres (2) qui sont munis de moyens d’assemblage pour se solidariser entre eux côte-à-côte, horizontalement, et par superposition, verticalement, chaque cadre (2) comprenant un montant (10) tubulaire et une lisse (11) horizontale supérieure , et lesdits moyens d’assemblage sont constitués :

   - pour l’assemblage vertical, sur chaque montant (10) et à sa partie inférieure, d’un manchon (13) comportant au moins une lumière (23) de verrouillage et, à sa partie supérieure, d’au moins un pion (24), lequel au moins un pion (24) étant apte à s’introduire dans le manchon (13) d’un montant (10) adjacent supérieur et à coopérer avec la lumière (23) de verrouillage correspondante,

   -pour l’assemblage horizontal, d’un étrier (21) disposé latéralement sur chaque montant (10), au niveau de ladite lisse (11) horizontale et sur l’extrémité libre de ladite lisse (11), d’un système (20) à crochet, lequel étrier (21) étant disposé sur le côté dudit montant (10), en regard de l’extrémité de la lisse (11) du cadre (2) adjacent, caractérisé en ce que le manchon (13) du montant (10) est aménagé pour autoriser un pivotement du cadre (2) au-delà de sa position normale de verrouillage, pour placer l’extrémité libre de la lisse (11) à l’extérieur du plan de ladite tour dans lequel se situe normalement ledit cadre (2), lequel pivotement complémentaire est limité à un angle a et permet d’éviter, lors du montage des cadres (2) côte-à-côte, horizontalement, une interférence entre ladite extrémité libre de la lisse (11) du premier cadre (2, 26) installé et l’étrier (21) du montant (10) du dernier cadre (2, 29) installé, lequel étrier (21) du dernier cadre (2, 29) se verrouillant sur ledit système (20) à crochet situé à l’extrémité libre de la lisse (11) du premier cadre (2, 26).
3. 3 - Tour d’étaiement selon la revendication 1, caractérisée en ce le manchon (13) du montant (10) est aménagé pour autoriser un pivotement du cadre (2) au-delà de sa position normale de verrouillage, pour placer l’extrémité libre de la lisse (11) à l’extérieur du plan de ladite tour dans lequel se situe normalement ledit cadre (2), lequel pivotement complémentaire est limité à un angle a et permet d’éviter, lors du montage des cadres (2) côte-à-côte, horizontalement, une interférence entre ladite extrémité libre de la lisse (11) du premier cadre (2, 26) installé et l’étrier (21) du montant (10) du dernier cadre (2, 29) installé, lequel étrier (21) du dernier cadre (2, 29) se verrouillant sur ledit système (20) à crochet situé à l’extrémité libre de la lisse (11) du premier cadre (2, 26).
4. 4- Tour d’étaiement selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce l’angle a est de quelques degrés.
5. 5 - Tour d’étaiement selon la revendication 4, caractérisée en ce que l’angle a est de l’ordre de 3°.
6. 6-Tour d’étaiement selon la revendication 5, caractérisée en ce que l’angle a de pivotement complémentaire du cadre (2) est obtenu par un décalage angulaire de l’orientation de l’axe (33) de la ou des lumières (23), par rapport au plan du cadre (2) , c’est-à-dire par rapport à l’axe xx’ de la lisse (11), lequel axe (33) de la ou des lumières (23) faisant un angle (A + a) de l’ordre de 48° par rapport audit axe xx’ de la lisse (11).
7. 7-Tour d’étaiement selon Tune quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le cadre (2) comprend en outre une diagonale (12) faisant office de contreventement et le cadre (2) comporte, de façon intrinsèque, une échelle façonnée entre le montant (10), la lisse (11) supérieure et la diagonale (12), laquelle échelle comprend un échelon (16) inférieur qui s’étend entre ledit montant (10) et ladite diagonale (12) et un échelon (14) supérieur qui s’étend entre ledit montant (10) et un montant (15) complémentaire rapporté entre ladite lisse (11) supérieure et ladite diagonale (12).
8. 8 - Tour d’étaiement selon la revendication 7, caractérisée en ce que le cadre (2) comporte, sous la diagonale (12), dans le plan dudit cadre (2), une sous-lisse (17) en forme d’équerre, solidaire de ladite diagonale (12), dont une branche (18) est parallèle au montant (10) et dont l’autre branche (19) est parallèle à la lisse (11) supérieure.
9. 9-Tour d’étaiement selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le cadre (2) est façonné avec des tubes métalliques soudés dont les sections sont choisies pour maintenir ledit cadre avec un poids de l’ordre de douze kilogrammes.
10. 10 - Tour d’étaiement selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte des piétements (3) en forme de vérins à vis (37) du type imperdable dont le corps, en forme de tube (39), est muni, d’une part, de l’écrou (38) coopérant avec ladite vis (37) et, d’autre part, de pions (24’) aptes à coopérer avec les lumières (23) de la jupe (22) du manchon (13) du cadre (2) auquel est associé ledit piètement (3), ladite vis (37) comportant, à son extrémité inférieure, une platine (40) pour l’appui au sol, ladite platine (40) étant solidaire de ladite extrémité de la vis au moyen d’une liaison partielle avec liberté en rotation, ladite rotation de la vis (37) étant obtenue par des moyens de manœuvre (41), pour réaliser le réglage et l’aplomb de la tour.
11. 11 - Tour d’étaiement selon la revendication 10, caractérisée en ce que le montant (10) du cadre (2) et le tube (39) du piètement (3) comportent deux pions (24, 24’) disposés de façon diamétralement opposée, lesquels pions (24, 24’) coopèrent avec les lumières (23) disposées sur la jupe (22) du manchon (10) du cadre (2) associé.
12. 12-Tour d’étaiement selon la revendication 11, caractérisée en ce que la partie supérieure du tube (39) du piètement (3) comporte, sous les pions (24’), quatre étriers (21) qui permettent, d’une part, l’installation des moïses (5) qui servent à élaborer l’embase, ou plateforme, de ladite tour et, d’autre part, l’installation de diagonales de contreventement ou de moïses de liaison, non représentées, pour relier des tours adjacentes.
13. 13 - Tour d’étaiement selon la revendication 10, caractérisée en ce que les piètements comportent des étriers (21) qui sont disposés à une distance D du au moins un pion (24’), la distance D étant choisie de façon à obtenir une distance d, qui est suffisante pour permettre, après l’emboîtement du manchon (13) sur la partie supérieure d’un montant (10), le montage ou le démontage, de moïses complémentaires (5, 35) ou de diagonales de contreventement sur lesdits étriers (21, 21’).
14. 14 - Tour d’étaiement selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le pion (24) est centré sur un axe (34) faisant un angle A avec l’axe xx’ de ladite lisse (11).
15. 15 - Tour d’étaiement selon la revendication 14, caractérisée en ce que le pion (24) est centré sur l’axe (34) faisant un angle A de 45° avec l’axe xx’ de ladite lisse (11).
16. 16-Tour d’étaiement selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le système (20) à crochet est du type à verrouillage automatique.

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