FR2883635A1 - Dispositif d'allumage pour appareil de protection pyrotechnique, procede de production d'une embase pour ce dispositif, procede de production de ce dispositif, generateur de gaz comportant ce dispositif et boitier et - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif d'allumage simple et peu coûteux à produire.Il comporte une embase (10) avec une pièce métallique déformée (3) de support ayant une traversée (11) de courant pour un allumage électrique, et un chapeau (25) relié à l'embase au niveau d'un rebord (7) de soudage d'épaisseur réduite comparée à celle du corps.Domaine d'application : Allumeur pour dispositifs de sécurité tels que coussins gonflables de sécurité, tensionneurs de ceintures de sécurité, etc.

Description

L'invention concerne de façon générale des dispositifs d'allumage tels que

ceux utilisés pour l'allumage d'un dispositif pyrotechnique de protection de passagers. L'invention concerne en particulier la configuration du

boîtier d'un dispositif d'allumage de ce type.

En particulier, des coussins gonflables de sécurité et des tensionneurs de ceintures de sécurité sont utilisés en tant qu'appareils pyrotechniques de protection des passagers dans des véhicules à moteur. Des systèmes de sécurité de ce type peuvent réduire considérablement le risque de blessure.

Cependant, une condition préalable est que les systèmes de sécurité ne doivent pas être défaillants en cas de collision.

Dans ce contexte, il convient de porter une attention particulière aux allumeurs d'appareils pyrotechniques de ce type, qui sont indispensables pour qu'un dispositif de sécurité de ce type fonctionne. En particulier, les allumeurs doivent continuer de fonctionner parfaitement, même de nombreuses années après qu'ils ont été produits. Pour assurer leur fonctionnement parfait, il est nécessaire de s'assurer que la charge d'agent propulsif qui est présente dans l'allumeur ne change pas avec le temps. Des changements de ce type peuvent être provoqués, par exemple, par de l'humidité pénétrant dans l'allumeur. Il est donc important que la charge d'agent propulsif de l'allumeur soit encapsulée de façon hermétique. L'allumeur doit également libérer les gaz de la charge d'agent propulsif allumé dans la direction correcte pour allumer la charge d'agent propulsif d'un générateur de gaz du système de sécurité. Pour s'en assurer, des allumeurs connus dans l'art antérieur comportent un chapeau ou un couvercle et une embase pleine similaire, entre lesquels la charge de propulseur est renfermée dans une cavité formée de ces pièces. Cette conception entend assurer que, dans tous les cas, le chapeau ou le couvercle ou une partie de celui-ci se déchire. Des allumeurs de ce type sont connus, par exemple, d'après les documents DE 203 07 603 01, DE 198 36 278 C2, DE 10 2004 005 085 Al, DE 101 16 785 Al, DE 198 36 278 Al ou DE 100 39 447 Al. Des pièces tournées complexes doivent généralement être utilisées pour les embases pleines. Un autre problème des embases de ce type est celui de la production d'une liaison hermétique avec le chapeau ou couvercle. Au moins pendant le soudage, la pièce est soumise à un chauffage considérable, car l'embase pleine dissipe une grande quantité de chaleur depuis l'emplacement du soudage.

L'invention a donc pour objectif de procurer des allumeurs perfectionnés pour coussins gonflables de sécurité qui sont plus simples et moins coûteux à produire. Cet objet est réalisé d'une manière étonnamment simple par un dispositif d'allumage pour un appareil de protection pyrotechnique, en particulier dans un coussin gonflable de sécurité ou un tensionneur de ceinture de sécurité, comportant une embase pourvue d'une partie de support en métal déformée ayant une traversée de courant pour un allumage électrique et un chapeau relié à l'embase, une charge d'un agent propulsif étant renfermée entre l'embase et le chapeau, et la partie métallique de support de l'embase ayant un corps d'embase et un rebord de soudage d'épaisseur réduite comparée au corps de l'embase, le chapeau étant soudé au rebord de soudage au moyen d'un cordon de soudure périphérique. Des configurations et perfectionnements avantageux seront décrits plus loin.

L'invention propose donc un dispositif d'allumage pour un appareil de protection pyrotechnique, en particulier un coussin gonflable de sécurité ou un tensionneur de ceinture de sécurité, qui comporte une embase pourvue d'une pièce métallique de support déformée ayant une traversée de courant pour un allumage électrique et un chapeau relié à l'embase, une charge d'agent propulsif étant renfermée entre l'embase et le chapeau, et la pièce métallique de support de l'embase ayant un corps d'embase ou une partie intérieure et un rebord de soudage dont l'épaisseur est inférieure à celle de la partie ou portion intérieure, le chapeau étant soudé au rebord de soudage au moyen d'un cordon de soudure périphérique.

De plus, pour produire une embase pour un dispositif d'allumage de ce type, l'invention propose un procédé de production d'une embase, dans lequel une pièce métallique de support est produite par déformation, la pièce métallique de support étant déformée d'une manière telle qu'elle comporte un corps d'embase présentant une ouverture et un rebord de soudage d'épaisseur réduite comparé au corps d'embase, et une traversée de courant pour un allumage électrique étant établie dans l'ouverture. Une embase de ce type est ensuite utilisée pour produire le dispositif d'allumage et est reliée à un chapeau par soudage au niveau du rebord de soudage de la pièce métallique de support, afin de renfermer une charge d'agent propulsif.

La conception d'une embase ayant un rebord mince de soudage signifie que, selon l'invention, l'énergie de soudage fournie pendant l'opération de soudage peut être réduite à un degré tel que des pièces produites par déformation, qui sont généralement plus minces et qui peuvent être produites à un coût notablement inférieur à celui des pièces tournées coûteuses qui étaient habituelles jusqu'à présent, peuvent maintenant être utilisées en tant qu'embase. Le risque de détérioration de la traversée de courant ou de la charge d'agent propulsif par l'action de la chaleur est également réduit ou totalement éliminé.

Dans le contexte de l'invention, on doit comprendre le mot déformation comme signifiant un processus de fabrication par déformation, à distinguer d'un processus de fabrication par enlèvement de matière ou d'un processus de fabrication par formage primaire.

Dans des processus de fabrication par enlèvement de matière, le corps souhaité est produit en enlevant de la matière d'une ébauche. Ces processus comprennent, entre autres, le limage, le mortaisage, le sciage, le filetage, le tournage, le rabotage, le fraisage, le perçage, le lamage, le chambrage, l'alésage, le brochage, le meulage, la rectification, le rodage. Des procédés de formage primaire comprennent, par exemple, la mise en forme par coulée, extrusion, moulage par injection, coulée en bande, moulage par transfert, frittage.

Des procédés de fabrication par déformation ont pour avantages, en particulier sur des procédés d'enlèvement de matière, de procurer un profil de fibre ininterrompu, une résistance associée plus élevée, une économie de matière et un moindre coût de fabrication. Cependant, il est évident qu'il n'est pas exclu que des procédés de production par déformation soient également combinés avec d'autres procédés, à savoir, par exemple, des procédés d'enlèvement de matière et de formage primaire.

Il est préférable que le corps de l'embase du support métallique ait une forme de base analogue à un disque. De telles formes de base simples peuvent être aisément produites par des procédés de fabrication par déformation. En outre, pour un travail peu coûteux de déformation, il est favorable que la pièce métallique de support de l'embase ait une épaisseur maximale dans la plage de 2 millimètres à 3,5 mm.

Pour réduire efficacement l'énergie de soudage et donc le chauffage de la pièce pendant le soudage, il est également avantageux, en particulier, que l'épaisseur du rebord de soudage soit similaire à l'épaisseur du chapeau ou à l'épaisseur de la paroi du chapeau. Il est préférable que l'épaisseur ou épaisseur de paroi du rebord de soudage diffère de l'épaisseur ou épaisseur de paroi du chapeau au plus de 75 %, avantageusement au plus de 35 %, et de façon particulièrement préférable au plus de 20 %. En particulier, il est même possible d'utiliser des épaisseurs de matière identiques pour le rebord de soudage et le chapeau. Le rebord de soudage peut avoir une épaisseur de 0,1 mm à 0,7 mm, avantageusement une épaisseur dans la plage de 0,2 à 0,4 mm.

Avec des épaisseurs de matière aussi faibles, le chauffage est réduit de façon très efficace. Des épaisseurs préférées du chapeau sont comprises dans la plage de 0,1 à 0,4 mm et, en particulier, des chapeaux ayant une épaisseur de matière de 0,17 et 0,2 mm sont proposés.

Un procédé particulièrement apprécié de déformation est l'estampage. Par conséquent, conformément à un perfectionnement de l'invention, il est proposé que la pièce métallique de support soit au moins partiellement formée par estampage. Dans ce cas, la pièce métallique de support de l'embase peut en particulier présenter aussi une ouverture estampée pour la traversée du courant. De cette manière, les pièces métalliques de support peuvent être estampées dans une tôle métallique, par exemple, dans leur forme de base en une seule étape de travail.

D'autres procédés de déformation qui peuvent être utilisés pour la pièce métallique de support de l'embase comprennent un formage à froid, un emboutissage profond, une extrusion par impact. A titre d'exemple, le rebord de soudage peut être façonné par formage à froid ou extrusion par impact après l'opération d'estampage. En plus d'être estampée dans des feuilles métalliques, les ébauches peuvent également être produites par découpage de tronçons d'une tige. Le chapeau peut avantageusement être formé aussi à bon marché par déformation, en particulier au moins partiellement par au moins des étapes d'estampage, de formage à froid, d'emboutissage profond, d'extrusion par percussion.

Selon une autre forme de réalisation de l'invention, le rebord de soudage comprend un anneau fixé par fusion au corps d'embase de la pièce métallique de support. Cet anneau peut être, par exemple, en soudure à haute température ou soudure pour verre.

Un soudage par laser est particulièrement apprécié pour la liaison du chapeau et de l'embase, car le soudage par laser peut être utilisé pour exécuter un soudage précis même d'éléments aussi petits que ceux d'un allumeur. Dans ce contexte, il est prévu en particulier que l'embase soit reliée au chapeau au niveau du rebord de soudage au moyen d'un cordon de soudure périphérique produit par laser. En plus d'un cordon de soudure, il est également possible de prévoir une liaison par blocage positif. Par exemple, la pièce métallique de support et/ou le chapeau peuvent être pourvus d'un élément de liaison correspondant pour produire une liaison par blocage positif entre les deux pièces. Un exemple d'un élément de liaison de ce type est une arête vive sur le rebord de soudage. De plus, le chapeau peut également avoir une encoche dans laquelle l'arête vive s'engage. En utilisant des éléments de liaison à blocage positif tels que, par exemple, une encoche et/ou une arête vive sur au moins l'une des pièces comprenant le chapeau ou la pièce métallique de support, il est possible de relier solidement l'une à'1'autre les deux pièces même avant le soudage afin que, par exemple, les pièces restent orientées l'une vers l'autre pendant le soudage. Il est également possible de presser l'un contre l'autre le rebord de soudage et le chapeau avant l'opération de soudage afin de les relier fixement l'un à l'autre même avant l'opération de soudage.

En général, pour obtenir une encapsulation hermétique de la charge d'agent propulsif, il est avantageux que le cordon périphérique de soudage, en particulier sous la forme d'un cordon de soudage par laser, présente un recouvrement de 5 à 15 , avantageusement de 10 . Le terme recouvrement doit être compris comme signifiant le recouvrement par lui- même du cordon de soudure. A cet effet, pendant le soudage, l'emplacement du soudage est guidé le long de la circonférence du rebord de soudage sur plus de 360 , afin d'exécuter un soudage double le long d'un secteur couvrant 5 à 15 .

Le rebord de soudage peut être conçu de diverses manières. Selon une forme de réalisation de l'invention, un rebord de soudage, qui s'étend dans la direction radiale du corps de l'embase et entoure le corps de l'embase de la pièce métallique de support dans la direction circonférentielle, est formé sur la pièce métallique de support. Dans cette forme de réalisation de l'invention, le rebord de soudage peut également et avantageusement faire partie d'une bride de fixation pour l'allumeur.

Dans une autre forme de réalisation, le rebord de soudage s'étend dans la direction axiale du corps de l'embase et entoure de la même manière le corps de l'embase de la pièce métallique de support le long de sa direction circonférentielle.

Selon encore une autre forme de réalisation de l'invention, le rebord de soudage, tel que vu en coupe transversale, s'étend obliquement par rapport à l'axe central de la pièce métallique de support et entoure le corps de l'embase suivant sa direction circonférentielle.

Cette forme de réalisation est avantageuse, par exemple, pour brider le chapeau sur le rebord de soudage pendant qu'il est poussé sur l'embase.

Le boîtier de l'allumeur est destiné à renfermer la charge d'agent propulsif aussi hermétiquement que possible, afin de la protéger à long terme des effets du milieu ambiant. Lors de l'assemblage de l'embase et du chapeau, ceci est réalisé en particulier par le cordon de soudure.

Cependant, l'étanchéité de la traversée de courant peut également être inadaptée et permettre à l'eau ou à d'autres substances nuisibles de pénétrer. Pour éviter ceci, il est particulièrement préférable de produire une traversée en verre/métal. Celle-ci comporte une broche métallique et une isolation en verre dans l'ouverture de la pièce métallique de support, au moyen de laquelle la broche est isolée de la pièce métallique de support ce qui, cependant, donne naissance au problème de ne pas devoir trop chauffer cette traversée pendant le soudage. En particulier, la température d'inversion ne doit pas être dépassée. La température d'inversion est l'expression utilisée pour indiquer la température à laquelle la contrainte de compression agissant sur le verre de la traversée de courant du fait de la transition verre/métal se transforme en une contrainte de traction. Ceci est particulièrement critique, car l'apparition de contraintes de traction peut conduire très aisément à de brusques mouvements dans le verre et/ou peut amener le verre à se détacher de la pièce métallique de support de l'embase.

En particulier, si la traversée de courant est disposée de façon excentrée par rapport à l'axe central de la pièce métallique, cette dernière peut devenir très chaude pendant le soudage. Cependant, le rebord de soudage mince signifie que l'énergie de soudage peut être réduite à un degré tel qu'on évite la détérioration à la fois de la traversée et de la charge d'agent propulsif. Pour éviter des réactions chimiques entre la charge d'agent propulsif et la matière du boîtier, il est également préférable d'utiliser de l'acier inoxydable en tant que matière pour la pièce métallique de support.

En particulier, dans le cas d'une traversée de courant disposée de façon excentrée, il s'est également avéré commode de ne pas commencer le soudage dans la région où la distance entre la traversée de courant et le rebord de soudage est la plus courte car, au cours de l'opération de soudage, ceci conduit à des températures plus élevées au niveau de la traversée de courant. En particulier, il est avantageux de commencer le soudage en un emplacement le long du rebord de soudage qui, sur le bord, en partant de l'axe central de la pièce métallique de support, forme un angle d'au moins 25 , avantageusement d'au moins 90 avec la position dans laquelle le rebord de soudage est à sa distance minimale de la traversée de courant et, de façon particulièrement préférable, s'étend en opposition à cette position.

Dans un perfectionnement avantageux de l'invention, il est en outre possible de prévoir une ouverture, rétrécissant de l'intérieur vers le côté extérieur de la pièce métallique de support, pour la traversée de courant afin que, lorsque la pression s'élève à l'intérieur à la suite de l'allumage, la traversée de courant ne puisse pas être chassée à l'extérieur de l'ouverture.

Un pont d'allumage est avantageusement utilisé pour allumer la charge d'agent propulsif au moyen d'une impulsion de courant ou de tension. Ce pont d'allumage peut comprendre, par exemple, un fil connecté à la traversée de courant et au boîtier. Ce fil est rendu luminescent par l'impulsion de courant ou de tension et met ainsi à feu la charge d'agent propulsif. Selon une autre forme de réalisation de l'invention, le pont d'allumage peut également comprendre un conducteur en film épais connecté à la broche de la traversée de courant. Ce conducteur à film épais peut ensuite être aisément brasé à la broche de traversée de courant et il n'a pas besoin d'être relié par un soudage dur à la broche, par exemple. En particulier, il est possible d'utiliser une plaque isolante sur laquelle le conducteur à film épais a été appliqué. Cette plaque est ensuite disposée sur la pièce métallique de support et le conducteur est connecté à la broche de la traversée de courant. La plaque isolante qui est disposée, de cette manière, dans l'allumeur fini, sur le côté intérieur de la pièce métallique de support, a en outre l'avantage particulier de pouvoir également agir en tant qu'isolant thermique. Un agencement de ce type permet en particulier de réduire davantage l'action de la chaleur sur la charge d'agent propulsif pendant le soudage afin que, conjointement avec la réduction dans l'énergie de soudage demandée produite par le rebord de soudage, il soit même possible d'utiliser des charges d'agent propulsif sensible à la température.

Selon encore un autre perfectionnement de l'invention, en variante ou en plus d'une plaque isolante pourvue d'un conducteur à film mince, une puce de semi-conducteur, qui est disposée sur le côté intérieur de la pièce métallique de support et est connectée à la traversée de courant, est utilisée. Cette puce de semi-conducteur, en plus d'un dispositif d'allumage tel que, par exemple une couche de conducteur, comprend aussi des circuits électroniques pour rendre le dispositif d'allumage plus intelligent.

Un boîtier tel que proposé selon l'invention pour un dispositif d'allumage convient aussi à d'autres applications grâce à l'encapsulage hermétique obtenu par le boîtier. En particulier, on considère aussi l'encapsulage hermétique de composants électriques ou électroniques en utilisant un boîtier selon l'invention comportant une embase et un chapeau soudé à un rebord de soudage de l'embase. L'invention propose donc aussi de façon générale un boîtier, en particulier pour un dispositif d'allumage tel que décrit ci-dessus, ou également un capteur, comportant une embase pourvue d'une pièce métallique de support déformée ayant au moins une traversée de courant, et un chapeau relié à l'embase, avec la possibilité, par exemple, suivant l'utilisation prévue, de loger une charge d'agent propulsif ou un dispositif capteur entre l'embase et le chapeau, et la pièce métallique de support de l'embase ayant un corps d'embase et un rebord de soudage d'épaisseur réduite en comparaison avec le corps de l'embase, le chapeau étant soudé au rebord de soudage au moyen d'un cordon de soudure périphérique. Le boîtier, y compris ses caractéristiques et sa production, correspond autrement à la description d'un dispositif d'allumage, avec les avantages concomitants. Des capteurs de pression ou de température sont particulièrement adaptés en tant que capteurs pouvant être encapsulés hermétiquement en utilisant le boîtier. De tels capteurs selon l'invention peuvent alors être utilisés entre autres même dans des milieux agressifs.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples et nullement limitatifs, sur lesquels des éléments identiques et similaires portant les mêmes références numériques: la figure 1 est une vue en coupe d'une forme de réalisation d'une embase selon l'invention pour un allumeur d'un appareil de protection pyrotechnique; la figure 2 est une vue en perspective de l'embase 5 illustrée sur la figure 1; la figure 3 est une vue partielle en coupe à échelle agrandie du rebord de soudage de l'embase illustrée sur la figure 1; la figure 4 est une vue en coupe d'un allumeur selon 10 l'invention comportant une embase telle qu'illustrée sur les figures 1 à 3; les figures 5A et 5B montrent des plages de températures sur une pièce métallique de support (figure 5A) sans rebord de soudage et le verre (figure 5B) d'une traversée verre/métal disposée de façon excentrée pendant que le chapeau est en cours de soudage à l'embase; la figure 5C montre le profil de température en plusieurs points de mesure sur la surface intérieure de l'ouverture de la pièce métallique de support représentée sur la figure 5A pendant l'opération de soudage; les figures 6A et 6B montrent des plages de températures sur une pièce métallique de support (figure 5A) comportant un rebord de soudage et le verre (figure 5B) d'une traversée verre/métal disposée de façon excentrée pendant le soudage du chapeau sur l'embase; la figure 6C montre le profil de température en plusieurs points de mesure sur la surface intérieure de l'ouverture de la pièce métallique de support représentée sur la figure 6A pendant l'opération de soudage; la figure 7 est une vue en coupe partielle d'une autre forme de réalisation de l'invention; la figure 8 est une vue en coupe partielle d'une variante de l'exemple de forme de réalisation illustré sur la figure 7; la figure 9 est une vue en plan d'une plaque isolante pourvue d'un conducteur à film épais; 2883635 12 les figures 10 à 12 sont des vues en coupe transversale partielle dans la région du rebord de soudage d'autres exemples de formes de réalisation de dispositifs d'allumage selon l'invention; la figure 13 est une vue en perspective avec coupe partielle d'un générateur de gaz pourvu d'un dispositif d'allumage selon l'invention; et la figure 14 est une vue en coupe d'un capteur de pression qui est sous boîtier conformément à l'invention.

Les figures 1 à 3 illustrent une embase 10 d'un dispositif d'allumage selon l'invention pour un appareil de protection pyrotechnique. La figure 1 montre une vue en coupe de l'embase 10 et la figure 3 montre une vue à échelle agrandie de la partie indiquée par "X" sur la figure 1. La figure 2 montre une vue en perspective de l'embase 10.

L'embase 10 comporte une pièce métallique déformée 3 de support ayant un corps d'embase 5 qui a une forme de base analogue à un disque. La pièce métallique 3 de support comporte aussi un rebord 7 de soudage qui est situé au bord extérieur du corps 5 de l'embase. Le rebord 7 de soudage s'étend dans la direction axiale par rapport à l'axe central 23 du corps 5 de l'embase et entoure le corps 5 de l'embase dans la direction circonférentielle de ce dernier. Un rebord de ce type est formé, par exemple, par déformation supplémentaire d'une ébauche estampée analogue à un disque de la pièce métallique de support. Pour éviter une corrosion ou une réaction avec la charge d'agent propulsif, il est préférable d'utiliser de l'acier inoxydable en tant que matière pour la pièce métallique 3 de support, bien que cette matière soit plus difficile à déformer que de nombreux autres métaux.

En particulier, le rebord 7 de soudage a également une épaisseur 71 qui est notablement inférieure à l'épaisseur 31 du corps d'embase 5 analogue à un disque de la pièce métallique 3 de support. Il en résulte qu'il faut moins d'énergie thermique pendant le soudage subséquent de la pièce métallique 3 de support à un chapeau. Il est donc préférable d'utiliser une épaisseur maximale 31 de la pièce métallique 3 de support de l'embase 10 dans la plage de 1,5 mm à 3,5 mm. En revanche, le rebord de soudage a une épaisseur de seulement 0,1 mm à 0,7 mm, avantageusement une épaisseur dans la plage de 0,2 à 0,4 mm. De plus, la hauteur 72 du rebord de soudage est avantageusement du même ordre de grandeur. Un rebord 7 de soudage de ce type peut être produit, par exemple, par formage à froid et déplacement de la matière d'une ébauche pour la pièce métallique de support.

De plus, une traversée 11 de courant ayant une broche 15 est disposée dans une ouverture 9 de la pièce métallique 3 de support. L'ouverture 9 peut être produite, par exemple, par estampage. On prend également en considération, en particulier, l'estampage d'une ébauche de la pièce métallique 3 de support dans une tôle métallique, l'ouverture 9 étant également découpée en même temps par estampage au moyen d'un poinçon convenable. Puis l'ébauche est déformée lors d'une autre étape de déformation pour former le rebord 7 de soudage. Ceci peut être réalisé, par exemple, par formage à froid, emboutissage profond ou extrusion par percussion. Cependant, l'invention n'exclut pas la possibilité d'un perçage de l'ouverture 9, c'est-à-dire de sa production par un processus d'enlèvement de matière.

La broche 15 est utilisée pour une connexion par contact d'un allumeur électrique, par exemple sous la forme d'un fil luminescent en tant que pont d'allumage, au moyen duquel la charge d'agent propulsif renfermée dans l'allumeur fini est mise à feu. La traversée 11 de courant est conçue en particulier sous la forme d'une traversée verre/métal, du verre 13 servant de matériau isolant entre la broche 15 et la paroi de l'ouverture 9 dans la pièce métallique de support. Une traversée de courant de ce type a pour avantage particulier non seulement de procurer un très bon isolement électrique, mais également d'être scellée hermétiquement par rapport aux constituants de l'atmosphère qui, avec le temps, peuvent réagir avec la charge d'agent propulsif ou s'y mélanger, nuisant ainsi à ses propriétés. En conséquence, l'utilisation d'une traversé de courant de ce type permet à l'allumeur d'être déclenché de façon fiable même après une longue période de temps. Pour éviter à la traversée de courant d'être chassée à l'extérieur de la pièce métallique de support par la pression qui s'accumule sous l'action de la charge d'agent propulsif à la suite de l'allumage, un épaulement 91 est prévu en outre dans l'ouverture 9 afin que l'ouverture, telle que vue depuis le côté 32 qui, à la suite de l'assemblage, est située à l'intérieur du boîtier formé avec le capuchon, rétrécisse vers le côté extérieur 33. De cette manière, il est possible d'obtenir un joint verre/métal solide avec la pièce métallique relativement mince 3 de support de l'embase 10.

Dans l'exemple montré sur les figures 1 à 3, en outre, la traversée de courant 11 est disposée de façon excentrée par rapport à l'axe central 23 de la pièce métallique de support. Il en résulte que, même avec un petit rayon de la pièce métallique de support, on dispose d'un espace suffisant pour fixer solidement une autre broche 17. L'autre broche 17 est brasée à la pièce métallique 3 de support en utilisant une brasure 19. Pour rendre luminescent le pont d'allumage au moyen d'une impulsion de tension appliquée aux deux broches 15, 17, dans la présente forme de réalisation, ce pont d'allumage est en conséquence connecté non seulement à la broche 15, mais également à la pièce métallique de support ou au chapeau. Les broches 15, 17 qui, au moins dans la région de connexion pour un connecteur à fiche comportent un revêtement d'or 21, sont utilisées pour améliorer la connexion par contact électrique.

La figure 4 montre une coupe d'un allumeur 1 selon l'invention comportantune embase 10 telle qu'elle a été décrite en référence aux figures 1 à 3. L'allumeur 1 est produit en utilisant une embase 10 de ce type, en reliant 2883635 15 un chapeau 25 à la pièce métallique 3 de support d'une manière telle qu'une charge 40 d'agent propulsif est renfermée, la connexion étant réalisée au moyen d'un cordon périphérique 27 de soudure par laser au rebord 7 de soudage.

L'embase 10 ou sa pièce métallique 3 de support et le chapeau 25, ensemble, par suite du soudage au moyen du cordon de soudure périphérique, forment un boîtier 26 scellé hermétiquement pour la charge d'agent propulsif.

Une distinction est faite en particulier entre deux processus pour le soudage par laser: un soudage conduisant la chaleur et un soudage pénétrant. Une particularité caractéristique du soudage conduisant la chaleur, qui est particulièrement appréciée pour la présente invention, est que la matière fond uniquement à la surface. Avec l'application d'une intensité suffisante, les matières fondent, coulent l'une dans l'autre et, après refroidissement, se solidifient pour former un cordon de soudure commun. Les cordons de soudure ont une profondeur habituellement de quelques dixièmes de millimètres. Des lasers de type YAG pulsés conviennent entre autres à ce processus qui est utilisé en particulier pour le traitement de pièces à parois minces. En. particulier, lors du soudage de profilés et de tubes à paroi épaisse, un soudage pénétrant à l'aide d'un laser à CO2 en mode cw ("cw" pour "continuous wave" = onde continue) est utilisé. Dans ce cas, la matière à la surface est chauffée à un point tel quelle s'évapore et forme une ouverture connue sous le nom de cavité. Cependant, l'invention n'exclut pas la possibilité d'utiliser aussi un processus de soudage pénétrant pour relier l'embase 10 et le chapeau 25. Le chapeau 25 peut également être produit avantageusement à bon marché en utilisant des étapes de fabrication par déformation.

De plus, avant ou pendant la jonction de l'embase 10 et du chapeau 25, un pont d'allumage 42 est également connecté à la broche 15 de la traversée de courant et au chapeau ou bien, comme montré sur la figure 4, à la pièce métallique 3 de support. A titre d'exemple, le pont d'allumage 42 peut être un fil à luminescence qui est relié à la broche 15 et à la pièce métallique 3 de support, dans chaque cas au moyen d'un point de soudure. Dans de nombreux cas, à la différence de la forme d'illustration simplifiée présentée sur la figure 4, une substance à allumage précoce, qui entoure le pont d'allumage, est utilisée en plus de la charge 40 d'agent propulsif.

Le chapeau 25, qui est connecté à l'embase 10 au niveau du rebord 7 de soudage au moyen du cordon de soudure périphérique 27 réalisé par laser, en particulier, a une épaisseur de paroi qui est comparable à l'épaisseur ou à l'épaisseur de paroi du rebord 7 de soudage. Ceci s'applique en particulier à l'emplacement du soudage.

L'épaisseur de paroi peut également être différente dans d'autres régions du chapeau. Par exemple, le chapeau 25 de l'exemple illustré sur la figure 4 présente une position de rupture souhaitée 29, à laquelle le chapeau 25 s'ouvre par arrachement sous l'effet de la pression dégagée lors de l'allumage de la charge 40 d'agent propulsif. Contrairement à ce qui est montré sur la figure 4, il est également possible, par exemple, d'utiliser une position de rupture souhaitée en forme d'étoile dans le dessus du chapeau, car une position de rupture souhaitée de ce type s'ouvre par arrachement de façon particulièrement aisée et n'entraîne pas l'arrachement d'une partie du chapeau.

L'énergie de soudage demandée est considérablement réduite grâce au choix d'épaisseurs de paroi comparables pour le chapeau 25 et le rebord de soudage 7. Il en résulte que l'étendue à laquelle la traversée verre/métal 11 et la charge renfermée 40 d'agent propulsif sont chauffées est considérablement réduite. Il est préférable que le rebord 7 de soudage soit formée d'une manière telle que l'épaisseur ou l'épaisseur de paroi du rebord 7 de soudage diffère de l'épaisseur ou de l'épaisseur de paroi du chapeau 25 au plus de 75 en particulier au plus de 35 de façon particulièrement préférable au plus de 20 Dans la limite des tolérances de fabrication, il est avantageux en particulier d'utiliser les mêmes épaisseurs de paroi pour le chapeau 25 et le rebord 7 de soudage.

Les figures 5A à 5C et 6A à 6C montrent des simulations du profil de température sur des pièces métalliques de support et le verre 13 d'une traversée verre/métal dans Les pièces métalliques de support.

Les figures 5A à 5C montrent des résultats d'une simulation pour une pièce métallique de support sans rebord de soudage, et les figures 6A à 6C montrent les résultats pour une pièce métallique de support d'une embase selon l'invention comportant un rebord de soudage.

On a supposé pour les résultats montrés sur ces figures que, dans chaque cas, le cordon de soudure était commencé en une position 1 = 180 sur la circonférence de la pièce métallique de support. La position = 0 est indiquée sur les figures 5A et 6A et est située sur un axe radial passant par le centre de l'axe central, agencé de façon excentrée, de la traversée de courant et de l'axe central de la pièce métallique de support. Par conséquent, dans chaque cas, on commence le cordon de soudure à l'emplacement où le cordon de soudure est à la plus courte distance de la traversée de courant. Les paramètres suivants ont été utilisés pour les simulations: 2,6 joules par impulsion, 100 impulsions par seconde, énergie thermique totale transmise de 291,5 joules, temps de soudage de 1,12 seconde à 0,7878 joule par degré d'angle 4, le cordon de soudure couvrant un angle total de 370 (correspondant à un recouvrement de 10 ). La chaleur est dissipée par convection à la peau extérieure de l'allumeur. Un coefficient de transmission de chaleur de 10 W/m2K à une température ambiante de 20 C est supposé dans ce contexte.

Les figures 5A, 5B, 6A et 6B montrent chacune des isothermes, et certaines des plages de températures entre les isothermes après 1,1 seconde, c'est-à-dire juste avant l'achèvement de l'opération de soudage, sont indiquées. Dans chaque cas, la température maximale est de 1420 C à l'emplacement du soudage. Les diagrammes tracés sur les figures 5C et 6C montrent chacun le profil de température en un certain nombre de points de mesure qui sont situés sur la surface intérieure de l'ouverture de la traversée de courant dans la pièce métallique de support ou sur l'interface métal/verre dans l'ouverture. Les points de mesure sont indiqués, dans chaque cas, en degrés. Pour plus de clarté, la figure 5A montre trois points de mesure Rl, R2, R3, R1 étant situé à 0 , R2 à 180 et R3 à 270 . La position de mesure de 180 est donc, similairement à l'angle 4 = 180 , à l'emplacement où la distance entre le courant de soudure et la traversée de courant 11 est la plus courte.

Comme on peut le voir d'après une comparaison des figures 5A à 5C avec les figures 6A à 6C, le chauffage est considérablement moindre dans le cas d'une embase selon l'invention pourvue d'un rebord de soudage, même lorsque la traversée de courant est disposée de façon excentrée par rapport à l'axe central. En particùlier, les températures de 450 qui sont atteintes à la traversée verre/métal dans le cas d'une pièce métallique de support sans rebord de soudage peuvent conduire à un dépassement de la température d'inversion de la transition verre/métal. Ceci peut provoquer une perte des propriétés d'étanchéité de la traversée de courant ou peut même provoquer son détachement de l'ouverture. En outre, des températures supérieures à 380 C sont également critiques pour la charge d'agent propulsif. En revanche, avec un rebord de soudage selon l'invention, les températures maximales atteintes à la traversée verre/métal sont beaucoup plus basses, atteignant au maximum 275 C.

Les contraintes thermiques peuvent encore être réduites si l'on ne commence pas le soudage dans la région où la distance entre le cordon de soudure et la traversée de courant est la plus courte. Par exemple, il est avantageux de commencer le soudage en un emplacement qui, sur le bord, en partant de l'axe central de la pièce métallique de support, forme un angle d'au moins 25 (correspondant à un angle 4) = 155 ou ( = 205 ), avantageusement d'au moins 90 (correspondant à un angle (1) = 90 ou ( = 270 ), avec la position où la distance entre le rebord de soudage et la traversée de courant est la plus courte, et il est particulièrement préférable de commencer le soudage en un emplacement qui est opposé à cette position (correspondant à un angle ( = 0 ). Même avec ce type de position de départ lors du soudage, cependant, des températures de plus de 400 C seront encore atteintes à la traversée verre/métal dans un boîtier comparable sans rebord de soudage, alors que les températures maximales à la traversée verre/métal avec un boîtier selon l'invention pourvu d'un rebord de soudage sont alors bien en dessous de 300 C.

La figure 7 montre une vue en coupe transversale partielle d'une autre forme de réalisation de l'invention. Dans cette forme de réalisation de l'invention, le rebord 7 de soudage de-la pièce métallique de support ne s'étend pas dans la direction axiale, comme dans l'exemple montré sur la figure 1, mais plutôt dans la direction radiale du corps de l'embase et entoure le corps de l'embase de la pièce métallique de support 3 dans la direction circonférentielle.

De cette manière, le rebord de soudage forme une butée lorsque le chapeau 25 est mis en place en sorte qu'il est très aisé de positionner avec précision le chapeau 25. Le rebord 7 de soudage de l'exemple illustré sur la figure 7 peut être obtenu avantageusement par emboutissage profond ou par extrusion par percussion, par exemple, d'une ébauche estampée.

La figure 8 montre un perfectionnement de l'exemple illustré sur la figure 7. Dans la forme de réalisation illustrée sur la figure 8, le rebord 7 de soudage, partant du corps 5 de l'embase, s'étend de la même manière dans la direction radiale, mais a une plus grande hauteur. Le 2883635 20 chapeau 25 a également un rebord similaire s'étendant dans la direction radiale, ou un bord à collerette 44, par lequel le chapeau 25 est réuni au rebord 7 de soudage de la pièce métallique 3 de support au moyen d'un cordon de soudure périphérique, qui est avantageusement conçu aussi avec des extrémités en recouvrement, c'est-à-dire ayant le recouvrement indiqué plus haut. Le bord à collerette 44 et le rebord de soudage 7 forment alors une bride ou.

collerette 46 du dispositif d'allumage 1. Cette bride 46 peut, en particulier, être également utilisée en tant que bride de fixation pour le montage du dispositif d'allumage.

Le dispositif d'allumage représenté sur la figure 8 diffère aussi des formes de réalisation de l'invention illustrées sur les figures 1 et 7 de par la forme du pont 42 d'allumage. Dans l'exemple illustré sur la figure 8, ce pont 42 d'allumage comprend un conducteur 50 à film épais.

Ce dernier est agencé sur une plaque électriquement isolante 48 présentant des ouvertures 54, 55 pour les broches 15, 17. Il est préférable d'utiliser une céramique pour la plaque isolante 48. La figure 9 montre une vue en plan de la plaque isolante 48 avec le conducteur 50 à film épais. Le conducteur 50 à film épais est formé à la manière d'une pièce d'interconnexion qui entoure les ouvertures 54, 55 pour recevoir les broches 15, 17. Une partie du conducteur 50 à film épais sur la plaque 48 est rétrécie et forme ainsi le pont 42 d'allumage. La plaque 48 comportant le conducteur à film épais est placée sur les broches 15, 17, qui, dans cette forme de réalisation, font saillie sur le côté intérieur de l'embase. Dans ce cas, la fixation et la connexion par contact peuvent être réalisées d'une manière particulièrement simple en brasant le conducteur 50 à film épais sur les broches 15, 17. Dans ce cas, une soudure tendre classique telle qu'utilisée dans l'industrie électronique peut également être utilisée en tant que brasure 52. En plus de la facilité de montage du pont d'allumage, cette forme de réalisation de l'invention a également pour avantage particulier que la plaque électriquement isolante 48 réalise en outre un isolement thermique. En association avec la réduction de l'énergie de soudage obtenue au moyen du rebord de soudage selon.

l'invention, il est donc possible de réduire encore plus le chauffage de la charge 40 d'agent propulsif.

Contrairement à ce qui est montré sur les figures 8 et 9, il est également possible d'utiliser une plaque céramique qui ne recouvre pas tout le fond de la pièce métallique de support pour réduire les coûts de production.

Selon encore un autre perfectionnement de l'invention, une puce de semiconducteur est utilisée à la place ou en. plus de la plaque électriquement isolante 48. En plus du pont d'allumage, cette puce peut également comprendre des composants électroniques, par exemple pour équiper le dispositif d'allumage de circuits électroniques intelligents et/ou de ses propres capteurs.

La figure 10 montre, en coupe transversale, une partie, dans la région du rebord 7 de soudage, d'une autre forme de réalisation encore de l'invention. Dans cette forme de réalisation, le rebord 7 de soudage s'étend obliquement par rapport à l'axe central de la pièce métallique 3 de support, de manière à faire saillie obliquement vers l'extérieur. Il en résulte que le rebord du chapeau 25 est étiré à l'écart légèrement par le rebord 7 de soudage lorsqu'il est poussé sur l'embase, comme indiqué sous une forme simplifiée sur la figure 10 par le coude présent dans la section transversale du chapeau, et par la flèche. Il en résulte que les deux pièces sont pressées fermement l'une contre l'autre et peuvent même ainsi produire un agencement scellé hermétiquement. De plus, le bord extérieur du rebord 7 de soudage forme une arête vive 59 qui s'engage dans une encoche 57 s'étendant sur le pourtour du côté intérieur du chapeau dans la direction circonférentielle parallèle au rebord du chapeau. De cette manière, la pièce métallique 3 de support et le chapeau 25 se verrouillent 2883635 22 l'un à l'autre lorsque les deux pièces sont ajustées l'une à l'autre, ce qui aboutit à une liaison à blocage positif ou ferme. L'arête vive peut même entailler d'elle-même l'encoche dans le chapeau lorsque les deux pièces sont ajustées l'une à l'autre. De plus, les pièces sont ensuite reliées de façon permanente et fixe l'une à l'autre au moyen d'un cordon périphérique de soudure appliqué par laser.

La figure 11 montre une partie d'une autre forme de réalisation. Dans cette forme de réalisation de l'invention, le rebord 7 de soudage est produit par la fusion d'un anneau 60 sur le corps 5 de l'embase de la pièce métallique 3 de support. Dans ce cas, à titre d'exemple, on peut faire fondre un anneau ou une bague de brasure ou un anneau ou une bague de soudure pour verre. Cette bague 60 est ensuite soudée comme précédemment, par soudage par laser, cette fois au chapeau 25, comme dans les exemples expliqués plus haut.

Dans la forme de réalisation illustrée sur la figure 12, le rebord 7 de soudage est rabattu avant le soudage, comme indiqué par la flèche, et il est ainsi pressé fermement contre le chapeau 25. Il est également possible de cette manière de produire une liaison fixe entre le chapeau 25 et l'embase, qui peut même déjà être scellée hermétiquement.

La figure 13 est une vue en coupe d'un générateur de gaz, désigné de façon générale par la référence 62, d'un appareil de protection pyrotechnique comportant un dispositif d'allumage 1 selon l'invention. Le dispositif d'allumage n'est pas représenté dans la coupe de la figure 13. Le générateur de gaz 62 tel que montré sur la figure 13 peut être utilisé en particulier pour un coussin gonflable de sécurité dans le volant de direction et, à cet effet, est mis en place dans l'absorbeur de chocs du volant. Le générateur de gaz 62 a une cavité centrale 64 dans laquelle est logé le dispositif d'allumage 1 selon l'invention. Le dispositif d'allumage comporte, par exemple, une bride 46 2883635 23 pour le montage du dispositif 1 à la sortie de la cavité centrale 64. Cependant, il est évidemment possible d'utiliser aussi un dispositif d'allumage 1 tel que montré, par exemple, sur la figure 1 dans une cavité 64 configurée de façon appropriée. La cavité centrale 64 est reliée par des passages 66 au récipient annulaire 65 d'agent propulsif qui contient l'agent propulsif, par exemple un agent propulsif pressé sous la forme d'un comprimé et comprenant de l'azoture de sodium, du nitrate de potassium et du sable.

Lors de l'allumage, il est mis à feu par le gaz qui s'échappe de façon explosive du dispositif d'allumage 1 et, pour sa part, libère des gaz propulsifs qui sortent à travers les passages 67 et gonflent un coussin de sécurité qui est fixé, par exemple, à la bague 68 de fixation.

La figure 14 montre une coupe d'un capteur 1 de pression qui a été placé sous boîtier conformément à l'invention. Le boîtier 26, comprenant une embase 10 et un chapeau 25 de cette forme de réalisation de l'invention, est d'une structure similaire au boîtier illustré sur la figure 8 pour le dispositif d'allumage 1 représenté sur cette figure. Le rebord 7 de soudage de la pièce métallique 3 de support et le bord à collerette 44, qui lui a été soudé, du chapeau 25 forment une bride 46. Cette dernière peut être utilisée pour la fixation dans une ouverture de réception et, avec une bague d'étanchéité, pour le scellement étanche de l'ouverture de réception pour le capteur 80. Une plaquette 82 à circuit imprimé ayant des ouvertures 54, 55 et des pièces d'interconnexion 83 a été mise en place sur les broches 15, 17 et brasée aux broches 15, 17. Un dispositif capteur 84 connecté aux pièces d'interconnexion et, facultativement, d'autres composants 85 sont disposés sur la plaquette 82 à circuit imprimé. Le dispositif capteur 84 et les composants 85 peuvent être, par exemple, des composants SMT. Un fluide qui est renfermé additionnellement dans le boîtier 26 a pour rôle de transmettre la pression qui agit sur le boîtier 26 et doit être mesurée par le dispositif capteur. A titre d'exemple, le capteur de pression peut être utilisé dans un système de freinage d'un véhicule à moteur pour mesurer la pression de freinage. L'encapsulage hermétique renforce la stabilité de longue durée du constituant, et tout contact direct avec le fluide de freinage ou un autre fluide, suivant l'utilisation prévue, a été évité. D'autres capteurs, tels que des capteurs de température, peuvent également être placés à l'intérieur d'un boîtier selon l'invention.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif d'allumage décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, les caractéristiques des exemples de formes de réalisation individuelles peuvent également être combinées entre elles.

Claims (42)

REVENDICATIONS

1. Dispositif d'allumage pour un appareil de protection pyrotechnique, en particulier un coussin gonflable de sécurité ou un tensionneur de ceinture de sécurité, caractérisé en ce qu'il comporte une embase (10) avec une pièce métallique déformée (3) de support ayant une traversée (11) de courant pour un allumage électrique et un chapeau (25) relié à l'embase, une charge d'agent propulsif étant renfermée entre l'embase et le chapeau, et la pièce métallique (3) de support de l'embase ayant un corps (5) d'embase et un rebord (7) de soudage d'épaisseur réduite en comparaison avec le corps de l'embase, le chapeau étant soudé au rebord de soudage au moyen d'un cordon périphérique (27) de soudure.

2. Dispositif d'allumage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps de l'embase a une forme de base analogue à un disque.

3. Dispositif d'allumage selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'épaisseur du rebord de soudage est similaire à l'épaisseur ou à l'épaisseur de paroi du chapeau.

4. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur du rebord de soudage diffère de l'épaisseur ou de l'épaisseur de paroi du chapeau de 75 % au maximum, avantageusement de 35 % au maximum, et de façon particulièrement préférable de 20 % au maximum.

5. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce métallique de support est formée au moins partiellement par estampage.

6. Dispositif d'allumage selon la revendication 5, caractérisé en ce que la pièce métallique de support de l'embase présente une ouverture estampée (9) pour la traversée de courant.

7. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il présente une ouverture (9), rétrécissant de l'intérieur vers le côté extérieur de la pièce métallique de support, pour la traversée de courant.

8. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce métallique de support de l'embase est formée au moins partiellement par au moins l'une des étapes de formage à froid, d'emboutissage profond et d'extrusion par percussion.

9. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le chapeau est formé par déformation, en particulier au moins partiellement par au moins l'une des étapes d'estampage, de formage à froid, d'emboutissage profond et d'extrusion par percussion.

10. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'embase est reliée au chapeau au niveau du rebord de soudage au moyen d'un cordon périphérique (27) de soudure réalisé par laser.

11. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le cordon périphérique de soudure a un recouvrement de 5 à 15 , avantageusement de 10 .

12. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce métallique de support en acier inoxydable.

13. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la traversée de courant comprend une traversée en verre/métal.

14. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le rebord de soudage s'étend dans la direction radiale du corps de l'embase et entoure le corps de l'embase de la pièce métallique de support dans la direction circonférentielle.

2883635 27 15. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le rebord de soudage s'étend dans la direction axiale du corps de l'embase et entoure le corps de l'embase de la pièce métallique de support dans la direction circonférentielle.

16. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le rebord de soudage s'étend obliquement par rapport à l'axe central de la pièce métallique de support et entoure totalement le corps de l'embase dans la direction circonférentielle.

17. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le rebord de soudage forme une partie d'une collerette (46) de fixation pour le dispositif d'allumage.

18. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce métallique de support de l'embase a une épaisseur maximale dans la plage de 2 millimètres à 3,5 mm.

19. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le rebord de soudage a une épaisseur de 0,1 mm à 0,7 mm, avantageusement une épaisseur dans la plage de 0,2 à 0,4 mm.

20. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un pont d'allumage (42), qui est connecté à la broche de la traversée de courant, sous la forme d'un conducteur (50) à film épais.

21. Dispositif d'allumage selon la revendication 20, caractérisé en ce que le conducteur à film épais est appliqué sur une plaque isolante (48) disposée sur le côté intérieur de la pièce métallique de support.

22. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une puce de semi-conducteur est disposée sur le côté intérieur de la pièce métallique de support et est connectée à la traversée de courant.

2883635 28 23. Dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'embase et le chapeau sont reliés en blocage positif.

24. Dispositif d'allumage selon la revendication 23, caractérisé en ce que la liaison à blocage positif comprend une encoche (57) et/ou une arête vive (59) sur au moins l'une des pièces comprenant le chapeau et la pièce métallique de support.

25. Embase pour le dispositif d'allumage d'un 10 appareil de protection pyrotechnique selon l'une quelconque des revendications précédentes.

26. Embase selon la revendication 25, caractérisée en ce qu'elle comporte une traversée (11) de courant disposée de façon excentrée par rapport à l'axe central de la pièce métallique.

27. Procédé de production d'une embase pour un dispositif d'allumage d'un appareil de protection pyrotechnique, en particulier le dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce métallique (3) de support est produite au moyen d'une déformation, la pièce métallique de support étant déformée d'une manière telle qu'elle comporte un corps (5) d'embase (10) ayant une ouverture (9) et un rebord (7) de soudage d'épaisseur réduite en comparaison avec le corps de l'embase, et une traversée (11) de courant pour un allumage électrique étant fixée dans l'ouverture (9).

28. Procédé selon la revendication 27, caractérisé en ce qu'une traversée en verre/métal ayant une broche métallique (15) et un verre isolant (13) est insérée dans l'ouverture.

29. Procédé selon l'une des revendications 27 et 28, caractérisé en ce que le corps de l'embase est produit sous une forme de base analogue à un disque.

30. Procédé selon l'une quelconque des revendications 35 précédentes, caractérisé en ce que l'embase est formée au. moins partiellement par estampage.

31. Procédé selon la revendication 30, caractérisé en ce que l'ouverture pour la traversée de courant est estampée dans la pièce métallique de support de l'embase.

32. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce métallique de support de l'embase est formée au moins partiellement par au moins l'une des étapes de formage à froid, d'emboutissage profond et d'extrusion par percussion.

33. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce métallique de support de l'embase est produite à une épaisseur maximale dans la plage de 2 millimètres à 3,5 mm.

34. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, Écaractérisé en ce qu'un rebord (7) de soudage d'une épaisseur de 0,1 mm à 0,6 mm, avantageusement d'une épaisseur dans la plage de 0,2 à 0,4 mm, est formé.

35. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un conducteur (50) à film épais en tant que pont d'allumage (42) est brasé à la traversée de courant.

36. Procédé selon la revendication 35, caractérisé en ce qu'une plaque isolante (48), sur laquelle le conducteur à film épais est appliqué, est disposée sur la pièce métallique de support et est connectée à la broche de la traversée de courant.

37. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une bague (60) est fixée par fusion en tant que rebord de soudage à la pièce métallique de support.

38. Procédé de production d'un dispositif d'allumage pour un appareil de protection pyrotechnique, en particulier un coussin gonflable de sécurité ou un tensionneur de ceinture de sécurité, en particulier pour le dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications 1 à 23, caractérisé en ce que l'embase (10) selon l'une des revendications 25 et 26 est utilisée ou produite par le 2883635 30 procédé selon l'une quelconque des revendications 27 à 37 et est reliée à un chapeau par soudage au niveau du rebord de soudage de la pièce métallique de support afin de renfermer une charge d'agent propulsif.

39. Procédé selon la revendication 38, caractérisé en ce que la pièce métallique de support et l'embase sont reliées par soudage par laser.

Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pièce métallique de support et/ou le chapeau est/sont pourvu(s) d'un élément de liaison pour une liaison à blocage positif à un chapeau.

41. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le rebord de soudage et le chapeau sont pressés l'un contre l'autre.

42. Procédé selon l'une quelconque des revendications 38 à 41, caractérisé en ce qu'une embase (10) ayant une traversée de courant (11) disposée de façon excentrée est utilisée ou produite, le soudage étant commencé à un. emplacement qui, sur le bord, en partant de l'axe central de la pièce métallique (3) de support, forme un angle d'au moins 25 , avantageusement d'au moins 90 avec la position de la distance minimale entre le rebord (7) de soudage et la traversée de courant, et s'étend de façon particulièrement préférable en opposition à cette position.

43. Générateur de gaz, caractérisé en ce qu'il comporte le dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications 1 à 24, ou produit par le procédé selon l'une quelconque des revendications 38 à 42.

44. Boîtier, en particulier pour le dispositif d'allumage selon l'une quelconque des revendications 1 à 24 ou un capteur (84), caractérisé en ce qu'il comporte une embase (10) avec une pièce métallique déformée (3) de support ayant au moins une traversée de courant (11), et un chapeau (25) relié à l'embase, une charge d'agent propulsif ou un dispositif capteur (84) pouvant en particulier être logé entre l'embase et le chapeau, et la pièce métallique de support de l'embase ayant un corps (5) d'embase et un rebord (7) de soudage d'épaisseur réduite en comparaison avec le corps de l'embase, le chapeau étant soudé au rebord de soudage au moyen d'un cordon périphérique (27) de soudure.

45. Capteur, en particulier capteur de pression ou de température, caractérisé en ce qu'il comporte le boîtier selon la revendication 44.