FR2875788A1 - Cerf-volant de traction pour sport de glisse - Google Patents

Abstract

Cerf-volant de traction pour sport de glisse comportant une aile (1) pourvue d'un ensemble de lignes de traction (5) et de commande (7a, 7b) reliées pour les unes (5) à un harnais (6) porté par l'usager et pour les autres (7a, 7b) à une barre (8) de conduite de l'aile, comprenant un dispositif de sécurité formé par une bride souple (9) sous-tendant le bord d'attaque (2) de l'aile (1), une ligne de sécurité (10) reliant la barre de conduite (8) et la bride (9) et des moyens (15, 16) pour diminuer la longueur de la ligne de sécurité (10) par rapport à celle de la ligne de traction (5).

Description

La présente invention concerne un cerf-volant de traction pour sport de

glisse tel que par exemple le "Ri-te surf" ou "fly surf".

ARRIERE PLAN DE L'INVENTION La pratique de cette activité sportive n'est pas dépourvue de danger même pour des usagers entraînés. En effet, un tel cerf-volant constitue une aile qui développe une traction importante et souvent irrégulière en cas de variations brutales des conditions de vent. En conséquence, il n'est pas rare que l'usager soit entraîné ou projeté sur un obstacle. L'un des systèmes de sécurité les plus répandus réside dans des moyens de largage de l'aile avec tous les inconvénients d'une aile incontrôlée qui peut constituer un danger pour des tiers, devant en plus être récupérée dans des conditions parfois délicates. Ces systèmes de largage par ailleurs sont souvent mal commodes à manipuler car situés au niveau du harnais. Ils demandent en effet de lâcher la barre de conduite alors que l'usager est déjà déséquilibré par un accrois- sement brutal de la traction. Il est fréquent qu'alors l'usager soit tombé au sol ou dans l'eau avant qu'il ait pu actionner le système de largage et qu'il soit ainsi dans des conditions telles que son actionnement devienne impossible.

OBJET DE L'INVENTION Par la présente invention, on entend remédier à ces inconvénients au moyen d'un système de sécurité qui évite le largage de l'aile dans des conditions non maîtrisées.

BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION

Le cerf-volant de l'invention résulte d'une expérimentation qui a vérifié que l'aile voit sa portance diminuer de manière très importante lorsqu'on la replie sur elle-même, c'est-à-dire lorsqu'on rapproche les deux extrémités de l'arc qu'elle forme ou qu'on en augmente la courbure.

A cet effet l'invention a donc pour objet un cerf-volant de traction pour sport de glisse comportant une aile pourvue d'un ensemble de lignes de traction et de commande reliées pour les unes à un harnais porté par l'usager et pour les autres à une barre de conduite de l'aile, qui comprend un dispositif de sécurité formé par une bride souple soustendant le bord d'attaque de l'aile, une ligne de sécurité reliant la barre de con-duite et la bride et des moyens pour raccourcir la longueur de la ligne de sécurité par rapport à au moins la longueur des lignes de traction.

On comprend que lorsque de manière volontaire la longueur des lignes de traction et, le cas échéant des lignes de commande varie dans le sens d'un éloignement de l'aile par rapport au harnais, on déforme par la ligne de sécurité la bride souple qui sous-tend l'arc central du bord d'attaque de l'aile, qui par traction provoque une augmentation de la courbure de ce bord d'attaque qui constitue un début de repliement de l'aile sur elle-même. Dans cette position l'aile, comme on l'a constaté en soufflerie, offre une portance très diminuée par rapport à son état initial déployé, dans les mêmes conditions de vent, ce qui conduit à une diminution sensible de la force de traction permettant à l'usager de reprendre rapidement le contrôle de cette aile ou du moins de s'extraire d'une situation dangereuse.

Les moyens pour provoquer la variation volontaire des longueurs relatives des lignes susdites peuvent être constitués soit en des moyens qui allongent la ligne de traction et éventuellement les lignes de commande, soit en des moyens qui consistent à raccourcir la ligne de sécurité, soit enfin en des moyens qui provoque à la fois le raccourcissement de la ligne de sécurité et l'allonge- 2875788 3 ment des lignes de traction et le cas échéant des lignes de commande de l'aile.

Ainsi, dans un premier mode de réalisation, la ligne de traction est formée par deux tronçons de ligne reliés par une boucle à ouverture commandée et par un lien de longueur déterminé placé en dérivation de la boucle dont la longueur détermine la quantité d'allongement de cette ligne.

Dans un autre mode de réalisation, la ligne de sécurité est solidaire de la barre de conduite par l'intermédiaire d'un dispositif accumulateur interne à la barre, apte à stocker une longueur déterminée de ligne de sécurité à l'intérieur de la barre lorsque cette ligne de sécurité est désolidarisée de la barre après que l'allon- gement de la ligne de traction a été commandé.

Dans ce cas, le dispositif accumulateur est formé par au moins deux poulies mobiles dans la barre formant organe de moufflage pour la ligne de sécurité, chaque poulie étant reliée à l'une des lignes de commande de l'aile. Ces lignes constituent les organes moteurs pour déplacer les poulies. On peut remplacer ces "moteurs" par un dispositif à accumulation d'énergie (ressort, vérin à gaz...) qui est verrouillé à l'état armé et qui devient actif par son déverrouillage.

De manière préférée, le cerf-volant de l'invention comporte deux lignes de conduite arrière et une ligne de traction, la ligne de traction étant équipée d'une boucle à ouverture commandée pour son attelage au harnais et de liens aux lignes arrière normalement distendus et qui se tendent à l'ouverture de cette boucle.

Dans un mode préféré de réalisation de ce cerf-volant, chaque boucle à ouverture commandée comporte un étrier de libération, man uvrable par un levier solidaire de la barre et relié à l'étrier par un câble de transmisSion coulissant dans une gaine.

Le cerf-volant de l'invention dont la voile comporte un bord d'attaque et des raidisseurs gonflés, comporte des brassards rapportés sur les raidisseurs au voisinage du bord d'attaque pour la fixation des extrémités de la bride susdite.

On mentionnera enfin une particularité de l'invention qui consiste en ce que le bouchon de gonflage du bord d'attaque de l'aile est relié à la ligne de sécurité par un lien dont la longueur correspond à un degré déter- 10. miné de repliement de l'aile de sorte que si la traction sur l'aile de sécurité conduit à un repliement allant au-delà de ce degré, le lien relié au bouchon se tend, ce qui permet le débouchage donc le dégonflage automatique du bord d'attaque et une augmentation de la facilité à replier l'aile.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée ci-après de quelques exemples de sa réalisation.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

Il sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels: - la figure 1 est une vue générale schématique d'un cerf-volant conforme à l'invention dans un état normal de fonctionnement, - la figure 2 illustre la configuration prise par ce cerf-volant lorsque son système de sécurité est acti-vé, - la figure 3 est une vue de détail de ce cerf-volant au niveau de la barre de conduite, - la figure 4 illustre par un schéma un exemple de réalisation du dispositif de sécurité mis en uvre dans le cerf-volant de l'invention, - la figure 5 est un schéma d'une boucle à ouverture commandée mise en oeuvre dans l'invention, - la figure 6 est le schéma d'un brassard d'attelage de la bride du système de sécurité du cerf-volant de l'invention.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

Un cerf-volant conforme à l'invention comporte de manière connue une aile 1 constituée par un boudin gonflé 2 formant bord d'attaque duquel s'étendent vers l'arrière des boudins de raidissage gonflés 3 et une voile 4 solidaire de ces boudins 2 et 3. La forme générale de cette aile en fonctionnement est sensiblement un arc cylindrique dont le profil est sensiblement en aile d'avion et qui possède donc une portance et une traînée que l'on fait varier au moyen d'un dispositif de conduite qui permet de modifier l'incidence de l'aile par rapport au vent et son orientation autour de la direction générale du vent. Il s'agit là d'une mention très simplifiée du fonctionnement d'une aile dont le comportement aérodynamique est complexe.

Le cerf-volant comporte dans les réalisations re- présentées, une ligne de traction 5 formée par deux brins 5a et 5b reliés à l'extrémité du bord d'attaque et réunis en une ligne commune 5 dont l'extrémité libre est équipée d'un harnais 6 pour l'usager. Les angles arrière de la voile sont eux reliés à deux lignes de conduite 7a, 7b, solidaires d'une barre de conduite 8 man uvrée par l'usager, cette barre de conduite étant coulissante sur la ligne de traction 5 ou en tout cas sur la partie de cette ligne la plus proche du harnais 6.

Le cerf-volant comporte également une bride 9 formée par un lien qui sous-tend la partie centrale de l'arc que forme le bord d'attaque 2. Ce lien a une longueur qui peut être ajustée pour par exemple constituer une limite à la diminution de courbure de ce bord d'attaque et donc, pour une aile déterminée, limiter d'une ma- nière arbitraire sa portance. On peut ainsi, par l'ajus- tement de ce lien 9, transformer une aile destinée à être utilisée par petit temps en une aile pouvant être utilisée par vent plus fort.

Une ligne de sécurité 10 dite cinquième ligne, possède à l'une des ses extrémités un anneau 11 qui cou-lisse sur le lien 9 alors que son autre extrémité l0a est solidaire de la barre 8. Un lien 12 détendu relie l'anneau il à un bouchon 13 de fermeture de l'orifice de gonflage du bord d'attaque 2.

La ligne de traction 5 possède des moyens 14 qui permettent de modifier sa longueur et notamment de l'allonger. Dans le cas de la figure 1, ces moyens 14 comportent une boucle 15 ouvrante et un lien 16 placé en dérivation de cette boucle 15. Le lien 16 est un lien détendu lorsque la boucle 15 est fermée. Lorsqu'on ouvre la boucle 15, les deux portions séparées de la ligne 5 tendent à s'éloigner jusqu'à ce que les liens 16, une fois tendus, constituent une limite à cet éloignement. Alors la ligne de traction 5 voit sa longueur augmentée de la ion- gueur du lien 16 tendu. Cet état est représenté à la fi- gure 2.

On comprend, au vu de cette figure, comme la longueur de la cinquième ligne 10 ou ligne de sécurité n'a pas varié, qu'il s'est créé une tension dans celle-ci qui a conduit à déformer la bride 9 en V. De cette déformation résulte une diminution du rayon de courbure du bord d'attaque 2 de l'aile 1 et donc une diminution de la portance de cette aile donc de l'effort de traction qu'elle exerce sur l'usager solidaire du harnais 6.

Sur les figures 1 et 2 on a illustré le fait que les lignes 7a et 7b sont également équipées de dispositifs permettant leur allongement. De la même manière que pour la ligne de traction 5, ce dispositif est constitué par une boucle 17, 18 à ouverture commandée et un lien 19, 20 distendu placé en dérivation de cette boucle pour assurer la continuité de ces lignes.

A la figure 1 les boucles sont représentées fermées et les liens distendus tandis qu'à la figure 2 les lignes sont ouvertes et les liens tendus.

Dans le cas de ces figures, si l'on veut continuer à pouvoir utiliser le cerf-volant si les conditions de dangerosité ont disparues, il est possible de rallonger la ligne de sécurité 10 dans la mesure où on dispose d'une longueur supplémentaire de cette ligne stockée par exemple à l'intérieur de la barre et sortant de celle-ci en partie médiane au travers d'un dispositif assurant sa fixation sur la barre par exemple par pincement comme ce-là existe dans le domaine de l'accastillage des bateaux.

Bien entendu, dans ces conditions, le cerf-volant ne dispose plus de dispositif de sécurité.

A la figure 5 on a illustré schématiquement un exemple de boucle à ouverture commandée. Cette boucle possède une première partie ou corps 21 avec un millet 22 pour le passage d'une ligne tandis qu'un levier 23 articulé à la partie 21 à l'opposé de l'oeillet 22, vient refermer un espace 24 dans laquelle peut se loger une autre ligne. Le levier 23, lorsqu'il est rabattu contre la partie 21 comme représenté, possède une extrémité 23a qui se loge sous une butée 21a du corps 21 de la boucle. Cette extrémité 23a est prolongée par un nez 23b qui forme un ergot qui pénètre dans un cavalier 25 articulé sur le corps 1 de la boucle et soumis à l'effet d'un ressort 26 qui tend à le maintenir dans une position dans laquelle il empêche le nez 23a de s'écarter du corps 21 de la bou- cle par pivotement autour de son articulation.

Alors qu'il existe en service une tension entre la ligne qui passe dans l'espace 24 et celle qui passe dans l'oeillet 22, cette tension provoque l'ouverture de la boucle si on libère le nez 24 de l'étrier 25. Le dispositif pour provoquer cette libération est constitué par un câble 27 circulant dans une gaine 28, le câble 27 étant attelé par son extrémité 25 tandis que la gaine 28 vient en butée contre le corps 21 de la boucle, ce dispositif fonctionnant comme un câble de frein de bicyclette.

On a représenté à la figure 3 la boucle 21 faisant office de boucle ouvrante 15 des figures précédentes avec le câble 27 et la gaine 28, le câble 27 étant à son autre extrémité, solidaire d'une poignée 29, semblable à une poignée de frein articulée au voisinage d'une extré- mité de la barre 8.

Les boucles 17 et 18 à ouverture commandée disposées sur les lignes de conduites 7a et 7b peuvent être de même nature que la boucle de la figure 5. Dans ce cas, la commande d'ouverture peut être assurée par l'extrémité libre d'un lien 30, 31 dont l'autre extrémité est solidaire de la ligne de traction 5 au-delà de la boucle 15 par rapport à la barre 8. En fonctionnement normal, les liens 30 et 31 sont distendus. Lorsque l'usager commande l'ouverture de la boucle 15, la partie de la ligne 5 li- bérée crée une tension dans les liens 30 et 31 qui eux-mêmes provoquent l'ouverture des boucles 17 et 18 et donc l'allongement des lignes de conduite 7a, 7b.

A la figure 4 on a représenté schématiquement la barre 8 qui est une barre creuse et dans laquelle deux poulies 32, 33 de moufflage de la cinquième ligne 10 sont montées à coulissement. Cette cinquième ligne possède une extrémité fixe l0a à l'intérieur de la barre 8 et s'en-roule sur les poulies 32 et 33 pour ressortir de cette barre 8 au travers d'un winch à coincement 34 schémati- quement représenté. La ligne 5 et la boucle 15 sont également schématiquement représentées pour montrer que des liens tels que 30 et 31 s'étendent entre la ligne 5 et les lignes de conduite 7a, 7b de manière distendue en fonctionnement normal du cerf-volant.

Une extrémité des lignes 7a, 7b pénètre à l'inté- rieur de la barre 8 et est attachée à chacune des poulies 32, 33. Lorsque l'usager est en situation de danger, il actionne la poignée 29 de commande de l'ouverture de la boucle 15, ce qui met en tension les brins 30 et 31. En- suite, il ouvre le winch à pincement 34, ce qui libère la cinquième ligne 10. La tension des brins 30 et 31 s'ajoutant à la tension régnant dans les lignes de conduite 7a et 7b, font que les poulies 32 et 33 sont déplacées en écartement ce qui provoque le moufflage et le raccourcis- sement de la ligne de sécurité 10 par stockage à l'intérieur de la barre d'une partie de sa longueur. On a ainsi créé la variation relative de longueur entre les lignes de traction 5 et de conduite 7a, 7b d'une part et la ligne de sécurité 10 d'autre part, permettant d'agir sur la courbure de la voile et d'en diminuer la portance.

Bien entendu le schéma de la figure 4 est tout à fait simplifié, notamment en ce qui concerne le nombre des poulies de moufflage que l'on peut mettre en uvre soit pour la ligne 10 soit pour chacune des lignes 7a, 7b à l'intérieur de la barre 8.

Enfin, à la figure 6, on a représenté partielle-ment l'extrémité d'un boudin transversal 3 voisin du bord d'attaque 2.

A cette extrémité le boudin 3 possède d'une part un bouchon ou un embout de gonflage 35 et n'est pas strictement lié à la toile qui forme la voile. Il existe donc la possibilité de mettre en place un brassard 36 qui entoure le boudin 3 sous la toile et qui possède un orifice pour le passage de l'embout de gonflage 35, ce qui constitue une butée d'indexation de la position de ce brassard sur le boudin qui s'oppose à la rotation du brassard sur le boudin 3, ce brassard étant fermé par tout moyen connu de fermeture tels que des moyens auto-agrippants. On aura choisi une matière pour le brassard 36 telle qu'elle soit de nature à limiter la rotation de ce dernier sur le boudin 3. Ce brassard possède, intégrée, une boucle 37 permettant la mise en place de la bride 9.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Cerf-volant de traction pour sport de glisse comportant une aile (1) pourvue d'un ensemble de lignes de traction (5) et de commande (7a, 7b) reliées pour les unes (5) à un harnais (6) porté par l'usager et pour les autres (7a, 7b) à une barre (8) de conduite de l'aile, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de sécurité formé par une bride souple (9) sous-tendant le bord d'attaque (2) de l'aile (1), une ligne de sécurité (10) reliant la barre de conduite (8) et la bride (9) et des moyens (15, 16) pour diminuer la longueur de la ligne de sécurité (10) par rapport à celle de la ligne de traction (5).

2. Cerf-volant selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens susdits consistent à allonger la ligne de traction (5).

3. Cerf-volant selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens susdits consistent à raccourcir la ligne de sécurité.

4. Cerf-volant selon la revendication 2, caractérisé en ce que la ligne de traction (5) est formée par deux tronçons de ligne reliés par une boucle (15) à ouverture commandée et par un lien (16) de longueur déter- minée placé en dérivation de la boucle (15) et dont la longueur définit l'allongement de cette ligne de traction (5).

5. Cerf-volant selon la revendication 3, caractérisé en ce que la ligne de sécurité (10) est solidaire de la barre (8) de conduite par l'intermédiaire d'un dispositif accumulateur (32, 33) interne à la barre, apte à stocker une longueur déterminée de ligne de sécurité à l'intérieur de la barre lorsque cette ligne de sécurité (10) est désolidarisée de la barre après que l'allonge- ment de la ligne de traction (5) a été commandée.

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6. Cerf-volant selon la revendication 5, caractérisé en ce que le dispositif accumulateur est formé par au moins deux poulies mobiles (32, 33) dans la barre formant organe de mouf f lage pour la ligne de sécurité (10), chaque poulie étant reliée à l'une des lignes (7a, 7b) de commande de l'aile.

7. Cerf-volant selon la revendication 6 comportant deux lignes de conduite (7a, 7b) arrières et une ligne de traction (5), caractérisé en ce que la ligne de traction (5) comporte une boucle (15) à ouverture commandée pour son attelage au harnais (6) des liens (30, 31) aux lignes de conduite arrières (7a, 7b) normalement dis-tendus et qui se tendent à l'ouverture de ladite boucle.

8. Cerf-volant selon l'une quelconque des reven- dications 4 à 7, caractérisé en ce que chaque boucle à ouverture commandée comporte un étrier (25) de libération, man uvrable par un levier (29) solidaire de la barre (8) et relié à l'étrier (25) par un câble de transmission (27) coulissant dans une gaine (28).

9. Cerf-volant selon l'une quelconque des revendications précédentes dont l'aile comporte un bord d'attaque (2) et des raidisseurs gonflables (3), caractérisé en ce qu'il comporte des brassards (36) rapportés sur les raidisseurs (3) au voisinage du bord d'attaque (2) pour la fixation des extrémités de la bride (9) susdite.

10. Cerf-volant selon la revendication 9, caractérisé en ce que le bouchon de gonflage du bord d'attaque de l'aile est relié à la ligne de sécurité (10) par un lien (12) dont la longueur correspond à un degré détermi- né de repliement de l'aile.