FR2834205A1 - Attelle a course longitudinale reduite pour la mobilisation passive du membre inferieur - Google Patents

Abstract

- Rééducation articulaire.- L'attelle est caractérisée en ce que l'ensemble de motorisation comprend : . un groupe motoréducteur (21) monté en relation avec le coulisseau (22),. et une transmission liée au segment crural, associée au groupe motoréducteur et agissant sur un chariot mobile (36) guidé parallèlement à la voie et articulé sous le segment jambier.- Application aux attelles de mobilisation passive du membre inférieur.

Description

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La présente invention est relative au domaine de la rééducation, notamment du membre inférieur, et elle vise plus particulièrement les appareils de mobilisation passive qui peuvent être utilisés pour la rééducation ou l'éducation des articulations du membre inférieur, plus particulièrement du genou, voire de l'articulation coxofémorale.

Dans le domaine technique ci-dessus, les appareils de mobilisation passive peuvent être assimilés à des attelles dont la construction permet une mobilisation du membre inférieur que de telles attelles peuvent supporter selon une direction rectiligne longitudinale avec course aller et retour entre une position d'extension du membre inférieur jusqu'à une position de flexion au moins partielle de ce dernier.

La technique antérieure a préconisé un grand nombre de constructions d'attelles visant à assumer les fonctions ci-dessus. Il peut être considéré que de telles attelles comprennent en règle générale une embase d'appui définissant une voie de guidage longitudinale, une telle embase supportant une structure articulée comprenant un segment crural articulé sur l'embase et un segment jambier articulé en bout du segment crural.

Un ensemble de motorisation réversible est interposé entre l'embase et le segment jambier de manière à faire mouvoir la structure articulée selon la direction de la voie de guidage longitudinale.

Des moyens techniques sont mis à disposition pour commander l'alimentation de l'ensemble de motorisation, généralement électrique, en vitesse et en amplitude de flexion-extension de la structure.

Il n'est pas contestable que de telles attelles de mobilisation passive répondent à la préoccupation de rééducation des articulations du membre inférieur et, qu'en ce sens, elles doivent généralement être considérées dans leur ensemble comme bien adaptées et satisfaisantes pour ce qui concerne la mobilisation devant être entretenue indépendamment de toute action positive du patient. La technique antérieure a proposé de réaliser de telles attelles de manière qu'elles puissent être adaptées, le cas échéant aussi, à une rééducation en ambulatoire et, dans cette optique, des préconisations ont été formulées pour réduire le poids et l'encombrement général de telles attelles.

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Il peut cependant être considéré à l'heure actuelle et avec le recul possédé sur les propositions faites par la technique antérieure, que les objectifs de réduction d'encombrement n'ont pas atteint le degré souhaité lorsqu'il convient de pouvoir offrir des courses d'extension les plus importantes possibles et en relation avec les caractéristiques morphologiques des membres inférieurs pouvant être rencontrées, tout en offrant une possibilité d'atteindre des degrés de flexion importants.

Le besoin se fait donc sentir de proposer des modifications aux attelles actuelles de façon à atteindre de tels objectifs.

L'objet de l'invention est de proposer de tels perfectionnements qui ont l'avantage de surcroît d'être conçus de manière à réduire les usures de fonctionnement imposées aux ensembles de motorisation lorsque des courses importantes doivent être entretenues.

Concomitamment, l'objet de l'invention vise aussi une réduction du poids de l'attelle ainsi qu'une diminution des nuisances fonctionnelles et plus particulièrement du bruit de l'ensemble de motorisation en situation de fonctionnement.

Pour atteindre l'objectif ci-dessus, l'attelle de mobilisation passive du membre inférieur, qui est du type comprenant :

* une embase définissant une voie de guidage longitudinale, * une structure articulée comprenant un segment crural articulé sur l'embase et un segment jambier articulé en bout du segment crural, * un coulisseau monté en relation avec la voie et contribuant à porter le segment jambier, et un ensemble de motorisation réversible interposé entre l'embase et le segment jambier pour faire mouvoir la structure, selon la direction de la voie, d'une position d'extension à une position de flexion et inversement, est caractérisée en ce que l'ensemble de motorisation comprend : un groupe motoréducteur monté en relation avec le coulisseau, et une transmission liée au segment crural, associée au groupe motoréducteur et agissant sur un chariot mobile guidé parallèlement à la voie et articulé sous le segment jambier.

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Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation et de mise en oeuvre de l'objet de l'invention.

La fig. 1 est une perspective de l'attelle conforme à l'invention.

La fig. 2 est une élévation latérale prise selon la flèche F de la fig. 1.

Les fig. 3 et 4 sont deux élévations latérales de l'attelle illustrant cette dernière dans deux positions caractéristiques relativement à la fig. 2.

Les fig. 5 à 7 sont des élévations latérales montrant trois positions caractéristiques de l'attelle dans une configuration différente et correspondant aux positions selon les fig. 2 à 4.

L'attelle de mobilisation du membre inférieur, telle qu'illustrée par les fig. 1 et 2, comprend, conformément à l'invention, une embase ou un socle 1 qui est destiné à être placé en appui sur le matelas d'un lit hospitalier, de façon à pouvoir être exactement adapté en position relative par rapport au membre inférieur à mobiliser.

Il doit être considéré au sens de l'invention que la référence à l'établissement d'un plan d'appui en relation avec un lit hospitalier n'est donnée qu'à titre d'exemple, car l'objet de l'invention est conçu de manière à pouvoir être utilisé en préconisation ambulatoire.

L'embase ou socle 1 peut être constitué de plusieurs façons différentes pour définir un polygone d'appui suffisamment stable et pour supporter une structure articulée désignée dans son ensemble par la référence 2. A cette fin, l'embase 1 comprend un prolongement proximal 3 définissant un axe d'articulation 4 dont la fonction apparaît dans ce qui suit. L'embase 1 délimite, par ailleurs, une voie de guidage 5 dite longitudinale qui est, par exemple, constituée par une ou de préférence deux coulisses 6 s'étendant parallèlement entre elles.

Les moyens ci-dessus permettent de supporter la structure articulée 2 qui comprend tout d'abord un segment crural 7 composé de deux longerons 8 montés sur l'axe d'articulation 4. Les longerons 8 sont de préférence réglables et télescopiques, en pouvant être réglés en longueur par l'intermédiaire de boutons 9 ou être rendus auto-adaptables par l'intermédiaire d'organes élastiques associés à chacun d'eux et non représentés aux fig. 1 et 2 en raison de la bonne connaissance qu'en possède l'homme du métier.

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La structure articulée comprend, par ailleurs, un segment jambier 10 qui est de préférence aussi composé de deux longerons 11 liés par des axes d'articulation 12 aux extrémités des longerons 8 dans le prolongement desquels s'étendent les longerons 11.

Une structure articulée du type ci-dessus s'analyse comme une forme structurelle en compas qui permet de faire varier l'ouverture angulaire entre les longerons se correspondant 8 et 11 et simultanément celle délimitée entre les longerons 8 et le prolongement 3 par l'intermédiaire de l'axe 4.

Selon l'invention, le segment crural 7 est également lié au segment jambier 10 par l'intermédiaire d'un ou de préférence deux quadrilatères déformables multiplicateurs de mouvement 13 comprenant chacun un faux longeron 14 disposé au-dessus du longeron 8 correspondant auquel il est lié par une biellette d'articulation 15. Chaque faux longeron est lié à l'extrémité du longeron 11 correspondant par un axe d'articulation 17 qui est situé au-delà de l'axe d'articulation 12 entre les longerons 8 et 11.

Selon une autre disposition constructive, la structure articulée 2 est portée par l'embase 1 au moyen d'un ensemble de motorisation 20 à caractère réversible qui est interposé entre l'embase 1 et le segment jambier 10, de manière à pouvoir faire mouvoir la structure articulée 2 d'une position de flexion maximale, telle qu'illustrée par la fig. 3, à une position d'extension maximale, telle que représentée par la fig. 4. L'ensemble de motorisation comprend à cette fin un groupe motoréducteur 21 qui est monté en relation avec un coulisseau 22 porté par la voie de guidage 5 en coopérant avec les glissières 6 sur toute la longueur de ces dernières. Le groupe motoréducteur 21 est associé à une transmission 23 qui est liée à la fois au segment crural 7 et au segment jambier 10 en étant disposée en dessous de ce dernier, c'est-à-dire dans l'espace ménagé entre la structure articulée 2 et l'embase 1.

La transmission 23 comprend un cadre 25 composé d'une platine proximale 26 et d'une platine distale 27 qui sont liées entre elles par deux glissières 28 établies parallèlement à la direction générale de la voie de guidage longitudinale 5. La platine proximale 26 est solidaire de deux tiges de transmission 29 qui sont montées par des articulations 30 sur les longerons 8 en étant situées entre les articulations 12 et les

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biellettes 15. La platine distale 27 est montée par une patte ou analogue 31 sur un axe d'articulation 32 qui est porté par une chape 33 s'élevant à partir du coulisseau 22.

La platine distale 27 supporte le groupe motoréducteur 21, de préférence électrique à caractère réversible, voire à vitesse de rotation variable, qui est chargé d'entraîner en mouvement un organe de transformation de mouvement 34 constitué de préférence par une vis sans fin 35 maintenue entre les platines 27 et 26. La vis sans fin 35 est libre de tourner dans un sens ou dans l'autre et coopère avec une noix taraudée qui est formée ou présentée par un chariot 36 monté sur les glissières 28 et relié par un axe d'articulation 37 à deux membrures 38 s'étendant rigidement à partir des longerons 13 du segment jambier 10. Comme cela ressort de la fig. 2, le montage selon l'invention de la transmission en dessous du segment jambier par l'intermédiaire des tiges de transmission 29 permet de réaliser une liaison ou un ensemble d'articulation à base de quadrilatères déformables 40 à caractère multiplicateur dont les avantages apparaissent dans ce qui suit.

Le fonctionnement d'une attelle de mobilisation passive construite comme indiqué ci-dessus intervient de la façon suivante.

En considération des fige 1 et 2, l'alimentation du groupe motoréducteur 21 fait tourner la vis 35 dans un sens de manière que la transformation de mouvement imposée au chariot 36 sollicite ce dernier dans le sens de la flèche fi, par exemple, c'est-à-dire en direction de la platine proximale 26.

Le chariot 36 entraîne avec lui les membrures 38 qui imposent un déplacement angulaire de flexion au niveau de l'articulation 12 se traduisant par une fermeture du compas constitué par les longerons 8 et 11 avec ouverture angulaire de l'angle de l'articulation 4. Concomitamment, le chariot 22 est déplacé dans le sens de la flèche f2 et ce mouvement peut être poursuivi jusqu'à l'amenée en butée du chariot 36 contre ou au voisinage de la platine proximale 26 dans un état de flexion maximale de la structure articulée 2 comme cela est illustré par la fig. 3.

Au contraire, l'alimentation du groupe motoréducteur 21 dans le sens inverse commande le déplacement inversé du chariot 36 c'est-à-dire dans le sens contraire de la flèche fi conduisant à une ouverture angulaire de l'articulation 12 jusqu'à une position extrême dans laquelle le chariot 36 est placé en butée ou au voisinage de la

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platine distale 27 dans un état d'extension maximale de la structure articulée 2 comme cela est montré par la fige 4.

Il convient de noter que le déplacement rectiligne alternatif du chariot 36 sur les glissières 28 pour une course limitée à la longueur de la vis sans fin 35 permet d'atteindre les positions extrêmes décrites ci-dessus malgré une course réduite en raison de la présence des quadrilatères déformables multiplicateurs 13 et 40 dont les fonctions sont mises en évidence par la comparaison des fige 2,3 et 4.

L'obtention d'une course de flexion-extension maximale à partir d'une course réduite du chariot de motorisation 36 présente les avantages suivants.

L'attelle de mobilisation peut présenter un encombrement en longueur notablement réduit par rapport aux attelles de la technique connue.

L'obtention d'une course de flexion-extension complète à partir d'une course réduite du chariot 36 permet de mettre en oeuvre des moyens de motorisation qui sont sollicités de façon moindre en durée de service, voire en vitesse de rotation et qui peuvent, en conséquence, travailler dans des conditions optimales avec une plus faible usure et un fonctionnement moins bruyant.

Les avantages ci-dessus permettent de réaliser une attelle de mobilisation à un poids inférieur à celui des attelles de la technique antérieure, ce qui permet de faciliter le stockage, la manutention, voire les transports.

Il convient de noter que la localisation de la motorisation en dessous du segment jambier permet, en étant alliée à une construction telle que décrite, de bénéficier d'un rapport course utile et angle de flexion-extension plus constant, en disposant d'une vitesse angulaire d'ouverture-fermeture plus constante également au niveau de l'articulation 12.

Les fig. 5 à 8 montrent les avantages d'encombrement et d'adaptation à la morphologie du membre inférieur devant être mobilisé passivement, de tels avantages découlant de la possibilité d'adaptation ou de réglage en longueur des longerons 8 du segment crural 7, par l'intermédiaire de leur constitution sous forme télescopique réglable ou auto-réglable.

L'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit et représenté car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1-Attelle de mobilisation passive du membre inférieur, du type comprenant : * une embase (1) définissant une voie de guidage longitudinale, 'une structure articulée (2) comprenant un segment crural articulé (7) sur l'embase et un segment jambier (10) articulé en bout du segment crural, * un coulisseau (22) monté en relation avec la voie et contribuant à porter le segment jambier, et un ensemble de motorisation réversible (20) interposé entre l'embase et le segment jambier pour faire mouvoir la structure, selon la direction de la voie, d'une position d'extension à une position de flexion et inversement, caractérisée en ce que l'ensemble de motorisation comprend : un groupe motoréducteur (21) monté en relation avec le coulisseau (22), et une transmission (23) liée au segment crural, associée au groupe motoréducteur et agissant sur un chariot mobile (36) guidé parallèlement à la voie et articulé sous le segment jambier.

2-Attelle selon la revendication 1, caractérisée en ce que la transmission (23) fait partie d'un ensemble articulé en forme de quadrilatère déformable (40) liant les segments crural et jambier.

3-Attelle selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'ensemble articulé (40) comprend au moins une tige de transmission (29) articulée sur le segment crural (7) à distance de l'articulation (12) entre ledit segment et le segment jambier (10) et au moins un point d'articulation (37) entre le chariot mobile (36) et au moins une membrure (38) s'étendant rigidement à partir du segment crural.

4-Attelle selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la transmission (23) comprend un organe de transformation de mouvement (34) actionné par le groupe motoréducteur (21) et porté par un cadre (25) qui est lié à la tige de transmission (29) et qui porte une voie (28) de guidage linéaire pour le chariot.

5-Attelle selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'organe de transformation de mouvement (34) est constitué par une vis sans fin (35), interposée entre deux platines (26,27) constitutives du cadre pour coopérer avec une noix taraudée présentée par le chariot (36), lesdites platines supportant la voie de guidage linéaire (28) qui est parallèle à la voie de guidage longitudinale.

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6-Attelle selon la revendication 5, caractérisée en ce que le cadre (25) comprend une platine (26) dite proximale qui est solidaire de la tige de transmission (29) et une platine dite distale (27) qui supporte le groupe motoréducteur (21) et qui est montée par une articulation (32) sur le coulisseau (22).

7-Attelle selon la revendication 1, caractérisée en ce que le segment crural (7) est articulé sur le segment jambier en retrait d'une articulation extrême (17) à laquelle est lié un faux longeron (14) articulé à une biellette (15) elle-même articulée sur le longeron (8) du segment jambier de manière à former un quadrilatère déformable (13) multiplicateur de mouvement.

8-Attelle selon la revendication 4, caractérisée en ce que la transmission (23) comprend deux tiges de transmission (29) articulées sur les deux longerons (8) constitutifs du segment crural (7) et rendues solidaires de la platine proximale (26) du cadre (25) et deux membrures (38) s'étendant à partir de deux longerons (11) constitutifs du segment jambier (10) et montées par un axe d'articulation (37) comme sur le chariot (36).

9-Attelle selon la revendication 7, caractérisée en ce que le segment crural (7) est lié au segment jambier (10) par deux quadrilatères déformables multiplicateurs (13) établis en relation avec les longerons correspondants desdits segments.

10-Attelle selon la revendication 9, caractérisée en ce que les deux longerons (8) constitutifs du segment crural (7) sont réglables et télescopiques.