FR2868674A1 - Dispositif mecanique destine a elever une literie, pouvant s'arreter a toutes les positions comprises dans les limites et a l'interieur d'une course definie par un verin electromecanique - Google Patents

Abstract

Dispositif mécanique destiné à élever une literie, pouvant s'arrêter à toutes les positions comprises dans les limites et à l'intérieure d'une course définie par un vérin électromécanique.Ce concept est constitué de deux cadres, l'un reposant au sol, l'autre recevant la literie, se superposant en position basse, reliés par un parallélogramme déformable commandé par un vérin électromécanique dont les points d'articulation sont positionnés pour répondre a l'objet de l'invention.Ce dispositif selon l'invention permet en position d'élévation maximum, de faire un lit sans avoir à se baisser, de disposer d'un plan de travail de hauteur normale, de pouvoir accéder à sa périphérie, de pouvoir intégrer un coffre de rangement dans le cadre inférieur, de pouvoir accéder, sans difficulté à toute la partie comprise entre ces deux cadres.Il peut être stoppé en cours de mouvement en tout point de la course du vérin afin d'apporter une aide pour s'asseoir ou se lever.

Description

La présente invention concerne la réalisation d'un mécanisme commandé

électriquement destiné à recevoir un ensemble de literie comprenant en principal sommier et mate-las, afin de l'élever en réalisant simultanément un mouve-

ment de translation parallèle au sol,pouvant s'arrêter à toutes les positions comprises dans les limites et à l'intérieur d'une course définie par un vérin électromécanique, pouvant supporter des charges variables, apportant des améliorations aux moyens connus pour faire un lit.

L'accomplissement de cette fonction a pour intérêt principal d'élever la literie à une hauteur permettant à l'usager de faire son lit sans avoir à se baisser, de disposer d'un accès total à la partie comprise entre le sol et la literie afin d'assurer le nettoyage, d'accéder facile- ment à la totalité de la périphérie de la literie, ainsi qu'éventuellement à un bac de rangement reposant en partie sur le cadre fixe inférieur.

D'autres avantages liés à cette fonction dont l'énumération qui suit n'est pas limitative, permettent: -d'avoir un libre choix de hauteurs d'élévation comprises entre la position la plus basse et la position la plus haute du mécanisme qui, commandé par un vérin électromécanique, peut être stoppé à n'importe quel point de sa course,permettant à des personnes ayant des difficultés à se lever ou à s'asseoir, d'avoir la possibilité de choisir la hauteur leur convenant.

-de pouvoir supporter des charges variables compatibles avec l'usage défini.

-de disposer d'un plan de travail de hauteur normale pour, par exemple: charger ou vider une valise, langer un enfant...

En outre, ce mécanisme de faible encombrement a l'avantage en position basse, d'être invisible dans une pièce de dimensions courantes.

La conception du mécanisme offre la possibilité de re-35 cevoir des literies rigides équipées ou non de tête et pied de lits, de largeurs et de poids différents.

Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente la vue longitudinale de l'ensemble mécanique et sa motorisation en position basse.

La figure 2 représente la vue longitudinale de l'ensemble mécanique et de sa motorisation en position haute.

La figure 3 représente la vue en plan de l'ensemble mécani-5 que et de sa motorisation.

La figure 4 représente la vue longitudinale de la partie recevant les points de fixation de chaque extrémité du vérin.

La figure 5 représente en détail la construction des arrêts 10 télescopiques de literie solidarisant l'ensemble mécanique à la literie supportée.

En référence à ces dessins.

La figure 1 représente un cadre inférieur reposant au sol, constitué de deux longpans parallèles (A), d'une traverse (G) solidaire de (A), sur laquelle est fixé un support (T) recevant la chape de fixation basse de la motorisation (E) en un point d'articulation (V), d'une seconde traverse (W) située à l'opposé de (G) solidaire de (A), de 4 pieds (C) servant de support au cadre supérieur en position basse. Les pieds (C) reçoivent à chaque extrémité des embouts (D).

Les bielles (Fi) et (F2) forment les éléments mobiles d'un parallélogramme déformable. Elles sont articulées d'une part sur le cadre inférieur aux points (JL) et sur le cadre supérieur aux points (IK).

Une entretoise (P) solidarise les bielles (F1) sur la-quelle est fixé un support (H) recevant la chape de fixation haute de la motorisation (E) en un point (U). La disposition des points d'articulation (U) et (V) a été choisie pour exploiter la force maximum de poussée du vérin tout en minimisant l'effort de ce dernier.

Un cadre supérieur recevant la literie, constitué de deux longpans parallèles (B), de deux traverses tranversales (S), lesquelles reçoivent à leur extrémité des arrêts télescopiques (M) destinés à maintenir la literie.

Un coffre de rangement (X) peut être intégré en partie, dans l'espace compris entre le sol et le dessous de la lite-rie.

En position basse, de par ses proportions, l'ensemble n'est pas visible dans une pièce de dimensions courantes et ne nécessite pas par ailleurs l'utilisation des pieds générale-ment fixés au sommier.

Sur la figure 2, on notera que les distances entre les axes (IK) et (JL) sont identiques, les bielles (F1) et (F2) de même entraxe. La figure définie par les points de rotation (IKLJ) est donc un parallélogramme. Il est de plus déformable, en raison de ses quatre points de rotation (IKLJ).

Les points de rotation (J) et (L) appartiennent au support inférieur, lequel est fixe.

Le vérin (E), actionné par une télécommande, fonctionne suivant les limites d'une course définie par les impératifs de l'invention. Il agit en poussée sur l'axe (U) du support (H) solidaire des bielles (F1) lesquels décrivent un mouvement en arc de cercle incitant les bielles (F2) à la même trajectoire autour des axes respectifs (J) et (L).

En poussée, le fonctionnement du vérin engendre une déformation de ce parallélogramme qui se traduit par une élévation du plan supérieur support-literie et simultanément par une translation de ce même cadre par rapport au cadre inférieur. Ainsi, la literie tenue par les arrêts de literie (M) sur le cadre supérieur, va progressivement s'élever jusqu'à un niveau limité à la course maximum du vérin. A ce niveau, l'usager peut faire son lit sans se baisser, accéder à la surface comprise entre le sol et le dessous de la lite-rie, ainsi qu'au quatrième côté de la literie dont le mouvement de translation engendré par l'élévation permet l'accès.

En élévation, ces deux mouvements sont limités par la course maximum du développement du vérin qui a été déterminée en fonction de la volonté de voir la base du cadre inférieur et les bielles (F1) former un angle aigu correspondant aux deux impératifs d'élévation et de translation fixés par l'invention.

La commande de l'inversion de marche du vérin électromécanique ramène le cadre supérieur en superposition au cadre inférieur, en venant se positionner sur les pieds (C) . Le fonctionnement du vérin peut être stoppé à tout moment afin que l'usager puisse choisir une hauteur d'élévation lui convenant.

On notera également la présence du coffre de rangement 5 (X) en appui sur les traverses (A) et (W).

Sur la figure 3, on notera que le cadre supérieur est constitué de deux longpans (B) et de deux traverses (S) solidarisées à (B) formant un ensemble rectangulaire. Les dimensions de ce cadre sont les mêmes que celles du cadre inférieur sur lequel il se superpose en position basse à l'exclusion des traverses (S) qui se prolongent au-delà des longpans (B). Les traverses (S) reçoivent à chacune de leurs extrémités des supports télescopiques (M) réglables, destinés à solidariser la literie sur l'ensemble mécanique.

La traverse (G) est solidaire du cadre inférieur. Sur celle-ci est fixé un support (T) recevant l'axe (V) de la fixation du vérin côté moteur. Les bielles (F1) et (F2) sont fixées à rotation à leurs extrémités de part et d'autre des longpans (A) et (B) respectivement aux points (JL) sur les longpans (A) et aux points (JK) sur les longpans (B). La traverse (P) est solidaire des bielles (F1) sur laquelle est fixé un support (H) recevant l'axe (U) de levée du vérin du côté opposé au moteur. Les supports (T) et (H) recevant chaque extrémité du vérin peuvent être positionnés différemment dès l'instant qu'ils permettent d'assurer la fonction décrite. Aucun élément du mécanisme ne dépasse la surface du cadre supérieur tant en position basse qu'au cours de son fonctionnement.

La motorisation comprend une télécommande (N) ou une commande infrarouge, un bloc moteur vérin (E), un transformateur basse tension (0), alimenté sur le secteur. La puissance développée par le vérin a été déterminée pour permettre d'assurer les fonctions citées.

Dans une autre forme de construction il peut être ad-35 joint un second vérin électromécanique de même puissance positionné symétriquement au premier vérin par rapport à l'axe longitudinal de l'ensemble mécanique. Ces deux vérins disposant dans ce cas d'une commande centralisée.

Le coffre de rangement (X) se positionne à l'intérieur de la surface délimitée par les traverses (B) ne recevant pas d'entretoise et la traverse (W).

Cet ensemble mécanique peut recevoir sans changement de dimensions, des literies de largeurs différentes pour deux personnes et des literies pour une personne par réduction de longueur des traverses (SGPW).

La figure 4 représente le support (T) recevant l'axe (V) de fixation et de rotation côté moteur. Il est solidaire de la traverse (G), elle-même solidarisée aux longpans (A).

Le support (H) recevant l'axe (U) de fixation et de rotation de l'extrémité du vérin côté opposé au moteur, est solidarisé à la traverse (P) reliant les bielles (Fi) d'élévation, elles-mêmes mobiles autour des axes de rotation (I) et (J).

On notera sur la figure 5, que chaque support télescopique est constitué d'un tube (Q) de section inférieure aux dimensions intérieures du tube (S) . La longueur du tube cou- lissant (Q) est déterminée pour permettre le maintien des literies de largeurs différentes sans modification du mécanisme. Solidarisée perpendiculairement à la partie coulissante, une platine (M) de hauteur suffisante vient en appui sur la face verticale de la literie. Un volant (R), compre- nant une vis pointeau, est fixé sous la traverse (S) à une position permettant de bloquer la partie coulissante contre la face verticale de la literie et de la solidariser au mécanisme.

Tout autre mode de réalisation de fixation de la lite-30 rie au mécanisme peut être envisagé.

Claims (1)

1. 6 REVENDICATIONS

   1/ Dispositif pour élever une literie, simultanément effectuer un mouvement de translation, pouvant s'arrêter à toutes les positions comprises dans les limites et à l'intérieur d'une course définie par un vérin électroméca- nique et pouvant supporter des charges variables compatibles avec l'usage défini, comportant un cadre fixe (AWGA) reposant au sol, un cadre mobile (BSSB) recevant la literie, articulés l'un à l'autre par un embiellage (Fi F2) commandé par une motorisation (E) actionnée par l'utilisateur (FIG 1 et FIG 2).

   2/ Dispositif selon la revendication 1 caractérisé par la réalisation de deux cadres, l'un inférieur, l'autre supérieur, de mêmes dimensions, se superposant l'un sur l'autre, en position basse.

   3/ Dispositif selon les revendications 1 et 2 caractérisé par un système d'embiellage (F1 F2) reliant les deux cadres formant un ensemble de parallélogramme déformable assurant l'élévation et la translation du cadre supérieur.

   4/ Dispositif selon les revendications 1, 2 et 3 carac- térisé par l'utilisation d'un vérin électromécanique assurant une force de poussée ou de traction sur l'une des bielle (F1) du parallélogramme défini par les points (IKLJ) et dont la disposition des points d'articulations (U) et (V) a été déterminée pour exploiter la force maximum de poussée du vérin (FIG 1 et FIG 2).

   Dans une autre forme de construction, il peut être adjoint un second vérin électromécanique de même puissance positionné symétriquement au premier vérin, par rapport à l'axe longitudinal de l'ensemble mécanique. Ces deux vérins disposant dans ce cas d'une commande centralisée.

   5/ Dispositif selon les revendications 1, 3 et 4 caractérisé en ce que la course maximum du vérin (E) est déterminée pour que l'angle formé par les bielles (Fi) et le cadre inférieur, forme un angle aigu (FIG 2) et que la course minimum en retour, assure la superposition des deux cadres.

   6/ Dispositif selon les revendications 1, 3 et 4 caractérisé par la possibilité de stopper le fonctionnement du vérin (E) en intervenant sur la commande (N), à n'importe quel point compris dans la course du vérin.

   7/ Dispositif selon les revendications 1, 2, 3, 4 et 6 caractérisé en ce que le mouvement de l'embiellage engendre simultanément une élévation et une translation du cadre supérieur par rapport au cadre inférieur dans le sens longi- tudinal des cadres, parallèlement au plan du cadre inférieur.

   8/ Dispositif selon les revendications 1 et 2 caractérisé par les dimensions des deux cadres en superposition.

   9/ Dispositif selon les revendications 1 et 2 carac- térisé par l'intégration d'un coffre de rangement.

   10/ Dispositif selon la revendication 1 caractérisé par des butées télescopiques (M) (FIG 5), coulissant à l'intérieur de chaque extrémité des traverses (S) et blocables(R).