FR2820396A1 - Quille reglable pour voiliers - Google Patents

Abstract

Quille réglable pour voiliers.Dispositif pour faire varier, selon son choix, le tirant d'eau d'un voilier en faisant varier la configuration de sa dérive ou de sa quille, lestée ou non lestée.Le dispositif est constitué d'une partie de la quille (1) fixée à la coque (2) à l'extérieur et/ou à l'intérieur de laquelle coulisse une partie mobile de la quille (4) déplacée en translation par un vérin (16) et guidée par des guides (5) et (6), l'ensemble étant conçu pour ne pas empiéter dans l'espace de la coque et ne pas géner le passage au centre du voilier comme c'est souvent le cas avec une dérive relevable. L'épontille de mât (14) peut être avantageusement utilisée.Certaines parties coulissantes sont protégées de la corrosion électrolytique par un soufflet ou par une enveloppe étanche. Une sonde contrôle le niveau de cette protection dans le soufflet ou l'enveloppe.Des variantes présentent la solution sous plusieurs formes.Le dispositif selon l'invention est destiné à équiper les voiliers lestés.

Description

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La présente invention concerne les quilles de voiliers rapportées et les quilles pendulaires ainsi que les dérives lestées ou non lestées, les voiliers concernés pouvant comporter une ou plusieurs quilles, une ou plusieurs dérives. Le dériveur intégral est considéré ici comme un voilier ayant au moins une dérive.

Pour les voiliers lestés, plusieurs solutions existent pour réduire le tirant d'eau dans certaines circonstances. Cette réduction du tirant d'eau a pour but soit un meilleur réglage du voilier dans certaines conditions de navigation soit d'accéder à des lieux ayant une faible hauteur d'eau disponible pour naviguer ou pour manoeuvrer. Cependant un tirant d'eau important procure un meilleur couple de redressement et permet des performances supérieures avec plus de confort puisque moins de gîte.

Qu'il s'agisse d'un dériveur intégral sans quille apparente mais avec une dérive mobile, d'un dériveur lesté avec un embryon de quille (quille partielle) pouvant escamoter en tout ou partie une dérive, d'un quillard, que la dérive soit lestée ou non lestée, qu'il s'agisse d'une dérive pivotante ou d'une dérive sabre, des inconvénients sont présents dans l'usage d'une quille ou d'une dérive mobile - lorsque la dérive coulisse dans une quille partielle par rotation autour d'un axe, la forme et les dimensions de la dérive sont limitées par la forme et les dimensions du logement qui peut lui être attribué dans cette quille et par son déplacement ce qui ne permet pas de lui donner une efficacité optimum ; d'autre part les systèmes de relevage posent souvent des problèmes d'efficacité, - lorsque la dérive en position relevée se loge à l'intérieur de la coque il est plus facile de lui donner des formes plus efficaces (dérive sabre profilée) mais le volume occupé dans la partie centrale du voilier limite le volume habitable, limite le passage pour les occupants du voilier, impose des dispositions des aménagements en fonction du volume occupé par la dérive et son logement, le puits de dérive, donne l'impression d'un volume habitable plus petit, - le voilier biquille comportant deux quilles obliques est une solution pour limiter en permanence le tirant d'eau à condition que le voilier soit le moins gîté possible cependant ce type de quille est généralement fixe ce qui rend le déséchouage très problématique en cas d'échouage accidentel : là où pour un monoquille il suffit de faire gîter artificiellement le voilier pour que le tirant d'eau soit réduit automatiquement ce qui permet de sortir de cette situation (par exemple en disposant tout l'équipage au rappel sur un même bord et/ou en mouillant une ancre perpendiculairement au voilier et en utilisant une drisse pour tirer sur ce mouillage à partir du haut du mât), pour le biquille, augmenter la gîte implique

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que le tirant d'eau d'une des deux quilles augmente et donc que la situation s'agrave.

Des dispositifs brevetés ont apporté leurs améliorations concernant le tirant d'eau réglable pour les voiliers. Les observations ci-après ne visent pas à mettre en cause la valeur de ces dispositifs mais à en déterminer les limites par rapport au dispositif de la présente invention. Plus loin dans la présente description il sera indiqué les différences entre les dispositifs de ces brevets et le dispositif de la présente invention.

Brevet EP 0941 919A1
Quelques éléments caractérisants - une partie mobile coulissant dans une partie fixe, - la partie mobile est déplacée par la rotation de tiges filetées, - les forces entre chaque tige filetée et la partie mobile sont appliquées par l'intermédiaire d'une plaque filetée située dans le haut de la partie mobile, - manoeuvre des tiges filetées manuellement ou par moteur électrique, - les tiges filetées de manoeuvre assurent le déplacement mais pas le guidage de la partie mobile, - le guidage et le maintien de la partie mobile est assuré entre des glissières disposées sur pa partie fixe, - le blocage en position de la partie mobile par rapport à la partie fixe est possible uniquement en position extrême haute ou basse, Brevet FR 2 395 886 A
Quelques éléments caractérisants : - blocage de la quille uniquement dans la position escamotée, - la quille ne dépasse pas, vers le haut, le plancher du bateau, - la quille comporte un ensemble de tiges filetées et d'écrous assurant une translation dans le plan vertical, - un puits étanche situé dans le fond de la coque, - un secteur de quille de dimension suffisante pour se loger dans le puits, - le second élément se loge intégralement et simultanément dans le premier.

Brevet GB 819 916 A
Quelques éléments caractérisants : - une quille profonde qui peut être télescopiquement rétractée dans une cavité dans la coque du bateau,

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- le gouvernail du bateau fonctionne en conjonction avec la quille télescopique, - dans le fond de la coque une cavité étanche à l'eau est ménagée pour loger la quille quand elle est rétractée, - le sommet de la cavité est formé d'un plat horizontal boulonné aux carlingues latérales ou à quelque autre pièce principale de la charpente de l'embarcation, - la quille télescopique est composée de plusieurs étages en forme de cuvette inversée en coupe transversale, - chaque étage peut être glissé dans celui du dessus, - une coque ayant une cavité de profondeur suffisante pour contenir tous les étages quand ils sont complètement rétractés.

Les particularités ci-dessus, la description elle-même et les dessins de ce brevet mettent en évidence que cette invention concerne les bateaux provenant de la construction traditionnelle comportant une quille faisant partie de la structure de la coque et que tous les éléments, en forme de U renversé, qui composent cette quille sont prévus pour être complètement rétractés dans la coque.

Brevet EP 0 189 154 A
Quelques éléments caractérisants : le brevet concerne une dérive pivotante et une dérive sabre se déplaçant verticalement dans un puits de dérive, c'est cette dernière qui sera analysée : - le puits de dérive traverse verticalement tout le bateau, du fond de la coque jusqu'au rouf, - des ressorts à spirale compensent le poids de la dérive, - une tige filetée actionnée de l'extérieur du bateau, sur le rouf, manoeuvre la dérive verticalement vers le haut ou vers le bas, - un moyen de blocage de la dérive est prévu par des boulons traversant le puits et la dérive.

On connait depuis longtemps des quilles dans lesquelles une dérive sabre ou une dérive pivotante peut se déplacer, c'est dans le domaine public. Mais les problèmes provenant de la présence d'une dérive relevable n'ayant pas encore été résolus de façon satisfaisante, des constructeurs commercialisent des voiliers de série comportant soit une quille fixe à faible tirant d'eau soit une quille fixe à tirant d'eau important pour un même modèle de voilier ce qui donne le choix au client selon le type de navigation souhaité mais qui prive chaque version des avantages de l'autre version tout en n'ayant pas des différences très marquées entre ces deux versions ce qui pourrait déplaire à une clientèle qu'une

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solution extrême, non adaptable à la situation, n'intéresse pas.

Le dispositif selon l'invention permet de remédier aux inconvénients présentés ci-dessus par des formes et des modes de fonctionnement nouveaux comme les moyens de manoeuvre, les moyens de guidage. Il permet de faire varier le tirant d'eau d'un voilier en faisant varier la configuration de sa (ses) quille (s) et/ou de sa (ses) dérive (s). Pour celà il comporte selon une première caractéristique et en combinaison : - sous la forme d'un aileron lesté, ne faisant pas partie de la structure de la coque, une quille comportant une partie de quille dite partie fixe, fixe par rapport au voilier, ou orientable mais non relevable dans le cas d'une quille pendulaire, permettant par sa forme particulière un déplacement en translation d'une partie mobile de la quille à l'intérieur et/ou à l'extérieur de la partie fixe, l'ensemble partie fixe-partie mobile étant disposé hors de la coque du voilier, - au moins un vérin produisant le déplacement en translation de la partie mobile, - au moins un moyen de guidage particulier, comprenant au moins un guide, mobile en translation, de la partie mobile par rapport à la partie fixe.

Selon des modes particuliers de réalisation : - le dispositif est intégré dans une quille pendulaire, - le/les moyen (s) de guidage peut/peuvent comporter au moins un élément permettant de guider la partie mobile en se déplaçant au moins en partie dans un logement ne dépassant pas vers le haut le niveau du plancher, - telles moyen (s) de guidage peut/peuvent comporter au moins un élément permettant de guider la partie mobile en se déplaçant au moins en partie dans un logement, dans la coque, dépassant vers le haut le niveau du plancher mais restant intégré dans les aménagements du voilier, - tettes moyen (s) de guidage peut/peuvent comporter au moins un élément permettant de guider la partie mobile en se déplaçant au moins en partie, dans la coque, dans un tube ou une épontille creuse dimensionné en fonction de cette utilisation, - l'épontille peut être celle d'un mât du voilier, - telles moyen (s) de guidage peut/peuvent comporter au moins un moyen de limitation de l'amplitude du déplacement de la partie mobile et/ou un moyen d'amortissement en fin de course basse de la partie mobile, - au moins un moyen de guidage de la partie mobile de la quille peut comporter au moins deux éléments télescopiques coulissants l'un dans l'autre (ou les uns dans les autres) et permettant d'obtenir en position étirée une longueur

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supérieure à celle d'un seul de ces éléments coulissants, - au moins une rallonge mobile peut assurer la continuité de forme et d'action entre la partie fixe et la partie mobile de la quille lorsqu'il est prévu que la partie mobile peut s'éloigner de la partie fixe au-delà des limites de son contact, - au moins un vérin produisant le déplacement, comportant une tige, peut assurer secondairement le guidage de la partie mobile par sa propre tige ou par au moins un moyen de guidage disposé dans le prolongement de sa tige, - au moins deux vérins qui assurent le déplacement de la partie mobile et son guidage peuvent être actionnés par un seul moyen qui assure leur synchronisation, - au moins un vérin peut comporter au moins deux éléments télescopiques de sa tige et/ou de son corps coulissants l'un dans l'autre (ou les uns dans les autres) et permettant d'obtenir en position étirée une longueur supérieure à celle d'un seul de ces éléments coulissants, - la quille peut comporter au moins un joint entre la partie fixe et une rallonge mobile et/ou entre la partie fixe et la partie mobile et/ou entre deux rallonges mobiles, - au moins un moyen d'isolement par rapport à l'eau environnante protège au moins un moyen de guidage et/ou au moins un vérin, - un moyen d'isolement comporte une disposition en soufflet, - un moyen d'isolement comporte une enveloppe souple et/ou élastique qui suit les déplacements de l'élément à isoler, - un moyen d'isolement comporte une enceinte comportant un liquide, un gaz ou un mélange gazeux, - un moyen auxiliaire contrôle l'étanchéité des moyens d'isolement par rapport à l'eau environnante, - un moyen de blocage permet de bloquer la partie mobile dans la position choisie.

Les dessins annexés illustrent l'invention schématiquement et en coupe, des éléments cachés qui sont normalement représentés en trait discontinu ne sont pas réprésentés pour simplifier les figures : La figure 1 représente le dispositif selon l'invention avec la partie mobile en position haute.

La figure 2 représente le dispositif selon l'invention avec la partie mobile en position basse.

La figure 3 représente une variante du dispositif comportant une rallonge mobile avec la partie mobile et la rallonge mobile en position haute

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La figure 4 représente une variante du dispositif comportant une rallonge mobile avec la partie mobile et la rallonge mobile en position basse.

La figure 5 représente une variante du dispositif dont une partie de l'ensemble partie fixe-partie mobile est disposée dans un renfoncement de la coque.

La figure 6 représente, en position basse, une variante du dispositif dans laquelle une rallonge mobile et la partie mobile peuvent coulisser à l'intérieur de la partie fixe.

La figure 7 représente, en position basse, une variante du dispositif dans laquelle plusieurs rallonges mobiles et la partie mobile peuvent coulisser à l'intérieur de la partie fixe.

La figure 8 représente une variante du dispositif dans laquelle la translation oblique de la partie mobile par rapport à la partie fixe est guidée au moins en partie par deux moyens de guidage eux-mêmes constitués d'éléments coulissants.

La figure 9 représente une variante du dispositif dans laquelle deux vérins assurent aussi le guidage de la partie mobile dans sa translation La figure 10 représente une variante du dispositif dans laquelle deux vérins assurent aussi le guidage de la partie mobile dans sa translation tout en ayant les cylindres disposés au dessus de la ligne de flottaison.

La figure 11 représente une variante du dispositif dans laquelle deux vérins mécaniques assurent la translation de la partie mobile et son guidage.

La figure 12 représente une portion d'une variante du dispositif dans laquelle un moyen de guidage comporte un moyen d'amortissement et un moyen de limitation de l'amplitude du déplacement.

La figure 13 représente trois éléments coulissants d'une variante du dispositif.

La figure 14 représente trois éléments coulissants d'une variante du dispositif.

La figure 15 représente une variante de forme de partie mobile.

La figure 16 représente une variante de forme de partie mobile et de partie fixe.

La figure 17 représente une variante du dispositif comportant des guides traversant la partie fixe et dépassant dans la coque.

La figure 18 représente une vue du dispositif selon la coupe AA.

La figure 19 représente une variante du dispositif comportant des guides n'entrant pas dans la coque.

La figure 20 représente une vue du dispositif selon la coupe BB.

La figure 21 représente une variante du dispositif comportant des moyens d'isolement sous forme de soufflet.

La figure 22 représente une vue du dispositif selon la coupe CC.

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La figure 23 représente une variante du dispositif comportant des moyens d'isolement sous forme d'enveloppe souple et/ou élastique, la partie mobile en position basse.

La figure 24 représente une vue du dispositif selon la coupe DD.

La figure 25 représente une variante du dispositif comportant des moyens d'isolement sous forme d'enveloppe souple et/ou élastique, la partie mobile en position haute.

La figure 26 représente une vue du dispositif selon la coupeEE.

La figure 27 représente, en vue partielle, un moyen de blocage en position de la partie mobile.

La figure 28 représente une variante du dispositif appliquée à une quille pendulaire dont la partie mobile coulisse à l'intérieur de la partie supérieure La figure 29 représente une variante du dispositif appliquée à une quille pendulaire dont la partie mobile coulisse à l'extérieur de la partie supérieure.

La figure 30 représente deux vérins à tiges à deux éléments coulissants l'un dans l'autre et équipés chacun d'un moyen d'isolement différent, la partie mobile en position basse.

La figure 31 représente les éléments de la figure 30, la partie mobile en position haute.

La figure 32 représente une vue du dispositif selon la coupe FF.

La figure 33 représente une vue du dispositif selon la coupe GG La figure 34 représente deux vérins équipés chacun d'un moyen d'isolement différent, la partie mobile en position basse.

La figure 35 représente une vue du dispositif selon la coupe HH.

La figure 36 représente une variante du dispositif comportant, pour la partie mobile, une zone coulissant à l'extérieur et une zone coulissant à l'intérieur de la partie fixe.

La figure 37 représente un voilier en construction traditionnelle vu en coupe locale.

La figure 38 représente un voilier"moderne"vu en coupe locale.

Dans une première forme de réalisation nullement limitative, en référence aux figures 1 et 2, le dispositif comporte une partie de quille fixe par rapport à la coque du voilier (2), cette partie fixe (1) étant lestée ou non lestée, la fixation est de préférence consolidée par l'utilisation de varangues (3). La partie fixe (1) est de préférence profilée pour une meilleur efficacité dans l'effet anti-dérive que toute quille de voilier doit produire. La forme de la partie fixe permet un

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mouvement de translation vertical de la partie mobile (4) réalisée en un ou plusieurs éléments, qui peut coulisser le long de la partie fixe. Dans cette première forme de réalisation la partie mobile est entièrement à l'extérieur de la partie fixe même en position haute. Par sa forme la partie mobile assure un effet anti-dérive au voilier et elle est de préférence lestée. La partie mobile n'entre pas dans une cavité de la coque.

Le guidage en translation de la partie mobile (4) par rapport à la partie fixe (1) est assuré par des moyens de guidage dont les guides cylindriques ou non cylindriques (5) et (6), qui peuvent être creux, sont liés à la partie mobile (4) dans leur partie basse respectivement en (7) et (8) et peuvent coulisser dans un logement pratiqué dans la partie fixe (1) respectivement (9) et (10). Selon la longueur du déplacement prédéterminé de la partie mobile, les guides (5) et (6) sont entièrement contenus dans la partie fixe de la quille ou entrent dans la coque sans dépasser le niveau du plancher (11) ou dépassent vers le haut le niveau du plancher. Lorsque les guides (5) et (6) dépassent vers le haut le niveau du plancher, le guide (5) peut être caché dans les aménagements du voilier par exemple dans un coffre ou dans un support tubulaire de table (12) ou dans un tube pouvant être une épontille (13), le guide (6) peut être caché dans les mêmes conditions que (5) et de plus il peut coulisser à l'intérieur de l'épontille de mât (14) qui soulage les forces exercées par le mât (15) sur le pont, de manière à ce que le guide soit invisible dans le voilier sans nécessiter une forme d'aménagement particulière. Des joints d'étanchéité, non représentés, peuvent être disposés autour des guides (5) et (6) pour éviter le passage de l'eau vers l'intérieur de la coque cependant il est préférable de conserver les prolongements des logements de guides spécialement en tant que protection mécanique et contre un risque d'entrée d'eau dans la coque, que ces prolongements soient utilisés uniquement pour cet usage ou aussi pour un autre usage tels que (12), (13) et (14). Les guides (5) et (6) sont ajustés sur toute leur longueur avec leur logement respectif dans la partie fixe (1) et/ou avec les prolongements de logements à l'intérieur de la coque ou ajustés seulement au niveau de paliers ou de bagues, des passages, non représentés, permettent à l'eau et/ou à l'air de circuler lorsque les guides sont en mouvement afin d'éviter les surpressions ou les dépressions résultant de ce mouvement. Des moyens de réglage et de rattrapage de jeu entre les guides (5) et (6) et la partie fixe 1, non représentés, peuvent équiper les moyens de guidage afin d'éviter des vibrations éventuelles.

Au moins un vérin (16) solidaire d'une part de la partie fixe (1) et/ou de la coque et d'autre part de la partie mobile (4), produit, lorsqu'il est actionné, la translation de la partie mobile par rapport à la partie fixe. Entre le vérin et la

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partie fixe etiou la partie mobile la liaison est fixe ou mobile par exemple avec l'utilisation d'au moins un moyen souple comme un silembloc, la liaison étant de préférence démontable pour faciliter l'accès, l'entretien et, au besoin, le remplacement d'éléments. Des sécurités interdisent d'actionner le vérin vers le bas lorsque la position basse maximum est atteinte et vers le haut lorsque la position haute maximum est atteinte. Dans son mouvement de translation vers le bas ou vers le haut de la partie mobile, le volume (19) situé entre la partie fixe et la partie mobile augmente ou diminue. Pour qu'il n'y ait pas d'importantes pressions ou dépressions à l'intérieur de ce volume (19), ce qui perturberait le fonctionnement normal et pourrait occasionner des dégâts, au moins un passage est réalisé pour faciliter l'entrée ou la sortie de l'eau par exemple en (20).

Certains type de vérins nécessitant un équipement complémentaire en plus du tube formant leur corps, par exemple un tuyau de transport du fluide pour un vérin hydraulique à double effet, un logement tel que (21) est pratiqué et peut aussi servir au moins en partie au passage de l'eau entre l'intérieur et l'extérieur du volume (19). Lorsqu'un passage pour l'eau est de dimensions suffisantes pour laisser passer des corps étrangers vers (19) pouvant perturber le fonctionnement normal, une grille de filtration est disposée devant ce passage comme en (20).

Lorsqu'il n'est pas apporté de précisions, dans toute la présente description le terme"vérin"est employé dans le sens d'un dispositif utilisé principalement pour exercer dans la direction de son axe principal une force permettant la translation de la partie mobile (4) et pour maintenir la partie mobile (4) dans la position choisie, haute, basse ou intermédiaire. Le vérin est soit à vis et écrou soit à vis sans fin soit à cable entraîné par tambour soit à crémaillère soit à différence de pression commandée d'un fluide. Le vérin est actionné directement ou indirectement manuellement ou mécaniquement (par exemple une sortie de force d'un moteur à explosion) ou par un moteur électrique ou par un mécanisme actionné grâce à la variation etiou la différence de pression commandée (s) d'un fluide ou par une combinaison d'au moins deux de ces moyens. Quel que soit le type de vérin, s'il est actionné autrement que manuellement, un moyen de secours actionné manuellement est de préférence associé au fonctionnement en cas de panne du fonctionnement normal. Les matériaux constituant le vérin sont prévus pour résister au milieu marin et pour ne pas être à l'origine d'une corrosion électrolytique de la coque et/ou des pièces et équipements en contact avec l'eau, des vérins remplissant ces conditions sont connus. Pour la compréhension des dessins, les extrémités (17) et (18) du vérin (16) sont

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représentées comme des bagues destinées à être solidarisées dans leur emplacement par un axe ou un boulon ; en réalité les extrémités (17) et (18) ont une constitution qui dépend du type de vérin et du choix de la fixation.

La partie mobile (4) est représentée dans les figures 1 et 2 plus longue dans le bas que dans le haut et avec une forme de torpille dans sa partie la plus basse parce ce sont des formes à la fois efficaces dans l'effet anti-dérive et pour fournir un couple de rappel efficace. Des variantes seront décrites plus loin concernant la disposition ou les caractéristiques des composants de la présente invention.

Tout en restant dans cette première forme de réalisation, d'autres formes de la partie mobile (4) sont possibles y compris en disposant la plus grande longueur en haut de la partie mobile, la seule contrainte de forme est que la partie mobile doit coulisser par rapport à la partie fixe (1). La sur-épaisseur de la partie mobile (4) par rapport à la partie fixe (1) à la jonction des deux parties agit comme une ailette organisant un meilleur écoulement de l'eau sur la quille pour une meilleure action anti-dérive. A cette sur-épaisseur il peut être adjoint une ailette pour améliorer davantage la qualité de cet écoulement et pour rigidifier la jonction.

D'autres moyens de guidage, non représentés, employés seuls ou en complément des moyens de guidage décrits plus haut peuvent être disposés directement entre la partie fixe (1) et la partie mobile (4) pour faciliter le coulissement de ces deux parties comme des coulisseaux dans des rails ou des glissières en queues d'aronde ou des zones de frottement comportant un matériau résistant à l'usure.

Au moins un joint (22) entre la partie fixe (1) et la partie mobile (4), solidaire de la partie mobile, remplit au moins un des quatres rôles suivants : - participer au guidage pendant la translation de la partie mobile, - enlever des salissures éventuelles sur la partie fixe (1) à chaque passage, - limiter les vibrations éventuelles de la partie mobile (4), - maintenir l'obscurité entre la partie fixe et la partie mobile et dans le volume (19) afin d'éviter l'installation de végétaux ou de coquillages bien que l'accès au volume (19) soit prévu pour permettre l'entretien périodique et la possibilité de poser un revêtement comme une peinture antivégétative.

Au moins un moyen de raclage, non représenté, disposé autour de chaque guide et solidaire de la partie fixe (1) assure le bon état de la surface de ces guides. Le raclage intervient automatiquement lors du déplacement de la partie

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mobile (4) qui s'accompagne du mouvement des guides.

Le contrôle visuel de la position de la partie mobile (4) peut se faire directement par un voyant mécanique composé de repères visibles à travers une lumière, de préférence étanche, pratiquée dans un logement de guide comme en (23) ou un voyant reporté plus haut grâce à une rallonge prolongeant ce guide vers le haut comme en (24). Le contrôle de cette position peut être aussi réalisé par des détecteurs de position dont les informations sont visualisées par affichage analogique ou numérique ou par voyants lumineux.

Le contôle visuel de la position de la partie mobile permet de régler la position de la partie mobile (4) pour effectuer les réglages de la voilure d'après des observations des réglages préétablis dans certaines conditions de navigation et de s'assurer du tirant d'eau là où la hauteur d'eau est connue pour être faible.

L'utilisation du dispositif objet de l'invention peut être facilitée par une commande à distance depuis le cockpit, une commande manuelle de secours, en cas de panne, se situant de préférence directement près du moyen de levage.

La dépose de la partie mobile (4) pour un entretien complet du dispositif, qu'il est préférable de réaliser régulièrement par exemple à l'occasion d'un entretien annuel du voilier, ou pour une réparation, peut être réalisée de plusieurs façons mais pour ne pas utiliser plusieurs fois un engin de levage pour lever le voilier luimême il est préférable d'opérer comme suit : faire poser le voilier au sec sur un ber comportant un support dans l'axe de la coque en avant de la quille et un autre support en arrière de la quille (il va de soi que la coque équipée d'une telle quille est renforcée en avant et en arrière de la quille pour une telle manipulation) ou deux supports longitudinaux de la coque de part et d'autre de la quille (à la différence des bers classiques qui font porter le poids du bateau directement sur le sol par le bas de la quille) la quille étant en position haute. Des moyens de blocage, non représentés, permettent de maintenir les guides (5) et (6) dans leur position. Sous la quille qui ne porte pas sur le sol ni sur le ber, glisser un cric hydraulique sur roulettes genre cric de garagiste puis le mettre en pression sous la quille simplement pour maintenir son poids puis dessolidariser la partie mobile (4) du vérin et des guides puis, grâce au cric, descendre la partie mobile (4) jusqu'à ne plus être en contact avec la partie fixe (1) puis, si nécessaire, tirer le cric et la partie mobile (4) de dessous la coque (le ber doit permettre cette manoeuvre). Toutes les parties fixes et mobiles sont alors accessibles. La repose se fait en réalisant toutes les opérations dans l'ordre inverse.

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Les moyens d'étanchéité pour éviter une entrée d'eau par l'emplacement d'un vérin, présents ou pas selon le type de vérin choisi et/ou selon la disposition des éléments du dispositif objet de l'invention dans cette première forme de réalisation ou dans les variantes ci-après, ne sont pas représentés.

Toutes les variantes qui vont être décrites ci-après comportent au moins tous les éléments de la première forme de réalisation sauf si une autre solution est explicitée pour un ou plusieurs éléments d'une variante.

Dans une variante du dispositif, illustrée par la figure 36, le guidage en translation de la partie mobile par rapport à la partie fixe de la quille est assuré seulement, ou en complément d'au moins un moyen de guidage (106) décrit plus haut, par des formes complémentaires (107) de la partie fixe et de la partie mobile permettant un coulissement de l'une dans l'autre avec ou sans l'aide de coulisseaux et/ou de zones de frottement comportant un matériau résistant à l'usure. La figure 36 montre, dans cette variante, le déplacement en translation d'une partie mobile de la quille à l'intérieur et à l'extérieur de la partie fixe.

Dans une autre variante du dispositif illustrée par les figures 3 et 4, au moins une rallonge mobile (25) assure la continuité de forme de la quille et d'action antidérive entre la partie fixe (1) et la partie mobile (4) lorsqu'il est prévu que la partie mobile (4) peut s'éloigner de la partie fixe (1), en utilisation normale, au delà des limites de son contact. Les moyens de guidages ont, dans cette variante, des dimensions permettant cette éloignement de la partie mobile. Un logement de longueur suffisante est prévu pour un vérin de taille suffisante pour opérer une translation de grande ampleur. Ce logement peut comporter, selon l'ampleur de la translation désirée, un complément de logement (26) situé à l'intérieur de la coque Lorsque l'extémité haute du vérin dépasse au dessus de la partie fixe (1), la forme du vérin est prévue pour prendre directement appui sur la partie fixe (1) et/ou sur un support, non représenté, prenant appui au fond de la coque.

Des formes appropriées, non représentées, comme au moins un cran et/ou au moins un bourrelet et/ou au moins un lien souple entre la rallonge mobile et la partie fixe (1) et/ou la partie mobile (4) permettent à la partie mobile (4) d'entraîner la rallonge mobile (25) lorsque la partie mobile est actionnée vers le bas, la partie mobile restant engagée, même en position d'utilisation basse maximum, à cheval sur une zone de la rallonge mobile, la rallonge mobile restant elle-même engagée à cheval sur une zone de la partie fixe. Lorsque la partie mobile (4) est actionnée vers le haut, elle entraîne la rallonge mobile vers le haut.

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La rallonge mobile reste à l'extérieur de la coque même en position haute extrême.

Dans une autre variante, non illustrée, les caractéristiques de la variante précédente sont présentes sauf que au moins une rallonge mobile (25) est à cheval sur la partie mobile (4) qui a elle même une forme appropriée pour coulisser à l'intérieur de la rallonge mobile.

Dans une autre variante illustrée par la figure 5, la partie fixe (1) est disposée en partie dans un renfoncement de la coque (2), tout en étant disposée en majeure partie de sa hauteur plus bas que le fond de la coque, permettant à la partie fixe d'être positionnée plus haut que dans la première forme de réalisation.

La partie mobile (4), dispose d'une course réduite en translation par rapport à la première forme de réalisation.

Dans une autre variante, non illustrée, les caractéristiques de la variante précédente sont présentes sauf en ce qui concerne l'ampleur de la course en translation qui est augmentée par la présence d'au moins une rallonge mobile disposée (s) entre la partie fixe et la partie mobile. Les dimensions des moyens de guidage et de commande de la translation sont adaptés à cette translation.

Dans une autre variante illustrée par les figures 6 et 7, au moins une partie de la partie mobile (4) coulisse à l'intérieur de la partie fixe (1) qui comporte un évidement (27). Dans cette variante la partie mobile ne coulisse pas le long de l'extérieur de la partie fixe. Pour donner plus de solidité aux moyens de guidage, au moins un renfort tel que (28) ou (29) lié (s) à la partie fixe (1) ou faisant partie de cette partie fixe peut (peuvent) faire partie du dispositif, ces renforts pouvant se toucher en formant un tout entre (28) et (29).

Les dimensions de l'évidement (27) de la partie fixe étant limitées, l'ampleur de la translation de la partie mobile reste limitée pour rester en contact avec la partie fixe ou l'ampleur est augmentée en adjoignant au moins une rallonge telle que (30) ou (31) et (32) qui assure (nt) la continuité de la quille même si la partie mobile (4) s'éloigne au-delà du contact avec la partie fixe (1). Les rallonges (30), (31), (32) sont creuses afin de permettre leur imbrication avec les parties fixe (1) et mobile (4), les moyens de guidage et le vérin.

Que la partie mobile de la quille coulisse à l'intérieur ou à l'extérieur de la partie fixe au moins une rallonge mobile creuse peut être adjointe à la première forme

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de réalisation ou à l'une quelconque des variantes.

Dans une autre variante illustrée partiellement par les figures 13 et 14, les moyens de guidage et/ou au moins un vérin est (sont), au moins en partie, constitué (s) de plusieurs éléments télescopiques tels que (33), (34), (35) et/ou (36), (37), (38), coulissant l'un dans l'autre ou les uns dans les autres et permettant pour une action équivalente dans le fonctionnement du dispositif des dimensions moindres dans la direction de leur axe principal c'est-à-dire verticalement ou sensiblement verticalement, lorsque les éléments sont en position rentrés. Surtout dans les cas où les formes du voilier ou l'ampleur de la translation de la partie mobile (4) rendent problématique l'implantation du dispositif objet de l'invention sans trop empiéter dans le volume intérieur de la coque, cette variante permet d'apporter une solution moins volumineuse.

Cette variante peut être combinée avec la première forme de réalisation ou avec chacune des autres variantes du dispositif par l'adaptation d'au moins un guide et/ou d'au moins un vérin comportant des éléments télescopiques
Dans une autre variante illustrée par la figure 8, les moyens de guidage et/ou au moins un vérin est (sont), au moins en partie, constitué (s) de plusieurs éléments télescopiques tels que (39), (40), (41), coulissant l'un dans l'autre (les uns dans les autres) et permettant pour une action équivalente dans le fonctionnement du dispositif des dimensions moindres dans la direction de leur axe principal lorsque les éléments sont en position rentrés. Dans cette variante les moyens de guidage et/ou telles vérin (s) est (sont) inclinés par rapport à la verticale ce qui permet à la partie mobile (4) de se déplacer en oblique lors de ses mouvements de translation. Certains voiliers sont favorisés par ce déplacement en oblique de la partie mobile qui ainsi facilite un meilleur équilibre avec le réglage de la voilure.

Dans une autre variante illustrée par la figure 9, au moins un vérin tel que (42) ou (43) assure à la fois la force nécesaire au déplacement de la partie mobile (4) et le guidage de la partie mobile (4) avec ou sans l'aide d'un autre moyen de guidage. Ce type de vérin est conçu pour exercer la force nécessaire au déplacement de la partie (4) et pour résister à toutes les forces extérieures, principalement latérales, exercées sur la quille par exemple la composante latérale issue de l'effet anti-dérive de la quille.

Dans cette variante le/les vérin (s) est (sont) situé (s) en tout ou partie dans la

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quille et solidarisé (s) à la partie fixe de ! a qui !) e et/ou à la coque elle-même.

Lorsque l'espace est suffisant pour prolonger la tige du vérin vers le haut (44) afin de procurer au vérin plus de résistance, au moins un moyen de guidage (45), solidaire de la tige ou du logement de la tige, assure un déplacement plus précis de la tige et de la partie mobile.

Dans cette variante la tige de vérin est aussi le guide mobile en translation par rapport à la partie fixe (1).

Dans une autre variante illustrée par la figure 10, au moins un vérin tel que (46) ou (47) assure à la fois la force nécesaire au déplacement de la partie mobile (4) et le guidage de la partie mobile (4) avec ou sans l'aide d'un autre moyen de guidage comme dans la variante précédente mais ici telles vérin (s) est (sont) à l'intérieur de la coque et de préférence au dessus de la ligne de flottaison.

Les éléments tels que (48) ou (49) assurant la liaison entre le/les vérin (s) et la partie mobile (4) sont soit les tiges de vérins elles-mêmes, d'une longueur suffisante pour remplir leur fonction, soit des éléments complémentaires pour rallonger ces tiges. Suivant le type de vérin utilisé, les tiges des vérins sont fixes par rapport à ces éléments complémentaires ou libres en rotation.

Dans une autre variante illustrée par la figure 11, au moins deux vérins tels que (50) ou (51) assurent à la fois la force nécesaire au déplacement de la partie mobile (4) et le guidage de la partie mobile (4) avec ou sans l'aide d'un autre moyen de guidage comme dans les deux variantes précédentes mais ici les vérins sont exclusivement à vis et écrou ou à vis sans fin ou à crémaillère ou à cable et tombour. Les vérins sont actionnés par un moyen unique (52) ce qui assure la synchronisation des mouvements des tiges des vérins. Le moyen (52) est soit un moteur électrique soit le récepteur d'une transmission mécanique soit le récepteur d'un dispositif à variation ettou à différence de pression commandée (s) d'un fluide soit une combinaison d'au moins deux de ces moyens.

Les éléments tels que (53) ou (54) assurant la liaison entre les vérins et la partie mobile (4) sont soit les tiges de vérins elles-mêmes, d'une longueur suffisante pour remplir leur fonction, soit des éléments complémentaires pour rallonger ces tiges. Suivant le type de vérin utilisé, les tiges des vérins sont fixes par rapport à ces éléments complémentaires ou libres en rotation.

Dans une autre variante illustrée par la figure 12 et qui peut être un complément de l'une quelconque des autres variantes ou de la première forme de réalisation, au moins un moyen de guidage comporte un moyen

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d'amortissement de la vitesse de la fin de descente du guide (55) par un ressort (56) sur lequel peut s'appuyer un coulisseau (57) solidaire du guide (55) et pouvant participer au guidage à l'intérieur du tube ou de l'épontille (58) qui prend appui sur le fond de la coque (2) et/ou sur la partie fixe de la quille (1). Cette variante joue un rôle de sécurité afin que la partie mobile ne puisse pas s'échapper vers le bas à la suite d'une rupture du/des vérin (s). Le coulisseau (57) peut être volontairement dessolidarisé du guide (55) pour accéder à l'espace entre la partie fixe de la quille et sa partie mobile. Lorsque le coulisseau (57) est employé sans le ressort (56) il constitue un moyen de limitation de l'amplitude du déplacement de la partie mobile (4).

Parmi les nombreuses possibilités de forme de la partie mobile et de la partie fixe de la quille adaptées à l'utilisation du dispositif objet de l'invention, les figures 15 et 16 en sont des exemples indicatifs représentés en position haute.

Dans une autre variante illustrée par les figures 17 et 18 le dispositif comporte au moins un guide télescopique tel que (61) ou (62) qui dépasse la partie fixe (1) vers le haut et dépasse dans la coque, sans dépasser le niveau du plancher (11).

Dans une autre variante illustrée par les figures 19 et 20 le dispositif comporte au moins un guide télescopique tel que (63) ou (64) comportant un nombre d'éléments télescopiques suffisant pour que l'ensemble déployé soit assez long pour remplir sa fonction sans avoir à dépasser vers le haut dans la coque du voilier.

Il est représenté dans les figures concernant cette variante des particularités qui sont adjointes à d'autres variantes quand c'est nécessaire : l'extension ou la contraction d'un guide télescopique induit des variations de volume à l'intérieur de ce guide.

Lorsque l'intérieur de ce guide contient un gaz ou un mélange gazeux, un conduit reliant l'intérieur du guide raccordé à un évent permet à ce guide de fonctionner sans problème de pression.

Lorsque l'intérieur de ce guide contient de l'eau provenant de l'eau environnante, un conduit relie l'intérieur du guide à l'eau environnante, comme en (68).

Lorsque l'intérieur de ce guide contient un liquide particulier, qui peut être un lubrifiant, ce liquide contenue dans ce guide en extension est récupéré, lorsque

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ce guide est en contraction, dans au moins un réservoir relié à l'intérieur de ce guide par un conduit, ce réservoir étant lui-même raccordé à un évent non représenté. Ce réservoir est soit indépendant du volume de la quille et logé dans la coque comme en (65) soit intégré à la quille comme en (66) et (67) soit une combinaison des deux possibilités. Le liquide repart dans le guide par aspiration lorsque le guide est en mouvement d'extension.

Dans une autre variante illustrée par les figures 21 et 22 la zone des guides télescopiques en contact avec l'eau environnante dans d'autres variantes est ici isolée de cette eau environnante par un moyen d'isolement comportant au moins un soufflet tel que (70) ou (71) ce qui permet de préserver les guides de la corrosion engendrée par le milieu extérieur aux guides.

Dans une amélioration de cette variante, et applicable à toute variante comportant un moyen d'isolement contre l'eau environnante, à la fois pour un meilleur fonctionnement en évitant que les soufflets soient écrasés par la pression de l'eau environnante et pour une meilleure protection et un meilleur fonctionnement des guides, l'intérieur des soufflets contient un liquide qui peut être un lubrifiant ou de l'eau pure pour éviter une polution en cas de rupture d'un soufflet. L'eau pure (déminéralisée ou distillée) ne peut pas être l'agent d'une corrosion électrolytique. Au moins un réservoir recueille le liquide contenu dans un soufflet lorsque le soufflet est contracté et le lui restitue lorsque le soufflet est expansé. Si les liquides contenus dans un guide et dans un soufflet de guide sont identiques, un même réservoir peut être utilisé pour tout ce liquide. Des passages comme (69) sont prévus pour que le liquide contenu dans le soufflet puisse aussi circuler hors du soufflet lorsque le soufflet se remplit ou se vide.

Dans une autre amélioration de cette variante, non illustrée, et applicable à toute variante comportant un moyen d'isolement contre l'eau environnante, le dispositif comporte un moyen de détection d'un défaut dans la protection contre la corrosion électrolytique correspondant à un échange entre l'intérieur et l'extérieur du soufflet et donc une rupture du soufflet ou un mauvais montage.

Qu'il s'agisse d'un lubrifiant bien choisi ou d'eau pure, au moins une sonde reliée à un détecteur adéquat mesure la conductivité de ce liquide. En cas d'entrée d'eau salée ou même d'eau douce mais chargée d'impuretées, la conductivité du liquide va changer et ce changement sera détecté par la sonde reliée au détecteur. On utilisera cette détection pour en informer l'utilisateur du bateau par un affichage, une alarme ou tout autre moyen afin de faire savoir qu'un soufflet

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est à examiner ou à remplacer. Avec l'expérience acquise dans l'utilisation d'autres matériels pour bateaux installés sous l'eau et comportant un soufflet comme les embases de transmission pour moteur de type"saildrive", il est raisonnable de préconniser un remplacement des soufflets tous les dix ans pour éviter les problèmes d'étanchéité dus au vieillissement du matériau.

Dans une autre variante illustrée aussi par les figures 21 et 22 au moins un vérin est isolé de l'eau environnante par au moins un soufflet tel que (72). Toutes les caractéristiques et les propriétés décrites ci-dessus pour un soufflet de guide ainsi que les deux améliorations ci-dessus s'appliquent à cette protection par soufflet du vérin. Le soufflet (72) est représenté englobant la tige et une partie du corps du vérin et prenant appui sur la partie fixe (1). Il peut aussi isoler seulement la tige en étant fixé sur le corps du vérin.

Les fixations des soufflets à leurs extrémités ne sont pas représentées, elles sont considérées comme connues.

Les soufflets que comporte le dispositif sont en permanence dans la quille et donc sous l'eau pendant l'utilisation du bateau, quelle que soit la position de la partie mobile de la quille.

Dans une autre variante illustrée par les figures 23 et 24 le dispositif comporte aussi un moyen d'isolement qui est ici une enveloppe souple et/ou élastique (73) ou (74) ou (75) qui a la même longueur que l'élément protégé en position étiré et qui épouse simplement les formes du guide ou du vérin ou qui s'étire ou se rétracte avec les mouvements du guide ou du vérin que cette enveloppe isole de l'eau environnante. Les guides et le vérin sont représentés contenus entièrement dans la quille mais ils peuvent aussi dépasser à l'intérieur de la coque pour procurer un déplacement plus ample de la partie mobile (4). Les caractéristiques et les particularités mentionnées dans les variantes comportant un moyen d'isolement par soufflet et dans leurs améliorations sont applicables aux variantes comportant au moins une enveloppe souple et/ou élastique comme moyen d'isolement de l'eau environnante. Des passages comme (76) sont prévus pour que le liquide contenu dans l'enveloppe puisse aussi circuler hors de l'enveloppe lorsque l'enveloppe se remplit ou se vide. Une autre variante dans cette variante consiste à ne pas relier l'intérieur de l'enveloppe à un réservoir ou à un évent ; qu'il s'agisse d'un gaz, d'un mélange gazeux ou d'un liquide contenu dans l'enveloppe, le volume en est volontairement faible ce qui permet un

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mouvement du guide ou du vérin sans dégât pour l'enveloppe qui peut prendre appui sur le guide ou sur le vérin sous la poussée de l'eau environnante et les mouvements du guide ou du vérin.

Dans une autre variante non illustrée, qui peut être combinée avec toute variante comportant des moyens d'isolement, deux moyens d'isolement sont superposés autour de l'élément à protéger, deux enveloppes ou deux soufflets ou une enveloppe et un soufflet. Une sonde de détection de variation de résistivité est disposée entre les deux moyens d'isolement afin de détecter une rupture d'étanchéité du moyen d'isolement extérieur. Ce qui n'empêche pas de conserver la sonde directement en contact avec le milieu environnant l'élément à protéger. Un deuxième type de sonde peut être disposé entre les deux moyens d'isolement et/ou dans le moyen d'isolement en contact avec l'élément à protéger établissant un contact électrique entre deux conducteurs nus ne se touchant pas s'ils sont mis au contact d'un liquide conducteur.

Les figures 25 et 26 représentent la variante illustrée par les figures 23 et 24 mais avec la partie mobile (4) en position haute. Un logement comme (77) ou (78) permet à l'enveloppe un espace suffisant lorsque les guides sont rétractés.

Les variantes du dispositif comportant un moyen d'isolement peuvent être combinées avec la première forme de réalisation ou avec chacune des autres variantes du dispositif par l'adaptation d'au moins un guide et/ou d'au moins un vérin comportant des éléments isolant de l'eau environnante.

Une autre variante illustrée en partie par la figure 27, consiste en un moyen de blocage dans la position choisie de la partie mobile (4) par rapport à la partie fixe (1). L'utilisation d'un vérin hydraulique à double effet comme (85) constitue un moyen de blocage, lorsque le vérin n'est pas actionné et que ses conduits sont fermés, grâce à l'incompressibilité des liquides Pour apporter un moyen de blocage supplémentaire dans le cas de l'utilisation d'un seul vérin dans le dispositif, qui tout en assurant un blocage en translation pourrait laisser à la partie mobile (4) la possibilité d'un petit mouvement de rotation partielle autour de la fixation avec le vérin, l'incompressibilité des liquides est utilisée ici pour créer un autre moyen de blocage applicable à tout guide non télescopique coulissant dans une enceinte étanche ou à tout guide télescopique.

L'intérieur des enceintes comme (79) ou (80) est rendu étanche malgré le coulissement du guide grâce à l'utilisation de joints d'étanchéité. L'enceinte (79)

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ou (80) est remplie de liquide adéquat qui peut s'évacuer vers un réservoir comme (65) par conduit tel que (81) ou en être aspiré lorsque le guide monte ou descend. L'adjonction d'une vanne ou d'une électrovanne (83) ou (84) permet, par sa fermeture, de bloquer le guide en question au moins en compression. En utilisant au moins deux guides de ce type disposés en avant et en arrière de la partie mobile (4), le blocage de la partie mobile (4), dans la position occupée, est réalisé par la fermeture des vannes ou des électrovannes en conjonction avec l'utilisation d'un vérin hydraulique à simple ou à double effet.

Dans les variantes comportant un liquide qui isole le guide de l'eau environnante, un réservoir utilisé peut être le même pour les deux usages, les échanges de liquide avec l'intérieur du moyen d'isolement et avec le moyen de blocage.

Dans une autre variante, illustrée par les figures 28 et 29, le dispositif objet de l'invention est intégré dans une quille pendulaire, appelée aussi quille pivotante ou quille inclinable, pouvant pivoter autour d'un axe (60) disposé dans la direction longitudinale de la coque et manoeuvrée par un prolongement au dessus du fond de la coque en (59) de la quille elle-même ou d'une rallonge. Ce type de quille qui permet un couple de rappel important par le tirant d'eau important qu'elle procure et son inclinaison réglable a l'inconvénient justement d'avoir en général une hauteur très importante, plus importante qu'une quille classique. Dans certaines conditions, par exemple pour entrer dans un port où le tirant d'eau est limité, cette caractéristique est un handicap c'est pourquoi la réduction réglable de hauteur lui apporte une caractéristique positive supplémentaire. Dans cette variante la partie fixe (1) est fixe par rapport à l'ensemble haut de la quille dans laquelle elle est intégrée et elle est donc pivotante par rapport à la coque mais non relevable. La quille pendulaire est ainsi rétractable ou extensible sur ellemême tout en restant pivotante.

La partie mobile (4), lestée ou non lestée, est située dans la partie basse de la quille pendulaire et coulisse par rapport à la partie fixe (1) à l'intérieur eVou à l'extérieur de la partie fixe.

Le guidage en translation de la partie mobile est assuré par au moins un moyen de guidage tel que décrit plus haut eVou par des formes complémentaires de la partie fixe et de la partie mobile permettant un coulissement de l'une dans l'autre avec ou sans l'aide de coulisseaux eVou de zones de frottement comportant un matériau résistant à l'usure.

Une ou plusieurs dérives complémentaires, lestées ou non lestées, sont

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particulièrement adaptées aux voiliers comportant une quille pendulaire. Quel que soit le type de quille, pendulaire ou autre, qu'il s'agisse d'une dérive principale ou d'une ou plusieurs dérives complémentaires, dans l'axe de la coque ou décalées axialement et/ou angulairement, tout ce qui s'applique aux quilles de la première forme de réalisation ou de chacune des autres variantes du dispositif s'applique aussi à ces dérives. Celles-ci peuvent aussi servir à stabiliser le bateau posé sur le fond à marée basse ou posé à sec à terre.

Les figures 30,31, 32 et 33 représentent, en position basse, en position haute et suivant deux coupes une autre variante dans laquelle les deux types de moyen d'isolement de l'eau environnante sont représentés dans un même dispositif étant entendu que ces vérins peuvent être plus de deux et qu'un soufflet ou une enveloppe peut équiper chacun des vérins du dispositif. Dans cette variante au moins deux vérins permettent de produire le déplacement de la partie mobile (4). La particularité de chaque vérin est de comporter une tige comportant au moins deux éléments télescopiques (86) et (87) ou (88) et (89). Le soufflet ou l'enveloppe est fixé dans sa partie haute sur le corps du vérin comme en (90) ou sur la partie fixe (1) comme en (91). Bans la partie basse de (4) des logements (92), (93) sont prévus pour recevoir le moyen d'isolement lorsque la partie mobile (4) est en position haute extrême. En (94) et (95) le haut de chaque vérin est soit inclus dans la partie fixe (1) soit dépasse dans la coque.

En (102) il est montré un exemple de jonction entre la partie supérieure et la partie inférieure de (4) lorsque la partie mobile (4) est réalisée en plusieurs éléments qui sont ensuite assemblés, que ce soit dans cette variante ou dans toute autre variante du dispositif.

Dans une autre variante illustrée par les figures 34 et 35, deux formes de vérin et deux moyens d'isolement sont représentés étant entendu que le dispositif peut comporter des vérins identiques, que ces vérins peuvent être plus de deux et qu'un soufflet ou une enveloppe peut équiper chacun des vérins du dispositif.

Les deux vérins (96) et (97), à la différence de la variante précédente, comporte une tige non télescopique sur elle-même. Ils assurent à la fois le guidage et le déplacement de la partie mobile (4). Le corps des vérins est situé entièrement dans la partie fixe (1) ou il dépasse dans la coque mais sans dépasser le niveau du plancher (11) ou il dépasse le niveau du plancher. Lorsque le niveau du plancher est dépassé vers le haut comme c'est le cas de (97), le corps du vérin peut être caché dans une forme des aménagements intérieurs de la coque ou dans une épontille qui peut être celle d'un mât. Le moyen d'isolement est fixé soit

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directement sur la partie fixe (1) comme en (98) ou (101) ou sur le corps du vérin, s'il en possède un, comme en (99).

Lorsque le corps du vérin dépasse hors de la partie fixe (1) vers le bas ; un évidement tel que (100) est de préférence réalisé dans la partie mobile (4) pour augmenter l'ampleur de la course de cette dernière.

La figure 35 est une vue de gauche selon HH au niveau du vérin (96) de la figure 34 et représentant la quille sans le bateau. Un élément optionnel (105) rigidifie le rebord supérieur de (4) tout en améliorant l'écoulement des filets d'eau le long de la quille. Dans la partie inférieure de (4) il est préférable de pratiquer un renflement comme (103) afin que le centre de gravité de l'ensemble soit plus bas. Dans cette zone la forme la plus adéquate sera décidée par l'architecte naval selon les caractéristiques et le comportement désiré pour le bateau, des ailettes lestées comme en (104) descendent le centre de gravité et améliorent l'écoulement de l'eau le long de la quille. Comme dans les autres figures, la semelle supérieure de la quille (106) est représentée plus large et plus longue que le corps de la quille pour donner une meilleure assise à la fixation quillecoque ; il appartient ici aussi à l'architecte naval d'en décider la forme.

Dans une autre version, non illustrée, le moyen d'isolement par rapport à l'eau environnante comporte une enceinte contenant, au lieu d'un liquide, un gaz ou un mélange gazeux, porté à une certaine pression, au montage, dans une position déterminée de la partie mobile (4) et dont la pression est contrôlable en permanence. Un moyen complémentaire comme un détecteur décrit plus haut, détecte une présence d'eau dans l'enceinte, ce qui indique la présence d'une rupture d'un élément de l'enceinte, par la mesure de la variation de la conductivité du milieu, ou l'établissement du contact électrique, dans l'enceinte, entre deux conducteurs électriques en partie nus qui ne se touchent pas.

Les figures 37 et 38 : avec l'évolution dans la construction navale le terme "quille" est toujours employé mais ne désigne plus le même élément constituant un voilier. Pour la clareté il est précisé ici que dans toute la présente description et dans les revendications et concernant le dispositif objet de l'invention, le terme "quille" est employé dans le sens actuel concernant les voiliers modernes construits au vingt et unième siècle (figure 38) c'est à dire un aileron lesté (108), ne faisant pas partie de la structure de la coque (2), fixé sous la coque souvent rigidifiée dans cette zone par des varangues (3), indépendant du gouvernail et d'un éventuel aileron (109) précédant le safran par opposition à la quille (110) d'un voilier en construction traditionnelle (figure 37) qui est une pièce maîtresse

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de la structure même de la coque en une ou plusieurs parties, dans laquelle sont encastrées et fixées les varangues, les membrures d'un bout à l'autre de la coque jusqu'à l'étrave (111) et supportant le gouvernail par l'intermédiaire de l'étambot (112). Sur un voilier en construction traditionnelle on ne peut pas retirer la quille sous peine de désarticuler toute la coque alors que sur un voilier moderne on peut remplacer la quille, en forme d'aileron, sans toucher à la structure de la coque, c'est la preuve d'une différence essentielle entre ces deux éléments qui sont désignés par le même terme. Sur certains voiliers modernes, la quille en forme d'aileron est plus longue que haute, si cette quille est rapportée, elle fait partie du domaine du dispositif de la présente invention.

Tout bateau métallique qui possède une quille intérieure sur laquelle est soudée la carcasse de la coque et en plus une quille ou une dérive extérieure en forme d'aileron, est concerné par la présente invention pour la partie aileron même si celui-ci est soudé à la coque, si cette aileron a un tirant d'eau réglable comportant une partie fixe et au moins une partie mobile comme il est décrit dans la présente description.

Tout voilier en matériaux synthétiques (en matière plastique) construit avec une quille faisant partie de la coque est concerné par la présente invention si une partie mobile coulisse à l'intérieur et/ou à l'extérieur de la partie fixe de la quille comme il est décrit dans la présente description pour faire varier le tirant d'eau.

Une combinaison des éléments décrits plus haut comme étant le dispositif objet de l'invention dans la première forme de réalisation ou dans au moins une des variantes est également considéré comme le dispositif objet de l'invention.

La partie fixe (1) est représentée dans toutes les figures comme un corps plein mais elle peut être aussi creuse, avec les raidisseurs nécessaires et réalisée, par exemple, par moulage ou par mécano-soudure.

Les particularités des dispositifs des brevets d'invention cités plus haut, différentes de la constitution du dispositif de la présente invention : Brevet EP 0 941 919 A1 - il n'est prévu que des tiges filetées pour manoeuvrer la partie mobile, - le guidage de la partie mobile dans la partie fixe se fait uniquement par des glissières entre la partie fixe et la partie mobile, il n'y a pas de guide mobile, - la partie mobile ne peut être boquée que dans les positions extrêmes haute ou basse, - et position basse extrême les guides agissent sur une courte longueur entre la

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partie fixe et la partie mobile, le bras de levier exercé à la jonction des deux parties est très grand lorsque le bateau navigue, gité et secoué par les chocs des vagues sur la coque, la force anti-dérive et la force de gravité s'applicant sur la quille.

Brevet FR 2 395 886 A - il n'est prévu que des tiges filetées pour manoeuvrer les parties mobiles, - Ce dispositif se compose de deux éléments télescopiques se logeant intégralement dans un compartiment étanche de la coque et ne dépassant pas la hauteur du plancher, il n'y a pas de partie fixe à l'extérieur de la coque.

Il n'y a pas de guide mobile, les guides en translation sont fixes, ce sont les secteurs à guider qui coulissent autour d'eux avec des hauteurs d'appui minimales pour permettre un débattement suffisant de la quille ce qui implique des bras de leviers importants à la gîte du bateau et des forces très importantes dans cette zone en navigation.

D'autre part en prenant pour exemple un voilier de dix mètres de long, les coques modernes disposent d'un plancher à vingt ou trente centimètres au dessus du fond de la coque ce qui permet une quille déployée de soixante centimètres maximum et un tirant d'eau maximum de un mètre vingt alors que les quilles réglables en hauteur permettent d'espérer un tirant d'eau d'au moins deux mètres pour bénéficier au mieux des possibilités du bateau.

Brevet GB 819 916 A - le dispositif n'est pas conçu pour une quille en forme d'aileron mais pour une quille utilisée dans la construction traditionnelle Des précisions sur cette différence sont donnée par les figures 37 et 38 et la description concernant ces figures, - il n'y a pas une partie fixe extérieure à la coque, c'est une cavité de la coque elle-même en forme de U renversé qui recoit toute la quille rétractée.

Brevet EP 0 189 154 A - un puits de dérive qui entre dans la coque et même la traverse verticalement jusqu'au rouf, c'est un des aspects que supprime le dispositif objet de la présente invention grâce à une quille qui n'empiète pas sur les aménagements du bateau, - la dérive est actionnée par une tige filetée elle-même actionnée depuis le dessus du rouf, il n'est pas prévu d'autre moyen de manoeuvre ou de commande, à distance, - le moyen de blocage de la partie mobile dans la position choisie, par boulons,

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ne peut se faire qu'à des endroits précis et pas en n'importe qu'elle position.

Avantages : - la mise à terre sur ber du voilier est facilitée par la réduction de hauteur de la quille, - un sur-coût est à prévoir par rapport à une quille ordinaire mais en revanche les solutions apportées permettent aux amateurs de quillards, pour leurs performances, de pouvoir réduire le tirant d'eau dans certaines circonstances et aux amateurs de dériveurs, permettant de naviguer en eaux peu profondes, de disposer de dérives efficaces sans qu'elles empiètent dans les aménagements, - les moyens de guidage jouent le rôle de rallonge d'une dérive afin qu'elle possède une course suffisante sans que cette dérive occupe de la place dans la coque, - en dimensionnant correctement les divers éléments, l'ensemble est très solide ; le dispositif étant placé bas dans le voilier, son poids ne fait que participer au couple de redressement et donc au bon comportement du bateau.

Le dispositif selon l'invention est destiné à équiper les voiliers lestés.

Claims (24)

REVENDICATIONS

1) Dispositif pour faire varier, selon son choix, le tirant d'eau d'un voilier en faisant varier la configuration d'au moins une dérive et/ou d'au moins une quille de ce voilier, comportant une partie fixe (1) de la quille et/ou de la dérive, fixe par rapport à la coque, une partie mobile (4) de la quille et/ou de la dérive, ladite partie mobile pouvant être déplacée en translation ou maintenue dans la position choisie par au moins un vérin solidaire d'une part de ladite partie fixe et d'autre part de ladite partie mobile, ledit vérin étant utilisé principalement pour exercer une force dans la direction de son axe principal, ledit vérin étant soit à vis et écrou soit à vis sans fin soit à cable entraîné par un tambour soit à crémaillère soit à différence de pression commandée d'un fluide et actionné directement ou indirectement, manuellement ou mécaniquement ou par un moteur électrique ou par un mécanisme actionné grâce à la variation et/ou la différence de pression commandée (s) d'un fluide ou par une combinaison d'au moins deux de ces moyens, au moins un moyen de guidage en translation de ladite partie mobile par rapport à ladite partie fixe, avec ou sans l'aide de coulisseaux et/ou de zones de frottement, caractérisé en ce que l'ensemble partie fixe-partie mobile est disposé hors de ladite coque, et que ledit moyen de guidage comporte un guide mobile en translation lié à ladite partie mobile et qui coulisse dans un logement pratiqué dans ladite partie fixe comme en (9) ou (10) ou (28) ou (29) ou (106).

2) Dispositif pour faire varier, selon son choix, le tirant d'eau d'un voilier équipé d'au moins une quille pendulaire en faisant varier la configuration de cette quille, comportant au moins un vérin soit à vis et écrou soit à vis sans fin soit à cable entraîné par un tambour soit à crémaillère soit à différence de pression commandée d'un fluide, actionné directement ou indirectement, manuellement ou mécaniquement ou par un moteur électrique ou par un mécanisme actionné grâce à la variation et/ou à la différence de pression commandée (s) d'un fluide ou par une combinaison d'au moins deux de ces moyens, caractérisé en ce qu'il comporte une partie haute de la quille dite partie fixe, orientable par rapport audit voilier mais non relevable par rapport à la coque, une partie basse de la quille, dite partie mobile, et que ledit vérin, solidaire d'une part de ladite partie fixe et d'autre part de ladite partie mobile, est utilisé principalement pour exercer dans la direction de son axe principal une force permettant la translation de ladite partie mobile et pour

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maintenir ladite partie mobile dans la position choisie, et qu'il comporte au moins un moyen de guidage en translation de ladite partie mobile par rapport à ladite partie fixe, avec ou sans l'aide de coulisseaux et/ou de zones de frottement.

3) Dispositif selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que la partie mobile (4) se déplace en translation à l'intérieur de la partie fixe (1).

4) Dispositif selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que la partie mobile (4) se déplace en translation à l'extérieur de la partie fixe (1).

5) Dispositif selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce que la partie mobile (4) se déplace en translation à l'intérieur et à l'extérieur de la partie fixe (1), des formes complémentaires de ladite partie fixe et de ladite partie mobile permettant le coulissement de l'une dans l'autre comme en (107).

6) Dispositif selon la revendication 1 ou 3 ou 4 ou 5 caractérisé en ce que ledit (lesdits) moyen (s) de guidage comporte (nt) au moins un élément qui guide ladite partie mobile en se déplaçant, au moins en partie, dans un logement, dans ladite coque, ne dépassant pas vers le haut le niveau du plancher dudit voilier.

7) Dispositif selon la revendication 1 ou 3 ou 4 ou 5 caractérisé en ce que ledit (lesdits) moyen (s) de guidage comporte (nt) au moins un élément qui guide ladite partie mobile en se déplaçant, au moins en partie, dans un logement tel que (12), dans ladite coque, dépassant vers le haut ledit niveau mais restant intégré dans les aménagements dudit voilier.

8) Dispositif selon la revendication 1 ou 3 ou 4 ou 5 caractérisé en ce que ledit (lesdits) moyen (s) de guidage comporte (nt) au moins un élément qui guide ladite partie mobile en se déplaçant, au moins en partie, dans un tube ou une épontille creuse tel que (13), dans ladite coque.

9) Dispositif selon la revendication 8 caractérisé en ce que ladite épontille est celle d'un mât dudit voilier telle que (14).

10) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen tel que (57) de limitation de l'amplitude du déplacement de ladite partie mobile et/ou un moyen

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d'amortissement en fin de course basse de ladite partie mobile tel que (56).

11) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que au moins un desdits moyens de guidage de ladite partie mobile comporte au moins deux éléments télescopiques coulissant l'un dans l'autre (les uns dans les autres) tels que (39), (40), (41), occupant en position étirée une longueur supérieure à celle d'un seul desdits éléments coulissants.

12) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que au moins une rallonge mobile telle (s) que (25) ou (30) ou (31) et (32) assure la continuité de forme et d'action entre ladite partie fixe et ladite partie mobile lorsqu'il est prévu que ladite partie mobile peut s'éloigner de ladite partie fixe, en utilisation normale, au-delà des limites de son contact.

13) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes à l'exclusion de la revendication 2, caractérisé en ce que au moins un vérin tel que (42) ou (43) ou (46) ou (47) assure secondairement le guidage de ladite partie mobile, par sa propre tige ou par au moins un moyen de guidage disposé dans le prolongement de ladite tige.

14) Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce que au moins un vérin assure secondairement le guidage de ladite partie mobile par rapport à ladite partie fixe, par sa propre tige ou par au moins un moyen de guidage disposé dans le prolongement de ladite tige.

15) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes à l'exclusion de la revendication 2, caractérisé en ce que au moins deux vérins assurant le déplacement et le guidage de ladite partie mobile sont actionnés par un seul moyen tel que (52) qui assure la synchronisation desdits vérins.

16) Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce que au moins deux vérins assurant le déplacement et le guidage de ladite partie mobile par rapport à ladite partie fixe sont actionnés par un seul moyen qui assure la synchronisation desdits vérins.

17) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que au moins un vérin comporte au moins deux éléments télescopiques de sa tige ettou de son corps coulissant l'un dans l'autre (les uns

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dans les autres) et permettant d'obtenir en position étirée une longueur supérieure à celle d'un seul desdits éléments coulissants.

18) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que ladite quille comporte au moins un joint entre ladite partie fixe et une desdites rallonges mobiles et/ou entre ladite partie fixe et ladite partie mobile tel que (22) et/ou entre deux desdites rallonges mobiles.

19) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé par au moins un moyen d'isolement qui isole de l'eau environnante au moins un moyen de guidage et/ou au moins un vérin.

20) Dispositif selon la revendication 19 caractérisé en ce que ledit moyen d'isolement comporte au moins un soufflet tel que (70) ou (71) ou (72).

21) Dispositif selon la revendication 19 caractérisé en ce que ledit moyen d'isolement comporte au moins une enveloppe souple et/ou élastique telle que (73) ou (74) ou (75).

22) Dispositif selon la revendication 19 ou 20 ou 21 caractérisé en ce qu'au moins un moyen d'isolement comporte une enceinte comportant un liquide, un gaz ou un mélange gazeux.

23) Dispositif selon la revendication 19 ou 20 ou 21 ou 22 caractérisé en ce qu'un moyen auxiliaire contrôle l'étanchéité dudit moyen d'isolement par la détection d'une variation de la conductivité dans ledit moyen d'isolement ou l'établissement d'un contact électrique entre deux conducteurs nus ne se touchant pas.

24) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'un moyen de blocage permet de bloquer ladite partie mobile (4) dans la position choisie par l'adjonction d'au moins une vanne ou d'au moins une électrovanne telle que (83) ou (84) entre l'extérieur et l'intérieur des enceintes étanches comme (79) ou (80) d'un guide mobile.