FR2799496A1 - Coffre pour volets roulants ou equivalents - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un coffre amélioré pour volets roulants ou équivalents, en particulier un coffre rapporté pouvant être monté au-dessus d'un encadrement de fenêtre ou de porte. Ce coffre comporte une enveloppe périphérique, interrompue par une fente de sortie, composée de panneaux (5, 6, 7, 8) assemblés entre eux le long des bords, qui sont constitués par des profilés à chambres creuses en matière plastique. On peut obtenir une grande solidité et une grande commodité de montage par le fait que ces profilés à chambres creuses sont constitués par des profilés creux à plusieurs chambres présentant plusieurs chambres creuses (9a, 9b) disposées en série l'une derrière l'autre sur l'épaisseur des profilés, et qui présentent, dans des plans parallèles, une paroi intérieure (10) et une paroi extérieure (11) ainsi qu'au moins une paroi intermédiaire (12) qui est rendue solidaire des parois parallèles adjacentes (10, 11) par des nervures (13) qui s'élèvent sur cette paroi.

Description

<B>COFFRE POUR VOLETS ROULANTS OU</B> EQUIVALENTS L'invention concerne un coffre pour volets roulants ou équivalents, en particulier un coffre rapporté pouvant être monté au-dessus d'un encadrement de fenêtre ou de porte. II est connu de fabriquer des coffres en matière plastique du type que décrit ci-dessus, dans lesquels l'enveloppe périphérique, interrompue une fente sortie, est composée de panneaux en matière plastique assemblés les aux autres le long des bords. Actuellement, ces panneaux sont constitues par des profilés creux à une chambre, qui présentent chacun deux parois reunies par des nervures, de sorte qu'une seule chambre est formée sur toute l'épaisseur du profilé creux. Ces profilés creux à une chambre se révèlent très fragiles, en particulier dans le cas où la longueur du coffre est relativement grande. II y a donc un risque de déformation ou de torsion inadmissible du coffre, provoquée par exemple par des forces dues au vent, etc.. Par ailleurs, les profilés creux à une chambre déjà connus offrent aucune possibilité de confort et ne peuvent pas contenir différents materiaux isolants adaptés à différentes spécifications d'isolation. Les coffres de type sont souvent fixés à la maçonnerie adjacente par des vis. Dans le des profilés creux à une chambre déjà connus, il y a donc un risque de déchirure de la paroi intérieure du profilé si l'on serre trop fortement les vis de fixation. Dans les coffres pour volets roulants, on prévoit en général des flasques paliers, qui ferment en bout le volume limité par l'enveloppe périphérique et qui sont vissés sur les panneaux formant l'enveloppe. A cet effet ces panneaux sont munis de canaux de réception de vis de forme tubulaire, ininterrompus sur toute leur longueur, intégrés dans les nervures. Ces panneaux ne sont donc protégés du fléchissement que dans un seul plan. Les flasques paliers risquent donc de ne pas pouvoir être placés exactement en appui contre les panneaux. Les constructions connues formées avec ces profilés creux à une chambre se révèlent donc insuffisamment solides, insuffisamment commodes pour le montage et insuffisamment confortables. but de la présente invention est de fournir un coffre du type qui ne présente les inconvénients décrits ci-dessus.

Ce problème est résolu par le coffre tel que défini en preambule, dont l'enveloppe périphérique, interrompue par une fente de sortie, composée panneaux assemblés entre eux le long des bords, et caractérisé en ce que panneaux sont constitués par des profilés creux à plusieurs chambres, en matière plastique, qui présentent, sur leur épaisseur, plusieurs chambres creuses disposées en série l'une derrière l'autre, et qui présentent dans des plans parallèles, une paroi intérieure, une paroi extérieure et au moins une paroi intermédiaire qui est rendue solidaire des parois voisines parallèles au moyen de nervures qui s'élèvent sur elle.

Avec cette réalisation, on peut éviter tous les inconvénients dispositifs connus qui ont été décrits ci-dessus. Grâce à la construction a plusieurs chambres selon l'invention, on obtient un certain effet de treillis assure une grande rigidité à la flexion et à la torsion. En même temps, la construction à plusieurs chambres selon l'invention procure également un certain effet de nid d'abeilles qui rallonge les trajets de conduction thermique et freine ainsi la transmission de la chaleur. Pour améliorer les propriétés thermiques, les chambres creuses d'au moins un plan peuvent être remplies d'une matière isolante. Etant donné qu'il est prévu plusieurs chambres creuses placées en série l'une derrière l'autre, les chambres creuses d'un deuxième plan peuvent avantageusement être remplies d'une matière isolante adaptée à d'autres spécifications d'isolation, par exemple des caractéristiques protection phonique. Les constructions selon l'invention permettent donc d'obtenir également une bonne isolation acoustique et thermique et un grand confort d'habitation. autre avantage de la construction à plusieurs chambres selon l'invention reside dans le fait que, lorsqu'on utilise des vis de fixation qui traversent panneaux et dans le cas où les vis sont serrées relativement fortement, paroi intérieure du profilé, qui donne appui à la tête de la vis, s'appuie contre la paroi intermédiaire adjacente et est soutenue par cette dernière, ce qui évite une déchirure.

Les canaux de réception de vis destinés à recevoir des vis de fixation associées à des flasques paliers qui peuvent être montés en bout, peuvent avantageusement être disposés dans la région d'intersection entre une paroi intermédiaire et les nervures qui s'y raccordent, de sorte que les canaux de réception de vis sont soutenus dans deux plans disposes perpendiculairement l'un à l'autre. Ceci garantit une grande solidité, de sorte qu'une flexion latérale des canaux de réception de vis n'est plus à craindre. Ainsi, les flasques paliers situés en bout se placent automatiquement appui exact sur toute l'épaisseur des profilés, ce qui limite le temps nécessaire au montage. La description donnée ci-dessus montre qu'avec les constructions selon l'invention, le problème posé est résolu d'une façon extrêmement simple et économique.

Des formes de réalisation avantageuses et des développements judicieux des dispositions ci-dessus peuvent être retrouvés plus en détail dans la description d'un exemple donnée ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels - la figure 1 est une vue en coupe d'un coffre rapporté selon l'invention, et - la figure 2 est une représentation éclatée des panneaux qui sont utilisés pour le coffre selon la figure 1. Le principal domaine d'application de l'invention est constitue par les coffres pour volets roulants qui sont montés, en qualité de ce appelle des coffres rapportés, sur un encadrement de fenêtre ou de porte. principe de construction et le mode de fonctionnement des volets roulants sont connus en soi et ne demandent donc plus d'explication plus détaillée dans le cas en question.

Le coffre rapporté 2 représenté par la figure 1, posé sur un encadrement de fenetre 1, comporte une enveloppe périphérique rectangulaire, qui est interrompue par une fente de sortie 3 pour le passage d'une fermeture à volet roulant, non représentée, qui peut s'enrouler sur un arbre d'enroulement, également non représenté, agencé dans le volume intérieur 4 limité par l'enveloppe, et s'en dérouler. Le volume intérieur 4 est fermé en bout par des flasques paliers, également non représentés, qui peuvent être montés contre les extrémités de l'enveloppe, et sur lesquels l'arbre d'enroulement précité est monté de façon rotative. L'enveloppe périphérique est composée de quatre panneaux assemblés les uns aux autres le long de leurs bords, présentés sous la forme d'un plancher 5, d'une partie intérieure 6, d'une partie supérieure 7 et d'une partie extérieure 8.

Le coffre rapporté 2 est appuyé sur l'encadrement de fenêtre 1 par son plancher 5. Le plancher 5 s'étend de la fente de sortie 3, qui se trouve dans la région du bord inférieur extérieur du coffre, jusqu'à l'angle intérieur inférieur du coffre. La partie intérieure 6 se raccorde à angle droit à l'extrémité intérieure du plancher 5. La partie intérieure 6 se termine au- dessous de l'angle supérieur intérieur du coffre. La partie supérieure 7 est donc constituée par un élément coudé comportant une branche longue qui s'étend parallèlement au plancher 5 et une branche courte, qui s'y raccorde à angle droit, et qui se raccorde à l'extrémité supérieure de la partie intérieure 6. La partie extérieure 8 est elle aussi constituée par un élément coudé à deux branches, comportant une branche longue 1 disposée perpendiculairement au plan du plancher et une branche courte qui s'y raccorde à angle droit et qui se raccorde, en alignement, à la branche longue de partie supérieure 7, laquelle peut donc se terminer à distance l'angle exterieur supérieur du coffre. Les éléments coudés qui forment partie supérieure 7 et la partie extérieure 8 contournent visiblement l'angle intérieur supérieur et l'angle extérieur supérieur du coffre. Les régions d'assemblage entre la partie intérieure 6 et la partie supérieure 7 ainsi qu'entre la partie superieure 7 et la partie extérieure 8 sont donc placées à distance angles précités du coffre, ce qui a une influence avantageuse sur la solidite qui peut être obtenue.

panneaux qui forment les quatre éléments précités du coffre sont constitués par des profilés creux à plusieurs chambres dont chacun présente, l'épaisseur du profilé, plusieurs chambres creuses 9a, 9b disposées en série l'une derrière l'autre, qui sont référencées sur la figure 2. Les panneaux précités possèdent chacun des parois disposées dans des plans parallèles, espacées l'une de l'autre, sous la forme d'une paroi intérieure 10, d'une paroi extérieure 11 et, dans l'exemple de réalisation préféré qui est représenté, d'une paroi intermédiaire 12 disposée au milieu entre elles. La distance entre la paroi intermédiaire 12 et la paroi intérieure 10 ou la paroi extérieure 11 est couverte par des nervures 13 disposées perpendiculairement au plan de la paroi et ininterrompues dans la direction longitudinale. Ainsi sont formées les chambres creuses 9a, 9b disposées en série l'une derrière l'autre sur l'épaisseur du profilé. Les panneaux précités peuvent être simplement fabriqués sous la forme de tronçons d'un profilé extrudé, en matière plastique correspondant. Ceci permet une fabrication rationnelle. L'utilisation d'une matiere plastique comme pour les profilés ci-dessus garantit une bonne résistance aux intempéries.

La construction à plusieurs chambres donne une bonne rigidité à la flexion et à la torsion, ainsi que de faibles coefficients de transmission de la température. Les chambres creuses 9a, 9b peuvent être remplies d'une matière isolante, par exemple par moussage. Dans de nombreux cas, il peut se révéler judicieux d'associer aux chambres creuses 9a, 9b disposées en serie l'une derrière l'autre sur l'épaisseur du profilé des matériaux isolants adaptés à différentes spécifications d'isolation. C'est ainsi que, par exemple, pourrait associer aux chambres extérieures 9b une matière thermiquement isolante, par exemple sous la forme d'un remplissage de mousse formé par moussage. On pourrait associer aux chambres intérieures 9a une matière isolante phonique possédant une masse relativement élevee, par exemple sous la forme de barres d'acier ou analogues enfilées dans chambres 9a. Toutefois, on pourrait aussi imaginer de remplir aussi les chambres intérieures 9a par moussage et de mélanger à la mousse matière lourde formée d'une poudre de métal et/ou de fibres de renforcement telles que des fibres de verre, et on obtiendrait alors en supplément, une augmentation de la resistance mécanique.

Le plancher 5, la partie supérieure 7 et la partie extérieure sont munis de canaux tubulaires 14 de réception de vis, ininterrompus leur longueur, dans lesquels on peut visser, à partir du côté frontal, des vis autotaraudeuses avec lesquelles les flasques paliers précités peuvent être fixés à l'enveloppe periphérique. Les canaux 14 de réception de vis sont ici disposés dans la region d'intersection entre la paroi intermédiaire 12 et les nervures 13 qui élèvent perpendiculairement sur cette paroi des deux côtés et ils peuvent ainsi être soutenus dans deux plans disposés perpendiculairement entre eux. Les canaux de réception de vis sont donc ainsi protégés de façon fiable contre le fléchissement. Ceci garantit qu'on obtient automatiquement un appui fiable et franc des flasques paliers sur toute la largeur des profilés des panneaux précités, ce qui maintient les frais de montage dans des limites acceptables. La partie intérieure 6 n'a pas besoin de canaux 14 de réception vis puisque la partie intérieure 6 n'est pas vissée aux flasques paliers, afin pouvoir servir de trappe de visite.

II est fréquemment souhaitable d'ancrer aussi le coffre 2 à la maçonnerie adjacente, comme indiqué sur la figure 1, en plus de son ancrage à l'encadrement correspondant. Pour cela, on utilise des vis 15 qui traversent panneau adjacent à la maçonnerie et qui sont simplement indiquées sur figure par leurs axes. Selon le cas, le côté du coffre qui est dirigé vers l'extérieur et/ou celui qui est dirigé vers le haut peuvent être adjacents à maçonnerie. En conséquence, la partie extérieure 8 et la partie supérieure doivent être munies, dans la région de leur branche longue, de dispositifs qui facilitent l'exécution du vissage mentionné plus haut.

A cet effet, la paroi intérieure 10 de ces panneaux est munie d'une dépression 16 en forme de gouttière, référencée sur la figure 2, ininterrompue sur la longueur et à peu près en forme de V en section transversale. Ceci facilite l'appui d'un foret pour le perçage de trous associés aux vis 15. chaque dépression 16 sont alors associées deux nervures parallèles 1 dont l'ecartement correspond seulement à la largeur de la dépression 1 Ceci donne une grande rigidité dans la région des vissages possibles. Les têtes des vis s'appuient ici sur la paroi intérieure 10 qui s'étend en forme de V vers le milieu du profilé pour former la dépression 16 en forme de gouttière. La distance libre entre la région de paroi qui forme la dépression 16 et paroi intermédiaire 12 adjacente est relativement petite, de sorte lorsqu'on serre les vis de la façon voulue, les têtes des vis qui viennent s'appuyer contre la paroi intérieure 10 appliquent leur embase contre la paroi intermédiaire 12, laquelle développe alors une force de soutien supplémentaire, ce qui évite efficacement la rupture de la paroi intérieure 10. Les trous mentionnés ci-dessus sont percés en partant du côté intérieur de l'immeuble, la partie intérieure 6, qui joue le rôle de trappe de visite étant alors enlevée. Dans la région de la partie supérieure 7, il n'est possible de percer que dans une direction inclinée par rapport à la verticale. Pour cela, les nervures 13a qui bordent la dépression 16 de la partie supérieure 7 sont inclinées par rapport au plan de la paroi intermédiaire 12. Les nervures 13a qui bordent la dépression 16 de la partie extérieure 8 peuvent être disposées perpendiculairement au plan de la paroi intermédiaire 12 correspondante. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, il est prevu une isolation supplémentaire appliquée sur le côté intérieur et associee à la région du coffre dirigée vers le côté intérieur de l'immeuble qui constituée par la paroi du coffre formée de la partie intérieure 6 et de la branche courte de la partie supérieure 7 ainsi que de la région du plancher qui s'y raccorde.. Cette isolation comprend une plaque isolante en mousse 7, qui est placée en avant de la paroi verticale du coffre dirigée vers l'intérieur et une plaque isolante en mousse 18, posée sur la région considérée du plancher 5. Les plaques de mousse précitées servent à l'isolation thermique. Dans l'exemple de réalisation représenté, une plaque isolante 19 constituant une plaque de protection phonique, est encore placée en avant de la plaque isolante 17. Ici, il peut s'agir, par exemple, d'une plaque bituminée, etc..

Pour recevoir la plaque isolante 18 correspondante et l'extrémité inférieure des plaques isolantes 17 et 19, le plancher 5 est muni d'un redan 20 référencé sur figure 2. Aux extrémités supérieures des plaques isolantes 17, 18 sont associées des languettes de fixation 21, 22, également référencées la figure 2, formées sur la branche longue de la partie supérieure 7 et qui empêchent les plaques précitées de se renverser. L'écartement des deux languettes de fixation 21, 22 correspond à l'épaisseur de la plaque isolante intérieure 19. La distance entre la languette de fixation 21 et la branche courte de la partie supérieure 7 correspond à l'épaisseur de la plaque isolante 17. Les extrémités inférieures de ces plaques sont engagées dans le redan 20, comme on l'a déjà indiqué plus haut et, comme la figure 1 le montre clairement, elles sont maintenues en place par la plaque isolante 18 emboîtée dans le redan 20. L'utilisation de deux languettes de fixation 21, 22 disposées l'une derrière l'autre apporte la possibilité de prévoir, au choix, seulement une plaque isolante, ici la plaque isolante 17, soit deux plaques isolantes, ici 17 et 19. Si la plaque isolante 17 est seule prévue, la plaque isolante 18 prévue sur le plancher, qui est emboîtée dans le redan 20, est prolongée de manière à s'appuyer directement contre la plaque isolante Pour la formation du redan 20, le plancher 5 est muni d'une région paroi intérieure 23, forme de rampe référencée sur la figure 2, qui de la fente de sortie 3. La plaque isolante 18 emboîtée dans le redan se raccorde sans rupture de ligne à la région 23 en forme de rampe de la paroi. intérieure, comme on peut le voir sur la figure 1, et elle s'épaissit en forme de coin de façon à donner naissance à un côté intérieur de coffre, côté plancher, qui est ininterrompu et incliné avec une pente en direction de la fente de sortie 3, de sorte que l'eau de condensation éventuelle peut s'écouler de façon fiable par la fente de sortie 3.

Dans la région l'extrémité côté fente de sortie, le plancher 5 est muni d'une saillie en porte-à-faux 24 dirigée vers le bas, référencée sur la figure 2, de sorte qu'il forme une niche 25, limitée sur deux côtés, qui facilite la mise en butée contre l'encadrement de fenêtre 1. Comme on l'a déjà indiqué au début, le coffre 2 complet peut être fixé à l'encadrement de fenêtre 1 par son plancher 5. A cet effet, on utilise une barre d'assemblage 26 représentée sur la figure 1, qui est engagée, d'une part, par une tête de fixation présentant la forme d'une languette, dans un canal de réception à contre- dépouille 27 du plancher 5, référencée sur la figure 2, et qui, d'autre part, peut être encliquetée par des branches d'encliquetage qui font saillie sur la tête de fixation, dans un canal de réception correspondant de l'encadrement de fenêtre 1. Le canal de réception 27 se trouve au-dessous de la région 23 en forme de rampe de la paroi intérieure, de sorte qu'il se forme aussi dans cette région deux chambres creuses disposées en série l'une derrière l'autre. La saillie en porte-à-faux 24 qui délimite la niche 25 est munie, sur côté de la fente de sortie, d'une rainure de fixation à contre-dépouille dans laquelle peut être fixé un élément de guidage, constitué par exemple une languette de caoutchouc, une brosse ou analogue. De même, la region inférieure de la branche longue de la partie extérieure 8, qui borde la fente de sortie, est munie d'une rainure de fixation 28 correspondante destinée à un élément de guidage.

Le plancher 5 et l'extrémité inférieure de la partie intérieure 6, ainsi que les extrémités de la partie supérieure 7 et de la partie extérieure 8 qui sont dirigées l'une vers l'autre peuvent être fixés l'un à l'autre, par un assemblage à encliquetage dans chaque cas. A cet effet, les parties concernées sont munies, dans la région des extrémités dirigées l'une vers l'autre de moyens d'encliquetage appropriés, constitués par une rainure d'encliquetage à contre-dépouille centrée sur l'épaisseur du panneau et par une languette d'encliquetage, pouvant s'encliqueter dans celle-ci et centrée rapport à l'épaisseur du panneau.

Comme la figure le montre clairement, le plancher 5 possède rainure d'encliquetage ouverte vers le côté intérieur de l'immeuble. La partie supérieure 7 munie, à l'extrémité libre de sa branche longue, d'une rainure d'encliquetage 29, ouverte vers le côté extérieur de l'immeuble. Ces rainures d'encliquetage sont bordées respectivement par des branches 30 formées par des prolongements de la paroi intérieure 10 et de la paroi extérieure 11 qui débordent au-delà des nervures 13b, et qui sont épaissies sur le côté d'entrée de manière qu'il se forme une fente d'introduction étroite 31. Le canal 32 qui y fait suite s'élargit tout d'abord de façon continue en partant de la fente d'introduction 31 puis se rétrécit de nouveau de façon continue, de sorte qu'il se forme une section possédant des flancs latéraux à variation continue. Cette section peut être ovoïde. Dans l'exemple représenté, le canal 32 possède une section à peu près circulaire qui est tout d'abord formée sur les branches 30 puis obtenue par une courbure appropriée des nervures 13b qui partent des branches 30.

La partie intérieure 6 est munie, à son extrémité inférieure, d'une languette d'encliquetage 33 correspondant à la rainure d'encliquetage 29 'du plancher 5. De même, la partie extérieure 8 présente une languette d'encliquetage 33 dirigée vers rainure d'encliquetage 29 de la branche longue la partie intérieure 7. languettes d'encliquetage 33 possèdent une configuration extérieure adaptée à la section de la rainure d'encliquetage 29 correspondante, c'est-à-dire un col 34 relativement mince lequel est formée une languette d'engagement 35 qui est ici de forme circulaire. Cette languette constituée par une languette creuse fermée, de sorte qu'on. obtient certaine élasticité. Toutefois, la section creuse fermee garantit une rigidité suffisante. La hauteur de la languette d'encliquetage dans la direction de l'encliquetage est légèrement plus grande que la profondeur correspondante de la rainure d'encliquetage 29, de sorte que, lors de l'encliquetage, il se produit une certaine compression qui maintient l'assemblage à encliquetage sous précontrainte et garantit de cette façon un assemblage dépourvu de battement. Le col 34 est prévu dans le prolongement de la paroi intermédiaire 12 sur une paroi frontale du panneau correspondant qui s'y raccorde, la paroi intermédiaire 12 garantissant un raidissement fiable dans la direction de l'encliquetage.

Lorsqu'on introduit la tête d'encliquetage 33 dans la rainure d'encliquetage 29 correspondante, les branches 30 sont tout d'abord écartées l'une l'autre. II se produit alors une courbure dirigée vers l'intérieur des régions la paroi intérieure 10 et de la paroi extérieure 11 situées dans le prolongement des branches 30, comme indiqué par des lignes interrompues en haut de la figure 2. Pour ne gêner ce mouvement de fléchissement, la nervure courbe 13b. qui forme limitation intérieure de la rainure d'encliquetage 29 est largement éloignée de la nervure 13 la plus proche. S'il est prévu un remplissage des chambres 9a, 9b situées à cet endroit, ce remplissage est avantageusement souple.

Dès que la région de la languette d'encliquetage 33 qui possède la plus forte épaisseur a franchi la fente d'introduction 31, il se produit une aspiration à effet automatique, en raison des forces exercées par les branches qui s'écartent, en coopération avec la configuration de la section qui présente un élargissement continu à la suite de fente d'introduction 31, et avec un amincissement continu correspondant la languette d'encliquetage 35, de la région la plus épaisse jusqu'au col Les forces élastiques dirigées l'une vers l'autre qui sont exercées par branches 30 écartées vers l'extérieur sont transformées par les formes section précitées en forces agissant dans le sens de l'aspiration.

Ceci garantit que les éléments d'encliquetage opposés entrent de façon fiable en prise mutuelle. La languette d'encliquetage 33 une fois encliquetée exerce une pression sur les nervures courbes 13b par suite de son léger surdimensionnement précité. Toutefois, elles sont stabilisées par la paroi intermédiaire médiane 12, de sorte se produit une légère compression de la languette d'encliquetage creuse laquelle s'appuie ainsi avec une précontrainte correspondante contre surfaces d'appui de la rainure d'encliquetage 29.

Lors du démontage, il faut écarter les branches 30 vers l'extérieur. Ceci peut se faire avantageusement par une traction exercée sur la tête d'encliquetage, et qui agit dans le sens du désencliquetage et, en raison des configurations de section rondes, dans la région arrière, il se produit de nouveau une transformation du mouvement d'extraction de la tête d'encliquetage en un mouvement de fléchissement des branches 30 qui est dirigé latéralement vers l'extérieur. Grâce à la disposition centrale de la rainure d'encliquetage et de la tête d'encliquetage, il se produit une distribution uniforme des forces et un appui uniforme aussi bien lors de l'encliquetage que lors du désencliquetage.

Comme on l'a déjà mentionné plus haut, la partie intérieure 6 constitue une trappe de visite amovible ou rabattable. Pour cela, la partie intérieure 6 s'encliquette de façon démontable exclusivement avec le plancher 5 et, à cet effet, elle est munie d'une tête d'encliquetage 33 disposée perpendiculairement sur sa paroi intérieure 10. L'extrémité supérieure de la partie intérieure 6 est reliée de façon pivotante à l'extrémité de la branche courte de la partie supérieure 7 qui est dirigée vers elle. A effet, la partie supérieure 7 est munie à l'extrémité libre de sa branche courte d'une rainure d'articulation 29a qui correspond convenablement à la rainure d'encliquetage 29. La partie intérieure 6 est munie, à son extrémité supérieure, d'une languette de suspension 36 qu'on peut insérer dans la rainure d'articulation 29a, dans un mouvement de basculement. Cette languette présente une région en crochet 35a qui fait suite à un col 34a et qui correspond à peu près à la moitié de la languette d'engagement 35 de la languette d'encliquetage 33.

A l'état suspendu, la languette en crochet 35 est donc appuyée franchement contre la région périphérique intérieure correspondante la rainure d'articulation 29a, comme on peut le voir clairement sur figure 1. Ce dispositif d'articulation donne naissance à une suspension pendulaire de la partie intérieure 6, laquelle peut ainsi être basculée dans la direction indiquée sur la figure par la flèche 37, après le désencliquetage de sa languette d'encliquetage 33 prévue à son extrémité inférieure, pour ouvrir le coffre pour procéder à visite, etc.. Sous l'effet d'un grand angle de basculement, la languette crochet 35a se dégage de la prise avec la rainure d'articulation 29a, de sorte que la partie intérieure 6 peut être entièrement enlevée. Le montage s'effectue dans le sens inverse.

Dans de nombreux cas, il peut être avantageux de prévoir des languettes d'étanchéité adjacentes au col 34 ou 34a et/ou à la fente d'introduction 31, et éventuellement des rainures d'engagement associées à ces languettes.

La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés précédemment mais s'étend à toute variante et modification évidente pour l'homme du métier.

Claims (1)

1. <B>REVENDICATIONS</B> Coffre pour volets roulants et équivalents, en particulier un coffre rapporte (2) pouvant être monté au-dessus d'un encadrement de fenêtre ou porte (1), dont l'enveloppe périphérique, interrompue par une fente sortie (3), est composée de panneaux assemblés entre eux le long bords, caractérisé en ce que les panneaux sont constitués par des profilés creux à plusieurs chambres, en matière plastique, qui présentent, sur leur épaisseur, plusieurs chambres creuses (9a, 9b) disposées en série l'une derrière l'autre, et qui présentent dans des plans parallèles, une paroi intérieure (10), une paroi extérieure (11) et au moins une paroi intermédiaire (12) qui est rendue solidaire des parois voisines parallèles au moyen de nervures (13) qui s'élèvent sur elle. Coffre selon la revendication 1, caractérisé en ce que les profilés creux à plusieurs chambres qui forment les panneaux sont constitués respectivement par des tronçons d'un profilé extrudé. 3. Coffre selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce l'enveloppe comprend une partie extérieure (8) à deux branches, couvre l'angle extérieur supérieur et qui borde la fente de sortie (3) par une branche, une partie supérieure à deux branches (7), adjacente à la première, qui couvre l'angle intérieur supérieur, une partie intérieure (6) qui y fait suite et qui se prolonge jusqu'à l'angle inférieur intérieur, et un plancher (5) qui y fait suite et qui se prolonge jusqu'à la fente de sortie (3). 4. Coffre selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que tous les profilés creux à plusieurs chambres qui ne jouent pas le rôle trappe de visite, de préférence ceux qui forment une partie extérieure une partie supérieure (7) et un plancher (5), sont munis dans la région d'intersection d'au moins une paroi intermédiaire (12) et de nervures (13) reliées à cette dernière, de canaux tubulaires (14) de réception de vis, ininterrompus sur leur longueur, destinés à recevoir des vis qui peuvent être vissées en bout. 5. Coffre selon la revendication 3, caractérisé en ce que la partie supérieure (7) est munie moins une languette de fixation (21) en saillie vers. l'intérieur, qui formée sur sa branche qui se raccorde à la partie extérieure (8) qui est éloignée de la deuxième branche de la partie supérieure (7) d'une distance égale à l'épaisseur d'une plaque isolante (17) qui peut etre mise en place, et de préférence d'une deuxième languette de fixation (22) dont la distance par rapport à la première languette de fixation (21) correspond à l'épaisseur d'une plaque isolante (19) constituant isolant phonique. 6. Coffre selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un panneau, de préférence les panneaux qui forment une partie extérieure et une partie supérieure (7), présente au moins une dépression (1 dans sa paroi intérieure (10), en forme de gouttière, ininterrompue sa longueur, et qui est entourée de deux nervures parallèles (1 qui sont inclinées par rapport au plan de la paroi intérieure (10). 7. Coffre selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'au moins un panneau (5) adjacent à maçonnerie, c'est-à-dire le plancher (5), est muni, dans la région du côte intérieur du coffre, d'un redan (20) dans lequel peut être mise en place une plaque isolante (18) qui est éventuellement appuyée contre la plaque isolante ou les plaques isolantes (17, 19) qui doublent la partie intérieure (6), le plancher (5) présentant de préférence dans la région du côté intérieur du coffre, une région (23) s'élevant en forme de rampe en partant la fente de sortie (3) et à laquelle la plaque isolante (18) qui peut être mise en place dans le redan (20) fait suite sans rupture de ligne. 8. Coffre selon l'une revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un panneau (5), de préférence un panneau formant un plancher (5), présente un canal de réception à contre-dépouille (27), ouvert vers l'extéri , ininterrompu sur sa longueur, dans lequel peut être fixée une languette de fixation (26) servant à assembler le coffre à un, encadrement de fenêtre ou de porte (1). 9. Coffre selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les chambres creuses 9b) des panneaux sont au moins partiellement comblées par moussage, chambres creuses intérieures et extérieures (9a, 9b) des panneaux étant de préférence munies, au moins partiellement, de remplissages possédant différentes spécifications d'isolement. 10. Coffre selon la revendication 3, caractérisé en ce que la partie extérieure (8) est assemblée @ la partie supérieure (7) et la partie intérieure (6) au plancher (5) par assemblage à encliquetage qui comprend une rainure d'encliquetage (29) munie d'une fente d'introduction (31) et d'un canal à contre-dépouille (32), qui s'y raccorde et présente des flancs latéraux qui varient de façon continue, ainsi qu'une tête d'encliquetage (33) adaptée à la rainure d'encliquetage (29) par sa section et qui présente une languette d'engagement (35), ce que la partie intérieure (6) est reliée à la partie supérieure (7) par assemblage à pivotement qui comprend lui-même une rainure d'articulation (29a) qui présente une fente d'introduction et un canal à contre-dépouille qui s'y raccorde et possède des flancs latéraux à variation continue, ainsi qu'une tête d'articulation (36) comportant un col (24a) et une languette en crochet (35a) qui peut être mise en place dans la rainure d'articulation (29a), cette languette ayant une section adaptée à un côté correspondant du canal, et en ce que les panneaux qui bordent la fente de sortie (3) sont munis de rainures de fixation (28) ouvertes sur le côté de la fente de sortie pour porter chacune un élément de guidage.