FR2793271A1 - Ferrure du type gache destinee a prendre position dans une rainure d'un chassis ouvrant ou d'un cadre dormant de porte, fenetre ou analogue - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une ferrure du type gâche, destinée à prendre position, pour y être fixée, dans une rainure (7) ménagée en feuillure du châssis ouvrant (2, 3) ou cadre dormant de porte, fenêtre ou analogue (1) comportant, en combinaison, au moins un sabot (18) ajusté à la section d'ouverture de l'accès dans la rainure (7) pour son logement dans cette dernière, ce sabot (18) recevant des moyens d'indexation prévus à même de coopérer avec des moyens d'indexation complémentaires ménagés en fond de rainure (7) pour garantir le bon positionnement de ladite ferrure (4) le long de cette dernière.

Description

L'invention concerne une ferrure du type gâche, destinée à prendre

position, pour y être fixée, dans une rainure ménagée en feuillure d'un châssis ouvrant ou d'un cadre dormant de porte,

fenêtre ou analogue.

La présente invention concerne le domaine de la quincaillerie de bâtiment, plus particulièrement celui des ferrures ou parties de

ferrures destinées à équiper une porte, fenêtre ou analogue.

De telles portes, fenêtres ou analogues, comportent, d'une part, un cadre dormant et, d'autre part, un ouvrant comportant un châssis. En fait, les montants et/ou les traverses dudit cadre dormant et/ou du châssis présentent, dans la plupart des cas, en feuillure, une rainure laquelle est susceptible de recevoir une ferrure, notamment de verrouillage et/ou d'articulation. Il s'agit alors de positionner et de fixer cette ferrure sur et/ou dans une ]5 telle rainure ce qui est réalisé grâce à des moyens de

positionnement et de fixation appropriés.

On remarquera qu'il est usuel de mettre en place une telle

ferrure en cours de fabrication d'une porte, fenêtre ou analogue.

Cependant, lors du montage sur site de celle-ci, on constate souvent que la position de la ferrure dans la rainure empêche son fonctionnement de manière optimale. Ceci résulte, par exemple, d'un mauvais calage du châssis ouvrant à l'intérieur du cadre dormant lors du transport ou apparait suite à une déformation de ce dernier et/ou du châssis ouvrant. Une telle déformation peut être due à des causes diverses, notamment aux conditions de transport, de stockage et/ou de manutention. Il est alors nécessaire de démonter et de

repositionner la ferrure dans ladite rainure.

Un tel problème a déjà été résolu dans l'état de la technique en assurant, lors de la fabrication de la porte, fenêtre ou analogue, un prépositionnement de ladite ferrure en feuillure de l'ouvrant et/ou du cadre dormant permettant, en cas de besoin, un

repositionnement ultérieur lors du montage sur site.

Ainsi, il est connu de réaliser des aménagements particuliers sous forme d'une réservation ou d'un entaillage au niveau des montants et/ou des traverses dans lesquels ladite ferrure est apte à être positionnée. En fait, lors de la mise en place définitive de la porte, fenêtre ou analogue, il est alors possible d'ajuster la

position de ladite ferrure de deux manières différentes.

Une première solution consiste à agrandir la réservation. Pour ce faire, il est nécessaire de disposer d'un outillage particulier apte à reprendre la feuillure du cadre dormant et/ou du châssis de l'ouvrant. En outre, on observera qu'une telle reprise est souvent inesthétique. Une seconde solution consiste à laisser ladite réservation en

l'état, mais à faire appel à une ferrure d'un type particulier.

Celle-ci comporte alors un support fixe engagé à demeure dans la rainure, sur ce support est à même d'être déplacé le corps de ladite ferrure. On remarquera que cette dernière est alors de conception relativement complexe et présente, là encore, un aspect particulièrement inesthétique lorsque la porte, fenêtre ou analogue

est ouverte.

Finalement, il convient d'ajouter à la liste des inconvénients précités, le fait que les deux solutions précédentes nécessitent, pour leur mise en oeuvre, un personnel qualifié effectuant des opérations de réglage en vue du positionnement définitif de la ferrure. Dans le cas de porte ou fenêtre dont le cadre dormant et/ou le châssis ouvrant comportent, en feuillure, une rainure, souvent en " T ", destinée, notamment, à la réception de telles ferrures, celles-ci sont souvent pourvues de moyens de fixation dans ladite rainure permettant, effectivement, un réglage postérieur de ces ferrures, mais posent le problème du prépositionnement de ces

dernières en cours de fabrication de ladite porte ou fenêtre.

Aussi, il est connu, dans l'art antérieur, de faire appel à des gabarits. Ces derniers peuvent être de différents types dont le premier est relatif à un gabarit fixe de longueur déterminée. La mise en place de l'ensemble des ferrures destinées à équiper une porte, fenêtre ou analogue, impose, alors, l'utilisation de plusieurs de ces gabarits. Le second type concerne des gabarits réglables nécessitant une manipulation particulièrement délicate et étant susceptibles d'entraîner un certain nombre d'erreurs dans ce

prépositionnement des ferrures.

Par ailleurs, la demande de brevet français non publiée n 97.15259 décrit une ferrure du type gâche, support d'articulation ou autre, pour porte, fenêtre ou analogue, dont le cadre dormant et/ou le châssis ouvrant comportent en feuillure de leurs montants et/ou traverses, une rainure destinée à la réception d'une telle ferrure. Celle-ci comporte, pour ce faire, des moyens de positionnement et de fixation sur et/ou dans ladite rainure. En particulier, lesdits moyens de positionnement comportent des moyens d'indexation aptes à assurer le prépositionnement de ladite ferrure le long de la rainure, ceci par rapport à des moyens d'indexation complémentaires pratiqués dans cette dernière, ces moyens d'indexation étant, en outre, prévus de nature escamotable, notamment sécable. L'objectif visé, ici, est d'autoriser un réglage postérieurement de la ferrure le long de ladite rainure, indépendamment des moyens d'indexation complémentaires ménagés dans

cette dernière.

Il convient de remarquer, à ce propos, que de tels moyens d'indexation complémentaires ménagés dans la rainure se présentent sous forme de réservations de forme circulaire qui sont clairement apparents extérieurement à ladite rainure. Plus particulièrement, celle-ci présente usuellement une section en T et comporte un fond d'o s'étendent des parois latérales, elles-mêmes prolongées, à leur extrémité libre, par des retours, délimitant une ouverture d'accès dans la rainure de largeur inférieure à la largeur interne de cette dernière. Dans ces conditions, une réservation, définissant des moyens d'indexation complémentaires, présente un diamètre qui, tout en étant supérieur à la largeur de l'ouverture d'accès dans la rainure, est choisi inférieur ou au plus égal à la

largeur interne de cette dernière.

Quant aux moyens d'indexation destinés, par conséquent, à prendre position dans une telle réservation de forme circulaire, ils empruntent la forme d'un rebord annulaire ajusté à la section de cette dernière et s'étendant sous la ferrure. Dans ce rebord annulaire sont réalisées plusieurs découpes axiales délimitant des languettes disposées en couronnes qui peuvent être aisément sectionnées. Les moyens de positionnement de cette ferrure sont encore complétés par un ou plusieurs ergots de positionnement s'étendant sous ladite ferrure et ajustés à la largeur de l'ouverture d'accès dans la rainure. De tels ergots de positionnement viennent tout particulièrement assurer le centrage de la ferrure par rapport à cette rainure en cas de suppression des languettes décrites

précédemment et correspondant aux moyens d'indexation.

Il est fait remarquer que certains de ces ergots de positionnement peuvent recevoir, latéralement, une excroissance sous forme de picot susceptible de contribuer au maintien en position de la ferrure dans la rainure avant la mise en place de

moyens de fixation, tels qu'une vis par exemple.

Une ferrure de type gâche, telle que décrite dans cette demande de brevet français non publiée, présente l'inconvénient d'être de réalisation complexe, notamment en ce qui concerne ses moyens

d'indexation et les ergots de positionnement.

En outre, comme cela ressort de la description ci-dessus, les

réservations définissant les moyens d'indexation complémentaires sont d'usinage délicat, sans compter qu'ils sont visibles en feuillure du cadre dormant ou du châssis ouvrant. Aussi, s'il convient, pour une raison ou pour une autre, de repositionner la ferrure, celle-ci ne peut plus cacher cette réservation qui

apparaît, alors, de manière particulièrement inesthétique.

De plus, une telle réservation, en venant fragiliser les retours d'accrochage de la rainure en " T " peut conduire à une

résistance à l'arrachement plus faible de la ferrure.

La présente invention se veut à même d'apporter une solution au

problème précité.

A cet effet, l'invention concerne une ferrure, du type gâche, destinée à prendre position, pour y être fixée, dans une rainure ménagée en feuillure d'un châssis ouvrant ou cadre dormant de porte, fenêtre ou analogue, comportant, en combinaison, au moins un sabot ajusté à la section de l'ouverture d'accès dans la rainure pour son logement dans cette dernière, ce sabot recevant des moyens d'indexation prévus à même de coopérer avec des moyens d'indexation complémentaires ménagés en fond de rainure pour garantir le prépositionnement de ladite ferrure le long de cette dernière. Selon un mode de réalisation avantageux, les moyens d'indexation se présentent sous forme d'au moins un téton s'étendant sous ledit sabot pour venir se loger dans une ouverture,

de section ajustée, ménagée dans le fond de la rainure.

Préférentiellement, ces moyens d'indexation sous forme d'au moins un téton sont de nature sécable pour le repositionnement de

la ferrure le long de la rainure.

Selon l'invention encore, le sabot reçoit, latéralement, des ergots de positionnement, sous forme de picots ou similaires destinés à coopérer avec le retour d'accrochage de la rainure pour garantir l'immobilisation longitudinale dans cette dernière de la ferrure. Les avantages découlant de la présente invention consistent en ce qu'une ferrure, du type gâche, peut emprunter une configuration particulièrement simplifiée tout en présentant les caractéristiques nécessaires pour faciliter son prépositionnement le long d'une rainure ménagée en feuillure d'ouvrant ou de cadre dormant, de porte, fenêtre ou analogue. De plus, au travers de son sabot s'étendant intégralement dans la rainure, d'une part, et des moyens d'indexation qui, au-delà de ce sabot, viennent s'étendre dans le fond de la rainure, d'autre part, une telle ferrure de type ou gâche, gagne, considérablement en tenue à l'arrachement. Ainsi, sous l'action d'une force qui lui serait appliquée, par exemple, par l'organe de verrouillage qu'une telle gâche est susceptible d'accueillir, action correspondant, par exemple, à une tentative d'effraction, elle ne peut se déboîter inopinément de la rainure en

" T ".

D'autres buts et avantages de la présente invention

apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant

à un mode de réalisation qui n'est donné qu'à titre d'exemple

indicatif et non limitatif.

La compréhension de cette description sera facilitée en se

référant au dessin ci-joint dans lequel: - la figure 1 est une représentation schématisée et en élévation d'une ferrure, du type gâche, implantée dans une rainure en feuillure d'un ouvrant ou cadre dormant, ici représenté en coupe, cette gâche étant destinée à coopérer avec un organe de verrouillage, tel qu'un galet, également représenté de manière schématisée; - la figure 2 est une représentation schématisée et en perspective de cette ferrure sous forme de gâche implantée dans une rainure; - la figure 3 est une représentation schématisée et partielle de la figure i illustrant le prépositionnement de la ferrure au niveau de la rainure avant d'être totalement engagée et fixée dans

cette dernière.

L'invention concerne le domaine de la quincaillerie du bâtiment, plus particulièrement des ferrures de verrouillage et/ou

d'articulation destinées à équiper une porte, fenêtre ou analogue.

En fait, une telle porte, fenêtre 1 ou analogue comporte un cadre dormant sur lequel est monté de manière coulissante, battante

ou oscillo-battante, au moins un châssis ouvrant 2, 3.

A ce propos, il a été représenté, dans la figure 1, une fenêtre 1 dont l'ouvrant est composé de deux vantaux 2, 3, l'un 3 venant, au moment de refermer la fenêtre 1, se rabattre sur l'autre 2 encore dénommé battement. Dans une telle configuration, ce

battement identifié, dans la suite de la description de manière

plus générique, comme un châssis ouvrant 2, reçoit, habituellement, une, souvent plusieurs, ferrures 4 sous forme de gâches destinées à coopérer avec un organe de verrouillage 5, tel qu'un galet comme ici représenté, commandé par une ferrure de verrouillage, par exemple, une crémone, associée à l'autre vantail (châssis ouvrant 3) D'ores et déjà, l'on observera que la présente invention n'est nullement limitée à une telle configuration o la ferrure 4 est associée à un châssis ouvrant 2, de plus une telle ferrure, sous forme de gâche peut encore prendre position en feuillure d'un cadre dormant d'une telle porte, fenêtre ou analogue. A ce propos, il convient de préciser que la présente invention s'applique tout particulièrement au cas o le cadre dormant ou le châssis ouvrant 2 recevant la ferrure 4 est constitué par un assemblage de montants et traverses en PVC, aluminium ou analogues,

présentant en feuillure 6 une rainure 7 souvent en forme de " T ".

Ainsi, une telle rainure 7 est délimitée, usuellement, par un fond 8 et deux parois latérales 9, 10, s'étendant sensiblement parallèlement au plan 11 du cadre dormant et/ou du châssis ouvrant 2. Fréquemment, encore, ces parois latérales 9, 10 comportent, à hauteur de leurs extrémités libres, un retour 12, 13 parallèle au fond 8, délimitant, en définitive, une ouverture d'accès 14 à cette rainure 7 de largeur 1 inférieure à la largeur interne L de cette dernière. En fin de compte, une telle rainure en forme de " T " 7 est habituellement destinée à recevoir plusieurs types de ferrures tels que gâche, support d'articulation ou analogue, comportant, précisément, des moyens de positionnement 16, ainsi que des moyens

de fixation 17 sur et/ou dans une telle rainure 7.

Comme déjà indiqué ci-dessus, la ferrure 4 illustrée à titre d'exemple dans les figures du dessin ci-joint, se présente sous forme d'une gâche, tenant compte que la présente invention n'est

nullement limitée à une telle forme de réalisation.

Quoi qu'il en soit, selon l'invention les moyens de positionnement 16 de la ferrure 4 dans la rainure 7 se présentent sous forme d'un sabot 18 s'étendant sous cette ferrure 4 et recevant des moyens d'indexation 19 prévus à même de coopérer avec des moyens d'indexation complémentaires 20 ménagés au niveau du fond 8 de la rainure 7 et prévus aptes à garantir le

prépositionnement de ladite ferrure 4 le long de cette dernière.

Tout particulièrement, lesdits moyens d'indexation 19 sont définis par au moins un téton 21 s'étendant sous le sabot 18, soit perpendiculairement au fond 8 correspondant à la rainure 7 et dans lequel est pratiquée une ouverture 22 ajustée à la section de ce téton 21 et définissant les moyens d'indexation complémentaires 20. Finalement et tel que cela est visible dans la figure 3, il suffit, au moment de la pose de la ferrure 4, d'assurer le prépositionnement de cette dernière en venant retrouver, au moyen du téton 21, l'ouverture correspondante 22 préusinée dans la rainure 7, avant d'insérer, totalement, dans cette dernière le

sabot 18 de cette ferrure 4.

Tout particulièrement, la hauteur dudit sabot 18 est déterminée sensiblement égale ou à peine inférieure à la profondeur de la rainure 7, ceci de manière à augmenter l'assise dans cette dernière, de la ferrure 4 et, finalement, la résistance à l'arrachement de cette dernière sous l'action d'une poussée qui lui

serait appliquée perpendiculairement au plan 11.

En fin de compte, dans une conception telle que décrite précédemment et en venant exercer sur la ferrure 4 une pression perpendiculairement à son plan médian, l'action de cisaillement du fond 8 de la rainure 7 sur le téton 21 s'exerce à la jonction même de ce dernier avec le sabot 18 soit à un endroit o sa résistance

est la plus importante.

Cela n'empêche pas de définir les moyens d'indexation 19, sous forme d'un téton 21, de nature sécable pour permettre, le cas échéant, le repositionnement de la ferrure 4 le long de ladite rainure 7. Un tel repositionnement peut, en effet, s'avérer nécessaire dans le temps en raison, par exemple, de l'affaissement

d'un châssis ouvrant par rapport à son cadre dormant.

Quant aux moyens de fixation 17, ils peuvent être définis sous forme d'une vis de fixation venant traverser un orifice 23 ménagé de manière adéquate dans la ferrure 4 pour coopérer, là encore,

avec le fond 8 de la rainure 7.

L'on remarquera, en particulier, qu'au droit de ce passage 24 de la vis de fixation, ce fond 8, sur son côté 25 opposé à ladite rainure 7 peut être renforcé par deux rebords longitudinaux parallèles 26, 27 venant, en quelque sorte, augmenter, localement, l'épaisseur de matière correspondant à ce fond 8, pour favoriser la prise du filet d'une éventuelle vis de fixation, tenant compte, tel que visible dans les figures 1 et 3, qu'il en résulte, encore, un

meilleur maintien du téton 21.

Préférentiellement, l'ouverture 22 pour la réception d'un téton 21 se situe, sensiblement, dans le plan médian M de cette rainure 7, tandis que les rebords longitudinaux 26, 27 s'étendent, sur le côté 25 du fond 8, parallèlement et de part et d'autre de ce plan médian M avec un espacement correspondant, sensiblement, à la

section 28 dudit téton 21.

De tels moyens de fixation 17 peuvent encore être définis par au moins un ergot de positionnement 29 ménagé sur l'un au moins des côtés latéraux 30 du sabot 18 de manière apte à venir s'ancrer dans l'épaisseur des retours d'accrochages 12, 13 délimitant l'ouverture

d'accès 14 dans la rainure 7.

Préférentiellement, de tels ergots de positionnement 29, sous forme de picots ou similaires, sont chanfreinés à leur extrémité au regard de la rainure 7 de manière à faciliter l'engagement du sabot 18 dans cette dernière et leur insertion entre lesdits retours

d'accrochage 12, 13.

Finalement au travers des caractéristiques de la présente invention celle-ci vient répondre, avantageusement, au problème

rencontré dans l'état de la technique.

Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments,

sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention.

Claims (9)

Revendications

1. Ferrure du type gâche, destinée à prendre position, pour y être fixée, dans une rainure (7) ménagée en feuillure d'un châssis ouvrant (2, 3) ou cadre dormant de porte, fenêtre ou analogue (1), comportant, en combinaison, au moins un sabot (18) ajusté à la section d'ouverture de l'accès (14) dans la rainure (7) pour son logement dans cette dernière, ce sabot (18) recevant des moyens d'indexation (19) prévus à même de coopérer avec des moyens d'indexation complémentaires (20) ménagés en fond (8) de rainure (7) pour garantir le bon positionnement de ladite ferrure (4) le

long de cette dernière.

2. Ferrure selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens d'indexation (19) se présentent sous forme d'au moins un téton (21) s'étendant sous ledit sabot (18) pour venir se loger dans une ouverture (22), de section ajustée, ménagée dans le

fond (8) de la rainure (7).

3. Ferrure selon l'une quelconque des revendications 1 et 2,

caractérisée par le fait que la hauteur du sabot (18) est déterminée sensiblement égale ou à peine inférieure à la profondeur

de la rainure (7).

4. Ferrure selon la revendication 2, caractérisée par le fait que le téton (21) est défini de nature sécable pour permettre le

repositionnement de la ferrure (4) le long de la rainure (7).

5. Ferrure selon la revendication 2, caractérisée par le fait que l'ouverture (22) dans le fond (8) de la rainure (7) pour la réception d'un téton (21) se situe sensiblement, dans le plan

médian (M) de cette rainure (7).

6. Ferrure selon les revendications 2 et 5, caractérisée par le

fait que le fond (8) de la rainure (7) est renforcé, sur son côté opposé (25) à cette dernière, par deux rebords longitudinaux (26, 27) s'étendant parallèlement et de part et d'autre du plan médian (M) avec un espacement correspondant, sensiblement, à la section

(28) d'un téton (21).

7. Ferrure selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée

en ce qu'elle comporte des moyens de fixation (17) sous forme d'une vis de fixation venant traverser un orifice (23) ménagé de manière adéquate dans ladite ferrure (4) pour coopérer avec un passage (24) dans le fond (8) de la rainure (7).

8. Ferrure selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens de fixation (17) sous forme d'un ergot de positionnement (29) ménagé sur l'un au moins des côtés latéraux (30) du sabot (18) de manière apte à venir s'ancrer dans l'épaisseur de retours d'accrochage (12, 13) délimitant l'ouverture d'accès (14) dans la

rainure (7).

9. Ferrure selon la revendication 8, caractérisée par le fait que les ergots de positionnement (29) se présentent sous forme de picots ou similaires chanfreinés à leur extrémité (31) au regard de la rainure (7) de manière à faciliter l'engagement du sabot (18) dans cette dernière et leur insertion entre lesdits retours

d'accrochage (12, 13).