FR2768313A1 - Appareil a epiler a rouleau rotatif equipe de dispositif anti-douleur - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un épilateur comprenant un rouleau d'épilation entraîné en rotation par un moteur autour d'un axe agencé derrière une fenêtre du boîtier, ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées de lames de pincement, des moyens de commande pour amener successivement les lames à se serrer l'une contre l'autre pour pincer les poils à arracher puis à s'écarter et un dispositif anti-douleur comportant des éléments (60) montés sur le rouleau rotatif, caractérisé en ce que ces éléments (60) sont montés fixes sur le rouleau et présentent une ou plusieurs protubérances (62) dépassant un cylindre virtuel coaxial (2) au rouleau dans lequel sont inscrits les bords de pincement de lames, chaque protubérance (62) étant inclinée et/ ou arrondie selon le plan transversal à l'axe de rotation du rouleau passant par l'élément fixe.
Description
2768313
APPAREIL A EPILER A ROULEAU ROTATIF EQUIPE DE DISPOSITIF ANTI-DOULEUR
La présente invention est relative à un appareil à épiler susceptible d'être tenu à la main et destiné à épiler avec le moins de sensation de douleur possible les poils du corps humain considérés comme superflus pour des considérations esthétiques ou autres.
Une famille d'épilateurs connue est basée sur un rouleau mobile en rotation autour d'un axe agencé derrière une fenêtre en l'une des extrémités du boîtier, ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées de pinces. Chaque rangée de pinces est formée d'une première série de lames parallèles côte-à-côte mobiles, intercalée dans une seconde série, soit de disques fixes, soit de lames également mobiles, une pince étant donc constituée par une lame de la première série associée avec le disque ou la lame adjacente de la seconde série. Il est de plus prévu des moyens de commande pour amener successivement les lames mobiles à se serrer l'une contre l'autre, ou contre le disque adjacent, pour pincer les poils à arracher, puis à s'écarter pour permettre l'évacuation des poils arrachés avant l'introduction des poils suivants entre les lames.
Ainsi, lorsque le rouleau tourne, les pinces se ferment à proximité de la peau en serrant les poils qui sont alors entraînés et arrachés par la poursuite de la rotation du rouleau. Ces lames pincent et tirent les poils de manière aléatoire, pas forcément à proximité de la racine, faisant qu'un poil peut subir plusieurs tractions avant d'être arraché. Ces tractions successives et l'arrachage excitent les terminaisons nerveuses proches des bulbes des poils et sont à l'origine de douleurs ressenties pendant l'épilation.
Le brevet EP 467 733 (SEB) décrit un épilateur du type précité comportant sur son rouleau des brosses à touffes de poils. Les extrémités de ces poils peuvent faire saillie légèrement au delà d'un cylindre inscrit sur les bords de pincement des disques et lames. Ces poils sont prévus pour être suffisamment raides pour produire un effet de redressement des poils à épiler, sans toutefois être trop raides pour ne pas irriter la peau.
Lors d'essais de cet épilateur, on a constaté que ces brosses ont un effet secondaire anti-douleur du fait que ces poils viennent "fouetter" la peau. Toutefois cet effet secondaire est limité.
Le document EP 671 136 (SEB) décrit un autre épilateur de ce type, dans lequel les lames sont adjacentes, d'un côté à une surface lisse en portion de cylindre coaxiale à l'axe de rotation du rouleau, et de l'autre côté à une zone allongée en creux s'étendant parallèlement à l'alignement des lames, cette zone étant elle même adjacente à une autre surface lisse en portion de cylindre diamétralement opposée à la première. Ces portions de cylindre définissent entre elles un cylindre virtuel de protection coaxial au rouleau évitant que la peau ne pénètre dans les pinces.
La zone en creux comprend une série de brosses prévues pour redresser les poils couchés par le contact avec les surfaces lisses et ainsi améliorer la prise de ces poils par les pinces. Cette zone en creux comprend en outre, près de l'un des côtés des lames, une série de picots parallèles aux brosses et dont les sommets sont situés sur le cylindre virtuel de protection. Ces picots évitent que le rouleau d'épilation saute sur la peau au passage de la zone en creux et produisent sur la peau un effet de massage complémentaire au brossage diminuant la douleur due à l'arrachage des poils. Il existe néanmoins un réel besoin d'un dispositif anti-douleur encore plus performant afin de rendre cette opération moins désagréable.
Le document EP 760 219 (MATSUCHITA) décrit plusieurs épilateurs avec des éléments anti-douleur vibrants, soit sous la forme de peigne vibrant porté par le boîtier, soit sous la forme de rouleaux vibrants additionnels à picots ou à poils raides également portés par le boîtier à côté du rouleau d'épilation.
Le document WO 97/19613 (PHILIPS) décrit un épilateur comportant une série de picots frappeurs en matière élastomère relativement dure, assemblés à la manière d'un peigne ou d'une main, et montés vibrants sur le boîtier. La flexibilité des protubérances est telle que celles-ci pénètrent dans la peau pour assurer un effet d'anesthésie, mais cèdent et se plient lorsque l'épilateur passe par dessus une zone osseuse.
Toutefois, ces dispositifs anti-douleur montés sur le boîtier en dehors mais adjacents au rouleau épilateur rendent l'appareil plus complexe car ils nécessitent un mécanisme de mise en vibration indépendant et élaboré. En outre, ces dispositifs externes cachent la zone à épiler, ce qui rend l'opération d'épilation moins facile.
Le document WO 97/00032 (BRAUN) décrit un épilateur dont le rouleau rotatif comprend une série de masselottes mobile poussées radialement vers l'extérieur par la force centrifuge et/ou par des ressorts pour venir frapper la peau et provoquer des impulsions destinées à masquer la douleur de l'épilation. Cette construction s'avère toutefois également compliquée, donc onéreuse à réaliser, et il existe un risque de blocage des masselottes.
La demande de brevet FR 96.03177 (SEB) décrit une pluralité d'épilateurs équipés de dispositif anti-douleur. Selon une première exécution, le rouleau d'épilation est lui même monté dans un étrier vibrant. Selon une seconde exécution, le rouleau comprend des masselottes mobiles radialement. Selon une troisième exécution, le rouleau comprend des masselottes en forme de levier monté en pivotement sur le rouleau d'épilation de telle sorte que leurs extrémités viennent frapper la peau radialement. Selon une quatrième exécution, l'épilateur comprend un étrier entourant le rouleau et monté vibrant sur le boîtier. Ces constructions s'avèrent toutefois également compliquées.
Le but de la présente invention est un épilateur comprenant un rouleau d'épilation entraîné en rotation par un moteur autour d'un axe agencé derrière une fenêtre du boîtier, ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées de lames de pincement, des moyens de commande pour amener successivement les lames à se serrer l'une contre l'autre pour pincer les poils à arracher puis à s'écarter, dont le dispositif anti-douleur soit efficace, de structure simple, fiable et économique à réaliser.
Ce but est atteint du fait que le dispositif anti-douleur comprend des éléments montés fixes sur le rouleau rotatif, présentant une ou plusieurs protubérances dépassant le cylindre virtuel coaxial au rouleau dans lequel sont inscrits les bords de pincement de lames, chaque protubérance étant inclinée et/ou arrondie selon le plan transversal à l'axe de rotation du rouleau passant par l'élément fixe.
Le cylindre coaxial au rouleau dans lequel sont inscrits les bords de pincement de lames constitue une sorte de cylindre virtuel de protection du fait que, dans ce cylindre, sont également inscrites des parties lisses de rouleau, soit sous la forme de coquilles longilignes angulairement décalées par rapport aux lames, soit sous la forme d'une série de disques transversaux ajourés au niveau des lames, ces parties lisses en appui sur la peau évitant que celle-ci ne soit attrapée par les pinces.
En reportant les protubérances arrondies d'éléments fixes au delà de ce cylindre virtuel de protection pour ainsi faire saillie, on obtient un effet antidouleur sensible, diminuant effectivement la douleur causée par l'arrachage des poils, et ceci de manière simple et solide.
Grâce à cette partie inclinée et/ou arrondie, on assure que la partie de la protubérance venant frapper la peau avec la vitesse périphérique du rouleau se présente de manière oblique et non perpendiculaire à cette peau. Ceci provoque un effet de massage très prononcé engendrant une sensation de douleur qui masque la douleur d'épilation. Cette partie inclinée et/ou arrondie évite tout risque de meurtrissure ou plaie.
Dans le plan transversal à l'axe de rotation, la protubérance présente une section généralement convexe formée d'une courbe continue, par exemple un arc de cercle, ou est formée d'une succession d'arcs de rayons progressifs ou de portions rectilignes.
Dans la majorité des cas, l'angle d'attaque de la protubérance, à savoir au niveau de la zone intersectant le cylindre virtuel de protection, est inférieur à 60[deg.], voire inférieur à 45[deg.]. Toutefois, dans le cas où la proéminence est faible, par exemple inférieure à 0.2 mm, il est possible d'envisager un angle d'attaque plus important et un arrondi du bord supérieur plus prononcé. A l'inverse, plus importante est la protubérance,, plus il est avantageux d'avoir un angle d'attaque faible et un bord supérieur à arrondi faible.
En outre, du fait que les éléments sont fixes sur le rouleau, leur action est couplée avec celle de pincement des lames. Notamment, lorsque le nombre de rangée d'éléments anti-douleur est égal au nombre de rangées de pinces, la fréquence d'effets anti-douleur est identique à celle de l'épilation. Lorsque le nombre de rangées d'éléments anti-douleur disposées sur la périphérie du rouleau est différent du nombre de rangées de pinces, la première harmonique de la fréquence de l'effet anti-douleur reste identique à la première harmonique de la fréquence d'épilation qui correspond alors à la vitesse de rotation du rouleau.
La base de la partie inférieure et ou l'arrondi d'une protubérance peut se situer en deçà du cylindre coaxial au rouleau dans lequel sont inscrits les bords de pincement de lames. En outre, l'arrondi de la protubérance est de préférence convexe, symétrique dans son plan transversal ou asymétrique, c'est-à-dire que cet arrondi peut présenter une partie plus importante en aval ou en amont, tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau.
Grâce au choix de ce profil transversal d'arrondi, on peut affiner les caractéristiques des impulsions mécaniques appliquées sur la peau, soit que l'impulsion commence de manière abrupte ou de manière progressive avec une pente de départ plus ou moins forte, pour obtenir tel ou tel autre type de douleur mieux adapté à la configuration des lames d'épilation.
Afin de provoquer une sensation de douleur dans toute la zone de la peau qui est épilée immédiatement après, on peut agencer une série d'éléments antidouleur sur le rouleau dans une zone longiligne couvrant sensiblement la longueur du rouleau, ces éléments étant distribués, soit le long d'une ligne rectiligne ou légèrement hélicoïdale, soit en quinconce, cette zone étant angulaire, décalée d'une rangée de lames de pincement, de préférence en amont de la rangée, tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau.
Les éléments anti-douleur peuvent être soit rapportés sur une pièce du rouleau, soit réalisés monobloc avec cette pièce.
La première variante permet d'envisager des éléments amovibles permettant, en outre, un remplacement ultérieur d'un élément cassé ou l'échange pour d'autres éléments amovibles dont les protubérances produisent des effets de massages différents. La variante "monobloc" offre une possibilité de réalisation à coût faible, notamment par simple modification de l'empreinte du moule d'une pièce obtenue par injection de matière plastique.
De préférence, les éléments anti-douleur sont rigides pour stimuler effectivement les terminaisons nerveuses de la peau. On peut également envisager que ces éléments soient semi-rigides, c'est-à-dire ne fléchissant qu'à partir d'une contrainte prédéterminée pour éviter de meurtrir une zone du corps plus ferme, notamment une région osseuse, recouverte uniquement par de la peau, comme par exemple au niveau du tibia, du coude ou du genou. Une partie seulement, notamment de support, peut être flexible pour apporter cette semi-rigidité.
Selon un premier agencement, les éléments anti-douleur peuvent se présenter sous la forme de plaque radiale ou de barre rapportée parallèlement à l'axe de rotation entre les flasques latérales du rouleau, le bord externe de la plaque ou de la barre protubérant au delà du cylindre virtuel étant rectiligne, ondulé ou denté, la section transversale de ce bord étant arrondie.
Les plaques ou barres anti-douleur peuvent alors être réalisées en tant que pièces individuelles interchangeables qui sont assemblées dans le rouleau ou au choix de l'utilisatrice.
Selon un second agencement, les éléments anti-douleur peuvent se présenter sous la forme de protubérances ménagées sur la périphérie circulaire de disques intermédiaires inscrits dans le cylindre passant par les bords de pincement de lames ou sur la périphérie circulaire des flasques latérales du rouleau.
Dans ce mode de réalisation, on met à profit des disques transversaux intermédiaires matérialisant le cylindre virtuel de protection pour agencer en des zones adéquates des éléments anti-douleur.
Un autre avantage réside dans le fait que l'on peut disposer un nombre plus important d'éléments anti-douleur tout le long de la périphérie circulaire que le nombre de rangées de pinces. Ceci permet d'optimiser la fréquence de l'effet anti-douleur. En outre, on peut disposer les éléments anti-douleur d'une manière non régulière afin de produire un profil particulier de fréquence d'effet anti-douleur.
Selon un troisième agencement, les éléments anti-douleur peuvent se présenter sous la forme de protubérances ménagées sur le bord d'attaque ou le bord de fuite d'une lame de pincement. L'effet anti-douleur est alors provoqué pratiquement au moment même de l'arrachage des poils.
Dans l'épilateur selon le document EP 467 733 cité précédemment, le rouleau comprend un corps monobloc comportant une série de disques parallèles fixes et une double série de lames mobiles de pincement, les séries étant diamétralement opposées et disposées entre les disques. Le corps monobloc présente, de plus, deux rainures diamétralement opposées dans un plan perpendiculaire à celui passant par les deux séries de lames. Dans ces rainures peuvent être installées des tiges, formant notamment des embases de support de brosses.
La demande de brevet FR 97.00224 de la déposante décrit un autre épilateur de type analogue, dans lequel chaque rangée de pinces est formée d'une première série de lames parallèles côte-à-côte, solidaire d'un baladeur central mobile, et intercalée dans une seconde série de lames solidaire d'une cage entourant le baladeur coaxialement. Notamment, cette cage est composée d'une pluralité de tiges-embases axiales dont les extrémités sont fixées de part et d'autre à intervalles réguliers sur la périphérie de deux flasques latérales bordant le rouleau, la face radialement interne des embases présentant des rainures de retenue de la base des lames. De manière analogue à l'épilateur précédent, les faces externes de ces embases portent des brosses longilignes.
Alors, et selon un agencement préféré lorsque le rouleau comprend des embases périphériques parallèles à l'axe du rouleau comme mentionné précédemment, il s'est avéré particulièrement avantageux de simplement monter également les éléments anti-douleur selon l'invention le long de la face externe de ces embases.
Dans ce mode d'agencement préféré, les éléments anti-douleur peuvent être une série de picots rapportés individuellement sur l'embase, picots dont les extrémités forment des protubérances arrondies dépassant le cylindre virtuel.
Ces picots peuvent être des inserts positionnés dans le moule avant fabrication d'une embase par injection de matière plastique. En alternative, les embases moulées peuvent présenter une rangée d'orifice dans lesquels sont par la suite simplement insérés en force des picots. Ces picots peuvent alors avantageusement être réalisé de manière rigide en métal poli, notamment en aluminium ou en inox chimiquement inerte avec la peau. En variante, ces picots peuvent aussi être réalisés en une matière élastomère relativement dure, par exemple un caoutchouc siliconé.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être une ou plusieurs séries de protubérances rapportées sur, ou monobloc avec, une base encastrée dans l'embase, soit au milieu soit au bord de l'embase. Le cas échéant, cette base peut être amovible. On simplifie encore plus le mode de réalisation cité précédemment en fabriquant la série de picots solidaire d'une base, qui elle est rapportée et fixée sur l'embase.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être une ou plusieurs tringles en U inversé rapportées sur une embase, la barre supérieure du U pouvant être rectiligne et protubérante au delà du cylindre virtuel, ou pouvant être ondulée ou dentée avec seulement leurs parties supérieures protubérantes au delà du cylindre virtuel.
La tringle présente, d'un seul tenant, une série de protubérances venant frapper/masser la peau pour provoquer l'effet anti-douleur. En outre, on peut jouer avec une certaine flexibilité de la base supérieure du U pour moduler l'effet anti-douleur.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être des protubérances réalisées monobloc avec la face externe d'une embase.
La série de proéminences anti-douleur est alors simplement réalisées simultanément lors du moulage de cette embase. Les dimensions de ces proéminences, en même matière que celle de l'embase, sont alors choisies pour que ces proéminences arrondies soient plutôt rigides.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être le bord longiligne protubérant, si désiré rectiligne, ondulé ou denté, de la face externe oblique d'une embase telle que vue par rapport à la surface tangentielle du rouleau au niveau de l'embase, ce bord protubérant pouvant être le bord amont ou aval tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau.
La section transversale, notamment asymétrique, des protubérances peut ainsi être choisie pour modifier les caractéristiques des impulsions anti-douleur.
De préférence, un ou plusieurs éléments anti-douleur cités précédemment sont montés fixes sur une embase à proximité de brosses de redressement des poils à épiler. Par rapport à des plans transversaux au rouleau, ces éléments anti-douleur peuvent être alignés ou latéralement décalés par rapport aux touffes de poils composant une brosse. On peut envisager une association simple d'une brosse et d'une rangée d'éléments anti-douleur, la brosse étant montée soit en aval soit en amont de la rangée d'éléments tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau, ou on peut envisager une association plus élaborée, une paire de brosses entourant une rangée d'éléments ou une rangée d'éléments entourant une brosse, par exemple.
On obtient ainsi une synergie entre les éléments anti-douleur effectuant également une fonction de peignage pour aligner les poils en préalable ou immédiatement à la suite d'un brossage de redressement des poils qui sont alors mieux saisis par les pinces d'épilation. L'efficacité de cette action de massage-peignage est assurée du fait que les sommets arrondis des éléments anti-douleur restent en contact avec la peau pendant un temps sensiblement plus long que les brosses.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être des touffes de poils liés entre eux par collage ou soudage. On obtient ainsi des éléments anti-douleur par simple modification d'embases à brosses déjà disponible. En outre, selon la qualité de la colle choisie, époxy, Araldite (R), ou colle élastomère, ces éléments anti-douleur peuvent être durs ou semi-rigides. Lorsque l'extrémité d'une touffe est semi-rigide, un angle d'attaque supérieur à 60[deg.] est acceptable, voire un angle d'attaque de 90[deg.] avec des extrémités de poils arrondies.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être des protubérances plastiques surmoulées sur les extrémités de touffes de poils, soit des protubérances semi-cylindrique ou sphériques surmoulées sur chaque touffe de poils, soit une protubérance en forme de barre surmoulée sur l'extrémité d'une rangée de touffes de poils.
On réalise ainsi simplement des éléments anti-douleur semi-rigides, notamment du fait qu'ils sont portés de manière flexible pour présenter une possibilité de mouvement de fouet. En alternative, une ou plusieurs série de protubérances sont rapportées sur, ou moulées avec, une base encastrée dans une embase portant elle même une ou plusieurs brosses.
En fabriquant de manière séparée les brosses et les éléments anti-douleur, on peut optimiser leur mode de construction et leurs caractéristiques respectives par le choix des matériaux et des dimensions. Un simple assemblage final par encliquetage ou collage permet d'obtenir une embase élaborée.
L'invention sera mieux comprise à l'étude de modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un rouleau d'épilation équipé d'éléments anti-douleur selon un premier agencement conformément à l'invention,
- la figure 2 est une vue agrandie de la zone II de la figure 1 ,
- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale de l'épilateur selon la figure 1 , - les figures 4a et 4b sont des vues schématiques en perspective d'agencements longitudinaux d'éléments anti-douleur,
- la figure 5 est une vue schématique en perspective d'un rouleau d'épilation avec un agencement transversal d'éléments anti-douleur,
- les figures 6a et 6b sont des vues schématiques en perspective d'agencements d'éléments anti-douleur sur les bords de pincement d'une paire de lames de pincement,
- les figures 7a et 7b sont des vues schématiques en perspective d'agencements d'éléments anti-douleur sur des embases présentes dans le rouleau d'épilation tel que sur celui des figures 1 à 3, - les figures 8a à 8f sont des vues schématiques en perspective de variantes de réalisation d'embases portant des éléments anti-douleur rigides.
- les figures 9a et 9b sont des vues schématiques en perspective de variantes de réalisation d'embases dont les bords longitudinaux sont aménagés en tant qu'éléments anti-douleur, - les figures 10a à 10e sont des vues schématiques en perspective de variantes de réalisations d'embases portant des éléments anti-douleur semirigides incluant des touffes de poils, et
- les figures 11a et 11b sont des vues schématiques en perspective de variantes de réalisations d'embases avec une seconde pièce portant des éléments anti-douleur.
Sur les figures 1 et 3 est illustré un épilateur selon le document FR 97.00224 dont le contenu est inclus dans cette description en vertu de cette citation et pris uniquement à titre d'exemple, comme support de dispositifs anti-douleur selon l'invention, étant bien entendu que ces dispositifs anti-douleur peuvent facilement être adaptés sur d'autres épilateurs, par exemple sur celui décrit dans le brevet EP-0 467 733.
Succinctement, cet épilateur comprend un rouleau rotatif 1 composé d'un arbre central 10 mobile en rotation dans un berceau 5 et d'une cage montée coaxialement sur l'arbre qu'elle entoure, cette cage étant formée par deux flasques latérales 50 tenant entre elles quatre embases 30.
La flasque gauche 50 de cage présente un pignon latéral 52 entraîné par un engrenage réducteur passant par un orifice ménagé dans le berceau 5 et mis en rotation par un moteur électrique non illustré contenu dans le boîtier. Cette cage entraîne l'arbre 10 par des orifices crénelés des flasques engagés avec une denture longitudinale de l'arbre.
Une première série de lames cruciformes 20, dont chaque branche constitue une lame de pincement 20' est montée en parallèle, côte-à-côte à intervalles réguliers le long de l'arbre 10. A cette fin, les dentures de l'arbre 10 présentent des rainures circulaires équidistantes En correspondance, la base de jonction des lames 20 présente un orifice de diamètre identique à celui de crête des dentures, mais muni de quatre tenons radiaux orientés vers l'intérieur et de diamètre interne identique à celui du pied de denture longitudinal. Ces lames 20 sont ainsi solidaires longitudinalement de cet arbre.
Une seconde série de lames cruciformes 40 intercalée dans la première est quant à elle tenue par la cage, notamment par des rainures 32 ménagées dans la face radiale interne des embases axiales 30, dont les extrémités sont de part et d'autres tenues dans des logements réalisés à 90 degrés sur la périphérie des faces internes de flasques 50. Chaque branche de lame cruciforme 40 constitue une lame de pincement 40' complémentaire à une lame de pincement 20' adjacente.
L'arbre 10 retenant la première série de lames cruciformes 20 et la cage 30,50 retenant la seconde série de lames 40 sont mobiles axialement en sens inverse l'un par rapport à l'autre en plus de leur mouvement rotatif commun au sein du berceau 5. Pour ceci, il est prévu d'une part, sur chaque face externe de flasque 50, un dispositif de cames croisées imbriquées identiques, mais décalées d'un quart de tour l'une 14/54 par rapport à l'autre 15/55; et d'autre part, en vis-à-vis de chaque dispositif de came croisée, une paire de galets 26 diamétralement opposés par rapport à l'arbre 10 et installés dans un disque 28 porte-galets situé en extrémité du rouleau contre le bras correspondant de berceau 5.
Comme bien visible sur les figures 1 à 3, les faces externes des embases 30 portent des brosses 34 dont les extrémités sont inscrites dans un cylindre virtuel de protection 2 dans lequel sont aussi inscrits les bords de pincement 21 et 41 des lames de pincement 20' et 40' respectivement. Ces brosses 4 redressent les poils à épiler peu avant qu'ils ne soient saisis par les pinces d'épilation 20', 40'. Comme illustré, chaque brosse 34 comporte une rangée de touffes, par exemple de diamètre de compris entre 1 et 2 mm, composées de poils souples.
En fait, et comme mieux visible sur la figure 2, la peau de l'utilisatrice peut être amenée à pénétrer légèrement dans le cylindre virtuel 2 entre deux rangées de lames, comme illustré schématiquement par la corde référencée 2'.
Plus particulièrement selon l'invention, le rouleau 1 comporte également des éléments fixes 60 dont les extrémités externes forment des protubérances arrondies 62 dépassant radialement le cylindre de protection 2. Ces protubérances 62 d'éléments 60 sont prévues pour venir passer sur la peau à la cadence de la rotation du rouleau de manière à effectuer un massage engendrant une douleur additionnelle masquant celle de l'épilation.
Comme mieux visible sur la figure 2, la base 63 de l'arrondi 62 de l'extrémité de l'élément anti-douleur 60 peut se situer légèrement en deçà du cylindre virtuel 2 défini précédemment, par exemple se retrouver plutôt au niveau de la corde 2'.
Alors, la protubérance 62 arrondie d'élément anti-douleur, arrivant à haute vitesse entre en contact avec la peau selon une face oblique et effectue un massage puissant à effet anti-douleur. Ce massage s'effectue par un contact, une pénétration dans la peau et un dégagement progressif.
Ces éléments 60 constituent en outre une sorte de peigne dont l'action de massage et de peignage vient en complément de l'action de relèvement des poils par les brosses 34. En effet, avec seulement une rangée de brosses, un certain nombre de poils peuvent échapper compte tenu de leur espacement. Par ailleurs, certains poils pressés contre la peau lors du brossage peuvent rester momentanément plaqués à elle et échapper à l'arrachage. Les éléments anti-douleur selon l'invention, agencés à la manière de peigne, permettent de reprendre les poils et de mieux les orienter avant ou après son brossage. L'efficacité de cette action de massage-peignage est assuré du fait que les sommets arrondis des éléments anti-douleur restent en contact avec la peau pendant un temps sensiblement plus long que les brosses, c'est-à-dire qu'ils viennent en contact avec la peau avant les brosses et quittent le contact après les brosses. La hauteur des éléments anti-douleur, supérieure à celle des brosses, accomplit précisément cet effet.
La figure 4a illustre un agencement d'éléments anti-douleur sous la forme d'une plaque 70 venant remplacer une embase 30, ses tenons d'extrémités 71 venant s'engager dans les logements de faces internes de flasques. Cette plaque 70 peut présenter une largeur de l'ordre de 5 mm correspondant à celle d'une 2768313
15 embase, et une hauteur radiale de l'ordre 5 à 6 mm de telle sorte que son bord externe arrondi 72 de la plaque 70 protubère au delà du cylindre virtuel 2, par exemple d'une hauteur comprise entre 0,1 et 1 mm. Si désiré, le bord externe 73 peut être ondulé, seules les crêtes supérieures des ondulations protubérant au delà du cylindre virtuel. Cette plaque peut être rigide, notamment lorsque réalisée en métal ou en nylon, ou peut présenter une certaine flexibilité.
La figure 4b illustre une alternative sous la forme d'une barre 75 agencée au dessus des embases 30 et dont les extrémités sont engagées de part et d'autres dans des logements supplémentaires ménagés dans les faces internes de flasques, peu au dessus de ceux des embases 30. Le bord supérieur protubérant de cette barre de section transversale arrondie peut être rectiligne, en arc de cercle ou également ondulé. Cette barre est de préférence relativement rigide.
La figure 5 illustre un rouleau 1 comprenant un agencement d'éléments antidouleur sur la tranche périphérique circulaire de disques intermédiaires 80 transversaux à l'axe de rotation du rouleau et séparant des groupes de lames de pincement 20/40 et/ou sur la tranche périphérique circulaire des flasques latérales 50. Ces éléments anti-douleur peuvent être des nervures 82 de section transversales sensiblement semi-circulaire comme illustré sur les flasques 50. Ces nervures 82 sont alors de préférences moulées d'un seul tenant avec les disques intermédiaires ou flasques. En alternative, ces éléments anti-douleur peuvent être des boules 84, par exemple en plastique, portées par des tiges 85 qui sont alors de préférence insérées en force dans des orifices préalablement aménagés dans les tranches.
Les nervures 82 ou boules 84 protubèrent des tranches périphériques définissant le cylindre de protection d'une hauteur radiale comprise entre 0,1 et 1 mm. Pour un rouleau tournant à une vitesse de l'ordre de 1 500 tr/mn, quatre à six nervures, régulièrement réparties sur la périphérie circulaire engendrent un massage à effet anti-douleur avec une fréquence de 100 à 150 Hz. Cette fréquence peut être changée en augmentant ou en réduisant le nombre de 2768313 16
nervures ou de boules le long de cette périphérie.
Les figures 6a et 6b illustrent un agencement d'éléments anti-douleur directement sur les bords de pincement 21 ,41 des lames 20', 40'. Selon un mode de réalisation préféré illustré sur la figure 6a, les lames de pincement 20',40' en métal présentent des protubérances semi-circulaires 86,87 en leur bord d'attaque aval, tel que vu par rapport au sens de rotation (s) du rouleau, ces protubérances 86,87 étant réalisées directement lors de la découpe de la lame dans un feuillard. En alternative, ces éléments anti-douleur peuvent se présenter sous la forme de deux demi-sphères 88, 89 en métal poli embouties ou rapportées en vis-à-vis par soudure sur les lames 20',40'. L'effet anti-douleur est ainsi provoqué très peu de temps avant la douleur d'épilation.
Les figures 7a et 7b illustrent un agencement d'éléments anti-douleur directement sur une embase 30, comme dans l'exemple de rouleau d'épilation illustré sur les figures 1 à 3.
La figure 7a illustre une pluralité de picots individuels 60 en métal obtenus par tronçonnage d'un fil de diamètre compris entre 1 et 2 mm. L'extrémité supérieure arrondie 62, par exemple semi-sphérique, d'un picot peut être obtenue par une opération de frappe de l'extrémité du fil avant tronçonnage d'un nouveau picot. Utilement, l'extrémité inférieure 64 présente un diamètre réduit de telle sorte à établir à une valeur prédéterminée la hauteur apparente du picot 60 au dessus de l'embase 30.
La partie gauche de la figure 7b illustre un élément anti-douleur sous la forme d'un peigne comprenant des doigts 66 à extrémité arrondie 67 réunis par une barre inférieure 65 encastrée dans une rainure ménagée dans la face externe supérieure de la base 30. La partie droite de cette même figure illustre un élément anti-douleur similaire dont l'extrémité arrondie 68 des doigts est amincie pour présenter une relative flexibilité. Ces peignes sont par exemple réalisés par moulage sous pression de matière plastique dans un moule.
Les figures 8a à 8f illustrent l'association sur des embases 30 d'éléments anti 13
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douleur rigides avec des brosses longilignes 78 formées par une rangée ou alignement de touffes 79 composées de poils flexibles. Bien entendu, les exécutions des figures 7a et 7b peuvent être réalisées par moulage de l'embase et des dispositifs anti-douleur d'un seul tenant.
Sur la figure 8a, les éléments anti-douleur se présentent sous la forme de picots métalliques individuels 60 en vis-à-vis de chaque touffe 79. Selon une caractéristique importante de l'invention, l'extrémité supérieure arrondie 62 d'un picot dépasse l'extrémité d'une touffe d'une hauteur comprise entre 0,1 et 1 mm, de préférence environ 0,5 mm pour effet un anti-douleur efficace.
Sur la figure 8b, les éléments anti-douleur se présentent sous la forme d'une série de picots 61 en plastique moulés avec une languette de base 63 encastrée dans la face supérieure de l'embase 30. Lors du montage de ces picots, on peut, soit les agencer en regard des touffes de poils 79, soit en quinconce.
Sur la figure 8c est illustré un élément anti-douleur 45 sous la forme d'une tringle en U inversé comprenant une barre supérieure rigide de massage 47 rectiligne et de section transversale arrondie, cette barre étant tenue de part et d'autre par deux pieds 46 encastrés dans l'embase 30. Cette tringle 45 peut être réalisée par découpe puis pliage d'un tronçon de fil métallique. Le diamètre de ce fil est choisi en fonction de la longueur de l'embase 30, de telle sorte que la barre 47 soit rigide. L'arrondi supérieur de la barre 47 dépasse les extrémités des touffes de la brosse 78 d'une hauteur comprise entre 0,1 mm et 1 mm, de préférence d'environ 0,5 mm.
Sur la figure 8d est illustré un élément anti-douleur 45' semblable au précédent, hormis le fait que la barre 48 présente des ondulations dont seules les crêtes supérieures dépassent hors du cylindre virtuel de protection. Le tronçon de fil métallique est alors embouti.
Les figures 8e et 8f illustrent des éléments anti-douleur rigides 56 et 58 moulés d'un seul tenant avec la base 30. L'élément 56 se présente à la manière d'un peigne avec une série de dents à extrémités arrondies formant des protubérances distinctes, alors que l'élément 58 présente un bord supérieur rectiligne de section transversale effilée se terminant par un arrondi. Les extrémités arrondies des éléments rigides 56 et 58 dépassent les brosses 78 d'une hauteur comprise entre 0,1 mm et 1 mm.
La figure 9a illustre une embase 30' dont le bord aval 35, tel que vu par rapport au sens de rotation (s) du rouleau, est surélevé pour constituer un élément rigide de massage engendrant un effet anti-douleur. La crête 36 de ce bord aval est adoucie par plusieurs plans longitudinaux donnant une section transversale sensiblement arrondie. La face arrière amont 37 porte une brosse 78' qui, comme illustré, peut être oblique vers l'arrière. Dans ce cas, l'effet antidouleur précède l'effet de brossage. Cet élément anti-douleur est obtenu par simple modification du moule de fabrication de l'embase 30'.
La figure 9b illustre une embase 30" dont le bord amont 38 est surélevé et crénelé pour composer un élément anti-douleur rigide dont l'action suit immédiatement celle du brossage par une série de brosses 78" agencées le long du bord aval.
La figure 10a illustre un autre mode de réalisation d'éléments anti-douleur consistant à encoller les poils de chaque touffe d'une seconde brosse agencée parallèlement à une brosse 78 de redressement de poils. Par exemple, les poils de la touffe 76 sont encollés avec une colle de type élastomère laissant une semi-rigidité à ce nouvel élément. A l'inverse, les poils de la touffe 77 sont torsadés et encollés avec une colle de type epoxy ou acrylique pour assurer une forte rigidité à ce nouvel élément.
La figure 10b illustre un élément anti-douleur sous la forme d'une languette 58 rigide ou semi-rigide dont la tranche supérieure est arrondie, et dont la tranche inférieure est encastrée dans une embase 30 entre deux brosses de redressement 78.
Les figures 10c, 10d et 10e illustrent des éléments anti-douleur semi-rigides 2768313 19
basés sur un moulage d'une tête en plastique à l'extrémité de touffes de poils. La figure 10c illustre des sphères plastiques 23 surmoulées sur le dessus des touffes de support 74. La figure 10d illustre des sections de cylindre 24 surmoulés sur le dessus de touffes de support 74, de telle sorte à être orientées dans des plans transversaux à l'axe de rotation du rouleau. La figure 10e illustre une barre en section longitudinale de cylindre portée par une pluralité de touffes de support 74, la face convexe arrondie étant orientée radialement vers l'extérieur.
Pour ces éléments anti-douleur semi-rigides 23, 24 et 25, on peut prévoir une hauteur de dépassement par rapport à celle des brosses 78 pouvant atteindre environ 2 mm sans risque de blessure lors du massage.
Les figures 11a et 11b illustrent deux modes de réalisation d'embases en deux pièces distinctes moulées ou usinées séparément puis assemblées. La figure 11a montre une première partie d'embase 31.1 portant des brosses 78, par exemple taillée dans un premier plastique, assemblé à une seconde partie 31.2 portant des éléments anti-douleur 60 moulés d'un seul tenant. La figure 11b illustre une partie 31.3 extrudée selon un profil donnant en son bord supérieur une fonction de languette de massage semi-flexible, cette partie étant ensuite coupée à la longueur nécessaire.
L'invention n'est nullement limitée strictement aux exemples de réalisation décrits précédemment, mais englobe de nombreuses modifications ou améliorations, notamment au niveau des formes et dimensions. Notamment, on peut envisager que les picots 60 présentent une forme globale tronc conique. En outre, il est bien entendu que l'on peut combiner entre eux les éléments anti-douleur, les brosses et leurs supports illustrés sur les figures 4 à 11.
APPAREIL A EPILER A ROULEAU ROTATIF EQUIPE DE DISPOSITIF ANTI-DOULEUR
La présente invention est relative à un appareil à épiler susceptible d'être tenu à la main et destiné à épiler avec le moins de sensation de douleur possible les poils du corps humain considérés comme superflus pour des considérations esthétiques ou autres.
Une famille d'épilateurs connue est basée sur un rouleau mobile en rotation autour d'un axe agencé derrière une fenêtre en l'une des extrémités du boîtier, ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées de pinces. Chaque rangée de pinces est formée d'une première série de lames parallèles côte-à-côte mobiles, intercalée dans une seconde série, soit de disques fixes, soit de lames également mobiles, une pince étant donc constituée par une lame de la première série associée avec le disque ou la lame adjacente de la seconde série. Il est de plus prévu des moyens de commande pour amener successivement les lames mobiles à se serrer l'une contre l'autre, ou contre le disque adjacent, pour pincer les poils à arracher, puis à s'écarter pour permettre l'évacuation des poils arrachés avant l'introduction des poils suivants entre les lames.
Ainsi, lorsque le rouleau tourne, les pinces se ferment à proximité de la peau en serrant les poils qui sont alors entraînés et arrachés par la poursuite de la rotation du rouleau. Ces lames pincent et tirent les poils de manière aléatoire, pas forcément à proximité de la racine, faisant qu'un poil peut subir plusieurs tractions avant d'être arraché. Ces tractions successives et l'arrachage excitent les terminaisons nerveuses proches des bulbes des poils et sont à l'origine de douleurs ressenties pendant l'épilation.
Le brevet EP 467 733 (SEB) décrit un épilateur du type précité comportant sur son rouleau des brosses à touffes de poils. Les extrémités de ces poils peuvent faire saillie légèrement au delà d'un cylindre inscrit sur les bords de pincement des disques et lames. Ces poils sont prévus pour être suffisamment raides pour produire un effet de redressement des poils à épiler, sans toutefois être trop raides pour ne pas irriter la peau.
Lors d'essais de cet épilateur, on a constaté que ces brosses ont un effet secondaire anti-douleur du fait que ces poils viennent "fouetter" la peau. Toutefois cet effet secondaire est limité.
Le document EP 671 136 (SEB) décrit un autre épilateur de ce type, dans lequel les lames sont adjacentes, d'un côté à une surface lisse en portion de cylindre coaxiale à l'axe de rotation du rouleau, et de l'autre côté à une zone allongée en creux s'étendant parallèlement à l'alignement des lames, cette zone étant elle même adjacente à une autre surface lisse en portion de cylindre diamétralement opposée à la première. Ces portions de cylindre définissent entre elles un cylindre virtuel de protection coaxial au rouleau évitant que la peau ne pénètre dans les pinces.
La zone en creux comprend une série de brosses prévues pour redresser les poils couchés par le contact avec les surfaces lisses et ainsi améliorer la prise de ces poils par les pinces. Cette zone en creux comprend en outre, près de l'un des côtés des lames, une série de picots parallèles aux brosses et dont les sommets sont situés sur le cylindre virtuel de protection. Ces picots évitent que le rouleau d'épilation saute sur la peau au passage de la zone en creux et produisent sur la peau un effet de massage complémentaire au brossage diminuant la douleur due à l'arrachage des poils. Il existe néanmoins un réel besoin d'un dispositif anti-douleur encore plus performant afin de rendre cette opération moins désagréable.
Le document EP 760 219 (MATSUCHITA) décrit plusieurs épilateurs avec des éléments anti-douleur vibrants, soit sous la forme de peigne vibrant porté par le boîtier, soit sous la forme de rouleaux vibrants additionnels à picots ou à poils raides également portés par le boîtier à côté du rouleau d'épilation.
Le document WO 97/19613 (PHILIPS) décrit un épilateur comportant une série de picots frappeurs en matière élastomère relativement dure, assemblés à la manière d'un peigne ou d'une main, et montés vibrants sur le boîtier. La flexibilité des protubérances est telle que celles-ci pénètrent dans la peau pour assurer un effet d'anesthésie, mais cèdent et se plient lorsque l'épilateur passe par dessus une zone osseuse.
Toutefois, ces dispositifs anti-douleur montés sur le boîtier en dehors mais adjacents au rouleau épilateur rendent l'appareil plus complexe car ils nécessitent un mécanisme de mise en vibration indépendant et élaboré. En outre, ces dispositifs externes cachent la zone à épiler, ce qui rend l'opération d'épilation moins facile.
Le document WO 97/00032 (BRAUN) décrit un épilateur dont le rouleau rotatif comprend une série de masselottes mobile poussées radialement vers l'extérieur par la force centrifuge et/ou par des ressorts pour venir frapper la peau et provoquer des impulsions destinées à masquer la douleur de l'épilation. Cette construction s'avère toutefois également compliquée, donc onéreuse à réaliser, et il existe un risque de blocage des masselottes.
La demande de brevet FR 96.03177 (SEB) décrit une pluralité d'épilateurs équipés de dispositif anti-douleur. Selon une première exécution, le rouleau d'épilation est lui même monté dans un étrier vibrant. Selon une seconde exécution, le rouleau comprend des masselottes mobiles radialement. Selon une troisième exécution, le rouleau comprend des masselottes en forme de levier monté en pivotement sur le rouleau d'épilation de telle sorte que leurs extrémités viennent frapper la peau radialement. Selon une quatrième exécution, l'épilateur comprend un étrier entourant le rouleau et monté vibrant sur le boîtier. Ces constructions s'avèrent toutefois également compliquées.
Le but de la présente invention est un épilateur comprenant un rouleau d'épilation entraîné en rotation par un moteur autour d'un axe agencé derrière une fenêtre du boîtier, ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées de lames de pincement, des moyens de commande pour amener successivement les lames à se serrer l'une contre l'autre pour pincer les poils à arracher puis à s'écarter, dont le dispositif anti-douleur soit efficace, de structure simple, fiable et économique à réaliser.
Ce but est atteint du fait que le dispositif anti-douleur comprend des éléments montés fixes sur le rouleau rotatif, présentant une ou plusieurs protubérances dépassant le cylindre virtuel coaxial au rouleau dans lequel sont inscrits les bords de pincement de lames, chaque protubérance étant inclinée et/ou arrondie selon le plan transversal à l'axe de rotation du rouleau passant par l'élément fixe.
Le cylindre coaxial au rouleau dans lequel sont inscrits les bords de pincement de lames constitue une sorte de cylindre virtuel de protection du fait que, dans ce cylindre, sont également inscrites des parties lisses de rouleau, soit sous la forme de coquilles longilignes angulairement décalées par rapport aux lames, soit sous la forme d'une série de disques transversaux ajourés au niveau des lames, ces parties lisses en appui sur la peau évitant que celle-ci ne soit attrapée par les pinces.
En reportant les protubérances arrondies d'éléments fixes au delà de ce cylindre virtuel de protection pour ainsi faire saillie, on obtient un effet antidouleur sensible, diminuant effectivement la douleur causée par l'arrachage des poils, et ceci de manière simple et solide.
Grâce à cette partie inclinée et/ou arrondie, on assure que la partie de la protubérance venant frapper la peau avec la vitesse périphérique du rouleau se présente de manière oblique et non perpendiculaire à cette peau. Ceci provoque un effet de massage très prononcé engendrant une sensation de douleur qui masque la douleur d'épilation. Cette partie inclinée et/ou arrondie évite tout risque de meurtrissure ou plaie.
Dans le plan transversal à l'axe de rotation, la protubérance présente une section généralement convexe formée d'une courbe continue, par exemple un arc de cercle, ou est formée d'une succession d'arcs de rayons progressifs ou de portions rectilignes.
Dans la majorité des cas, l'angle d'attaque de la protubérance, à savoir au niveau de la zone intersectant le cylindre virtuel de protection, est inférieur à 60[deg.], voire inférieur à 45[deg.]. Toutefois, dans le cas où la proéminence est faible, par exemple inférieure à 0.2 mm, il est possible d'envisager un angle d'attaque plus important et un arrondi du bord supérieur plus prononcé. A l'inverse, plus importante est la protubérance,, plus il est avantageux d'avoir un angle d'attaque faible et un bord supérieur à arrondi faible.
En outre, du fait que les éléments sont fixes sur le rouleau, leur action est couplée avec celle de pincement des lames. Notamment, lorsque le nombre de rangée d'éléments anti-douleur est égal au nombre de rangées de pinces, la fréquence d'effets anti-douleur est identique à celle de l'épilation. Lorsque le nombre de rangées d'éléments anti-douleur disposées sur la périphérie du rouleau est différent du nombre de rangées de pinces, la première harmonique de la fréquence de l'effet anti-douleur reste identique à la première harmonique de la fréquence d'épilation qui correspond alors à la vitesse de rotation du rouleau.
La base de la partie inférieure et ou l'arrondi d'une protubérance peut se situer en deçà du cylindre coaxial au rouleau dans lequel sont inscrits les bords de pincement de lames. En outre, l'arrondi de la protubérance est de préférence convexe, symétrique dans son plan transversal ou asymétrique, c'est-à-dire que cet arrondi peut présenter une partie plus importante en aval ou en amont, tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau.
Grâce au choix de ce profil transversal d'arrondi, on peut affiner les caractéristiques des impulsions mécaniques appliquées sur la peau, soit que l'impulsion commence de manière abrupte ou de manière progressive avec une pente de départ plus ou moins forte, pour obtenir tel ou tel autre type de douleur mieux adapté à la configuration des lames d'épilation.
Afin de provoquer une sensation de douleur dans toute la zone de la peau qui est épilée immédiatement après, on peut agencer une série d'éléments antidouleur sur le rouleau dans une zone longiligne couvrant sensiblement la longueur du rouleau, ces éléments étant distribués, soit le long d'une ligne rectiligne ou légèrement hélicoïdale, soit en quinconce, cette zone étant angulaire, décalée d'une rangée de lames de pincement, de préférence en amont de la rangée, tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau.
Les éléments anti-douleur peuvent être soit rapportés sur une pièce du rouleau, soit réalisés monobloc avec cette pièce.
La première variante permet d'envisager des éléments amovibles permettant, en outre, un remplacement ultérieur d'un élément cassé ou l'échange pour d'autres éléments amovibles dont les protubérances produisent des effets de massages différents. La variante "monobloc" offre une possibilité de réalisation à coût faible, notamment par simple modification de l'empreinte du moule d'une pièce obtenue par injection de matière plastique.
De préférence, les éléments anti-douleur sont rigides pour stimuler effectivement les terminaisons nerveuses de la peau. On peut également envisager que ces éléments soient semi-rigides, c'est-à-dire ne fléchissant qu'à partir d'une contrainte prédéterminée pour éviter de meurtrir une zone du corps plus ferme, notamment une région osseuse, recouverte uniquement par de la peau, comme par exemple au niveau du tibia, du coude ou du genou. Une partie seulement, notamment de support, peut être flexible pour apporter cette semi-rigidité.
Selon un premier agencement, les éléments anti-douleur peuvent se présenter sous la forme de plaque radiale ou de barre rapportée parallèlement à l'axe de rotation entre les flasques latérales du rouleau, le bord externe de la plaque ou de la barre protubérant au delà du cylindre virtuel étant rectiligne, ondulé ou denté, la section transversale de ce bord étant arrondie.
Les plaques ou barres anti-douleur peuvent alors être réalisées en tant que pièces individuelles interchangeables qui sont assemblées dans le rouleau ou au choix de l'utilisatrice.
Selon un second agencement, les éléments anti-douleur peuvent se présenter sous la forme de protubérances ménagées sur la périphérie circulaire de disques intermédiaires inscrits dans le cylindre passant par les bords de pincement de lames ou sur la périphérie circulaire des flasques latérales du rouleau.
Dans ce mode de réalisation, on met à profit des disques transversaux intermédiaires matérialisant le cylindre virtuel de protection pour agencer en des zones adéquates des éléments anti-douleur.
Un autre avantage réside dans le fait que l'on peut disposer un nombre plus important d'éléments anti-douleur tout le long de la périphérie circulaire que le nombre de rangées de pinces. Ceci permet d'optimiser la fréquence de l'effet anti-douleur. En outre, on peut disposer les éléments anti-douleur d'une manière non régulière afin de produire un profil particulier de fréquence d'effet anti-douleur.
Selon un troisième agencement, les éléments anti-douleur peuvent se présenter sous la forme de protubérances ménagées sur le bord d'attaque ou le bord de fuite d'une lame de pincement. L'effet anti-douleur est alors provoqué pratiquement au moment même de l'arrachage des poils.
Dans l'épilateur selon le document EP 467 733 cité précédemment, le rouleau comprend un corps monobloc comportant une série de disques parallèles fixes et une double série de lames mobiles de pincement, les séries étant diamétralement opposées et disposées entre les disques. Le corps monobloc présente, de plus, deux rainures diamétralement opposées dans un plan perpendiculaire à celui passant par les deux séries de lames. Dans ces rainures peuvent être installées des tiges, formant notamment des embases de support de brosses.
La demande de brevet FR 97.00224 de la déposante décrit un autre épilateur de type analogue, dans lequel chaque rangée de pinces est formée d'une première série de lames parallèles côte-à-côte, solidaire d'un baladeur central mobile, et intercalée dans une seconde série de lames solidaire d'une cage entourant le baladeur coaxialement. Notamment, cette cage est composée d'une pluralité de tiges-embases axiales dont les extrémités sont fixées de part et d'autre à intervalles réguliers sur la périphérie de deux flasques latérales bordant le rouleau, la face radialement interne des embases présentant des rainures de retenue de la base des lames. De manière analogue à l'épilateur précédent, les faces externes de ces embases portent des brosses longilignes.
Alors, et selon un agencement préféré lorsque le rouleau comprend des embases périphériques parallèles à l'axe du rouleau comme mentionné précédemment, il s'est avéré particulièrement avantageux de simplement monter également les éléments anti-douleur selon l'invention le long de la face externe de ces embases.
Dans ce mode d'agencement préféré, les éléments anti-douleur peuvent être une série de picots rapportés individuellement sur l'embase, picots dont les extrémités forment des protubérances arrondies dépassant le cylindre virtuel.
Ces picots peuvent être des inserts positionnés dans le moule avant fabrication d'une embase par injection de matière plastique. En alternative, les embases moulées peuvent présenter une rangée d'orifice dans lesquels sont par la suite simplement insérés en force des picots. Ces picots peuvent alors avantageusement être réalisé de manière rigide en métal poli, notamment en aluminium ou en inox chimiquement inerte avec la peau. En variante, ces picots peuvent aussi être réalisés en une matière élastomère relativement dure, par exemple un caoutchouc siliconé.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être une ou plusieurs séries de protubérances rapportées sur, ou monobloc avec, une base encastrée dans l'embase, soit au milieu soit au bord de l'embase. Le cas échéant, cette base peut être amovible. On simplifie encore plus le mode de réalisation cité précédemment en fabriquant la série de picots solidaire d'une base, qui elle est rapportée et fixée sur l'embase.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être une ou plusieurs tringles en U inversé rapportées sur une embase, la barre supérieure du U pouvant être rectiligne et protubérante au delà du cylindre virtuel, ou pouvant être ondulée ou dentée avec seulement leurs parties supérieures protubérantes au delà du cylindre virtuel.
La tringle présente, d'un seul tenant, une série de protubérances venant frapper/masser la peau pour provoquer l'effet anti-douleur. En outre, on peut jouer avec une certaine flexibilité de la base supérieure du U pour moduler l'effet anti-douleur.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être des protubérances réalisées monobloc avec la face externe d'une embase.
La série de proéminences anti-douleur est alors simplement réalisées simultanément lors du moulage de cette embase. Les dimensions de ces proéminences, en même matière que celle de l'embase, sont alors choisies pour que ces proéminences arrondies soient plutôt rigides.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être le bord longiligne protubérant, si désiré rectiligne, ondulé ou denté, de la face externe oblique d'une embase telle que vue par rapport à la surface tangentielle du rouleau au niveau de l'embase, ce bord protubérant pouvant être le bord amont ou aval tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau.
La section transversale, notamment asymétrique, des protubérances peut ainsi être choisie pour modifier les caractéristiques des impulsions anti-douleur.
De préférence, un ou plusieurs éléments anti-douleur cités précédemment sont montés fixes sur une embase à proximité de brosses de redressement des poils à épiler. Par rapport à des plans transversaux au rouleau, ces éléments anti-douleur peuvent être alignés ou latéralement décalés par rapport aux touffes de poils composant une brosse. On peut envisager une association simple d'une brosse et d'une rangée d'éléments anti-douleur, la brosse étant montée soit en aval soit en amont de la rangée d'éléments tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau, ou on peut envisager une association plus élaborée, une paire de brosses entourant une rangée d'éléments ou une rangée d'éléments entourant une brosse, par exemple.
On obtient ainsi une synergie entre les éléments anti-douleur effectuant également une fonction de peignage pour aligner les poils en préalable ou immédiatement à la suite d'un brossage de redressement des poils qui sont alors mieux saisis par les pinces d'épilation. L'efficacité de cette action de massage-peignage est assurée du fait que les sommets arrondis des éléments anti-douleur restent en contact avec la peau pendant un temps sensiblement plus long que les brosses.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être des touffes de poils liés entre eux par collage ou soudage. On obtient ainsi des éléments anti-douleur par simple modification d'embases à brosses déjà disponible. En outre, selon la qualité de la colle choisie, époxy, Araldite (R), ou colle élastomère, ces éléments anti-douleur peuvent être durs ou semi-rigides. Lorsque l'extrémité d'une touffe est semi-rigide, un angle d'attaque supérieur à 60[deg.] est acceptable, voire un angle d'attaque de 90[deg.] avec des extrémités de poils arrondies.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être des protubérances plastiques surmoulées sur les extrémités de touffes de poils, soit des protubérances semi-cylindrique ou sphériques surmoulées sur chaque touffe de poils, soit une protubérance en forme de barre surmoulée sur l'extrémité d'une rangée de touffes de poils.
On réalise ainsi simplement des éléments anti-douleur semi-rigides, notamment du fait qu'ils sont portés de manière flexible pour présenter une possibilité de mouvement de fouet. En alternative, une ou plusieurs série de protubérances sont rapportées sur, ou moulées avec, une base encastrée dans une embase portant elle même une ou plusieurs brosses.
En fabriquant de manière séparée les brosses et les éléments anti-douleur, on peut optimiser leur mode de construction et leurs caractéristiques respectives par le choix des matériaux et des dimensions. Un simple assemblage final par encliquetage ou collage permet d'obtenir une embase élaborée.
L'invention sera mieux comprise à l'étude de modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un rouleau d'épilation équipé d'éléments anti-douleur selon un premier agencement conformément à l'invention,
- la figure 2 est une vue agrandie de la zone II de la figure 1 ,
- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale de l'épilateur selon la figure 1 , - les figures 4a et 4b sont des vues schématiques en perspective d'agencements longitudinaux d'éléments anti-douleur,
- la figure 5 est une vue schématique en perspective d'un rouleau d'épilation avec un agencement transversal d'éléments anti-douleur,
- les figures 6a et 6b sont des vues schématiques en perspective d'agencements d'éléments anti-douleur sur les bords de pincement d'une paire de lames de pincement,
- les figures 7a et 7b sont des vues schématiques en perspective d'agencements d'éléments anti-douleur sur des embases présentes dans le rouleau d'épilation tel que sur celui des figures 1 à 3, - les figures 8a à 8f sont des vues schématiques en perspective de variantes de réalisation d'embases portant des éléments anti-douleur rigides.
- les figures 9a et 9b sont des vues schématiques en perspective de variantes de réalisation d'embases dont les bords longitudinaux sont aménagés en tant qu'éléments anti-douleur, - les figures 10a à 10e sont des vues schématiques en perspective de variantes de réalisations d'embases portant des éléments anti-douleur semirigides incluant des touffes de poils, et
- les figures 11a et 11b sont des vues schématiques en perspective de variantes de réalisations d'embases avec une seconde pièce portant des éléments anti-douleur.
Sur les figures 1 et 3 est illustré un épilateur selon le document FR 97.00224 dont le contenu est inclus dans cette description en vertu de cette citation et pris uniquement à titre d'exemple, comme support de dispositifs anti-douleur selon l'invention, étant bien entendu que ces dispositifs anti-douleur peuvent facilement être adaptés sur d'autres épilateurs, par exemple sur celui décrit dans le brevet EP-0 467 733.
Succinctement, cet épilateur comprend un rouleau rotatif 1 composé d'un arbre central 10 mobile en rotation dans un berceau 5 et d'une cage montée coaxialement sur l'arbre qu'elle entoure, cette cage étant formée par deux flasques latérales 50 tenant entre elles quatre embases 30.
La flasque gauche 50 de cage présente un pignon latéral 52 entraîné par un engrenage réducteur passant par un orifice ménagé dans le berceau 5 et mis en rotation par un moteur électrique non illustré contenu dans le boîtier. Cette cage entraîne l'arbre 10 par des orifices crénelés des flasques engagés avec une denture longitudinale de l'arbre.
Une première série de lames cruciformes 20, dont chaque branche constitue une lame de pincement 20' est montée en parallèle, côte-à-côte à intervalles réguliers le long de l'arbre 10. A cette fin, les dentures de l'arbre 10 présentent des rainures circulaires équidistantes En correspondance, la base de jonction des lames 20 présente un orifice de diamètre identique à celui de crête des dentures, mais muni de quatre tenons radiaux orientés vers l'intérieur et de diamètre interne identique à celui du pied de denture longitudinal. Ces lames 20 sont ainsi solidaires longitudinalement de cet arbre.
Une seconde série de lames cruciformes 40 intercalée dans la première est quant à elle tenue par la cage, notamment par des rainures 32 ménagées dans la face radiale interne des embases axiales 30, dont les extrémités sont de part et d'autres tenues dans des logements réalisés à 90 degrés sur la périphérie des faces internes de flasques 50. Chaque branche de lame cruciforme 40 constitue une lame de pincement 40' complémentaire à une lame de pincement 20' adjacente.
L'arbre 10 retenant la première série de lames cruciformes 20 et la cage 30,50 retenant la seconde série de lames 40 sont mobiles axialement en sens inverse l'un par rapport à l'autre en plus de leur mouvement rotatif commun au sein du berceau 5. Pour ceci, il est prévu d'une part, sur chaque face externe de flasque 50, un dispositif de cames croisées imbriquées identiques, mais décalées d'un quart de tour l'une 14/54 par rapport à l'autre 15/55; et d'autre part, en vis-à-vis de chaque dispositif de came croisée, une paire de galets 26 diamétralement opposés par rapport à l'arbre 10 et installés dans un disque 28 porte-galets situé en extrémité du rouleau contre le bras correspondant de berceau 5.
Comme bien visible sur les figures 1 à 3, les faces externes des embases 30 portent des brosses 34 dont les extrémités sont inscrites dans un cylindre virtuel de protection 2 dans lequel sont aussi inscrits les bords de pincement 21 et 41 des lames de pincement 20' et 40' respectivement. Ces brosses 4 redressent les poils à épiler peu avant qu'ils ne soient saisis par les pinces d'épilation 20', 40'. Comme illustré, chaque brosse 34 comporte une rangée de touffes, par exemple de diamètre de compris entre 1 et 2 mm, composées de poils souples.
En fait, et comme mieux visible sur la figure 2, la peau de l'utilisatrice peut être amenée à pénétrer légèrement dans le cylindre virtuel 2 entre deux rangées de lames, comme illustré schématiquement par la corde référencée 2'.
Plus particulièrement selon l'invention, le rouleau 1 comporte également des éléments fixes 60 dont les extrémités externes forment des protubérances arrondies 62 dépassant radialement le cylindre de protection 2. Ces protubérances 62 d'éléments 60 sont prévues pour venir passer sur la peau à la cadence de la rotation du rouleau de manière à effectuer un massage engendrant une douleur additionnelle masquant celle de l'épilation.
Comme mieux visible sur la figure 2, la base 63 de l'arrondi 62 de l'extrémité de l'élément anti-douleur 60 peut se situer légèrement en deçà du cylindre virtuel 2 défini précédemment, par exemple se retrouver plutôt au niveau de la corde 2'.
Alors, la protubérance 62 arrondie d'élément anti-douleur, arrivant à haute vitesse entre en contact avec la peau selon une face oblique et effectue un massage puissant à effet anti-douleur. Ce massage s'effectue par un contact, une pénétration dans la peau et un dégagement progressif.
Ces éléments 60 constituent en outre une sorte de peigne dont l'action de massage et de peignage vient en complément de l'action de relèvement des poils par les brosses 34. En effet, avec seulement une rangée de brosses, un certain nombre de poils peuvent échapper compte tenu de leur espacement. Par ailleurs, certains poils pressés contre la peau lors du brossage peuvent rester momentanément plaqués à elle et échapper à l'arrachage. Les éléments anti-douleur selon l'invention, agencés à la manière de peigne, permettent de reprendre les poils et de mieux les orienter avant ou après son brossage. L'efficacité de cette action de massage-peignage est assuré du fait que les sommets arrondis des éléments anti-douleur restent en contact avec la peau pendant un temps sensiblement plus long que les brosses, c'est-à-dire qu'ils viennent en contact avec la peau avant les brosses et quittent le contact après les brosses. La hauteur des éléments anti-douleur, supérieure à celle des brosses, accomplit précisément cet effet.
La figure 4a illustre un agencement d'éléments anti-douleur sous la forme d'une plaque 70 venant remplacer une embase 30, ses tenons d'extrémités 71 venant s'engager dans les logements de faces internes de flasques. Cette plaque 70 peut présenter une largeur de l'ordre de 5 mm correspondant à celle d'une 2768313
15 embase, et une hauteur radiale de l'ordre 5 à 6 mm de telle sorte que son bord externe arrondi 72 de la plaque 70 protubère au delà du cylindre virtuel 2, par exemple d'une hauteur comprise entre 0,1 et 1 mm. Si désiré, le bord externe 73 peut être ondulé, seules les crêtes supérieures des ondulations protubérant au delà du cylindre virtuel. Cette plaque peut être rigide, notamment lorsque réalisée en métal ou en nylon, ou peut présenter une certaine flexibilité.
La figure 4b illustre une alternative sous la forme d'une barre 75 agencée au dessus des embases 30 et dont les extrémités sont engagées de part et d'autres dans des logements supplémentaires ménagés dans les faces internes de flasques, peu au dessus de ceux des embases 30. Le bord supérieur protubérant de cette barre de section transversale arrondie peut être rectiligne, en arc de cercle ou également ondulé. Cette barre est de préférence relativement rigide.
La figure 5 illustre un rouleau 1 comprenant un agencement d'éléments antidouleur sur la tranche périphérique circulaire de disques intermédiaires 80 transversaux à l'axe de rotation du rouleau et séparant des groupes de lames de pincement 20/40 et/ou sur la tranche périphérique circulaire des flasques latérales 50. Ces éléments anti-douleur peuvent être des nervures 82 de section transversales sensiblement semi-circulaire comme illustré sur les flasques 50. Ces nervures 82 sont alors de préférences moulées d'un seul tenant avec les disques intermédiaires ou flasques. En alternative, ces éléments anti-douleur peuvent être des boules 84, par exemple en plastique, portées par des tiges 85 qui sont alors de préférence insérées en force dans des orifices préalablement aménagés dans les tranches.
Les nervures 82 ou boules 84 protubèrent des tranches périphériques définissant le cylindre de protection d'une hauteur radiale comprise entre 0,1 et 1 mm. Pour un rouleau tournant à une vitesse de l'ordre de 1 500 tr/mn, quatre à six nervures, régulièrement réparties sur la périphérie circulaire engendrent un massage à effet anti-douleur avec une fréquence de 100 à 150 Hz. Cette fréquence peut être changée en augmentant ou en réduisant le nombre de 2768313 16
nervures ou de boules le long de cette périphérie.
Les figures 6a et 6b illustrent un agencement d'éléments anti-douleur directement sur les bords de pincement 21 ,41 des lames 20', 40'. Selon un mode de réalisation préféré illustré sur la figure 6a, les lames de pincement 20',40' en métal présentent des protubérances semi-circulaires 86,87 en leur bord d'attaque aval, tel que vu par rapport au sens de rotation (s) du rouleau, ces protubérances 86,87 étant réalisées directement lors de la découpe de la lame dans un feuillard. En alternative, ces éléments anti-douleur peuvent se présenter sous la forme de deux demi-sphères 88, 89 en métal poli embouties ou rapportées en vis-à-vis par soudure sur les lames 20',40'. L'effet anti-douleur est ainsi provoqué très peu de temps avant la douleur d'épilation.
Les figures 7a et 7b illustrent un agencement d'éléments anti-douleur directement sur une embase 30, comme dans l'exemple de rouleau d'épilation illustré sur les figures 1 à 3.
La figure 7a illustre une pluralité de picots individuels 60 en métal obtenus par tronçonnage d'un fil de diamètre compris entre 1 et 2 mm. L'extrémité supérieure arrondie 62, par exemple semi-sphérique, d'un picot peut être obtenue par une opération de frappe de l'extrémité du fil avant tronçonnage d'un nouveau picot. Utilement, l'extrémité inférieure 64 présente un diamètre réduit de telle sorte à établir à une valeur prédéterminée la hauteur apparente du picot 60 au dessus de l'embase 30.
La partie gauche de la figure 7b illustre un élément anti-douleur sous la forme d'un peigne comprenant des doigts 66 à extrémité arrondie 67 réunis par une barre inférieure 65 encastrée dans une rainure ménagée dans la face externe supérieure de la base 30. La partie droite de cette même figure illustre un élément anti-douleur similaire dont l'extrémité arrondie 68 des doigts est amincie pour présenter une relative flexibilité. Ces peignes sont par exemple réalisés par moulage sous pression de matière plastique dans un moule.
Les figures 8a à 8f illustrent l'association sur des embases 30 d'éléments anti 13
17
douleur rigides avec des brosses longilignes 78 formées par une rangée ou alignement de touffes 79 composées de poils flexibles. Bien entendu, les exécutions des figures 7a et 7b peuvent être réalisées par moulage de l'embase et des dispositifs anti-douleur d'un seul tenant.
Sur la figure 8a, les éléments anti-douleur se présentent sous la forme de picots métalliques individuels 60 en vis-à-vis de chaque touffe 79. Selon une caractéristique importante de l'invention, l'extrémité supérieure arrondie 62 d'un picot dépasse l'extrémité d'une touffe d'une hauteur comprise entre 0,1 et 1 mm, de préférence environ 0,5 mm pour effet un anti-douleur efficace.
Sur la figure 8b, les éléments anti-douleur se présentent sous la forme d'une série de picots 61 en plastique moulés avec une languette de base 63 encastrée dans la face supérieure de l'embase 30. Lors du montage de ces picots, on peut, soit les agencer en regard des touffes de poils 79, soit en quinconce.
Sur la figure 8c est illustré un élément anti-douleur 45 sous la forme d'une tringle en U inversé comprenant une barre supérieure rigide de massage 47 rectiligne et de section transversale arrondie, cette barre étant tenue de part et d'autre par deux pieds 46 encastrés dans l'embase 30. Cette tringle 45 peut être réalisée par découpe puis pliage d'un tronçon de fil métallique. Le diamètre de ce fil est choisi en fonction de la longueur de l'embase 30, de telle sorte que la barre 47 soit rigide. L'arrondi supérieur de la barre 47 dépasse les extrémités des touffes de la brosse 78 d'une hauteur comprise entre 0,1 mm et 1 mm, de préférence d'environ 0,5 mm.
Sur la figure 8d est illustré un élément anti-douleur 45' semblable au précédent, hormis le fait que la barre 48 présente des ondulations dont seules les crêtes supérieures dépassent hors du cylindre virtuel de protection. Le tronçon de fil métallique est alors embouti.
Les figures 8e et 8f illustrent des éléments anti-douleur rigides 56 et 58 moulés d'un seul tenant avec la base 30. L'élément 56 se présente à la manière d'un peigne avec une série de dents à extrémités arrondies formant des protubérances distinctes, alors que l'élément 58 présente un bord supérieur rectiligne de section transversale effilée se terminant par un arrondi. Les extrémités arrondies des éléments rigides 56 et 58 dépassent les brosses 78 d'une hauteur comprise entre 0,1 mm et 1 mm.
La figure 9a illustre une embase 30' dont le bord aval 35, tel que vu par rapport au sens de rotation (s) du rouleau, est surélevé pour constituer un élément rigide de massage engendrant un effet anti-douleur. La crête 36 de ce bord aval est adoucie par plusieurs plans longitudinaux donnant une section transversale sensiblement arrondie. La face arrière amont 37 porte une brosse 78' qui, comme illustré, peut être oblique vers l'arrière. Dans ce cas, l'effet antidouleur précède l'effet de brossage. Cet élément anti-douleur est obtenu par simple modification du moule de fabrication de l'embase 30'.
La figure 9b illustre une embase 30" dont le bord amont 38 est surélevé et crénelé pour composer un élément anti-douleur rigide dont l'action suit immédiatement celle du brossage par une série de brosses 78" agencées le long du bord aval.
La figure 10a illustre un autre mode de réalisation d'éléments anti-douleur consistant à encoller les poils de chaque touffe d'une seconde brosse agencée parallèlement à une brosse 78 de redressement de poils. Par exemple, les poils de la touffe 76 sont encollés avec une colle de type élastomère laissant une semi-rigidité à ce nouvel élément. A l'inverse, les poils de la touffe 77 sont torsadés et encollés avec une colle de type epoxy ou acrylique pour assurer une forte rigidité à ce nouvel élément.
La figure 10b illustre un élément anti-douleur sous la forme d'une languette 58 rigide ou semi-rigide dont la tranche supérieure est arrondie, et dont la tranche inférieure est encastrée dans une embase 30 entre deux brosses de redressement 78.
Les figures 10c, 10d et 10e illustrent des éléments anti-douleur semi-rigides 2768313 19
basés sur un moulage d'une tête en plastique à l'extrémité de touffes de poils. La figure 10c illustre des sphères plastiques 23 surmoulées sur le dessus des touffes de support 74. La figure 10d illustre des sections de cylindre 24 surmoulés sur le dessus de touffes de support 74, de telle sorte à être orientées dans des plans transversaux à l'axe de rotation du rouleau. La figure 10e illustre une barre en section longitudinale de cylindre portée par une pluralité de touffes de support 74, la face convexe arrondie étant orientée radialement vers l'extérieur.
Pour ces éléments anti-douleur semi-rigides 23, 24 et 25, on peut prévoir une hauteur de dépassement par rapport à celle des brosses 78 pouvant atteindre environ 2 mm sans risque de blessure lors du massage.
Les figures 11a et 11b illustrent deux modes de réalisation d'embases en deux pièces distinctes moulées ou usinées séparément puis assemblées. La figure 11a montre une première partie d'embase 31.1 portant des brosses 78, par exemple taillée dans un premier plastique, assemblé à une seconde partie 31.2 portant des éléments anti-douleur 60 moulés d'un seul tenant. La figure 11b illustre une partie 31.3 extrudée selon un profil donnant en son bord supérieur une fonction de languette de massage semi-flexible, cette partie étant ensuite coupée à la longueur nécessaire.
L'invention n'est nullement limitée strictement aux exemples de réalisation décrits précédemment, mais englobe de nombreuses modifications ou améliorations, notamment au niveau des formes et dimensions. Notamment, on peut envisager que les picots 60 présentent une forme globale tronc conique. En outre, il est bien entendu que l'on peut combiner entre eux les éléments anti-douleur, les brosses et leurs supports illustrés sur les figures 4 à 11.
Claims (3)
- 2768313 20 REVENDICATIONS1. Epilateur comprenant un rouleau d'épilation (1) entraîné en rotation par un moteur autour d'un axe (10) agencé derrière une fenêtre du boîtier, ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées de lames de pincement (20,40), des moyens de commande pour amener successivement les lames à se serrer l'une contre l'autre pour pincer les poils à arracher puis à s'écarter et un dispositif anti-douleur comportant des éléments (60) montés sur le rouleau rotatif, caractérisé en ce que ces éléments (60) sont montés fixes sur le rouleau et présentent une ou plusieurs protubérances (62) dépassant un cylindre virtuel coaxial (2) au rouleau dans lequel sont inscrits les bords de pincement (21 ,41) de lames, chaque protubérance (62) étant inclinée et/ou arrondie selon le plan transversal à l'axe de rotation du rouleau passant par l'élément fixe.2. Epilateur selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la base (63) de l'arrondi d'une protubérance (62) se situe en deçà du cylindre virtuel (2).3. Epilateur selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'arrondi de la protubérance (62) est convexe, soit symétrique soit asymétrique dans son plan transversal.4. Epilateur selon la revendication 1 , 2 ou 3, caractérisé en ce qu'une série d'éléments anti-douleur (60) sont agencés sur le rouleau dans une zone longiligne couvrant sensiblement la longueur du rouleau, ces éléments étant distribués soit le long d'une ligne rectiligne ou hélicoïdale, soit en quinconce.5. Epilateur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments anti-douleur (60) sont soit rapportés sur une pièce (30) du rouleau, soit réalisés monobloc avec cette pièce (30).6. Epilateur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments anti-douleur (60) sont rigides ou semi-rigides.7. Epilateur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce
- 2768313 21que les éléments anti-douleur se présentent sous la forme de plaque radiale (70) ou de barre (75) rapportée parallèlement à l'axe de rotation entre les flasques latérales (50) du rouleau, le bord externe de la plaque ou de la barre protubérant au delà du cylindre virtuel étant rectiligne, ondulé ou denté.8. Epilateur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les éléments anti-douleur se présentent sous la forme de protubérances (82,84) ménagées sur la périphérie circulaire de disques intermédiaires (80) inscrits dans le cylindre virtuel (2) ou sur la périphérie circulaire des flasques latérales (50) du rouleau.9. Epilateur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les éléments anti-douleur se présentent sous la forme de protubérances (86-89) ménagées sur le bord d'attaque ou le bord de fuite d'une lame (21 ,41) de pincement.10. Epilateur dont le rouleau comprend des embases (30) périphériques parallèles à l'axe du rouleau de support de brosses (78) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les éléments anti-douleur (60) sont montés sur la face externe de ces embases.11. Epilateur selon la revendication 10, caractérisé en ce que les éléments anti-douleur sont une série de picots (60) rapportés individuellement sur l'embase (30).12. Epilateur selon la revendication 10, caractérisé en ce que les éléments anti-douleur sont une ou plusieurs séries de protubérances (61) rapportées sur, ou monobloc avec, une base (63) encastrée dans l'embase (30).13. Epilateur selon la revendication 10, caractérisé en ce que les éléments anti-douleur sont une ou plusieurs tringles (45,45') en U inversé rapportées sur une embase (30), la barre supérieure du U pouvant être rectiligne (47) et protubérante au delà du cylindre virtuel (2), ou pouvant être ondulée (48) ou dentée avec seulement leur parties supérieures protubérantes au delà du
- 2768313 22cylindre virtuel (2).14. Epilateur selon la revendication 10, caractérisé en ce que les éléments anti-douleur sont constitués par lé bord longiligne (35,38) protubérant, si désiré rectiligne, ondulé ou denté, de la face externe oblique (37) d'une embase (30',30"), ce bord protubérant étant le bord amont (38) ou aval (35) tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau.15. Epilateur selon la revendication 10, caractérisé en ce que éléments antidouleur sont des touffes de poils (76,77) liés entre eux par collage ou soudage.16. Epilateur selon la revendication 10, caractérisé en ce que les éléments anti-douleur sont des protubérances portées sur les extrémités de touffes de poils (74), soit une protubérance sur chaque touffe de poils, soit une protubérance sur une rangée de touffes de poils.
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