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APPAREIL A EPILER A ROULEAU ROTATIF EQUIPE DE DISPOSITIF ANTI-DOULEUR
La présente invention est relative à un appareil à épiler susceptible d'être tenu à la main et destiné à épiler avec le moins de sensation de douleur possible les poils du corps humain considérés comme superflus pour des considérations esthétiques ou autres.
Une famille d'épilateurs connue est basée sur un rouleau mobile en rotation autour d'un axe agencé derrière une fenêtre en l'une des extrémités du boîtier, ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées de pinces. Chaque rangée de pinces est formée d'une première série de lames parallèles côte-à-côte mobiles, intercalée dans une seconde série, soit de disques fixes, soit de lames également mobiles, une pince étant donc constituée par une lame de la première série associée avec le disque ou la lame adjacente de la seconde série. Il est de plus prévu des moyens de commande pour amener successivement les lames mobiles à se serrer l'une contre l'autre, ou contre le disque adjacent, pour pincer les poils à arracher, puis à s'écarter pour permettre l'évacuation des poils arrachés avant l'introduction des poils suivants entre les lames.
Ainsi, lorsque le rouleau tourne, les pinces se ferment à proximité de la peau en serrant les poils qui sont alors entraînés et arrachés par la poursuite de la rotation du rouleau. Ces lames pincent et tirent les poils de manière aléatoire, pas forcément à proximité de la racine, faisant qu'un poil peut subir plusieurs tractions avant d'être arraché. Ces tractions successives et l'arrachage excitent les terminaisons nerveuses proches des bulbes des poils et sont à l'origine de douleurs ressenties pendant l'épilation.
Le brevet EP 467 733 (SEB) décrit un épilateur du type précité comportant sur son rouleau des brosses à touffes de poils. Les extrémités de ces poils peuvent faire saillie légèrement au delà d'un cylindre inscrit sur les bords de pincement des disques et lames. Ces poils sont prévus pour être suffisamment raides pour produire un effet de redressement des poils à épiler, sans toutefois être trop raides pour ne pas irriter la peau.
Lors d'essais de cet épilateur, on a constaté que ces brosses ont un effet secondaire anti-douleur du fait que ces poils viennent "fouetter" la peau. Toutefois cet effet secondaire est limité.
Le document EP 671 136 (SEB) décrit un autre épilateur de ce type, dans lequel les lames sont adjacentes, d'un côté à une surface lisse en portion de cylindre coaxiale à l'axe de rotation du rouleau, et de l'autre côté à une zone allongée en creux s'étendant parallèlement à l'alignement des lames, cette zone étant elle même adjacente à une autre surface lisse en portion de cylindre diamétralement opposée à la première. Ces portions de cylindre définissent entre elles un cylindre virtuel de protection coaxial au rouleau évitant que la peau ne pénètre dans les pinces.
La zone en creux comprend une série de brosses prévues pour redresser les poils couchés par le contact avec les surfaces lisses et ainsi améliorer la prise de ces poils par les pinces. Cette zone en creux comprend en outre, près de l'un des côtés des lames, une série de picots parallèles aux brosses et dont les sommets sont situés sur le cylindre virtuel de protection. Ces picots évitent que le rouleau d'épilation saute sur la peau au passage de la zone en creux et produisent sur la peau un effet de massage complémentaire au brossage diminuant la douleur due à l'arrachage des poils. Il existe néanmoins un réel besoin d'un dispositif anti-douleur encore plus performant afin de rendre cette opération moins désagréable.
Le document EP 760 219 (MATSUCHITA) décrit plusieurs épilateurs avec des éléments anti-douleur vibrants, soit sous la forme de peigne vibrant porté par le boîtier, soit sous la forme de rouleaux vibrants additionnels à picots ou à poils raides également portés par le boîtier à côté du rouleau d'épilation.
Le document WO 97/19613 (PHILIPS) décrit un épilateur comportant une série de picots frappeurs en matière élastomère relativement dure, assemblés à la manière d'un peigne ou d'une main, et montés vibrants sur le boîtier. La flexibilité des protubérances est telle que celles-ci pénètrent dans la peau pour assurer un effet d'anesthésie, mais cèdent et se plient lorsque l'épilateur passe par dessus une zone osseuse.
Toutefois, ces dispositifs anti-douleur montés sur le boîtier en dehors mais adjacents au rouleau épilateur rendent l'appareil plus complexe car ils nécessitent un mécanisme de mise en vibration indépendant et élaboré. En outre, ces dispositifs externes cachent la zone à épiler, ce qui rend l'opération d'épilation moins facile.
Le document WO 97/00032 (BRAUN) décrit un épilateur dont le rouleau rotatif comprend une série de masselottes mobile poussées radialement vers l'extérieur par la force centrifuge et/ou par des ressorts pour venir frapper la peau et provoquer des impulsions destinées à masquer la douleur de l'épilation. Cette construction s'avère toutefois également compliquée, donc onéreuse à réaliser, et il existe un risque de blocage des masselottes.
La demande de brevet FR 96.03177 (SEB) décrit une pluralité d'épilateurs équipés de dispositif anti-douleur. Selon une première exécution, le rouleau d'épilation est lui même monté dans un étrier vibrant. Selon une seconde exécution, le rouleau comprend des masselottes mobiles radialement. Selon une troisième exécution, le rouleau comprend des masselottes en forme de levier monté en pivotement sur le rouleau d'épilation de telle sorte que leurs extrémités viennent frapper la peau radialement. Selon une quatrième exécution, l'épilateur comprend un étrier entourant le rouleau et monté vibrant sur le boîtier. Ces constructions s'avèrent toutefois également compliquées.
Le but de la présente invention est un épilateur comprenant un rouleau d'épilation entraîné en rotation par un moteur autour d'un axe agencé derrière une fenêtre du boîtier, ce rouleau comportant une ou plusieurs rangées de lames de pincement, des moyens de commande pour amener successivement les lames à se serrer l'une contre l'autre pour pincer les poils à arracher puis à s'écarter, dont le dispositif anti-douleur soit efficace, de structure simple, fiable et économique à réaliser.
Ce but est atteint du fait que le dispositif anti-douleur comprend des éléments montés fixes sur le rouleau rotatif, présentant une ou plusieurs protubérances dépassant le cylindre virtuel coaxial au rouleau dans lequel sont inscrits les bords de pincement de lames, chaque protubérance étant inclinée et/ou arrondie selon le plan transversal à l'axe de rotation du rouleau passant par l'élément fixe.
Le cylindre coaxial au rouleau dans lequel sont inscrits les bords de pincement de lames constitue une sorte de cylindre virtuel de protection du fait que, dans ce cylindre, sont également inscrites des parties lisses de rouleau, soit sous la forme de coquilles longilignes angulairement décalées par rapport aux lames, soit sous la forme d'une série de disques transversaux ajourés au niveau des lames, ces parties lisses en appui sur la peau évitant que celle-ci ne soit attrapée par les pinces.
En reportant les protubérances arrondies d'éléments fixes au delà de ce cylindre virtuel de protection pour ainsi faire saillie, on obtient un effet antidouleur sensible, diminuant effectivement la douleur causée par l'arrachage des poils, et ceci de manière simple et solide.
Grâce à cette partie inclinée et/ou arrondie, on assure que la partie de la protubérance venant frapper la peau avec la vitesse périphérique du rouleau se présente de manière oblique et non perpendiculaire à cette peau. Ceci provoque un effet de massage très prononcé engendrant une sensation de douleur qui masque la douleur d'épilation. Cette partie inclinée et/ou arrondie évite tout risque de meurtrissure ou plaie.
Dans le plan transversal à l'axe de rotation, la protubérance présente une section généralement convexe formée d'une courbe continue, par exemple un arc de cercle, ou est formée d'une succession d'arcs de rayons progressifs ou de portions rectilignes.
Dans la majorité des cas, l'angle d'attaque de la protubérance, à savoir au niveau de la zone intersectant le cylindre virtuel de protection, est inférieur à 60[deg.], voire inférieur à 45[deg.]. Toutefois, dans le cas où la proéminence est faible, par exemple inférieure à 0.2 mm, il est possible d'envisager un angle d'attaque plus important et un arrondi du bord supérieur plus prononcé. A l'inverse, plus importante est la protubérance,, plus il est avantageux d'avoir un angle d'attaque faible et un bord supérieur à arrondi faible.
En outre, du fait que les éléments sont fixes sur le rouleau, leur action est couplée avec celle de pincement des lames. Notamment, lorsque le nombre de rangée d'éléments anti-douleur est égal au nombre de rangées de pinces, la fréquence d'effets anti-douleur est identique à celle de l'épilation. Lorsque le nombre de rangées d'éléments anti-douleur disposées sur la périphérie du rouleau est différent du nombre de rangées de pinces, la première harmonique de la fréquence de l'effet anti-douleur reste identique à la première harmonique de la fréquence d'épilation qui correspond alors à la vitesse de rotation du rouleau.
La base de la partie inférieure et ou l'arrondi d'une protubérance peut se situer en deçà du cylindre coaxial au rouleau dans lequel sont inscrits les bords de pincement de lames. En outre, l'arrondi de la protubérance est de préférence convexe, symétrique dans son plan transversal ou asymétrique, c'est-à-dire que cet arrondi peut présenter une partie plus importante en aval ou en amont, tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau.
Grâce au choix de ce profil transversal d'arrondi, on peut affiner les caractéristiques des impulsions mécaniques appliquées sur la peau, soit que l'impulsion commence de manière abrupte ou de manière progressive avec une pente de départ plus ou moins forte, pour obtenir tel ou tel autre type de douleur mieux adapté à la configuration des lames d'épilation.
Afin de provoquer une sensation de douleur dans toute la zone de la peau qui est épilée immédiatement après, on peut agencer une série d'éléments antidouleur sur le rouleau dans une zone longiligne couvrant sensiblement la longueur du rouleau, ces éléments étant distribués, soit le long d'une ligne rectiligne ou légèrement hélicoïdale, soit en quinconce, cette zone étant angulaire, décalée d'une rangée de lames de pincement, de préférence en amont de la rangée, tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau.
Les éléments anti-douleur peuvent être soit rapportés sur une pièce du rouleau, soit réalisés monobloc avec cette pièce.
La première variante permet d'envisager des éléments amovibles permettant, en outre, un remplacement ultérieur d'un élément cassé ou l'échange pour d'autres éléments amovibles dont les protubérances produisent des effets de massages différents. La variante "monobloc" offre une possibilité de réalisation à coût faible, notamment par simple modification de l'empreinte du moule d'une pièce obtenue par injection de matière plastique.
De préférence, les éléments anti-douleur sont rigides pour stimuler effectivement les terminaisons nerveuses de la peau. On peut également envisager que ces éléments soient semi-rigides, c'est-à-dire ne fléchissant qu'à partir d'une contrainte prédéterminée pour éviter de meurtrir une zone du corps plus ferme, notamment une région osseuse, recouverte uniquement par de la peau, comme par exemple au niveau du tibia, du coude ou du genou. Une partie seulement, notamment de support, peut être flexible pour apporter cette semi-rigidité.
Selon un premier agencement, les éléments anti-douleur peuvent se présenter sous la forme de plaque radiale ou de barre rapportée parallèlement à l'axe de rotation entre les flasques latérales du rouleau, le bord externe de la plaque ou de la barre protubérant au delà du cylindre virtuel étant rectiligne, ondulé ou denté, la section transversale de ce bord étant arrondie.
Les plaques ou barres anti-douleur peuvent alors être réalisées en tant que pièces individuelles interchangeables qui sont assemblées dans le rouleau ou au choix de l'utilisatrice.
Selon un second agencement, les éléments anti-douleur peuvent se présenter sous la forme de protubérances ménagées sur la périphérie circulaire de disques intermédiaires inscrits dans le cylindre passant par les bords de pincement de lames ou sur la périphérie circulaire des flasques latérales du rouleau.
Dans ce mode de réalisation, on met à profit des disques transversaux intermédiaires matérialisant le cylindre virtuel de protection pour agencer en des zones adéquates des éléments anti-douleur.
Un autre avantage réside dans le fait que l'on peut disposer un nombre plus important d'éléments anti-douleur tout le long de la périphérie circulaire que le nombre de rangées de pinces. Ceci permet d'optimiser la fréquence de l'effet anti-douleur. En outre, on peut disposer les éléments anti-douleur d'une manière non régulière afin de produire un profil particulier de fréquence d'effet anti-douleur.
Selon un troisième agencement, les éléments anti-douleur peuvent se présenter sous la forme de protubérances ménagées sur le bord d'attaque ou le bord de fuite d'une lame de pincement. L'effet anti-douleur est alors provoqué pratiquement au moment même de l'arrachage des poils.
Dans l'épilateur selon le document EP 467 733 cité précédemment, le rouleau comprend un corps monobloc comportant une série de disques parallèles fixes et une double série de lames mobiles de pincement, les séries étant diamétralement opposées et disposées entre les disques. Le corps monobloc présente, de plus, deux rainures diamétralement opposées dans un plan perpendiculaire à celui passant par les deux séries de lames. Dans ces rainures peuvent être installées des tiges, formant notamment des embases de support de brosses.
La demande de brevet FR 97.00224 de la déposante décrit un autre épilateur de type analogue, dans lequel chaque rangée de pinces est formée d'une première série de lames parallèles côte-à-côte, solidaire d'un baladeur central mobile, et intercalée dans une seconde série de lames solidaire d'une cage entourant le baladeur coaxialement. Notamment, cette cage est composée d'une pluralité de tiges-embases axiales dont les extrémités sont fixées de part et d'autre à intervalles réguliers sur la périphérie de deux flasques latérales bordant le rouleau, la face radialement interne des embases présentant des rainures de retenue de la base des lames. De manière analogue à l'épilateur précédent, les faces externes de ces embases portent des brosses longilignes.
Alors, et selon un agencement préféré lorsque le rouleau comprend des embases périphériques parallèles à l'axe du rouleau comme mentionné précédemment, il s'est avéré particulièrement avantageux de simplement monter également les éléments anti-douleur selon l'invention le long de la face externe de ces embases.
Dans ce mode d'agencement préféré, les éléments anti-douleur peuvent être une série de picots rapportés individuellement sur l'embase, picots dont les extrémités forment des protubérances arrondies dépassant le cylindre virtuel.
Ces picots peuvent être des inserts positionnés dans le moule avant fabrication d'une embase par injection de matière plastique. En alternative, les embases moulées peuvent présenter une rangée d'orifice dans lesquels sont par la suite simplement insérés en force des picots. Ces picots peuvent alors avantageusement être réalisé de manière rigide en métal poli, notamment en aluminium ou en inox chimiquement inerte avec la peau. En variante, ces picots peuvent aussi être réalisés en une matière élastomère relativement dure, par exemple un caoutchouc siliconé.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être une ou plusieurs séries de protubérances rapportées sur, ou monobloc avec, une base encastrée dans l'embase, soit au milieu soit au bord de l'embase. Le cas échéant, cette base peut être amovible. On simplifie encore plus le mode de réalisation cité précédemment en fabriquant la série de picots solidaire d'une base, qui elle est rapportée et fixée sur l'embase.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être une ou plusieurs tringles en U inversé rapportées sur une embase, la barre supérieure du U pouvant être rectiligne et protubérante au delà du cylindre virtuel, ou pouvant être ondulée ou dentée avec seulement leurs parties supérieures protubérantes au delà du cylindre virtuel.
La tringle présente, d'un seul tenant, une série de protubérances venant frapper/masser la peau pour provoquer l'effet anti-douleur. En outre, on peut jouer avec une certaine flexibilité de la base supérieure du U pour moduler l'effet anti-douleur.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être des protubérances réalisées monobloc avec la face externe d'une embase.
La série de proéminences anti-douleur est alors simplement réalisées simultanément lors du moulage de cette embase. Les dimensions de ces proéminences, en même matière que celle de l'embase, sont alors choisies pour que ces proéminences arrondies soient plutôt rigides.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être le bord longiligne protubérant, si désiré rectiligne, ondulé ou denté, de la face externe oblique d'une embase telle que vue par rapport à la surface tangentielle du rouleau au niveau de l'embase, ce bord protubérant pouvant être le bord amont ou aval tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau.
La section transversale, notamment asymétrique, des protubérances peut ainsi être choisie pour modifier les caractéristiques des impulsions anti-douleur.
De préférence, un ou plusieurs éléments anti-douleur cités précédemment sont montés fixes sur une embase à proximité de brosses de redressement des poils à épiler. Par rapport à des plans transversaux au rouleau, ces éléments anti-douleur peuvent être alignés ou latéralement décalés par rapport aux touffes de poils composant une brosse. On peut envisager une association simple d'une brosse et d'une rangée d'éléments anti-douleur, la brosse étant montée soit en aval soit en amont de la rangée d'éléments tel que vu par rapport au sens de rotation du rouleau, ou on peut envisager une association plus élaborée, une paire de brosses entourant une rangée d'éléments ou une rangée d'éléments entourant une brosse, par exemple.
On obtient ainsi une synergie entre les éléments anti-douleur effectuant également une fonction de peignage pour aligner les poils en préalable ou immédiatement à la suite d'un brossage de redressement des poils qui sont alors mieux saisis par les pinces d'épilation. L'efficacité de cette action de massage-peignage est assurée du fait que les sommets arrondis des éléments anti-douleur restent en contact avec la peau pendant un temps sensiblement plus long que les brosses.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être des touffes de poils liés entre eux par collage ou soudage. On obtient ainsi des éléments anti-douleur par simple modification d'embases à brosses déjà disponible. En outre, selon la qualité de la colle choisie, époxy, Araldite (R), ou colle élastomère, ces éléments anti-douleur peuvent être durs ou semi-rigides. Lorsque l'extrémité d'une touffe est semi-rigide, un angle d'attaque supérieur à 60[deg.] est acceptable, voire un angle d'attaque de 90[deg.] avec des extrémités de poils arrondies.
En alternative, les éléments anti-douleur peuvent être des protubérances plastiques surmoulées sur les extrémités de touffes de poils, soit des protubérances semi-cylindrique ou sphériques surmoulées sur chaque touffe de poils, soit une protubérance en forme de barre surmoulée sur l'extrémité d'une rangée de touffes de poils.
On réalise ainsi simplement des éléments anti-douleur semi-rigides, notamment du fait qu'ils sont portés de manière flexible pour présenter une possibilité de mouvement de fouet. En alternative, une ou plusieurs série de protubérances sont rapportées sur, ou moulées avec, une base encastrée dans une embase portant elle même une ou plusieurs brosses.
En fabriquant de manière séparée les brosses et les éléments anti-douleur, on peut optimiser leur mode de construction et leurs caractéristiques respectives par le choix des matériaux et des dimensions. Un simple assemblage final par encliquetage ou collage permet d'obtenir une embase élaborée.
L'invention sera mieux comprise à l'étude de modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un rouleau d'épilation équipé d'éléments anti-douleur selon un premier agencement conformément à l'invention,
- la figure 2 est une vue agrandie de la zone II de la figure 1 ,
- la figure 3 est une vue en coupe longitudinale de l'épilateur selon la figure 1 , - les figures 4a et 4b sont des vues schématiques en perspective d'agencements longitudinaux d'éléments anti-douleur,
- la figure 5 est une vue schématique en perspective d'un rouleau d'épilation avec un agencement transversal d'éléments anti-douleur,
- les figures 6a et 6b sont des vues schématiques en perspective d'agencements d'éléments anti-douleur sur les bords de pincement d'une paire de lames de pincement,
- les figures 7a et 7b sont des vues schématiques en perspective d'agencements d'éléments anti-douleur sur des embases présentes dans le rouleau d'épilation tel que sur celui des figures 1 à 3, - les figures 8a à 8f sont des vues schématiques en perspective de variantes de réalisation d'embases portant des éléments anti-douleur rigides.
- les figures 9a et 9b sont des vues schématiques en perspective de variantes de réalisation d'embases dont les bords longitudinaux sont aménagés en tant qu'éléments anti-douleur, - les figures 10a à 10e sont des vues schématiques en perspective de variantes de réalisations d'embases portant des éléments anti-douleur semirigides incluant des touffes de poils, et
- les figures 11a et 11b sont des vues schématiques en perspective de variantes de réalisations d'embases avec une seconde pièce portant des éléments anti-douleur.
Sur les figures 1 et 3 est illustré un épilateur selon le document FR 97.00224 dont le contenu est inclus dans cette description en vertu de cette citation et pris uniquement à titre d'exemple, comme support de dispositifs anti-douleur selon l'invention, étant bien entendu que ces dispositifs anti-douleur peuvent facilement être adaptés sur d'autres épilateurs, par exemple sur celui décrit dans le brevet EP-0 467 733.
Succinctement, cet épilateur comprend un rouleau rotatif 1 composé d'un arbre central 10 mobile en rotation dans un berceau 5 et d'une cage montée coaxialement sur l'arbre qu'elle entoure, cette cage étant formée par deux flasques latérales 50 tenant entre elles quatre embases 30.
La flasque gauche 50 de cage présente un pignon latéral 52 entraîné par un engrenage réducteur passant par un orifice ménagé dans le berceau 5 et mis en rotation par un moteur électrique non illustré contenu dans le boîtier. Cette cage entraîne l'arbre 10 par des orifices crénelés des flasques engagés avec une denture longitudinale de l'arbre.
Une première série de lames cruciformes 20, dont chaque branche constitue une lame de pincement 20' est montée en parallèle, côte-à-côte à intervalles réguliers le long de l'arbre 10. A cette fin, les dentures de l'arbre 10 présentent des rainures circulaires équidistantes En correspondance, la base de jonction des lames 20 présente un orifice de diamètre identique à celui de crête des dentures, mais muni de quatre tenons radiaux orientés vers l'intérieur et de diamètre interne identique à celui du pied de denture longitudinal. Ces lames 20 sont ainsi solidaires longitudinalement de cet arbre.
Une seconde série de lames cruciformes 40 intercalée dans la première est quant à elle tenue par la cage, notamment par des rainures 32 ménagées dans la face radiale interne des embases axiales 30, dont les extrémités sont de part et d'autres tenues dans des logements réalisés à 90 degrés sur la périphérie des faces internes de flasques 50. Chaque branche de lame cruciforme 40 constitue une lame de pincement 40' complémentaire à une lame de pincement 20' adjacente.
L'arbre 10 retenant la première série de lames cruciformes 20 et la cage 30,50 retenant la seconde série de lames 40 sont mobiles axialement en sens inverse l'un par rapport à l'autre en plus de leur mouvement rotatif commun au sein du berceau 5. Pour ceci, il est prévu d'une part, sur chaque face externe de flasque 50, un dispositif de cames croisées imbriquées identiques, mais décalées d'un quart de tour l'une 14/54 par rapport à l'autre 15/55; et d'autre part, en vis-à-vis de chaque dispositif de came croisée, une paire de galets 26 diamétralement opposés par rapport à l'arbre 10 et installés dans un disque 28 porte-galets situé en extrémité du rouleau contre le bras correspondant de berceau 5.
Comme bien visible sur les figures 1 à 3, les faces externes des embases 30 portent des brosses 34 dont les extrémités sont inscrites dans un cylindre virtuel de protection 2 dans lequel sont aussi inscrits les bords de pincement 21 et 41 des lames de pincement 20' et 40' respectivement. Ces brosses 4 redressent les poils à épiler peu avant qu'ils ne soient saisis par les pinces d'épilation 20', 40'. Comme illustré, chaque brosse 34 comporte une rangée de touffes, par exemple de diamètre de compris entre 1 et 2 mm, composées de poils souples.
En fait, et comme mieux visible sur la figure 2, la peau de l'utilisatrice peut être amenée à pénétrer légèrement dans le cylindre virtuel 2 entre deux rangées de lames, comme illustré schématiquement par la corde référencée 2'.
Plus particulièrement selon l'invention, le rouleau 1 comporte également des éléments fixes 60 dont les extrémités externes forment des protubérances arrondies 62 dépassant radialement le cylindre de protection 2. Ces protubérances 62 d'éléments 60 sont prévues pour venir passer sur la peau à la cadence de la rotation du rouleau de manière à effectuer un massage engendrant une douleur additionnelle masquant celle de l'épilation.
Comme mieux visible sur la figure 2, la base 63 de l'arrondi 62 de l'extrémité de l'élément anti-douleur 60 peut se situer légèrement en deçà du cylindre virtuel 2 défini précédemment, par exemple se retrouver plutôt au niveau de la corde 2'.
Alors, la protubérance 62 arrondie d'élément anti-douleur, arrivant à haute vitesse entre en contact avec la peau selon une face oblique et effectue un massage puissant à effet anti-douleur. Ce massage s'effectue par un contact, une pénétration dans la peau et un dégagement progressif.
Ces éléments 60 constituent en outre une sorte de peigne dont l'action de massage et de peignage vient en complément de l'action de relèvement des poils par les brosses 34. En effet, avec seulement une rangée de brosses, un certain nombre de poils peuvent échapper compte tenu de leur espacement. Par ailleurs, certains poils pressés contre la peau lors du brossage peuvent rester momentanément plaqués à elle et échapper à l'arrachage. Les éléments anti-douleur selon l'invention, agencés à la manière de peigne, permettent de reprendre les poils et de mieux les orienter avant ou après son brossage. L'efficacité de cette action de massage-peignage est assuré du fait que les sommets arrondis des éléments anti-douleur restent en contact avec la peau pendant un temps sensiblement plus long que les brosses, c'est-à-dire qu'ils viennent en contact avec la peau avant les brosses et quittent le contact après les brosses. La hauteur des éléments anti-douleur, supérieure à celle des brosses, accomplit précisément cet effet.
La figure 4a illustre un agencement d'éléments anti-douleur sous la forme d'une plaque 70 venant remplacer une embase 30, ses tenons d'extrémités 71 venant s'engager dans les logements de faces internes de flasques. Cette plaque 70 peut présenter une largeur de l'ordre de 5 mm correspondant à celle d'une 2768313
15 embase, et une hauteur radiale de l'ordre 5 à 6 mm de telle sorte que son bord externe arrondi 72 de la plaque 70 protubère au delà du cylindre virtuel 2, par exemple d'une hauteur comprise entre 0,1 et 1 mm. Si désiré, le bord externe 73 peut être ondulé, seules les crêtes supérieures des ondulations protubérant au delà du cylindre virtuel. Cette plaque peut être rigide, notamment lorsque réalisée en métal ou en nylon, ou peut présenter une certaine flexibilité.
La figure 4b illustre une alternative sous la forme d'une barre 75 agencée au dessus des embases 30 et dont les extrémités sont engagées de part et d'autres dans des logements supplémentaires ménagés dans les faces internes de flasques, peu au dessus de ceux des embases 30. Le bord supérieur protubérant de cette barre de section transversale arrondie peut être rectiligne, en arc de cercle ou également ondulé. Cette barre est de préférence relativement rigide.
La figure 5 illustre un rouleau 1 comprenant un agencement d'éléments antidouleur sur la tranche périphérique circulaire de disques intermédiaires 80 transversaux à l'axe de rotation du rouleau et séparant des groupes de lames de pincement 20/40 et/ou sur la tranche périphérique circulaire des flasques latérales 50. Ces éléments anti-douleur peuvent être des nervures 82 de section transversales sensiblement semi-circulaire comme illustré sur les flasques 50. Ces nervures 82 sont alors de préférences moulées d'un seul tenant avec les disques intermédiaires ou flasques. En alternative, ces éléments anti-douleur peuvent être des boules 84, par exemple en plastique, portées par des tiges 85 qui sont alors de préférence insérées en force dans des orifices préalablement aménagés dans les tranches.
Les nervures 82 ou boules 84 protubèrent des tranches périphériques définissant le cylindre de protection d'une hauteur radiale comprise entre 0,1 et 1 mm. Pour un rouleau tournant à une vitesse de l'ordre de 1 500 tr/mn, quatre à six nervures, régulièrement réparties sur la périphérie circulaire engendrent un massage à effet anti-douleur avec une fréquence de 100 à 150 Hz. Cette fréquence peut être changée en augmentant ou en réduisant le nombre de 2768313 16
nervures ou de boules le long de cette périphérie.
Les figures 6a et 6b illustrent un agencement d'éléments anti-douleur directement sur les bords de pincement 21 ,41 des lames 20', 40'. Selon un mode de réalisation préféré illustré sur la figure 6a, les lames de pincement 20',40' en métal présentent des protubérances semi-circulaires 86,87 en leur bord d'attaque aval, tel que vu par rapport au sens de rotation (s) du rouleau, ces protubérances 86,87 étant réalisées directement lors de la découpe de la lame dans un feuillard. En alternative, ces éléments anti-douleur peuvent se présenter sous la forme de deux demi-sphères 88, 89 en métal poli embouties ou rapportées en vis-à-vis par soudure sur les lames 20',40'. L'effet anti-douleur est ainsi provoqué très peu de temps avant la douleur d'épilation.
Les figures 7a et 7b illustrent un agencement d'éléments anti-douleur directement sur une embase 30, comme dans l'exemple de rouleau d'épilation illustré sur les figures 1 à 3.
La figure 7a illustre une pluralité de picots individuels 60 en métal obtenus par tronçonnage d'un fil de diamètre compris entre 1 et 2 mm. L'extrémité supérieure arrondie 62, par exemple semi-sphérique, d'un picot peut être obtenue par une opération de frappe de l'extrémité du fil avant tronçonnage d'un nouveau picot. Utilement, l'extrémité inférieure 64 présente un diamètre réduit de telle sorte à établir à une valeur prédéterminée la hauteur apparente du picot 60 au dessus de l'embase 30.
La partie gauche de la figure 7b illustre un élément anti-douleur sous la forme d'un peigne comprenant des doigts 66 à extrémité arrondie 67 réunis par une barre inférieure 65 encastrée dans une rainure ménagée dans la face externe supérieure de la base 30. La partie droite de cette même figure illustre un élément anti-douleur similaire dont l'extrémité arrondie 68 des doigts est amincie pour présenter une relative flexibilité. Ces peignes sont par exemple réalisés par moulage sous pression de matière plastique dans un moule.
Les figures 8a à 8f illustrent l'association sur des embases 30 d'éléments anti 13
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douleur rigides avec des brosses longilignes 78 formées par une rangée ou alignement de touffes 79 composées de poils flexibles. Bien entendu, les exécutions des figures 7a et 7b peuvent être réalisées par moulage de l'embase et des dispositifs anti-douleur d'un seul tenant.
Sur la figure 8a, les éléments anti-douleur se présentent sous la forme de picots métalliques individuels 60 en vis-à-vis de chaque touffe 79. Selon une caractéristique importante de l'invention, l'extrémité supérieure arrondie 62 d'un picot dépasse l'extrémité d'une touffe d'une hauteur comprise entre 0,1 et 1 mm, de préférence environ 0,5 mm pour effet un anti-douleur efficace.
Sur la figure 8b, les éléments anti-douleur se présentent sous la forme d'une série de picots 61 en plastique moulés avec une languette de base 63 encastrée dans la face supérieure de l'embase 30. Lors du montage de ces picots, on peut, soit les agencer en regard des touffes de poils 79, soit en quinconce.
Sur la figure 8c est illustré un élément anti-douleur 45 sous la forme d'une tringle en U inversé comprenant une barre supérieure rigide de massage 47 rectiligne et de section transversale arrondie, cette barre étant tenue de part et d'autre par deux pieds 46 encastrés dans l'embase 30. Cette tringle 45 peut être réalisée par découpe puis pliage d'un tronçon de fil métallique. Le diamètre de ce fil est choisi en fonction de la longueur de l'embase 30, de telle sorte que la barre 47 soit rigide. L'arrondi supérieur de la barre 47 dépasse les extrémités des touffes de la brosse 78 d'une hauteur comprise entre 0,1 mm et 1 mm, de préférence d'environ 0,5 mm.
Sur la figure 8d est illustré un élément anti-douleur 45' semblable au précédent, hormis le fait que la barre 48 présente des ondulations dont seules les crêtes supérieures dépassent hors du cylindre virtuel de protection. Le tronçon de fil métallique est alors embouti.
Les figures 8e et 8f illustrent des éléments anti-douleur rigides 56 et 58 moulés d'un seul tenant avec la base 30. L'élément 56 se présente à la manière d'un peigne avec une série de dents à extrémités arrondies formant des protubérances distinctes, alors que l'élément 58 présente un bord supérieur rectiligne de section transversale effilée se terminant par un arrondi. Les extrémités arrondies des éléments rigides 56 et 58 dépassent les brosses 78 d'une hauteur comprise entre 0,1 mm et 1 mm.
La figure 9a illustre une embase 30' dont le bord aval 35, tel que vu par rapport au sens de rotation (s) du rouleau, est surélevé pour constituer un élément rigide de massage engendrant un effet anti-douleur. La crête 36 de ce bord aval est adoucie par plusieurs plans longitudinaux donnant une section transversale sensiblement arrondie. La face arrière amont 37 porte une brosse 78' qui, comme illustré, peut être oblique vers l'arrière. Dans ce cas, l'effet antidouleur précède l'effet de brossage. Cet élément anti-douleur est obtenu par simple modification du moule de fabrication de l'embase 30'.
La figure 9b illustre une embase 30" dont le bord amont 38 est surélevé et crénelé pour composer un élément anti-douleur rigide dont l'action suit immédiatement celle du brossage par une série de brosses 78" agencées le long du bord aval.
La figure 10a illustre un autre mode de réalisation d'éléments anti-douleur consistant à encoller les poils de chaque touffe d'une seconde brosse agencée parallèlement à une brosse 78 de redressement de poils. Par exemple, les poils de la touffe 76 sont encollés avec une colle de type élastomère laissant une semi-rigidité à ce nouvel élément. A l'inverse, les poils de la touffe 77 sont torsadés et encollés avec une colle de type epoxy ou acrylique pour assurer une forte rigidité à ce nouvel élément.
La figure 10b illustre un élément anti-douleur sous la forme d'une languette 58 rigide ou semi-rigide dont la tranche supérieure est arrondie, et dont la tranche inférieure est encastrée dans une embase 30 entre deux brosses de redressement 78.
Les figures 10c, 10d et 10e illustrent des éléments anti-douleur semi-rigides 2768313 19
basés sur un moulage d'une tête en plastique à l'extrémité de touffes de poils. La figure 10c illustre des sphères plastiques 23 surmoulées sur le dessus des touffes de support 74. La figure 10d illustre des sections de cylindre 24 surmoulés sur le dessus de touffes de support 74, de telle sorte à être orientées dans des plans transversaux à l'axe de rotation du rouleau. La figure 10e illustre une barre en section longitudinale de cylindre portée par une pluralité de touffes de support 74, la face convexe arrondie étant orientée radialement vers l'extérieur.
Pour ces éléments anti-douleur semi-rigides 23, 24 et 25, on peut prévoir une hauteur de dépassement par rapport à celle des brosses 78 pouvant atteindre environ 2 mm sans risque de blessure lors du massage.
Les figures 11a et 11b illustrent deux modes de réalisation d'embases en deux pièces distinctes moulées ou usinées séparément puis assemblées. La figure 11a montre une première partie d'embase 31.1 portant des brosses 78, par exemple taillée dans un premier plastique, assemblé à une seconde partie 31.2 portant des éléments anti-douleur 60 moulés d'un seul tenant. La figure 11b illustre une partie 31.3 extrudée selon un profil donnant en son bord supérieur une fonction de languette de massage semi-flexible, cette partie étant ensuite coupée à la longueur nécessaire.
L'invention n'est nullement limitée strictement aux exemples de réalisation décrits précédemment, mais englobe de nombreuses modifications ou améliorations, notamment au niveau des formes et dimensions. Notamment, on peut envisager que les picots 60 présentent une forme globale tronc conique. En outre, il est bien entendu que l'on peut combiner entre eux les éléments anti-douleur, les brosses et leurs supports illustrés sur les figures 4 à 11.2768313
ROTARY ROLLER HAIR REMOVAL EQUIPPED WITH PAIN RELIEF
The present invention relates to a depilatory device capable of being held in the hand and intended to depilate with the least feeling of pain the hairs of the human body considered as superfluous for aesthetic or other considerations.
A known family of epilators is based on a roller movable in rotation about an axis arranged behind a window at one of the ends of the housing, this roller comprising one or more rows of pliers. Each row of pliers is formed of a first series of parallel side-by-side movable blades, inserted in a second series, either of fixed disks or of equally movable blades, a clamp therefore being constituted by a blade of the first series associated with the disc or the adjacent blade of the second series. Control means are further provided for successively causing the movable blades to clamp against each other, or against the adjacent disc, to pinch the hairs to be pulled out, then to move apart to allow the evacuation of the hairs pulled out before the introduction of the following hairs between the blades.
Thus, when the roller rotates, the clamps close near the skin by tightening the bristles which are then entrained and torn off by the continued rotation of the roller. These blades pinch and pull hairs randomly, not necessarily close to the root, so that a hair can undergo several pulls before being pulled. These successive pulls and pulling excite the nerve endings close to the hair bulbs and are the source of pain felt during hair removal.
Patent EP 467,733 (SEB) describes an epilator of the aforementioned type comprising on its roller brushes with tufts of bristles. The ends of these bristles may project slightly beyond a cylinder inscribed on the nipping edges of the discs and blades. These hairs are intended to be stiff enough to produce a straightening effect on the hair to be depilated, without however being too stiff so as not to irritate the skin.
During tests of this epilator, it was found that these brushes have a pain-relieving side effect because these bristles come to "whip" the skin. However, this side effect is limited.
The document EP 671 136 (SEB) describes another epilator of this type, in which the blades are adjacent, on one side to a smooth surface in portion of cylinder coaxial with the axis of rotation of the roller, and on the other next to an elongated recessed area extending parallel to the alignment of the blades, this area itself being adjacent to another smooth surface in cylinder portion diametrically opposite to the first. These cylinder portions define between them a virtual protection cylinder coaxial with the roller preventing the skin from entering the clamps.
The recessed area includes a series of brushes intended to straighten the coated hairs by contact with the smooth surfaces and thus improve the grip of these hairs by the pliers. This recessed area also includes, near one of the sides of the blades, a series of pins parallel to the brushes and the vertices of which are located on the virtual protection cylinder. These pins prevent the hair removal roller from jumping on the skin as it passes through the hollow area and produce a massage effect on the skin that complements brushing, reducing the pain caused by pulling out the hair. There is nevertheless a real need for an even more effective pain-relieving device in order to make this operation less unpleasant.
Document EP 760 219 (MATSUCHITA) describes several epilators with vibrating pain-relieving elements, either in the form of a vibrating comb carried by the housing, or in the form of additional vibrating rollers with pins or stiff bristles also carried by the housing next to the hair removal roller.
Document WO 97/19613 (PHILIPS) describes an epilator comprising a series of striking pins made of relatively hard elastomeric material, assembled in the manner of a comb or a hand, and mounted vibrating on the housing. The flexibility of the protrusions is such that they penetrate the skin to provide an anesthetic effect, but give way and bend when the epilator passes over a bony area.
However, these pain-relieving devices mounted on the outside casing but adjacent to the epilating roller make the device more complex because they require an independent and sophisticated vibrating mechanism. In addition, these external devices hide the area to be epilated, which makes the epilation operation less easy.
Document WO 97/00032 (BRAUN) describes an epilator, the rotary roller of which comprises a series of movable weights pushed radially outwards by centrifugal force and / or by springs to strike the skin and cause impulses intended to mask the pain of hair removal. However, this construction also proves to be complicated, and therefore expensive to carry out, and there is a risk of blocking the weights.
Patent application FR 96.03177 (SEB) describes a plurality of epilators equipped with pain-relieving devices. According to a first embodiment, the hair removal roller is itself mounted in a vibrating stirrup. According to a second embodiment, the roller comprises radially movable weights. According to a third embodiment, the roller comprises lever-shaped weights pivotally mounted on the depilation roller so that their ends strike the skin radially. According to a fourth embodiment, the epilator comprises a stirrup surrounding the roller and mounted vibrating on the housing. However, these constructions also prove to be complicated.
The object of the present invention is an epilator comprising a depilation roller driven in rotation by a motor around an axis arranged behind a window of the housing, this roller comprising one or more rows of pinching blades, control means for successively bring the blades to tighten against each other to pinch the hairs to be plucked and then to move away, whose pain-relieving device is effective, of simple structure, reliable and economical to produce.
This object is achieved by the fact that the pain-relieving device comprises elements mounted fixed on the rotary roller, having one or more protuberances protruding from the virtual cylinder coaxial with the roller in which the blade nipping edges are inscribed, each protuberance being inclined and / or rounded along the plane transverse to the axis of rotation of the roller passing through the fixed element.
The cylinder coaxial with the roller in which the blade nipping edges are inscribed constitutes a kind of virtual protection cylinder, since in this cylinder are also inscribed smooth roller parts, either in the form of elongated shells angularly offset by compared to the blades, or in the form of a series of transverse perforated discs at the blades, these smooth parts pressing on the skin preventing it from being caught by the clamps.
By transferring the rounded protuberances of fixed elements beyond this virtual protection cylinder so as to protrude, a sensitive pain-relieving effect is obtained, effectively reducing the pain caused by pulling out the hairs, and this in a simple and solid manner.
Thanks to this inclined and / or rounded part, it is ensured that the part of the protuberance striking the skin with the peripheral speed of the roller is present in an oblique manner and not perpendicular to this skin. This causes a very pronounced massage effect causing a sensation of pain which masks the pain of hair removal. This inclined and / or rounded part avoids any risk of bruising or sore.
In the plane transverse to the axis of rotation, the protuberance has a generally convex section formed by a continuous curve, for example an arc of a circle, or is formed by a succession of arcs of progressive radii or rectilinear portions.
In the majority of cases, the angle of attack of the protuberance, namely at the level of the zone intersecting the virtual protection cylinder, is less than 60 [deg.], Or even less than 45 [deg.]. However, in the case where the prominence is low, for example less than 0.2 mm, it is possible to envisage a larger angle of attack and a more pronounced rounding of the upper edge. Conversely, the greater the protuberance, the more it is advantageous to have a low angle of attack and a lower rounded upper edge.
In addition, because the elements are fixed on the roller, their action is coupled with that of pinching the blades. In particular, when the number of rows of pain-relieving elements is equal to the number of rows of tweezers, the frequency of pain-relieving effects is identical to that of hair removal. When the number of rows of pain-relieving elements arranged on the periphery of the roller is different from the number of rows of pliers, the first harmonic of the frequency of the pain-relieving effect remains identical to the first harmonic of the frequency of epilation which then corresponds to the speed of rotation of the roller.
The base of the lower part and or the rounding of a protuberance may be located below the cylinder coaxial with the roller in which the blade nipping edges are inscribed. In addition, the rounding of the protuberance is preferably convex, symmetrical in its transverse or asymmetrical plane, that is to say that this rounding may have a larger part downstream or upstream, as seen with respect to the direction of rotation of the roller.
Thanks to the choice of this transverse rounding profile, it is possible to refine the characteristics of the mechanical impulses applied to the skin, either that the impulse begins abruptly or gradually with a starting slope more or less strong, to obtain such or such other type of pain better suited to the configuration of the epilation blades.
In order to cause a feeling of pain in the entire area of the skin which is depilated immediately afterwards, a series of pain-relieving elements can be arranged on the roller in a slender area covering substantially the length of the roller, these elements being distributed, ie the along a straight or slightly helical line, or staggered, this zone being angular, offset by a row of nip blades, preferably upstream of the row, as seen relative to the direction of rotation of the roller.
The pain-relieving elements can either be attached to a part of the roller, or made as a single piece with this part.
The first variant makes it possible to envisage removable elements allowing, in addition, a subsequent replacement of a broken element or the exchange for other removable elements whose protuberances produce different massage effects. The “monobloc” variant offers a possibility of production at low cost, in particular by simple modification of the mold imprint of a part obtained by injection of plastic material.
Preferably, the pain relieving elements are rigid to effectively stimulate the nerve endings of the skin. It is also conceivable that these elements are semi-rigid, that is to say bending only from a predetermined stress to avoid bruising a firmer area of the body, in particular a bone region, covered only by the skin, such as at the level of the tibia, elbow or knee. Only a part, in particular of support, can be flexible to provide this semi-rigidity.
According to a first arrangement, the pain-relieving elements can be in the form of a radial plate or bar attached parallel to the axis of rotation between the lateral flanges of the roller, the outer edge of the plate or bar protruding beyond of the virtual cylinder being straight, wavy or toothed, the cross section of this edge being rounded.
The pain-relieving plates or bars can then be produced as individual interchangeable parts which are assembled in the roll or at the option of the user.
According to a second arrangement, the pain-relieving elements can be in the form of protuberances formed on the circular periphery of intermediate discs inscribed in the cylinder passing through the nipping edges of the blades or on the circular periphery of the lateral flanges of the roller.
In this embodiment, use is made of intermediate transverse discs materializing the virtual protection cylinder to arrange pain-relieving elements in suitable zones.
Another advantage lies in the fact that there can be a greater number of pain-relieving elements along the circular periphery than the number of rows of pliers. This optimizes the frequency of the pain relieving effect. In addition, the pain-relieving elements can be arranged in an irregular manner in order to produce a particular profile of frequency of pain-relieving effect.
According to a third arrangement, the pain-relieving elements can be in the form of protuberances formed on the leading edge or the trailing edge of a pinch blade. The pain-relieving effect is then brought about practically at the very moment of pulling out the hairs.
In the epilator according to the document EP 467 733 cited above, the roller comprises a one-piece body comprising a series of fixed parallel discs and a double series of movable pinching blades, the series being diametrically opposite and arranged between the discs. The one-piece body also has two diametrically opposite grooves in a plane perpendicular to that passing through the two series of blades. Rods can be installed in these grooves, in particular forming brush support bases.
Patent application FR 97.00224 of the applicant describes another epilator of similar type, in which each row of pliers is formed of a first series of parallel blades side by side, secured to a mobile central walkman, and interposed in a second series of blades secured to a cage coaxially surrounding the player. In particular, this cage is composed of a plurality of axial rod-bases, the ends of which are fixed on either side at regular intervals on the periphery of two lateral flanges bordering the roller, the radially internal face of the bases having grooves of blade base retainer. Similarly to the previous epilator, the external faces of these bases carry elongated brushes.
Then, and according to a preferred arrangement when the roller comprises peripheral bases parallel to the axis of the roller as mentioned previously, it has proved to be particularly advantageous to simply mount the pain-relieving elements according to the invention along the face external of these bases.
In this preferred arrangement, the pain-relieving elements can be a series of pins individually attached to the base, pins whose ends form rounded protrusions beyond the virtual cylinder.
These pins can be inserts positioned in the mold before manufacturing a base by plastic injection. Alternatively, the molded bases can have a row of holes in which are subsequently simply forcefully inserted pins. These pins can then advantageously be made rigidly from polished metal, in particular aluminum or stainless steel chemically inert with the skin. Alternatively, these pins can also be made of a relatively hard elastomeric material, for example a silicone rubber.
Alternatively, the pain-relieving elements can be one or more series of protrusions attached to, or in one piece with, a base embedded in the base, either in the middle or at the edge of the base. If necessary, this base can be removable. The above-mentioned embodiment is further simplified by manufacturing the series of pins integral with a base, which is attached and fixed to the base.
As an alternative, the pain-relieving elements can be one or more inverted U rods attached to a base, the upper bar of the U being able to be straight and protruding beyond the virtual cylinder, or being able to be wavy or toothed with only their protruding upper parts. beyond the virtual cylinder.
The rod has, in one piece, a series of protrusions that strike / massage the skin to cause the pain-relieving effect. In addition, one can play with a certain flexibility of the upper base of the U to modulate the pain-relieving effect.
As an alternative, the pain-relieving elements may be protuberances produced in one piece with the external face of a base.
The series of anti-pain prominences is then simply carried out simultaneously during the molding of this base. The dimensions of these prominences, in the same material as that of the base, are then chosen so that these rounded prominences are rather rigid.
Alternatively, the pain-relieving elements may be the elongated protruding edge, if desired rectilinear, wavy or toothed, of the oblique external face of a base as seen in relation to the tangential surface of the roller at the level of the base, this protruding edge may be the upstream or downstream edge as seen relative to the direction of rotation of the roller.
The cross-section, in particular asymmetrical, of the protrusions can thus be chosen to modify the characteristics of the pain-relieving pulses.
Preferably, one or more pain-relieving elements mentioned above are fixedly mounted on a base near brushes for straightening the bristles. Relative to transverse planes with the roller, these pain-relieving elements can be aligned or laterally offset with respect to the tufts of bristles making up a brush. We can envisage a simple association of a brush and a row of pain-relieving elements, the brush being mounted either downstream or upstream of the row of elements as seen in relation to the direction of rotation of the roller, or one can envisage a more elaborate association, a pair of brushes surrounding a row of elements or a row of elements surrounding a brush, for example.
We thus obtain a synergy between the pain-relieving elements also performing a combing function to align the hairs before or immediately following a straightening brushing of the hairs which are then better gripped by the tweezers. The effectiveness of this massage-combing action is ensured by the fact that the rounded tops of the pain-relieving elements remain in contact with the skin for a substantially longer time than the brushes.
As an alternative, the pain-relieving elements can be tufts of hair linked together by gluing or welding. Pain relieving elements are thus obtained by simple modification of brush bases already available. In addition, depending on the quality of the adhesive chosen, epoxy, Araldite (R), or elastomeric adhesive, these pain-relieving elements can be hard or semi-rigid. When the end of a tuft is semi-rigid, an angle of attack greater than 60 [deg.] Is acceptable, even an angle of attack of 90 [deg.] With rounded hair ends.
Alternatively, the pain-relieving elements may be plastic protrusions overmolded on the ends of tufts of hair, or semi-cylindrical or spherical protrusions overmolded on each tuft of hairs, or a protrusion in the form of a bar overmolded on the end d 'a row of tufts of hair.
Semi-rigid pain-relieving elements are thus simply produced, in particular because they are worn in a flexible manner to present a possibility of whip movement. Alternatively, one or more series of protrusions are attached to, or molded with, a base embedded in a base itself carrying one or more brushes.
By manufacturing the brushes and the pain-relieving elements separately, we can optimize their construction and their respective characteristics by the choice of materials and dimensions. A simple final assembly by snap-fastening or gluing provides an elaborate base.
The invention will be better understood from the study of embodiments taken on a non-limiting basis and illustrated in the appended figures in which: - Figure 1 is a cross-sectional view of a hair removal roller equipped with anti pain according to a first arrangement in accordance with the invention,
FIG. 2 is an enlarged view of zone II of FIG. 1,
FIG. 3 is a longitudinal section view of the epilator according to FIG. 1, FIGS. 4a and 4b are schematic perspective views of longitudinal arrangements of pain-relieving elements,
FIG. 5 is a schematic perspective view of a depilation roller with a transverse arrangement of pain-relieving elements,
FIGS. 6a and 6b are schematic perspective views of arrangements of pain-relieving elements on the nipping edges of a pair of nipping blades,
- Figures 7a and 7b are schematic perspective views of arrangements of pain-relieving elements on bases present in the hair removal roller as in that of Figures 1 to 3, - Figures 8a to 8f are views schematic in perspective of alternative embodiments of bases carrying rigid pain-relieving elements.
- Figures 9a and 9b are schematic perspective views of alternative embodiments of bases whose longitudinal edges are arranged as pain-relieving elements, - Figures 10a to 10e are schematic perspective views of alternative embodiments bases bearing semi-rigid pain-relieving elements including tufts of hair, and
- Figures 11a and 11b are schematic perspective views of alternative embodiments of bases with a second part carrying pain-relieving elements.
In Figures 1 and 3 is illustrated an epilator according to document FR 97.00224, the content of which is included in this description by virtue of this quotation and taken only by way of example, as a support for pain-relieving devices according to the invention, being of course, these pain-relieving devices can easily be adapted on other epilators, for example on that described in patent EP-0 467 733.
Briefly, this epilator comprises a rotary roller 1 composed of a central shaft 10 movable in rotation in a cradle 5 and a cage mounted coaxially on the shaft which it surrounds, this cage being formed by two lateral flanges 50 holding between they four bases 30.
The left cage flange 50 has a lateral pinion 52 driven by a reduction gear passing through an orifice formed in the cradle 5 and rotated by an electric motor not shown contained in the housing. This cage drives the shaft 10 through crenellated orifices of the flanges engaged with a longitudinal toothing of the shaft.
A first series of cruciform blades 20, each branch of which constitutes a pinch blade 20 ′ is mounted in parallel, side by side at regular intervals along the shaft 10. To this end, the teeth of the shaft 10 have equidistant circular grooves In correspondence, the junction base of the blades 20 has an orifice of diameter identical to that of the crest of the teeth, but provided with four radial tenons oriented inward and of internal diameter identical to that of the toothing longitudinal. These blades 20 are thus integral longitudinally with this shaft.
A second series of cruciform blades 40 interposed in the first is held by the cage, in particular by grooves 32 formed in the internal radial face of the axial bases 30, the ends of which are on one side and others held in housings made at 90 degrees on the periphery of the internal faces of flanges 50. Each cruciform blade branch 40 constitutes a pinching blade 40 'complementary to an adjacent pinching blade 20'.
The shaft 10 retaining the first series of cruciform blades 20 and the cage 30.50 retaining the second series of blades 40 are axially movable in opposite directions relative to each other in addition to their common rotary movement within the cradle 5. For this, provision is made on the one hand, on each external face of the flange 50, for a device of identical nested crossed cams, but offset by a quarter of a turn relative to each other 15/55; and on the other hand, facing each crossed cam device, a pair of rollers 26 diametrically opposite with respect to the shaft 10 and installed in a disc 28 roller holder located at the end of the roller against the arm cradle correspondent 5.
As clearly visible in FIGS. 1 to 3, the external faces of the bases 30 carry brushes 34, the ends of which are inscribed in a virtual protection cylinder 2 in which the gripping edges 21 and 41 of the gripping blades 20 ′ are also inscribed. and 40 'respectively. These brushes 4 straighten the bristles to be depilated shortly before they are grasped by the tweezers 20 ', 40'. As illustrated, each brush 34 comprises a row of tufts, for example with a diameter of between 1 and 2 mm, composed of flexible bristles.
In fact, and as best seen in FIG. 2, the skin of the user can be caused to penetrate slightly into the virtual cylinder 2 between two rows of blades, as illustrated diagrammatically by the cord referenced 2 ′.
More particularly according to the invention, the roller 1 also comprises fixed elements 60, the external ends of which form rounded protuberances 62 protruding radially from the protective cylinder 2. These protuberances 62 of elements 60 are provided to pass over the skin at the rate of rotation of the roller so as to perform a massage generating additional pain masking that of hair removal.
As best seen in FIG. 2, the base 63 of the rounding 62 of the end of the pain-relieving element 60 may be slightly below the virtual cylinder 2 defined above, for example being found rather at the level of the 2 'rope.
Then, the rounded protuberance 62 of pain-relieving element, arriving at high speed, comes into contact with the skin along an oblique face and performs a powerful massage with pain-relieving effect. This massage is carried out by contact, penetration into the skin and progressive release.
These elements 60 also constitute a sort of comb, the massage and combing action of which complements the action of raising the bristles by the brushes 34. Indeed, with only one row of brushes, a certain number of bristles may escape given their spacing. In addition, certain hairs pressed against the skin during brushing can remain temporarily pressed against it and escape being pulled out. The pain-relieving elements according to the invention, arranged in the manner of a comb, make it possible to take up the hairs and to better orient them before or after brushing. The effectiveness of this massage-combing action is ensured by the fact that the rounded tops of the pain-relieving elements remain in contact with the skin for a substantially longer time than the brushes, i.e. they come in contact with the skin before the brushes and leave the contact after the brushes. The height of the pain-relieving elements, greater than that of the brushes, accomplishes this effect precisely.
FIG. 4a illustrates an arrangement of pain-relieving elements in the form of a plate 70 coming to replace a base 30, its end pins 71 coming to engage in the housings of internal faces of flanges. This plate 70 can have a width of the order of 5 mm corresponding to that of a 2768313
15 base, and a radial height of the order of 5 to 6 mm so that its rounded outer edge 72 of the plate 70 protrudes beyond the virtual cylinder 2, for example a height of between 0.1 and 1 mm . If desired, the outer edge 73 can be corrugated, only the upper ridges of the corrugations protruding beyond the virtual cylinder. This plate may be rigid, especially when made of metal or nylon, or may have a certain flexibility.
FIG. 4b illustrates an alternative in the form of a bar 75 arranged above the bases 30 and the ends of which are engaged on either side in additional housings formed in the internal faces of the flanges, slightly above those of the bases 30. The upper protruding edge of this rounded cross-section bar can be straight, in an arc or also wavy. This bar is preferably relatively rigid.
FIG. 5 illustrates a roller 1 comprising an arrangement of pain-relieving elements on the circular peripheral edge of intermediate disks 80 transverse to the axis of rotation of the roller and separating groups of pinch blades 20/40 and / or on the peripheral edge circular side flanges 50. These pain-relieving elements can be ribs 82 of substantially semi-circular cross section as illustrated on the flanges 50. These ribs 82 are then preferably molded in one piece with the intermediate or flange discs. As an alternative, these pain-relieving elements can be balls 84, for example made of plastic, carried by rods 85 which are then preferably inserted by force into orifices previously arranged in the slices.
The ribs 82 or balls 84 protrude from the peripheral edges defining the protective cylinder with a radial height of between 0.1 and 1 mm. For a roller rotating at a speed of the order of 1,500 rpm, four to six ribs, regularly distributed over the circular periphery, generate a pain-relieving massage with a frequency of 100 to 150 Hz. This frequency can be changed by increasing or reducing the number of 2,768,313 16
ribs or balls along this periphery.
FIGS. 6a and 6b illustrate an arrangement of pain-relieving elements directly on the pinching edges 21, 41 of the blades 20 ', 40'. According to a preferred embodiment illustrated in FIG. 6a, the pinch blades 20 ′, 40 ′ made of metal have semicircular protrusions 86,87 at their downstream leading edge, as seen relative to the direction of rotation ( s) of the roller, these protrusions 86.87 being produced directly during the cutting of the blade in a strip. Alternatively, these pain-relieving elements can be in the form of two half-spheres 88, 89 of polished metal stamped or attached opposite by welding on the blades 20 ′, 40 ′. The pain-relieving effect is thus provoked very shortly before the depilation pain.
FIGS. 7a and 7b illustrate an arrangement of pain-relieving elements directly on a base 30, as in the example of depilation roller illustrated in FIGS. 1 to 3.
FIG. 7a illustrates a plurality of individual pins 60 made of metal obtained by cutting a wire of diameter between 1 and 2 mm. The rounded upper end 62, for example semi-spherical, of a spike can be obtained by striking the end of the wire before cutting a new spike. Usefully, the lower end 64 has a reduced diameter so as to establish the apparent height of the pin 60 above the base 30 at a predetermined value.
The left part of FIG. 7b illustrates a pain-relieving element in the form of a comb comprising fingers 66 with rounded ends 67 joined by a lower bar 65 embedded in a groove made in the upper external face of the base 30. The right part of this same figure illustrates a similar pain-relieving element whose rounded end 68 of the fingers is thinned to present a relative flexibility. These combs are for example produced by pressure molding of plastic material in a mold.
FIGS. 8a to 8f illustrate the association on bases 30 of anti 13 elements
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rigid pain with elongated brushes 78 formed by a row or alignment of tufts 79 composed of flexible bristles. Of course, the executions of FIGS. 7a and 7b can be carried out by molding the base and the pain relief devices in one piece.
In FIG. 8a, the pain-relieving elements are in the form of individual metal pins 60 facing each tuft 79. According to an important characteristic of the invention, the rounded upper end 62 of a spike protrudes from the end of a tuft between 0.1 and 1 mm, preferably around 0.5 mm for effective pain relief.
In FIG. 8b, the pain-relieving elements are in the form of a series of plastic studs 61 molded with a base tab 63 embedded in the upper face of the base 30. During the mounting of these studs, can either arrange them opposite the tufts of hair 79, or staggered.
In FIG. 8c is illustrated a pain-relieving element 45 in the form of an inverted U-shaped rod comprising a rigid upper massage bar 47 rectilinear and of rounded cross section, this bar being held on either side by two feet 46 embedded in the base 30. This rod 45 can be produced by cutting and then folding a section of metal wire. The diameter of this wire is chosen as a function of the length of the base 30, so that the bar 47 is rigid. The upper rounding of the bar 47 projects beyond the ends of the tufts of the brush 78 by a height of between 0.1 mm and 1 mm, preferably around 0.5 mm.
In FIG. 8d is illustrated a pain-relieving element 45 'similar to the previous one, except that the bar 48 has undulations of which only the upper ridges protrude outside the virtual protection cylinder. The wire section is then stamped.
Figures 8e and 8f illustrate rigid pain relief elements 56 and 58 molded in one piece with the base 30. The element 56 is in the form of a comb with a series of teeth with rounded ends forming protuberances distinct, while the element 58 has a rectilinear upper edge of tapered cross section ending in a rounding. The rounded ends of the rigid elements 56 and 58 extend beyond the brushes 78 by a height of between 0.1 mm and 1 mm.
Figure 9a illustrates a base 30 'whose downstream edge 35, as seen relative to the direction of rotation (s) of the roller, is raised to form a rigid massage element generating a pain-relieving effect. The crest 36 of this downstream edge is softened by several longitudinal planes giving a substantially rounded cross section. The upstream rear face 37 carries a brush 78 ′ which, as illustrated, can be oblique towards the rear. In this case, the pain relieving effect precedes the brushing effect. This pain-relieving element is obtained by simple modification of the mold for manufacturing the base 30 ′.
FIG. 9b illustrates a base 30 "whose upstream edge 38 is raised and crenellated to compose a rigid pain-relieving element whose action immediately follows that of brushing by a series of brushes 78" arranged along the downstream edge.
FIG. 10a illustrates another embodiment of pain-relieving elements consisting in gluing the bristles of each tuft with a second brush arranged parallel to a bristle straightening brush 78. For example, the bristles of the tuft 76 are glued with an elastomer type adhesive leaving a semi-rigidity in this new element. Conversely, the bristles of the tuft 77 are twisted and glued with an epoxy or acrylic type glue to ensure high rigidity in this new element.
FIG. 10b illustrates a pain-relieving element in the form of a rigid or semi-rigid tongue 58, the upper edge of which is rounded, and the lower edge of which is embedded in a base 30 between two straightening brushes 78.
Figures 10c, 10d and 10e illustrate semi-rigid pain relief elements 2768313 19
based on a molding of a plastic head at the end of tufts of hair. Figure 10c illustrates plastic spheres 23 overmolded on top of support tufts 74. Figure 10d illustrates cylinder sections 24 overmolded on top of support tufts 74, so as to be oriented in planes transverse to axis of rotation of the roller. FIG. 10e illustrates a bar in longitudinal section of cylinder carried by a plurality of support tufts 74, the rounded convex face being oriented radially towards the outside.
For these semi-rigid pain-relieving elements 23, 24 and 25, it is possible to provide a height of projection relative to that of the brushes 78 which can reach approximately 2 mm without risk of injury during massage.
Figures 11a and 11b illustrate two embodiments of bases in two separate parts molded or machined separately and then assembled. FIG. 11a shows a first base part 31.1 carrying brushes 78, for example cut from a first plastic, assembled to a second part 31.2 carrying pain relief elements 60 molded in one piece. FIG. 11b illustrates a part 31.3 extruded according to a profile giving at its upper edge a function of semi-flexible massage tab, this part then being cut to the necessary length.
The invention is in no way strictly limited to the embodiments described above, but encompasses numerous modifications or improvements, in particular in terms of shapes and dimensions. In particular, it can be envisaged that the pins 60 have an overall conical trunk shape. In addition, it is understood that the pain-relieving elements, the brushes and their supports illustrated in FIGS. 4 to 11 can be combined together.