FR2751367A1 - Chariots pour coulissants du genre porte, fenetre ou analogue - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne les chariots (1) pour coulissants. Le chariot (1) selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait qu'il comporte une embase (3), des moyens (4) pour fixer l'embase sur le coulissant, une chape (5), des moyens (6) pour monter la chape en rotation autour d'un premier axe par rapport à l'embase (3); des moyens de roulement (7), des moyens pour monter les moyens de roulement en coopération avec la chape (5), et des moyens (9) pour limiter la rotation de la chape (5) par rapport à l'embase (3) à une amplitude angulaire donnée ( alpha). Application: aux portes-fenêtres montées en translation.

Description

CHARIOTS POUR COULISSANTS, DU GENRE PORTE,
FENETRE, OU ANALOGUE
La présente invention concerne les chariots que l'on trouve plus particulièrement montés sur les portes ou fenêtres pour qu'elles coulissent sur des rails ou analogues, par exemple les portes-fenêtres de certaines maisons d'habitation que les techniciens dénomment sous le terme générique de coulissants.

Tout bâtiment prévu pour quelque utilisation que ce soit comporte des ouvertures qu'il est nécessaire de pouvoir obturer, essentiellement avec des portes et des fenêtres qui sont montées en rotation ou en translation sur un bord des ouvertures.

Lorsque ces portes et fenêtres sont montées en translation, elles sont désignées par le terme générique de "coulissants" et, pour obtenir le déplacement des coulissants, ces derniers sont habituellement montés sur des chariots qui sont généralement constitués comme des bogies, c'est-à-dire qu'ils comportent notamment deux roulettes montées pivotantes sur une chape qui est elle-même montée rotative sur le coulissant.

Ainsi, on connaît déjà un chariot pour coulissant, qui comporte une embase formée d'une première pièce par exemple sensiblement cylindrique creuse ouverte sur deux côtés opposés, et une chape généralement conformée en une seconde pièce sensiblement en forme de "U", cette seconde pièce étant montée en rotation par rapport à l'embase en étant située dans la partie creuse de celle-ci. La chape supporte généralement deux roulettes qui sont montées rotatives sur la seconde pièce au moyen d'un axe par poulie et de façon qu'elles puissent émerger de l'embase et de la chape pour pouvoir coopérer avec un rail ou analogue. Dans ces conditions, c'est l'embase qui est fixée au coulissant, la chape conservant un degré de rotation pour permettre aux deux roulettes d'être toujours en parfait contact avec le rail. Les axes de rotation des poulies sont simplement maintenus prisonnier en translation entre les parois de l'embase afin de réduire les coûts de fabrication.

Dans les chariots existant actuellement, les moyens qui permettent de monter la chape en rotation par rapport à l'embase sont essentiellement constitués par un arbre solidaire de la chape et dont les deux extrémités qui émergent de part et d'autre de la chape sont respectivement montées dans deux paliers réalisés dans l'embase. Dans les réalisations connues, cet arbre est constitué par une pièce cylindrique de révolution qui est rendue solidaire de la chape par l'intermédiaire d'une agrafe métallique en forme de U venant se fixer par pression sur des pattes de la chape découpées dans celle-ci et courbées à 900 vers l'intérieur de la chape afin de servir d'appui à l'arbre lorsque le chariot est en charge. L'arbre est ainsi prisonnier entre le fond du U de l'agrafe métallique et les pattes courbées de la chape dans le sens vertical, et prisonnier, selon le sens longitudinal, entre les bords de l'encoche laissée libre dans la chape par les pattes courbées à 900. Un diamètre central de l'arbre plus faible que le diamètre des deux extrémités de celui-ci qui émergent dans l'embase, permet à l'agrafe métallique d'immobiliser l'arbre dans le sens transversal. li est à noter que l'agrafe métallique possède dans les branches verticales de son U une découpe permettant le passage de l'arbre.

Les structures, notamment de l'arbre et du montage de celui-ci dans la chape, décrites ci-dessus confèrent aux chariots pour coulissants selon l'art antérieur plusieurs inconvénients: pendant le transport des coulissants ou la manipulation de ceux-ci, il peut arriver que la chape tourne dans l'embase de manière qu'un ou plusieurs axes de poulie ne soit plus prisonnier entre les parois de l'embase comme expliqué ci-dessus, ce qui entraîne ainsi une chute de l'axe de poulie et la perte de celui-ci. I1 peut également arriver que la chape fasse un demi-tour par rapport à la position qu'elle devrait normalement avoir, sans que les techniciens chargés de la pose du coulissant s'en aperçoivent, ou puissent même s'en apercevoir; de ce fait, les deux roulettes n'émergent plus de l'embase et ne peuvent plus coopérer avec le rail ; quand les techniciens s'aperçoivent de cette situation, il ne leur reste plus qu'à démonter le coulissant, à rectifier la position de la chape et à remonter le coulissant.

L'agrafe métallique qui est nécessaire pour maintenir l'arbre dans la chape et l'embase, constitue une pièce supplémentaire qui impose la fabrication de celle-ci et une opération de montage de plus dans l'assemblage d'un chariot, ce qui induit un surcoût dans la fabrication de celui-ci.

La présente invention a ainsi pour but de réaliser un perfectionnement aux chariots de l'art antérieur qui, en outre, pallie les inconvénients mentionnés ci-dessus.

Plus précisément, la présente invention a pour objet un chariot pour coulissant, comportant
- une embase,
- des moyens pour fixer ladite embase sur ledit coulissant,
- une chape,
- des moyens pour monter ladite chape en rotation autour d'un premier axe par rapport à ladite embase,
- des moyens de roulement, et
- des moyens pour monter lesdits moyens de roulement en coopération avec ladite chape, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens pour limiter la rotation de ladite chape par rapport à ladite embase à une amplitude angulaire donnée.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif, mais nullement limitatif, dans lesquels:
La figure 1 représente en vue de côté un mode de réalisation du chariot pour coulissant, selon l'invention,
La figure 2 représente une vue en coupe du mode de réalisation illustré sur la figure 1, cette coupe étant référencée II-II sur cette figure 1,
La figure 3 représente un schéma d'une partie du chariot selon le mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, à une échelle relativement grande pour permettre d'expliciter une caractéristique importante du chariot selon la présente invention,
La figure 4 représente une vue en perspective du chariot dans le mode de réalisation selon les figures 1 à 3, et
La figure 5 représente un schéma d'une autre partie du chariot selon le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 4, à une échelle relativement grande pour permettre d'expliciter une caractéristique du chariot selon la présente invention.

Les figures annexées à la présente description représentent un même mode de réalisation d'un chariot pour coulissant et les mêmes références y désignent donc les mêmes éléments, quel que soit le mode de représentation de ces éléments et quelle que soit la figure sur laquelle apparaissent ces références.

La présente invention concerne un chariot 1 pour coulissant 2, qui comporte une embase 3 formée par exemple d'une première pièce creuse sensiblement cylindrique 40 ouverte au moins sur un côté, et avantageusement sur deux côtés opposés 41 et 42, une chape 5 généralement conformée en une seconde pièce 43 sensiblement en forme de "U".

Cette seconde pièce est disposée dans la partie creuse 44 de l'embase 3 et elle est montée en rotation autour d'un premier axe par rapport à cette embase, via des moyens 6 décrits ciaprès.

La chape 5 supporte des moyens de roulement 7, au moins deux roulettes (ou galets ou analogues) 45, 46 montées rotatives sur la seconde pièce 43 et de façon qu'elles puissent émerger de l'embase 3 et de la chape 5 pour pouvoir coopérer avec un rail ou analogue 47, figure 2. Les deux roulettes sont montées rotatives respectivement autour de deux axes sensiblement parallèles au premier axe mentionné ci-dessus, et avantageusement respectivement situés sensiblement à égale distance de ce premier axe.

Dans ces conditions, c'est l'embase 3 qui est fixée au coulissant 2 par tous moyens 4 qui sont bien connus de l'homme du métier et ne seront pas décrits ici, la chape 5 conservant un degré de rotation pour permettre aux deux roulettes 45, 46 d'être toujours en parfait contact avec le rail 47, quelle que soit la position angulaire du coulissant par rapport au rail.

Sur les figures, les moyens de fixation de l'embase sur le coulissant sont représentés, à titre d'exemple, par des bossages 4 dans lesquels sont réalisés des trous taraudés.

Pour pallier un des inconvénients rappelés au préambule de la présente description, le chariot comporte en outre des moyens 9 pour limiter la rotation de la chape 5 par rapport à l'embase 3 à une amplitude angulaire donnée a, comme illustré à titre d'exemple sur la figure 3.

Dans le cas où les moyens 6 pour monter la chape 5 en rotation autour d'un axe par rapport à l'embase 3 comportent au moins un arbre 10, des moyens 1 1 pour solidariser cet arbre 10 avec la chape, et un palier 12 réalisé dans l'embase 3, une partie 13 de cet arbre étant montée dans le palier, les moyens 9 pour limiter la rotation de la chape 5 par rapport à l'embase 3 à une amplitude angulaire donnée oc sont constitués, figure 3, par le fait que le palier 12 est constitué par un orifice oblong 14 ayant une largeur déterminée et par le fait que la valeur transversale de la section de la partie 13 de l'arbre prise dans le plan de l'orifice oblong 14 est comprise entre une valeur minimale et une valeur maximale encadrant la valeur de la largeur de l'orifice oblong.

Le contour de cette section peut bien évidemment prendre toute forme différente d'une forme de révolution. Dans un mode de réalisation possible, cette forme peut être carrée avec des angles arrondis, comme représenté sur l'exemple des figures, ou analogue.

La figure 3 représente, à une échelle relativement grande pour bien illustrer la caractéristique définie ci-dessus, une forme 50 possible pour la section de la partie 13 de l'arbre 10 dans le plan de l'orifice oblong 14. Cette forme 50 est carrée avec des angles arrondis. Dans ce mode de réalisation, pour répondre à la caractéristique de l'invention définie de façon générique ci-dessus, il est nécessaire que la longueur du côté du carré de la forme 50 soit inférieure à la largeur 51 de l'orifice 14 et que la longueur maximale entre deux arrondis d'angle opposés de la forme 50 soit supéneure à cette même largeur 51. On comprendra qu'une infinité de formes pour la section de l'arbre 10 peut convenir, comme par exemple les formes suivantes: carrée, rectangulaire, et plus généralement polygonale, cylindrique à méplat, ovoïde.

Dans ces conditions, l'arbre 10 peut pivoter dans l'orifice oblong 14 d'une amplitude angulaire oc comme illustré sur la figure 3, les deux positions extrêmes étant représentées en traits interrompus. Sur cette illustration, on voit que la rotation de l'arbre 10 est limitée parce que, la longueur maximale entre deux arrondis d'angle opposés étant supérieure à la largeur 51 de l'orifice oblong, deux points opposés de la partie 13 de l'arbre viennent buter respectivement sur les deux bords opposés de l'orifice oblong. Il est facile de comprendre que cette partie 13 de l'arbre peut prendre les deux positions symétriques représentées en traits interrompus pour obtenir le débattement angulaire a. ll est toutefois précisé que, sur cette figure, la différence de longueur entre la largeur 51 de l'orifice oblong et le côté du carré a été sciemment exagérée de façon à bien faire comprendre cette caractéristique du chariot pour coulissant selon l'invention, mais qu'en réalité cette différence pourra être beaucoup plus réduite pour induire de ce fait une valeur de a nettement plus faible que celle illustrée sur cette figure 3.

Comme l'arbre 10 est solidaire de la chape 5 par des moyens 1 1 dont un exemple de réalisation sera décrit ci-après en regard de la figure 5, la possibilité de débattement de l'arbre 10 dans l'orifice oblong 14 est reportée intégralement sur la chape 5 qui présente donc une possibilité de pivotement angulaire a permettant aux roulettes 45, 46 d'être tou jours parfaitement au contact du rail 47 quelle que soit la position angulaire du coulissant 2 par rapport à ce rail ou la position de l'embase 3 sur le coulissant.

Comme mentionné ci-dessus, l'arbre 10 doit être fixé solidairement à la chape 5. En général, cette chape est conformée en une pièce en "U" 43 qui comporte une plaque de support 15 sur laquelle est fixé l'arbre 10. Dans un mode de réalisation préférentiel, la plaque de support 15 est constituée, par exemple, par au moins l'une des deux parois latérales de la pièce en "U".

Les moyens 1 1 pour solidariser l'arbre 10 avec la chape 5 comportent, comme illustré sur la figure 5, une encoche 16 réalisée dans la plaque de support 15 et l'arbre 10 est serti dans cette encoche par un rabat des bords 17 de l'encoche. Ce sertissage est d'autant plus efficace si la section de l'arbre 10 présente, au niveau de cette plaque, une section comme celle qui a été définie pour sa partie 13. En effet, avec une telle forme, l'arbre 10 ne pourra plus pivoter dans l'encoche 16. Bien entendu, dans la réalisation industrielle, la plaque de support sera constituée par les deux parois latérales de la pièce en "U" 43, l'arbre 10 étant alors serti dans deux encoches 16 réalisées respectivement dans ces deux parois latérales.

Dans ce mode de réalisation de chariot, il est nécessaire que les deux roulettes puissent coopérer parfaitement avec le rail 47, mais il faut aussi prévoir la possibilité, pour la chape 5, d'être translatée par rapport à l'embase 3 afin de permettra un réglage en hauteur du coulissant. Pour ce faire, l'orifice oblong 14 est réalisé sur une longueur prédéterminée de façon que son axe longitudinal 52 fasse un angle non nul avec la verticale et l'horizontale lorsque l'embase 3 est fixée au coulissant 2 et que ce coulissant est situé dans un plan sensiblement vertical.

Dans ces conditions, le chariot comporte au moins des moyens 20 pour appliquer au moins une première force sur la chape 5 par rapport à l'embase 3, suivant une direction contenue dans un plan parallèle au plan dans lequel est défini l'orifice oblong 14 mais non parallèle à l'axe longitudinal de cet orifice. Dans la pratique, cette force sera sensiblement horizontale.

En fait, pour que la chape puisse se trouver dans une position d'équilibre par rapport à l'embase 3, il est nécessaire d'appliquer en plus, sur la chape, une deuxième force non confondue avec la première et avec l'axe longitudinal 52 de l'orifice oblong. Cette deuxième force sera tout simplement donnée par la force de gravitation, c'est-à-dire le poids du coulissant sur l'embase 3.

Avantageusement, les moyens 20 pour appliquer sur la chape 5 la première force définie ci-dessus sont constitués par une première vis 21 montée dans une première percée 22 réalisée dans l'embase 3 suivant un premier axe 23 et taraudée au même pas que la vis 21.

De plus, pour éviter que, lors des transports et/ou les nombreuses manipulations des coulissants pendant leur montage, la première vis 21 ne se dévisse, au risque de modifier la position relative de la chape et de l'embase, le chariot comporte en outre des moyens, au moins, de freinage de la vis 21 dans la percée 22. Dans un mode de réalisation avantageux, ces moyens de freinage sont constitués par par au moins une lèvre 25 formée dans l'embase 3, ladite lèvre interceptant la trajectoire des filets de la vis 21. Dans un mode de réalisation préféré, ces moyens de freinage sont constitués par deux lèvres 25 et 26, opposées, parallèles, formées dans l'embase 3, interceptant la trajectoire des filets de la vis 21, comme représenté sur la figure 4, et dont les extrémités sont séparées par une distance inférieure au diamètre extérieur des filets de la vis 21, de manière que la vis 21 forme, lors de la traversée des lèvres, son passage entre celles-ci par un repoussement de la matière constituant les extrémités respectives des lèvres 25 et 26, assurant ainsi un contact permanent de la vis 21 contre les extrémités des lèvres 25 et 26 et le freinage de celle-ci par élasticité de la matière repoussée. Il est à noter que la section des lèvres 25 et 26 dans un plan contenant l'axe de la vis adoptera avantageusement une forme à angle aigu complémentaire de celle de l'espace entre filets de la vis, par exemple comme représenté sur la figure 4, afin de permettre un repoussement de matière aisé par un opérateur qui manoeuvre la vis 21 au moyen d'une clé de serrage appropriée. La distance entre les extrémités des lèvres 25 et 26 pourra être égale environ au diamètre à fond de filet de la vis 21. Bien entendu, les lèvres 25 et 26 ne doivent pas être usinées lors de la réalisation du taraudage, dans l'embase 3, destiné à recevoir la vis 21.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Chariot pour coulissant (2), comportant

- une embase (3),

- des moyens (4) pour fixer ladite embase sur ledit coulissant,

- une chape (5),

- des moyens (6) pour monter ladite chape en rotation autour d'un premier axe par rapport à ladite embase (3),

- des moyens de roulement (7), et

- des moyens (8) pour monter lesdits moyens de roulement en coopération avec ladite chape (5), caractérisé en ce qu 'il comporte en outre des moyens (9) pour limiter la rotation de ladite chape (5) par rapport à ladite embase (3) à une amplitude angulaire donnée (a).

2. Chariot selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens (6) pour monter ladite chape (5) en rotation autour d'un axe par rapport à ladite embase (3) comportent au moins un arbre (10), des moyens (11) pour solidariser ledit arbre (10) avec ladite chape, et un palier (12) réalisé dans ladite embase (3), une partie (13) dudit arbre étant montée dans ledit palier.

3. Chariot selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens (9) pour limiter la rotation de ladite chape (5) par rapport à ladite embase (3) à une amplitude angulaire donnée (a) sont constitués par le fait que ledit palier (12) est constitué par un orifice oblong (14) ayant une largeur déterminée (51) et par le fait que la valeur transversale de la section de ladite partie (13) dudit arbre (10) prise dans le plan dudit orifice oblong est comprise entre une valeur minimale et une valeur maximale encadrant la valeur de la largeur de l'orifice oblong.

4. Chariot selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite chape (5) comporte au moins une plaque de support (15) et en ce que lesdits moyens (11) pour solidariser ledit arbre (10) avec ladite chape (5) comportent une encoche (16) réalisée dans ladite plaque de support (15), ledit arbre (10) étant serti dans cette dite encoche par un rabat des bords (17) de ladite encoche.

5. Chariot selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens (20) pour appliquer au moins une force sur ladite chape (5) suivant une direction contenue dans un plan parallèle au plan dans lequel est défini ledit orifice oblong (14), ladite direction n'étant pas parallèle à l'axe longitudinal (52) de l'orifice oblong.

6. Chariot selon la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens (20) pour appliquer au moins une force sur ladite chape (5) sont constitués par une première vis (21) montée dans une première percée (22), ladite première percée étant réalisée dans ladite embase (3) suivant un premier axe (23) et taraudée au même pas que la vis (21).

7. Chariot selon la revendication 6, caractérisé en ce qu 'il comporte en outre des moyens de freinage (25, 26) de ladite vis (21).

8. Chariot selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de freinage sont constitués par au moins une lèvre (25) formée dans l'embase (3), ladite lèvre interceptant la trajectoire des filets de la vis (21).

9. Chariot selon l'une des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que ladite partie (13) de l'arbre (10) est de forme carrée avec des angles arrondis.

10. Chariot selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite embase (3) est formée d'une première pièce sensiblement cylindrique creuse ouverte sur au moins un côté, en ce que ladite chape (5) est conformée en une seconde pièce sensiblement en forme de "U", cette dite seconde pièce étant située dans la partie cylindrique creuse de la première pièce, et en ce que lesdits moyens de roulement (7) comportent au moins deux galets de roulement montés rotatifs par rapport à ladite seconde pièce respectivement autour de deux deuxième et troisième axes, ces dits deuxième et troisième axes étant sensiblement parallèles au premier et respectivement situés sensiblement à égale distance dudit premier axe.