FR2707678A1 - Dispositif de support pour chemin de roulement suspendu. - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un dispositif (10) de support, pour chemin de roulement suspendu, comprenant un joint de fixation et réglage permettant la jonction, au moins rotative suivant un axe sensiblement vertical, d'un étrier (12), à l'extrémité inférieure duquel est fixé le chemin de roulement (13), sur une poutre supérieure de suspension (11), caractérisé en ce que le joint comprend un premier élément (20) et un second élément (23) pour la fixation entre la poutre et l'étrier, le premier élément comportant un bord circonférentiel (19) disposé dans un plan normal audit axe, et deux plaques (14, 15) qui sont parallèles entre elles et sont réunies entre elles par des boulons (16, 17, 18) de rapprochement mutuel et qui servent à emprisonner le bord circonférentiel entre elles, en permettant, au moins par desserrage des boulons, une rotation réciproque de l'élément et des plaques autour dudit axe, les plaques (14, 15) comportant des moyens (16, 17, 18) de jonction au second élément (23).

Description

La présente invention concerne un dispositif de support pour chemin de

roulement suspendu, par exemple pour monorail.

Dans la technique des systèmes de manutention des produits, par exemple à l'intérieur des usines, il est connu d'utiliser des systèmes dits "automoteurs" qui utilisent des rails suspendus le long desquels se déplacent des chariots motorisés. Le soutien des rails s'obtient en les fixant, au moyen d'étriers de support ayant une forme profilée pratiquement en C, à des poutres disposées à la partie supérieure

de l'installation.

Dans de telles installations, le nombre des étriers utilisés est habituellement

élevé et il est par conséquent préférable que le coût de l'étrier à la pièce soit mini-

mal. Cela va à l'encontre de la nécessité de devoir fournir un réglage de l'étrier aussi bien en hauteur que suivant un axe vertical, afin de permettre l'orientation et la mise à niveau des rails indépendamment de la disposition exacte des poutres de

support ou de l'orientation relative du chemin de roulement et des poutres, en par-

ticulier dans les courbes o les étriers doivent habituellement se placer radiale-

ment vis-à-vis de la courbe.

Dans la technique considérée, on a déjà proposé divers dispositifs de ré-

glage, comprenant par exemple un pivot vertical, qui permet la rotation de l'étrier et sur lequel se visse une vis ou une couronne servant au positionnement en hauteur de l'étrier. De tels systèmes permettent un bon réglage, mais ont l'inconvénient

d'être particulièrement sensibles aux sollicitations transversales vis-àvis du che-

min de roulement.

On a aussi proposé des dispositifs dans lesquels une plaque horizontale, fixée à la poutre, comprend des fentes semi-circulaires traversées par des vis de suspension de l'étrier. L'étrier a ainsi une possibilité soit de réglage en hauteur, en vissant plus ou moins les vis, soit de réglage angulaire, en faisant coulisser les vis dans les fentes. De tels dispositifs offrent une résistance et une stabilité meilleures vis-à-vis des poussées transversales, mais ne permettent qu'un réglage angulaire limité. La présente invention a pour but général de remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus en fournissant un étrier de support qui soit d'un coût réduit et qui permette en même temps un réglage facile et continu et une fixation sûre et

stable.

Ce but est atteint, conformément à l'invention, par un dispositif de support, pour chemin de roulement suspendu, comprenant un joint de fixation et réglage permettant la jonction, au moins rotative suivant un axe sensiblement vertical, d'un étrier, à l'extrémité inférieure duquel est fixé le chemin de roulement, sur une

poutre supérieure de suspension, caractérisé en ce que le joint comprend un pre-

mier élément et un second élément pour la fixation entre la poutre et l'étrier, le premier élément comportant un bord circonférentiel disposé dans un plan normal audit axe, et deux plaques qui sont parallèles entre elles et sont réunies entre elles

par des boulons de rapprochement mutuel et qui servent à emprisonner le bord cir-

conférentiel entre elles, en permettant, au moins par desserrage des boulons, une

rotation réciproque de l'élément et des plaques autour dudit axe, les plaques com-

portant des moyens de jonction au second élément.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la des-

cription qui va suivre, à titre d'exemple non limitatif et en regard des dessins an-

nexés sur lesquels: la figure 1 représente une vue d'avant, schématique et partiellement en coupe suivant la ligne I-I de la figure 3, d'un dispositif conforme à l'invention, la figure 2 est une vue d'arrière et partielle du dispositif de la figure 1 et

la figure 3 est une vue de dessus, partielle, du dispositif de la figure 1.

Si on se reporte aux figures, la figure 1 représente un dispositif de support

réglable qui est fixé à sa partie supérieure à une poutre 11 en I et qui se pro-

longe à sa partie inférieure par un étrier de support 12, pratiquement en forme de C, à l'extrémité inférieure duquel est fixé un chemin de roulement 13, par exemple un monorail sur lequel des chariots motorisés de transport, connus, se déplacent à

l'intérieur d'une installation industrielle, telle qu'une chaîne de montage.

Ainsi que la figure 3 le montre bien aussi, le dispositif de support 10 réglable comprend un corps ou premier élément 20 qui est fixé à sa partie supérieure au bord inférieur de la poutre au moyen d'éléments de fixation, formés par exemple de deux mâchoires 21 serrées sur le pied de la poutre au moyen de paires de boulons

de traction 22. Ainsi qu'on le voit à la figure 1, les mâchoires peuvent avantageuse-

ment avoir une forme profilée en L dont l'extrémité inférieure prend appui sur des surfaces supérieures du corps qui sont inclinées vers le bas en direction de la poutre. Par ailleurs, les trous 27 de passage des boulons dans le corps 20 ont une forme de boutonnière allongée dans le sens transversal vis-à-vis de la poutre. De cette manière, ainsi que le montre clairement la figure 1, les mâchoires peuvent

s'adapter à des poutres de dimensions différentes, en renvoyant avec une extré-

mité de prise sensiblement horizontale ou en tout état de cause orientée pour la

meilleure prise.

Le corps 20 présente un trou central qui forme un bord circonférentiel 19 disposé dans un plan sensiblement horizontal. Deux plaques circulaires 14 et 15 sont disposées face à face et sont réunies entre elles au moyen de trois boulons 16, 17 et 18 de rapprochement mutuel qui passent à travers le trou central, ces plaques circulaires servant à serrer le bord 19 entre elles d'une manière rotative

suivant un axe vertical.

Les boulons 16, 17 et 18 ont une tige qui se prolonge vers le bas de façon à s'insérer dans des trous respectifs ménagés dans un second élément en forme de plaque 23 qui est fixé, par exemple par soudure, à l'extrémité supérieure de l'étrier

12. La plaque 23 est fixée aux tiges des boulons au moyen d'écrous 24 et contre-

écrous 25, afin de permettre un réglage de la distance entre les plaques 14 et 15 et

la plaque 23.

Il est ainsi possible de faire tourner l'étrier 12 autour d'un axe vertical, en desserrant les boulons de serrage des deux plaques, et de le relever et l'abaisser

en manoeuvrant les écrous 24 et les contre-écrous 25 de fixation.

On peut aussi manoeuvrer les écrous et contre-écrous d'une manière asymé-

trique sur les différentes tiges (c'est-à-dire en les déplaçant à des hauteurs diffé-

rentes sur les différentes tiges), de façon à fournir aussi un réglage d'inclinaison de l'étrier, réglage qui est par exemple utile pour compenser un défaut de parallélisme

entre le plan de la poutre et le pan du chemin de roulement.

Il est ainsi évident que le but fixé au préalable est atteint par la fourniture d'un dispositif de réglage de la position de l'étrier qui est d'une structure simple et robuste et qui permet de larges réglages, en fournissant un pivotement continu de

1 5 3600.

Bien entendu, la description, faite ci-dessus, d'une réalisation qui met en

oeuvre les principes innovants de la présente invention est présentée à titre illus-

tratif de ces principes innovants et ne doit donc pas être considérée comme limitant

la portée de la protection revendiquée.

C'est ainsi par exemple que, bien qu'aux figures, les deux plaques soient représentées fixées à l'étrier et le corps représenté fixé à l'élément de suspension

à poutre, il est bien entendu possible de faire le contraire.

Par ailleurs, les boulons de réglage de la distance peuvent être en plus

grand nombre, par exemple au nombre de quatre.

Enfin, les plaques de serrage 14 et 15 pourraient aussi être réalisées sous la forme de couronnes circulaires serrant entre leurs bords intérieurs le bord du corps,

lequel serait dirigé radialement vers l'extérieur au lieu d'être dirigé vers l'intérieur.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Dispositif (10) de support, pour chemin de roulement suspendu, compre-

nant un joint de fixation et réglage permettant la jonction, au moins rotative suivant un axe sensiblement vertical, d'un étrier (12), à l'extrémité inférieure duquel est fixé le chemin de roulement (13), à une poutre supérieure de suspension (11), carac- térisé en ce que le joint comprend un premier élément (20) et un second élément (23) pour la fixation entre la poutre et l'étrier, le premier élément comportant un bord circonférentiel (19) disposé dans un plan normal audit axe, et deux plaques (14, 15) qui sont parallèles entre elles et sont réunies entre elles par des boulons

(16, 17, 18) de rapprochement mutuel et qui servent à emprisonner le bord circon-

férentiel entre elles, en permettant, au moins par desserrage des boulons, une ro-

tation réciproque de l'élément et des plaques autour dudit axe, les plaques (14, 15)

comportant des moyens (16, 17, 18) de jonction au second élément (23).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de jonction ont une distance réglable entre les plaques (14 et 15) et le second élément

(23), afin de permettre un réglage de la distance mutuelle entre le premier et le se-

cond éléments.

3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les boulons (16,

17, 18) ont des tiges qui se prolongent au-delà des deux plaques (14 et 15) de fa-

çon à se fixer avec des écrous et des contre-écrous sur le second élément, de ma-

nière à constituer lesdits moyes de jonction à distance réglable.

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bord (19) est délimité par un trou ménagé dans le premier élément, les plaques emprisonnant ce

bord par leur contour périphérique et les boulons (16, 17, 18) traversant ce trou.

5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'un des premier

et second éléments est fixé à la poutre au moyen de deux mâchoires (21) dispo-

sées au voisinage des bords latéraux de la poutre.

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les mâchoires (20) ont une forme profilée en L dont un bras du L est dirigé vers l'élément de façon à s'appuyer sur ce dernier, tandis que l'autre bras est dirigé latéralement sur le bord latéral correspondant de la poutre, des boulons (22) disposés entre le bras latéral du L et l'élément tirant la mâchoire vers l'élément de façon à serrer le bord

latéral correspondant de la poutre entre l'élément et la mâchoire.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que les mâchoires (21) s'appuient sur l'élément à l'endroit d'une surface d'appui (26) qui est inclinée vers le bas en direction du bord latéral de la poutre, tandis que les boulons (22)

disposés entre le bras et l'élément traversent cet élément à l'endroit de bouton-

nières (27) qui sont allongées dans la direction transversale vis-à-vis de la poutre, afin de permettre un réglage de position des mâchoires lorsque la dimension de la

poutre varie.

8. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier élé-

ment (20) est relié à la poutre et le second élément (23) est relié à l'étrier.

9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les boulons (16,

17, 18) de jonction des plaques sont au nombre d'au moins trois.