FR2672195A1 - Tuteur dynamique ameliore. - Google Patents

Abstract

Le tuteur dynamique (1) comprend des moyens de gonflage (3) et de dégonflage (14) cyclique d'une chambre à air (2). Celle-ci est est divisée en deux demi-chambres (2A) ayant en commun un élément laminaire rigide (4) apte à être placé sur le dossier d'un siège. Les demi-chambres (2A), en se gonflant, appuyent surtout sur le tissu musculaire de la région lombaire du dos de l'utilisateur à l'exception de ses vertèbres et de ses côtes.

Description

Tuteur dynamique amélioré La présente invention concerne un tuteur

dynamique amélioré, pour la prévention des lombalgies dues à la

position assise.

Les lombalgies sont des problèmes qui touchent habituellement les personnes contraintes à rester dans une position pratiquement immobile pendant une période quelque

peu élevée.

Les personnes qui, par exemple, sont assises pendant une longue période de temps, au volant de véhicules, sont

également touchées.

L'utilisation de sièges anatomiques, ou de dispositifs qui permettent d'obtenir ces derniers, à partir de sièges normaux, a apporté une amélioration de la situation, sans cependant résoudre de façon satisfaisante

le problème.

On connaît également des dispositifs que l'on appelle tuteurs dynamiques, tels que ceux mentionnés dans le

préambule de la revendication 1.

Le gonflage cyclique de la chambre à air desdits dispositifs sollicite le dos de l'utilisateur, lequel est poussé à modifier sa propre position Le dos, ne restant pas, à long terme, dans la même position, est donc moins sujet qu'auparavant, aux lombalgies, Ces dispositifs, bien qu'étant meilleurs par rapport aux sièges anatomiques classiques, ne résolvent pas encore de façon satisfaisante le problème, puisqu'ils produisent sur le dos seulement une poussée générique, sans tenir compte de la conformation de ce dos et de celle du siège sur lesquels

ils sont installés.

La souplesse du siège, ou de son dossier, absorbe en effet, par le principe d'action-réaction, une partie de la déformation nécessaire Le fonctionnement correct du dispositif est donc aussi sensiblement conditionné par les caractéristiques du dossier du siège A l'état actuel de la technique, selon les caractéristiques et les dimensions des sièges et des dispositifs, il s'ensuit que: soit la poussée produite par la chambre à air, sur le dos de l'utilisateur est peu importante quant aux fins thérapeutiques, puisqu'elle est sensiblement absorbée par la souplesse du siège, soit elle tend à faire glisser l'utilisateur vers l'extérieur du siège, ce qui l'incommode. Un but de la présente invention consiste à éviter les inconvénients ci-dessus et donc de réaliser un dispositif en mesure de produire une poussée, administrée de façon à provoquer le mouvement correct des muscles et des vertèbres, sans que la structure du siège ne puisse influer sur la fonctionnalité du dispositif même et, toutefois, sans faire glisser l'utilisateur vers l'extérieur. Ce but est atteint grâce à un tuteur dynamique amélioré pour la prévention de lombalgies provoquées par la position assise, comprenant une chambre à air, susceptible d'être interposée entre le siège et le dos de l'utilisateur, des moyens de gonflage et des moyens de dégonflage, susceptibles d'être associés à ladite chambre à air, caractérisé par le fait que ladite chambre à air est associée à un élément laminaire rigide et comprend un élément laminaire en matériau- souple, apte à venir en contact avec le dos de l'utilisateur, ladite chambre à air étant divisée en deux demi-chambres, espacées par des bandes et opposées par rapport à un axe longitudinal

commun.

Durant le gonflage, la chambre à air exerce une poussée constante, avec la même force, selon le principe d'action-réaction, sur le dossier du siège et sur le dos

de l'utilisateur.

Cependant, la présence de l'élément laminaire rigide transforme cette force en une pression uniforme agissant

sur le dossier du siège, sur une étendue assez limitée.

Toutefois, le dossier ne subit pas de déformations substantielles, même s'il présente une structure

particulièrement souple.

Le matériau souple à grande capacité de dilatation se gonfle, en prenant une configuration bombée, qui exerce donc une poussée sur les masses musculaires, avec une surface correspondante inférieure à celle de l'élément laminaire rigide En conséquence, le dispositif agit sur les masses musculaires, avec une pression correspondante supérieure à celle transmise au dossier du siège, sans

toutefois être influencé par la souplesse de ce dernier.

Par conséquent, on obtient un mouvement efficace des

masses musculaires et donc des vertèbres connexes.

Le glissement de l'utilisateur, sous l'effet de la poussée produite par la chambre à air, est évité, car la chambre à air, plus exactement, les demi-chambres, agissent seulement sur les masses musculaires qui, étant

flexibles, s'adaptent à l'augmentation de volume des demi-

chambres mêmes, en se déplaçant les unes par rapport aux autres, sans toutefois provoquer le déplacement du corps de l'utilisateur Par conséquent, les vertèbres seules de la colonne vertébrale sont également déplacées les unes par rapport aux autres, et done sans toutefois provoquer nécessairement le déplacement vers l'extérieur du siège,

de toute la colonne vertébrale du corps de l'utilisateur.

La colonne vertébrale n'est donc pas directement soumise à une action quelconque, étant donné qu'elle

repose sur l'espacement existant entre les demi-chambres.

Par conséquent, il ne se produit aucun déplacement du corps de l'utilisateur, dans sa totalité, par rapport au siège. En effet, si la colonne vertébrale était sollicitée directement et, en particulier, dans sa zone sacrale, elle serait en mesure, étant donnée sa structure, de transmettre, de façon pratiquement inaltérée, le déplacement imprimé au corps de l'utilisateur, avec comme

conséquence un glissement vers l'extérieur du siège.

En restant dans le champ des caractéristiques techniques précitées, la configuration de la chambre à air peut être modifiée comme on le souhaite, de façon à présenter des demi-chambres de forme et dimensions différentes, selon la nécessité de satisfaire des exigences thérapeutiques reliées à la répartition de la poussée, de l'anatomie, de la taille ou une combinaison de celles-ci De façon analogue, l'élément laminaire rigide peut présenter des dimensions et des formes différentes,

selon le dossier auquel il est destiné.

L'invention est représentée à pur titre d'exemple, mais non-limitatif, sur les figures des tables annexées de dessin: la figure 1 la figure 2 la figure 3 la figure 4 la figure 5 la figure 6 est une vue de face de la chambre à air en position gonflée, du tuteur dynamique selon l'invention; est une vue en coupe transversale, suivant la ligne II-II de la figure 1; est une vue en coupe transversale, suivant la ligne III- III de la-figure 1; représente schématiquement, en coupe transversale, la position du tuteur par rapport au dos de l'utilisateur; représente schématiquement des moyens de gonflage et de dégonflage du dispositif; et représente une variante de mode de

réalisation de la chambre à air.

En faisant référence aux figures précitées, le tuteur dynamique amélioré 1 comprend une chambre à air 2 et des

moyens de gonflage 3 et de dégonflage 14.

La chambre à air 2 comprend un élément laminaire rigide 4, auquel adhère, de façon étanche à l'eau, un

élément laminaire souple 5.

La liaison peut être réalisée, de préférence, par vulcanisation L'élément laminaire souple 5 présente une longueur supérieure à la partie de l'élément laminaire rigide 4 qui le sous-tend, en pouvant donc s'en détacher, ce qui laisse de l'espace à l'air insufflé par les moyens 3 à travers le conduit 6 Le conduit 6 est pourvu d'une déviation 6 A, qui relie l'une à l'autre deux demi-chambres

2 A, constituant la chambre à air 2.

Les deux demi-chambres 2 A sont séparées par un espacement 7, situé contre un axe longitudinal 8 de la

chambre à air 2.

Dans la forme de réalisation préférée, les lignes 9, le long desquelles sont reliés les éléments laminaires et délimitant l'espacement 7, sont rectilignes ou

sensiblement ainsi.

Chaque première ligne de jonction 9 de la demi-chambre 2 A est reliée, par mise en correspondance des extrémités, à une deuxième ligne de jonction 10 arquée La forme de réalisation connue qui avoisine le plus

celle des lignes 10 est par exemple celle d'une ogive.

Le fonctionnement correct du dispositif peut, dans certains cas, être facilité par l'utilisation également d'autres formes de réalisation, comme celles représentées à titre d'exemple sur la figure 6, à condition que,

indépendamment de ces formes de réalisation, les demi-

chambres qui en dérivent présentent essentiellement un gonflement minimal et donc une épaisseur, en correspondance avec la région sacrale et une épaisseur maximale en correspondance avec la région lombaire et, qu'en outre, elles ne produisent aucun point de pression ou d'appui concentré sur les apophyses vertébrales dorsales, pour éviter le risque de processus irritatifs

périostéites localisés.

La poussée maximale de correction doit avoir lieu surtout sur les masses musculaires et pas plus loin que le niveau de la deuxième vertèbre lombaire, en faisant attention à ne pas stimuler négativement les dernières côtes. L'élément laminaire souple 5 est en matériau élastique, de façon à permettre, en cas de mouvement d'accomodation de la personne assise, indépendamment du degré de gonflement des demi-chambres, d'obtenir une capacité résiduelle d'adaptation au dos, et à permettre, grâce à la jonction simultanée, un déplacement progressif de l'air contenu dans la demi-chambre 2 A, principalement comprimée ailleurs Cette demi-chambre 2 A, présentant au moins une paroi élastique, peut rapidement et facilement

faire place à l'air déplacé.

Le matériau de l'élément laminaire souple est de préférence du néoprène, du caoutchouc synthétique ou naturel et peut être éventuellement recouvert par une couche de matériau anti-décubitus Ceci peut, par exemple, être particulièrement utile dans le cas o le dispositif est destiné à soulager les souffrances de personnes non nécessairement au volant d'un-véhicule, mais cependant

contraintes à une immobilité substantielle.

L'élément laminaire rigide peut être muni de moyens de liaison au siège, pour éviter qu'il ne puisse se démonter durant le fonctionnement Les solutions techniques susceptibles d'être utilisées peuvent être multiples et varier en fonction des dimensions et du

modèle du siège.

A titre d'exemple, dans le cas représenté sur la figure 6, l'élément laminaire rigide est logé à l'intérieur d'une poche 22, définie par la jonction d'un deuxième 20 et d'un troisième 21 élément laminaire Le deuxième élément laminaire 20 est en outre relié au premier élément laminaire 5, de façon étanche à l'eau, de façon à former les demichambres 2 A La poche 22 permet facilement la substitution ou l'ajout des éléments laminaires rigides 4, lesquels peuvent se différencier par

leur forme, dimensions et rigidité.

De cette façon, le dispositif est particulièrement modifiable et donc facilement adaptable aux exigences de

l'utilisateur et aux caractéristiques du siège.

Les moyens de gonflage 3, voir figure 5, fonctionnent de façon cyclique et comprennent au moins une pompe 11, actionnée par un moteur électrique 12, commandé par un temporisateur 13 Les moyens de dégonflage comprennent au moins un orifice calibré 14, ménagé de préférence sur le conduit de refoulement de la pompe 11, qui peut également être de type réversible Ces moyens 14 pourraient en effet également être prévus sur la chambre à

air 2, étant donnée la simplicité.

Dans le cas o l'on souhaite chauffer l'air envoyé dans la chambre à air 2, des moyens de chauffage 15 sont disposés en aval de l'orifice calibré et éventuellement soumis à une commande thermostatique Le chauffage de l'air présente le double avantage de maximiser le confort lors des périodes hivernales et d'augmenter l'efficacité thérapeutique du dispositif, en réchauffant les masses musculaires. Une soupape de sûreté 19 est également disposée sur le conduit de refoulement et a pour but d'éviter que ne se produisent, à l'intérieur du tuteur dynamique, des surpressions dangereuses pour le dispositif et en

particulier pour la chambre à air 2.

En outre, un filtre à air 16, servant à éviter l'infiltration d'impuretés, est disposé sur le conduit

d'aspiration de la pompe 11.

Dans le cas particulier représenté, les moyens de gonflage 3 et de dégonflage 14, et des éléments accessoires correspondants, sont tous disposé dans un

unique logement 17, de la taille d'une poche.

La miniaturisation desdits moyens est particulièrement favorisée par le fait que la pompe 11 et le moteur électrique 12 sont assemblés pour former un unique bloc, et que les moyens de dégonflage sont constitués par l'orifice calibré 14, à la place d'une électrovanne, comme c'est au contraire habituellement le

cas pour les dispositifs classiques.

Le fait d'avoir prévu un orifice à la place d'une électrovanne rend le dispositif également économique, en plus d'être fiable En effet, on économise le coût de l'électrovanne, ainsi que les coûts annexes pour son installation et sa temporisation La fiabilité résulte en réalité du fait qu'un orifice calibré n'est pratiquement

pas soumis à l'usure, au contraire d'une électrovanne.

Durant le fonctionnement, les moyens de gonflage insufflent périodiquement de l'air, étant donné que, dans le cas représenté, ils présentent une capacité supérieure à celle des moyens de dégonflage qui, par conséquent, pour le déroulement correct du cycle, fonctionnent de façon presque constante De cette façon, cependant, le déroulement du cycle peut être déterminé comme on le souhaite, en réglant seulement le temporisateur 13 qui

commande le moteur 12.

De préférence, les moyens de gonflage fonctionnent pendant quatre minutes et s'interrompent pendant une minute. Dans le cas particulier o le tuteur 1 est du type à pouvoir être monté sur des sièges d'automobiles ou de véhicules en général, l'énergie électrique nécessaire au fonctionnement du moteur 12 peut être fournie directement par l'installation de bord, en utilisant une prise électrique 18, par exemple du type à pouvoir être insérée à la place d'un allume-cigare classique.

Claims (9)

REVEND ICAT IONS

1 Tuteur dynamique ( 1) amélioré, pour la prévention des lombalgies provoquées par la position assise, comprenant une chambre à air ( 2), susceptible d'être interposée entre le siège et le dos de l'utilisateur, des moyens de gonflage ( 3) et des moyens de dégonflage ( 14), susceptibles d'être associés à ladite chambre à air ( 2), caractérisé par le fait que ladite chambre à air ( 2) est associée à un élément laminaire rigide ( 4) et qu'elle comprend un élément laminaire en matériau souple ( 5), apte à venir en contact avec le dos de l'utilisateur, ladite chambre à air ( 2) étant divisée en deux demi- chambres ( 2 A) espacées par des bandes et

opposées par rapport à un axe longitudinal commun ( 8).

2 Tuteur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les lignes ( 9), suivant lesquelles sont reliés les éléments laminaires ( 4, 5) et délimitant l'espacement ( 7) existant entre les demi- chambres ( 2 A), sont rectilignes. 3 Tuteur selon la revendication 2, caractérisé par le fait que des lignes de jonction ( 10) entre les éléments laminaires ( 4, 5), opposées aux lignes de jonction

rectilignes ( 9), sont arquées.

4 Tuteur selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les lignes de jonction arquées ( 10) présentent

une allure sensiblement en forme d'ogive.

Tuteur selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le matériau avec lequel est réalisé l'élément

laminaire souple ( 5) est élastique.

6 Tuteur selon la revendication 4, caractérisé par le fait que les demi-chambres ( 2 A) sont reliées simultanément aux moyens de gonflage ( 3) et de dégonflage

( 14).

il 7 Tuteur selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les moyens de gonflage ( 3) fonctionnent de façon cyclique et comprennent une pompe ( 11), actionnée par un moteur électrique ( 12) commandé par un temporisateur ( 13) et que les moyens de dégonflage comprennent un orifice calibré ( 14), ménagé sur le conduit

de refoulement de la pompe.

8 Tuteur selon la revendication 7, caractérisé par le fait que des moyens de chauffage ( 15) de l'air sont

disposés en aval de l'orifice calibré ( 14).

9 Tuteur selon la revendication 7, caractérisé par le fait qu'une soupape de sûreté ( 19) est disposée sur le

conduit de refoulement de la pompe.

Tuteur selon la revendication 7, caractérisé par le fait qu'un filtre à air ( 16) est disposé sur le conduit

d'aspiration de la pompe.

11 Tuteur selon la revendication 7, caractérisé par le fait que les moyens de gonflage ( 3) et de dégonflage ( 14) sont regroupés dans un unique logement ( 17) de la

taille d'une poche.

12 Tuteur selon la revendication 11, caractérisé

par le fait que la pompe ( 11) est du type réversible.

13 Tuteur dynamique selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite chambre à air comprend un premier ( 5), un deuxième ( 20) et un troisième ( 21) élément laminaire, lesdits premier ( 5) et deuxième ( 20) éléments laminaires définissant les deux demi-chambres ( 2 A), ledit troisième élément laminaire ( 21) définissant

une poche ( 22) pour loger l'élément laminaire rigide ( 4).