FR2659245A1 - Dispositif d'assemblage pour la fixation d'une chaussure de ski sur un ski. - Google Patents

Abstract

L'invention décrit un dispositif d'assemblage (8), pour la fixation d'une chaussure de ski (9) sur un ski, avec des pièces d'accouplement (6,7) d'un dispositif d'accouplement, notamment une mâchoire avant (4) et une mâchoire arrière (5). Par l'intermédiaire d'un ensemble de palier, ces pièces sont fixées, à une distance préréglable des extrémités du ski (1), avec possibilité de pivotement autour d'un axe de pivotement (21,22) orienté perpendiculairement au sens longitudinal (flèche 15) du ski (1) et sensiblement parallèlement à la surface de ce dernier. L'ensemble de palier présente une plaque de palier (23,24) fixée sur le ski. Cette plaque est assemblée par l'intermédiaire de l'axe de pivotement (21,22) à la pièce d'accouplement, notamment à la mâchoire avant ou arrière (4,5) de la fixation de ski. Un dispositif d'amortissement (35,36) est disposé entre la plaque de palier (23,24) et la pièce d'accouplement (6,7).

Description

La présente invention concerne un dispositif d'assemblage, no-

tamment pour la fixation d'une chaussure de ski sur un ski, selon le préambule de la revendication 1. On connaît déjà différents dispositifs d'assemblage pour fixer

et assembler des chaussures de ski à des skis Selon le brevet euro-

péen EP-104 185, un tel dispositif d'assemblage est réalisé sous la forme d'une fixation de ski, et il comprend comme dispositif d'accouplement une mâchoire avant et une mâchoire arrière ou encore un serre-talon Afin d'obtenir un meilleur amortissement des chocs et des vibrations subis par le ski, la mâchoire avant et le serre-talon sont disposés sur un élément porteur rigide en flexion Cet élément porteur est vissé rigidement à une extrémité du ski, tandis qu'à l'extrémité opposée de l'élément porteur dans le sens longitudinal du ski, les vis

de fixation sont guidées dans des orifices oblongs s'étendant parallè-

lement au sens longitudinal du ski On obtient ainsi une mobilité lon-

gitudinale de la partie avant du ski par rapport à l'élément porteur rigide en flexion Afin d'amortir donc les chocs et les vibrations, un élément d'amortissement élastique respectif est disposé entre les moyens de fixation et les régions frontales des orifices oblongs qui se trouvent de part et d'autre de ces moyens de fixation On amortit ainsi les mouvements longitudinaux entre le ski et l'élément porteur

rigide en flexion, qui sont déclenchés par une déformation du ski ver-

ticalement à sa face de glisse On a ainsi pu quelque peu réduire les chocs et vibrations subis par l'utilisateur des skis L'emploi d'un élément porteur rigide en flexion permet d'obtenir qu'indépendamment de la déformation élastique du ski, la distance entre la mâchoire avant et la mâchoire arrière, ou encore la position angulaire entre la

face de contact de la chaussure de ski et la face de contact de la mâ-

choire avant et de la mâchoire arrière, s'étend toujours de manière

parallèle sur la surface du ski Mais l'inconvénient est que cela di-

minue de manière indésirable l'élasticité du ski.

Selon la fixation de ski de la firme ESS, dotée du système v a r, on connaît également un dispositif d'assemblage dans lequel les différences entre la longueur d'arc du ski déformé et la distance entre la mâchoire avant et la mâchoire arrière qui est déterminée par Selon la fixation de ski de la firme ESS, dotée du système v.a r, on connaît également un dispositif d'assemblage dans lequel les différences entre la longueur d'arc du ski déformé et la distance entre la mâchoire avant et la mâchoire arrière qui est déterminée par la longueur de corde, différences qui apparaissent lors de la déforma- tion élastique du ski suite à des sollicitations perpendiculairement à la face de glisse, sont compensées par le fait que le mâchoire arrière est montée, avec possibilité de réglage dans le sens longitudinal du ski, dans un dispositif de réglage longitudinal fixé sur le ski, et

est assemblée en déplacement dans le sens longitudinal du ski à la mâ-

choire avant, par l'intermédiaire d'une bande de serrage.

L'utilisation du dispositif de réglage longitudinal permet d'obtenir une compensation longitudinale entre le ski qui se déforme en arc et

la semelle de la chaussure de ski qui forme une corde, dans leurs mâ-

choires avant et mâchoires arrière dont l'écartement longitudinal est

fixé par la chaussure Les forces de serrage nécessaires entre la mâ-

choire avant et la mâchoire arrière sont exercées par l'intermédiaire de la bande de serrage Lors de l'accouplement de la chaussure de ski et du ski, et à la suite de cet accouplement, la bande de serrage fixe la distance entre la mâchoire avant et la mâchoire arrière, et elle fixe simultanément la distance entre la mâchoire arrière et le point

de fixation de la mâchoire avant La mâchoire avant et la mâchoire ar-

rière sont ici fixées sur le ski, et leurs faces de contact tournées

vers la surface du ski prennent, lors de déformations du ski perpendi-

culairement à sa surface, des positions angulaires différentes par rapport à la face de contact de la chaussure de ski, de sorte qu'il se produit encore des tensions indésirables entre la mâchoire avant, la

mâchoire arrière et la chaussure de ski.

Un autre dispositif d'assemblage, connu par le brevet AT-302 103, est constitué d'une plaque de semelle pour les pièces d'accouplement du dispositif d'accouplement, c'est-à-dire la mâchoire

avant et la mâchoire arrière d'une fixation de ski La plaque de se-

melle est assemblée au ski dans la région de ses deux extrémités A une extrémité, la plaque est fixée rigidement, ou montée pivotante par

l'intermédiaire d'un axe perpendiculaire au sens longitudinal du ski.

A l'autre extrémité, la plaque de semelle est empêchée de se décoller, et guidée dans le sens longitudinal du ski Certes, on obtient ainsi une possibilité de mouvement relativement libre du ski par rapport au

dispositif d'accouplement constitué par la mâchoire avant et la mâ-

choire arrière, mais on a besoin d'une plaque de semelle indépendante pour la fixation du dispositif d'accouplement sur le ski, qui écarte encore plus la semelle de la chaussure de la surface du ski qui est

tournée vers cette semelle.

La présente invention a pour but de permettre une libre déforma-

tion du ski dans la région du dispositif d'accouplement et une posi-

tion relative prédéfinie entre la chaussure de ski et les pièces

d'accouplement du dispositif d'accouplement, même en présence de dé-

formations variables du ski.

Selon l'invention, le dispositif d'assemblage est caractérisé en ce que l'ensemble de palier présente une plaque de palier qui est fixée sur le ski et qui est assemblée par l'intermédiaire de l'axe de pivotement à la pièce d'accouplement, notamment à la mâchoire avant ou arrière de la fixation de ski, et en ce qu'un dispositif d'amortissement est disposé entre la plaque de palier et la pièce d'accouplement Le principal avantage de cette solution inventive est d'empêcher des éventuelles convergences entre le dispositif d'accouplement et la chaussure de ski, par exemple entre une mâchoire avant et une mâchoire arrière, par une courbe de déformation harmonieuse de l'ensemble de palier tant dans la région de la mâchoire avant que dans la région de la mâchoire arrière, c'est-à-dire des deux pièces d'accouplement du dispositif d'accouplement, et qu'en présence de déformations variables du ski, les forces -de libération du dispositif d'accouplement, qui est par exemple une fixation automatique de ski, ne sont pas modifiées Simultanément, on garantit dans la région du dispositif d'accouplement un meilleur appui de la face de glisse du ski en présence de diverses déformations, notamment de vibrations dans la région avant ou arrière du ski, ainsi qu'un amortissement, qui se met en place simultanément avec la déformation, des mouvements de déviation ou des mouvements de déplacement relatif entre le ski et la chaussure de ski Cette application sur une grande surface de la face de glisse du ski lui permet de faire face aux conditions de sollicitation et de skiage les plus diverses avec une pression au sol faible, ce qui supprime le risque d'enfoncement du ski et les forces connexes de freinage et de décélération Cela permet, 4. notamment dans le domaine de la compétition, d'obtenir une plus grande vitesse en courbe et une commande plus fine des modifications de direction Pour les skieurs qui ne font pas de compétition, on obtient l'avantage que la force à exercer pour les modifications de direction est plus faible grâce à la pression au sol réduite, et donc que le ski tourne plus facilement La force à exercer pour amorcer des virages, qu'il s'agisse du ski de compétition ou de loisirs, est ainsi

améliorée d'une manière étonnamment simple, initialement imprévisible.

Simultanément, le comportement de trace et par suite la sécurité du skiage sont améliorés, car les différences de pression au sol et les accélérations et décélérations par saccades qui y sont liées sont réduites On obtient notamment une courbe de tension harmonieuse et une répartition régulière de la rigidité sur la longueur du ski, du fait que le mouvement de déformation du ski n'est plus bloqué par le dispositif d'accouplement qui maintient la chaussure de ski Cela apporte également une attaque de carre améliorée sur toute la longueur des carres A cela s'ajoute avantageusement que la courbe de tension harmonieuse, et donc les qualités recherchées par les fabricants de skis, sont respectées dans les conditions les plus diverses de skiage et de sollicitation, attendu qu'elles ne sont plus défavorablement influencées par le dispositif d'accouplement, c'est-à-dire par la

fixation et par les chaussures de ski maintenues par la fixation.

Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif d'amortissement est disposé dans la région d'une face de pose et/ou de parties de maintien de la mâchoire avant ou arrière, destinées à la chaussure de ski La transmission de chocs ou de vibrations du ski sur la chaussure de ski peut ainsi être considérablement réduite, et des

déformations extrêmes du ski peuvent en outre être amorties.

Grâce à une autre particularité, la caractéristique d'amortissement du dispositif d'amortissement peut être rapidement adaptée aux différentes utilisations, et l'accès aux moyens de fixation de la plaque de palier peut être configuré d'une manière simple. Grâce à une autre particularité, le dispositif d'amortissement

peut être déposé rapidement de la plaque de base.

Une autre caractéristique permet de transformer rapidement des dispositifs d'assemblage déjà en service De plus, on obtient un assemblage sans jeu entre le dispositif d'amortissement et la plaque de palier ou de base ou encore la pièce d'accouplement, qui permet une

commande précise du ski.

Selon une autre configuration avantageuse, qui permet une tr U ds-

sion sans jeu des forces de guidage latéral de la diasuree cb ski sur le ki. Une autre particularité permet de préfabriquer les dispositifs d'amortissement à différents degrés de dureté, et de les remplacer rapidement De plus, cette solution permet à l'utilisateur du ski

d'adapter le dispositif d'amortissement à ses besoins individuels.

Une autre particularité, tout en conservant la facilité de remplacement du dispositif d'amortissement, permet un amortissement lors de mouvements du dispositif d'assemblage tant vers la surface du

ski qu'en direction opposée.

Grâce à une autre caractéristique, de tels matériaux présentent des valeurs d'amortissement approximativement constantes dans les conditions ambiantes les plus diverses, à savoir principalement des

températures extérieures diverses.

Grâce à une autre configuration supplémentaire, la sollicitation des axes de pivotement est réduite, et on peut obtenir un montage à faible frottement de la mâchoire avant ou arrière, même en présence de forces de transmission importantes entre le ski et la mâchoire avant

ou arrière.

Une autre configuration supplémentaire, réduit le nombre de pièces mobiles et qui simplifie l'ajustement des pièces qui peuvent

pivoter les unes par rapport aux autres.

Une autre configuration du dispositif d'assemblage permet d'obtenir une construction compacte Simultanément, les moyens de fixation sont protégés des influences externes de l'environnement, et de sollicitations excessives en cisaillement par des carres en acier

ou similaires.

Une configuration supplémentaire est également avantageuse, car l'ensemble du dispositif d'assemblage peut ainsi être rapidement

défait du ski.

Une autre configuration supplémentaire, permet une compensation longitudinale entre les points de fixation du dispositif d'assemblage sur le ski lorsque le ski est infléchi, sans que la mâchoire avant et/ou arrière soit mobile en translation dans le sens longitudinal du ski. Une autre configuration supplémentaire empêche que le bras de pivotement prenne une position, inclinée en direction de la pièce d'accouplement par rapport à la surface du ski, qui dépasse sa position oblique, ce qui empêcherait un mouvement de déformation du

ski en direction du revêtement de la face de glisse.

Une configuration supplémentaire avantageuse exclut l'atteinte de la position étirée des bras pivotants lors de mouvements en

direction de la surface du ski.

Une autre configuration supplémentaire permet, même en cas de disposition d'un seul axe de pivotement dans la région de la mâchoire avant et de la mâchoire arrière, une compensation longitudinale entre les points de fixation de la plaque de base sur le ski lors de

déformations de ce dernier.

Une autre forme de réalisation permet un guidage parallèle de la pièce d'accouplement ou encore de la mâchoire avant ou arrière par

rapport à la surface du ski, malgré l'agencement articulé.

Une configuration supplémentaire permet, avec le dispositif d'amortissement, de maintenir simultanément libre de neige et de glace l'espace de mouvement entre le dispositif d'assemblage et la surface

du ski, afin de permettre le mouvement d'amortissement.

Grâce à une autre variante de réalisation, sans disposer des butées ou éléments d'amortissement supplémentaires, la totalité des modifications de longueur entre les points de fixation des axes de pivotement sur le ski peuvent être reçues lors de déformations extrêmes des skis en direction du revêtement de la face de glisse, sans que les bras pivotants soient sortis par pivotement au-delà d'une

position perpendiculaire à la surface du ski.

Une autre configuration supplémentaire permet d'amortir des vibrations et chocs transmis par le ski sur la chaussure à partir de

toutes directions spatiales.

Une configuration supplémentaire présente l'avantage qu'on peut faire l'économie d'un dispositif de guidage supplémentaire entre la plaque de base, ou encore le carter de la pièce d'accouplement, et la

partie du dispositif d'assemblage qui est montée fixement sur le ski.

Avec une autre configuration supplémentaire, l'avantage est que le serrage de la chaussure de ski peut s'effectuer avec un soutien apporté par l'élément d'assemblage, sans entraver la libre déformation

du ski.

Une configuration supplémentaire permet en outre une adaptation

rapide du dispositif d'assemblage à différentes tailles de chaussures.

Une autre variante de réalisation permet d'adapter le dispositif

d'assemblage aux différentes configurations corporelles des utili-

sateurs d'un ski, et qui garantit que le ski repose à plat sur la neige ou encore sur la piste, c'est-à-dire avec une répartition uniforme de la pression des carres, même pour des skieurs présentant des jambes dites en O ou en X. Un autre mode de réalisation permet d'obtenir sous une forme simple des inclinaisons diverses des dispositifs d'assemblage par rapport à la surface du ski Indépendamment de la chaussure de ski utilisée et de sa conception technique, on peut ainsi obtenir, avec ou sans dispositif de réglage d'inclinaison ("canting"), une bonne

application du revêtement de la face de glisse du ski sur la piste.

L'exposé qui suit décrit plus en détails l'invention à l'aide d'exemples de réalisation représentés sur les dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue de côté, schématiquement simplifiée, de parties d'un ski selon l'invention, avec une chaussure de ski qui est

fixée sur ce ski par l'intermédiaire d'un dispositif d'assemblage se-

lon l'invention; la figure 2 est une vue de dessus, également schématiquement simplifiée, de la mâchoire avant du dispositif d'assemblage selon l'invention, avec le carter partiellement déposé; la figure 3 est une vue de face, en coupe selon la ligne III-III de la figure 2, du ski muni du dispositif d'assemblage; la figure 4 est une vue de face, en coupe et schématiquement simplifiée, d'une autre variante de réalisation d'un dispositif d'assemblage selon l'invention;

la figure 5 est une vue de face, partiellement en coupe et sché-

matiquement simplifiée, d'une autre variante de réalisation de la disposition d'un dispositif d'amortissement et/ou d'assemblage entre un ski et le dispositif d'assemblage;

la figure 6 est une vue de côté, partiellement en coupe et sché-

matiquement simplifiée, d'une autre variante de réalisation d'un dis-

positif d'assemblage selon l'invention entre une mâchoire avant et un ski; la figure 7 -est une vue de dessus, partiellement en coupe, du dispositif d'assemblage selon l'invention de la figure 6; la figure 8 est une vue de côté, pour un ski non sollicité ou

encore sollicité uniquement par un utilisateur, d'une variante de réa-

lisation d'un dispositif d'assemblage selon l'invention, avec des pièces d'accouplement du dispositif d'assemblage reliées au ski par l'intermédiaire de bras pivotants; la figure 9 est une vue de côté du dispositif d'assemblage de la figure 8, pour un ski fortement infléchi en direction du revêtement de la face de glisse; la figure 10 est une vue de côté, schématiquement simplifiée, d'une autre forme de réalisation d'un dispositif d'assemblage selon

l'invention entre un ski et une chaussure de ski, utilisant un paral-

lélogramme articulé; la figure 11 est une vue de face, en coupe selon la ligne XI-XI, du dispositif d'assemblage de la figure 10; la figure 12 est une vue de côté, schématiquement simplifiée, d'un dispositif d'assemblage selon l'invention entre un ski et une chaussure de ski, avec un dispositif de réglage d'inclinaison ("canting") dans la région d'une mâchoire avant; la figure 13 est une vue de face du dispositif d'assemblage, en coupe selon la ligne XIII-XIII de la figure 12; et

la figure 14 est une vue de face du dispositif d'assemblage se-

lon l'invention de la figure 12, en coupe selon la ligne XIV-XIV.

La figure 1 représente une extrémité avant 2 et une extrémité

arrière 3 d'un ski 1, ainsi que des parties intermédiaires dans la ré-

gion de pièces d'accouplement 6 et 7 d'un dispositif d'assemblage 8 qui sont constituées par une mâchoire avant 4 et une mâchoire arrière

ou talonnière 5.

Le dispositif d'assemblage 8 permet de fixer une chaussure de ski 9 de manière détachable sur le ski 1 Pour fixer la chaussure 9

sur le ski 1, on utilise des parties de maintien 10,11 qui sont mon-

tées sur un carter 12,13 de la mâchoire avant ou arrière 4,5.

9. Dans le dispositif d'assemblage 8 représenté, comme le suggèrent les pointillés à titre d'exemple, le carter 12 de la mâchoire avant 4 peut, selon la flèche 15 et par l'intermédiaire d'un dispositif de fixation en position 14, être déplacé et bloqué sur une plaque de base 16 à différentes positions relatives dans le sens longitudinal par rapport au ski 1 De plus, on peut ainsi prérégler ou modifier une distance entre les pièces de maintien 10 et 11 des mâchoires avant et arrière 4,5 qui sont mutuellement reliées par l'intermédiaire d'un

élément d'assemblage 17 dans le sens longitudinal du ski (flèche 15).

Par contre, la mâchoire arrière 5 n'est assemblée en déplacement qu'à l'élément d'assemblage 17, éventuellement également par l'intermédiaire d'un dispositif de fixation en position 14 Le carter 13 peut coulisser librement dans un dispositif de guidage longitudinal 18 d'une plaque de base 19, selon la flèche 20 Le carter 13 ou encore

la mâchoire arrière 5 peut ainsi se déplacer librement tant par rap-

port à la plaque de base 19 que par rapport au ski 1.

Comme le montrent mieux les figures 2 et 3, chacune des plaques de base 16,19 est assemblée par l'intermédiaire d'un axe de pivotement

21,22 à une plaque de palier 23,24 montée sur le ski.

Les axes de pivotement 21,22 sont maintenus dans les yeux de charnière 25 de la plaque de base 16 et dans les yeux de charnière 26 de la plaque de palier 23, les yeux de charnière 25 étant mutuellement distants dans le sens longitudinal, de même que les yeux de charnière 26 La fixation en position des axes de pivotement 21,22 peut s'effectuer par des vis 27 Toutefois, comme le montre schématiquement la figure 2, il est également possible de fixer en position les axes de pivotement 21 perpendiculairement au sens longitudinal du ski 1 par une cannelure ou une denture 28 de ces axes dans la région des yeux de

charnière 26 de la plaque de palier 23.

En guidant les axes de pivotement 21,22 dans plusieurs yeux de charnière 25,26, les forces élevées qui apparaissent sont uniformément réparties sur toute la longueur des axes de pivotement 21,22, et on empêche à long terme des sollicitations locales excessives ou encore

des flambages ou entaillages de ces axes.

Comme le montre également mieux la figure 2, la plaque de palier

23 est fixée sur le ski 1 par l'intermédiaire de dispositifs de f ixa-

tion 29, par exemple des vis 30 La fixation de la plaque de palier 23

peut s'effectuer en relevant par pivotement le carter 12 de la mâ-

choire avant en position verticale par rapport au ski 1, à la suite de quoi les vis 30, qui se trouvent en dessous du carter 12 ou encore de

la plaque de base 16, sont accessibles par le dessus De la même ma-

nière, on peut également relever verticalement le carter 13 de la mâchoire arrière 5 par pivotement autour de l'axe 22, ce qui permet de

visser dans le ski 1 les dispositifs de fixation de la plaque de pa-

lier 24, qui sont eux-aussi constitués, par exemple, par des vis 30.

La mâchoire avant 4 et la mâchoire arrière 5 peuvent être confi-

gurées conformément à des dispositifs quelconques connus de l'état de la technique, de même que le dispositif de fixation en position 14 ou encore le dispositif de guidage longitudinal 18 et l'élément d'assemblage 17 On préférera une configuration conforme aux modes de réalisation décrits dans les brevets DE-31 09 754, EP-84 324 ou AT-379

316.

Afin de limiter vers le haut le mouvement de pivotement des plaques de base 16,19, au moins un des yeux de charnière 25 de la plaque de base 16, 19 peut être muni d'une butée en saillie 31, par exemple une came de butée De la sorte, la mâchoire avant 4, par exemple, ne peut pivoter que dans une position perpendiculaire à une

surface 32.

Afin d'amortir les mouvements relatifs entre la chaussure de ski

9 et le ski 1, des dispositifs d'amortissement 35,36 peuvent être dis-

posés dans la région d'une face de pose 33,34, dans la région de la mâchoire avant ou arrière 4,5 et entre les plaques de base 16 et 19 ou encore entre l'élément d'assemblage 17 et le ski 1 ou encore, comme dans le présent exemple de réalisation, entre les plaques de palier 23

et 24.

Comme le montre mieux la figure 3, les plaques de palier 23 sont réalisées approximativement en forme de C, le dispositif d'amortissement 35, constitué d'une plaque en caoutchouc 37 par exemple, présentant des parties en saillie 38 du genre bordures qui s'engagent dans les bords longitudinaux de la plaque de palier 23 qui sont recourbés vers l'intérieur Le dispositif d'amortissement 35 est ainsi maintenu fixement sur le ski 1 Comme le montre cette forme de

réalisation, la plaque de base 16 peut reposer librement sur le dispo-

sitif d'amortissement 35 par un côté supérieur 39 Mais il est égale-

il ment envisageable qu'à la suite du montage du dispositif d'amortissement 35, la plaque de base 16 lui soit assemblée par un

processus de collage et/ou de vulcanisation.

En l'absence d'assemblage direct entre le dispositif d'amortissement 35 ou encore la plaque en caoutchouc 37 et la plaque de base 16,19, on peut remplacer rapidement la plaque en caoutchouc 37 et donc l'adapter à des duretés ou caractéristiques d'amortissement différentes, et ainsi à des utilisations du ski ou conditions de skiage différentes Par exemple, sur une piste très dure pour laquelle des forces élevées de pression des carres sont nécessaires, il est avantageux d'utiliser des dispositifs d'amortissement présentant une

dureté correspondante, qui peuvent être munis dans leur région de sur-

face de couches à haute élasticité, de sorte que les chocs à ondes courtes produits par les rides de pistes dures peuvent être amortis, et qu'on peut aussitôt après introduire un mouvement de commande en

exerçant une pression correspondante dans la région des carres.

Sur de la neige molle, il est recommandé d'utiliser des disposi-

tifs d'amortissement 35 présentant une mollesse correspondante, et

donc aisément élastiquement déformables.

La figure 4 montre que le dispositif d'amortissement 35,36 peut être muni d'une plaque de soutien 40,41 tant sur son côté tourné vers le ski 1 que sur son côté tourné vers la plaque de base 16,19 Ces plaques de soutien 40,41 peuvent être collées ou vulcanisées sur le dispositif d'amortissement 35 A l'aide de ces plaques, le dispositif

d'amortissement 35,36 peut être maintenu ou encore guidé avec possibi-

lité de remplacement dans des dispositifs de guidage 42,43 de la

plaque de base 16,19 et de la plaque de palier 23,24.

La figure 4 montre également qu'en plus de l'axe de pivotement 21,22 déjà prévu, la plaque de base 16 et la plaque de palier 23, ou encore la plaque de base 19 et la plaque de palier 24, peuvent être guidées par l'intermédiaire d'un dispositif de guidage vertical 44 dans un plan de guidage 45 s'étendant perpendiculairement à la surface 32 du ski 1 et parallèlement au sens longitudinal de ce dernier (flèche 15) A cet effet, tant la plaque de palier 23 que la plaque de base 16, mais aussi tant la plaque de base 19 que la plaque de palier 24, sont munies de parties de guidage 46,47, la partie de guidage 46 pouvant consister en une fente de guidage et la partie de guidage 47

en une saillie du genre bordure Grâce à ce dispositif de guidage ver-

tical 44, la sollicitation en flexion ou encore en cisaillement de

l'axe de pivotement 21 est réduite, principalement lorsque la chaus-

sure de ski 9 exerce des pressions sur les carres du ski 1.

La figure 5 représente une autre forme de réalisation du dispo-

sitif d'amortissement 35,36, selon laquelle des évidements 48,49 cir-

culaires ou en forme de fentes, formant une rainure en T, sont prévus

dans une plaque en caoutchouc 37 Des saillies 50 ou 51, qui sont res-

pectivement assemblées en déplacement à la plaque de palier 23,24

et/ou à la plaque de base 16,19, s'engagent dans ces évidements 48,49.

Le carter 12 ou 13 de la mâchoire avant 4 ou arrière 5 est respective-

ment fixé sur la plaque de base 16 ou 19.

Dans l'exemple de réalisation représenté sur la figure 5, la plaque de palier 23, qui est assemblée au ski 1 à l'aide du dispositif de fixation 29, est en outre assemblée à la plaque de base 16 par l'intermédiaire d'une double articulation 52, dont la configuration détaillée va être explicitée à l'aide des exemples de réalisation qui suivent. Les figures 6 et 7 présentent un dispositif d'assemblage 8 entre une chaussure de ski 9 et un ski 1, selon lequel l'assemblage entre la plaque de base 16, qui reçoit un carter 12 d'une mâchoire avant 4, et

une plaque de palier 23, qui est fixée sur le ski 1 à l'aide d'un dis- positif de fixation 29, s'effectue par l'intermédiaire d'une articula-

tion double 52 A cet effet, tant sur la plaque de base 16 que sur la plaque de palier 23, un axe de pivotement respectif 53,54 est monté dans des yeux de charnière 55,56, qui sont respectivement assemblés en déplacement avec la plaque de base 16 ou la plaque de palier 23 Les

deux axes de pivotement 53,54 servent en outre au montage de bras pi-

votants 57 Ces axes de pivotement 53,54 sont disposés à une distance mutuelle 58 Si la mâchoire avant 4 et la mâchoire arrière 5 sont

fixées sur le ski 1 sans possibilité de déplacement dans le sens lon-

gitudinal, la distance 58 correspond au moins à la moitié d'un éven-

tuel raccourcissement, lors de l'inflexion maximale du ski en direction d'une face de glisse 59, de la distance entre les parties de

maintien 10 et 11 à hauteur d'une semelle de chaussure 60.

Afin d'amortir les mouvements d'excursion de la mâchoire avant 4 par rapport au ski 1, un dispositif d'amortissement 61 est disposé dans la région de la face de pose 33 de la chaussure de ski 9, dans la région de la partie de maintien 10 sur le ski ou encore sur la plaque de palier 23 Un espace intermédiaire entre le dispositif d'amortissement 61 et les bras pivotants 57 peut être formé par un corps de remplissage 62, réalisé par exemple en élastomère facilement déformable Un tel corps de remplissage peut présenter une dureté Shore nettement plus faible et une élasticité considérablement plus grande que, par exemple, un dispositif d'amortissement 61 constitué par un bloc en caoutchouc 63 En sélectionnant la dureté et l'élasticité du dispositif d'amortissement 61, on peut modifier d'une manière simple le comportement de vibration ou encore d'amortissement entre la chaussure de ski 9 et le ski 1 La fixation de ski peut être

par exemple configurée en utilisant un élément d'assemblage 17 confor-

mément à la figure 1.

Afin d'amortir le mouvement relatif entre la mâchoire avant 4 ou

encore la chaussure de ski 9 et le ski 1, on peut prévoir un disposi-

tif d'amortissement 64, qui s'appuie sur des bras en porte-à-faux 65 qui peuvent être fixés sur le ski 1 ou encore sur la plaque de palier 23 Lors d'un pivotement relatif entre la mâchoire avant 4 et le ski 1, l'axe de pivotement 53 se déplace alors le long d'un arc de cercle 66 autour de l'axe de pivotement 54 fixé en position sur le ski De la

sorte, comme l'indiquent les pointillés, les yeux de charnière 55 ar-

rivent dans la région des dispositifs d'amortissement 64, et la pour-

suite du mouvement relatif entre la mâchoire avant 4 et le ski 1 dans

des directions mutuellement opposées est ralentie ou encore amortie.

De la sorte, une résistance toujours plus grande s'établit également, qui s'oppose à un nouveau distancement ou encore pivotement entre le

ski 1 et la mâchoire avant 4.

Le même agencement peut, bien sûr, être également prévu pour la mâchoire arrière 5 Grâce à la coopération des dispositifs

d'amortissement 64 et 61, on peut ainsi amortir et limiter les mouve-

ments relatifs entre le ski 1 et la talonnière 5 dans des directions opposées. Les figures 8 et 9 représentent la configuration d'undispositif d'assemblage 8 selon l'invention, qui utilise une articulation double

52 tant entre la mâchoire avant 4 et le ski 1 qu'entre la mâchoire ar-

rière 5 et le ski 1 Tandis que la figure 8 montre la position de la

mâchoire avant 4 et de la'mâchoire arrière 5 ainsi que des articula-

tions doubles 52 lorsque le ski -1 s'étend pratiquement à plat (selon une représentation simplifiée), la figure 9 montre la position de ces mêmes éléments lorsque le ski 1 est infléchi en direction de la face de glisse 59. A nouveau, une plaque de palier 23,24 est fixée par

l'intermédiaire de dispositifs de fixation 29 sur le ski 1 dans la ré-

gion de la mâchoire avant 4 et de la mâchoire arrière 5 Les axes de

pivotement 53,54 et les bras pivotants 57, ainsi que les yeux de char-

nière 55,56 ou encore les bras pivotants 57, sont configurés conformé-

ment à la figure 6 ou 7 Mais on pourrait bien sûr utiliser pour l'articulation double 52 n'importe quelle autre configuration connue

de l'état de la technique.

Les yeux de charnière 55, qui servent au montage des axes de pi-

votement 53, sont disposés sur une plaque de base 16 commune pour les

deux yeux Cette plaque de base 16 peut consister en une plaque de mé-

tal ou de plastique, mais aussi en une bande de ces matériaux, capable de déformation élastique dans des directions perpendiculaires à la

face de glisse 59 L'important est que la plaque de base 16 ne per-

mette si possible aucune extension dans le sens longitudinal du ski, ou seulement une extension extrêmement faible, en présence des forces nécessaires maintenir la chaussure 9 sur le ski 1 Sur cette plaque de

base 16 également, la mâchoire avant 4 et la mâchoire arrière 5 peu-

vent être montées avec possibilité de réglage indépendant par l'intermédiaire de dispositifs de guidage longitudinal 18, et être fixées à la position souhaitée à l'aide de dispositifs de fixation en position 14 On peut ainsi effectuer d'une manière simple et rapide une adaptation de la distance entre les parties de maintien 10 et 11 dans le sens longitudinal du ski 1, afin de s'adapter à différentes longueurs des chaussures de ski 9 En déplaçant conjointement en translation la mâchoire avant 4 et la mâchoire arrière 5 par rapport à

la plaque de base, on peut régler le point de montage sur le ski.

Comme le montre la figure 8, les axes de pivotement 53 et 54 sont disposés, à leur position de repos, dans un plan 67 qui s'étend en oblique sous un angle 68 par rapport au ski 1 On garantit ainsi que, lors d'une déformation du ski 1 telle que représentée par exemple sur la figure 9, les bras pivotants 57 s'éloignent encore plus d'une surface 69 du ski 1 Par suite du pivotement des bras 57, les axes de pivotement 53 sont pivotés le long de l'arc de cercle 66, comme on l'a déjà expliqué pour la figure 6 Une distance longitudinale 70 est ainsi constituée de la longueur fixe de la plaque de base continue 16, et des distances 71 et 72. Comme le plan 67 s'étend en oblique par rapport à la surface 69 lorsque le ski 1 est non déformé ou encore à surface plane, la course élastique n'est encore insuffisante lors d'une "inflexion négative", c'est-à-dire une déformation du ski 1 dans une direction opposée par rapport à celle de la figure 9 Afin d'éviter que les bras pivotants 57 soient pivotés, au- delà d'une position étirée, à une position se rapprochant de la surface 69 en direction de la chaussure de ski 9, ce qui pourrait bloquer le libre mouvement du ski 1, il est par exemple possible de munir les plaques de palier 23,24 de saillies ou encore de butées 73 Ces butées 73 peuvent être réalisées avec des revêtements amortisseurs correspondants, ou totalement sous forme d'amortisseurs de chocs, afin que l'inflexion négative du ski 1 soit elle-aussi amortie.

A nouveau, on peut prévoir entre la plaque de base 16 et la sur-

face 69 du ski 1 un corps de remplissage 62, réalisé par exemple en un matériau très facilement déformable, élastomère notamment, qui permet une libre mobilité ou mobilité relative entre la plaque de base 16 et la surface 69 du ski 1 même à des températures basses En effet, on empêche ainsi que de la neige et de la glace puissent se fixer entre

la surface 69 du ski 1 et la plaque de base 16 Il est également avan-

tageux que la surface du ski 1 soit configurée avec une section en

forme de toit Dans ce cas, en présence d'une surface lisse correspon-

dante 69, il est possible de renoncer totalement au corps de remplis-

sage 62.

Si l'on dispose, par exemple dans la région de la mâchoire avant

4 et/ou de la mâchoire arrière 5, un dispositif de fixation en posi-

tion 14 permettant de fixer en position la mâchoire avant 4 tant par rapport à la plaque de base 16 que par rapport à un élément d'assemblage 17 représenté en trait mixte, on peut alors prévoir, au lieu d'une plaque de base continue 16, deux plaques de base séparées 16 et 19 pour la mâchoire avant 4 et la mâchoire arrière 5 -Dans ce cas, l'élément d'assemblage 17 est assemblé de manière éventuellement préréglable mais fixe, par l'intermédiaire du dispositif de fixation en position 14, à la mâchoire arrière 5 qui, indépendamment de cela, peut être déplacée en translation sur la plaque de base 19 dans un

dispositif de guidage longitudinal 18, afin de compenser des sollici-

tations en flexion supplémentaires: Il est ainsi possible, en plus d'un réglage de la distance entre

les parties de maintien 10 et 11 de la mâchoire avant 4 et de la mâ-

choire arrière 5, de régler l'ensemble du dispositif d'assemblage, constitué de la mâchoire avant 4 ainsi que de la mâchoire arrière 5 et de l'élément d'assemblage 17, à des positions différentes par rapport

au ski 1 dans le sens longitudinal de ce dernier, comme cela est sug-

géré en pointillés sur la figure 1 et décrit en détails On peut ainsi, pour des tailles différentes des chaussures de ski 9 ou encore pour s'adapter au comportement de skiage de différents skieurs, régler chaque fois la position de skiage optimale souhaitée par un décalage du dispositif d'assemblage 8 par rapport au ski 1 Afin d'amortir les mouvements relatifs entre les pièces du dispositif d'assemblage 8 et le ski 1, des dispositifs d'amortissement supplémentaires peuvent être

disposés entre la surface 69 du ski 1 et les pièces du dispositif 8.

Outre des éléments constitués de caoutchouc ou de matériaux caoutchou-

teux ou encore de matière plastique, on peut ici aussi prévoir des

amortisseurs de chocs mécaniques.

En disposant deux articulations doubles 52, on peut compenser avec exactitude et sans jeu les modifications de longueur, provenant de la différence entre la valeur de l'arc et la valeur de la corde, qui apparaissent suite au mouvement relatif entre le ski 1 et la plaque de base 16 ou encore la chaussure de ski 9, de sorte qu'on peut supprimer des forces indésirables entravant la libre déformation du ski 1 Comme le montre nettement la figure 9, lors d'une déformation du ski en direction de la face de glisse 59, la plaque de base 16 est

soulevée de la surface 69 du ski 1, et elle constitue une corde pré-

sentant une distance totale 74 par rapport au ski 1, lequel constitue approximativement un arc de cercle de longueur d'arc 75 En modifiant

les distances 71 et 72 aux valeurs 76,77 par exemple, par la modifica-

tion de la position oblique des bras pivotants 57, on compense la dif-

férence entre la longueur d'arc 75 du ski 1 et la distance totale 74 entre les axes de pivotement 54 Selon la déformation du ski 1, on peut se trouver en présence de valeurs différentes des distances 71,72 ou encore des valeurs 76,77 En présence de déformations uniformes dans la région de l'extrémité avant 2 et de l'extrémité arrière 3 du

ski 1, on obtiendra des valeurs 76 et 77 approximativement identiques.

Grâce à la position oblique des bras pivotants 57, on peut ainsi obtenir une distance totale 74 entre les deux axes de pivotement 54

lorsque le ski 1 est infléchi, qui est inférieure à la distance longi-

* tudinale rectiligne 70 lorsque le ski n'est pas déformé.

Les figures 10 et 11 représentent une autre possibilité de fixa-

tion entre un ski 1 et un dispositif d'assemblage 8 pour une chaussure de ski 6, notamment une mâchoire avant 4 Une plaque de palier 23, qui

est assemblée à une plaque de base 16 par l'intermédiaire d'un paral-

lélogramme articulé 78, est fixée sur le ski 1 par l'intermédiaire du dispositif de fixation 29 Une plaque en caoutchouc 37 ou un bloc en un autre matériau élastomère, par exemple en plastique ou en matériaux composites, est disposée comme dispositif d'amortissement 36 entre la plaque de palier 23 et la plaque de base 16 Comme on peut le voir, le dispositif d'amortissement 36 est muni de plaques de soutien 40,41, comme on l'a déjà décrit à l'aide de la figure 4; c'est pourquoi on a utilisé pour les mêmes pièces les mêmes références numériques qu'à la

figure 4 Ces plaques de soutien 40,41 sont maintenues dans des dispo-

sitifs de guidage 42,43 de la plaque de base 16 et de la plaque de pa-

lier 23, qui sont assemblées au dispositif d'amortissement 36 ou en-

core à la plaque en caoutchouc 37 par un processus de collage ou de

vulcanisation Ce dispositif d'amortissement 36 a ainsi un effet amor-

tisseur tant lors d'un soulèvement de la mâchoire avant 4 par rapport à la surface 69 du ski 1, que lors d'un mouvement de la mâchoire avant

4 en direction de la surface 69 du ski 1.

Comme le montre notamment la figure 11, des bras pivotants 79 du parallélogramme articulé sont disposés sur les deux côtés du ski 1 La figure 11 montre également qu'aux dispositifs de fixation 29 entre la mâchoire avant 4 et la plaque de base 16 ou encore la plaque de palier 23 et le ski 1, sont associés des ajours correspondants 80 dans les plaques de soutien 40,41 ou encore des évidements dans la plaque en

caoutchouc 37, de sorte que le libre effet d'amortissement du disposi-

tif d'amortissement 36 n'est pas entravé par ces dispositifs de fixa-

tion 29 A nouveau, dans le présent exemple de réalisation, la mâ-

choire avant 4 peut être reliée à une mâchoire arrière 5 par l'intermédiaire d'un élément d'assemblage 17 Les axes de pivotement 53,54 sont directement formés respectivement sur la plaque de base 16 et sur la plaque de palier 23, ou ancrés dans ces plaques Mais il est bien sûr également possible que la plaque de palier 23 et la plaque de base 19 soient configurées de manière à pouvoir utiliser des axes de pivotement 53 et 54 s'étendant transversalement de manière continue

sur la largeur du ski.

Il est en outre avantageux que la distance 71,72 entre les axes de pivotement 53,54 dans leur position représentée sur la figure 8, soit supérieure à une moitié de la différence apparaissant lors de

l'inflexion maximale du ski 1 entre la longueur d'arc 77 et la dis-

tance totale 74 correspondant à la longueur de corde On garantit ainsi que, même en présence de déformations extrêmes du ski auxquelles

ce dernier peut encore résister sans se détériorer, le mouvement élas-

tique du ski 1 ne puisse pas être bloqué à cause du dispositif

d'assemblage 8.

Les figures 12 à 14 montrent que, dans le dispositif d'assemblage 8 selon l'invention entre une chaussure de ski 9 et un ski 1, la plaque de base 16 pour le montage d'une mâchoire avant 4 par exemple, mais aussi pour une mâchoire arrière 5, peut être réalisée pivotante A cet effet, la plaque de base 16 est disposée pivotante par l'intermédiaire d'axes 82,82 qui sont par exemple disposés dans la

région du milieu longitudinal du ski 1, et qui sont orientés parallè-

lement au sens longitudinal du ski 1 L'assemblage-entre la plaque de

base 16 et la plaque de palier 23 peut, par exemple comme on l'a ex-

pliqué à l'aide des figures 6 et 7, s'effectuer par l'intermédiaire de

bras pivotants 57, de sorte que l'on ne s'étendra pas plus sur le mon-

tage de la mâchoire avant 4, ainsi que sur la disposition du disposi-

tif d'amortissement 61 entre la plaque de base 16 et la plaque de pa-

lier 23.

Afin de pouvoir entreprendre un réglage d'inclinaison ("canting") de la fixation de ski, pour pouvoir ainsi compenser des positions dues à des contingences corporelles de la plante du pied dans le cas de pieds en O ou en X, un étrier de maintien 83, ainsi

éventuellement que l'autre étrier de maintien 84, est muni d'une bar-

rette à crans 85, qui permet de fixer en position la plaque de base 16

ou encore la plaque de palier 23 à des positions angulaires diffé-

rentes par rapport à l'étrier de maintien 83, comme cela est suggéré en pointillés tant sur la figure 13 que sur la figure 14 La fixation en position s'effectue par exemple à l'aide d'une vis 86 qui traverse la barrette à crans 85 et qui est vissée dans un filetage intérieur 87

dé la plaque de base 16 En dévissant la vis 86, puis en faisant pivo-

ter la plaque de base 16 et en insérant la vis 86 dans un autre des évidements 88 de la barrette à crans 85, on peut obtenir des positions angulaires différentes de la plaque de base par rapport à la surface 69 du ski On peut ainsi compenser des divergences entre différents

skieurs qui sont dues à des contingences corporelles.

Au lieu de la barrette à crans représentée pour régler et fixer la plaque de base 16 par rapport à la surface 69 du ski 1, on peut bien sûr utiliser de quelconques autres dispositifs de fixation et de

réglage, tels que des systèmes à boulons et écrous coulissants ou si-

milaires. Les axes 81,82 constituent, conjointement avec la barrette à

crans 85 et les vis 86 ainsi que le f iletage intérieur 87, un disposi-

tif de réglage d'inclinaison ("canting") 89, qui permet de régler d'une manière simple l'inclinaison de la semelle d'une chaussure de

ski 9 par rapport à la surface 69 du ski 1.

On remarquera enfin qu'afin de mieux comprendre le fonction-

nement du dispositif d'assemblage selon l'invention, de nombreuses

pièces en ont été représentées schématiquement, et agrandies d'une ma-

nière non proportionnelle En outre, les diverses variantes des dif-

férents exemples de réalisation, ou encore ces exemples de réalisation eux-mêmes, peuvent aussi constituer indépendamment les uns des autres

des solutions conformes à l'invention.

Claims (24)

REVENDICATIONS

1 Dispositif d'assemblage, notamment pour la fixation d'une chaussure de ski sur un ski, comportant des pièces d'accouplement d'un dispositif d'accouplement, notamment une mâchoire avant ( 4) et une mâchoire arrière ( 5), qui, par l'intermédiaire d'un ensemble de palier, sont fixées, à une distance préréglable des extrémités du ski, avec possibilité de pivotement autour d'un axe de pivotement orienté perpendiculairement au sens longitudinal du ski et sensiblement parallèlement à la surface de ce dernier, caractérisé en ce que l'ensemble de palier présente une plaque de palier ( 23,24) qui est fixée sur le ski et qui est assemblée par l'intermédiaire de l'axe de pivotement ( 21,22; 53,54) à la pièce d'accouplement, notamment à la mâchoire avant ou arrière ( 4,5) de la fixation de ski, et en ce qu'un dispositif d'amortissement ( 35,36; 61,64) est disposé entre la plaque

de palier ( 23,24) et la pièce d'accouplement ( 6,7).

2 Dispositif d'assemblage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif d'amortissement ( 35,61) est disposé dans la région d'une face de pose ( 33,34) et/ou de parties de maintien ( 10,11) de la mâchoire avant ( 4) ou arrière ( 5), destinées à la chaussure de

ski ( 9).

3 Dispositif d'assemblage selon la revendication 1 ou 2, carac-

térisé en ce que le dispositif d'amortissement ( 35,61) consiste en un élément élastique en matière plastique et/ou en caoutchouc, par

exemple une plaque de caoutchouc ( 37), qui est maintenu dans un dispo-

sitif de guidage ( 43) de la plaque de palier ( 23,24).

4 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif d'amortissement ( 35,61) est maintenu dans un dispositif de guidage ( 42) de la plaque

de base ( 16,19).

5 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif d'amortissement

( 35,61) est assemblé par un processus de collage et/ou de vulcanisa-

tion à la plaque de palier ( 23,24) et/ou à la pièce d'accouplement ( 6,7) , notamment la mâchoire avant ( 4) ou arrière ( 5), ou à une plaque

de base ( 16,19) de cette pièce.

6 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 5, caractérisé en ce que la pièce d'accouplement ( 6,7), notamment la mâchoire avant ( 4) ou arrière ( 5), et la plaque de palier ( 23,24) comprennent des parties de guidage coopérantes ( 46,47) d'un dispositif de guidage vertical ( 44), qui présente un plan de guidage ( 45) s'étendant de préférence perpendiculairement à la surface ( 69) du ski ( 1).

7 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 6, caractérisé en ce que le dispositif d'amortissement ( 35,61) est muni, sur ses surfaces tournées vers la pièce d'accouplement ( 6,7) ou encore la plaque de base ( 16,19) et/ou la plaque de palier ( 23,24), d'une plaque de soutien ( 40,41) en matériau rigide, notamment en métal, qui est assemblée au dispositif

d'amortissement ( 35,61) par un processus de collage et/ou de vulcani-

sation et/ou de moussage ou d'injection.

8 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 7, caractérisé en ce que les plaques de soutien ( 40,41) des dispositifs d'amortissement ( 35,61) coopèrent avec les dispositifs de guidage ( 42,43) de la plaque de palier ( 23,24) et de la pièce

d'accouplement ( 6,7) ou encore de la plaque de base ( 16,19).

9 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendica-

tions 1 à 8, caractérisé en ce que le dispositif d'amortissement ( 35,61) est constitué d'un bloc de caoutchouc ( 63) ou d'une plaque de caoutchouc ( 37) et/ou d'une matière plastique élastiquement déformable

ou d'un mélange de tels matériaux.

Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 9, caractérisé en ce que l'axe de pivotement ( 21,22; 53,54) est maintenu, tant dans la plaque de palier ( 23,24) que dans la pièce d'accouplement ( 6,7) ou encore la plaque de base ( 16,19), dans plusieurs yeux de charnière ( 25,26) qui sont mutuellement distants

dans le sens longitudinal de l'axe de pivotement, et qui se font no-

tamment suite à tour de rôle.

11 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 10, caractérisé en ce que l'axe de pivotement ( 21,22; 53,54) est constitué par un pivot qui est maintenu bloqué en rotation dans les yeux de charnière ( 25,26) de la plaque de palier ( 23,24) ou

de la pièce d'accouplement ou encore de la plaque de base ( 16,19).

12 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 11, caractérisé en ce que la plaque de palier ( 23,24) est

disposée en dessous de la pièce d'accouplement ( 6,7), et des disposi-

tifs de fixation ( 29) entre le ski ( 1) et la plaque de palier ( 23,24), notamment des vis ( 30), sont également disposés en dessous de la pièce

d'accouplement ( 6,7).

13 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi- cations 1 à 12, caractérisé en ce que l'axe de pivotement ( 21,22; 53,54) est muni d'un dispositif de fixation en position qui peut être

rapidement débloqué.

14 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 13, caractérisé en ce que tant la plaque de palier ( 23,24) que la pièce d'accouplement ( 6,7) ou encore la plaque de base ( 16,19)

sont munies d'un axe de pivotement respectif ( 21,22; 53,54), les ex-

trémités mutuellement opposées de bras pivotants ( 57) étant montées

sur ces axes de pivotement.

15 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 14, caractérisé en ce que les bras pivotants ( 57) sont disposés à une position parallèle à la surface du ski ( 1), mais de préférence oblique et ascendante en direction de la pièce d'accouplement opposée, notamment lorsque le ski ( 1) est sollicité par

le poids de l'utilisateur.

16 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 15, caractérisé en ce que la plaque de palier ( 23,24) et/ou la pièce d'accouplement ( 6,7) ou encore la plaque de base ( 16,19), et les bras pivotants ( 57) ou encore les yeux de charnière ( 55,56), sont munis de butées ( 31), notamment de butées finales pour

limiter le mouvement de pivotement.

17 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 16, caractérisé en ce qu'une pièce d'accouplement ( 6,7), notamment la mâchoire arrière ( 5), présente un carter ( 13), sur lequel est montée la partie de maintien ( 11) pour la chaussure de ski ( 9), et qui est maintenu avec possibilité de coulissement dans un dispositif

de guidage longitudinal ( 18) disposé sur une plaque de base ( 19).

18 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 17, caractérisé en ce que la plaque de palier ( 23,24) est assemblée par l'intermédiaire d'un parallélogramme articulé ( 78) à une plaque de base ( 16,19) ou encore à un carter ( 12,13) de la pièce d'accouplement, notamment de la mâchoire avant ( 4) et de la mâchoire

arrière ( 5).

19 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 18, caractérisé en ce qu'un dispositif d'amortissement continu ( 35,61), qui présente des caractéristiques d'amortissement différentes sur sa longueur, est disposé entre la plaque de palier ( 23, 24) et la plaque de base ( 16,19) ou encore un carter ( 12,13) des

pièces d'accouplement ( 6,7).

Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 19, caractérisé en ce qu'une distance ( 58) entre les axes de pivotement ( 21,22; 53,54) des bras pivotants ( 57), est supérieure à au moins la moitié de la différence d'une distance entre les parties de maintien ( 10,11) des deux pièces d'accouplement ( 6,7) mutuellement écartées, lorsque le ski ( 1) n'est pas déformé et lorsqu'il est à sa

déformation maximale.

21 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 20, caractérisé en ce qu'une couche intermédiaire, élasti-

quement déformable dans le sens radial, est disposée entre les axes de pivotement ( 21,22; 53,54) et une plaque de palier ( 23,24) ou encore le

carter ( 12,13) de la pièce d'accouplement ( 6,7) et/ou les bras pivo-

tants ( 79) du parallélogramme articulé ( 78) et/ou un pivot et la

plaque de base ( 16,19).

22 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 21, caractérisé en ce que la plaque de base ( 16,19) ou en-

core le carter ( 12,13) de la pièce d'accouplement peut, dans le dispo-

sitif de guidage ( 42,43) pour la plaque de soutien ( 40,41), être réglé

par rapport à cette dernière dans le sens longitudinal du ski ( 1).

23 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 22, caractérisé en ce que les deux pièces d'accouplement

( 6,7) sont mutuellement reliées par un élément d'assemblage ( 17), no-

tamment une bande de serrage.

24 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 23, caractérisé en ce que l'élément d'assemblage ( 17) est

muni d'un dispositif de réglage longitudinal.

25 Dispositif d'assemblage selon l'une quelconque des revendi-

cations 1 à 24, caractérisé en ce que la plaque de palier ( 23,24) et/ou la plaque de base ( 16,19) est assemblée par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage d'inclinaison ("canting") ( 89) au ski ( 1) ou à la plaque de palier ( 23,24) ou aux bras pivotants ( 57) ou aux axes de

pivotement ( 21,22; 53,54).

26 Dispositif d'assemblage selon la revendication 25, caracté-

risé en ce qu'un axe ( 81,82) du dispositif de réglage d'inclinaison ( 89) est orienté parallèlement au sens longitudinal du ski, est monté dans des étriers de maintien ( 83,84), et sert au montage de la plaque de palier ( 23,24), et en ce qu'une barrette à crans ( 85), traversée par une vis ( 86), est prévue pour fixer les différentes positions de pivotement de la plaque de palier ( 23,24) par rapport aux étriers de

maintien ( 83,84).