FR2635032A1 - Outil de coupe de metaux - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un outil de coupe de métaux. Cet outil comporte un corps de coupe cylindrique 12 présentant une surface extérieure cylindrique 13 approximativement de la grandeur du trou souhaité et une paroi intérieure tronconique 14 qui s'amenuise vers une base 15. Il présente encore une encoche 17 d'évacuation des déchets de coupe, présentant une douille sur son bord avant. Un coupoir en carbure 26, disposé dans la douille, a une forme pyramidale, présentant un bord de coupe émoussé 35 qui dépasse au-dessus du corps 12. L'outil comporte encore un foret pilote 36, traversant axialement le centre du corps de coupe et qui présente un court tronçon cannelé 37 qui dépasse au-dessus du coupoir et ménage un trou pilote destiné à guider le coupoir pendant le perçage du trou. Application à l'utilisation avec une perceuse à main sur chantier.

Description

OUTIL DE COUPE DE METAUX.

La présente invention a trait à.des outils de coupe de métaux et, plus particulièrement, à des trépans permettant de ménager des trous dans du métal en feuilles à l'aide d'une perceuse à main. Les outils pour la réalisation de trous dans divers matériaux tels que métal en feuilles appartiennent d'une manière générale à deux types: ceux qui agissent par coupe ou enlèvement de toute la superficie intérieure à un cercle et ceux qui agissent par coupe seulement à la périphérie d'un cercle, taillant ainsi un cylindre intérieur pendant l'opération de coupe. Un foret cannelé courant constitue un exemple du premier type d'outil. Ces outils ont l'inconvénient d'exiger nettement plus d'énergie pour ménager le trou souhaité. Au-delà d'un certain diamètre, il est beaucoup plus efficace et généralement plus rapide d'utiliser un outil qui opère la coupe suivant un cercle périphérique mince pour enlever le métal sous forme de cylindre. De tels outils sont généralement appelés trépans. Des outils de ce type exigent nettement moins d'enlèvement de matière pour la réalisation d'un trou souhaité et ménagent par conséquent des trous de grand diamètre rapidement et moyennant une

consommation d'énergie nettement moindre.

L'utilisation de trépans qui n'enlèvent que la zone périphérique d'un cercle pour ménager des trous de grand diamètre est largement répandue. De tels outils comprennent généralement une tête de coupe tubulaire oblongue à laquelle sont fixées des lames de coupe ou coupoirs qui portent contre une pièce pour en enlever des parties par coupe affleurante afin de définir la

circonférence d'un cercle lors de la rotation de l'outil.

Par conséquent, pendant le perçage d'une pièce, il apparait un cylindre central qui est reçu dans la zone centrale de la tête de coupe tubulaire oblongue. Divers dispositifs éjecteurs, tels que bras à ressort, sont couramment associés à de tels outils pour chasser le déchet cylindrique de l'outil. Il existe des outils de ce type pour le perçage de trous de diamètres s'échelonnant entre moins de 25 mm environ jusqu'à des valeurs extrêmement grandes, allant par exemple jusqu'à 250 mm ou plus. De tels trépans de grand diamètre sont généralement associés à des machines du type tour qui présentent un montage fixe en vue de percer des trous de manière automatique. Par conséquent, ces trépans sont généralement maintenus rigidement en regard du matériau à percer qui, usuellement, est aussi immobilisé par serrage ou autrement. Bien que de telles applications soient bien connues dans le métier, on s'est continuellement efforcé de fabriquer des outils convenant pour un usage manuel, de nature à percer un trou relativement précis et lisse dans du métal en feuille mince, par exemple dans l'industrie du bâtiment, comme pour permettre à un électricien de ménager des trous dans des boîtiers électriques. En outre, il est souhaitable de ménager des trous dans des tôles d'autres types, telles qu'en acier inoxydable, que l'on utilise davantage dans la construction de maisons et autres

bâtiments.

On a fait diverses tentatives pour fabriquer des trépans susceptibles de ménager efficacement dans de la tôle des trous de diamètres approximativement compris entre 12 et 50 mm. Toutefois, ces tentatives n'ont généralement pas été couronnées de succès attendu qu'il est difficile de centrer des outils à main pour ménager des trous ronds lisses. Outre qu'elles sont moins rigides, les perceuses à main présentent des valeurs-limites de couple et de vitesse de rotation très inférieures à celles d'une structure mécanique fixe. Par conséquent, un trépan conçu pour être tenu à la main doit ménager des trous en rencontrant un minimum de résistance afin de ne pas se

trouver coincé.

La plupart des outils fabriqués jusqu'à présent subissaient une usure rapide qui exigeait des remplacements fréquents soit de l'ensemble de l'outil, soit des coupoirs fixés à celui-ci. Par exemple, le brevet des Etats-Unis n" 4 490 080 (Kezran) décrit un outil de forage de trous qui comporte des coupoirs amovibles. Selon ce brevet, on s'en remet, pour retenir les coupoirs dans les rainures, à des moyens comprenant un coin de retenue qui porte contre le bord menant de la rainure et contre le bord menant du coupoir pour presser celui-ci contre le bord arrière de la rainure de façon que le coupoir se trouve calé en place, l'inclinaison du coin et celle du bord arrière de la rainure l'empêchant de se déplacer vers l'extérieur. Bien qu'un tel trépan puisse être efficace dans diverses applications, il est difficile, en cas d'utilisation sur chantier compliquée, d'assurer le remplacement des coupoirs attendu que ceux-ci sont petits et se perdent facilement. Si l'on utilise un trépan à coupoirs émoussés, il exige un couple supplémentaire et subit une usure accélérée, et fournit de plus un trou irrégulier du fait des coincements des coupoirs dans la t8le. Généralement, lorsqu'on utilise des outils à coupoirs multiples, l'usure peut être irrégulière, provoquant des coincements du fait d'un mauvais centrage de l'un ou plusieurs des coupoirs à l'intérieur du trou. Un tel coincement est irritant pour l'opérateur de l'outil et il est difficile d'y remédier avec un dispositif d'entra!nement tenu à la main; il faut un supplément d'effort manuel pour en triompher. Un tel incident fait en

outre perdre du temps et donne souvent un trou irrégulier.

Par conséquent, on demeure en quête d'un trépan qui résiste assez bien à l'usure et soit susceptible de donner des trous lisses sans se coincer lors d'applications sur chantier à l'aide d'une perceuse à main et ce, sans

remplacements fréquents.

La présente invention a pour but de réaliser un trépan: - qui n'exige pas une série de coupoirs pour ménager un trou dans de la t8le; - qui permette de ménager des trous lisses dans de la t8le sur des chantiers en utilisant une perceuse à main courante; - qui soit facile à fabriquer et doté d'une longévité accrue moyennant un co t faible; - qui soit de nature à ménager des trous sensiblement plus rapidement que les outils courants, avec un minimum de résistance, réduisant ainsi la fatigue de l'opérateur. A cette fin, l'invention propose un outil de coupe pour métal qui comprend un corps de coupe cylindrique ayant sensiblement le diamètre de trou souhaité. Le corps de coupe présente une paroi extérieure et une paroi intérieure tronconique allant s'amenuisant en tronc de cône vers l'intérieur d'une extrémité de coupe jusqu'à une base située dans le corps de coupe, les parois intérieure et extérieure se rejoignant sur le bord avant. Le corps de coupe présente une encoche s'étendant approximativement sur sa longueur pour en évacuer les copeaux. Sur une paroi de l'encoche est disposée une douille, de grandeur voulue pour recevoir un coupoir dans son intérieur. Le corps présente encore un alésage le traversant axialement pour recevoir un moyen pilote destiné à centrer l'outil sur l'emplacement du trou souhaité. Le coupoir est de forme sensiblement pyramidale et présente un bord de- coupe émoussé qui s'étend au-dessus du corps de coupe, présentant encore des parois inférieure et arrière pour

s'apparier avec la douille prévue dans le corps de coupe.

L'invention est à présent décrite plus en détail en référence au dessin annexé sur lequel: La figure 1 est une vue en perspective grossie de l'outil de coupe de métal selon la présente invention; La figure 2 est une vue en coupe longitudinale de l'outil de coupe selon la présente invention, suivant la ligne 2-2 de la figure 1, indiquant l'emplacement conféré au coupoir à l'intérieur du corps de coupe; Les figures 3A, 3B et 3C sont des vues grossies, la première de face, la seconde de côté et la troisième de

dessus du coupoir placé dans le corps de coupe.

Les figures 1 et 2 représentent l'outil de coupe de métaux suivant la présente invention. L'outil 10 comporte un tronçon d'accouplement 11 et un corps de coupe 12. Le tronçon d'accouplement peut avoir toute forme convenable pour assurer l'accouplement avec un mandrin d'entraînement

de forets courants, par exemple de 9,5 à 12,7 mm.

Le corps de coupe 12 présente une surface cylindrique extérieure 13, de grandeur correspondant sensiblement à celle du trou souhaitée, ainsi qu'une surface intérieure tronconique 14, s'amenuisant vers l'intérieur, que rejoint une base 15. Les surfaces intérieure et extérieure se rejoignent au niveau du bord avant 16 du corps de coupe 12. La surface tronconique amenuisée vers l'intérieur permet d'évacuer le déchet cylindrique sans avoir recours à des éjecteurs auxiliaires tels que bras à ressort. En gros, pendant la coupe, le déchet cylindrique tend à se cintrer sous l'effet de la pression de coupe, ce qui le fait pénétrer à force dans le corps de coupe. Une fois détaché de la tôle, le déchet est mû par son élasticité propre, assurant son déchargement automatique en agissant sur la surface tronconique, cet aspect étant important pour le travail sur chantier. Généralement, on peut adopter une conicité de 10 à 40 et de préférence

d'environ 27 pour un outil de 22 mm de diamètre.

Le corps de coupe présente encore une encoche 17 allant du bord avant 16 au tronçon d'accouplement 11 du

corps de coupe. L'encoche 17 est sensiblement rectangulai-

re, présentant des côtés 18 et 19 et un fond 20. Bien qu'on ait représenté une encoche rectangulaire, on conçoit

qu'on pourrait aussi prévoir des encoches d'autres formes.

L'encoche est de préférence de largeur faible, par exemple de l'ordre d'environ 6,35 mm dans un outil de 22 mm, pour éviter des accrochages pendant le percement du trou. Le bord 21 du c8té 18 situé en tête par rapport à la rotation de l'outil présente une douille, délimitée par un fond 23 et par une paroi latérale 24 et de grandeur voulue pour recevoir un coupoir. Le corps de coupe présente encore un alésage concentrique 25 s'étendant à partir de l'extrémité

d'accouplement à travers la base 15 du corps de coupe.

D'une manière générale, le corps de coupe peut être en acier allié ou acier riche en carbone dit "acier à outils" et est de préférence en acier A.I.S.I 6150, ayant subi un traitement thermique pour avoir une dureté et une

ténacité maximales.

L'outil de coupe de métal comporte un coupoir 26 fixé dans la douille. Comme représenté sur les figures 3A à 3C, le coupoir 26 présente une paroi extérieure 27 qui a des côtés rectilignes pour épouser sensiblement la forme de la paroi extérieure 13 du corps de coupe 12. La paroi extérieure 27 du coupoir présente de préférence un -bord menant extérieur biseauté afin de ménager pendant toute la coupe un trou à paroi lisse. Le coupoir présente encore une paroi inférieure 29 et une paroi arrière 30 qui

épousent le fond 23 et la paroi latérale 24 de la douille.

Dans une réalisation préférée, comme on le voit le mieux sur la figure 3A, la jonction de la paroi arrière avec la paroi inférieure-est courbe au lieu d'être d'équerre, ceci pour assurer un bon centrage et une distribution optimale des forces de coupe sur la surface du corps de coupe. La paroi inférieure et la paroi arrière doivent aussi être dimensionnées en sorte d'offrir un maximum de superficie de liaison adhérente. Par exemple, avec une largeur de base d'environ 4,19 mm, une hauteur de paroi arrière d'environ 6,73 mm et un rayon d'environ 1,59 mm, on obtient une grande superficie pour assurer une bonne

liaison adhérente dans un outil de 22 mm de diamètre.

Le coupoir présente encore une face avant plate 31 située d'une manière générale dans le prolongement de la paroi latérale 18 de l'encoche 17. Le coupoir en carbure présente aussi une paroi inclinée vers l'intérieur 32, en pente vers la base 15 du corps de coupe, qui rejoint un tronçon vertical 33 définissant une coupoir de forme sensiblement pyramidale. L'inclinaison (angle D) de la paroi 32 est sensiblement égale à celle de la paroi intérieure du corps de coupe, c'est-à-dire d'environ 10 à 40 et de préférence de 30 . Le coupoir en carbure présente aussi une surface supérieure plate 34 inclinée en pente descendante à l'opposé du sens de rotation. La pente de cette surface supérieure peut être assez abrupte, de

l'ordre d'environ 5 à 20 , et se poursuivant vers l'arriè-

re jusqu'à ce que le dos de la surface supérieure 34 se trouve sensiblement au ras du bord avant 16 du corps de coupe 12 (voir figure 3A, angle A). Par exemple, dans un outil de 22 mm, on peut adopter une pente de 8 . Pareille- ment, la pente peut varier avec la grandeur de l'outil, dépendant du dégagement souhaité, des inclinaisons intérieure et extérieure de 5 à 15 étant possibles (voir figures 3C, angles B et C). Encore pour un outil de 22 mm, on peut adopter par exemple une inclinaison intérieure de (B) et une inclinaison extérieure de 12 (C), la différence d'inclinaisons découlant de la différence de

rayons entre les parois intérieure et extérieure.

Une arête de coupe émoussée 35 est définie à la jonc-

tion de la face avant 31 avec la surface supérieure 34. Le

bord de coupe émoussé 35 a 0,13 à 0,25mm de large. Le cou-

poir 26 dépasse au niveau de son bord de coupe 35 d'au moins 0,13 mm audessus de la surface supérieure du corps de coupe.Le coupoir dépasse, au niveau du bord de coupe

35, au-dessus du bord avant du corps de coupe, générale-

ment sur une distance de 0,25 à 0,50 mm. Par exemple, dans

un outil de 22 mm pour le percement de t8le à épaisseur al-

lant jusqu'à 3,56 mm, le coupoir s'étend à environ 0,38 mm au-dessus du bord avant du corps de coupe. Le bord de coupe peut avoir une largeur de 1,27 à 2,54 mm, la surface

supérieure se rétrécissant dans le sens de rotation jus-

qu'à avoir approximativement la largeur du bord avant du corps de coupe, c'est-à-dire environ 1 mm de large. Le

bord de coupe émoussé obtenu avec cette géométrie est sen-

siblement plus durable que les bords en coupe pointue com-

muns aux autres outils, sujets à subir une usure rapide ou à casser. Pour l'outil de 22 mm choisi à titre d'exemple,

le bord de coupe a de préférence environ 1,78 mm de large.

Le coupoir peut itre en carbure de tungstène tel que celui portant dans l'industrie le numéro de code C-10 et est de préférence en carbure de tungstène-cobalt à grain de finesse microscopique. Le coupoir peut être lié au corps de coupe par brasure, soudure ou autrement afin de ne pas se déplacer pendant la coupe Généralement, la brasure est préférable pour lier le coupoir au corps de coupe, constituant un moyen économique et toutefois fiable

de fabrication de l'outil de coupe de métaux.

Comme représenté sur la figure 2, l'outil de coupe de métaux selon la présente invention comporte encore un foret pilote 36 disposé dans l'alésage 25 traversant le corps de coupe 12. Ce foret pilote comporte un tronçon cannelé 37 qui présente de préférence une cannelure à deux côtés et une extrémité pointue 38. Une pointe à angle de 135 est préférée pour assurer un bon positionnement du

trou sans qu'on ait à faire une marque pilote au poinçon.

Le foret pilote est une version modifiée d'un foret à corps courant utilisé en tôlerie, ne comportant pas de -chasse ou dégagement comme il est courant pour les forets hélicoïdaux. D'une manière générale, si l'on utilisait un foret hélicoïdal courant à extrémité cannelée'standard, la poussée latérale engendrée par le bord de coupe du trépan amènerait celuici à tailler latéralement comme une fraise de taille, faisant rapidement apparaître un trou pilote ovale surdimensionné qui pourrait permettre le coincement du coupoir en carbure, donnant un trou irrégulier. Par conséquent, le foret pilote comporte un tronçon cannelé limité qui permet de ménager d'abord un trou pilote à l'aide de l'extrémité cannelé et d'insérer ensuite un tronçon de tige non cannelé 39 dans le trou pilote pour guider le coupoir suivant l'orbite voulue sans que la

poussée latérale provoque un élargissement du trou.

Le tronçon cannelé s'étend au moins sur toute l'épaisseur de la tôle la plus épaisse pour laquelle l'outil est conçu, une valeur d'environ 6 mm étant généralement adéquate pour la plupart des applications. Le tronçon cannelé s'étend jusqu'au-delà de la hauteur maximale du coupoir pour que l'extrémité cannelée puisse perdre contact avec la tôle avant que le coupoir ne rencontre celle-ci. Dans une réalisation préférée, présentée sur la figure 2, le pilote est à double extrémité, présentant un second tronçon cannelé 37a. On peut retirer le pilote en desserrant une vis d'arrêt 40 pouvant pénétrer dans un évidemment 41, ce qui permet de retirer le pilote et de remplacer l'extrémité émoussée par

une extrémité affûtée.

L'outil de coupe de métaux suivant la présente invention convient particulièrement pour servir sur chantier en association avec un dispositif d'entraînement tenu à la main tel que perceuse standard, étant étonnament durable et donc susceptible d'utilisation prolongée. En utilisant un bord de coupe émoussé on ménage un trou lisse moyennant un minimum de résistance, tout en augmentant sensiblement la résistance à l'usure. De plus, en limitant l'outil de coupe de métaux à un seul modèle d'outil, on évite l'usure irrégulière, ce qui réduit encore le risque de coincement. En plaçant un tel coupoir à grande superficie de liaison dans le corps de coupe précédemment décrit, on assure le maintien ferme du coupoir moyennant un minimum de déformation, ce qui réduit les risques de rupture. De plus, de par sa forme, le corps de coupe présente une surface extérieure qui frotte dans l'entaille de coupe de sorte que tout décentrage dû au manque de rigidité existant dans le travail à la main fait apparaître une poussée inverse ramenant l'outil sur l'orbite voulue. En prévoyant une encoche étroite, on évite que l'encoche accroche quand la perceuse tenue à la main s'incline sur l'axe du trou,; ce qui permet de percer des trous sécants sans coincement, pourvu qu'on puisse ménager un trou pilote. La paroi intérieure tronconique du corps de coupe permet aussi l'évacuation presque automatique du déchet de coupe, sans qu'il soit besoin de

dispositifs auxiliaires.

Bien qu'on ait décrit le mode préféré de réalisation de la présente invention à propos d'un outil de coupe de métaux présentant une entaille rectangulaire et un coupoir de forme particulière dépassant sur un corps de coupe, l'homme de métier qualifié conçoit qu'on pourra utiliser d'autres coupoirs, encoches et forets pilotes de formes

analogues sans sortir du cadre de la présente invention.

L'homme de métier conçoit aussi que le moyen de fixation à un organe d'entraînement tel que perceuse à main pourra varier selon qu'on utilisera l'un ou l'autre des divers

mandrins de perceuse courants dans le métier.

Claims (14)

REVENDICATIONS

1- Outil de coupe de métaux du type trépan (10) pour le percement de trous dans du métal en feuilles opéré en utilisant une perceuse à main comme dispositif d'entraînement, caractérisé en ce qu'il comprend: - un corps de coupe cylindrique (12) présentant une paroi extérieure cylindrique (13) ayant sensiblement le diamètre du trou à percer, le corps de coupe présentant encore une paroi intérieure tronconique (14) qui s'amenuise vers l'intérieur depuis une extrémité de coupe jusqu'à une base (15) intérieure au corps de coupe, les parois intérieure et extérieure se rejoignant au niveau du bord avant (16) du corps (12), le corps de coupe présentant encore une encoche (17) s'étendant approximativement sur sa longueur pour en évacuer les déchets de coupe, une douille ménagée dans la paroi de l'encoche à l'extrémité de coupe du corps de coupe et de grandeur voulue pour recevoir un coupoir (26) dans son intérieur, le corps de coupe présentant encore un alésage (25) le traversant axialement, ainsi qu'un moyen (11) d'accouplement à la perceuse destiné à être engagé de manière amovible dans la perceuse; - un coupoir (26) disposé dans ladite douille, le coupoir étant de forme sensiblement pyramidale et

présentant un bord de coupe émoussé (35) qui dépasse au-

dessus du corps de coupe, le coupoir présentant encore des parois inférieure (29) et arrière (30) destinées à épouser la douille du corps de coupe; et - un moyen pilote (36) disposé dans l'alésage axial (25) traversant le corps de coupe, pour centrer l'outil de

coupe sur l'emplacement du trou souhaité.

2- Outil de coupe de métaux selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'encoche (17) est de forme

sensiblement rectangulaire.

3- Outil de coupe de métaux selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite douille présente une paroi inférieure (23) et une paroi latérale (24) dimensionnées

en sorte de recevoir un coupoir (26).

4- Outil de coupe de métaux selon la revendication 1,

caractérisé en ce que le corps de coupe (12) est en acier.

- Outil de coupe de métaux selon la revendication 4, caractérisé en ce que le corps de coupe (12) est en acier à outils, ayant subi un traitement thermique pour

présenter de la dureté et de la ténacité.

6- Outil de coupe de métaux selon la revendication 1, caractérisé en ce que le coupoir (26) présente une paroi extérieure (27) pouvant se placer sensiblement dans le prolongement de la paroi extérieure du corps de coupe, une paroi intérieure (32) en pente vers l'intérieur depuis son extrémité supérieure et rejoignant une paroi verticale (33) qui est parallèle à la paroi extérieure du coupoir, et une face avant (31) qui rejoint une surface de coupe

supérieure pour constituer le bord de coupe émoussé (35).

7- Outil de coupe de métaux selon la revendication 1, caractérisé en ce que le coupoir (26) dépasse, au niveau de son bord de coupe (35) d'au moins 0,13 mm au-dessus de

la surface supérieure du corps de coupe.

8- Outil de coupe de métaux selon la revendication 6, caractérisé en ce que le coupoir (26) présente une surface de coupe supérieure (34) sensiblement plate, la surface de coupe s'amenuisant et s'inclinant à l'opposé du sens de rotation. 9- Outil de coupe de métaux selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bord de coupe émoussé (35) a 0, 13

à 0,25 mm de large.

- Outil de coupe de métaux selon la revendication 1, caractérisé en ce que le coupoir (26) présente une surface de coupe supérieure (34) inclinée d'avant en

arrière à environ 5 à 15 par rapport au corps de coupe.

11- Outil de coupe de métaux selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite surface de coupe

supérieure est inclinée d'avant en arrière d'environ 8 .

12- Outil de coupe de métaux selon la revendication 1, caractérisé en ce que le coupoir (26) est en carbure de tungstène. 13- Outil de coupe de métaux selon la revendication 1, caractérisé en ce que le coupoir (26) est en carbure de

tungstène-cobalt à grain de finesse microscopique.

14- Outil de coupe de métaux selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen pilote est constitué par un foret pilote (36) présentant un tronçon cannelé (37) pour le perçage d'un trou pilote, le tronçon cannelé étant prévu sur une longueur supérieure à celle de saillie du coupoir (26) , le foret pilote présentant un tronçon de tige cylindrique que prolonge le tronçon cannelé, en ce qu'un trou pilote est ménagé par le tronçon cannelé, la tige cylindrique pénétrant dans ce trou pilote avant que

le coupoir n'entre en contact avec le métal en feuille.

- Outil de coupe de métaux selon la revendication 14, caractérisé en ce que le foret pilote (36) présente une pointe d'angle à 135 pour ménager un trou pilote sans

qu'on ait à faire de marque au poinçon.

16- Outil de coupe de métaux selon la revendication 14, caractérisé en ce que le foret pilote (36) présente des tronçons cannelés limités à ses extrémités opposées, le foret comportant un moyen de verrouillage (40,41) pour son maintien sans l'alésage (25) du corps de coupe (12), celui-ci comportant un moyen de verrouillage coopérant (40) afin qu'on puisse retirer le foret pilote et permuter les extrémités cannelées lorsque l'une d'elles s'est

émoussée.

17- Outil de coupe de métaux du type trépan pour le percement de trous dans de la tôle opéré en utilisant une perceuse à main comme outil d'entraînement, caractérisé en ce qu'il comprend: - un corps de coupe (12) comportant une paroi extérieure cylindrique (13) qui a sensiblement le diamètre de trou à percer, le corps de coupe présentant encore une paroi intérieure (14) qui s'amenuise en tronc de c8ne vers l'intérieur depuis une extrémité de coupe jusqu'à une extrémité d'entraînement du corps de coupe, les parois intérieure et extérieure se rejoignant à l'extrémité de coupe au niveau d'une surface supérieure, le corps de coupe présentant encore une encoche (17) qui s'étend à peu près de part et d'autre de sa longueur pour l'évacuation des déchets de coupe, une douille disposée sur une paroi de l'encoche à l'extrémité de coupe du corps de coupe, la douille étant dimensionnée pour recevoir un coupoir (26) dans son intérieur, le corps de coupe présentant encore un alésage axial (25) le traversant et comportant encore un moyen (11) d'accouplement à la perceuse destiné à s'accoupler de manière amovible avec le foret; - un coupoir (26) disposé dans ladite douille et présentant une paroi extérieure (27) pouvant s'étendre sensiblement dans le prolongement de la paroi extérieure du corps de coupe, une paroi intérieure (32) inclinée vers l'intérieur à partir de son extrémité supérieure, rejoignant une paroi verticale (33) qui est parallèle à la paroi extérieure du coupoir, le coupoir présentant encore une face avant (31), une paroi appariée qui correspond à la douille du corps de coupe, une surface de coupe supérieure qui est sensiblement plate, la surface de coupe s'amenuisant et s'inclinant d'avant en arrière par rapport au sens de rotation, et un bord de coupe émoussé (35) prévu à la jonction de la surface de coupe supérieure avec la face avant, le coupoir dépassant d'au moins 0,127 mm au-dessus du bord avant du corps de coupe au niveau de son arête de coupe; et - un moyen pilote (36) disposé dans l'alésage axial

(25) s'étendant à travers le corps de coupe.

18- Outil de coupe métallique selon la revendication 17, caractérisé en ce que ledit moyen pilote est un foret pilote (36) présentant une extrémité cannelée de percement d'un trou pilote, l'extrémité cannelée dépassant au-dessus du coupoir, le foret pilote présentant un tronçon de tige cylindrique qui pénètre dans le trou pilote avant que le coupoir ne rencontre la t8le, le foret pilote guidant par là le coupoir pour assurer le perçage d'un trou rond

sensiblement lisse.

19- Outil de coupe métallique selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bord de coupe émoussé (35) a

une largeur de 1,27 à 2,54 mm.