FR2633874A2

FR2633874A2 - Perfectionnements a un procede de confection de masques et caches resistants a la gravure profonde par jets de particules abrasives

Info

Publication number: FR2633874A2
Application number: FR8809430A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1988-02-19
Filing date: 1988-07-07
Publication date: 1990-01-12
Anticipated expiration: 2008-07-07
Also published as: FR2633874B2

Abstract

L'invention consiste en un mode particulier de confection de masques et caches résistant à l'érosion par jet de sable permettant le report en relief important de motifs et inscriptions de grande finesse, par gravure des parties non protégées des surfaces traitées. Le procédé, qui complète celui décrit dans le brevet principal Ndegre(s) 88 02193, est caractérisé en ce que sont réalisées des décalcomanies porteuses des masques et caches considérés, détachées de leur support par immersion dans l'eau, puis appliquées et fixées sur la surface des objets à traiter.

Description

Le brevet principal nO 8802193 du 19 Février 1988 a pour objet un procédé de confection de masques et caches résistant à l'action du jet de sable ou autres abrasifs et permettant; par érosion profonde des parties des surfaces traitées non protégées suivant l'invention, l'obtention de motifs ou inscriptions en relief.

La présent addition a pour but de compléter le procédé, décrit dans le brevet principal, de mise en oeuvre de l'invention suivant un processus indirect.

II est exposé dans le brevet principal qu'est confectionné un écran de sérigraphie ou pochoir dont l'épaisseur utile est supérieure à 100 micromètres et qui est mis en oeuvre au cours d'une variante indirecte du procédé de sorte à réaliser, à l'aide d'un support souple de faible résistance à l'abrasion, des vignettes qui sont par la suite contrecollées sur la surface des objets à traiter.

II est aussi possible, et de manière particulièrement intéressante, de mettre à profit cet écran de sérigraphie épais de sorte à confectionner des décalcomanies possédant les mêmes qualités de résistance à l'abrasion que les vignettes déjà décrites et dont la pose est ensuite effectuée sur les surfaces à décorer suivant les méthodes traditionnelles et employées par exemple dans l'industrie des chromos céramiques.

Un tel processus de réalisation des décalcomanies considérées met en oeuvre les mêmes substances citées dans le brevet principal et parmi lesquelles stavèrent en particulier performantes les encres SD 2950, SD 2952, SD 2962 P et SD 2963 P de la Société
LACKWERKE PETERS. Elles sont reportées sérigraphiquement en couche épaisse sur un substrat intermédiaire d'où elles sont ensuite transférées sur les objets à graver.

Ce substrat est avantageusement constitué d'un papier pour décalcomanies à l'eau, dédié habituellement à la fabrication de décalcomanies céramiques, tel par exemple que la référence U;,ICAL de la société BRITTAINS. II est par construction enduit d'une colle destinée à permettre la fixation ultérieure de la décalcomanie sur l'objet à décorer.

Suivant une première manière, un vernis ou laque de surimpression dit "SLIDE OFF", d'usage courant dans l'industrie de la céramique où il a pour rôle celui de liant et support des matières décoratives à transférer, lui est de façon originale appliqué préaleblement à l'opération de report sérigraphique à sa surface des éléments graphiques dont est porteur l'écran épais.

Le processus de confection des décalcomanies à l'eau selon l'invention se décrit dès lors comme suit - Le papier pour décalcomanies à l'eau est, sur sa face gommée et à l'aide d'un écran de sérigraphie à mailles fines constitué par exemple d'un tissu polyester ou polyamide comportant 20 à 40 mailles par centimètre, enduit d'un vernis de surimpression du commerce tel que, par exemple et parmi les nombreuses proposées, les références L406 de la société HEREAUS ou 80478 de la société
DPC, puis séché.

- II est ensuite procédé à la réalisation sérigraphique des motifs et inscriptions désirés sur le vernis de sur impression, à l'aide de l'écran épais décrit dans le brevet principal et sous forme d'un dépôt des substances constitutives des masques considérés, dépôt d'épaisseur supérieure à 50 microns et avantageusement de 100 à 250 microns.

- Les feuilles porteuses des éléments de décor ainsi confectionnées sont soumises aux actions réticulantes ou gélifiantes propres à conférer aux subtances employées leurs caractéristiques de résistance aux actions abrasives. II est en particulier, quant à l'emploi des encres de type plastisol9Ude celles de la société LACKWERKE PETERS citées, procédé à leur étuvage ou à leur exposition à un rayonnement infra-rouge durant 2 à 15 mn en fonction de la nature des vernis choisis, de la position relative des feuilles traitées et de la source rayonnante et de la puissance de celle-ci.

Les décalcomanies de la sorte obtenues sont constituées des masques gélifiés ou réticulés et de leur support de transfert représenté par le vernis de surimpression. Elles sont classiquement détachées du papier par immersion dans l'eau et, porteuses de la colle issue de ce dernier, appliquées sur la surface des objets à traiter.

Ces objets sont, après séchage ambiant, aptes à subir les actions abrasives requises pour leur gravure. Très rapidement usé ou décollé, le support de vernis s'élimine sous l'action du jet érodant, découvrant les zones de substrat à graver non protégées par les substances masquantes, et permet ainsi leur attaque nette et homogéne.

Une seconde méthode de confection des décalcomanies à l'eau consiste en la réalisation sérigraphique directe des motifs et inscriptions sur la face gommée du papier sans interposition de vernis. Après réticulation ou gélification les feuilles ainsi confectionnées sont enduites successivement d'un film de laque protectrice antiadhérente telle par exempl2Ya référence 80852 de la société DPC, puis, après séchage, d'un film de vernis de surimpression compatible avec le précédent du type par éxemple de la référence 80478 de la même société.

Ces- décalcomanies sont, suivant la même méthode que précédemment, transférées sur la surface des objets à graver.

Après séchage, le vernis de sur impression peut dès lors être manuellement pelé ne laissant, apuras essuyage des objets, rien subsister sur les parties non masquées de leur surface ensuite soumise à érosion.

Cette méthode peut, avec profit, être mise en oeuvre lorsqu'il est recherché une plus grande résistance mécanique du film de vernis en vue d'opérations de pose difficiles et qu'est alors employée pour son enduction une toile sérigraphique de plus forte épaisseur
Polyester de 12 mailles par centimètre par exemple -, conditions propres à rendre moins immédiate son élimination initiale au cours de l'attaque abrasive. Un choix de compatibilité de la substance masquante et du vernis employés, par exemple encre SD 2950 de
LACKWERKE PETERS et vernis 80478 de DPC, doit ici être effectué de sorte à permettre le bon séchage de ce dernier.

Selon une troisième méthode dérivée de celle qui pré céde, il n'est pas employé de film protecteur antiadhérent. Le vernis de surimpression est appliqué, à l'aide d'un tamis sérigra- phique de 20 à 40 mailles par centimètre sur les masques à l'issue de leur gélification et est détruit lors des travaux de gravure.

L'emploi d'une substance masquante et d'un vernis compatibles est, là encore nécessaire.

II est-enfin possible d'obtenir des décalcomanies conformes à l'invention par simple réalisation sérigraphique directe des motifs et inscriptions sur le papier pour décalcomanies à liteau, sans interposition ou superposition de vernis. Après immersion dans l'eau, ces motifs et inscriptions sont transférables sur la surface des objets à graver. Cette dernière méthode est réservée aux éléments graphiques de nature telle qu'ils sont par dessin liés entre eux ou constitués d'un seul tenant de sorte à être manipulables dans leur ensemble sans intervention utile d'un liant additionnel.

A l'issue des traitements de gravure profonde des objets, les masques sont éliminés de manière aisée par brossage, pelage ou calcination, cette dernière manière offrant en particulier l'intérêt de pouvoir s'effectuer conjointement avec la cuisson d'émaux, lorsqu.'un rôle de réserve des masques vis à vis de l'application de ceux-ci est également souhaité.

Claims

REVEKDICATIoNs

1. Procédé de confection de Masques et Caches épais résistant a la gravure profonde par jet de particules abrasives dans lequel lesdits masques et caches sont réalisés sous la forme d'une couche épaisse de substances gélifiées et/ou réticulées appliquée sur la surface des objets & soumettre au jet de particules abrasives, caractérisé en ce que les masques et caches sont tout d'abord réalisés sur un substrat intermédiaire au moyen d'un pochoir ou écran de sérigraphie d'épaisseur supérieure à 100 micrometres, puis les décalcomanies ainsi obtenues détachées du substrat par immersion dans l'eau et appliquées et fixées sur la surface des objets.

2. Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce que le substrat intermédiaire est constitué d'un papier pour aé- calcomanies å l'eau préalablement enduit d'une couche de vernis de surimpression sur sa face gomme.

3. Procédé selon la revendication 1 caractérisé en ce que le substrat intermédiaire est constitué d'un papier pour décalcomanies à l'eau.

4. Procédé selon la revendication 3 caractérisé en ce qu'il est superposé un vernis de surimpression aux masques et caches gélifées et/ou réticulés.

5.Procédé selon les revendications 3 et 4,caractérisé en ce qu'une laque protectrice antiadhérente est superposée aux masques et caches gélifiés et/ou réticulés, préalablement à l'application du vernis de surimpression.