FR2617226A1 - Dispositifs de moraillons pour cadenas, empechant l'effraction - Google Patents

Abstract

Dispositif à l'épreuve des effractions, utilisable avec un cadenas classique à arceau d'attache en forme de U ayant une branche-pivot et une branche-pêne. Un premier et un deuxième moraillon 91, 93 comportent chacun une plaque-moraillon 97, 119 avec entaille 101, 125 pour recevoir latéralement la branche-pivot, et un trou 99, 121 pour recevoir la branche-pêne. Le diamètre du trou 99 de la première plaque est tel qu'il arrête la partie courbée de l'arceau en limitant ainsi l'insertion de celui-ci. A chaque moraillon est associée une plaque de garde 103, 105 située en face de la bride de montage respective 95, 117, de manière à empêcher l'accès d'un outil d'effraction.

Description

La présente invention se rapporte aux moraillons recevant un cadenas

servant a lier l'une à l'autre des parties pourvues de ces moraillons. Les cadenas sont typiquement utilisés pour verrouiller des parties séparables, par exemple des portes, portails, couvercles et couvertures, à leurs positions fermées, afin de protéger des contenus contre l'accès de personnes non autorisées. Une menace majeure pour de tels moyens de sécurité est constituée par les cisailles à boulons modernes qui offrent un degré élevé d'amplification mécanique permettant à des intrus de cisailler rapidement, et tranquillement, les arceaux d'attache des cadenas classiques. Des tentatives visant à rédulre l'efficacité de telles cisailles à boulons ont conduit au développement de cadenas coûteux, surdimensionnés, comprenant des arceaux d'attache de taille, dureté et résistance accrues. Il existe donc un besoin pour un dispositif de cadenassage à moraillons qui protégera l'arceau du cadenas contre tout accès par des outils d'effraction classiques, et qui permettra l'utilisation de cadenas classiques. Une autre déficience des moraillons de l'art antérieur est qu'ils forment eux-mêmes souvent la partie la plus faible et la plus vulnérable du système de sécurité. Certains moraillons comportent une bande relativement longue, montée à pivotement, dotée d'une fente pour recevoir un cavalier de retenue, la bande pouvant elle- même être facilement désolidarisée par forçage. Les arceaux de moraillon prévus pour utilisation avec des cadenas surdimensionnés sont généralement plus tendres et plus faibles que l'arceau d'attache du cadenas, ce qui

supprime toute l'efficacité du cadenas.

Des tentatives de solution de ces problèmes anciens ont conduit au développement de divers types de moraillons destinés à être utilisés soit avec des cadenas classiques dotés d'arceaux attachés à pivotement, soit avec des cadenas conçus spécialement pour minimiser le risque d'effraction. Un tel moraillon comporte un élément-moraillon en forme de U, monté sur une boite pour se conjuguer avec un deuxième élémentmoraillon monté sur imun couvercle. Le premier et le deuxième élémentmoraillon, lorsqu'ils sont fermés, sont destinés à coopérer en formant une enveloppe protectrice autour du cadenas et de son arceau, pour restreindre l'acces direct à l'arceau. Un dispositif de ce type

est connu dans le brevet américain numéro 3,727,438 au nom de Knaack.

De tels moraillons, bien qu'étant satisfaisants pour l'utilisation prévue sur une pièce spécifique, souffrent de cet inconvénient qu'ils ne peuvent pas être appliqués à une variété de parties dans laquelle la géométrie de l'ouverture varie de manière très importante, par

exemple dans le cas de fermetures à rabattement et coulissement.

D'autres inconvénients résident dans le fait que les parties moraillons sont encombrantes, exigent l'installation du cadenas avant la fermeture des parties l'une sur l'autre, génent le fonctionnement du cadenas, et ne comportent pas d'agencement de montage susceptible d'empêcher l'enlèvement des vis ou boulons de fixation par un intrus. D'autres tentatives ont conduit au développement de moraillons destinés à être utilisés avec des cadenas ayant des enveloppes protectrices formant saillie vers le haut, depuis le corps de ceux-ci, sur des côtés opposés de l'arceau. Le moraillon comporte alors un capuchon qui est destiné à coopérer avec les enveloppes protectrices, pour bloquer l'accès à l'arceau. Un dispositif de ce type est connu dans le brevet américain numéro 3,652,114, au nom de Cady. Bien que satisfaisants pour l'utilisation envisagée, de tels moraillons souffrent de cet inconvénient qu'ils exigent d'être utilisés avec des cadenas de conception spéciale, d'o il résulte une combinaison coûteuse, et malcommode pour le verrouillage et le déverrouillage, ce qui a limité

leur application.

La présente invention a pour but de surmonter les inconvénients de ces dispositifs de l'art antérieur et de parvenir à des dispositifs de moraillons qui admettront des cadenas classiques, de taille appropriée, présenteront une grande souplesse permettant de les monter dans de nombreuses configurations de parties -à assembler, ne gêneront pas le fonctionnement du cadenas, et occuperont une surface de montage

relativement petite, tout en ayant un bel aspect.

L'invention a également pour but de parvenir à des dispositifs de moraillons pour cadenas, qui empêcheront d'accéder directement à.un arceau d'attache de cadenas avec des outils rapides et silencieux tels que cisailles a boulons, et qui ne présenteront aucune protubérance

mobile susceptible d'être une cause de blessure pour des utilisateurs.

L'invention a également pour but de réaliser un tel dispositif ayant des parties moraillons agencées et construites de manière à pouvoir résister a une séparation par forçage par levier du genre pied-de- biche. Pour atteindre ces buts, la présente invention prévoit: un dispositif de moraillons pour recevoir un cadenas afin de lier l'une a l'autre une première et une deuxième partie, le corps du cadenas étant doté d'une surface supérieure et comportant un arceau d'attache en forme de U inversé, ayant une section droite à diamètre déterminé et doté a son extrémité fermée d'une partie courbée ayant un rayon intérieur choisi, cet arceau ayant des branches de forme générale rectiligne, a savoir une branche-pivot et une banche-pêne, lesquelles sont opposées, un point de portée situé sur la surface intérieure de la branche-péne, à l'endroit o elle se raccorde a la partie courbée, étant situé, lorsque ledit arceau est à sa position fermée, à une distance prédéterminée de ladite surface supérieure du corps du cadenas, ce dispositif comprenant en combinaison: un premier et un deuxième moraillon destinés a être montés respectivement sur la première et la deuxième partie et dotés de brides ou plaques de montage respectives, à savoir une première bride de montage et une deuxième, et de plaques-moraillons, à savoir une première et une deuxième plaque-moraillon agencées de manière à former des saillies de même étendue lorsqu'elles sont montées sur lesdites parties, ladite première plaque-moraillon étant dotée d'un premier trou de réception de la branchepêne, ce trou ayant un diamètre plus grand que ledit diamètre déterminé, et ladite deuxième plaque-moraillon étant dotée d'un deuxième trou de réception de la branche-pêne, aligné sur le premier trou, lesdites première et deuxième plaque-moraillon étant

dotées de premières entailles respectives pour recevoir la branche-

pivot lorsque ladite branche-pêne est reçue dans lesdits trous de réception de la branche-péne, de manière que lesdites plaques de montage desdits premier et deuxième moraillon puissent être montées sur lesdites première et deuxième partie, les surfaces opposées desdites plaques étant séparees par une distance specifiée qui est moindre que ladite distance prédéterminée; et

des moyens du type plaque de garde montés sur lesdites plaques-

moraillons, à savoir sur la première ou la première et la deuxième plaquemoraillon, et s'étendant transversalement dans une première direction, depuis ladite première plaque-moraillon, sur une distance de garde suffisante pour, en combinaison avec ladite distance spécifiée, être au moins égale à -la distance sur laquelle ledit arceau, lorsqu'il est verrouillé, forme saillie depuis ladite surface supérieure du corps du cadenas, et formant saillie dans la direction opposée à ladite première direction, sur une deuxième distance de garde, au-delà de ladite deuxième plaque-moraillon, ladite deuxième distance de garde étant au moins égale, en combinaison avec ladite distance spécifiée, à ladite distance prédéterminée, cela de façon telle que lesdits premier et deuxième moraillon puissent être montés sur lesdites parties, de manière que lesdites surfaces opposées soient espacées de ladite distance spécifiée et que ladite branche-pène dudit arceau étant inséree dans lesdits trous de réception de branche-pêne, ladite branche-pivot soit reçue dans lesdites entailles, de manière que

lesdits moyens du type plaque bloquent l'accès audit arceau.

L'invention a également pour objet un dispositif de moraillons pour recevoir un cadenas comportant un arceau d'attache pour attacher l'une à l'autre une première et une deuxième partie, ce dispositif comportant en combinaison: un premier et un deuxième moraillon dotés chacun d'une plaque de montage respective, à savoir une première et une deuxième plaque de montage, et d'une plaque-moraillon respective, à savoir une première et une deuxième plaque-moraillon, agencées de manière que lesdits premier et deuxième moraillon puissent être montés sur lesdites première et deuxième parties, à des positions telles que les plaques- moraillons

occupent un même domaine d'étendue, la première et la deuxième plaque-

moraillon comportant, sur leurs premières extrémités respectives, des trous, respectivement un premier trou et un deuxième qui sont alignés, pour recevoir la branche-pêne de l'arceau, les plaques-moraillons comportant à leurs extrémités opposées respectives des entailles pour

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recevoir la branche-pivot de l'arceau, les trous pour branche-pêne étant agencés de manière que, lorsque l'arceau est verrouillé dans le cadenas, ils limitent le déplacement longitudinal de la branche-pêne, pour definir le trajet de déplacement de l'arceau; et des moyens du type plaque de garde montés soit sur une plaque- moraillon, soit sur la première et la deuxième plaque-moraillon, et formant saillie longitudinalement par rapport à celle-ci ou celles-ci, sur une distance de même étendue que ledit trajet de l'arceau lorsque celui-ci est à sa position fermee., cela de façon telle que lesdits

moyens du type plaque de garde bloquent l'acces à l'arceau.

Pour résumer, la présente invention prevoit un premier et un deuxieme moraillon incluant des plaques de montage pour être montées sur des parties devant être liées l'une à l'autre, ces moraillons comprenant une première et une deuxième plaque-moraillon qui ont la même étendue et sont dotées, sur leurs premières extrémités respectives, d'ouvertures s'étendant latéralement pour recevoir la jambe-pivot d'un arceau de cadenas, et qui sont munies, sur leurs extrémités opposées respectives, chacune d'un trou pour recevoir la

branche-péne de cet arceau.)ontee sur l'une ou l'autre des plaques-

moraillons, une plaque de garde fait saillie dans le sens de la longueur de l'arceau, pour former indépendamment une structure du genre boîte restreignant l'accès à l'arceau. Lorsque le cadenas est fermé, le déplacement de l'arceau dans une direction, par rapport aux plaquesmoraillons, est limité par le contact du corps du cadenas avec l'une des plaques, et le déplacement dans l'autre direction est limité par le contact de l'extrémité courbée de l'arceau avec l'autre des plaques. Dans une forme de réalisation, un organe d'espacement fait saillie depuis le moraillon, pour rencontrer le corps de cadenas près d'une extrémité, afin de maintenir cette extémité inclinée dans le sens de son éloignement de la plaque-moraillon adjacente, l'extrémité opposée étant, par inclinaison, placée à proximité étroite de la plaque, pour coopérer ainsi avec l'extrémité fermée de l'arceau, en enfermant les plaques-moraillons de manière à empêcher de les séparer l'une de l'autre. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront

plus completement dans la description présentée dans ce qui suit, A

titre d'exemple non limitatif, en se reportant au dessins annexes dont les figures représentent: - la figure 1, une vue en perspective d'un dispositif de moraillons pour cadenas, mettant en oeuvre la présente invention; - la figure 2, une vue agrandie en perspective du dispositif représenté sur la figure 1; - la figure 3, à une échelle agrandie, une coupe verticale faite le long de la ligne 3-3 de la figure 1; - la figure 4, une vue par l'avant, avec arrachement partiel, du dispositif représenté sur la figure 3; - la figure 5, une vue par l'avant similaire à la figure 4, mais montrant le cadenas déverrouillé en cours d'insertion dans le dispositif de moraillons; - la figure 6, une vue par l'avant similaire A la figure 5, mais montrant le cadenas plus complètement inséré; - la figure 7, une vue en perspective explosée d'une deuxième forme de réalisation du dispositif selon la présente invention; - la figure 8, une vue en coupe, similaire à la figure 3 mais montrant le moraillon de la figure 7 installé et fermé; - la figure 9, une vue par l'avant, avec arrachement partiel, d'une troisème forme de réalisation du dispositif selon la présente invention; - la figure 10, une vue de droite du dispositif de moraillons, A l'épreuve des effractions, présenté sur la figure 9; - la figure 11, une vue frontale, avec arrachement partiel, d'une quatrième forme de réalisation du dispositif selon la présente invention; et - la figure 12, une vue par la gauche du dispositif représenté

sur la figure 11.

Sur les figures 2 et 3, la forme de réalisation préférée du dispositif de moraillons selon la présente invention comporte, d'une manière générale, un premier et un deuxième moraillon, respectivement 11 et 13, chacun ayant une forme générale en U. Ils sont disposés dos à dos. Une branche de chaque moraillon forme une plaque de montage plane verticale, respectivement 15 et 17, et l'extrémité fermée de chaque partie horizontale plane d'un moraillon forme une plaque, respectivement 19, 21, et les branches opposées forment chacune une plaque de garde verticale, respectivement 23, 25. La plaque- moraillon supérieure est dotée d'un trou vertical 31 qui reçoit la branche verticale 33 de l'arceau d'attache de fermeture d'un cadenas globalement désigné par 35, l'insertion vers le bas, dans un tel trou 31, étant limitée par la courbure de l'arceau globalement désigné par 32. La longueur totale des plaques ae garde 23 et 25 est telle que 0O l'arceau d'attache 32 se trouve protégé contre toute possibilité d'accès par des cisailles a boulons. On peut voir que le déplacement vers le haut du cadenas ferme est limité par le fait que le corps rencontre le côté dessous de la plaque 21 et que le déplacement du cadenas vers le

bas est limité par la courbure de l'arceau d'attache.

Les moraillons supérieur et inférieur, 11 et 13, peuvent être faits en métal a haute résistance et, dans le mode de réalisation préfére, sont representes avec une forme générale en U. Les brides de montage 15 et 17 ont une forme générale rectangulaire et sont avantageusement dotées d'ouvertures de montage carrées, espacées, respectivement 41 et 43, pour recevoir l'épaulement de boulons porteurs respectifs 45 et 47 (figure 3). Les plaques-moraillons 19 et 21 sont dotées, chacune à sa première extrémité, d'une encoche respective 51, 53, qui ouvre vers l'extrémité opposée au trou 31, pour recevoir latéralement la branche-pivot (branche pivotante) 55 de l'arceau d'attache 32 du cadenas (figure 4). Les plaques de garde 23 et 25 sont de forme générale rectangulaire, la plaque supérieure 23 formant un angle vers le haut et vers l'intérieur depuis le bord libre de la plaque-moraillon 19, pour se terminer par un bord supérieur 30 séparé de la plaque de montage 15 par un intervalle inférieur à l'épaisseur du corps du cadenas. Ceci a non seulement pour effet de bloquer l'accès à l'arceau d'attache 32 par le haut, mais aussi d'empêcher la mise en place du cadenas en position inversée, et d'empêcher la rotation du cadenas, correctement fermé, vers sa position inversée dans laquelle

l'arceau d'attache serait accessible à une cisaille à boulons.

On sait que les cadenas 35 sont fabriqués sous de nombreuses tailles et formes différentes. Toutefois, de nombreux cadenas se classent, par exemple, en deux ou trois catégories de taille, chaque catégorie étant caractérisée par des cadenas comportant des arceaux d'attache 32 ayant un diamètre standard sensiblement uniforme, et ayant des rayons sensiblement uniformes pour leur extrémité fermée. L'inventeur a tiré parti de ces caractéristiques pour réaliser la présente invention. Le trou 31 recevant la branche-pêne (branche de fermeture), aménagé dans la plaque-moraillon supérieure 19, est dimensionné de façon que la surface périphériquement extérieure 57 soit en condition d'engagement avec la surface périphérique extérieure de ce trou (figure 4), ce qui a pour effet que, lorsque l'on descend l'arceau d'attache, la courbure intérieure de cet arceau 32 rencontre le bord supérieur intérieur de ce trou en un point appelé "point de portée" 59 (figure 4). La distance A (figure 4) entre le point de portée 59 et la surface supérieure 61 du cadenas établit ainsi une distance critique qui constitue un facteur important pour définir la longueur globale qui doit être attribuée aux plaques de garde 23 et 25 afin d'assurer une garde effective pour l'attache 32, comme décrit plus loin.

Un trou 63 récepteur de branche-pêne est formé dans la plaque-

moraillon inférieure 21 et est disposé dans l'alignement vertical du trou supérieur 31, mais possède un diamètre légèrement supérieur, minimisant ainsi tout alignement critique entre les deux trous. On peut voir que le déplacement vers le bas de l'arceau d'attache 32 peut, en variante, être limité par l'espacement entre le trou 31 et l'entaille ou échancrure 51. Toutefois, il s'est avéré que cette limitation de déplacement peut être avantageusement obtenue de la première manière

décrite dans ce qui précède.

La plaque inférieure 21 est dotée d'un bossage d'écartement 79 formant saillie vers le bas, adjacent à l'entaille ou échancrure 53 (figure 2). Ce bossage formé à la presse sert à limiter le déplacement vers le haut du corps 35 du cadenas, à des fins qui apparaîtront plus loin. On peut voir que l'espacement entre les trous 31, 63 et les entailles respectives 51 et 53 est tel qu'il permette une adaptation à

l'espacement entre les branches 55 et 57 de l'arceau d'attache 32.

Sur les figures 2 et 3, le moraillon inférieur 13 est doté, sur son extremité opposee a l'entaille 51, d'une patte de garde 69 relevée vers le haut, qui forme saillie, en relation de superposition avec l'extremite opposée de la plaque-moraillon supérieure 19, pour bloquer tout accès a l'interstice 71 (figure 3) formé entre les plaques 19 et 21 a leur position de montage. Cela restreint l'accès, via cet interstice, au moraillon 32, par des mécanismes tels que des lames de

scie à métaux, et analogues.

Les figures 1 et 3 révèlent qu'une application particulièrement utile du dispositif de moraillons de la présente invention est la fermeture d'un panneau ou couvercle d'écoutille 73 pour lier celui-ci à la bordure d'écoutille 75 d'un bateau a voile 77, afin de protéger l'intérieur de ce bateau contre les intrusions. Concernant cette application, il s'est avéré commode de monter les moraillons 11 et 13 a la position représentée sur la figure 3. Les boulons à tête ronde 45 et 47 restreignent ainsi l'accès a ces moraillons au moyen de

tournevis, pinces et clés, en opérant de l'extérieur.

Les moraillons 11 et 13 sont montés en une configuration dans

laquelle il y a un léger intervalle ou interstice 71 entre les plaques-

moraillons respectives 19 et 21, afin d'autoriser un léger mouvement angulaire entre la bordure d'écoutille 75 et le couvercle 73, et d'autoriser la dilatation et la contraction du couvercle et de la bordure sous l'effet des changements de temps et de l'usure, tout en restreignant l'accès au cadenas via un tel interstice. Ce montage des moraillons avec de telles plaques ainsi espacées l'une de l'autre établit la dimension B (figure 3) entre la surface supérieure de la plaque supérieure 19 et la surface la plus basse du bossage 79. Cette distance joue alors un rôle important en limitant l'ampleur de la course verticale de l'arceau d'attache 32 lorsque le cadenas est à sa

position fermée.

Lors de l'utilisation, lorsqu'on désire fermer l'écoutille 73, on tire le panneau à sa position fermée représentée sur la figure 1, pour mettre les moraillons 11 et 13 en alignement mutuel vertical. Le cadenas 35 peut alors être facilement inst11aé en le déverrouillant et en levant l'arceau d'attache 32 jusqu'à sa position de déploiement complet représentée sur la figure 5. Lorsque l'arceau est ainsi dispose, la branche-pivot 55 (branche montee pivotante) peut être amenee latéralement à l'intérieur de l'entaille 53. On peut voir que, dans la forme de réalisation préférée, les entailles 51 et 53 ont une largeur suffisante pour que le corps 35 du cadenas puisse y être reçu en largeur, de manière que ce corps puisse être amené, par rotation autour de la branche montée à pivotement, a la position d'ouverture complète représentée sur la figure 5, dans laquelle le coin supérieur du corps est reçu dans les entailles. Dans d'autres configurations envisagées par la présente invention, les entailles 53 et 54 peuvent avoir une largeur ne suffisant que pour admettre le diamètre de l'arceau d'attache 32. Si on le désire, pour des configurations particulières, le corps 35 du cadenas peut être chanfreiné pour

permettre l'insertion de la branche-pêne 33.

Une fois alignée sur le trou de fermeture supérieur 31, la branche-pêne 33 de l'arceau d'attache peut être abaissée verticalement dans ce trou et être passée au travers du trou de fermeture inférieur 63 de la plaque inférieure 21, de manière que le point de portée 59 à l'extrémité fermée vienne s'appliquer sur le bord défini par la paroi intérieure du trou 31. On peut voir qu'a la position complètement abaissée, lorsque le cadenas est encore déverrouillé et que l'arceau d'attache est complètement déployé, la surface supérieure 61 du corps est dégagée du bord inférieur 81 de la plaque de garde inférieure , ce qui permet de faire tourner de 180 degrés le corps 35, sur la branche-pivot 55, de la position représentée sur la figure 5 à la position représentée sur la figure 6. On peut voir que, dans ce contexte, la plaque de montage verticale 17 et la plaque de garde verticale 25 sont séparées l'une de l'autre par un intervalle suffisant pour permettre de recevoir entre elles la largeur du corps du cadenas, déplacé vers le haut. Ainsi, le corps 35 du cadenas peut être déplacé vers le haut, sur les branches 33 et 55 pour verrouiller le corps sur

l'arceau d'attache, comme représenté sur la figure 4.

On peut voir que, dans cette condition, l'accès à l'arceau d'attache 32 est extrêmement limité. Cela est dû à ce que le bord inférieur de la plaque de garde inférieure 25 fait saillie vers le bas, plus bas que la surface supérieure 61 du corps, comme représenté sur la figure 4, de sorte que l'accès à la partie inferieure de l'arceau, par exemple par le bec d'une cisaille à boulons classique, est bloqué positivement. De même, toute tentative de lever le corps 35 du cadenas, pour mettre l'extrémité supérieure fermée de l'arceau 32 à une position plus haute que le bord supérieur de la plaque de garde supérieure 23, est empêchée par le fait que la surface supérieure 61 vient au contact du bossage 79, bloquant ainsi positivement tout autre déplacement vers le haut, à un point o l'arceau est encore protégé par la plaque de garde supérieure 23. On peut voir que la plaque de garde 23 formant un angle vers le haut et vers l'intérieur crée même une restriction croissante à l'acces à l'arceau par le bec des mâchoires d'une cisaille à boulons. Le fait que les plaques de garde forment des saillies dont l'ampleur équivaut au moins à la longueur totale de l'arceau 32, sur toute sa trajectoire de déplacement possible lorsqu'il est fermé, a pour résultat de bloquer l'acces à cet arceau à des fins de manipulation. La distance horizontale entre les plaques de montage verticales 15 et 17 du premier et du deuxième moraillon 11 et 13, d'une part, et les plaques de garde verticales 23 et 25, d'autre part, est restreinte de manière à empêcher l'introduction d'un outil de cisaillement par le haut ou par les extrémités. En variante, dans d'autres configurations de moraillon, par exemple dans des configurations dans lesquelles les plaques de montage 15 et 17 et les plaques-moraillons respectives 19 et 21 sont planes, la distance entre les surfaces du produit sur lequel le moraillon est monté et les plaques de garde respectives 23 et 25 est restreinte de manière similaire. De façon analogue, la patte de garde 69 crée un obstacle empêchant de placer une lame de scie à métaux à l'intérieur de

l'interstice 71 entre les plaques 19 et 21, pour scier l'arceau 32.

Sur les figures 7 et 8, la deuxième forme de réalisation du - dispositif à moraillons selon la présente invention comporte un

premier et un deuxième moraillon, globalement désignés par 91 et 93.

Le premier moraillon est construit à peu prés en forme de boite et comporte une bride de montage verticale 95 et une plaque-moraillon horizontale 97. La bride de montage 95 est dotée die bossages taraudés 111 et 113 pour recovoir les tiges filetées de vis de montage respectives 115 (figure 8). La plaque-moraillon 97 comporte un trou 99 recevant la branche de fermeture et une entaille ou fente à extrémité ouverte, 101, recevant la branche pivotante. En travers de l'avant et du côté de la plaque-moraillon 97 est montée une garde verticale qui comporte une première plaque de garde 103 formant saillie vers le haut et une deuxième plaque de garde avant 105, formant saillie vers le bas, espacée horizontalement de la plaque de montage 95, et destinée à bloquer tout accès à l'arceau du cadenas. A son extrémité libre, cette plaque de garde 103 est dotée d'un bord 104 rabattu vers l'intérieur, qui restreint l'accès à l'extrémité fermée de l'arceau 32 du cadenas (figure 8). Des plaques de garde verticales 107 et 109, montées à l'extremité de la plaque-moraillon 97, à l'opposé de l'entaille 101, servent à bloquer l'accès par cette extrémité du moraillon et l'accès à l'interstice 137 entre les moraillons 91 et 93 lorsqu'ils sont à leur

position de montage.

Le deuxieme moraillon 93 est construit en forme de L et

comporte une bride de montage verticale 117 ainsi qu'une plaque-

moraillon horizontale 119 dotée d'un trou 121 destiné à être aligné verticalement sur le trou 99. Cette plaque 119 comporte une découpe ou entalle 125 formée pour recevoir le corps 35 du cadenas au cours de

sa mise en place.

La figure 8 montre que cette construction exige que le moraillon 91 soit monte à sa position inversée sur la bordure d'écoutille 131, et le moraillon 93 sur la couverture à panneau coulissant 133 de l'écoutille, de manière que la plaque de garde 105 n'empêche pas le coulissement vers l'arrière de la couverture d'écoutille 133. On peut voir que, dans cette condition d'installation, la plaque de garde 105 recouvre le bord avant de la plaque-moraillon 119 et fait saillie vers le haut, sur une distance suffisante pour empêcher d'accéder à l'arceau 32. De manière analogue, la plaque de garde 103 fait saillie vers le bas, sur une distance suffisante pour empêcher l'accès à l'extrémité fermée de l'arceau 32. L'aile 104 tournée vers l'intérieur limite en outre la taille de l'ouverture inférieure, de façon à restreindre

davantage l'acces à l'arceau.

Les plaques d'extrémité 107 et 109 créent un obstacle supplémentaire à l'accès, et la plaque 109 couvre l'extremité de l'interstice 137 (figure8) formé entre les plaques 97 et 119, de manière a restreindre ainsi l'accès par une lame de scie aà métaux ou analogue. Les figures 9 et 10 montrent une troisième forme de realisation du dispositif à moraillons selon la présente invention, permettant d'obtenir une retenue encore plus poussée des parties moraillons,

contre toute tentative de séparation forcée au moyen d'un pied-de-

biche ou analogue. Des références identiques sont utilisées pour designer des composants identiques à ceux de la forme de réalisation de la figure 2, le suffixe "a" indiquant que le composant n'est pas identique mais possède une fonction similaire. Le dispositif comporte, globalement, un moraillon supérieur et un moraillon inférieur, lla et 13a, ayant respectivement des brides de montage planes verticales 15a et 17a, et comporte des plaques-moraillons horizontales 19a et 21a et des plaques de garde verticales 23a et 25a. Les plaques-moraillons supérieure et inférieure sont dotées, à leurs premières extrémités respectives, de trous respectifs 31a et 63a qui reçoivent la branche

de fermeture 33 de l'arceau 32 du cadenas.

Une languette d'espacement 40 fait saillie depuis la première extrémité de la plaque-moraillon inférieure 21a, tourne vers le bas et vers l'arrière, sur elle-même, pour servir d'organe d'espacement venant rencontrer une extrémiteé du corps 36 du cadenas et le maintenir incliné pour mettre l'extrémité opposée en condition d'engagement avec

le côté dessous de la plaque l9a et coopérer au maintien des plaques-

moraillons en condition de retenue ferme, en relation d'espacement étroit, à l'intérieur de l'arceau 32, pour empêcher positivement toute

séparation forcée des plaques 19a et 21a, par exemple par un pied-de-

biche, ou autre levier coudé ou analogue.

Si on le désire, le trou 31a recevant la branche supérieure peut avoir un diamètre suffisamment petit pour venir au contact de la paroi de celle-ci, à la partie courbée formant la courbure à l'extrémité de l'arceau 32, pour restreindre le déplacement vers le bas de cet arceau, par rapport a la plaque-moraillon 19a. L'homme de l'art comprendra que l'espacement entre le trou 31a et l'extrémité fermée de l'entaille supérieure 5la dans la plaque-moraillon supérieure peut être établi de façon à mettre les parois latérales proximales de celle-ci en condition d'engagement avec les épaulements intérieurs de la partie courbe de l'arceau, afin de limiter indépendamment la course de

l'arceau vers le bas.

Les plaques de garde 23a et 25a sont de forme générale rectangulaire, la plaque supérieure 23a étant tournée vers l'intérieur (figure 10) à son extrémité supérieure, pour former une lèvre de blocage horizontale 48 qui se termine en un bord 50 sépare de la bride de montage 15a par un espacement suffisant pour établir un interstice relativement étroit 52 permettant de recevoir librement, entre eux, l'arceau 32, mais limitant l'accès à cet arceau lorsqu'il est à sa

position fermée, en reposant sur la plaque-moraillon supérieure 19a.

L'interstice relativement étroit 52 sert aussi à empêcher l'installation du cadenas en position retournée, ou le retournement du cadenas correctement fermé, de sa position droite a sa position retournée. L'espacement entre les côtés proximaux des plaques-moraillons 19a et 21a peut être relativement standard pour des tailles

particulières de cadenas. L'espacement entre de telles plaques-

moraillons 19a et 21a peut être commodément réglé au moment de l'installation en insérant une cale d'épaisseur standard entre ces

plaques, pour obtenir par un moyen positif le réglage désiré.

Le moraillon inférieur 13a est doté de la plaque de garde verticale 25a séparée de la plaque de montage verticale 17a par une distance légèrement supérieure à la largeur d'un corps de cadenas standard, comme représenté sur la figure 10, de façon à limiter ainsi toute possibilité de torsion du cadenas et, plus important, de façon à contribuer à limiter l'accès à l'arceau -32. La plaque de garde inférieure 25a se termine par un bord inférieur 54 qui forme un angle vers le bas et vers la gauche en considérant la figure 9, sa partie gauche étant représentée en trait discontinu. Ce bord inférieur forme une inclinaison selon le méme angle que la surface supérieure du corps de cadenas 36 lorsque le cadenas est à sa position fermée, cela étant imposé par la languette d'espacement 40. On peut voir que la plaque de garde 25a forme recouvrement et déborde vers le bas au-delà du plan de la surface supérieure du corps 36 du cadenas, de manière à contribuer ainsi à restreindre l'accès à l'arceau 32. Sur la figure 9, la plaque-moraillon inférieure 21a est dotée d'une languette 40 faisant saillie depuis son extrémité gauche puis tournant vers le bas et vers l'arrière sur elle-même, en une configuration en U, pour se terminer en un bord 58 qui vient en aboutement avec la surface opposee de la branche-péne 30 et la surface superieure du corps de cadenas 36, pour maintenir ainsi le cadenas à sa position inclinée représentee sur -la figure 9. Le degré de cette inclinaison est suffisant pour maintenir le sommet de l'extrémité droite de ce corps de cadenas en disposition juxtaposée avec le côté dessous de la plaque-moraillon inférieure 21a, pour bloquer ainsi le déplacement vers le haut du corps de cadenas 36 et empêcher ainsi l'arceau 32 d'être déplacé vers le haut par rapport aux moraillons lia

et 13a.

Sur la figure 10, la bride de montage inférieure est dotée d'une paire de trous espacés destinés à recevoir des boulons de montage respectifs 60 et 62, dont les têtes sont dotées de fentes de vis pour faciliter l'installation. On peut voir que, lorsque le cadenas 35 est à sa position fermée, de telles têtes sont disposées derrière le corps de

cadenas 36 pour bloquer l'accès à celui-ci.

De ce qui précède, il ressort que le dispositif d'attache résistant à l'effraction, selon cette forme de réalisation, peut être installé de manière que le moraillon lia soit reçu, par exemple, sur le bord du panneau coulissant 73 de couverture d'écoutille, disposé horizontalement, et que le moraillon inférieur 13a soit monté sur une bordure d'écoutille 75 disposée verticalement, pour empêcher un mouvement relatif entre ces éléments. La distance entre les surfaces proximales des plaquesmoraillons 19a et 21a peut être établie en

insérant une cale d'écartement entre elles, lors de l'installation.

Lorsque les moraillons lia et 13a sont installés aux positions représentées sur les figures 9 et 10, on peut mettre en place commodément un cadenas standard 35, de la manière représentée, pour

protéger son arceau d'attache contre toute facilité d'accès.

Le cadenas 35 peut être mis en place en le déverrouillant et en faisant tourner son corps 36 autour de la branche-pivot 55, jusqu'à une position s'étendant à 180 degrés de la position représentée sur la figure 9. L'arceau d'attache 32 peut alors être installé commodément et facilement en amenant latéralement la branche-pivot 55 dans les extrémités ouvertes des entailles ou échancrures 51a et 53a, en mettant la branche de capture 30 dans l'alignement des trous 31a et 63a. L'arceau d'attache 32 peut alors être abaissé pour insérer la Jambe 34, de manière que l'intérieur de la partie arrondie formant l'extrémité de ce cadenas vienne rencontrer les parois proximales du trou 31a et de la fente 51a, comme représente sur la figure 9, limitant ainsi tout déplacement supplémentaire de l'arceau d'attache vers le

bas.

On comprend que le déplacement axial de cadenas disponibles commercialement, sur leur branche-pivot 55, est tel que, lorsque le cadenas est complètement abaissé, la surface supérieure du corps 36 se trouve alors dégagée du bord inférieur 54 de la plaque de garde 25a, de sorte que le corps peut alors être tourné de 180 degrés sur cette branche, jusqu'à la position angulaire représentée sur la figure 9. Le

corps peut alors être déplacé axialement vers le haut, sur la branche-

pivot 55, à la position représentée sur la figure 9, ce qui a pour effet que l'arceau d'attache est verrouillé à l'intérieur des limites du corps 36, pour maintenir ainsi la surface supérieure à l'extrémité gauche de celui-ci en aboutement contre le c6té dessous du bout de la languette d'espacement 40, et maintenir son extrémité droite en aboutement avec le côté dessous de la plaque inférieure 21a. Cette

construction sert alors à 'piégeru et confiner étroitement la plaque-

moraillon supérieure l9a dans l'extrémité courbée fermée de l'arceau 32, de manière à restreindre ainsi positivement le mouvement vers le haut de cette plaque par rapport à la plaque inférieure 21a, et à restreindre ainsi l'introduction de l'extrémité active d'un tournevis ou de tout autre outil de forçage dans l'interstice entre ces plaques, minimisait ainsi le risque de réalisation, entre ces plaques, d'une

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amplification mecanique suffisante pour peretre a un intrus éventuel

de forcer ces plaques en les obligeant à s'écarter.

Le trajet de déplacement vertical de l'arceau 32 étant limité de cette manière, cela en combinaison avec une limitation analogue de son déplacement en rotation, les efforts que des personnes non autorisées pourraient déployer pour manipuler le cadenas par rapport au moraillon, au point que l'arceau 32 soit mis a découvert en un emplacement quelconque, suffisamment pour que l'on puisse avoir un accès à cet arceau au moyen d'outils facilement disponibles tels que

cisaille a boulons, lame de scie à métaux, et analogues, sont déjoués.

De plus, on peut voir que l'accès a l'espace entre la surface supérieure du corps de cadenas et le côté dessous de la plaque-moraillon inférieure 21 est si restreint que l'on ne peut pas envisager d'y avoir acces par des tournevis ou par d'autres outils de forçage qui, autrement, pourraient être utilisés pour tenter de forcer le corps du cadenas dans le sens de son éloignement de l'arceau d'attache, lors

d'une tentative de fracture du mécanisme de verrouillage.

Le dispositif pour cadenas, résistant à l'effraction, représenté sur les figures 11 et 12, est similaire à celui représenté sur la figure 10, et des références identiques sont utilisées pour désigner des parties identiques, toutefois en ajoutant le suffixe "b. Le dispositif est différent en ceci qu'il comporte un moraillon inférieur 13b qui, en coupe, possède aussi une forme générale en U, et qui est doté d'une plaque de montage verticale 1l7b ayant une plaque de garde 25b écartée d'elle et s'étendant parallèlement à elle, cette bride et cette plaque étant reliées l'une à l'autre au moyen d'une plaque horizontale 21b. Sur une extrémité de la plaque de garde 25b est montée une patte d'espacement 79 tournée vers l'intérieur, agencée et disposée pour aboutement contre elle du coin gauche du corps 36 du cadenas 35 (figure 11). Ainsi, la patte 79 sert à maintenir le cadenas à sa position d'inclinaison générale, le coin supérieur droit du

corps étant très proche ou au contact du côté dessous de la plaque-

moraillon 21b, pour coopérer ainsi avec l'arceau 32 aux fins de retenue

des plaques 19b et 21b, pour empécher leur séparation.

La description précédente montre que le dispositif à moraillons

selon la présente invention fournit un moyen économique et peu coûteux pour restreindre l'accès a un arceau d'attache de cadenas. Le dispositif à moraillons est relativement compact et facile à installer,

et autorise l'utilisation d'un cadenas classique.

Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art aux dispositifs ou procédés qui viennent d'être décrits uniquement a titre d'exemple non limitatif, sans sortir du

cadre de l'invention.

1-9

VEIDICAT IOS:

1. Dispositif de moraillons pour recevoir un cadenas (35, 32) afin de lier l'une à l'autre une premiere et une deuxième partie (73, 75), le corps (35) du cadenas étant doté d'une surface supérieure et comportant un arceau d'attache (32) en forme de U inverse, ayant une section droite a diamètre déterminé et doté a son extremité fermée d'une partie courbée ayant un rayon intérieur choisi, cet arceau ayant des branches de forme générale rectiligne, à savoir une branche-pivot (55) et une banche-pêne (33), lesquelles sont opposees, un point de portée (59) situé sur la surrace intérieure de la branche-péne (33), à l'endroit o elle se raccorde à la partie courbee, éetant situé, lorsque ledit arceau est a sa position fermee, à une distance predéterminée (A) de ladite surface supérieure du corps (35) du cadenas, ce dispositif étant caractérise en ce qu'il comprend en combinaison: un premier et un deuxiéme moraillon (11, 13) destinés à être montés respectivement sur la première et la deuxième partie (73, 75) et dotés de brides ou plaques de montage respectives, à savoir une

première bride de montage (15) et une deuxième (17), et de plaques-

moraillons, à savoir une première (19) et une deuxième plaque-

moraillon (21) agencées de manière à former des saillies de même étendue lorsqu'elles sont montées sur lesdites parties (73, 75), ladite première plaque-moraillon (19) étant dotée d'un premier trou (31) de réception de la branche-pène (33), ce trou ayant un diamètre plus grand que ledit diamètre déterminé, et ladite deuxième plaque-moraillon

(21) étant dotée d'un deuxième trou (63) de réception de la branche-

pêne (33), aligné sur le premier trou, lesdites première et deuxième plaque-moraillon étant dotées de premières entailles respectives (51, 53) pour recevoir la branche-pivot (55) lorsque ladite branche-pêne

(33) est reçue dans lesdits trous (31,.63) de réception de la branche-

pêne, de manière que lesdites plaques de montage (15, 17) desdits premier et deuxième morxaillon (11, 13) puissent être montées sur lesdites première et deuxième partie (73, 75), les surfaces opposées desdites plaques étant séparées par une distance spécifiée qui est moindre que ladite distance prédéterminée; et

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des moyens au type plaque de garde (23, 25) montés sur lesdites piaquesmoraillons, a savoir sur la première (19) ou la première et la deuxième (19, 21) plaque-moraillon, et s'étendant transversalement dans une premiere direction, depuis ladite première plaque-moraillon (19), sur une distance de garde suffisante pour, en combinaison avec ladite distance spécifiée, être au moins égale a la distance sur laquelle ledit arceau (32), lorsqu'il est verrouillé, forme saillie depuis ladite surface supérieure du corps (35) du cadenas, et formant saillie dans la direction opposée a ladite première direction, sur une deuxième distance de garde, au-delà de ladite deuxième plaque-moraillon (21), ladite deuxième distance de garde étant au moins égale, en combinaison avec ladite distance spécifiée, à ladite distance prédéterminée, cela de façon telle que lesdits premier et deuxième moraillon (11, 13) puissent être montés sur lesdites parties (73, 75), de manière que lesdites surfaces opposées soient espacées de ladite distance spécifiée et que ladite branche-péne (33) dudit arceau (32) étant insérée dans

lesdits trous (31, 63) de réception de branche-péne, ladite branche-

pivot (55) soit reçue dans lesdites entailles (51, 53), de manière que

lesdits moyens du type plaque (23, 25) bloquent l'accès audit arceau.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens du type plaque de garde sont montés sur la première plaquemoraillon (19) et comportent une première plaque de garde (23) formant saillie dans ladite première direction, et une deuxième plaque

de garde (25) formant saillie dans ladite direction opposée.

3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites première et deuxième plaque-moraillon (19, 21) sont respectivement agencées en saillie perpendiculairement à la première

et à la deuxième plaque de montage (15, 17).

4. Dispositif selon la revendication 1, pour utilisation avec un cadenas comportant un arceau d'attache formé de manière que, lorsque cet arceau est ouvert et complètement déployé, la distance entre ledit point de portée (59) et ladite surface supérieure forme une distance ouverte prédéterminée, caractérisé en ce que ladite deuxième plaque de garde (25) est aménagée de manière que ladite deuxième distance de garde soit moindre que ladite distance ouverte prédéterminée, de façon que, lorsque ladite branche-péne (33) est insérée dans lesdits trous (31, 63) alors que ledit arceau est ouvert et complètement déployé, le

corps (35) du cadenas puisse être tourné par rapport à la branche-

pivot (55) et être dégagé de ladite deuxieme plaque de garde (25).

5. Dispositif selon la revendication 1, pour utilisation avec un cadenas ayant un corps de largeur predéterminée, caractérisé en ce que lesdites plaques de montage (15, 17) et plaques-moraillons (19, 21) sont mutuellement perpendiculaires, et en ce que ladite première plaque de garde (23) forme un angle en direction de ladite première bride de

montage (15) en formant saillie depuis ladite première plaque-

moraillon (19), pour se terminer par un bord sépare de ladite première plaque de montage (15) par une distance moindre que ladite largeur

predéterminée, depuis ladite plaque de montage.

6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens du type plaque de garde (23, 25) sont de construction

unitaire et forment saillie entre la première et la deuxième plaque-

moraillon (19, 21), pour bloquer l'accès à l'espace entre la première et

la deuxième plaque-moraillon.

7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première et la deuxième plaque-moraillon (19, 21) sont dotées desdites

première et deuxième entaille (51, 53) de réception de la branche-

pivot, ces entailles étant ouvertes vers celui des côtés des plaques

respectives qui est à l'opposé des trous respectifs (31, 63).

- 8. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier moraillon (11) présente une section droite de forme générale en U, pour former la première bride de montage (15) et la première

plaque de garde (23).

9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le deuxième moraillon (13) possède une forme générale en U, de manière que la deuxième bride de montage (17) et la plaque de garde (25)

forment saillie en étant mutuellement parallèles.

10. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le deuxième moraillon (93) est doté d'une patte de garde (105) qui, lorsque lesdits moraillons sont montés, déborde, en relation de recouvrement, au- delà d'un-bord de la première plaque-moraillon <119), pour bloquer l'acces à l'espace entre lesdites plaques-moraillons (91, 93). 11. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la deuxième plaque-moraillon est dotée d'un bossage (79) en saillie depuis ladite surface opposée, de maniere à être au contact de ladite surface supérieure du cadenas lorsque ce dernier est à sa position fermée, et à limiter le déplacement du corps (35) du cadenas vers la

deuxième plaque-moraillon.

12. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la plaque de garde (109) forme saillie autour de deux côtés deedits moraillons. 13. Dispositif selon la revendication 1, pour utilisation avec un cadenas ayant un corps de largeur prédéterminée, caractérisé en ce que les entailles (51, 53) ont la forme d'entailles à extrémité ouverte dans le sens opposé aux trous (31, 6S), et ont des largeurs

respectives plus grandes que ladite largeur prédéterminée.

14. Dispositif selon la revendication 1, pour utilisation avec un cadenas comportant un corps de largeur et longueur prédéterminées, caractérisé en ce que la deuxième plaque de garde (25) possède une configuration, et un agencement par rapport à la deuxième bride de montage (17), tels qu'elle coopère avec cette dernière en formant un passage plus grand que ladite largeur prédéterminée, mais plus petit que ladite longueur prédéterminée, de façon que la partie supérieure du corps (35) puisse être reçue dans ledit passage, et que, ladite partie supérieure y étant reçue, lorsque le cadenas est fermé, la deuxième plaque de garde (25) bloque le corps de cadenas (35) en empêchant sa

rotation complète autour de la branche-pêne (33).

15. Dispositif de moraillons pour cadenas comportant un arceau d'attache (32) pour attacher l'une à l'autre une première et une deuxième partie (73, 75), caractérisé en ce qu'il comporte en combinaison: un premier et un deuxième moraillon (11a, 13a) dotés chacun d'une plaque de montage respective, à savoir une première et une deuxième plaque de montage (15a, 17a), et d'une plaque-moralillon respective, à savoir une première et une deuxième plaque-moraillon (19a, 21a), agencees de manière que lesdits premier et deuxième moraillon puissent être montés sur lesdites première et deuxième parties (73, 75), a des positions telles que les plaquesmoraillons

occupent un même domaine d'étendue, la première et la deuxième plaque-

moraillon comportant, sur leurs premières extrémités respectives, des trous, respectivement un premier trou (31a) et un deuxième (63a) qui sont alignes, pour recevoir la branche-pêne (30) de l'arceau (32), les plaquesmoraillons comportant A leurs extrémités opposées respectives des entailles <51a, 53a) pour recevoir la branche-pivot (55) de l'arceau, les trous pour branche-péne étant agences de manière que, lorsque l'arceau est verrouillé dans le cadenas, ils limitent le déplacement longitudinal de la branche-péne, pour définir le trajet de déplacement de l'arceau; et des moyens du type plaque de garde (23a, 25a) montés soit sur

une plaque-moraillon, soit sur la première et la deuxième plaque-

moraillon (19a, 21a), et formant saillie longitudinalement par rapport à celle-ci ou celles-ci, sur une distance de même étendue que ledit trajet de l'arceau lorsque celui-ci est à sa position fermée, cela de façon telle que lesdits moyens du type plaque de garde bloquent

l'accès à l'arceau.

16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que l'un desdits moraillons (11a, 13a) comporte un organe d'espacement (40; 79) disposé au voisinage du trou (31a) pour recevoir la branche-pêne (30), et doté d'une surface d'aboutement (58) espacée, dans une direction, de ladite deuxième plaque-moraillon (21a), pour rencontrer le corps (30) du cadenas lorsque la branche-pivot et la branche-péne sont reçues dans les trous (31a, 63a) et entailles (51a, 53a) respectifs, et que l'arceau (32) est A sa position fermée, afin d'être en condition d'engagement avec un côté du corps (36) du cadenas, pour maintenir ce corps suffisamment incliné par rapport à la plaque-moraillon (2la), et séparé de ladite première plaque-moraillon (19a) par une distance suffisante pour bloquer sensiblement le déplacement dudit corps vers ladite première plaquemoraillon (19a),

afin d'empêcher sensiblement le mouvement de ladite première plaque-

moraillon dans le sens de son éloignement de ladite deuxième plaque-

moraillon. 17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que la deuxième plaque-moraillon (21a) est plane et le deuxième moraillon est doté d'une languette (40) en forme de U, formant saillie depuis l'extrémité voisine du deuxième trou (63a) de réception de la branchepéne, ladite languette tournant vers l'arrière, sur elle-même, pour

définir ledit organe d'espacement.

18. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que la deuxieme plaque-moraillon (2la) est plane et l'organe d'espacement (40) est en saillie depuis celle-ci, pour venir au contact de la surface supérieure du corps (36) du cadenas (35) et bloquer l'accès, par une extrémité dudit corps, à l'espace compris entre ladite surface

supérieure et la deuxième plaque-moraillon (2la).

19. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que l'organe d'espacement (40) est sensiblement de même largeur que le

corps du cadenas.

20. Dispositif selon la revendication 16, pour utilisation avec un cadenas ayant un corps de largeur prédéterminée, caractérisé en ce que: lesdites brides ou plaques de montage et plaques de garde des moraillons respectifs forment des saillies mutuellement perpendiculaires, et lesdits moyens du type plaque de garde comportent une lèvre (48) montée à ladite extrémité desdits moyens du type plaque de garde, cette lèvre formant saillie vers la première plaque de montage (15a), pour se terminer en un bord (50) espacé de ladite

première plaque de montage (15a).

21. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce qu'il comporte: des moyens d'espacement (79) montés sur le deuxième moraillon (13b) et dotés d'une surface d'aboutement espacée de la deuxième plaquemoraillon (21b) par une distance suffisante pour que, lorsque le cadenas est en position fermée, le corps (36) soit en condition d'engagement et que le déplacement longitudinal des branches de l'arceau (32) par rapport auxdits moraillons soit limité, pour définir

le trajet de déplacement de l'arceau.