FR2616818A1 - Dispositif pour la fixation encastree d'un mat ou analogue - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un mât pour supporter des panneaux de signalisation urbaine ou routière. Dans le corps tubulaire 1 et dans les zones de fléchissement maximum en cas de choc accidentel, on loge un insert de renfort 10, 13 en un matériau ductile (acier galvanisé ou caoutchouc). Application : Si un véhicule frappe le poteau, celui-ci n'est pas cisaillé et ne tombe pas sur les passants.

Description

La présente invention est relative à un dispositif d'un type nouveau, destiné à compenser la fragilité aux chocs d'un mât, ou analogue. Elle concerne plus particulièrement, quoique non exclusivement, un mât vertical, dont l'embase est boulonnée sur un massif comportant des crosses ou tiges filetées, noyées dans le béton, du genre de ceux qu'on utilise pour supporter des panneaux de signalisation urbaine.

I1 est connu de réaliser un mât de signalisation sous la base d'un tronçon métallique tubulaire placé verticalement, son extrémité inférieure étant solidaire d'une semelle horizontale qu'on fixe sur un massif construit pour la recevoir.

I1 est également connu que pour économiser du métal, un tube de diamètre inférieur coulissant à l'intérieur du premier, peut recevoir des panneaux de signalisation.

Cependant, dans un but d'esthétique, qui est recherché dans les Villes, les éléments composant la mât, sont extrudés en un matériau présentant à la fois une bonne résistance à la flexion au vent et une apparence agréable.

Ce matériau peut hêtre un plastique ou un alliage d'aluminium anodisé ayant subi un traitement thermique pour augmenter sa résistance à la flexion.

Dans ces deux cas, et particulièrement pour l'alliage d'aluminium traité, la limite élastique du matériau est proche de la charge de rupture.

On constate qùe de ce fait, bien que la résistance au vent soit satisfaisante, la résistance au choc est nulle. Un choc violent peut entrainer le cisaillement du mât au ras de saplatine et blesser des passants dans sa chute.

La présente invention a pour but d'éviter ces inconvénients, en disposant à l'intérieur un second manchon tubulaire en un matériau pouvant subir des déformations sans rompre, si bien qu'il continue à maintenir les parties cassees.

Ce manchon peut être d'épaisseur variable afin d'obtenir le moment d'inertie maximale à la base du mât.

En contact avec le tube dans lequel il est emmanché , il ne doit provoquer aucun effet galvanique . Le manchon selon l'invention sera donc en acier inoxydable ou galvanisé par exemple , si le mât est en alliage d'aluminium , en caoutchouc plein ou tubulaire , ou encore en aluminium pur d'épaisseur suffisante , plein ou tubulaire.

Le dessin annexé , donné à titre d'exemple non limitatif , permettra de mieux comprendre les caractéristiques de l'invention , et les avantages qu'elle est susceptible de procurer.

Figure 1 est une vue en perspective d'un mât de signalisation , dont le pied est encastré selon l'invention.

Figure 2 en est une coupe axiale.

Figure 3 est une perspective partielle , avec arraché , montrant une variante de réalisation possible.

Figure 4 est une coupe suivant IV - IV ( figure 33
Figures 5 à 7 illustrent le fonctionnement du dispositif selon l'invention , en cas d'accident de la circulation.

Figures 8 et 9 montrent une variante de réalisation.

On a représenté , sur les dessins , un mât de signalisation , dont le corps tubulaire métallique 1 est disposé verticalement , pour maintenir en place , à la manière connue , des panneaux de signalisation tels que 2 et 3.

Selon l'invention , la partie inférieure du mât tubulaire 1 est encastrée , sans jeu notable , dans la che minée centrale 4 d'une embase métallique 5 . Autour de la cheminée 4 , cette embase 5 comporte une semelle transversale 6 , destinée à servir d'appui au sol
Dans l'exemple illustré sur la figure 1 , on a supposé que la cheminér tubulaire 4 est située au-dessus du niveau du socle trangversal 6 . Au contraire , dans la variante de la figure 2 , la cheminée verticale 4 est située au-dessous du socle transversal 6 , c'est-à-dire qu'alors elle est encastrée elle-même dans le sol 7
Selon l'invention , un premier tronçon tubulaire 8 est emmanché , sans jeu radial notable , à l'intérieur de la partie inférieure du mât tubulaire 1 .Ce premier tronson 8 s'élève jusqu' à un niveau défini par le plan théorique transversal 9 (figures 2 et 5 à 7).

A l'intérieur du premier tronçon tubulaire 8, on peut emmancher un second tronçon tubulaire 10 (figure 2), celui s'élève jusqu a un plan transversal théorique 11, situé au-dessous du plan 9.

Sur la figure 2, on a fait apparaître un jeu radial entre les divers éléments 4, l, 8, 10, pour la clarté des explications : en réalité, ces jeux sont nuls.

Dans l'exemple illustré sur les figures 3 et 4, le mât tubulaire 1 comporte naturellement, des nervures internes verticales 12, d'un type en lui-même connu. C'est à l'intérieur de ces nervures 12, et contre elles, qu'est emmanchée, sans jeu notable, la paroi interne du premier tronçon 8. Ce dernier peut à son tour, présenter des nervures longitudinales 13, faisant saillie vers l'intérieur (figure 4). Le tronçon tubulaire 10 en acier est alors emmanché entre 1es sommets des nervures 13. La fixation peut être consolidée par des rivets ou des boulons 14.

Le foncticnrement est le suivant A l'état normal figure 5), le mat de signalisation 1 présente un aspect extérieur lisse t continu.

En cas de choc, par exemple par ur. véhicule 15 (figure 6), la percussion est reçue au-desou: du niveau du plan 9 définissant la limite de renforcement. S'il s'agit d'un choc important (figure 7), le mât 1 se déforme et s'incline, mais la présence du renfort 10 emperche qu'il ne tombe sur la chaussée ou sur les passants.

Dans l'exemple des figures 8 et 9, l'embase 5 est du genre illustré sur la figure 1. La cheminée verticale 4 se trouve au-dessus du socle transversal 6, lequel est fixé sur un sol plat 14.

On voit sur la figure 9 la réalisation d'un mât composite dont le tube de base 1 est prolongé vers le haut par un tube 15 analogue mais de plus faible diamètre.

Ainsi la partie inférieure 16 du tube 15 est engagée dans la partie supérieure du tube 1. Cette zone de transition constitue une plage de discontinuité pour les contraintes auxquelles le poteau est soumis en cas de choc. Ltinvention prévoit de la renforcer par mise en place d'un renfort 17 à l'intérieur du tube 15, dans la partie 16 et au-dessus.

Comme précédemment, ce renfort peut être constitué : - ou bien par un tube d'acier galvanisé tel que le tube 10 - ou bien par un cylindre de caoutchouc tel que 13, plein
ou creux.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1 - Dispositif pour la fixation d'un mât dont le corps tubulaire métallique (1) est tenupar encastrement dans la cheminée centrale (4) d'une embase (5), caractérise en ce qu'à l'intérieur du corps tubulaire (1) est logé au moins dans la zone de l'embase (5), un insert de renfort en un matériau résilient, capable de subir au choc des déformations sans effet de cisaillement.

2 - Dispositif suivant la revendication I, caractérisé en ce que l'insert de renfort est constitué par un tronçon tubulaire (10) s'élevant jusqu'à un plan théorique (11) situé au-dessus de-l'embase (5).

3 - Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce que l'insert de renfort est constitué par un cylindre de caoutchouc (13).

4 - Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, où le mât est prolongé au-dessus du corps tubulaire (1) par un tube (15) de plus faible diamètre qui y est engagé par sa partie inférieure (16), caractérisé en ce que le long de la partie inférieure (16)et au-dessus, on prévoit à l'intérieur du tube (15) un insert de renfort (17).

5 - Dispositif suivant la revendication 4, caractérisé en ce que insert de renfort (17) est constitué par un tronçon tubulaire.

6 - Dispositif suivantl'unequelconque des revendications 2 et 5 caractérisé en ce que l'insert de renfort (10) , (17), est en acier galvanisé.

7 - Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 et 4, caractérisé en ce que l'insert de renfort (17) est un cylindre de caoutchouc.

8 - Dispositif suivant l'une quelconque des revendications (3) et (7), caractérisé en ce que le tronçon cylindrique de l'insert en caoutchouc (13), (17) est creux.