FR2608344A1

FR2608344A1 - Dispositif pour evaluer l'instant de deconnexion de la plaque chauffant une marmite, afin d'influer sur le temps de cuisson des aliments contenus dans ce recipient

Info

Publication number: FR2608344A1
Application number: FR8717164A
Authority: FR
Inventors: Kurt Wolf; Wolfram Andre
Original assignee: Fissler GmbH
Current assignee: Fissler GmbH
Priority date: 1986-12-10
Filing date: 1987-12-09
Publication date: 1988-06-17
Also published as: SE460247B; JPS63190276A; IT8722833A0; SE8704817L; CH675658A5; KR880008688A; IT1226067B; US4839503A; DE3642180A1; DE3642180C2; FR2608344B1; SE8704817D0

Abstract

DISPOSITIF POUR EVALUER L'INSTANT DE DECONNEXION DE LA PLAQUE CHAUFFANT UNE MATIERE, AFIN D'INFLUER SUR LE TEMPS DE CUISSON DES ALIMENTS CONTENUS DANS CE RECIPIENT. QUAND LA MATIERE A CUIRE DANS LE RECIPIENT EST CHAUFFEE AVEC UNE TEMPERATURE INITIALE T COMPRISE ENTRE TD 90 A 92 C, NECESSAIRE POUR LE DEBUT D'UNE FORMATION DE VAPEUR IMPORTANTE, ET TS, ENVIRON 98 A 100 C, TEMPERATURE D'EBULLITION DE L'EAU, LE DISPOSITIF NOTE LES TEMPS T1, T2, T3, TS DEPUIS LA TEMPERATURE TS D'EBULLITION JUSQU'UNE TEMPERATURE PREDETERMINEE TM DE MESURE 104 C, UN PEU SUPERIEURE A TS, ET CES TEMPS SONT REDUITS D'UNE QUANTITE D'AUTANT PLUS GRANDE QUE LA TEMPERATURE T INITIALE ETAIT PLUS ELEVEE, POUR CALCULER L'INTERVALLE DT1 DE TEMPS CORRESPONDANT A L'INSTANT TS DE DECONNEXION A L'AVANCE DE LA PLAQUE CHAUFFANT LE RECIPIENT. APPLICATION : CUISSON AUTOMATIQUE EN AUTOCUISEUR.

Description

1 L'invention concerne un dispositif pour influer sur la durée du temps de

cuisson (par exemple, cuisson à point, à la vapeur ou par ébullition de l'eau) dans le cas d'un récipient de cuisson (casserole, marmite 5 ou autocuiseur, que l'on appellera ci-après le plus sou- vent "marmite") pouvant être chauffé à l'aide d'une plaque de chauffage électrique comportant une commutation de commande, dispositif dans lequel la température régnant dans ou sur la marmite est constatée et sert, par l'inter- 10 médiaire de la commutation de commande, à réguler la capacité de chauffage de la plaque chauffante, dans lequel la durée du temps de cuissonou de cuisson à point, est prédéterminable à l'aide d'un système de temporisation réglable, dans lequel la plaque chauffante peut être 15 débranchée ou déconnectée avant la fin du temps prédéter- miné de cuisson ou de cuisson à point, à un instant corres- pondant à un intervalle de temps, par rapport à cette fin, qui est d'autant plus grand que la quantité de chaleur emmagasinée, décelée à partir des données de 20 mesures effectuées lors de phase d'échauffement, est plus grande et donc que la durée du temps, imparti à partir de ces mesures, au processus de refroidissement se produi- sant après la déconnexion de la plaque chauffante, est plus grande. 25 On connaît, par la demande de brevet DE-A-3 314 398 un tel dispositif dans lequel, à partir de la montée de la température au cours de la phase d'échauffement, on obtient une information indiquant la quantité de matières ou d'alimentsà cuire, avantageusement de matières liquides, 30 contenues dans la marmite et indiquant par conséquent comment va se dérouler le processus de refroidissement après l'arrêt du chauffage par déconnexion de la plaque chauffante. De cette façon, le processus de refroidis- sement peut servir à prolonger la durée du temps de cuis- 35 son, ou de cuisson à point, qui s'est produite lors du maintien en circuit de la plaque chauffante, et donc lors du chauffage par celle-ci. Il y a lieu de tenir compte 2608344 2 alors du fait que l'effet de cuisson exercé sur les ali- ments diminue de moitié environ pour chaque diminution de 10 de la température. Il est donc judicieux de considérer que le temps de post-cuisson, ou de cuisson 5 supplémentaire, s'écoulant après l'arrêt par déconnexion de la plaque chauffantene se produit que jusqu'à ce que l'eau, en se refroidissant, ait atteint le voisinage de sa température d'ébullition, c'est-à-dire, dans le cas d'un autocuiseur ou marmite fonctionnant à l'aide 10 de la pression de la vapeur d'eau, jusqu'à ce que cette marmite ou cet autocuiseur soit parvenu à l'état corres- pondant à l'absence de surpression de vapeur. La con- sommation d'énergie pour le processus de cuisson, ou de cuisson à coeur, est ainsi réduite à sa valeur minimale 15 et l'on évite que le processus de refroidissement ne prolonge, dans une de ses parties, de façon non souhaitée le processus de cuisson proprement dite par chauffage. En tenant compte de la quantité de matièresà cuire ou d'aliments,contenus dans la marmite et du processus de 20 refroidissement qui se produit alors à chaque fois, on peut maintenir, en influant sur la durée totale du temps de cuisson ou sur le temps de cuisson à coeur proprement dit, le processus déterminé de cuisson voulu. La demande de brevet DE-A-3 316 799 montre un 25 dispositif pour un autocuiseur, dans lequel la durée de la période de temps allant depuis l'obtention de la température nécessaire pour le début d'une formation de vapeur importante jusqu'à l'obtention de la température d'ébullition de l'eau sert à obtenir une information 30 concernant la grandeur de la quantité de matières à cuire, avantageusement solides, se trouvant au-dessus de l'eau ou de la matière aqueuse entourant cet aliment, ou bien au-dessus d'un bain-marie. Cette durée augmente avec l'augmentation de la quantité de matière à cuire, 35 et la quantité de chaleur emmagasinée dans l'aliment ou dans la matière à cuire augmente de façon correspondante, de sorte que l'on peut, avec une avance correspondante, 2608344 3 arrêter le chauffage par la plaque chauffante en décon- nectant ou débranchant celle-ci. La durée du temps prédé- terminé de cuisson, ou de cuisson à coeur par chauffage, est ainsi prolongée de manière correspondante par la 5 phase de refroidissementet le temps de cuisson total est donc conservé. Quand cette durée augmente, on peut commencer plus tôt, de façon correspondante, à arrêter ou débrancher la plaque chauffante. On sait aussi utiliser aussi bien la montée de 10 la température au cours de la phase d'échauffement que, également, la durée de la période s'écoulant depuis l'obtention de la température nécessaire pour le début d'une formation de vapeur importante jusqu'à l'obtention de la température d'ébullition de l'eau, pour arrêter, 15 par exemple par déconnexion, à l'avance le fonctionnement de chauffage de la plaque chauffante, dans un dispositif tel que celui décrit dans la demande de brevet DE-A-

3 323 399. On obtient ainsi à partir des deux indications la durée de l'intervalle de temps dont on peut raccourcir 20 le temps de branchement de la plaque chauffante. Dans le cas d'une montée maximale prédéterminée de la tempé- rature au cours de la phase d'échauffement, on n'utilise alors encore que la durée précitée (de début de formation de vapeur à ébullition de l'eau) pour en déduire la 25 valeur de l'intervalle de temps dont on peut raccourcir ce chauffage. Il s'est avéré que juste lors de la détection de la montée de la température au cours de la phase d'échauffement, on obtient des résultats erronés de 30 mesure quand, lors de la mise en marche, par branchement, de la plaque chauffante, la température de départ de la matière à cuire est supérieure à la température ambiante. La montée de la températuredans la zone de mesure de la température, varie, pour une même quantité 35 de matière à cuire, en fonction de la température de départ de cette matière. Quand cette température de départ augmente, l'élévation de la température est plus 2608344 4 lente dans la zone (ou intervalle choisi) pour la mesure de la température. On peut donc supposer alors la présence d'une plus grande quantité de matière à cuire et en déduire ainsi un trop long temps d'avance pour le début du refroi- 5 dissement. Il en résulte alors que le processus de refroi- dissement devient trop court et que, si l'on a arrêté trop tôt le fonctionnement de la plaque chauffante, en la déconnectant par exemple, la phase de refroidissement ne suffit plus à maintenir le processus complet de cuisson 10 jusqu'à obtention d'un état de cuisson correspondant bien à la valeur prédéterminée de la durée de ce temps de cuis- son. Or, des températures de départ supérieures à la tem- pérature ambiante constituent souvent une situation imposée, dont il faut bien tenir compte. On peut tout 15 simplement se référer, par exemple, à un début préalable de cuisson, du type "saisie" d'un aliment dans un récipient de cuisson. Cela chauffe bien complètement le récipient de cuisson. L'aliment est ensuite refroidi, par exemple à l'aide d'un bouillon ou d'une sauce assez chauds. 20 Ainsi, la température de départ se situe souvent dans la zone, ou intervalle de températureexistant entre la température nécessaire pour le début d'une formation de vapeur importante et la température d'ébullition de l'eau. Dans le cas de ces températures élevées de départ, 25 la phase de chauffage jusqu'à la température d'ébullition de l'eau ne convient plus pour fournir des informations concernant la phase de refroidissement à prévoir. L'invention a pour but de fournir un dispositif de la nature indiquée au début du présent exposé, et dans 30 lequel, même quand les températures de départ se situent entre la température nécessaire pour le début d'une forma- tion de vapeur importante et la température d'ébullition de l'eau, on puisse obtenir une information permettant d'arrêter à l'avance le fonctionnement de la plaque chauf- 35 fante afin de pouvoir utiliser la phase de refroidissement pour le maintien de la durée complète du temps prédéterminé de cuisson ou de cuisson à point. 2608344 5 On parvient au but visé par l'invention du fait que, en cas de démarrage à chaud avec une température de début de chauffage, ou température initiale, comprise entre la température nécessaire pour le début d'une forma- 5 tion de vapeur importante et la température d'ébullition de l'eau, la durée de la période de temps comprise entre l'obtention de la température d'ébullition et l'obtention d'une température de mesure prédéterminée, se situant tout juste un peu au-dessus de la température d'ébullition, 10 est mesurée et du fait que, pour déterminer l'intervalle de temps permettant de fixer l'instant de l'arrêt ou déconnexion, à l'avance, de la plaque chauffante, la période de temps précitée est diminuée d'une quantité qui est d'autant plus grande que, lors de la mise en route, 15 par exemple par branchement, de la plaque chauffante, la température initiale était plus élevée. Il s'est avéré que la durée de la période de temps allant de l'obtention de la température d'ébullition de l'eau jusqu'à l'obtention de la température de mesure 20 prédéterminée peut servir à déterminer la durée de l'intervalle de temps permettant de fixer l'instant de déconnexion, à l'avance, de la plaque chauffante, quand la durée de la période de temps constatée est soumise à une correction qui dépend de la température initiale lors 25 du branchement de la plaque chauffante. Quand la tempéra- ture initiale augmente, la quantité de chaleur nécessaire pour parvenir à la température d'ébullition de l'eau diminue d'autant plus que l'intervalle de temps nécessaire pour parvenir à la température d'ébullition est plus petit. 30 L'allongement qui en résulte pour la durée ainsi détermi- née de la période de temps précitée est compensé par le fait que cette période de temps est d'autant plus diminuée que la température initiale était plus élevée. Pour des

raisons physiques, des températures initiales supérieures 35 à la température d'ébullition de l'eau ne sont pas possi- bles. Il s'est ainsi avéré suffisant que la durée de 2608344 6 la période de temps calculée soit diminuée d'une quantité qui augmente proportionnellement à l'élévation de la température initiale et, dans le cas d'une température initiale correspondant à la température nécessaire pour 5 le début d'une formation de vapeur importante, cette quantité est nulle. Cela signifie que la correction de la durée de la période décelée n'est pas nécessaire quand la température initiale se situe entre la température nécessaire pour le début d'une formation de vapeur 10 importante et la température d'ébullition de l'eau. Selon une forme de réalisation, il est prévu que la durée de la période précitée de temps serve direc- tement à déterminer la durée de l'intervalle de temps (pour l'arrêt à l'avance de la plaque chauffante), et, 15 lorsque les températures initiales sont supérieures à la température nécessaire pour le début de la formation de vapeur, on soustrait une quantité qui augmente propor- tionnellement à l'augmentation de la température au- delà de la température de début de formation de vapeur, 20 la correction étant nulle quand la température initiale est celle de début de formation de vapeur importante. Lors du calcul de l'intervalle de temps permettant de fixer l'instant de coupure à l'avance de la plaque chauf- fante et lors de la diminution de la durée du temps 25 (prédéterminé dans un relais ou système de temporisation) de cuisson ou de cuisson à point, il faut tenir compte du fait que, au cours de la phase de refroidissement, l'effet de cuisson diminue. Donc ce n'est qu'avec une pondération correspondante que l'intervalle de temps 30 calculé est retiré de la durée prédéterminée du temps de cuisson ou de cuisson à point. Le processus de cuisson ou de cuisson à point dure donc, pour atteindre la tempé- rature d'ébullition de l'eau au cours de la phase d'arrêt de chauffage, plus longtemps que le temps prévu ou 35 programmé dans le relais de temporisation pour la cuisson ou la cuisson à point mais l'effet de cuisson que l'on obtient correspond bien à celui attendu lors de la pro- .2608344 7 grammation de la durée prédéterminée du temps de cuisson ou de cuisson à point. Si la température initiale est inférieure à la température nécessaire pour le début d'une formation de 5 vapeur importante, la forme de réalisation est de façon connue telle que l'élévation de la température au cours de la phase d'échauffement et/ou la durée de la période de temps s'écoulant entre l'obtention de la température nécessaire pour le début d'une formation de vapeur importante et l'obtention de la température d'ébullition de l'eau est utilisée pour déterminer par calcul la durée de l'intervalle de temps permettant de fixer l'instant de l'arrêt, par exemple par déconnexion, à l'avance de la plaque chauffante. Les relations sont alors telles 15 que l'intervalle de temps (pour la fixation de l'instant d'arrêt à l'avance du chauffage) a une durée d'autant plus grande que l'élévation de température est plus petite au cours de la phase d'échauffement et a également une durée d'autant plus grande que la période de temps pour 20 parcourir au cours de la phase d'échauffement le passage de la température nécessaire au début d'une formation de vapeur importante à la température d'ébullition de l'eau, a une plus grande durée. L'invention sera maintenant décrite plus en 25 détail à l'aide d'un exemple de réalisation, présenté à titre illustratif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 montre l'allure des courbes de tempé- rature (en C, en ordonnées) en fonction du temps (en 30 minutes, en abscisses) dans le cas d'un processus de cuis- son ou de cuisson à point, la figure 2 est un diagramme schématique du dispositif, et la figure 3 montre la relation de dépendance 35 entre la durée de la période de temps constatée (en minutes, en ordonnées) d'une part, et la température initiale (en C, en abscisses) ainsi que la quantité de matière à cuire, 8 d'autre part. La figure 1 montre la variation de la température T, en C (en ordonnées) lors d'un processus de cuisson, en fonction du temps t en minutes (en abscisses). La courbe 5 en trait plein T=f(t) commence à l'instant t=0 à la tempé- rature ambiante Tr et grimpe ensuite de façon presque ou pratiquement linéaire jusqu'à une température Td valant approximativement 90 à 92 C et à laquelle commence la formation de vapeur d'eau. Le passage de la température 10 Td à la température d'ébullition de l'eau, Ts valant appro- ximativement 980 à 1000C, se produit progressivement et dépend, comme l'élévation précédente de la température, du contenu de la marmite et de la température initiale. Si, à l'instant Ts, la plaque chauffante est déconnectée, 15 la température diminue alors selon la phase de refroidis- sement et selon la durée calculée pour le temps de refroi-

dissement. Quand la température Tg de cuisson ou de cuisson à point est obtenue par chauffage au cours de la période 20 d'échauffement , commence la mesure de la durée prédéterminée ou préprogrammée du temps tg de cuisson. Dans l'exemple de réalisation proposé, le processus de cuisson, de cuisson à point ou par ébullition doit être achevé quand, après arrêt, par exemple par déconnexion, 25 à l'avance de la plaque chauffante, la température Ts d'ébullition de l'eau est atteinte à nouveau au cours de la phase de refroidissement. C'est le cas lorsque l'instant Ts de déconnexion à l'avance de la plaque chauf- fante se produit avec une avance correspondant à l'inter- 30 valle Atl de temps. Dans le cas d'un processus normal de cuisson ou de cuisson à point commençant à la température ambiante Tr, cet intervalle Atl de temps peut être déterminé, selon l'état de la technique, à partir de la montée de la tempé- 35 rature dans la branche ascendante de la courbe T=f(t) et/ou à partir du temps que met le système total de cuisson pour passer de la température Td (début de formation de 2608344 9 vapeur) à la température Ts (température d'ébullition de l'eau). Comme les branches ascendantes, représentées en trait interrompu et en trait mixte, des courbes T'=f(t) 5 et T"=f(t) le montrent, ces valeurs caractéristiques de l'allure de la courbe de la température en fonction du temps ne conviennent plus pour qu'on en déduise l'in- tervalle de temps Atl, quand la température initiale se situe dans la zone de température entre la température 10 Td et la température Ts d'ébullition de l'eau. Si la tem- pérature initiale se situe dans cette zone de température, et pour une même marmite et une même matière à cuire, la montée de la température passant de la température Ts d'ébullition à la température Tg prédéterminée de 15 cuisson est modifiée,et cette variation de température se produit comme les courbes en trait interrompu et en trait mixte le montrent. La montée de la température, et les durées t2, t3, etc., nécessaires pour cette montée, sont d'autant plus grandes que la température initiale 20 était plus élevée. Si cette durée tl, t2, t3, etc., de la période de temps sert à calculer l'intervalle de temps At permettant de déterminer l'instant de l'arrêt, par déconnexion par exemple, à l'avance de la plaque chauf- fante, on ne peut plus effectuer valablement le calcul 25 ci-dessus sans y apporter une correction. Comme les phases de refroidissement le montrent, une plus grande durée t2 ou t3 de la période de temps nécessaire pour l'échauf- fement ou venue en température de cuisson correspondrait également à un plus grand intervalle de temps At2 ou 30 At3 qui excéderait de la quantité vl ou v2 l'intervalle Atl de temps, bien que la phase de refroidissement se déroule selon la courbe représentée en trait plein, c'est- à-dire indépendamment de la température initiale. La prise en compte des durées tl, t2, t3, etc. ainsi décelées-pour 35 en déduire par calcul direct l'intervalle At de temps conduirait à des intervalles Atl, At2 et At3, de temps. L'arrêt, par déconnexion, de la plaque chauffante serait 2608344 10 alors réalisé déjà aux instants ts, ts' et ts". La décon- nexion serait donc réalisée d'autant plus tôt que la tem- pérature initiale aurait été plus élevée dans la zone ou intervalle de température allant de Td à Ts. Les quan- 5 tités vl et v2 indiquent ces augmentations supplémentaires de l'intervalle Atl de temps. Comme les phases de refroidissement partent de l'instant ts, ts' ou ts" d'arrêt par déconnexion de la plaque chauffante mais ont toujours une durée égale à Atl, le processus de cuisson ou de cuis- 10 son à point, prédéterminé ou programmé sur le temps tg', serait raccourci de la quantité vl ou v2. La durée tg' du temps est supérieure à la durée prédéterminée ou pro- grammée, tg, du temps de cuissoncar les durées de la phase de refroidissement ne peuvent être appliquées que 15 de façon dirigée pour le processus de cuisson. C'est pourquoi l'intervalle Atl de temps ne peut être enlevé, qu'après réduction correspondante, de la durée prédéter- minée tg du temps de cuisson ou de cuisson à point. Pour éviter ce raccourcissement de la durée pré- 20 déterminée tg du temps de cuisson ou de cuisson à point, il faut effectuer une correction sur les durées tl, t2, t3,... ts décelées. En regardant la figure 3, on voit que la longueur t de temps s'écoulant jusqu'à obtention de la température Td d'environ 92 C est pratiquement cons- 25 tante quand la quantité de la matière à cuire K1, K2, K3, K4, ne varie pas dans la marmite. On peut y voir que la longueur de temps, ou durée, t varie à peu près propor- tionnellement à la quantité de matière à cuire. Si la température initiale se situe au-dessus de la température 30 Td de début de formation de vapeur, il se produit, quand la quantité de matière à cuire reste constante, une aug- mentation de la durée t, qui augmente proportionnellement à la température initiale T, et cela vaut pour toutes

les quantités de matière à cuire de même nature. La durée 35 Es constatée doit donc être diminuée de la quantité As pour obtenir la longueur de temps, ou durée tO, corres- pondant à la quantité de matière à cuire présente et pou- 2608344 il vant servir au calcul de l'intervalle Atl de temps carac- téristique de la phase de refroidissement correspondante. Comme on peut le voir encore sur la figure 3, la quantité Es est indépendante de la quantité d'aliment ou de matière 5 à cuire et elle ne dépend que de la température initiale T, quand on considère les courbes de la figure 3 comme des représentations approximatives du déroulement réel des processus. Cette correction est nécessaire pour tenir compte 10 de la quantité de chaleur emmagasinée dans le système de chauffage consistant en la plaque chauffante et le récipient de cuisson ou marmite. La quantité de chaleur emmagasinée est faible quand la température initiale est très élevée, c'est-à-dire quand elle se situe un peu au- 15 dessus de la température d'ébullition de l'eau. La figure 2 montre sous forme d'un diagramme schématique le dispositif comportant le capteur TF de température dans ou sur la marmite. Par la voie Ue de transmission, le capteur TF de température émet le signal 20 correspondant à la température alors décelée, signal qui est envoyé au récepteur TE de température, lequel intro- duit, par exemple sous forme numérique, les valeurs T de la température dans les circuits TM1 et TM2 de mesure de la température. Le circuit TM1 de mesure de la tempé- 25 rature constate la température initiale dans la zone ou intervalle de température de Td à Ts et il fournit un signal correspondant au circuit K de correction. Lorsque la température Ts (ébullition de l'eau) est atteinte et lorsque la température Tm de mesure est atteinte, le cir- 30 cuit TM2 de mesure de température émet des signaux qui sont acheminés au circuit tM de mesure du temps, lequel les utilise pour calculer les durées tl, t2, t3,...ts et envoyer ces renseignements au circuit de correction K. A partir de la température initiale indiquée comme 35 se situant dans la zone de température Td à Ts et à partir de la durée indiquée tl, t2, t3... ts, le circuit de cor- rection K calcule l'intervalle Atl de temps permettant 2608344 12 de situer l'arrêt, par déconnexion à l'avance, du fonctionnement de la plaque chauffante correspondant à l'in- tervalle Atl représenté sur la figure 1 par la courbe en trait plein et correspondant à la phase du refroidis- 5 sement réel. Par l'intermédiaire du circuit VW de pré- sélection, la durée tg voulue pour le temps de cuisson ou de cuisson à point est introduite dans le relais ou système Z de temporisation réglable. L'intervalle Atl de temps n'est cependant pas entièrement retiré de la 10 durée tg prédéterminée du temps de cuisson ou de cuisson à point, car, au cours de la phase de refroidissement, l'effet de cuisson diminue lorsque la température diminue. La durée tg' du processus de cuisson ou de cuisson à point est donc plus grande que la durée tg du temps 15 prédéterminé de cuisson ou de cuisson à point. La plaque chauffante est cependant déjà déconnectée à l'instant ts, obtenu par la différence tg' - Atl. L'intervalle Atl de temps est donc retiré, de façon dirigée ou pondérée correspondante (réduite),de 20 la durée tg prédéterminée du temps de cuisson ou de cuis- son à point, et c'est cette durée réduite qui se déroule, puis, à l'instant ts, le circuit ST de commande déconnec- te l'élément chauffant HE qui a été mis en circuit par l'interrupteur S. L'instant ts ainsi corrigé est donc 25 calculé et déterminé, selon la température initiale, de façon qu'avec la phase normale de refroidissement un processus de cuisson ou de cuisson à point, corres- pondant à la durée tg prédéterminée du temps de cuisson ou de cuisson à point, soit achevé. La durée tl, t2, 30 t3...ts est calculée à partir de l'obtention de la tempé- rature Ts d'ébullition de l'eau jusqu'à l'obtention d'une température Tm de mesure d'environ 104 C. 2608344 13

Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour influer sur la durée du temps de cuisson ou de cuisson à point dans le cas d'un réci- pient de cuisson (marmite) pouvant être chauffé à l'aide 5 d'une plaque de chauffage électrique comportant une commu- tation de commande, dispositif dans lequel la température régnant dans ou sur la marmite est constatée et sert, par l'intermédiaire de la commutation de commande, à régu- ler la capacité de chauffage de la plaque chauffante, 10 dans lequel la durée du temps de cuisson ou de cuisson à point est prédéterminable à l'aide d'un système ou relais de temporisation réglable, dispositif dans lequel la plaque chauffante peut être déconnectée ou débranchée avant la fin de la durée de temps prédéterminée de cuisson ou de 15 cuisson à point à un instant correspondant à l'intervalle dé temps d'avan- ce, cet intervalle de temps d'avance étant d'autant plus grand que la quantité de chaleur emmagasinée, décelée à partir des données de mesures effectuées lors de la phase d'échauffement, est plus grande et donc que la durée du temps imparti, à partir de ces mesures, au 20 processus de refroidissement se produisant après la déconnexion de la plaque chauffante est plus grande, dispositif caractérisé en ce que, lorsque le début du chauffage s'effectue avec une température initiale (T) située entre la température (Td valant environ 90 à 92 C) nécessaire 25 pour le début d'une formation de vapeur importante et la température (Ts valant environ 98 à 100 C) d'ébulli- tion de l'eau, la durée de la période de temps (tl, t2, t3, ts), allant depuis l'obtention de la température (Ts) d'ébullition de l'eau jusqu'à l'obtention d'une tempéra- 30 ture (Tm valant environ 104 C) prédéterminée de mesure se situant un peu au-dessus de la température (Ts) d'ébul- lition de l'eau, est mesurée, et en ce que, pour la déter- mination de l'intervalle (Atl) de temps permettant de connaître l'instant (ts) de déconnexion à l'avance de 35 la plaque chauffante, la durée (tl, t2, t3, ts) ci-dessus obtenue est diminuée d'une quantité (Es) qui est d'autant plus grande que la température initiale (T) était plus 2608344 14 élevée lors du branchement de mise en route de la plaque chauffante.

2. Dispositif selon la revendication 1, carac- térisé en ce que la durée (tl, t2, t3, ts) sert direc- 5 tement au calcul de détermination de l'intervalle (Atl) de temps et, quand les températures initiales sont supé- rieures à la température (Td) nécessaire pour le début d'une formation de vapeur importante, il est effectué dans le calcul de l'intervalle (Atl) une soustraction 10 d'une quantité (As),qui augmente proportionnellement à l'élévation de la température au-dessus de la température (Td) et qui est nulle pour la température (Td).

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est programmé une durée prédéter- 15 minée (Tg) du temps de cuisson ou de cuisson à point, partant de l'obtention de la température (Tg) de cuisson ou de cuisson à point lors de la phase d'échauffement jusqu'à l'obtention de la température (Ts) d'ébullition de l'eau au cours de la phase de refroidissement, et en 20 ce que l'instant de déconnexion de la plaque chauffante est choisi de façon que, lorsque la température (Ts) d'ébullition de l'eau est atteinte au cours de la phase de refroidissement, un processus de cuisson ou de cuisson à point, correspondant à la durée prédéterminée du temps 25 (Tg) de cuisson ou de cuisson à point, est achevé.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendi- cations 1 à 3, caractérisé en ce que, lorsque la tempéra- ture initiale (T) est inférieure à la température (Td) nécessaire pour le début d'une formation de vapeur impor- 30 tante, la montée en température au cours de la phase d'échauffement ou la durée de la période de temps allant de l'obtention de la température (Td) nécessaire pour le début d'une formation de vapeur importante jusqu'à l'obtention de la température (Ts) d'ébullition de l'eau, 35 ou les deux, sert ou servent pour la détermination par calcul de l'intervalle (At) de temps correspondant à l'instant de la déconnexion à l'avance de la plaque 2608344 15 chauffante.

5. Dispositif selon la revendication 4, carac- térisé en ce que l'intervalle (At) de temps est d'autant plus grand que la montée de la température est plus petite 5 au cours de la phase d'échauffement et cet intervalle est d'autant plus grand que la période de temps s'écoulant pour le parcours allant de la température (Td) nécessaire pour le début d'une formation de vapeur importante jusqu'à la température (Ts) d'ébullition de l'eau est grande au 10 cours de la période d'échauffement.