FR2578573A1

FR2578573A1 - Assemblages d'elements de monuments funeraires

Info

Publication number: FR2578573A1
Application number: FR8503565A
Authority: FR
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1985-03-08
Filing date: 1985-03-08
Publication date: 1986-09-12
Also published as: FR2578573B3

Abstract

LES ASSEMBLAGES SONT CONSTITUES D'UN PIETEMENT, DE DEUX BORDURES 2, D'UNE BASE 4, D'UNE STELE ET D'UNE DALLE. LES QUATRE PREMIERS ELEMENTS FORMENT LE SOCLE. A CHAQUE COIN DU SOCLE, LA BORDURE 2 ET LE PIETEMENT OU LA BASE 4 COMPORTENT DES CAVITES OUVERTES VERS LE BAS 13, 14 DANS LESQUELLES ONT ETE RESPECTIVEMENT SCELLES DES INSERTS METALLIQUES 17. CHAQUE COIN EST ASSEMBLE AU MOYEN D'UNE EQUERRE 12 DANS LES COTES DE LAQUELLE SONT RESPECTIVEMENT PASSEES DES VIS SE VISSANT DANS DES TROUS TARAUDES DES INSERTS 17. DES VARIANTES DU MOYEN D'ASSEMBLAGE DES ELEMENTS SONT EGALEMENT PREVUES, AINSI QU'UN MOYEN DE FIXATION DE LA STELE SUR LA BASE 4.

Description

La présente invention concerne des assemblages d'éléments de monuments funéraires et des moyens pour réaliser ces assemblages.

Les éléments qui constituent un monument funéraire sont la base, le piétement, les deux bordures, la stèle et la dalle, les quatre premiers formant ce que l'on peut appeler le socle. Actuellement l'assemblage de ces six éléments est exécuté sur le site, au-dessus du caveau. Le personnel chargé du montage est soumis aux intempéries. Le monument à monter se trouve souvent à proximité d'un autre monument, quand ce n'est pas entre deux monuments proches, ce qui rend difficile et périlleuse la manipulation des éléments relativement lourds, car généralement en marbre. Enfin, le haut du caveau n'est pas toujours uniformément horizontal. Ces conditions rendent délicats les positionnements des différents éléments, dont certains doivent être rigoureusement parallèles et d'autres rigoureusement perpendiculaires.Il en résulte, soit des bris d'élément ou de partie d'élément, soit un assemblage baclé, le monument terminé n'étant pas droit, la stèle étant en équilibre ins-table, donc dangereux.

Un objet de l'invention consiste à réduire et même à éliminer ces inconvénients et difficultés, en prévoyant l'assemblage du socle en atelier. Cette opération en atelier est évidemment très aisée car elle est indépendante des conditions météorologiques et elle peut s'effectuer sur une plaque parfaitement horizontale. Le socle assemblé doit pouvoir être transporté sur le site et directement posé au moyen d'une grue sur le haut du caveau. OP, ce transport n'est actuellement pas possible étant donné la fragilité des moyens d'assemblage qui sont utilisés aux quatre coins intérieurs du socle et qui sont de simples agrafes ou des équerres dont les côtés sont fixés aux faces verticales des éléments par de simples systèmes chevilles-vis.

Un autre objet de l'invention consiste à prévoir des moyens permettant le transport de socles assemblés.

Suivant une caractéristique de l'invention, il est prévu un socle dont les extrémités de la base et du piétement sont taillées de manière à former des tenons supérieurs et dont chaque bordure comporte, sur sa face supérieure en face de la base et de la partie verticale du piétement, des entailles dans lesquelles sont engagés les tenons supérieurs.

Suivant une autre caractéristique, il est prévu un socle dont
les extrémités de la base et de la semelle du piètement sont taillées
de manière à former des tenons inférieurs et dont chaque bordure
comporte sur sa face inférieure en face de la base et du piétement,
des découpes dans lesquelles sont engagés les tenons inférieurs.

Suivant une autre caractéristique, à chaque coin du socle, la
bordure et la base ou le piétement comportent des cavités ouvertes
vers le bas et dans lesquelles ont été respectivement scellés des
inserts métalliques, chaque coin étant assemblé au moyen d'une équer
re dans les côtés de laquelle sont respectivement passés des vis se
vissant dans des trous taraudés des inserts.

Suivant une autre caractéristique, les cavités sont des trous
borgnes cylindriques et les inserts des barreaux, chaque barreau
comportant un trou taraudé dont l'axe est perpendiculaire à celui du
barreau.

Suivant une autre caractéristique, les cavités sont des fentes
et les inserts des plaquettes.

Un autre objet de l'invention consiste également à prévoir un
assemblage de la stèle sur la face supérieure de la base qui soit
assez solide pour éviter le renversement de la stèle.

Suivant une autre caractéristique, il est prévu dans la face
inférieure de la stèle une cavité dans laquelle est fixé un insert métallique, des moyens étant prévus pour éviter toute rotation de vl'insert, l'insert comportant vers le bas un trou taraudé et dans le
flanc interne de la base, une cavité qui est reliée à sa face
supérieure par un trou vertical à travers lequel passe la tige d'une
vis qui se visse dans le trou taraudé et dont la tête se loge dans la
cavité de la base.

Suivant une autre caractéristique, la cavité de la base a la
forme d'une chapelle s'ouvrant vers le bas de la base.

Suivant une autre caractéristique, le moyen évitant la rotation
de l'insert est constitué par un trou horizontal percé dans l'insert, un trou horizontal aligné percé dans la stèle et une clavette passée
dans le trou horizontal de l'insert à travers le trou horizontal de
la stèle.

Suivant une autre caractéristique, la cavité de la stèle et
l'insert ne sont pas de révolution.

Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est une vue en perspective d'un socle de monument funéraire selon l'invention,
la Fig. 2 est une vue en perspective du piètement ou partie avant du socle de la Fig. 1,
la Fig. 3 est une vue en perspective d'une variante du socle de la Fig. 1,
la Fig. 4 est une vue en perspective du piètement ou partie avant du socle de la Fig. 3,
la Fig. 5 est une vue en perspective illustrant un autre moyen de fixation de deux éléments adjacents du socle, et
la Fig. 6 est une vue en coupe de la base ou partie arrière d'un socle surmontée d'une stèle, illustrant le moyen de fixation de la stèle à la base selon l'invention.

A la Fig. 1, le socle est formé d'un piètement ou partie avant 1, de deux côtés latéraux ou bordures 2 et 3 et d'une partie arrière ou base 4. Ces mêmes numéros de référence seront repris dans les
Figs. 3 et 5 pour désigner les éléments correspondants. Les bordures 2 et 3 et la base 4 ont des sections identiques rectangulaires. Les extrémités arrière des bordures 2 et 3 sont taillées de manière à former des tenons tels que 5. La face inférieure des tenons 5 est dans le prolongement des faces inférieures des bordures 2 et 3. Leur face supérieure est horizontale et à un niveau inférieur à celui de la face supérieure des bordures 2 et 3. La longueur des tenons 5 est égale à la largeur de la base 4.

La base 4 du socle comporte également des tenons tels que 6 à ses extrémités. Lesdits tenons 6 ont leur face supérieure dans le prolongement de la face supérieure de la base 4 et leur face inférieure au-dessus de la face inférieure de la base 4. La longueur des tenons 6 est égale à la largeur des bordures 2 et 3. La somme de la hauteur des tenons 5 et de celle des tenons 6 est égale à la hauteur des bordures 2 et 3 et de la base 4. Ainsi, quand on met la base 4 en place aux extrémités des bordures 2 et 3, avec ses tenons 6 sur les tenons 5 des bordures 2 et 3, les faces inférieure et supérieure de la base 4 sont respectivement à fleur avec les faces inférieures et supérieures des bordures 2 et 3. Le côté avant du socle ou piètement 1 est montré à la Fig. 2. Le piètement 1 a un profil en L dont la base 7 est dirigée vers l'avant.La partie arrière 8 du piètement 1 comporte à ses extrémités des tenons 9 identiques aux tenons 6 de la base 4. La longueur du piètement 1 est égale à celle de la base 4.

Chaque bordure 2, 3 comporte sur sa face supérieure une entaille transversale 10 dont le fond est horizontal et les côtés verticaux. La distance entre l'extrémité avant de la bordure 2 ou 3 et le bord avant de son entaille 10 est égale à la largeur de la partie avant 8 du piètement :. La profondeur et la largeur de l'entaille 10 sont sensiblement égales respectivement, à la hauteur et à la largeur des tenons 9 du piètement 1. Quand on place les tenons 9 du piètement 1 dans les entailles 10 des bordures 2 et 3, les faces inférieure et superieur.- w élément l sont respectivement à fleur avec les faces inférieurs et supérieures des bordures 2 et 3.Un simple joint en ciment entre les tenons 5 et les tenons 6, et entre les tenons 9 et les entaille 10 permet d'assurer la liaison entre les éléments 1, 2, 3 et 4 et le socle ainsi réalisé est facilement transportable, à conditi e -- saisir par les bordures 2 et 3.

La Fig. 3 représente un socle dans lequel les tenons du piètement 1, des bordures 2 et 3 et de M base 4 sont inversés par rapport au socle de la Fig. 1, c'est-à-dire que le piètement 1 et la base 4 comportent des tenons inférieurs ou tenons d'appui 9' et 6', respectivement. Les bordures 2 et 3 comportent alors des tenons supérieurs à l'arrière, mais aussi des tenons supC----"ieurs 11 à l'avant au lieu des entailles 10. La largeur i;ss canons 9' du piètement 1 et la longueur des tenons 11 sont égales à la l-rgea- de la base du piètement 1. On transporte alors ledit socle en le saisissant par le piètement 1 et la base 4.

Un autre mode de liaison entre éléments adjacents d'un socle de monument funéraire est montré à la Fig. 5 représentant un coin formé par une bordure 2 et une base 4. La bordure 2 est liée à la base 4 par une équerre métallique 12. Le problème est alors de fixer de manière satisfaisante l'équerre 12 sur les éléments 2 et 4. Selon l'invention, les faces inférieures de la bordure 2 et de la base 4 comportent des trous verticaux 13 et 14. La position des trous 13 et 14 est telle que quand les éléments 2 et 4 sont mis en place, et qu'on dispose l'équerre 12 dans le coin formé, les trous 15 et 16 dans les pattes de l'équerre 12 correspondent aux trous 13 et 14 par des trous horizontaux dans les éléments 2 et 4.On dispose alors dans chaque trou 13, 14 un cylindre métallique 17 comportant un trou taraudé destiné à recevoir une vis de fixation de la patte de l'équerre 12 passant dans le trou 15 ou 16 et les trous horizontaux des éléments 2 et 4. Ce moyen, répété à chaque coin, permet d'obtenir une fixation satisfaisante des éléments du socle, solide, qui n'écaille pas le marbre et qui soit démontable. En variante, les trous verticaux 13 et 14 sont des fentes et les cylindres 17 sont alors remplacés par des plaquettes, comportant un trou taraudé, qu'on insère dans lesdites fentes.

A la Fig. 6, la base 4 est surmontée d'une stèle 18. Au centre de sa face inférieure, la stèle 18 comporte un trou vertical 19 dans lequel est placé un cylindre creux 20 dont l'extrémité inférieure, arrivant au niveau de la face inférieure de la stèle, comporte un filetage. La face avant de la stèle 18 comporte, très près de son côté inférieur, un trou horizontal rejoignant le trou 19. Par ce trou, on engage une goupille 21 permettant de bloquer le cylindre 20 en rotation dans le trou 19. La goupille 21 se trouve masquée par la pierre tombale quand celle-ci est mise en place. Correspondant au trou 19, la face supérieure de la base 4 comporte un trou vertical 22. L'extrémité inférieure du trou 22 débouche dans une chapelle 23 taillée dans la base 4, permettant d'introduire une vis dans le trou 22 et de la fixer dans le filetage du cylindre 20.

Claims

REVENDICATIONS

1) Assemblage d'éléments de monument funéraire constitué d'un piétement (1), de deux bordures (2, 3), d'une base (4), d'une stèle (18) et d'une dalle, les quatre premiers éléments (1 a 4) formant le socle, caractérisé en ce qu'à chaque coin du socle, la bordure (2 ou 3) et le piétement (1) ou la base (4) comportent des cavités ouvertes vers le bas (13 et 14) et dans lesquelles ont été respectivement scellés des inserts métalliques (17), chaque coin étant assemblé au moyen d'une équerre (12) dans les côtés de laquelle sont respectivement passés des vis se vissant dans des trous taraudés des inserts (17).

2) Assemblage suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les cavités (13, 14) sont des trous borgnes cylindriques et les inserts (17) des barreaux, chaque barreau comportant un trou taraudé dont l'axe est perpendiculaire à celui du barreau (17).

3) Assemblage suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les cavités (13, 14) sont des fentes et les inserts (17) des plaquettes.

4) Assemblage suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que sont prévus, dans la face inférieure de la stèle (18), une première cavité (19) dans laquelle est fixé un insert métallique (20), des moyens (21) étant prévus pour éviter toute rotation de l'insert (20), l'insert (20) comportant vers le bas un trou taraudé et, dans le flanc interne de la base (4), une seconde cavité (23) qui est reliée à sa face supérieure par un trou vertical (22) à travers lequel passe la tige d'une vis qui se visse dans le trou taraudé de l'insert (20) et dont la tête se loge dans la cavité de la base (23).

5) Assemblage suivant la revendication 4, caractérisé en ce que la cavité (23) de la base (2) a la forme d'une chapelle s'ouvrant vers le bas de la base (2).

6) Assemblage suivant la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que le moyen évitant la rotation de l'insert (20) est constitué par un trou horizontal percé dans l'insert, un trou horizontal aligné percé dans la stèle (18) et une clavette (21) passée dans le trou horizontal de l'insert (20) à travers le trou horizontal de la stèle (18).

7) Assemblage suivant la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que la cavité (19) de la stèle (18) et lQinsert (20) ne sont pas de révolution.