FR2568983A1 - Luminaire et son procede de fabrication - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LA FABRICATION D'UN LUMINAIRE. SELON L'INVENTION, ON REALISE UN SOCLE POUR LUMINAIRE FORME DE FACETTES 5, 6, 7 ET 8 EN MATERIAU NOBLE RAPPORTEES SUR DES FOURRURES INTERIEURES 4, 4 PAR EXEMPLE PAR COLLAGE. L'ENSEMBLE EST COIFFE A CHAQUE EXTREMITE SUPERIEURE ET INFERIEURE PAR DES COUVERCLES 13 ET 15 COMPORTANT DES ORIFICES 19, 20 MIS EN ALIGNEMENT AVEC LES ORIFICES 17 ET 18 PRATIQUES SUR LES FOURRURES INTERIEURES 4, 4 ET TRAVERSES PAR LA TIGE FILETEE 21 ASSURANT LA SOLIDARISATION DE L'ENSEMBLE PAR ENGAGEMENT EN POSITION SUPERIEURE DE LA DOUILLE 23 ET EN POSITION INFERIEURE DU BOULON DE BLOCAGE 29, AVEC INTERPOSITION DE LA COLONNETTE CREUSE 22 ET DES ELEMENTS FORMANT EMBASE 24 ET 25. L'INVENTION CONCERNE LE LUMINAIRE AINSI OBTENU. APPLICATION A LA REALISATION DE LUMINAIRES POUR LA DECORATION ET L'AMEUBLEMENT.

Description

La présente invention concerne un procédé de fabrication de luminaire et plus spécialement de socle pour luminaire et les luminaires ainsi obtenus.

Les luminaires mobiles, s'intégrant comme élément actif dans une décoration intérieure d'appartement tendent à se développer et apportent des possibilités de renouvellement et d'enrichissement esthétiques par les effets de lumière qui permettent, en fonction de leur positionnement, de faire varier l'ambiance d'une pièce.

La multiplicité des sources lumineuses et la gradation des intensités s'intègrent en effet heureusement dans un ensemble décoratif le mettant en valeur et apportant une source autonome d'agrément visuel.

Les luminaires utilisés à cette fin sont généralement constitués d'un socle qui permet le repos de l'ensemble sur une surface d'appui qui peut être le sol ou un meuble à hauteur convenable en permettant le positionnement de la source lumineuse au-dessus de son point d'appui.

Les socles sont traditionnellement constitués d'objets décoratifs (potiches, vases, statuettes ou structures réalisées à cette intention particulière et constituant un objet sculptural et décoratif).

I1 apparait dans ces conditions que les luminaires qui sont par définition nettement visibles puisqu'ils sup- portent la source de lumière, sont donc attractifs pour l'oeil et nécessitent une recherche esthétique particulière afin de remplir leur fonction à la fois utilitaire et ornementale.

Les luminaires décoratifs sont donc très généralement des oeuvres artisanales souvent artistiques créées et réalisées individuellement et d'un prix de revient élé vé.

Les luminaires fabriqués industriellement en série ne présentent que des qualités artistiques et esthétiques faibles en contrepartie de leur faible prix de revient.

L'invention vise à permettre la réalisation de luminaires à partir d'un procédé simple et standard ne nécessitant que la mise en oeuvre d'opérations limitées et facilement répétitives tout en permettant cependant la mise en oeuvre de matériaux nobles et à haute valeur décorative ainsi que la multiplicité de formes et de variantes décoratives.

Les luminaires selon l'invention allient ainsi les- caractéristiques esthétiques élevées, constituant des produits de style et de haut de gamme, à des possibilités de fabrication en grande quantité et à un prix de revient modéré.

A cet effet, l'invention concerne un procédé pour la réalisation de structures décoratives constituant un socle pour luminaires et le procédé est caractérisé par la succession des opérations suivantes - on prépare au moins deux plaquettes de forme géométrique et percées chacune d'un orifice - on rapporte sur les chants desdites plaquettes, des facettes de matériau noble convenables découpées et constituant ensemble un polyèdre, les facettes étant assemblées par lesdites plaquettes formant fourrure intérieure - on coiffe les faces transversales ouvertes du polyèdre ainsi formé par des couvercles découpés au profil convenable et refermant sur les faces transversales du polyèdre, chaque couvercle étant percé d'un orifice, les orifices des couvercles étant convenablement disposés pour être positionnés dans le prolongement de l'aspe formé par les orifices disposés sur les fourrures intérieures.

- On insère dans les orifices respectivement des fourrures intérieures et des couvercles extérieurs, ainsi mis en alignement, une tige filetée débordant de façon inégale sur chaque couvercle - On bloque l'ensemble ainsi constitué par des boulons vissés sur les parties débordantes des tiges filetées.

- On rapporte sur le couvercle constituant le couvercle inférieur des moyens d'appui tels que des plots.

- On insere dans la tige filetée l'extrémité proximale d'un fil conducteur dont la sortie est reliée à une douille de type connu.

- On solidarise de façon eonnue ladite douille sur la partie de la tige filetée débordant au delà du couvercle supérieur
L'invention concerne également un luminaire constitué dan socle réalisé selon le procédé cindessus es le lu minaire est caractérise en ce qu'il comporte une struc- ture décorative de forme polyédrique constituée d'eau moin deux plaquettes intérieures forment fourrure de forme convenable et sur les chants de laquelle sont so- lidarisées des facettes en matériau noble, les tranches de In structure polyédriQe ainsi constituée jetant re- fermées par le couvercle supérieur et islferieurs lesdits couvercles et les fourrures intérieurs comportant des orifices disposés en alignement et traversés par une tige filetée réceptrice d'écrous de blocage assurant la solidarisation de l'ensemble, la tige filetée débordant au-delà d'un des couvercles constituant le couvercle supérieur pour recevoir une douille de type connu engagée par vissage sur ladite tige filetée, un fil conducteur traversant la tige filetée depuis ladite douille jusqu'a la base du socle où le fil conducteur se poursuit vers son extrémité distale munie d'une prise male, le couvercle inférieur étant muni de points de repos sur la surface inférieure d'appui.

Selon une variante de réalisation, la partie de la tige filetée débordant au-delà du couvercle supérieur est prévue avec une longueur convenable et elle reçoit une tige creuse embrochée sur la tige filetée, ladite tige creuse étant bloquée à force entre la douille rapportée par vissage sur la tige filetée et le couvercle supérieur, ladite tige constituant une colonnette décorative reposant sur la structure polyédrique et supportant elle-même la douille.

Selon encore une variante, le couvercle inférieure est monté solidaire d'un plan d'appui formé d'une plaque débordant par rapport à la structure polyédrique, cette plaque formant embase de repos sur la surface d'appui.

Selon encore une autre variante, la plaque formant embase est solidarisée sur la structure polyédrique par la tige filetée, la plaque étant à cet effet engagée par un orifice sur ladite tige sur laquelle elle est solidarisée par un boulon inférieur, la plaque comportant des plots de repos permettant son espacement par rapport au plan inférieur d'appui, et ladite plaque formant embase est reliée au couvercle inférieur de la structure polyédrique par un corps creux lui-même engagé sur la tige filetée et formant entretoise entre le couvercle inférieur de la structure polyédrique et 1 'embase inférieure.

Selon une autre caractéristique, les facettes de la structure polyédrique sont découpées dans un matériau noble, tel que métal convenablement traité, bois d'essence choisie, pierre, résine et lesdites facettes sont rapportées par collage sur les fourrures intérieures lesquelles sont en matériau bon marché, par exemple aggloméré de fibre de bois.

Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les plaquettes formant les fourrures intérieures sont identiques et la structure polyédrique épouse la forme d'un prisme de section polygonale correspondante au profil des plaquettes.

De préférence, les orifices disposés sur les fourrures et les couvercles et définissant l'axe de positionnement de la tige filetée réceptrice de la douille sont disposées sensiblement au centre de la structure polyédrique.

Selon une variante de réalisation, les plaquettes formant les fourrures intérieures sont de section différente mais de forme géométrique homothétique, les facettes rapportées sur les deux plaquettes formant fourrure intérieure définissant alors un tronc de pyramide.

De préférence, les couvercles sont constitués de plaquettes métalliques de section correspondant à la section de la tranche ouverture du polyèdre et cette plaque métallique comporte des rebords sensiblement à angle droit et venant en position de recouvrement sur l'extrémité des facettes, le couvercle étant alors engagé à embottement sur les tranches du polyèdre.

Selon encore une autre forme de réalisation, la structure polyédrique reçoit des cornières, notamment des cornières métalliques disposées en recouvrement sur les arêtes entre deux facettes adjacentes.

Les extrémités des cornières étant elles-mêmes recouvertes par les couvercles d'extrémité respectivement supérieur et inférieur.

Selon une forme de réalisation, l'une au moins des facettes du polyèdre reçoit un élément décoratif rapporté, par exemple par collage.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit et qui est donnée en rapport avec diverses formes de réalisation présentées à titre d'exemple non limitatif.

La figure 1 représente une vue en perspective d'un luminaire selon l'invention, monté et dans son état final.

La figure 2 représente une vue en perspective éclatée du montage du luminaire selon l'invention.

La figure 3 représente une vue en coupe du luminaire des figures 1 et 2.

Selon l'invention, on réalise une structure polyédrique 1 destinée à conformer un volume décoratif constituant le socle du luminaire surmonté au sommet de l'ensemble d'éclairage 2 et reposant sur une embase 3.

La formation de la structure polyédrique décorative est obtenue en solidarisant sur deux plaquettes respectivement inférieure 4 et supérieure 4' formant fourrure du volume, les quatre facettes 5, 6, 7 et 8 (la facette de face 8 n'étant pas représentée sur la figure 2 pour la clarté du dessin).

De préférence, les plaquettes constituant les fourrures 4 et 4' sont positionnées en haut et en bas du volume en laissant cependant les facettes 5, 6, 7 et 8 déborder légèrement dessus et au-dessous des plaquettes formant fourrure 4 et 4'.

De préférence, les plaquettes sont constituées en matériau bon marché et sont par exemple découpées dans un panneau de bois aggloméré de fibre de bois.

En effet, ces plaquettes intérieures ne seront pas visibles étant emprisonnées à l'intérieur du volume polyédrique ainsi réalisé.

Par contre, les facettes 5, 6, 7 et 8 qui forment (voir figure 1) l'essentiel des parois apparentes du volume ainsi réalisé sont constituées de matériau noble et d'aspect richement décoratif.

lie choix des matériaux est ici illimité et permet déjà de réaliser une multitude de variantes à partir du système de montage conforme à l'invention.

On citera parmi les applications possibles, l'utilisation de facettes réalisées à partir de plaquettes métalliques découpées facilement à ltemporte-pièce, les plaquettes étant avantageusement revêtues par exemple de plaquage ou de toute garniture décorative (chromage, dorure, nicklage etc...).

On peut également utiliser des résines nobles telles que des résines acryliques (polyméthacrylate comportant par exemple des effets décoratifs sous forme de marbrure).

lies facettes pourront également être réalisées à partir de verre épais ou glace, notamment de glace revêtue au verso de façon à eonstituer un miroir.

lies facettes pourraient être également constituées de matériau naturel, telles que des plaquettes de bois d'essence rare ou encore constituées de plaquettes de pierre (marbre, travertin) ou encore de céramiques unies ou décorées.

Dans l'exemple réalisé, les arêtes constituées par les points de rencontre des facettes voisines peuvent être avantageusement recouvertes par les cornières constituées par exemple de meta à aspect décoratif tel qu'une tôle dorée ou baguette d'aluminium anodisé ; ces arêtes 9,10,11 et 12 viennent donc en recouvrement et complèteront l'aspect décoratif de l'ensemble.

Dans l'exemple réalisé, les plaquettes respectivement supérieures et inférieures ne sont pas identiques mais sont de forme et dimension homothétiques ; et les facettes-5, 6,7 et 8 sont découpées de façon à conformer un trapèze, la grande base étant située en bas.

li'ensemble réalise ainsi un tronc de pyramide à base carrée.

Mais, on comprend que toutes formes de réalisation volumique sont possibles si les deux plaquettes sont identiques, les facettes sont alors également identiques et l'ensemble obtenu réalise un prisme, dont la base correspond à la forme des plaquettes constituant fourrure 4 et 4'.

Ces plaquettes peuvent comporter un nombre de côtés su- périeur à 4 ; à chaque côté correspond une facette rapportée sur les deux plaquettes constituant les fourra res interieures.

Le nombre des plaquettes peut également être augmenté en fonction de la hauteur de l'ensemble.

On peut ainsi réaliser une colonnade pour conformer un lampadaire de hauteur convenable et dépassant 2, voire 3 m, le nombre de fourrures étant alors adaptées et égales au moins à 4 réparties sur toute la hauteur de l'ensemble.- lia structure polyédrique obtenue par la juxtaposition des facettes sur les fourrures intérieures est refermée sur sa tranche transversale supérieure par le cou- vercle 13 constitue de préférence d'une plaquette métallique pourvue de bords 14 tournés sensiblement à angle droit de façon à venir en position de recouvrement sur les bords supérieurs respectivement des fac et tes 5, 6, 7 et 8 ainsi que sur les extrémités des cor nières 9, 10, il et 12 disposées selon les arêtes du volume
En position inférieure et de façon symétrique, un couvercle 15 constitué également d'une plaquette métallique pourvue de rebords orientés vers le haut 16 vient se positionner en position de recouvrement sur la tranche inférieure du volume polyédrique de façon à le refermer.

Les deux fourrures intérieures 4 et 4' d'une part et les couvercles 13 et 15 d'autre part, comportent sensiblement en leur centre, un orifice respectivement 17, 18, 19 et 20 ; ces orifices sont disposés ici au centre de sorte qu'ils se présentent en alignement.

Sur ces orifices est engagée la tige filetée creuse 21 qui déborde respectivement au-dessus et en dessous des couvercles 13 et 15.

La structure volumique ainsi réalisée est prolongée vers le haut par le tube cylindrique 22 qui se trouve bloqué en formant entretoise entre le couvercle 13 sur lequel il repose et la douille 23 supérieure. Blle-mee fixée par vissage à l'extrémité supérieure de la tige filetée 21.

En position inférieure, la tige filetée se prolonge au-delà de l'orifice 20 prévu sur le couvercle infé- rieur 15 et sur cette tige est embolatée successivement un corps creux 24 formant également entretoise entre le couvercle 15 et une plaque inférieure 24 qui conforme l'embase du socle.

De préférence, cette plaque formant embase 25 est cons- tituée d'une tôle décorative 26 permettant d'envelo per un corps intérieur massif constitué par exemple d'une plaque métallique 27.

L'embase 25 est également pourvue d'un orifice 28 situé dans l'alignement des orifices supérieurs st permettant l'engagement de la tige filetée 21 qui déborde légère ment à la base et qui reçoit le boulon 29
Dans ces conditions, l'ensemble des éléments superposés se trouve comprimé entre le boulon 29 et la douille 25 qui sont vissés respectivement aux deux extrémités de la tige filetée 21 en bloquant l'ensemble de façon fer me.

On comprend que le montage de cette structure soit particulièrement rapide et puisse être réalisé en grande quantité avec des dépenses de main-d'oeuvre limitées.

lia solîdarisation des facettes 5,6,7 et 8 sur les fourrures intérieures 4 et 4t s'effectue par collage, par exemple en utilisant une colle thermofusible qui permet un assemblage instantané sans aucune opération dtajus- tement délicate, les pieces étant prédécoupées et venant s'assembler automatiquement.

Ensuite, l'ensemble est directement enfilé, les pieces étant engagées successivement sur la tige filetée creux se 21 et un simple serrage aux deux extrémités permet d'assurer la solidarisation de l'ensemble.

Les plots inférieur 30, 30' permettent l'assise stable de l'embase 25 tout en laissant libre la sortie du fil conducteur 32.

lie fil 32 pénètre ainsi dans l'ensemble à la base étant engagé dans la tige filetée 21 et il aboutit à l'extréa m-ité supérieure à la douille 23 pour assurer l'alimen- tation de l'ampoule 33.

L'abat-jour 94 complète de façon connue le luminaire ainsi réalisé.

On comprend que l'invention soit d'application partie lièrement souple par le choix des matériaux et des formes ainsi que des dimrions.

Les facettes peuvent être avantageusement agrémentées de pièces décoratives rapportées, la facette constituant ainsi un bas relief. Les éléments décoratifs rapportés peuvent également être mis en forme angulaire de façon à chevaucher deux facettes, voire trois facettés et être constituées de bande géométrique découpée ou de corps en relief venant se détacher sur l'ensemble ; par exemple dans le cas d'un socle en forme de tronc de pyramide, il est facile d'imaginer de réaliser une structure décorative constituée par exemple d'un ensemble creux de profil carré ou correspondant à la section du tronc de pyramide et venant s'emboîter par le haut sur le volume en forme de tronc de pyramide en constituant ainsi un périmètre décoratif ceinturant le volume polyédrique 1.

Selon une variante le socle polyédrique comporte deux facettes principales parallèles et solidarisées sur deux fourrures intérieures ; ces deux facettes sont séparées par un faible écartement et réalisent par conséquent un ensemble aplati verticalement formant un panneau (apte notamment à recevoir un élément décoratif) ; les deux facettes constituant ensemble un panneau sont assemblées par une cornière en U qui forme le cadre ceinturant le panneau sur ses quatre côtés ; et cette cornière constituant le cadre remplit dans sa partie supérieure et dans sa partie inférieure la fonction de couvercle supérieur et inférieur refermant le volume polyédrique.

D'autres formes de réalisation peuvent être envisagées.

On a prévu précédemment un socle pour un luminaire destiné à être posé sur un meuble (lampe de salon, lampe de chevet, lampe de bureau); mais le socle polyédrique pourrait etre constitué de grande dimension ( mètre et plus) et être ainsi apte à reposer sur le sol par son embase.

Le socle polyédrique peut également être prévu (comme précédemment indiqué) très élancé de façon à conformer une colonne supportant la source lumineuse orientée vers le plafond (par exemple sous forme de lampe du type halogéne) et en donnant ainsi un éclairage d'ambiance du type indirect ; dans une variante intéressant cette forme de réalisation, la coupole formant réflecteur orientant les rayons lumineux vers le plafond peut être positionnée à l'extremité d'une eonsole formant potence et montée rotative à l'extremîté supérieure de la colonne en permettant ainsi d'orienter le positionnement de la source lumineuse par rapport à la colonne.

Le socle peut recevoir outre des éléments décoratifs, des éléments fonctionnels tels que une pendule ou un instrument de mesure (chronomètre, baromètre, etc...).

Claims (9)

REVENDICATIONS

1.- Procédé pour la réalisation de structures décoratives constituant un socle pour luminaires et le procédé est caractérisé par la succession des opérations suivantes - on prépare au moins deux plaquettes (4,4') de forme géométrique et percées chacune d'un orifice ; - on rapporte sur les chants desdites plaquettes, des facettes (5,6,7 et 8) de matériau noble convenables découpées et constituant ensemble un polyèdre, les facettes étant assemblées par lesdites plaquettes formant fourrure intérieure ;; - on coiffe les faces transversales ouvertes du polyèdre ainsi formé par des couvercles (13 et 15) découpés au profil convenable et refermant les faces transversales du polyèdre, chaque couvercle étant percé d'un orifice (19,20), les orifices des couvercles étant convenablement disposés pour être positionnés dans le prolongement de l'axe formé par les orifices (17,18) disposés sur les fourrures intérieures.

- On insère dans les orifices respectivement des fourrures intérieures et des couvercles extérieurs, ainsi mis en alignement, une tige filetée et débordant sur chaque couvercle - On bloque l'ensemble ainsi constitué par des boulons (29) vissés sur les parties débordantes des tiges filetées.

- On rapporte sur le couvercle constituant le couvercle inférieur des moyens d'appui tels que des plots - On insère dans la tige filetée l'extrémité proximale d'un fil conducteur (32) dont la sortie est reliée à une douille (23) de type connu.

- On solidarise de façon connue notamment par vissage ladite douille sur la partie de la tige filetée débor- dant au-dela du couvercle supérieur.

20- liuminaire constitué d'un socle réalise selon le procédé conforme à la revendication 1 ci-dessus et, caractérisé en ce qu'il comporte une structure decorae tive de forme polyédrique constituée d'au moins deux plaquettes intérieures (4,4') formant fourrure de forme convenable et sur les chants de laquelle sont solidari suces des facettes (5,6,7 et 8) en matériau noble, les tranches de la structure polyédrique ainsi constituée étant refermées par le couvercle supérieur (13) et in- férieur (15), lesdits couvercles et les fourrures inté- rieurs comportant des orifices (17,18,19 et 20) disposés en alignement et traversés par une tige filetée (21) réceptrice d'écrous de blocage (29) assurant la solidarisatlon de-l'ensemble, -la tige filetée débordant au-delà d'un des couvercles (constituant le couvercle supérieur) pour recevoir une douille (23) des type connu engagée par vissage sur ladite tige filetée, un fil conducteur (32) traversant la tige filetée depuis ladite douille jusqu'à la base du socle ou le fil conducteur se poursuit vers son extrémité distale muni d'une prise malle, le couvercle inférieur étant muni de points de repos sur la surface inférieure d'appui.

3.- Luminaire selon la revendication 1, caractérisée en ce que la partie de la tige filetée débordant au-dela du couvercle supérieur est prévue avec une longueur convenable et elle reçoit une tige creuse (22) embrochée sur la tg e filetée (21), ladite tige creuse étant bloquée à force entre la douille (23) rapportée par vissage sur la tige filetée et le couvercle supérieur, ladite tige constituant une colonnette décorative reposant sur la structure polyédrique et supportant elle-même la douille.

4.- Luminaire selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que le couvercle inférieure (15) est monté solidaire d'un plan d'appui formé d'une plaque (25) débordant par rapport à la structure polyédrique, cette plaque formant embase de repos sur la surface a'appui.

5.- Luminaire selon la revendication 4, caractérisé en ce que la plaque (25) formant embase est solidarisée sur la structure polyédrique par la tige filetée (21), la plaque étant à cet effet engagée par un orifice sur ladite tige sur laquelle elle est soli darisée par un boulon inférieur (29), la plaque comportant des plots de repos (30,31) permettant son espacement par rapport au plan inférieur d'appui, et ladite plaque formant embase est reliée au couvercle inférieur de la structuré polyédrique par un corps creux (24) lui-même engagé sur la tige filetée et formant entretoise entre le couvercle inférieur (15) de la structure polyédrique et l'embase inférieure (25).

6.- Luminaire selon l'une des revendications 2,3, 4 ou 5, caractérisé en ce que les facettes de la structure po lyédrique sont découpées dans un matériau noble, tel que métal convenablement traité, bois d'essence choi- sie, pierre, résine et lesdites facettes sont rapportées par collage sur les fourrures intérieures lesquelles sont en matériau bon marché, par exemple aggloméré de fibre de bois.

7.- Luminaire selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que les plaquettes (4,4') formant les fourrures intérieures sont identiques et la structure polyédrique épouse la forme d'un prisme de aection polygonale correspondante au profil des plaquettes.

8.- Luminaire selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que les orifices (17,18,19 et 20) sont disposés sur les fourrures et les couvercles et définissant l'axe de positionnement de la tige filetée (21) réceptrice de la douille (2,) sont disposées sensiblement au centre de la structure polyédrique.

9.- Luminaire selon l'une des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que les plaquettes formant les fourrures intérieures sont de section différente mais de forme géométrique homothétique, les facettes rapportées sur les deux plaquettes formant fourrure intérieure définissant alors un tronc de pyramide.

10.- Luminaire selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisé en ce que les couvercles sont constitués de plaquettes métalliques de section correspondante à la section de la tranche ouverte du polyèdre et cette plaque métallique comporte des rebords (14,16) sensiblement à angle droit et venant en position de recouvrement sur l'extrémité des facettes, le couvercle étant alors engagé à embottement sur les tranches du polyèdre.

11.- Luminaire selon l'une des revendications 2 à 10, caractérisé en ce que la structure polyédrique reçoit des cornières (9,10,11 et 12), notamment des cornières métalliques disposées en recouvrement sur les arêtes entre deux facettes adjacentes.