FR2559060A1 - Composition et procede pour la restructuration de cheveux - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE COMPOSITION ET UN PROCEDE POUR LA RESTRUCTURATION DE CHEVEUX. ELLE CONCERNE EN PARTICULIER UN PROCEDE QUI COMPREND: L'EXPOSITION DES CHEVEUX A L'ACTION D'UNE SOLUTION REDUCTRICE CONTENANT AU MOINS UN AGENT REDUCTEUR CAPABLE DE CLIVER LA CYSTINE, PENDANT UN TEMPS, PAR EXEMPLE D'ENVIRON 5 A ENVIRON 20 MINUTES, TEL QUE L'ON OBTIENNE UN CLIVAGE SENSIBLEMENT MAXIMAL DES LIAISONS DE CYSTINE; UN ESSUYAGE DES CHEVEUX POUR ENLEVER LA SOLUTION REDUCTRICE REACTIVE; LA MISE EN CONTACT DES CHEVEUX AVEC UNE SOLUTION D'ECOULEMENT DE PROTEINE PENDANT UN TEMPS, PAR EXEMPLE D'ENVIRON 5 A ENVIRON 10 MINUTES, SUFFISANT POUR PROVOQUER UN ECOULEMENT DE PROTEINE DANS LES CHEVEUX; ET LE PASSAGE DES CHEVEUX A UNE NOUVELLE CONFIGURATION AVANT APPLICATION D'UN AGENT OXYDANT POUR RETABLIR LES LIAISONS DE CYSTINE. LA SOLUTION D'ECOULEMENT DE PROTEINE EST UNE SOLUTION AQUEUSE AYANT UN PH D'ENVIRON 2 A ENVIRON 10 ET CONTENANT AU MOINS UN AGENT D'ECOULEMENT DE PROTEINE QUI EST UN ION DE METAL POLYVALENT, UN COMPOSE HYDROXYORGANIQUE SOLUBLE DANS L'EAU CONTENANT JUSQU'A ENVIRON 4 ATOMES DE CARBONE ET AU MOINS UN GROUPE HYDROXYLE OU LEURS MELANGES. APPLICATION POUR ONDULER OU REDRESSER LES CHEVEUX.

Description

-1-, Dans l'opération de restructuration des cheveux, comme par ondulation

permanente ou par "permanente", la séquence d'ensemble peut être exprimée comme suit: 1. Pénétration d'un agent réducteur dans les cheveux 2. kSSk + RSH - kSH + RSSk 3. kSSR + RSH = kSH + RSSR

4. Transposition des chaînes de protéine.

5. Fixation des ondulations par reformation des

liaisons de cystine.

Il a été rapporté dans la documentation technique publiée que dans des conditions alcalines d'ondulation, la

pénétration est l'étape lente, les étapes 2 et 3 se pro-

duisant probablement aussi rapidement que la pénétration.

La quatrième étape est critique pour l'obtention d'un

mode opératoire acceptable commercialement. Dans des con-

ditions acides, par exemple à un pH de 5 à 7, il a été considéré comme nécessaire d'appliquer de la chaleur pour que l'on obtienne une restructuration appropriée des cheveux. La raison en est que l'étape 2 est l'étape dominante ou limitative. Dans ces conditions, les cheveux sont très sensibles à la reformation de liaisons de cystine

lors du rinçage par inversion de la réaction 2.

Dans des conditions alcalines, la réaction se produit bien durant l'étape 3, avec formation accrue de cystéine (kSH) et perte concomitante de disulfure mixte (kSSR), avec transposition ultérieure des protéines. C'est pour cette raison que des solutions alcalines pour ondulations ont

été préférées par l'industrie des produits de beauté.

Dans les permanentes classiques, les cheveux sont mis

en contact, après lavage, avec une solution pour ondu-

lations contenant un agent réducteur, normalement un mercaptan, présent à une concentration suffisante pour cliver la liaison de cystine (disulfure) . Le clivage

ramollit la structure protéique (kératine) des cheveux.

La durée de contact dépend du pH, du procédé utilisé et -2- des températures employées, qui peuvent aller jusqu'à

environ 60 C. Des agents mouillants ou d'autres agents-

de pénétration sont normalement utilisés pour faciliter

la réduction.

Dans la pratique, l'objectif essentiel est de terminer l'opération d'ondulation en moins d'une heure, en conservant présents à l'esprit avant tout la sécurité

et le confort du client. Des cheveux qui ont été pré-

traités chimiquement peuvent être mis en contact avec des solutions plus faibles et pendant un temps moins long que

des cheveux normaux. Des solutions d'une haute concen-

tration en agent réducteur peuvent être nécessaires pour des cheveux difficiles à traiter, ou pour raccourcir la

durée de l'opération.

Dans les permanentes, l'opérateur détermine norma-

lement s'il y a eu un traitement suffisant des cheveux, ou qu'une rupture maximale de liaisons s'est produite,

par formation d'une boucle d'essai. Pour cette détermi-

nation, on déroule d'un rouleau une paire de boucles afin de se rendre compte s'il s'est formé un "S doux" au diamètre du modèle du rouleau. C'est une détermination subjective, mais pratique, concernant le fait de savoir si un ramollissement suffisant des cheveux sest produit, de façon à produire une ondulation satisfaisante, et cela est normalement exprimé par l'opérateur sous la forme de la durée de contact de la solution d'ondulation avec les

cheveux. C'est là en effet une mesure de l'étape 4 -

la transposition des chatnes de protéine pour se conformer

au diamètre du rouleau.

Quand une boucle d'essai adéquate a été obtenue, la solution d'ondulation est normalement enlevée des cheveux par rinçage et, tandis que les cheveux sont encore fixés sur les rouleaux, on applique un agent oxydant pour fixer la nouvelle forme des boucles. Les cheveux sont soumis à un rinçage final, éventuellement avec conditionnement, Les personnes qui possèdent des cheveux naturellement crépus ou frisés désirent souvent les redresser ou les redresser partiellement, puis les refriser modérement ou leur faire subir une permanente. Des problèmes sont posés, toutefois, par les torsions hélicoïdales et courbures

tortueuses des cheveux crépus et/ou frisés.

Les cheveux crépus ou frisés, tout d'abord, sont difficiles à manier et à mettre à un style de chevelure

cosmétiquement souhaitable. De plus, ces cheveux sont faci-

lement endommagés mécaniquement en raison des forces accrues de frottement inter-fibulaire résultant de tentatives en vue d'arranger les cheveux dans un style

désiré. De plus, les cheveux crépus ou frisés sont habi-

tuellement plus secs et fragiles que les cheveux plats

ou naturellement ondulés.

La restructuration de cheveux crépus ou frisés a été

effectuée jusqu'à présent par un de trois procédés chi-

miques. L'un comprend le redressement des cheveux au moyen de soude caustique (NaOH) dans une base de crème. Cette méthode exige des opératoires laborieuses de passage du peigne et de lissage des cheveux pendant des laps de temps

prolongés, avec des dommages pour les cheveux comme consé-

quence de ce qu'ils deviennent secs, fragiles, cassants, et des désagréments pour les clients dus à l'irritation

du cuir chevelu, des brûlures et des cloques.

Un inconvénient supplémentaire est que les cheveux traités par la soude caustique sont difficiles à traiter par d'autres agents chimiques quelconques, tels que ceux utilisés pour les permanentes ou dans les trousses. En somme, la chimie de réaction de la soude caustique avec les cheveux est incompatible avec tout sauf les systèmes de conditionnement des salons. Cela résulte, en partie, de ce que l'ion hydroxyle attaque de manière irréversible les liaisons de cystine (kSSk) pour former de la lanthionine, par la réaction; kSSk + OH --- kSk (1) -4- Dyo

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Une seconde méthode est l'utilisation d'un procédé de permanente inverse o on utilise des sels sulfite ou

bisulfite pour cliver les disulfites de la protéine.

Cette méthode n'est pas satisfaisante en raison des longs temps de traitement nécessaires et de la tendance

du sulfite à éclaircir ou enleyer la couleur naturelle.

Un autre effet défavorable est la forte tendance des cheveux à revenir à leur configuration crépue ou frisée quand les cheveux ont été mouillés et shampouinés. De plus, ce système de réaction a lieu dans des conditions acides, et a tendance à rester dans le premier stade de la cinétique /l'équivalent de la réaction (2)7, comme expliqué ci-dessous:

kSSk + H2S03 '= kS - S03H + kSH (2).

La troisième méthode comporte l'utilisation de sels d'ammonium d'un acide thioglycolique comme agent de clivage des liaisons. Ici encore, l'irritation, une longue durée de traitement et une réversion, comme cela se produit dans les permanentes inverses au sulfite ou

au bisulfite, sont couramment rencontrés.

On désire depuis longtemps dans la technique avoir un moyen de traiter les cheveux naturellement crépus ou frisés pour les mettre à des formes attrayantes pour le consommateur, n'exigeant pas des opérations laborieuses et ne causant pas d'irritation du cuir chevelu. De plus,

on désire une technique pouvant être appliquée unifor-

mément à n'importe quel client pour assurer une maximi-

sation du résultat, qu'il s'agisse d'un nouveau client ou d'un client que l'opérateur connaît bien. C'est le but de la présente invention de fournir des procédés et des compositions utiles à ce sujet, qui normalisent beaucoup les opérations de permanentes et, quand on les adapte pour redresser des cheveux crépus ou frisés ou leur faire subir une permanente, de réduire notablement les désagréments

pour les clients.

La présente invention concerne l'obtention d'une

restructuration des cheveux par des ondulations perma-

nentes et l'équivalent, par des moyens et une séquence précise d'étapes qui réduisent le dommage potentiel aux cheveux ou au cuir chevelu, raccourcissent le cycle total de traitement et assurent un produit final meilleur et

plus uniforme.

Selon ses aspects les plus larges, l'invention réside dans l'exposition des cheveux à l'action d'une solution d'ondulation réactive contenant au moins un agent réducteur capable de cliver la cystine, pendant un

temps suffisant pour que l'on obtienne un clivage sensi-

blement maximal des liaisons; cela étant suivi d'un

essuyage des cheveux pour enlever la solution d'ondu-

lation en excès; puis de l'application d'une solution appropriée d'écoulement de la protéine pour permettre à la protéine de s'écouler à la nouvelle configuration désirée (réaction 4). Cela est suivi d'une oxydation pour rétablir les liaisons de cystine. On peut utiliser l'opération pour onduler des cheveux en enroulant les cheveux sur un rouleau quand ils sont exposés à la solution réductrice, ou pour faire passer les cheveux à une configuration redressée en éliminant les frisures ou boucles naturelles, ou en prévision d'une fixation ou

d'une permanente ultérieure.

De préférence, le procédé comporte essentiellement la mise en contact des cheveux conditionnés avec une solution réductrice constituée d'au moins un mercaptan soluble dans l'eau capable de cliver les liaisons de cystine. Le pH de la solution peut aller d'un pH acide de 5 à un pH alcalin de 10, de préférence de 6 environ à

environ et en particulier de 6 environ à 9,5 environ.

L'agent réducteur est présent à une concentration suffi-

sante pour que l'on obtienne un clivage maximal des liaisons en une période de 5 à 20 minutes, en même temps

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que la pénétration dans les cheveux. La solution en excès est enlevée par essuyage des cheveux. On met ensuite les cheveux en contact avec une solution appropriée d'écoulement de la protéine, comprenant de préférence une solution aqueuse d'au moins un ion poly- valent et/ou d'un composé hydroxyorganique contenant un ou plusieurs groupes hydroxyle et jusqu'à environ 4 atomes de carbone à un pH de 2 à environ 10, pendant une période suffisante pour que la protéine des cheveux s'écoule à une configuration nouvelle, typiquement entre

environ 5 et environ 10 minutes. La solution peut con-

tenir aussi des détergents pour aider à la pénétration; des agents de conditionnement comme de la protéine; des parfums, etc. Cela est suivi d'une reformation des liaisons de cystine par oxydation par une solution

oxydante classique de peroxyde ou de bromate.

Le procédé se rapporte fondamentalement aux perma-

nentes. Quand la nouvelle structure des cheveux est une structure redressée, on peut laisser les cheveux tels quels ou, une fois qu'ils ont été redressés, on peut

leur faire subir une permanente en répétant le procédé.

Quand on utilise le procédé pour redresser des cheveux, on utilise des agents épaississants pour aider à maintenir les compositions en contact avec les cheveux durant

l'opération de redressement.

Aux dessins annexés: Les figures 1-3 illustrent graphiquement le degré de réduction de la cystine (S-S), représentée par "."; la formation de cystéine (S-H) est représentée par "o"; et

les disulfures mixtes (CMTC) sont représentés par "X".

La figure 1, en particulier, est la représentation graphique du changement cinétique dans les cheveux en fonction du temps, en utilisant comme agent réducteur une solution alcaline contenant 7 % en poids de thioglycolate d'ammonium (ATG) à un pH de 9,5, cette solution contenant

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environ 5 % en poids d'agents tensio-actifs non-ioniques.

La figure 2 illustre la cinétique de réduction acide des cheveux, en utilisant une solution d'ondulation à 7 % en poids de thioglycolate d'ammonium à un pH de 6,9 et contenant 5 % en poids de composés nonioniques. On notera que les courbes de la cystéine et de CMTC coincident. La figure 3 illustre la cinétique de réduction des cheveux en utilisant du monothioglycolate de glycérol

(GMTC), également dans des conditions acides.

Les figures 4 et 5 illustrent, respectivement, la maturation des boucles au début et l'efficacité en boucles par rapport au clivage en fonction du temps, ce qui montre que la maturation retarde le clivage de

la cystine.

La figure 6 illustre la différence spectaculaire

dans l'ondulation en utilisant la même solution d'ondu-

lation par mise en oeuvre de la présente invention.

L'essuyage a lieu à des intervalles de 5 minutes. Les points après essuyage représentent l'élasticité à des instants après rinçage des cheveux et reformation des liaisons. La ligne en trait plein est une courbe de

l'élasticité des boucles en fonction du temps en uti-

lisant comme solution d'ondulation celle dite Redken (R)

Climatress(R) dans un procédé classique d'ondulation.

La ligne formée de tirets montre l'élasticité produite en utilisant une solution aqueuse d'écoulement de protéine comprenant du sulfate de magnésium et de l'éthanol. La présente invention concerne la restructuration de cheveux d'une configuration à une autre en utilisant un clivage contrôlé de la cystine, cela étant suivi de l'application d'une solution d'écoulement de protéine et, comme étape finale, d'une oxydation des cheveux dans leur configuration finale désirée pour rétablissement des

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liaisons de cystine. Le procédé est utilisable pour friser des cheveux plats et pour redresser des cheveux

crépus ou frisés, avec on sans une permanente ultérieure.

La présente invention sera détaillée par une compa-

raison de résultats obtenus dans les opérations classiques et des différences ombtenues par mise en oeuvre de la

présente invention.

Telle qu'utilisée ici, l'expression "clivage maximal des liaisons" est définie comme la fraction maximale des liaisons de cystine (disulfure) clivées durant l'opération de frisage, comme déterminé par analyse de la teneur en cystéine au cours du temps. Normalement, un clivage de cystine d'au moins 30 % est nécessaire, et un clivage d'environ 30 % à environ 50 % est normalement obtenu

dans un frisage efficace.

"Boucle d'essai" est la détermination visuelle du ramollissement pour produire un frisage satisfaisant par ceux qui ont de l'expérience dans les permanentes. On l'exprime sous la forme du temps de contact avec la

solution d'ondulation.

"Efficacité" est la mesure de l'apparition de boucles serrées en frisant des cheveux sur des rouleaux (bigoudis) à un espacement prédéterminé. On l'exprime sous la forme du pourcentage par rapport au degré maximal

de serrage, comme déterminé par la géométrie de l'espa-

cement. De hautes efficacités correspondent à un aspect

de boucles serrées, mais pas nécessairement à l'élasticité.

"Elasticité" est la mesure de la reprise élastique des boucles, comme déterminé en allongeant ou en soumettant à un effort les boucles formées sur des rouleaux à un espacement prédétermine. Plus la reprise ou le regain sont prononcés, plus élastique est la boucle formée. Des

boucles peuvent être d'aspect serré, mais pas élastiques.

L'inverse est également vrai.

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"Boucle mûre" est le modèle de boucle que l'on trouve au moment de la boucle d'essai, et on l'exprime

sous la forme d'une valeur d'élasticité qui est accep-

table commercialement, par rapport à l'élasticité de produits de permanentes acceptées. "Faire passer les cheveux à une configuration droite" veut dire n'importe quel acte, comme le passage d'un peigne, utilisé conjointement avec une solution appliquée, qui coopère avec la solution pour rendre les cheveux plus droits que leur configuration crépue ou

frisée initiale.

"Ecoulement de protéine" est la transposition molécu-

laire des chalnes de la kératine pour former le modèle de boucle pour les boucles mûres. Contrairement à l'opinion courante, "écoulement de protéine" n'est pas

synonyme de "clivage de cystine".

- Par "composé hydroxyorganique", on désigne un alcool

ou un polyol contenant jusqu'à environ 4 atomes de carbone.

Par "ion polyvalent", on désigne un ion qui, en solution, a une valence d'au moins 2. Il favorise

l'écoulement de protéine, mais n'empêche pas la refor-

mation des liaisons de cystine. Des cations sont de préférence présents. Toutefois, des anions ont été

observés aussi comme étant fonctionnels.

Le clivage de cystine est, selon la présente invention, une opération indépendante de l'écoulement de protéine provoqué. Sous la forme d'opérations séparées, une restructuration plus efficace des cheveux est obtenue en des laps de temps plus courts avec moins de

désagrément pour le client.

Quand on l'utilise pour une permanente, le procédé consiste d'abord à shampouiner les cheveux, puis à enrouler les cheveux sur des rouleaux. On applique ensuite sur les cheveux une solution réductrice d'au moins un agent réducteur pour les liaisons de cystine (S-S), qui

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peut être de nature acide ou alcaline. Des agents réducteurs utilisables sont des mercaptans qui comprennent l'acide thioglycolique; l'acide thiolactique; la

cystéine; leurs sels et dérivés; des sels d'acide sul-

fureux, etc. Avec référence à l'état de la technique décrit ci-dessus, on utilise de préférence des solutions de frisage alcalines, plutôt qu'acides. Il en est ainsi parce que la solution acide de frisage est plus ou moins limitée, indépendamment de la concentration de la solution de frisage et de l'application de chaleur, à la réaction de l'étape 2, tandis que les étapes 3 et 4 se produisent facilement dans un système alcalin ayant un pH supérieur à 7. De plus, dans des conditions acides, le gonflement des fibres est minimal, et les attractions ioniques entre les chaînes latérales de protéine sont

à leur maximum.

C'est pour ces raisons, en partie, que des

solutions d'acide thioglycolique et des solutions simi-

laires à un pH compris entre 5 et 7 sont moins préférées

que des solutions de frisage du même agent à un pH alcalin.

Si les cheveux doivent être redressés, la solution réductrice est visqueuse, et on peut utiliser un alcali d'équilibrage, comme de l'ammoniac, des carbonates de métaux alcalins, des alcanolamines, des amino-acides comme la carboxyméthylcellulose, etc., pour maintenir le

pH dans l'intervalle d'environ 6 à environ 10, de préfé-

rence de 6 à 7. Des agents utilisables pour augmenter la

viscosité, de préférence à des proportions de gel, com-

prennent des gommes stables, des gélatines, des dérivés cellulosiques comme la carboxyméthylcellulose, etc. Qu'il s'agisse d'une permanente ou d'un redressement des cheveux, le clivage maximal de cystine peut être obtenu en une période d'environ 5 à environ 20 minutes, tout temps en excès, au-dessus d'environ 15 minutes, étant exigé par la concentration des réactifs, le pH, la -1l- 2559060 température ou l'état des cheveux. Normalement, la durée maximale est d'environ 10 minutes, et le clivage est synchrone avec la pénétration. Tout temps plus long qu'environ 20 minutes est inutile pour l'invention. La raison en est que, dans la mise en oeuvre de la pré- sente invention, on utilise un moyen secondaire et moins nocif pour provoquer l'écoulement de protéine, à savoir

une solution d'écoulement de protéine comme défini ici.

Dans des conditions alcalines préférées de manière classique, la réaction, cormme indiqué, s'effectue bien dans l'étape 3, avec formation accrue de cystéine (kSH) et perte concomitante de liaisons de disulfure mixte (kSSR) . De plus, les chaînes de protéine portent un excès de charges négatives, augmentant le gonflement des cheveux, ce qui provoque un écoulement de protéine par répulsion. En conséquence, la concentration initiale des disulfures mixtes est rapidement consommée, et le procédé s'effectue normalement dans l'étape 4 avec écoulement de

protéine associé comime déterminé par l'opérateur expéri-

menté comme s'étant produit, comme mesure de ce qu'une

boucle mûre peut être formée, dans le cas d'une perma-

nente, ou d'une chevelure relâchée, dans le cas de redressement. Comme indiqué, le clivage pour une solution de frisage acide a lieu dans les étapes 1 et 2; et pour une solution de frisage acide, le clivage a lieu jusqu'à ou dans l'étape 4. Indépendamment du pH, on essuie les

cheveux pour enlever la solution réductrice en excès.

Cela maintient un équilibre de clivage de cystine établi. On évite un rinçage à ce moment en raison d'une inversion de l'étape 2 pour former de la cystine. Au lieu de cela, on provoque un écoulement de protéine au moyen d'une solution d'écoulement de protéine. De préférence, la solution d'écoulement de protéine utilisée est une solution aqueuse d'un composé hydroxyorganique soluble -12- dans l'eau et/ou d'un ion polyvalent, comme indiqué en

détail ci-après.

Si la solution réductrice est à base de monothio-

glycolate de glycérol dans des conditions généralement neutres ou acides à neutres, les solutions d'écoulement de

protéine décrites ici peuvent être utilisées, car le mono-

thioglycolate de glycérol est un produit intermédiaire, et en raison du fait qu'il est plus fortement ionisé dans des conditions acides, avec un pKSH d-é 7,8 au lieu

d'un PKSH de 10,2 pour l'acide thioglycolique.

Pour la mise en oeuvre de la présente invention, en conséquence, après traitement des cheveux par la solution réductrice pendant un laps de temps prédéterminé

compris entre environ 5 et environ 20 minutes, de préfé-

rence entre 5 et 10 minutes, la solution réductrice en excès est enlevée des cheveux par essuyage. Cela laisse le reste dans la fibre afin de maintenir un clivage maximal des liaisons pour transposition ultérieure de la

protéine avec une solution d'écoulement de protéine.

On effectue ensuite la transposition de protéine

en appliquant aux cheveux une solution aqueuse d'écou-

lement de protéine comprenant au moins un sel soluble dans l'eau d'un ion polyvalent ayant une charge ionique d'au moins deux, et une toxicité acceptable. On préfère

couramment des sels de magnésium et de calcium, en parti-

culier des sels d'acide sulfurique. Les sels peuvent être utilisés à des concentrations allant jusqu'à la saturation de la solution, normalement à une concentration d'environ 1 à environ 10 % en poids. En variante, mais de préférence en outre, on utilise au moins un composé hydroxyorganique contenant jusqu'à environ 4 atomes de carbone. On peut ainsi utiliser un alcool et/ou un polyol. Ici encore, la concentration peut aller jusqu'à la saturation de la solution ou jusqu'à une concentration à laquelle la

solution devient dangereuse pour le client ou à utiliser.

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Comme exemples non limitatifs de composés fonctionnels, on peut mentionner l'éthanol, l'isopropanol, le butanol,

l'alcool iso-amylique, le propylène-glycol, etc. Norma-

lement, le 2-butanol n'est pas utilisé en raison de son odeur. Le méthanol est fonctionnel, mais peut poser des problèmes de toxicité. Normalement, l'alcool ou le polyol est présent à une concentration allant jusqu'à 25 % du poids de la solution, de préférence d'environ 1 à environ % en poids, en particulier d'environ 2 à environ 10 % en poids. Le pH de la solution peut aller d'environ 2 à environ 10, de préférence d'environ 6 à environ 7, et peut être réglé par inclusion de composés alcalins comme l'ammoniac, des amino-acides alcalins, des alcanolamines, des carbonates de métaux alcalins, etc.

Des agents de dislocation, comme l'urée, la guani-

dine, des amides, des bétaines et des agents tensio-actifs qui aident à l'expansion de la structure de la protéine, peuvent être inclus dans les solutions d'écoulement de

protéine utilisées.

Normalement, dans la solution d'écoulement de pro-

téine, sont contenus aussi des agents mouillants, tels

que des détergents non-ioniques, cationiques ou anio-

niques; des agents de conditionnement, tels que des amino-acides ou des protéines; des polymères ou des dérivés gras solubles dans l'eau comme épaississants, y compris des agents formant des gels pour redresser les

cheveux; des colorants; des parfums; des préser-

vateurs, etc. Bien qu'on ne veuille pas être limité par une théorie, on pense que l'application de la solution ionique produit un gradient de concentration, amenant les fibres à absorber temporairement des ions chargés positivement qui neutralisent les chaînes latérales de protéine chargées négativement, causant une mobilité accrue de la protéine et provoquant un écoulement vers la configuration

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nouvelle et désirée.

L'ingrédient alcool ou polyol provoque une péné-

tration et une transposition hydrophobe des chaînes laté-

rales de protéine, augmentant ainsi encore la tendance à l'écoulement. L'écoulement de protéine est complet en une période de 5 à 10 minutes, qui est prédéterminée par la composition précise, la température et l'état des cheveux. Dans la mise en oeuvre de la présente invention,

bien qu'on utilise deux applications de solution, l'opé-

ration de frisage est plus rapide, ayant une durée d'achèvement maximale possible de 15 minutes, avec des résultats plus répétables et plus fiables pour les

étapes de clivage et de transposition.

Après l'addition aux cheveux de la solution d'écou-

lement de protéine, on rince les cheveux et les liaisons

de disulfure sont reformées par des opérations d'oxy-

dation classiques, comme par application de solutions de

reformation de liaisons à base de peroxyde et de bromate.

Cela assure la reformation de la liaison disulfure.

Si l'opération a pour but de redresser des cheveux, on peut vouloir ensuite onduler les cheveux, et on répète le mode opératoire, à ceci près que les solutions réductrices et les solutions d'écoulement de protéine ne sont normalement pas visqueuses. Il en est ainsi parce qu'on enroule les cheveux sur des rouleaux pour former des boucles, au lieu de faire en sorte que les cheveux

passent et se maintiennent spontanément à une configu-

ration redressée.

On indique ci-après des systèmes acides et alcalins

préférés pour utilisation dans la présente invention.

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Système acide Agent de reformation Monothioglycolate de glycérol Agent d'équilibrage Ammoniac 0,34 % à 0,85 % Urée 1,00 % à 15,00 % Agent tensioactif non-ionique 1,00 % à 6,00 % Agent odoriférant 0,10 % à 0,50 % Eau Complément L'agent de reformation et l'agent d'équilibrage sont combinés au moment de l'utilisation de façon à donner un

pHi de 6,8 à 7,0.

Solution d'écoulement (% en poids) Agent tensio-actif non-ionique 0,50 % à 6,00 % Agent odoriférant 0,10 % à 0,50 % Alcool absolu 2,00 % à 5,00 % Sulfate de magnésium 1,00 % à 15,00 % Eau Complément Une gomme de cellulose à une concentration de 0,24 à

3,0 % en poids peut être utilisée dans l'agent de refor-

mation-et dans les solutions d'écoulement quand les

cheveux doivent être redressés.

Lotion de fixation pour permanente (% en poids) Agent tensio-actif nonionique 1,00 0% à 5,00 % Agent odoriférant 0,10 % à 0,50 %

HI202 (50 %) 3,00 % à 5,00 % Eau Complément Lotion de fixation pour redressement (% en poids) Agent

tensio-actif non-ionique 0,10 % à 5,00 % Agent odoriférant 0,10 % à 0,50 % Alcool gras 0,10 % à 0,40 % Polymer JR(a) 0,10 % à 1,00 % Bromate de sodium 5,00 % à 12,00 % Eau Complément (a) un agent de conditionnement produit et vendu par Union Carbide Corporation -16- Système alcalin Lotion de reformation (% en poids) Acide éthylènediaminetétracétique 0,5 % Agent tensio-actif non-ionique 2,00 % à 6,00 *% Urée 1,00 % à 15,00 % Agent odoriférant 0,5 % Thioglycolate d'ammonium 8,00 % à 12,00 % Solution aqueuse d'ammoniac (28 %) 2,12 % à 5,00 % Eau Complément pH 9 à 9,5 Lotion d'écoulement (% en poids) Agent tensio-actif non-ionique 0,50 % à 6,0Q % Agent odoriférant 0,10 % à 0,50 % Alcool absolu 2,00 % à 5,00 % Sulfate de magnésium 1,00 % à 15,00 % Eau Complément On utilise des agents gélifiants et lotions de

fixation comme ci-dessus.

Exemples et expériences comparatives

Exemple 1

On a effectué une série d'essais pour déterminer le degré de clivage de cystine obtenu en 5 minutes. Le tableau I indique un clivage typique pour des solutions de frisage typiques alcaline et acide (thioglycolate d'ammonium) et neutre (monothioglycolate de glycérol). Les cheveux étaient ceux du même sujet. Dans chaque cas, l'agent

réducteur était présent à une concentration de 7 % en poids.

Tableau I

Type de solution Clivage typique de frisage de cystine - 5 min Alcaline (pH 9,2) 56 % Acide (pH 6,8) 36 % GMTG (pH 7,0) 33 % z-17-2559060 -17- La figure 1 représente la cinétique de comportement

d'une solution de frisage alcaline (7 % en poids de thio-

glycolate d'ammonium plus 5 % en poids de composés non-

ioniques au pH 9,5), tandis que les figures 2 et 3, res-

pectivement, représentent les cinétiques de clivage de cystine pour des solutions de frisage acides (7 % en poids de thioglycolate d'ammonium plus 5 % en poids de composés (R) non-ioniques au pH 6,9) et Creative Cu (R), une solution de frisage acide du commerce contenant 14,7 % en poids de monothioglycolate de glycérol (GMTG). Toutes ces figures montrent qu'un clivage maximal ou sensiblement maximal des liaisons s'est produit en 5 minutes avec, dans le cas de GMTG, un peu de gain dans l'intervalle de 5 à 10 minutes. On a donc conclu que, dans la plupart des cas, un clivage sensiblement maximal pouvait être obtenu en 5 à

minutes.

Expérience comparative A Dans un essai contrôlé en salon, les teneurs en cystine et en CMTC d'une quantité contrôlée de cheveux ont été déterminées à divers stades dans une opération de frisage. Cela a montré que la quantité de cystine ne diminuait pas, et que la quantité de disulfures mixtes n'augmentait pas, avec un contact prolongé avec la solution de frisage. Cela a montré aussi la forte influence de l'eau sur le rétablissement des liaisons de cystine. La solution de frisage était composée de 11 % en poids de thioglycolate d'ammonium, un agent tensioactif non-ionique, à un pH

de 7,0.

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Tableau II

% en poids Etape Cystine CMTC Shampooing 14,9 + 0,l Trace 5 min après application de la solution de frisage 5,4 0,0 6,2 + 0,1 min après application de la solution de frisage 5,6 1,0 5,0 + 0,1 Rinçage (H20) 11,0 + 0,1 1,4 + 0,3 Oxydation 13,1 + 0,1 1,9 + 0,0

Exemple 2

Pour confirmer encore qu'un clivage efficace était obtenu en 5 minutes, on a soumis 12 clients à une solution de frisage acide (11 % en poids de ATG, pH 6,9, à 50 C) et à une solution de frisage alcaline (7 % en poids de ATG, pH 9,2, à la température ambiante), respectivement, avec un rinçage à l'eau pour rétablir la cystine. Les résultats

sont présentés dans les tableaux III et IV.

Tableau III - Frisage acide Paramètre Moyenne % de clivage de cystine 48 % 5 % % de rétablissement de cystine par rinçage à l'eau 59 % + 30 % % de rétablissement de cystine par oxydant 86 % + 7 % Tableau IV - Frisage alcalin Paramètre Moyenne Intervalle %de clivage de cystine 29 % 7 % 20 % à 43 % % de rétablissement de cystine par rinçage à l'eau 69 % + 22 % 38 % à 135 % % de rétablissement de cystine par oxydant 95 % 6 % 78 % à 113 % *valeurs supérieures à 100 % en raison du fait que des sites d'enchaînement supplémentaires sont liés par l'eau

ou l'oxydant pour former des liaisons de cystine supplémentaires.

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Exemple 3

Le tableau V suivant indique l'élasticité des boucles en fonction de la composition de la solution d'écoulement de protéine appliquée après essuyage. L'essuyage était précédé d'un frisage de 5 minutes en utilisant une solution

à 7 % en poids de thioglycolate d'ammonium au pH 9,2.

*Tableau V

Elasticité des boucles Etape 2 Contrainte de 0 mContrainte de 10 mg Eau seulement 1,8 1,1 % en poids de MgSO4(a) 2,7 1,7 % en poids de SDA-40(a) 2,3 1,4 % en poids de MgSO4(a) + % en poids de SDA-40(a) 2,9 1,9 (a) complément en eau SPA-40 est de l'alcool absolu dénaturé Exemples 4 et 5 On a effectué des essais concernant la maturation des boucles au début en fonction du clivage. La figure 4 représente la maturation des boucles au début et la figure représente la maturation des boucles en % d'efficacité en fonction du clivage de cystéine. On a déterminé, à la différence de la technique antérieure, que la maturation était retardée par rapport au clivage, l'écoulement de protéine étant l'étape limitative. Cela a permis de traiter l'écoulement de protéine comme facteur indépendant du clivage. La solution de frisage utilisée pour les essais était composée de 7 % en poids de thioglycolate d'ammonium et 5 % en poids d'agent tensio-actif non-ionique à un pH

de 7,9 à 500C.

Exemple 6 et expériences comparatives B et C Le tableau VI montre les résultats de l'utilisation des mêmes conditions de frisage, à savoir un contact de 5 minutes avec une solution à 7 % en poids de ATG au pH 9,2, mais avec cormme variantes l'essuyage et la solution appliquée.

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Tableau VI

Composition Elasticité des boucles Expérience % d'efficacité à O mg à 10 mg

camparative Etape Essuyage/ Etape Boucle de con- de on-

ou exaemple 1 Rinçage 2 d'essai trainte trainte Exp. 5 min ccmp. B 7% AITG Essuyage 10 min 64 % 1,4 1,0 pH 9,2 Eau Ex. 6 5 min Essuyage 10 min 7% ATG 5% MgSO4* 74 % 3,0 2,1

pH 9,2 5% Iso-

propanol* Exp. 5 min Rinçage Polyamide- 52% 1,6 1,0

ccmp. B 7% ATG Epichlor-

pH 9,2 hydrine Solution(b) (b) Voir brevet des E.U.A. N 3 981 312 * % en poids La figure 6 montre spectaculairement l'effet de l'utilisation de la présente invention. L'élasticité des boucles avec rinçage à l'eau n'était pas améliorée en retardant l'addition de l'eau pendant les laps de temps indiqués après l'essuyage, tandis que l'application de la solution d'écoulement de protéine pendant 10 minutes après

l'essuyage augmentait l'élasticité de 100 %.

Exemple 7

Le tableau VII suivant montre le comportement de divers alcools et glycols (à 5 % en poids) en plus de 5 % de MgSO4 dans une solution d'écoulement de protéine. La solution était appliquée après essuyage de cheveux qui avaient été mis en contact avec une solution à 7 % en poids de ATG à un pH de 9,2 pendant 5 minutes. Le temps de contact avec la solution d'écoulement de protéine était de

minutes.

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Tableau VII

% en poids de Elasticité des boucles MgSO4 plus........ A 0 mg de A 10 mg de 4__________ _ contrainte contrainte 5 % en poids de SDA-40 2,6 1,6 % en poids d'alcool isopropylique 2,9 1,7 % en poids de propylène-glycol 2, 4 1,6 5 % en poids de 2-butanol 3,0 1,9 % en poids de 1-butanol 2,5 1,7 % en poids de tert-butanol 2,7 1,8 % en poids de méthanol 3,0 1,9 % en poids d'alcool iso-amylique 2,4 1,4

Exemple 8

L'agent de reformation acide et l'agent d'équilibrage sont combinés dans des proportions convenables pour donner un pH de solution compris entre environ 6,8 et 7,2, normalement d'environ 7,0, et sont utilisés en combinaison avec un coiffage pour rompre les liaisons de cystine. Le contact a lieu pendant environ 20 minutes, après quoi on effectue un essuyage et le gel visqueux d'écoulement de protéine est introduit dans les cheveux par coiffage pendant 5 à 20 minutes, de façon qu'on obtienne un état redressé. Apres rinçage, on peut appliquer la solution de fixation, si on désire la configuration redressée. Sinon, on enroule les cheveux sur des rouleaux. On applique alors de nouveau l'agent de reformation et l'agent d'équilibrage combinés, pour ouvrir de nouveau les liaisons de cystine formées par le rinçage. Après essuyage, on applique la lotion d'écoulement. Après environ 5 à environ 10 minutes, la lotion d'écoulement est enlevée par rinçage des cheveux et on applique la solution de fixation pour

reformer les liaisons de cystine.

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On a conduit un essai en salon selon le mode opéra-

toire décrit ci-dessus, pour redresser seulement (n = 3) ou pour redresser et refriser (n = 12.) les cheveux de clients. Les résultats de l'opération et l'état des cheveux ont été évalués sur une échelle de 0 à 10 (10 maximum). Le tableau I indique les résultats des ssais.

Tableau I

Paramètre Redressement Redressement

seulement et perm.

Facilité d'application 10 9 Efficacité du redressement 9 8 Texture des cheveux (mouillés) 8 8 Facilité de coiffage (état mouillé) 8 8 Corps (à sec) 9 9 Eclat/lustre (à sec) 9 9 Maniabilité (à sec) 10 9 Ocdèle final des ondulations - 9

-23- 5UV

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Claims (22)

REVENDICATIONS

1. Dans un procédé pour la restructuration permanente de cheveux dans lequel les cheveux sont exposés à l'action d'une solution réductrice réactive contenant au moins un agent réducteur capable de cliver la cystine de façon qu'on obtienne un clivage de cystine, et comprenant l'étape d'application d'un agent oxydant aux cheveux pour reformer les liaisons de cystine, le perfectionnement qui comprend: (a) la mise en contact des cheveux avec la solution réductrice réactive pendant un temps suffisant pour que l'on obtienne un clivage sensiblement maximal des liaisons de cystine; (b) un essuyage des cheveux pour enlever la solution réductrice réactive; et (c) la mise en contact des cheveux avec une solution d'écoulement de protéine pendant un laps de temps suffisant pour provoquer un écoulement de protéine dans les cheveux de façon qu'on obtienne une configuration restructurée désirée avant application de l'agent oxydant pour rétablir les liaisons de cystine afin de fixer la configuration restructurée, ladite solution d'écoulement de protéine étant une solution aqueuse d'écoulement de protéine ayant un pH de 2 environ à 10 environ et comprenant une solution aqueuse d'au moins un agent d'écoulement de protéine choisi dans le groupe constitué par un ion polyvalent, un composé hydroxyorganique soluble dans l'eau contenant jusqu'à environ 4 atomes de carbone et au moins un groupe

hydroxyle et leurs mélanges.

2. Un procédé selon la revendication 1, dans lequel les cheveux sont restructures sur un rouleau pour former

une boucle.

3. Un procédé selon la revendication 1, dans lequel

les cheveux sont structurés à une configuration redressée.

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4. Un procédé selon la revendication 3, dans lequel on répète les étapes (a) à (c) avant application d'un agent oxydant et après que les cheveux ont été restructurés à une configuration redressée, rincés et enroulés sur des rouleaux.

5. Dans un procédé pour l'ondulation permanente de cheveux dans lequel les cheveux enroulés sur un rouleau

sont exposés à l'action d'une solution réductrice réac-

tive contenant au moins un agent réducteur capable de cliver la cystine de façon qu'on obtienne un clivage de cystine, et comprenant l'étape d'application d'un agent oxydant aux cheveux pour reformer les liaisons de cystine, le perfectionnement qui comprend: (a) la mise en contact des cheveux avec la solution réductrice réactive pendant un temps compris entre environ 5 et environ 15 minutes de façon que l'on obtienne un clivage sensiblement maximal des liaisons de cystine; (b) un essuyage des cheveux pour enlever la solution réductrice réactive; et (c) la mise en contact des cheveux avec une solution d'écoulement de protéine pendant un temps compris entre environ 5 et environ 10 minutes de façon à provoquer un écoulement de protéine dans les cheveux et qu'on obtienne une configuration ondulée désirée avant application de l'agent oxydant pour rétablir les liaisons de cystine afin de fixer la configuration ondulée, ladite solution d'écoulement de protéine étant une solution aqueuse d'écoulement de protéine ayant un pH de 2 environ à 10 environ et comprenant une solution aqueuse d'au moins un agent d'écoulement de protéine choisi dans le groupe constitué par un ion polyvalent présent à une concentration allant jusqu'à la saturation de la solution, un composé hydroxyorganique soluble dans l'eau contenant jusqu'à environ 4 atomes de carbone et au moins un groupe hydroxyle présent à une concentration allant jusqu'à environ 25 % en

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poids dans la solution et leurs mélanges.

6. Un procédé pour le redressement de cheveux crépus ou frisés, qui comprend: (a) la mise en contact des cheveux avec une solution réductrice réactive ayant un pH d'environ 6 à environ 10 et comprenant au moins un agent réducteur capable de cliver la cystine pendant un temps suffisant pour que l'on obtienne un clivage sensiblement maximal des liaisons de cystine, et le passage des cheveux à une configuration droite; (b) un essuyage des cheveux pour enlever la solution réductrice réactive en excès; (c) la mise en contact des cheveux avec une solution visqueuse d'écoulement de protéine pendant un laps de temps suffisant pour provoquer un écoulement de protéine dans les cheveux de façon qu'on obtienne la configuration droite désirée, ladite solution visqueuse d'écoulement de protéine étant une solution aqueuse ayant un pH d'environ 2 à environ 10 et comprenant une solution aqueuse d'au moins un agent d'écoulement de protéine choisi dans le

groupe constitué par un ion polyvalent, un composé hydroxy-

organique soluble dans l'eau contenant jusqu'à environ 4 atomes de carbone et au moins un groupe hydroxyle et leurs mélanges;

(d) un enlèvement de la solution visqueuse d'écou-

lement de protéine par rinçage des cheveux; et (e) l'application, tandis qu'on maintient les cheveux dans une configuration redressée, d'un agent oxydant aux

cheveux pour reformer les liaisons de cystine.

7. Un procédé pour le redressement de cheveux crépus ou frisés, qui comprend: (a) la mise en contact des cheveux avec une solution réductrice réactive visqueuse ayant un pH d'environ 6 à environ 10 et comprenant au moins un agent réducteur capable de cliver la cystine pendant un temps compris entre

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environ 5 et environ 20 minutes de façon qu'on obtienne un clivage sensiblement maximal des liaisons de cystine, et le passage des cheveux à. une configuration droite; (b) un essuyage des cheveux pour enlever la solution réductrice réactive; et (c) la mise en contact des cheveux avec une solution visqueuse d'écoulement de protéine pendant un laps de temps compris entre environ 5 et environ 10 minutes de façon à provoquer un écoulement de protéine dans les cheveux et qu'on obtienne la configuration droite désirée, ladite solution visqueuse d'écoulement de protéine étant une solution aqueuse d'écoulement de protéine ayant un pH d'environ 2 à environ 10 etcomprenant une solution aqueuse d'au moins un agent d'écoulement de protéine choisi dans le groupe constitué par un ion polyvalent présent à une concentration allant jusqu'à la saturation de la solution, un composé hydroxyorganique soluble dans l'eau contenant jusqu'à environ 4 atomes de carbone et au moins un groupe hydroxyle présent à une concentration allant jusqu'à environ 25 % en poids dans la solution et leurs mélanges.

8. Un procédé pour l'ondulation de cheveux crépus ou frisés, qui comprend: (a) la mise en contact des cheveux avec une solution réductrice réactive visqueuse ayant un pH d'environ 6 à environ 10 et comprenant au moins un agent réducteur capable de cliver la cystine pendant un temps suffisant pour que l'on obtienne un clivage sensiblement maximal des liaisons de cystine, et le passage des cheveux à une configuration droite; (b) un essuyage des cheveux pour enlever la solution réductrice réactive visqueuse; (c) la mise en contact des cheveux avec une solution visqueuse d'écoulement de protéine pendant un laps de temps suffisant pour provoquer un écoulement de protéine dans les

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cheveux de façon qu'on obtienne la configuration droite

désirée, ladite solution visqueuse d'écoulement de pro-

téine étant une solution aqueuse ayant un pH d'environ 2 à environ 10 et comprenant une solution aqueuse d'au moins un agent d'écoulement de protéine choisi dans le groupe

constitué par un ion polyvalent, un composé hydroxy-

organique soluble dans l'eau contenant jusqu'à environ 4 atomes de carbone et au moins un groupe hydroxyle et leurs mélanges;

(d) un enlèvement de la solution visqueuse d'écou-

lement de protéine par rinçage des cheveux; (e) l'enroulement des cheveux sur des rouleaux et l'exposition des cheveux enroulés sur les rouleaux à l'action d'une solution réductrice réactive contenant au moins au moins un agent réducteur capable de cliver la cystine, de façon à cliver les liaisons de cystine et à rétablir un clivage sensiblement maximal des liaisons de cystine; (f) un essuyage des cheveux pour enlever la solution réductrice réactive; (g) la mise en contact des cheveux avec une solution d'écoulement de protéine pendant un laps de temps suffisant pour provoquer un écoulement de protéine dans les cheveux de façon qu'on obtienne une configuration ondulée désirée, ladite solution d'écoulement de protéine étant une solution aqueuse d'écoulement de protéine ayant un pH d'environ 2 à environ 10 et comprenant une solution aqueuse d'au moins un agent d'écoulement de protéine choisi dans le groupe

constitué par un ion polyvalent, un composé hydroxy-

organique soluble dans l'eau contenant jusqu'à environ 4 atomes de carbone et au moins un groupe hydroxyle et leurs mélanges; (h) un enlèvement de la solution d'écoulement de protéine par rinçage des cheveux; et

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(i) l'application aux cheveux enroulés sur des rouleaux d'un agent oxydant pour reformer les liaisons

de cystine.

9. Un procédé pour l'ondulation de cheveux crépus ou frisés, qui comprend: (a) la mise en contact des cheveux avec une solution réductrice réactive visqueuse ayant un pH d'environ 6 à environ 10 et comprenant au moins un agent réducteur capable de cliver la cystine pendant un laps de temps compris entre environ 5 et environ 20 minutes de façon qu'on obtienne un clivage sensiblement maximal des liaisons de cystine tout en faisant passer les cheveux à une configuration droite; (b) un essuyage des cheveux pour enlever la solution réductrice réactive visqueuse; (c) la mise en contact des cheveux avec une solution visqueuse d'écoulement de protéine pendant un laps de temps compris entre environ 5 et environ 10 minutes de façon à provoquer un écoulement de protéine dans les cheveux pour que l'on obtienne la configuration droite désirée, ladite solution visqueuse d'écoulement de protéine étant une solution aqueuse d'écoulement de protéine ayant un pH d'environ 2 à environ 10 et comprenant une solution aqueuse d'au moins un agent d'écoulement de protéine choisi dans le groupe constitué par un ion polyvalent présent à une concentration allant jusqu'à la saturation de la solution, un composé hydroxyorganique soluble dans l'eau contenant jusqu'à environ 4 atomes de carbone et au moins un groupe hydroxyle présent à une concentration allant jusqu'à environ 25 % en poids dans la solution et leurs mélanges;

(d) l'enlèvement de la solution visqueuse d'écou-

lement de protéine par rinçage des cheveux; (e) l'enroulement des cheveux sur des rouleaux et l'exposition des cheveux enroulés sur les rouleaux à

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l'action d'une solution réductrice réactive ayant un pH d'environ 2 à environ 10 et contenant au moins un agent réducteur capable de cliver la cystine de façon qu'on obtienne un clivage de cystine pendant un laps de temps compris entre environ 5 et environ 15 minutes pour rétablir un clivage sensiblement maximal des liaisons de cystine; (f) un essuyage des cheveux pour enlever la solution réductrice réactive; (g) la mise en contact des cheveux avec une solution d'écoulement de protéine pendant un laps de temps compris entre environ 5 et environ 10 minutes pour provoquer un écoulement de protéine dans les cheveux de façon qu'on obtienne une configuration ondulée désirée, ladite solution d'écoulement de protéine étant une solution aqueuse d'écoulement de protéine ayant un pH d'environ 2 à environ et comprenant une solution aqueuse d'au moins un agent d'écoulement de protéine choisi dans le groupe constitué par un ion polyvalent présent à une concentration allant

jusqu'à la saturation de la solution, un composé hydroxy-

organique soluble dans l'eau contenant jusqu'à environ 4 atomes de carbone et au moins un groupe hydroxyle présent à une concentration allant jusqu'à 25 % en poids dans la solution et leurs mélanges; (h) un enlèvement de la solution d'écoulement par rinçage des cheveux; et (i) la mise en contact des cheveux enroulés sur les rouleaux avec une solution oxydante pour rétablir les

liaisons de cystine.

10. Un procédé selon l'une quelconque des revendi-

cations précédentes, dans lequel le composé hydroxy-

organique est choisi dans le groupe constitué par l'alcool éthylique, l'alcool isopropylique, le butanol, l'alcool

iso-amylique et le propylène-glycol.

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11. Un procédé selon l'une quelconque des revendi-

cations précédentes, dans lequel l'agent réducteur est du monothioglycolate de glycérol et la solution réductrice

réactive visqueuse a un pH d'environ 6 à environ 7.

12. Un procédé selon la revendication 9, dans lequel l'ion polyvalent est présent à une concentration d'environ

1 à environ 10 % en poids dans la solution.

13. Un procédé selon la revendication 10, dans lequel le composé hydroxyorganique est présent à une concentration

d'environ 1 à environ 20 % en poids dans la solution.

14. Un procédé selon l'une quelconque des revendi-

cations précédentes, dans lequel la solution d'écoulement

de protéine a un pH d'environ 6 à environ 7.

15. Un procédé selon l'une quelconque des revendi-

cations précédentes, dans lequel l'agent réducteur est du monothioglycolate de glycérol ou du thioglycolate d'ammonium.

16. Une solution aqueuse d'écoulement de protéine pour provoquer un écoulement de protéine dans des cheveux ayant subi un clivage des liaisons de cystine, cette solution comprenant au moins un ion polyvalent présent à une concentration allant jusqu'à la saturation de la solution et au moins un composé hydroxyorganique choisi parmi des alcools et des polyols contenant jusqu'à environ 4 atomes de carbone présent à une concentration allant jusqu'à environ 25 % en poids dans la solution, la

solution ayant un pH d'environ 2 à environ 10.

17. Une solution d'écoulement de protéine selon la revendication 16, dans laquelle le composé hydroxyorganique est présent à une concentration d'environ 1 à environ 10 %

en poids dans la solution.

18. Une solution d'écoulement de protéine selon la

revendication 16 ou 17, dans laquelle le composé hydroxy-

organique est choisi dans le groupe constitué par l'alcool éthylique, l'alcool isopropylique, le butanol, l'alcool

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iso-amylique et le propylène-glycol.

19. Une solution d'écoulement de protéine selon la revendication 16, o la solution d'écoulement de protéine est un mélange aqueux de Mg++ et d'au moins un composé hydroxyorganique choisi dans le groupe constitué par l'alcool éthylique, l'alcool isopropylique, le butanol,

l'alcool iso-amylique et le propylène-glycol.

20. Une solution d'écoulement de protéine selon

l'une quelconque des revendications 16 à 19, qui comprend

un agent gélifiant.

21. Une solution d'écoulement de protéine selon l'une

quelconque des revendications 16 à 19, dans laquelle l'ion

polyvalent est présent à une concentration d'environ 1 à

environ 10 % en poids dans la solution.

22. Une solution d'écoulement de protéine selon l'une

quelconque des revendications précédentes, dans laquelle

la solution d'écoulement de protéine a un pH d'environ 6

à environ 7.