FR2550253A1 - Batiment a haute performance thermique mis en oeuvre a partir de composants de base compatibles et evolutifs - Google Patents

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Abstract

CE BATIMENT EST REALISE A PARTIR DE COMPOSANTS PRIMAIRES QUI, FORMES PAR AU MOINS UNE POUTRELLE A COMPOSEE D'AU MOINS DEUX PROFILES LONGITUDINAUX AVEC RAIDISSEUR INTERNE, SONT ASSEMBLES, D'UNE PART, ENTRE EUX POUR CONSTITUER DES POTEAUX OU MONTANTS 23, DES POUTRES, POUTRELLES DE RIVE 29, LISSES D'ASSEMBLAGE 25, SOLIVES ET TOUT AUTRE COMPOSANT 46 ET, D'AUTRE PART, AVEC DES RAIDISSEURS INTERMEDIAIRES 19 POUR CONSTITUER DES CAISSONS D1 DE PLANCHER, DE MUR 32 OU AUTRES, DES NAPPES OU TOUT AUTRE ELEMENT D'OUVRAGE GARNIS OU NON PAR UN MATERIAU D'ISOLATION THERMIQUE, CES COMPOSANTS ET ELEMENTS D'OUVRAGE ETANT ASSEMBLES ENTRE EUX PAR CLOUAGE ETOU COLLAGE ET AU MOYEN DE CALES PRISMATIQUES 25 FORMANT CLE D'ASSEMBLAGE ET PENETRANT PAR MOITIE DANS DES ENTRAILLES 16 REALISEES DANS LES PAROIS EN VIS-A-VIS DES ELEMENTS A ASSEMBLER.

Description

Bâtiment à haute performance thermique mis en oeuvre à partir de composants de base compatibles et évolutifs.
La présente invention est du domaine de la construction pré fabriquée en industrialisation ouverte. Cette invention concerne des systèmes constructifs ouverts et évolutifs ainsi que de leurs co'npants afin d 'édifier des habitations sèches en un temps très court avec une main d'oeuvre et des corps d'état secondaire en nombre restreint mais qualifiés.
Ce dernier siècle a sru naître de nouvelles technologies et de nouveaux matériaux. La construction industrialisée s'est attachée à mettre au point des systèmes préfabriqués répondant à la nécessité de rationaliser au maximum le processus de construction.
Cette industrialisation n'a pas considéré 1 'organisation propre à l'industrie de la construction. Elle a cherché à généraliser l'idée de standard dans tous les domaines, à la recherche du jeu de construction idéal, unique, sans tenir compte de la diversite des compositions architecturales de la variété des terrains, du caractère artisanal des entreprises, de 1 'évolution des marchés et de leur discontinuité, en ignorant le chantier comme lieu de production de montage et d'organisation soeio-professionnelle.
L'industrialisation doit porter sur des composants primaires semi-finis, ou sur des techniques d'adaptation dinensionnelle conférant la neutralité du produit plutôt que sur des produits pré aiimensionnés sauf pour les éléments détachables d 'équipement tels que les radiateurs, appareils sanitaires... Ces objectifs généraux ouvrent la voie à la création d'un système ouvert correspondant à trois critères d'ouvertures complémentaires d'ordre commercial, technique et architectural.
La neutralité comme l'industrialisation. ouverte sont des objectifs qui restent à définir. La neutralité, souhait des concepteurs, peut être appréhendée en donnant quelques critères pour 1 'usager à savoir : le composant ou l'élément doit être anonyme, doit être conçu sans affectation précise à des bâtiments particuliers; toutefois son utilisation est dépendante de ses qualités techniques pour que le concepteur, qui utilise des produits de l'industrie, puisse donner une entité au bâtiment. Pour qu'un système préfabriqué soit souple d'utilisation, il faut donc que son degré de complexité ne soit pas trop élevé et que les-fonctions qui sont associées aux composants soient compatibles entre elles et avec leurs propres natures sans induire d'architecture.Pour ce faire il est nécessaire que le composant soit évolutif pour s'enrichir à la demande et qu'il laisse toutes les possibilités de fini, offrant un maximum de libertés d'action à ces utilisateurs.
Sur ce dernier point, important pour les concepteurs, les industriels ont confondu maximalisation et rationalisation. La recherche toujours accentuée d'un enrichissement maximum effectué en atelier, a conduit les industriels à fournir des composants correspondant à des éléments d'ouvrage entier. Cette tendance générale s'est traduite sur le marché en offrant des systèmes constructifs qui imposent une image stéréotypée de 1 'espace et du cadre bâti limitant considérablement la liberté d'action des concepteurs. Pour apporter une réponse à ces problèmes, il est nécessaire de les matérialiser sous forme de composants "neutres". On peut dire qu 'un bâtiment industrialisé est engendré, d'une part, d'un point de vue théorigue : le standard, d'autre part, d'un point de vue pratique : la préfabrication.Le standard est le mode le théorique qui répond à une série de besoins pouvant être unifiés.
L'industrialisation, par sa volonté de généraliser, ne peut que s'appuyer sur des idées standards. Tout système constructif doit être élaboré avec ce souci, mais ces idées doivent rester purement théoriques et en aucun cas devenir formelles. Cette idée de "standard" conduit à la décomposition du bâtiment, de façon pratique en trois parties : structure, enveloppe, équipements. Ces critères peuvent être généralisés à 1 'ensemble du cadre bâti et ont pris forme en différents systèmes constructifs élaborés pour une utilisation précise : bâtiments agricoles, scolaires, habitat, usi nes... Or cette spécificité doit être soustraite du composant, lui conférant ainsi sa neutralité et laissant au concepteur la liberté d'affirmer l'identité du bâtiment.
L'un des objets de la présente invention est précisément de simplifier la conception d'un bâtiment et l'organisation de sa construction en partant de composant primaires semi-finis adaptables en dimensions, sans contraintes de prédimensionnement, et donnant au concepteur une très grande liberté au niveau architectural, technique et construct f.
Il est important que les techniques tiennent compte des pratiques de chantier. Ce sont elles qui doivent conditionner la recherche d'assemblage simple et eviter au maximum la nultiplication des joints, car leur nombre surenchérit considérablement le coût de l'ouvrage, au même titre que le redécoupage des composants finis.
La manière de traiter le joint a des répercussions directes sur le prix des ouvrages. Le chantier doit être le support aux réponses qui peuvent être faites dans ce domaine afin d'éviter les usinages inutiles.
Un autre objet de l'invention est de fournir des moyens permet tant de réaliser un bâtiment à partir de composants de base livrés sur le chantier et assemblés sur celuirci ou assemblés directement en atelier pour constituer des éléments d'ouvrage eux mêmes assemblables sur le chantier.
Les ossatures bois connues à ce jour sont en grande partie dérivées des constructions canadiennes. Elles sont constituées de montants verticaux qui ont pour section 4 par 9 centimètres envi roff pour. des problèmes d'économie de construction liés à des impératifs de résistance. Ces montants d'ossature travaillent énorme- ment parce que d'une part ils sont en bois massif et d'autre part leurs deux faces sont exposées à des milieux hygrométriques et thermiques différents. Sous nos climats, en hiver, il se produit des chutes de pression partielles de vapeur d'eau favorisant la migration de celle-ci de l'intérieur vers l'extérieur. Cette situation entraine des variations dimensionnelles sur les montants des murs et des solives de planchers qui bloqués à leurs extrémités, par le poids des ouvrages qu'ils supportent, se mettent à vriller.
On ne peut pas les mettre en oeuvre avec de plus fortes largeurs sans changer l'épaisseur, afin d' incorporer d 'autres composants sans amplifier ces déformations avec des repercussions sur les revêtements de façade.
Un autre objet de l'invention est de fournir une technique de construction qui, applicable au bois et ses dérivés, permette de valoriser la forêt et surtout les bois de taillis, mais aussi d'obtenir des bâtiments à haute isolation thermique.
La présente invention qui tend à remédier aux divers inconvénients cités précédemment, a pour but de fournir des composants ouverts et évolutifs, des moyens de mise en oeuvre : assemblages étanchéité en continu, ainsi que des systèmes constructifs ouverts et évolutifs qui utilisent ces composants. Cette invention permet d'élaborer des bâtiments, principalement à usage d'habitation, à partir de composants modulaires standards préfabriqués en usine, adaptés aux diverses formes de commercialisation et assemblés sur le chantier avec le minimum de matériel, de personnel et de temps.
A cet effet, elle vise un bâtiment réalisé à partir de composants primaires qui, formés par au moins une poutrelle composée d'au moins deux profilés longitudinaux avec raidisseur interne, sont assemblés, d'une part, entre eux, pour constituer des poteaux, poutres, solives et tous autres composants, et , d'autre part, avec des raidisseurs intermédiaires pour constituer des caissons de mur, de plancher ou autre, des nappes et tous autres éléments d'ouvrage, garnis ou non par un matériau d'isolation thermique, ces composants et éléments d'ouvrage étant assemblés entre eux par clouage et/ou par collage et au moyen de cales prismatiques formant clé d' assemblage et pénétrant par moitié dans des entailles juxtaposées réalisées dans les parois en vis à vis des éléments à assembler.
Ainsi, le chantier devient lieu de montage où les seules opérations sont celles qui consistent à juxtaposer non plus des matériaux, mais des éléments de construction ou des composants.
Dans ce qui précède et dans ce qui suit élément désigne des -produits qui forment à eux seuls une partie d'ouvrage, tel qu'un pan de mur et composant désigne des produits qui, lorsqu'ils sont assemblés, forment un élément.
L'organisation du chantier, indu te desmarchés , peut prendre forme selon trois modes differents en fonction des nouveaux produits et de leur réalisation.
I,e premier mode, que l'on peut appeler traditionnel, intervient lorsque'un artisan charpentier met seul en oeuvre des produits industriels et ses techniques en les agençant au coup par coup à chaque projet. Ces produits amenés sur place, étant d'un poids relativement léger, pourront être manipulés et montés par une équipe peu nombreuse et ne nécessitent pas l'utilisation de matériel lourd. L'invention permettant la fabrication en série et en usine des produits, ceux-ci peuvent, dans le cadre d'une atito-construction, être livrés en fagot à un entrepreneur ou au particulier.
Le second mode fait intervenir un préfabricant qui façonne à la demande des éléments de charpente ou des composants de murs, de plancher, de couverture... qui sont ensuite montés sur le site par un charpentier poseur. Cette organisation est très souple du point de vue de la diversité architecturale des constructions car elle permet une mixité d'éléments de catalogue et d'éléments de façon.
Le troisième mode consiste à fabriquer directement à partir d'un modèle de maison, des séries importantes d'éléments finis et entièrement équipés afin de réduire le montage.
De par ces assemblages accessibles par l'extérieur, l'invention permet indépendamment de livrer des composants caissons ouverts en U ou fermés en O adaptés à ces deux modes de chantiers sans modifications de ces composants. Ainsi les systèmes constructifs, selon l'invention, qui emploient ces composants sont évolutifs car ils s'adaptent bien aux diverses organisations de chantier en fonction des marchés.
Jusqu'à ce jour, l'utilisation de certaines sections de bois se prête peu ou mal dans la construction de maisons individuelles.
Les portées maximum en bois massif, pour des raisons économiques et techniques, se limitent de 4 à 8 mètres pour une hauteur de 0,30 mètre. L'assemblage tenon mortaise, fait surdimensionner les éléments poteaux poutres ce qui est peu économique puisque leur section est définie par des contraintes techniques et de mise en oeuvre et non de statique. De plus, les bois massifs de grosses sections présentent de nombreuses irrégularités physiques : noeuds, fissures... Le lamellé-collé permet des portées bien supérieures à section équivalente, par contre son coût en limite son emploi surtout pour des faibles portées de 8 à 12 mètres qui sont utilisées généralement dans l'habitation.
Une réponse rationnelle à ces problèmes est fournie par 1 'in- vention grace, d'une part, à l'utilisation des bois de faible section pour des portées courantes en maison individuelle, et d'autre part, à la reconstitution, à partir de ces bois de faible section, d'un produit unique, qui, utilisé en élément composé répondant à des impératifs avant tout de statique, a un usage de montant, de solive, de poutre, de caisson etc...
Ainsi, une triple économie est réalisée dans cette réponse, qui tend vers un usage du bois de faible section.
Au niveau individuel, toute structure qui tend à répondre avant tout à des impératifs de statique emploie le minimum de matière, de sorte que 1 1emploi rationnel des éléments permet d'obtenir des constructions tendant vers le plus faible coûte
Au niveau de la production, puisque 1 'ensemble des composants est fabriqué à partir d'un nombre restreint de demi-produits, ce qui limite les stocks et les investissements des industriels;
Au niveau collectif, puisque la forêt offre des bois que l'on peut débiter à faible section, tel que les bois de première éclaircie et les chablis.
Par ailleurs, de par leur conception, les composants primaires permettent l'incorporation de produit isolant dans tout élément d'ouvrage réalisé à partir d'eux, ce qui supprime tous les problèmes de ponts thermiques.
La poutrelle et/ou montant caisson, selon l'invention, entre dans le cadre de la recherche de composants légers d'ossature à faible variation dimensionnelle pour les murs du fait que les deux montants travaillent dans deux milieux isolés différents. Ainsi, l'utilisation des bois massifs, employés à faible section, faciles à sécher aux taux d'humidité désiré, assemblés avec des dérivés de bois, permet d'obtenir un produit stable.
Dans ces poutrelles, l'assemblage des profilés se fait par aboutement. L'assemblage des joues de renfort se fait par fixation mecanique (clou ou agrafe) et/ou chimique (colle). La poutrelle présente d'excellentes performances techniques : utilisée en poutre elle travaille en flexion, utilisée en poteau elle travaille en compression, les joues en dérivés de boxes travaillent bien au tranchant et donnent une continuité de résistance dans les assemblages entre montants et 1 'assemblage de ces poutrelles et/ou montants caisson entre eux, utilise des cales de renfort positionnées au ni veau des appuis.
Le poteau ou la poutre, selon l'invention, se présente comme un assemblage de poutrelles entre elles. La section du poteau ou de la poutre est donnée par le nombre d'échelles assemblées.
Le caisson standard, selon l'invention, est formé de deux poutrelles et/ou montants caisson d'ext,émltév et d'âmes intermé- diaires servant de raidisseurs. Ces âmes peuvent être soit des poutrelles soit de simples plaques selon l'utilité du caisson. Ces âmes sont maintenues par des membrures supéfleures et inférieures (plancher) exterieures et intérieures (mur) Ce caisson peut se présenter sous la forme de caisson ferme en O ou ouvert en U.
Fermé, il est adapté à des séries importantes dans le cas de gros chantier. Ouvert, dans le sens où il ne comprend que la membrure inférieure ou extérieure pour permettre l'incorporation de composants primaires sur le chantier, il est adapté à de fables séries renouvelables dans le cas de chantier ponctuel.
Ce caisson entre dans la recherche des composants à variation dimensiomlelle aptes à recevoir des composants thermiques.
Ces dimensions correspondent soit à l'épaisseur du composant à intégrer dans les murs soit à des conditions de résistance des matériaux pour les planchers.
Ces composants peuvent être fabriqués en linéaire afin d âtre mis en oeuvre de façon hyperstatique pour des portées courantes en habitation (7 à 8 mètres sur deux travées).
L'ensemble des composants standards poteaux ou poutres ont des largeurs multiples au pas du composant primaire employé et des hauteurs égales aux hauteurs des composants primaires de base. Les hauteurs des composants primaires déterminent celles des caissons utilisés en mur, plancher ou toiture. L'ensemble de ces composants mis en oeuvre verticalement ou horizontalement, sont de faible largeur identique et de grande longueur ce qui permet de les réaliser en linéaire en vue de leur sectionnement à la longueur désirée et d'avoir une forte préfabrication.
Ainsi, un petit nombre de composants primaires disponibles sur catalogue permet d'obtenir une multitude de composants dérivés poteaux, poutres, caissons, dans des combinaisons variées servant de base à une coordination modulaire des ouvrages.
Les composants, décrits précédemment, sont mis en oeuvre dans des systèmes constructifs soit d'ossature soit de structure.
Les systèmes constructifs d'ossature selon l'invention, se présentent comme une construction homogène, c'est à dire comme une construction à carcasse continue. Les caissons de plancher peu vent être montés de manière hyperstatique c'est à dire en reposant sur deux travées, ce qui permet d'avoir des porte-à-faux supérieurs à ce qui est pratiqué couramment.
Ces systèmes constructifs reposent sur le fait que chaque élément constituant 1 'ossature s'assemble indépendamment des autres à partir des composants d'ossature décrits auparavant. Ainsi, chacun des composants peut être facilement préfabriqué en dehors du chantier ou livré en fagot, présenté sous forme de composant ouvert il peut recevoir tous les composants secondaires tels que l'isolation, et être ainsi reconstitué sur place.
Dans les constructions, pour diminuer les transferts d'humidité on interpose une barrière pare-vapeur. Selon 1 'invention, le parevapeur est situé indépendamment de l'isolant, en continu, même au droit des montants, pour limiter au maximum les transferts d'humidité et toute condensation au sein des murs.
Dans cette construction, on distingue deux types d'ossature porteuse : 1 'ossature porteuse formée de caissons et 1 'ossature porteuse formée de nappes-caissons.
L'élément porteur c'est à dire le caisson, se retrouve indifféremment dans chaque élément de 1 'ouvrage. Les nappes peuvent être utilisées en toiture plate, en plancher d'étage courant, en plancher sur vide sanitaire. Ces nappes permettent l'utilisation des plans libres et sont le support privilégié pour des dalles de terre cuite assurant le confort thermique des constructions.
Les systèmes constructifs de structure se présentent comme des systèmes mixtes dans le sens où ils tendent de concilier les avantages esthétiques d'une structure primaire porteuse de charpente apparente et d'une ossature secondaire servant de remplissage. La forme de leurs structures est le résultat d'une recherche tendant à avoir une optimalisation de la surface habitable.
La structure porteuse indépendante est formée de poteaux et de poutres. Les poutres moisent les poteaux ou se lient entre eux par un assemblage tenon mortaise. La structure est porteuse d'éléments de remplissage, les caissons, qui assurent éventuellement le contre ven-tement de la structure principale.
Ce système de structure poteau-poutre peut évoluer et devenir dans une première transformation une structure formée de portiques de grosses sections, puis dans une deuxième transformation une structure formée de "portiques fermettes" de faible section espacés requlièrement.
La technique de construction peut être choisie après coup en fonction des plans de la maison et de leurs connotations. Les différents systèmes peuvent être mixés puisqu 'ils font partie d'un même procédé logique global et ainsi la contrainte pour le concepteur de choisir un système constructif avant même la conception, se trouve supprimée.
De plus ces maisons, veulent se libérer du sol de par leur légèreté. Une fondation par puits est suffisante pour les constructions par poteaux poutres, pour les ossatures une fondation par longrine sur pieux est seulement utile. Les frais de terrassement et de fondations se trouvent considérablement réduits. Ainsi, les maisons légèrement surélevées, ne touchent le sol que ponctuellement, n'offrent pas de difficultés majeures pour être implantées dans des terrains en pente. Les fondations à redan se trouvent supprimées ainsi que les drains. La pose des réseaux d'alimentation et d'évacuation se trouve facilitée et leur groupement n'est plus nécessaire économiquement.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaitront à la lecture de la description ci-après des systèmes constructifs selon 1' invention, et des composants mis en oeuvre, donnés à titre d'exemple de réalisation non limitatif et illustré par les dessins joints dans lesquels
Les figures 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - représentent en vues axonométriques éclatées ou reconstituées, les différents composants primaires poutrelle et/ou montant en forme de caisson ou de I pour ossature ou structure
Les figures 12 - 13 - 14 - 15 - représentent, en vues axonométriques, différents composants de structure et leurs assemblages à savoir respectivement à la figure 12, un assemblage moisé de poteau poutre, à la figure 13, la jonction d'un poteau et d'une poutre par un assemblage tenon mortaise, à la figure 14, la jonction d'un potelet et d'une solive par un assemblage en continuité et, à la figure 15, la jonction d'un poteau et d'une poutre par un assemblage à enfourchement
Les figures 16 - 17 - 18 - 19 - représentent en vues axonométriques les composants standards d'ossature, à savoir respectivement, à la figure 16, un caisson standard dont les axes symbolisent les postions des âmes intermédiaires suivant la position du caisson dans le bâtiment, à la figure 17, un caisson courant de mur ou de plancher, non porteur, à la figure 18, un caisson courant de toiture, et à la figure 19, un caisson de plancher porteur
Les figures 20 - 21 - 22 - 23 - représentent en vues axonométriques, à titre d'exemple, des composants d'ossature horizontaux courants et d'adaptation, mis en oeuvre principalement en plancher ou en toiture, à savoir respectivement à la figure 20, un caisson de plancher porteur, à la figure 21, un caisson de plancher porteur ou de support de couverture, à la figure 22, un caisson de plancher non porteur, ou de plafond, et à la figure 23, un caisson d'adapta tion de rive
La figure 24 représente, en perspective, l'assemblage de deux caissons.
La figure 25 représente en axonométrie éclatée générale la nature des composants d'ossature mis en oeuvre dans une construction de type plateforme
La figure 26 représente en axonométrie partielle éclatée, l'ensemble des composants d'ouvrage mis en oeuvre dans une construction de type ossature plateforme
La figure 27 représente en coupe 1' ensemble des différents types d'assemblage d'éléments d'ouvrage, mis en oeuvre dans une construction de type ossature à plateforme selon la figure 26,
Les figures 28 - 29 - 30 - 31 - 32 - 33 - représentent en coupe et en vue éclatée des assemblages d'éléments, éléments avec traitement du joint hétérogène, à savoir respectivement aux figures 28 29 - l'assemblage caisson plancher/fondation avec traitement de l'arase étanche sur un mur pignon, aux figures 30 - 31, l'assemblage caisson plancher/fondation avec traitement de 1 'arase étanche sur un mur de façade, et aux figures 32 - 33 - l'assemblage mur pignon / mur façade avec traitement de la continuité du film extérieur et intérieur
Les figures 34 - 35 - 36 - 37 - représentent en coupe et en axonométrie 1 'ensemble des différents types d'assemblage d 'éléments d'ouvrage, mis en oeuvre dans une construction de type ossature nappe, à savoir respectivement à la figure 34, l'assemblage interne composant/composant constituant une nappe ainsi que l'assemblage potelet/nappe, à la figure 35 l'assemblage de l'élément d'ouvrage nappe sur des poteaux ou des potelets, et aux figures 36 et 37 1 'é- lément d'ouvrage nappe servant de support de couverture
Les figures 38 et 39 représentent en coupe un système constructif de structure portique et ses différents assemblages
Les figures 40 et 41 représentent en coupe un système constructif de structure portique-fermette et ses différents assemblages.
La figure 42 représente en coupe la situation de différents composants, mis en oeuvre pour élaborer un système de chauffage solaire, sur une structure portique
La figure 43 est une vue partielle en coupe transversale d'un caisson de toiture capteur solaire
Les figures 44 et 45 représentent respectivement en axonometrie et en coupe une forme d'exécution de dalles à forte inertie ther mique et leur disposition sur un caisson porteur
La figure 46 est une vue en perspective éclatée montrant l'assemblage de deux éléments de mur
Les figures 47 - 48 - et 49 sont des vues en bout montrant des variantes de réalisation du composant primaire.
Une des principales caractéristiques de cette invention, est qu'à partir d'un seul composant primaire, une poutrelle (A) et/ou montant caisson formé par deux demi-produits, des liteaux et des joues, on obtient par assemblage différents composants : des poteaux (B), des poutres (C) et des caissons (D). Certains de ces composants s'ordonnent en éléments porteurs horizontaux et verticaux dans les systèmes d'ossature et en éléments portés dans les systèmes de structure. Ces composants peuvent être utilisés seuls dans la cadre de la rénovation. Pour faciliter la compréhension, ce composant primaire (A) sera par la suite appelé poutrelle même lorsque, par son utilisation verticale, il forme un montant-caisson.
Comme le montrent les figures 1 et 2, la poutrelle (A), selon l'invention, est formée d'une échelle composée de profilés longitudinaux (1) en bois et ayant une faible section de l'ordre de 4 X 4 cm. L'écartement de ces profilés est maintenu par des barreaux transversaux (2) qui font office de raidisseurs internes, et s'opposent au flambage des joues Cette échelle en bois massif est plaquée sur ses deux faces par des panneaux (3) en dérivés de bois qui assurent son contreventement et qui constituent des raidisseurs verticaux travaillant bien à la compression lorsque cette poutrelle constitue un poteau. Les dérivés du bois sont utilisés pour leur qualité mécanique.
Les figures 3 et 4 montrent une poutrelle en O c'est à dire fermée. Cette poutrelle caisson n'utilise que des dérivés de bois.
Ces caractéristiques se retrouvent aussi dans les poutrelles en I- des figures 5 et 6 où deux échelles en bois massif moisent une âme en contreplaqué (3) et dans la poutrelle en I des figures 7 et 8 où 1 'âme en contreplaqué (3) est maintenue par engagement dans des rainures (4) aménagées dans les profilés supérieur et inférieur (1).
Comme le montrent les figures 9 - 10 et 11, il est possible de pré-contraindre les poutrelles en disposant dans une feuillure (5) réalisée dans le profilé inférieur un cable (7) en fibre de verre ou autre.
L'ensemble est monté et collé avec la flèche désirée, le cable de précontrainte étant juste tendu pour maintenir la position.
Ces poutrelles sont utilisées en grande portée et nécessitent moins de matière que le lamellé-collé pour des portées équivalen tes
(1)
Dans chacune de ces poutrelles, les profilés sont aboutés tandis que les joues sont assemblées à joint incliné de manière à permettre la réalisation de poutrelles de grande longueur, découpables en fonction des besoins
I.'assemblac3e de telles poutrelles (A) entre elles permet de réaliser des poteaux (B) et des poutres (C). Leur section est donnée par le nombre d'éléments assemblés et par leurs dimensions transversales. Les assemblages poteau-poutre sont de trois ty pos
la figure 12 représente un type d'assemblage moisé, le poteau (B) est moisé par la poutre (C) ou la poutre (C) est moisée par les poteaux (B).Des cales (8) en bois massif sont placées dans les noteaux (B) et les poutres (C) dans les intervalles entre barreaux des échelles pour éviter l'écrasement des joues des poutrelles (A) lors du blocage des goujons traversants (6).
la figure 13 représente un assemblage tenon mortaise. Dans la poutre (C) l'âme centrale qui dépasse sert à préfabriquer le tenon (9), dans le poteau (B) l'interruption de l'âme centrale sert à préfabriquer la mortaise (lOi. I1 est également nécessaire de placer des cales (8) dans les poteaux et les poutres pour éviter l'écrasement des joues des poutrelles lors du blocage des goujons.
Comme le montre la figure 14 1 'assemblage potelet-solive se fait comme suit : la solive (11) repose sur le potelet (12) dont l'appui a été renforcé à l'aide d'une cale (8) positionnée entre les profilés (i) de celui-ci, cette cale sert également d'entretoise pour des goussets (13) lors du blocage des goujons. La cale (8) positionnée entre les profils de la solive (11) au droit du potelet est nécessaire pour un meilleur travail au tranchant de la solive. Un nouveau potelet (12) vient en appui sur la solive (11). Le maintien et la continuité de cet assemblage est assuré par les goussets (13) ; cet assemblage en continuité est également utilisé lorsque la solive est remplacée par une nappe.
La figure 15 représente la jonction d'un poteau (B) et d'une poutre (C) par un assemblage à enfourchement. La poutre (C) est formée, selon la portée, de deux ou trois poutrelles (A). Ces poutrelles sont assemblées à joint décalé. Les joues (3) des poutrelles constituant la poutre sont interrompues au droit du poteau ménageant ainsi des entailles (14) dans la poutre. Les cales (8) positionnées entre les profilés (1) des poutrelles (A) constituant la poutre (C) améliorent le travail au tranchant de celle-ci. Les joues (3) des poutrelles (A) constituant le poteau (B) sont prolongées d'une longueur égale à la hauteur de la poutre (C) et viennent se positionner dans les entailles (14) ménagées à cet effet dans la poutre.Des cales (8) renforcent 1' appui de la poutre sur le poteau et servent également d'entretoise lors du blocage de cet assemblage par des goujons ou de fond de clouage pour des pointes.
Comme le montrent les figures 16 - 17 - 18 - 19 - la structure des caissons standards (D) de mur, de plancher et de toiture, selon l'invention, est réalisée à partir de deux poutrelles (A) constituant montants d'extrémité (15). Dans ces poutrelles sont aménagées des entailles (16) qui permettent l'assemblage entre deux caissons contigus comme cela sera décrit plus loin en référence à la figure 24. Les axes de situation (17) des âmes intermédiaires symbolisent pour une gamme de caissons standards ayant 1,2 mètre de large, les positions des poutrelles ou raidisseurs internes en fonction de l'usage. Ces âmes sont maintenues par des membrures (18) intérieure et/ou extérieure, supérieure et/ou inférieure. Les dimensions du caisson peuvent varier en fonction de contraintes techniques, liées à la résistance des matériaux ou autres.Avantageusement chaque caisson est garni par un composant primaire d'isolation - isolation renforcée et haute isolation, il peut aussi recevoir des composants de second oeuvre tels que capteurs solaires-passage de fluides.
Selon l'importance du chantier, les caissons peuvent être li vrés ouverts ou fermes Les caissons ouverts reçoivent alors le composant de second oeuvre sur le chantier. Ces deux types de caissons ne sont pas incompatibles entre eux. Le procédé, selon l'invention permet leur mixité grâce à leur assemblage par l'ex- térieur.
Les figures 20 - 21 - 22 - 23 - montrent à titre d'exemple, que les caissons (D) sont constitués de différentes manières en fonction de leur situation dans la construction.
La figure 20 représente un caisson de plancher (D1) pouvant supporter des charges imporantes. Les âmes intermédiaires (17) de ce caisson sont des poutrelles (A) fermées en O. Le caisson est triangulé à l'aide de diagonales !19) qui permettent une meilleure répartition des charges tout an maintenant l'écartement des poutrelles entre elles. Les poutrelles tridimensionnelles ainsi reconstituées à l'aide de ces diagonales, sont positionnées sous les murs de refend et de façade.
La figure 21 représente un caisson de plancher ou de support de couverture (D2) triangulé à l'aide de diagonales continues (20) formées par des panneaux, en dérivés de bois et servant dames intermédiaires. L'écartement entre ces diagonales est maintenu par des plaques (21) en dérivé de bois, fixées sur les membrures (18) inférieure et/ou supérieure du caisson.
La figure 22 représente un caisson de plafond (D3), ne supportant pas de charges. Ses âmes intermédiaires sont constituées par des panneaux < 22) en dérivés de bois. Les plaques (21) qui assurent leur écartement sont également en dérivé de bois et sont fixées sur les membrures (18) inférieure et/on supérieure du caisson,
La figure 23 représente un caisson de rive (D4) composé de deux poutrelles (1D) en 0. Il s'agit d'un caisson d'adaptation qui permet la liaison d'un caisson de mur porteur avec un caisson de plancher (D1,D2) ou de plafond (D3). Ce caisson de rive (D4) est utile à la normalisation, il compense en façade les épaisseurs de mur pour dégager un espace habitable modulaire,
Comme le montre la figure 24, l'assemblage caisson/caisson se fait par l'intermédiaire de cales prismatiques (25) qui s'en castrent dans les logements polygonaux (16) réservés sur les poutrelles de rive (15) des divers caissons. Ces cales, pénétrant par moitié dans les logements juxtaposés sont clouées et/ou collées sur les liteaux (1) des poutrelles. En plus de leur fonction d'assemblage, ces cales servent de raidisseur interne aux poutrelles d'extrémité (15). Lorsque deux caissons sont assemblés de la sorte, une languette (26) est collée et/ou clouée sur le joint- dans le dégagement formé par des retraits (27) des membrures (18) supérieures et inférieures.Cette languette sert au maintien d'un feutre qui assure l'étanchéité à l'air ou à l'eau en fonction de la nature et de la situation du caisson dans le bâtiment. Les retraits (27) ménagés sur les caissons permettent de préfabriquer le joint et évitent sa détérioration lors du transport.
A la figure 46 montrant l'assemblage de deux caissons verticaux les entailles (16) sont remplacées par des logements verticaux continus (16adaptes à recevoir une clé d'assemblage constituée par une cale prismatique verticale (25) s'étendant dans cette-réalisa- tion sur toute la hauteur des caissons (D). Cette cale s'emboîte par ses extrémités dans des entailles (16) ménagées dans des lisses respectivement basses (42), et haute non représentée. Cette forme d'exécution simplifie 1 1assemblage et permet de reprendre les efforts des pans de mur.
La description qui suit porte sur des éléments d 'ouvrages finis constitués à partir du composant d'ossature, décrits précédemment en adjoignant des composants dérivés, et des composants standards principaux.
La figure 25 représente la nature des composants d'ossature nécessaire pour élaborer des systèmes constructifs ouverts et elle permet de situer les éléments d'ouvrages dans l'ensemble du bâtiment. On distingue les éléments d'ouvrage horizontaux, les éléments d'ouvrage verticaux et les éléments d'ouvrage de toiture.
Les éléments horizontaux représentent une partie d'ouvrage homogène formant un voile rigide, constitué à partir de divers composants, afin d 'élaborer des planchers, des plafonds ou des nappes. On trouve comme composants dans ces éléments d'ouvrage horizontaux : des caissons porteurs (28) pour les planchers courants, des caissons de rive (29) situés en façades, des poutrelles de rive (30) situées en pignon et des caissons non porteurs (31) pour les plafonds courants.
Les éléments verticaux représentent une partie d 'ouvrage homogène formant un voile rigide, constitué à partir de divers composants, qui permettent d'élaborer des murs extérieurs, des murs de refend ou des cloisons de distribution.On trouve comme composants dans ces éléments d'ouvrage verticaux : des caissons de mur < 32) sans ouverture, des caissons de mur 833) avec suverture avec incorporation de linteaSxdes murs de refend (34) placés soit dans le sens des âmes des caissons de plancher, soit perpendiculairement aux âmes des caissons de plancher, des murs de pignon (35), des cloisons de distribution et des composants d'adaptation tels que dos lisses basses, des lisses hautes et des poteaux d'angle (36) afin de tenir compte des règles de normalisation nécessaire à la préfabrication d'une série de composants standards
Les éléments d'ouvrage de toiture représentent une partie d' ouvrage homogène formant un voile rigide constitué à partir de divers composants qui permettent d'élaborer des toitures chau- des ou froides de divers types se présentant sous forme de pannette, chevron ou nappe.Ces composants sont des caissons courants de toiture (37) mis dans le sens des pannes, dit type pannottes, ou perpendiculaires à celles-ci, dit du type chevron (la technique, selon l'invention, est identique dans les deux cas, sauf en ce qui concerne les contreventements et les sections nécessaires), des caissons à'adaptation pour forget sur façade 538), pour toiture de type pannette, des caissons d'adaptation pour forgez sur pignon dans le cas de toiture de type chevron, ainsi que des caissons d'adaptation pour les trémies (39) et les chevêtres.
Cette technologie permet de constituer non seulement des ouvrages organisés en linéaire mais aussi en réseau. Ainsi, on peut réaliser selon 1 invention des éléments d ouvrages fabriqués sous forme de nappes qui peuvent être utilisées plus particuliè- rement en toiture mais également en plancher.
L'ensemble de ces éléments d'ouvrage s'agencent entre eux en divers systèmes constructifs ouverts dont la composition de montage est régie par un ensemble de règles de normalisation.
Ces règles de normalisations influent sur la nature même des composants standards et nécessitent de dériver ceux-ci en compoforte sants d'adaptation. Le montage mixte permet une préfabrication en atelier.
Les éléments d'ouvrage porteurs et contreventés assemblés entre eux, servent à élaborer des systèmes constructifs d'ossature. Ces mêmes éléments, non porteurs et perdant certains contreventements inutiles, assemblés sur une structure primaire contreventée, servent à élaborer des systèmes constructifs de structure.
Pour reconstituer un bâtiment fini, deux sortes d'assemblages sont nécessaires : l'un, utile pour reconstituer les voiles homogènes, qui sera appelé assemblage composant/composant, traitant du joint dit homogène, et l'autre qui sera appelé assemblage élément/élément, traitant du joint dit hétérogène.
Ces deux distinctions, faites au niveau des joints et des procédés de construction, nécessitent plusieurs descriptions distinctes.
La figure 26 représente les assemblages composant/composant mis en oeuvre dans une construction à plateforme ; cette figure montre que la structure du plancher, selon l'invention, est formée de. caissons (D1) assemblés à l'aide de cales (25) comme décrit précédemment. Ces caissons coupés à la demande sont positionnés en quinconce sur le support de plancher c test à dire un décalage longitudinal de leurs extrémités d'une rangée à l'autre.
L'élément plancher ainsi formé de caissons ouverts reçoit le support du revêtement de sol. Ce support se compose d'un panneau (18) en dérivé de bois, qui peut ainsi être monté en atelier à la fabrication du caisson, d'une couche d'isolant phonique (40) et d'un autre panneau (41) en dérivé de bois mis en oeuvre sur le chantier et croisé par rapport au panneau < 18). Cet élément reçoit en outre sur sa périphérie une poutrelle de rive (30) ou un caisson de rive (29) (décrit figure 23) qui viennent rimer le plancher et permettre les assemblages avec les murs porteurs de façade. Ainsi fini le plancher devient une plateforme homogène en caissons dont les membrures inférieures et supérieures travaillent comme des voiles rigides pouvant reprendre des efforts hyper statiques pour des caissons mis en oeuvre en porte-à-faux.
SWI cette plateforme sont positionnés les murs de façade (32) et de refend (34) par l'intermédiaire de lisses basses (42) composees d'une seule poutrelle (A) qui, mis en oeuvre à plat, sert de fond de clouage. Des entailles a16) sont réalisées dans cette lisse pour recevoir des cales (25) permettant l'assemblage avec le pied des poutrelles (A), formant les montants verticaux (23) des murs. Cette lisse basse (42) peut âtre doublée en fonction de l'épaisseur du revêtement de sol.
Les murs porteurs, selon l'invention, sont réalisés à partir de caissons de mur qui sont constitués par des poutrelles (A) formant les montants verticaux < 23) de ces murs. Ces montants re çoivent des traverses (43) assemblées à mi-bois, qui servent à la fois de fond de clouage pour les cloisons et les meubles, et au contreventement. Dans le cas de murs porteurs recevant une ouverture, les poutrelles (A), formant les montants verticaux (23) de part et d'autre de l'ouverture, sont doublées pour recevoir indépendamment les charges du linteau (44) et de la lisse haute (45). Les linteaux (44) des ouvertures sont des éléments irdépen- dants composés d'une double échelle (1-2).
L'assemblage mur pignonXmur façade est réalisé à l'aide de deux échelles verticales (46) et de cales (25) comme décrit plus loin, figures 32 et 33, il s'agit d'un assemblage élément/élement d'ouvrage.
La cloison de distribution est réalisée à partir d'un maillage de liteaux (47) assemblé à mi-bois, plaqué deux faces. La cloison porteuse est réalisée à partir d'un double maillage de liteaux (47) qui, assemblés à mi-bois, prennent en sandwich un panneau (47aven dérivé de bois pour assurer le contreventer,ient. L'élément ainsi obtenu est plaqué sur ses deux faces par des panneaux (47b).
La structure des plafonds, selon l'invention, est constituée par des caisscns (31) de type D3 représenté figure 22 lorsque les planchers sont employés uniquement en plafond et ne supportent pas de surcharge, ou de type Dl représenté figure 20 lorsque les planchers supportent des charges. Ces caissons sont assemblés entre eux comme représenté figure 24. Le support du revêtement de sol (dans le cas de comble accessible) est réalisé de la même façon que pour les caissons de plancher. La périphérie de la plateforme de l'étage est réalisée à l'aide de poutrelles (A) et de caissons de rive (29) du type D4 figure 23 permettant 1 'assemblage avec les murs de façade, lesquels sont surmontés d'une lisse haute (45) servant de fond de clouage à cette plateforme.Cette lisse est constituée par une poutrelle (A3.
La structure du mur pignon en comble comprend des montants verticaux (23) qui reposent sur une lisse basse (48) constituée par une poutrelle (A). L'assemblage de ces poutrelles et de la lisse basse est réalisé par l'intermédiaire de cales (25) et d'entailles (16). Une ou plusieurs poutrelles horizontales (49) en nombre variable par rapport à la hauteur du pignon, sont nécessaires pour assurer le contreventement. Un montant oblique (5Q) formé par une poutrelle (A) vient fermer l'ouvrage qui reçoit ensuite un placage intérieur et extérieur.
Une lisse (51), constituée par une poutrelle (A), est collée et/ou clouée sur la plateforme de plafond du côté des murs de façade pour constituer un fond de clouage pour les caissons de support de couverture.
Ces caissons de support de couverture se présentent sous la forme de caisson à plusieurs âmes dont les âmes intermédiaires sont soit des poutrelles (A), soit réalisées-comme le montre la figure 21.
On peut trouver deux types de caisson courant, respectivement, de type pannette et de type chevron. Le caisson courant type pannette (37) montré figures 25 et 26, porte de refend à refend.
Cette solution nécessite un contreventement en K à 1 'inténeur des caissons. Des raidisseurs (52) permettent un porte-à-faux pour la réalisation du forget en façade. Ceci revient à faire une nappe à l'intérieur du caisson comme montrée figure 35. La largeur du pan des toitures n tétant pas forcément modulaire, le caisson de faitage est adapté sur le chantier.
Le caisson courant de type chevrons est posé dans le sens de la pente et repose sur des pannes.
Ces caissons peuvent servir à diverses hauteurs en fonction des contraintes soit de résistance des matériaux, soit dimensionnelles pour l'incorporation de composants primaires d'isolant tion ou de composants de second oeuvre, tel que le capteur solaire décrit en référence à la figure 45, soit techniques ventilation et passage de fluides.
Ces caissons sont le support de n'importe quel type de couverture. Dans le cas par exemple d 'une couverture metallique, les caissons de toiture sont fournis avec une feuille de couver Lure en métal fixée sur ceux-ci mecaniquement et/ou chimiquement, feuillue dont les tords passent de part et d'autre du caisson.
Une fois les caissons assemblés, les bords des feuilles métalliques des deux caissons juxtaposés sont repliés et fixés par deux agrafes par travée pour former un joint horizontal qzi est cloué sur le platelage à l'aide de clous galvanisés à tête plate.
La description qui précède traite de l'assemblage composant/ composant pour former des éléments d'ouvrage utilisés dans les systèmes d'ossature et de structure. Les différences entre ces systèmes d'ossature et de structure sont liées à des contraintes techmiques, c'est à dire au contreventement et à la nature, porteuse ou non porteuse, des éléments. Par contre, les assemblages et le traitement des joints sont identiques.
La description qui suit concerne le traitement des joints hétérogènes et les assemblages correspondants, elle est faite en fonction des divers systèmes d'ossature ou de strllcture, car elle est dépendante de la technique choisie et à chaque procédé peut correspondre une description assemblage élément/élément.
On distingqera l'assemblage élement/élément utilisé dans les systèmes d'ossature de type plateforme et de type nappe et dans les systèmes de structure de type portique et de type pannette portique.
La figure 27 représente en coupe les assemblages élément/ élément utilisés dans un système d'ossature plateforme, la description de cette figure est faite en fonction de l'ordre chro noologique de mise en oeuvre des différents composants formant les éléments d'ouvrage.
La fixation sur les fondations (55) des caissons de plancher (D1) est assurée par I'intermÊdiaire d'une lisse en bois massif (53) qui sert de fond de clouage aux caissons de plancher. Cette lisse est fixée à la longrine (55) par des crochets (54). Un feutre bitumineux -(56) est mis en oeuvre pour réaliser une arase
étanche. La lisse basse (42) , qui sert de fond de clouage aux
caissons de mur, est simple ou double : elle est simple dans le
cas d'un revêtement de sol épais ; ce qui permet de garder des
hauteurs d'ouvrage de mur égales afin de les préfabriquer en une seule dimension standard. Ces caissons de mur reçoivent un re
vêtement intérieur et extérieur.
Côté intérieur, un pare-vapeur 157) est monté en continuité
sur les montants des caissons, puis une plaque de plâtre (58) est
vissée sur ces montants dans le cas de caissons ouverts. Dans le
cas de caissons fermés, le pare-vapeur (57) est soit positionné
sur les montants du caisson indépendamment de 1 'isolation, cas dans lequel il est interrompu au niveau de l'assemblage des deux
caissons de mur, soit il est mis en oeuvre en même temps que 1 'i-
solation et il est interrompu au niveau de chaque montant verti
cal.
Côté extérieur, un pare-pluie (59, est mis en oeuvre en conti
nuité sur les panneaux (18) en dérivé de bois formant la face
extérieure de caissons de mur. La continuité de ce pare-pluie est
assurée dans les angles des murs de façade grâce à 1 'assemblage décrit en référence aux figures 32 - 33. Dans le cas de bardage
vertical (62) de petits liteaux horizontaux (60) sont fixés en quinconce afin de ménager une lame d'air (61) et de permettre la fixation du bardage.
Dans cette forme d'exécution, le support de toiture, de type pannette, est fixé sur les murs de refend et le mur pignon. Un
pare-pluie (59) est monté en continuité sur ces caissons de la même façon que sur les murs de façade, et un double litelage (63)
est posé. I1 permet de ménager une ventilation en sous face des
tuiles.
La cloison de distribution se positionne, lorsqu'elle est dans le sens des caissons de plancher, sur les poutrelles constituant ce dernier. Une cloison porteuse peut se positionner soit à la
jonction de deux caissons de plancher, soit sur une âme intermédiaire du caisson à condition que celle-ci soit doublée. La fixa
tion de cette cloison est assurée par une latte continue (64) qui, en bois, est fixé mécaniquement au plafond. (figure 27).
Les liteaux (65) supérieurs et inférieurs du maillage de la cloi
son sont positionnés de façon que les joues de plaquage dépassent
légèrement. Ceci permet de positionner le haut de la cloison sur la latte (64) et de caler le bas de la cloison à l'aide d'un rail ,6i en bois posé sur une semelle et fixé mécaniquement au plancher dans l'alignement de la cale fixée au plafond Le cloison est soulevée et calée au moven de cales biseautées (67) placées sur le rail. Une plinthe (68) est alors fixée de part et d'autre de la cloison maintenant les cales biseautées et réalisant le joint plancher-cloison.
Les figures 28 - 29 représentent en coupe et en éclaté sur un mur pignon 1' assemblage élément de plancher-élément de fondation avec traitement de 1 arase étanche. Comme le montre la figure éclatée 29 cet assemblage élément/élément se fait comme suit : sur la fondation (70) on pose un feutre bitumineux (56) servant d'arase étanche. Un ancrage (86) pris dans la longrine permet la fixation d'une lisse g53) en bois massif ; cette lisse fixée, le filtre bitumé est retourné sur la lisse (53) côté intérieur. Le caisson de plancher (28) est posé et cloué sur la lisse (53) par l'extérieur.Des cales (25) sont placées en bout des caissons de plancher et elles sont collées et/ou clouées sur les poutrelles du caisson, pour permettre l'assemblage avec la poutrelle de rive (30). Une seconde lisse basse (42) est po sitionnée sur les caissons de plancher. Le feutre bitumineux (56) est relevé côté extérieur sur la lisse basse (42). Des cales (25) sont positionnées dans les entailles (16) de la lisse basse (42).
Les lisses basses (42) et les cales (25) ainsi situées vont servir de fond de clouage pour permettre la mise en place des mon tantes verticaux (23) des murs constitués par des poutrelles (A).
Comme le montrent les figures 28 et 29 la longrine préf abri- quée (70) présente une languette verticale extérieure (70 a) qui permet d' appuyer les terres contre cette longrine et ramener à une hauteur de mur de la hauteur entre le terrain naturel et le sol fini du rez-de-chaussée.
Cette longrine manage, entre sa face interne et l'élément de plancher, un espace récupérant les eaux de condensation et de pluie. Cette eau tombe dans une gorge longitudinale (70 b) communiquant avec des orifices d'évacuation (70 b).
Les figures 30 et 31 montrent 1' assemblage plancher/élément de fondation sur mur de façade avec traitement de l'arase étanche.
La mise en oeuvre est la même que pour 1 'assemblage sur mur de pignon, décrit précédemment en référence aux figures 28 et 29, excepté le fait que la poutrelle de rive (30) est remplacée par un caisson de rive (29) qui permet la modulation de l'espace habitable. L'assemblage de ce caisson de rive avec le caisson de plancher se fait par des cales (25) collées et/ou clouées sur les poutrelles d'extrémité de ces deux caissons. De même, la liaison du caisson (29) avec la lisse de fondation (53) est assurée par des cales ou clésd'assemblage (25).Une languette (26) est fixée dans les retraits (27) ménagés dans les membrures (18) des caissons, afin de parfaire le joint (cet assemblage est le même que celui décrit préalablement en référence à la figure 24 On remarquera sur ces figures que la longrine préfabriquée a une forme traditionnelle, ce qui entraine une surélévation de la construction par rapport au terrain naturel à la différence de la construction décrite en référence figures 28 à 29.
Les figures 32 et 33 montrent l'assemblage de l'élément mur de façade avec 1 'élément mur pignon par l'intermédiaire d'un caisson d'angle d'adaptation monté sur le chantier avec traitement de continuité du pare-pluie (59). La poutrelle (46) non plaquée sur ses deux faces, est fixée sur le mur pignon (35) par des cales (25) puis sur le mur façade (32). Des cales entretoises (69), engagées dans des entailles (16) du mur (32) sont clouées et/ou collées sur cette poutrelle (46). Ces entretoises servent à positionner la seconde poutrelle sans joues (71) qui est fixée sur le mur de façade et sur ces dites entretoises (69). Après avoir incorporé l'isolant, des panneaux (72) en dérivé de bois sont cloués et/ou collés sur les poutrelles sans joues (46 et 71). Ces panneaux ont une largeur déterminée pour ménager un retrait (27). Sur l'assemblage ainsi réalisé, on déroule un pare-pluie (59) qui est, de ce fait, monté en continuité. Des languettes (26) sont ensuite clouées dans les retraits (27) pour terminer l'assemblage.
Après description des divers caissons pouvant être réalisés avec les composants primaires que sont les poutrelles (A), et les modes d'assemblages correspondants, il va maintenant être procédé à la description des nappes (E) pouvant être réalisées à partir de ces poutrelles et des modes d'assemblcges de ces nappes avec les autres éléments du bâtiment.
Les nappes peuvent être utilisées en toiture plate,en plancher d'étage courant ou en plancher sur vide sanitaire. Une des caractéristiques de cette solution est la possibilité d'avoir des plans libres.
Comme le montre la ligure 34, la nappe, selon l'invention, est formée d'un double réseau, de liteaux de section carrée assemblés à mi-bois formant respectivement la trame inférieure (74) et la trame supérieure (75). Aux intersections des deux trames, des entretoises (73i sont mises en place pour assurer la liaison. Ces entretoises servent de renfort pour assembler les nappes des pote- iets. Les deux trames de liteaux ainsi constituées, sont assembles entre elles par le placage de joues (76) en dérivés de bois. L'as assemblage de la nappe (E) avec les murs périphériques est conditionné par la structure de ces murs.
Lorsque les murs périphériques sont constitués d'une ossature légère où chaque montant vertical, le potelet (12), reprend une partie des charges verticales, dans ce cas, l'assemblage se fait comme le montre la figure 34. Les entretoises (73) situées à l'intersection des deux trames de la nappe assurent, en plus de la liaison entre la trame supérieure et la trame inférieure formant la nappe, un meilleur travail aux appuis de cette nappe lorsqu'elle vient en appui sur le potelet (12). Cet appui est renforcé par une cale (8) située entre les profilés S1) de l'échelle qui forment ce potelet.Les joues (76) qili plaquent les deux trames formant la nappe sont interrompues honzontalement au droit des potelets en ménageant ainsi des échancrures dans lesquelles se positionnent les joues (77) du potelet (12), joues qui, en dérivé de bois, assurent ainsi le maintien de l'assemblage. Les fixations de ces éléments entre eux se font par clouage et/ou collage.
Lorsque les éléments verticaux supportant la nappe (E) sont considérés comme des poteaux supportant des charges concentrées, l'assemblage est réalisé comme montré à la figure 35. Le poteau < 78) est formé de trois poutrelles (A) dont celle intermédiaire est interrompue pour permettre la mise en place d'une cale (8) renforçant l'appui de la nappe sur ce poteau. Les poutrelles exté rieurs (80 et 81) se prolongent pour moiser la nappe (E).
Dans le cas où un linteau (82) est mis en oeuvre pour permettre la création d 'une ouverture, celui-ci vient reposer sur l'une des poutrelles extérieures (81) du poteau qui est interrompu de la même façon que la poutrelle intermédiaire (79). La nappe est alors moisée par la poutrelle extérieure (80) du poteau et par le linteau (82). Tous ces assemblages sont cloués et/ou collés.
Comme le montrent les figures 36 et 37 la nappe est également le support privilégié pour recevoir des dalles. Sur les membrures supérieures (75) de la nappe est fixée une lame isolante recouverte d 'un papier sur lequel viennent reposer des dalles (83) de forme carrée et de dimensions modulaires. Sur ces dalles sont mis en oeuvre un complexe d'isolation (84) et une étanchéité multicouche (85).
Une forme d'exécution de ces dalles est décrite en référence aux figures 44 et 45.
Dans les constructions à ossature légère en bois les montants ou potelets placés tous les 60 cm, avec des contreventements, incorporés, sont contraignants par rapport au système poteaux-poutres beaucoup plus souple. Par ailleurs, dans la conception poteaupoutre traditionnelle, on se limite à des portées de l'ordre de 4 mètres pour ne pas avoir des hauteurs de poutres trop importantes et coûteuses. De plus, la hauteur de la poutre se traduit souvent par une sur-hauteur en façade du bâtiment, sur-hauteur affectant toutes les parois verticales. En cumulant la solution nappe en plancher, montée sur structure portique, on évite les sur-hauteurs.
Avec les systèmes poteau-poutre, on peut transférer les contreventements entre sol et plancher dans les travées prévues pour recevoir les vitrages.
D'après la figure 38, la structure du portique, selon 1' inven- tion, se présente principalement comme un assemblage de poteaux et de poutres appliquant les assemblages décrits précédemment, à savoir : 1' assemblage moisé de figure 12, lassemblage tenon mortaise de figure 13 et les assemblages en continuité des figures 14 et 15.La structure du portique se compose d'un support de plancher forme par des poutres (87) composées, par exemple, chacune de deux poutrelles < A). Ces poutres moisent, d'une part, les deux poteaux latéraux (88) composes, par exemple, de trois poutrelles < A) et, d'autre part, les poteaux obliques (89). L'assemblage des poteaux (88 et 89j se fait en partie basse par tenon mortaise de la façon représentée figure 13. Les poutres (87) sont le support du plancher formé de caissons courants (28).Les poteaux (88 et 89) sont moisés en partie haute par les arbalétriers (90) oentés chacun, par exemple, de deux poutrelles (A). Ces arbalétriers moisent le poinçon (91) formé de trois poutrelles et un entrait surélevé (92) formé de trois pcutrelles. Les pannes (93) reçoivent les caissons de toiture (37) avec isolant et formant support de couverture.
La "peau" extérieure, fixée sur les caissons de plancher (28); est formée de caissons de murs (32) en continu, non interrompus an niveau des planchers, reposant an niveau du sol sur le cai.sson de rive (29) et se bloquant sous la toiture.
Comme le montre la figure 39, les poteaux (88) de chacun des portiques parallèles et espacés de la structure servent également à relier cette structure au sol par 1 'intermédiaire d'une platine métallique (94) qui s'encastre dans le poteau (88) et se fixe mé- caniquement dans un puits de fondation (95) coulé dans un fût en amiante ciment (95 a).
La structure monocoque représentée figures 40 et 41 a une for- me qui engendre un volume habitable intéressant par rapport à la surface au sol occupée par le bâtiment. Avec son radier de fondation, elle peut être instalèe sur des terrains à faible tarjx de compression et dans les zones sismiques.
Comme le montre la figure 41, la structure principale se compose de fermettes (96) qui, espacées à intervalles réguliers, sont formées par un assemblage d'éléments réalisés à partir de poutrelles (A).
Chaque demi-fermette a la forme d'un triangle et est constituée à sa base par une poutre inférieure renforcée (96 a), formée par empilage de poutrelles (A) sans joues, et sur ses côtés, par deux poteaux obliques (96 b), formés par des poutrelles (A). Les deux demi-fermettes sont reliées à leur sommet par un gousset (96 c) et sensiblement à mi-hauteur par deux poutres (96 d) aptes à supporter le plancher. Des cales de renfort (99) permettent l'assemblage par clouage des composants de la fermette. Les fermettes sont le support du complexe toiture formé de caissons ventilés (97) munis d'isolation. La base (96 a) de chaque fermette se fixe sur une "lisse basse" (100) qui prend appui sur un socle de fondation (98) présentant, selon l'invention, la forme d'un cadre en U en béton armé.Ce socle est posé sur un hérisson de pierres compactes (101) sur lequel est "déroulée" une étanchéité (102). Le socle (98) est directement le support du complexe plancher composé d'un isolant thermique (103) et d'un lit de sabie (1G4) pour la pose de dalles (105).
La structure portique, représentée figure 42, se différencie de la précédente par le fait que chaque fermette (106), d'une part, est renforcée par des poteaux < 107) assurant sa liaison sur le sol par l'intermédiaire de platines (94) se fixant mécaniquement dans des puits de fondation (95), de la façon décrite en référence aux figures 38 et 39, d'autre part, supporte des poutres (87) portant des caissons de plancher < 28), et de plus, porte des pannes (93) recevant des caissons de toiture (37), de type chevrons, et des capteurs solaires (108).
De par sa forme, cette structure portique permet d'optimiser le fonctionnement des capteurs solaires (1C8), notamment dans les conditions hivernales, tout en ayant une hauteur de toit non excessive, une surface au sol restreinte et un volume habitable maxil.
Son toit fortement incliné ne limite pas l'usage de l'espace intérieur lorsque les ouvertures sont situées sur lesm urs pignons.
Comme montré figure 43, chaque capteur solaire (lOB! est réalisé dans un caisson porteur de toiture composé de poutrelles qui, avec isolant intérieur, sont fixées sur un panneau (18) en dérivé de bois formant membrure inférieure. L'écartement des poutrelles, formant les âmes du caisson; est assuré par des panneaux (109) délimitant, d'une part, avec la membrure (18), des volumes-garnis d 'isolant thermique et, d'autre part, avec les poutrelles, des compartiments longitudinaux parallèles ouverts.Chaque panneau (109) supporte plusieurs tuyaux métalliques (110), parallèles entre eux et au compartiment, sur chacun desquels se clipse le fond sous jacent au foyer de concentrateurs paraboliques (112) réalisés en mé tal. Ces concentrateurs sont composés d'éléments longitudinaux jux tapotés les uns à la suite des autres sur un même tuyau (llO). Cet agencement permet de réaliser des concentrateurs linéaires quelle que soit la longueur des compartiments. Les bords juxtaposés des-concentrateurs < 112) sont liés ensemble tandis que ceux latéraux sont fixés contre les parois correspondantes du compartiment.Les compartiments longitudinaux sont obturés par un vitrage (113) simple ou multiple.
Les caissons capteurs solaires (108) sont disposés sur les solives < 93) du pan de toiture Sud, comme les chevrons de la structure portique. Les différents tuyaux (110) sont raccordés, en partie inférieure, à un conduit de distribution de fluide froid et on partie haute, à un collecteur de fluide chauffé alimentant, directement ou non, les moyens d'échange thermique disposés dans les pièces à chauffer.
Ce capteur fonctionne comme un piège à radiations. Lorsque le soleil est à 1'EST ou à l'OUEST, les foyers sont chauffés par migration indirecte à travers la paroi des concentrateurs, tandis que, lorsque le soleil est au SUD, ils sont chauffés directement par concentration des rayons sur eux. Quelle que soit donc 1 'orien- tation du soleil, la chaleur des foyers se transmet aux tuyaux (110) situés sous eux et directement en contact avec eux. Le vitrage (113) réduit les pertes de chaleur sur l'extérieur.
Chaquc- capteur est muni. d'une occultation par volet roulant intégré (114) disposé à l'extérieur et ménageant une lame d'air d'isolation entre lui et le vitrage (113). Ce volet est coroniandé par une sonde thermostatiquee Dans le cas d'une surchauffe, le volet diminue, entièrement ou partiellement, la surface de collecteur exposée au soleil Ce volet a également l'avantage de protéger les collecteurs du gel, au moe.e titre que le vitrage (113).
La description qui suit est relative à une adaptation des caisP sonr de planchers dans le but de supprimer la réalisation d'une chape pour le revêtement de sol et d'améliorer le confort thermique des constructions en bois réalisées suivant l'invention.
A cet effet, comme montré figure 45, les poutrelles d'extrémi- té (15) et intermédiaires (17) du caisson de plancher ouvert, sont reliées par des liteaux transversaux (116) assemblés à mi-bois sur leur bord supérieur. Ces liteaux sont espacés d'une valeur égale à la largeur de dalles (117) pour lesquelles ils constituent appui, en complément de leur fonction de raidisseur.
Comme montré figure 44, chaque dalle (117), réalisée en terre cuite ou autre matériau à forte inertie thermique, est composée d'un socle (117 a) et d'un couvercle (117 b). Le socle (117 a), de forme carrée, présente sur deux de ses côtés adjacents des tenons (118) saillant de surfaces latérales correspondantes et vers le haut. Sur ses deux autres côtés, il possède une entaille (119) débouchant latéralement et de forme correspondant à la partie des tenons quifait saillie latéralement. Le couvercle (117 b), ayant la même forme carrée, comporte, débouchant de sa face inférieure et latéralement de chacun de ses côtés, quatre logements borgnes (120) dont la forme et la profondeur correspondent à la partie des tenons saillant de la face supérieure du socle.
L'assemblage entre deux socles (117 a) se fait par emboitement d'un tenon (118) dans une entaille (119). En assemblant ainsi plusieurs socles, on obtient un maillage carré, dont tous les tenons (118) dépassent légèrement des socles < 117), ce qui permet d'emboiter les couvercles (117 b) sur les tenons (118) par l'intermédiaire des logements (120).
Deux saignées parallèles (1213 sont ménagées en partie dans le socle (117 a) et en partie dans le couvercle (117 b) pour permettre le passage de tuyaux de chauffage basse température ou de conducteuts électriques.
Comme montré figure 45, les dalles (517) reposent sur une semelle de désolîdarisation (122) posée sur le caisson. Après pose des socles (117 a) et des tuyaux de chauffage dans les saignées (121), une couche de sable (123) est déposée pour faciliter la mise à niveau des couvercles (117 b > et permettre, ultérieurement, une meilleure diffusion de la chaleur dégagée par les tuyaux.
Ces dalles, par la forte inertie thermique de leur matériau constitutif. ont un rôle d'accumulateur, amélioré par la diffusion de la chaleur assure par la couche de sable. Elles améliorent le confort thermique dans des maisons légères en bois qui, par nature, ntont pas d'inertie thermique. OL'tre, la suppression des opsra- tions nécessaires pour réaliser une chape, ces dalles facilitent l'accès ultérieur aux tuyaux.
De telles dalles peuvent également constituer support de com plexe toiture plate, comme décrit préoedenï,nt en (83) figure 36.
Ces dalles peuvent présenter toutes autres formes que celles décrites ci dessus, pourvu ou qu'elles soient composées d'un socle et d un ccuvercle dont l'assemblage est assuré par emboîtement de tenons et logements ou entailles de formes complémentaires et que leurs dimensic,lls soient compatibles avec les mailles formées par les caissons ou les nappes.
Cette technique pour réaliser un revêtement de sol est particulièrement intéressante dans le cadre de la réhabilitation de locaux d'habitation.
Il ressort de la description qui précède que ce système de construction permet de réaliser, à partir de composants primaires assemblés pour cons Lituer des poutres; poteaux, caissons et autres éléments de structure et d'ossature associés à d 'autres composants de second oeuvre, divers types de bâtiments adaptables aux besoins de l'utilisateur, aux désirs de 1 tarchîtecte et aux néces sités de la construction.
Bien que plus particulièrement intéressant dans sa version bois permettant d'utiliser comme sous-produit de base des panneaux en bois reconstitué et des liteaux provenant des bois de première éclaircie, sous forme de profilés de faible section, ce mode de construction peut également être utilisé avec des composants primaires associant le bois à d'autres materiaux
La figure 47 mcntre une poutrelle (A) dans laquelle les profilés (1 a) supérieur et inférieur, sont reliés par des joues (3 a) métalliques ou en amiante-ciment. Les profilés (1 a) sont réalisés en bois de faible section ou constitués par des profilés tubulaires de section prismatique sur lesquels les joues (3 a) sont soudées, rivées ou clouées selon la nature du matériau.
Dans la variante représentée figure 48, les profilés (1 b) sont en métal formé à froid et ont une section transversale en U dont les ailes sont munies de retours extérieurs (129). Chaque profilé (1 b) reçoit sur toute sa longueur ou à intervalle régulier, des liteaux (130) constituant fond de clouage. Les profilés (1 b) de chaque poutrelle sont reliés par des joues (3 b) dont les bords s'engagent sous les retours (129). Ces joues sont réalisées en métal ou en amiante et sont fixées par soudure ou rivetage.
A la figure 49, la poutrelle (A) est constituée par un unique profilé (132) ayant, en section transversale, la forme d'un H avec cavité axiale (134).- Ce profilé, en amiante-ciment ou matière synthétique, est obtenu par filage ou extrusion. Ses logements débouchants (133), de même qu'éventuellement sa cavité (134), reçoivent des liteaux (130) constituant fond de clouage.
Les poutrelles des figures 47 à 49 peuvent être utilisées en remplacement ou en complément des poutrelles décrites précédemment pour constituer des poutres, des caissons, des éléments d'ouvrage, et tout autre élément intervenant dans la construction ou 1 'assem- blage des éléments du bâtiment. A cette fin, leurs joues comportent des entailles (16).

Claims (18)

REVENISitATIONS
1 - Bâtiment à haute performance thermique mis en oeuvre à partir de composants de base compatibles et évolutifs caractérise en ce qu'il est réalisé à partir de composants primaires qui; formés par au moins une poutrelle (A) composée d'au moins deux profilés longitudinaux (1) avec raidisseur interne (2 - 3), sont assemblés, d'une part, entre eux, pour constituer des poteau (B), poutres (C) solives et tous autres composants, et;; d'autre part, avec des raidisseurs intermédiaires (19 - 20 - 21 - 22) pour constituer des caissons (D) de mur, de plancher ou autre, des nappes (E) et tous autres éléments d'ouvrage, garnis ou non par un matériau d'isolation thermique, ces composants et éléments d'ouvrage étant assemblés entre eux par clouage et/ou par collage et au moyen de cales prismatiques (25) formant clé d'assemblage et pénétrant par moitié dans des entai.lles (16) juxtaposées réalisées dans les parois en vis à vis des éléments à assembler.
2 - Bâtiment selon la revendication I caractérisé en ce que chaque poutrelle (A) est composée d 'au moins deux profilés longitudinaux (1) parallèles, espacés et renforcés par au moins un panneau (3) les reliant et réalisé en dérivé de bois.
3 - Bâtiment selon la revendication 2 caractérisé en ce que les profilés longitudinaux (1) de la poutrelle de base < A) sont reliés par des barreaux transversaux (2) lui donnant une forme d'échelle.
4 - Bâtiment selon la revendication 1 et 1 'une quelconque des revendications 2 et 3 caractérisé en ce qu'au moins l'un des profilés longitudinaux (1) de la poutrelle de base (A) comporte sur toute sa largeur au moins une feuillure (5) apte à recevoir un cable de précontrainte (7), en fibres de verre ou autre
5 - Bâtiment selon la revendication 1 et l'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisé en ce que chaque poutre (B) et poteau (C) est constitué par au moins deux poutrelles de base (A) juxtaposées.
6 - Bâtiment selon l'ensemble des revendications 1 et 5 et l'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisé en ce que lorsque l'assemblage poteau-poutre est assuré par moisage, chaque poteau (B) et poutre (C) comporte, dans la zone de moisage et dans 1 'interval- le entre profilés longitudinaux (1) de chacune de ses poutrelles (A) constitutives, des cales en bois (8) évitant l'écrasement des joues (3) lors du serrage des goujons (6) assurant la liaison.
7 - Bâtiment selon l'ensemble des revendications 1 et 5 et 1 'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisé en ce que lorsque 1' assemblage poteau-poutre est du type tenon-mortaise, le tenon (9) est constitué par l'extrémité de l'une des poutrelles (A) de l'un des éléments à assembler, extrémité qui, dépassant des extrémités des autres poutrelles (A), est renforcée par une cale en bois (8) disposée dans l'intervalle entre profilés longitudinaux < 1), tandis que la mortaise (10) est constituée par interruption locale de la poutrelle centrale de 1 'autre élément, interruption renforcée de part et d'autre par des cales (8) disposées dans les intervalles entre profilés longitudinaux (1) des poutrelles (A) juxtaposées à celle interrompue.
8 - Bâtiment selon 1 'ensemble des revendications 1 et 5 et 1 'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisé en ce que, lorsque la liaison poteau-poutre est du type à enfourchement, les joues (3) des poutrelles (A) constituant la poutre (C) sont interrompues au droit du poteau pour délimiter des entailles (14), tandis que les joues (3) des poutrelles (A) du poteau (B) sont prolongées audelà de 1 'extrémité de ces poutrelles, pour pouvoir se positionner dans les entailles (14) précitées, et que des cales de renfort (8) sont disposées dans les intervalles entre profilés 1) des poutrelles (A), respectivement dans la zone des entailles (14) de la poutre (C) et en dessous des prolongements des joues (3) du poteau (B).
9 - Bâtiment selon la revendication 1 et 1 'une quelconque des revendications 2 et 4 caractérisé en ce que dans l'assemblage d'un potelet (12) et d'une solive (11) constitués chacun par au moins une poutrelle (A), les intervalles entre profilés longitudinaux (1), reçoivent, dans la zone de jonction, des cales de renfort < 8) tandis que les joues latérales (3) des diverses poutrelles sont interrompues avant cette zone de jonction et renforcées par des-goussets (13) s'étendant de part et d'autre de la zone de jonction.
10 - Bâtiment selon la revendication 1 et l'une quelconque des revendications 2 à 8 caractérisé en ce que les poutrelles latérales (15) de chaque caisson (Dj et caisson de rive (29), et lisses de jonction g42 - 45 - 53) comportent des entailles espacées (16) qui, ayant chacune la forme et les dimensions de la section transversale de la clé d'assemblage (25) qu'elle doit recevoir, ont une profon deir sensiblement égale à la moitié de la longueur de cette clé.
il - Bâtiment selon l'ensemble des evendications 1 et 10 et 1 'une quelconque des revendications 2 à 9 caractérisé en ce que la liaison entre un élément de plancher composé de caissons (28i, un élément de mur comportant des montants verticaux (23) formant des poutrelles et une longrine de fondation (70) est assurée par fixation, par clouage et/ou colle avec positionnement par clés d'assemblage (25) d'une poutrelle de rive (3Q) en bout des caissons de plancher (28), fixation par clouage des extrémités des caissons (28) et de la poutrelle de rive (30B sur une lisse de fondation (53) ancrée sur la longrine (7oui, fixation par clouage et par collage d'une lisse basse horizontale (42) sur le bord du plancher, enveloppement de cette lisse basse (42) par l'extrémité supe- rieure d'un élément d'étanchéité (56) protégeant l'extrémité des caissons (28) et la poutrelle de rive (30) et enveloppant par dessous la lisse de fondation (53), avant fixation de celle-ci. sur la longrine (70) et fixation des extrémités inférieures de montants verticaux (23) de l'élément de mur par clouage sur la lisse basse (42) et sur des clés d'assemblage (25) disposés dans des entailles (16) de cette lisse basse (42).
12 - Bâtiment selon la revendication 11 caractérisé en ce que la poutrelle de rive est constituée par un caisson de rive (29) dont la liaison avec la lisse de fondation (53) est assurée par des clés d'assemblage (25).
13 - Bâtiment selon l'ensemble des revendications 1 et 10 et l'une quelconque des revendications 2 à 9 caractérisé en ce que 1' assembla- ge vertical entre un élément de mur façade (32) et un élément de mur pignon (35) est assuré par un caisson d'adaptation composé d'une poutrelle (46) sans joues, plaquée et fixée sur le bord du mur pignon (35) par une cale (25) et fixée sur le mur façade (32) , de cales, entretoises (69) engagées dans les entailles (16) de l'élément de de mur (32) et liées à la poutrelle (46), d'une poutrelle sans joues (71), fixée sur les cales entretoises (69) et le mur façade (32) par deux panneaux (72) en dérivé de bois fixés à angle droit respectivement sur la poutrelle extérieure (71) et sur les deux poutrelles (46 - 71) et par un pare-pluie (59) entourant 1 'assem- blage et allant du mur pignon (35) au mur de façade < 32).
14 - Bâtiment selon les revendications 1 et 2 et l'une quelconque des revendications 3 à 10 caractérisé en ce que les profilés longitudinaux supérieur (75) et inférieur (74) de chaque poutrelle sont assemblés à mi bois avec les profilés, respectivement supérieurs et inférieurs, de poutrelles perpendiculaires pour constituer un réseau supérieur et un réseau inférieur reliés par des entretoises (73) et par fixation sur eux de joues (76) de manière à former une nappe.
15 - Bâtiment selon les revendications 1 et 5 et l'une quelconque des revendications 6 à 9 et 14 caractérisé en ce que les éléments de murs (32) et de toiture (37), de type caisson, et les élements de plancher, de type nappe ou caisson contreventés, sont portés et fixés sur une structure portique composée de plusieurs portiques, parallèles et espacés, constitués chacun par deux poteaux latéraux verticaux (88), par deux poteaux latéraux obliques (89), assemblées en partie basse par tenon mortaise aux poteaux (88) précités et moisés, en partie haute, comme ces derniers, par des arbaletriers (90) par au moins deux poutres (87) moisant les poteaux (88 et 89) formant tirant et aptes à supporter un plancher, et par un poin çon (91) et un entrant (92), moisés par les arbalétriers (90), les deux poteaux verticaux (88) assurant également la liaison au sol du portique au moyen de platines (94) s'encastrant dans leur base et se fixant mécaniquement dans des puits de fondation (95).
16 - Bâtiment selon les revendications 1 et 5 et l'une quelconque des revendications 6 à 9 et 14 caractérisé en ce que les éléments de murs et de toiture, de type caisson, et les éléments de plancher, de type nappe ou caisson contreventé sont portés et fixés sur des fermettes (96), parallèles et espacées, qui, constituées chacune de deux demi-fermettes en forme de triangle- (96 a - 96 b) reliées, à leur sommet, par un gousset (96 c) et, sensiblement à mi hauteur, par deux poutres (96 d), sont fixées sur une lisse (100) reposant sur un socle de fondation (98) à section en U, formant tirant posé lui-même directement sur un hérisson de pierres compactes (101), et constituant support d'un complexe plancher.
1 - Bâtiment selon la revendication 1 et l'une quelconque des revendications 2 à 16 caractérisé en ce que ces caissons de mur (32 - 35) et/ou de toiture (37) sont associés à des capteurs solaires comportant des compartiments longitudinaux sur les panneaux de fond (109) desquels sont fixés des tuyaux métalliques (110), paral- lèles entre eux et aux compartiments et raccordés à des collecteurs de fluide froid et chaud , compartiments contenant des concentrateurs paraboliques (112) dont le fond sous-jacent au foyer se clipse sur les tuyaux (110) précités et dont les bords juxtaposés sont liés entre eux tandis que les bords latéraux, sont liés aux parois du compartiment correspondant.
18 - Bâtiment selon la revendication 17 caractérisé en ce que les concentrateurs paraboliques (112) sont composés d'éléments longitudinaux juxtaposés longitudinalement les uns à la suite des autres sur un même tuyau (110).
19 - Bâtiment selon la revendication 1 et l'une quelconque des revendications 2 à 18 caractérisé en ce que la structure de plancher, composée de nappes ou de caissons porteurs (D1), ouverts et renforcés par des liteaux transversaux (11.6) assemblés à mi-bois ou fermés par un panneau (18), reçoivent des dalles (117) en matériau à forte inertie thermique qui, de forme et dimensions compatibles avec celles des mailles des nappes (E) ou caisson (D) sous jacents, sont composés d'un socle (117 a), dont 1 'assemblage avec les socles juxtaposés est assuré par des tenons (118) s'emboitant dans des entailles complémentaires (119) débouchant des faces latérales de ces socles, et d'un couvercle (117 b) dont la liaison avec son socle est assurée par emboitement d'entailles (120), débouchant de la face inférieure du couvercle (117 b), sur des tenons (118) saillant du socle, chaque socle et -couvercle, séparés par une couche de matériau pulvérulent formant également diffuseur thermique, comportant, sur leurs faces en vis à vis, des saignées parallèles (121) constituant logements pour des tuyaux de chauffage basse température ou pour des conducteurs électriques.
20 - Bâtiment selon la revendication 1 et 1 'une quelconque des revendications 2 à 14 et 17 à 19 caractérisé en ce que l'élément d'ouvrage de plancher repose sur une longrine (70) comportant une languette verticale extérieure (70 a) qui, bloquant les terres et ménageant un espace entre sa face interne et 1 'élément de plancher, assure les évacuations d'eau en combinaison avec une gorge longitudinale (70 b) avec orifice d'évacuation d'eau (70 c).
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