FR2548916A1 - Fixation de securite pour ski - Google Patents

Abstract

A.FIXATION DE SECURITE POUR SKI DESTINEE PLUS PARTICULIEREMENT A RETENIR LA POINTE DE LA CHAUSSURE. B.CETTE FIXATION COMPORTE UN ETRIER 10 QUI EST ARTICULE SUR UN CORPS FIXE 1 AUTOUR D'UN AXE TRANSVERSAL 14. LA MACHOIRE 15 DE RETENUE DE LA CHAUSSURE EST GUIDEE DANS L'ETRIER 10 POUR COULISSER LONGITUDINALEMENT DANS CELUI-CI; ELLE EST SOLIDAIRE DE DEUX MOYENS D'APPUI : -L'UN 22 TOURNE VERS LA CHAUSSURE ET COOPERANT AVEC DES TIGES D'APPUI 13 FIXEES A L'ETRIER 10; -L'AUTRE 23 TOURNE DU COTE OPPOSE A LA CHAUSSURE ET COOPERANT AVEC UN LEVIER DE VERROUILLAGE 8. C.FIXATION DE SKI QUI COMPENSE LES FROTTEMENTS PARASITAIRES APPARAISSANT DANS LES CHUTES COMPLEXES AVANT-TORSION ET ARRIERE-TORSION.

Description

La présente invention a pour objet une butée-avant de sécurité

pour ski.

Les úixations de sécurité modernes sont généralement constituées de deux éléments destinés à retenir la chaussure sur le ski: une butée5 avant, qui coopère avec la pointe de la chaussure et une talonnière soit

traditionnelle soit & pivot qui coopère avec le talon de la chaussure.

La butre-avant permet lt'échappement latéral de la chaussure lorsqu'un effort de torsion excessif est appliqué à la jambe du skieur la talon:ière (ou le pivot) autorise léchapperent vertical du talon lors Tae la jambe est soumise à une coietrainte excessive de úlexin vers

1 avant.

La plupart des Lutées-avant actaellement sur le marché possèdent urae grande élasticité qui leur confère =e bonne résistance aux chocs, ce qui permet de les utiliser à des duretés de déclenchement relative15 fent faibles, sans déclenchements intempestifús Par ailleurs elles sont équipées de garnitures antifriction qui diminuent les frottements se développant dans les zores de contact de la chaussure avec le ski et avec la fixation, Ainsi elles assurent -me kemne sécurité dans les déclenchee

ments résultant d'eúfforts de torsion pure.

Par contre, lorsque la chute en torsion nest pas Dbsolmu;ent pure, comme ctest le cas le plus souvent, il se développe des úrot tements parasitaires Ceux-ci, quoiqv'attéués par les garnitures antifriction précitées, contrarient le déclenchement normal de la butée et

augmentent par conséquent le risque de blessure.

Les frottaments parasiteires sont particuliêremet imnportants au cours des c}hutes combinées avant-torsion dans lesquelles le déséquilibre du skieur vers l'avant provoque une surpression de l'avaec-pied contre le ski, ainsi qucnie poussée longitudinale de la chaussvre dans

la m 2 choire de la butée-avant, spécialement avec certains types de 30 talonnières.

En cas de chute combinée arrière-torsion des frottements parasitaires se développent entre le rebord supérieur de la semelle et le dessous de la mnchoire de butée-avante Diverses solutions ont déjà été proposées pour résoudre ces 35 problèmes A cet égard l'état de la technique peut être illustré par

les brevets Français 2 395 046, 2 275 232 et 2 469 189.

Le brevet Français 2 '395 046 divulgue une butée-avant dont la machoire de retenue de la chaussure est agencée de telle manière qu'elle peut non seulement pivoter latéralement autour d'un axe vertical, mais aussi coulisser longitudinalement sur le ski En cas de chute-avant la mâchoire est poussée vers l'avant, ce qui autorise son libre pivotement latéral Ce système réalise par conséquent une compensation automatique des frottements parasitaires créés par la chute-avant et permet que la

dureté globale de déclenchement en torsion reste pratiquement constante.

Malheureusement cette butée-avant ne permet pas de résoudre le

problème des chutes combinées arrière-torsion.

Le brevet français 2 275 232 concerne une fixation de sécurité 10 dont la m Achoire, appelée cramponv prévue pour retenir le talon de la chaussure, permet l'échappement de celui-ci à la fois latéralement et verticalement Les ormes de réalisation des figures 1 à 3 comprennent sur un corps creux fixe, un étrier articulé /le corps autour d'un axe horizontal transversal au ski et une machoire articulée autour d'un axe vertical Un levier de verrouillage logé dans le corps creux et articulé sur un axe horizontal transversal au ski est sollicité par un ressort pour s'opposer lastiquement par l'intermédiaire d'une rampe, au soulèvement de l'ensemble étrier/màchoire La m 2 choire est immobilisée en rotation par rapport à l'étrier par un crantage bille/encoche L'agence20 ment est tel que la force nécessaire au décrantage diminue lorsque la

mâchoire se soulève.

Ce système qui réalise par conséquent une compensation des frottements parasitaires dus à une traction verticale de la chaussure sur la m Achoire n'offre toutefois pas de compensation en cas de poussée 25 longitudinale de la chaussure dans la mâchoire Par ailleurs un verrouillage par cran tel que celui qui est prévu pour immobiliser la m 2 choire en rotation par rapport à l'étrier présente une élasticité très faible et, en conséquence, ne conviendrait pas pour équiper une

fixation de ski moderne.

Le brevet français 2 469 189 (de la demanderesse) a pour objet une butéeavant pourvue d'un dispositif de compensation fonctionnant

dans les deux cas de chutes combinées avant-torsion et arrière-torsion.

Cette butée-avant comporte un organe palpeur indépendant de sa m Achoire de retenue, adapté pour être en contact avec la partie frontale anté35 rieure de la chaussure Il est agencé pour agir sur le système élastique

de déclenchement afin d'en abaisser la dureté propre aussi bien sous une poussée longitudinale que lors d'un effort de soulèvement de la m 3 choire.

Ce dispositif fonctionne de manière satisfaisante, à condition toutefois

2548916 '

que l'on ait réalisé préalablement un contact parúait, en trois zones, de la chaussure avec la fixation: deux zones de contact avec les bras de la m'choire et une zone de contact avec l'organe palpeur Si les bras sont trop resserrés sur la chaussure, l'organe palpeur est insuf5 fisanmment sollicité; si les bras sont trop ouverts, un jeu apparaît qui est nuisible à une bonne conduite des skis I 1 est donc nécessaire de procéder à un ajustage préalable en largeur de la butée-avant, pour l'adapter à la forme de la pointe de la chaussure; cette opération qui consiste à visser ou dévisser plus ou moin:s les vis d'ajustage des bras 10 (désignées par la référence 7 sur les figures 1 et 2) doit être réalisée par le détaillant du magasin de sport après montage de la fixation sur le ski Malheureusement ce dernier, par manque de temps ou manque d'attention, risque de faire cet ajustage incorrectement, faisant perdre

au système une partie de son efficacité.

Par ailleurs, dans la forme de réalisation des figures 1 à 6 du brevet précité, une accumlation de neige sous la chaussure provoque une liberté totale en rotation de la m 2 choire sur son axe Cette liberté s'observe certes sur une course limitée, relativement faible, mais entraine néanmoins un certain flottement du pied par rapport au ski, qui 20 est mal apprécié des bons skieurs La forme de réalisation des figures 7 à 10 permet de remédier à cet inconrénient mais au prix d'une complication technique importante passant par l'utilisation de deus systèmes

élastiques distincts, ce qui rend cette solution difficilement acceptable commercialement.

L'invention vise à s'affranchir des inconvénients qui viennent d'être énoncés et à proposer mune butée-avant qui assure n-e compensation des frottements parasitaires apparaissant tant au cours des chutes combinées avéant-torsion que des chutes arrière-torsion, qui possède une machoire ne nécessitant pas d'ajustement en largeur, qgi ne crée pas un 30 flottement de la chmaussure par rapport au ski en cas d'accumulation de

neige sous la semelle et qui soit d'une conception simple et économique.

A cet effet la butée-avant selon ltinvention, qui, comme la fixation du brevet frangais 2 275 232 pré-cité, comporte un corps creuxc destiné à "tre monté sur le ski, un étrier articulé sur le corps autour 35 d'un axe horizontal transversal au ski, une mâchoire de retenue de la chaussure de ski portée par l'étrier et pouvant pivoter latéralement d'un c 8 té et de: 'autre de l'axe du skis un levier de verrouillage monté à l'intérieur du corps et articulé autour d'un axe horizontal

2548916,'

transversal au ski, un ressort logé dans le corps et agissant contre le levier de verrouillage de telle manière que celui-ci s'oppose à la fois au pivotement latéral de la m Achoire et, par l'intermédiaire d'une rampe, au soulèvement de l'ensemble constitué par la m Achoire et l'étrier, se caractérise par le fait que la m Achoire est guidée dans l'étrier pour coulisser dans ce dernier suivant la direction longitudinale du ski et qu'elle est solidaire de deux moyens d'appui qui assurent normalement son immobilisation en direction latérale; un premier moyen tourné du c 8 té de la chaussure et coopérant 10 avec un premier appui complémentaire solidaire de l'étrier, un second moyen tourné du c 8 té opposé à la chaussure et coopérant avec un second appui complémentaire solidaire du levier de verrouillage. Ainsi, en cas de torsion pure les deux moyens d'appui intervien15 nent pour déterminer la dureté de déclenchement Par contre, en cas de chute combinée avant-torsion, la poussée longitudinale exercée par la chaussure sur la machoire décolle le premier moyen d'appui de son appui complémentaire conférant à la m 2 choire une certaine liberté-de pivotement qui réalise la compensation souhaitée des frottements parasitaires. 20 Selon une caractéristique additionnelle particulièrement avantageuse de l'invention, la butée-avant est pourvue d'un troisième appui mobile qui est sollicité par le ressort pour se déplacer vers la mâchoire et qui possède une largeur inférieure à celle du second appui, ce troisième appui étant agencé pour coopérer avec un troisième moyen d'appui 25 solidaire de la mâchoire, lorsque l'ensemble mâchoire/étrier se soulève

sous l'action d'un effort vertical.

Ainsi, en cas de chute-combinée arrière-torsion, le troisième

moyen d'appui intervient à la place du second pour déterminer la dureté de déclenchement; du fait de sa largeur moindre il réalise la compensa30 tion souhaitée des frottements parasitaires.

L'invention sera mieux comprise, et ses autres particularités

et avantages seront mis en lumière grace à la description qui va

maintenant en être faite, en se référant aux dessins annexés, dans lesquels: La figure 1 est une vue de face d'une première úorme de réalisation d'une butée-avant selon l'invention, coupée par le plan vertical 1-1 de la figure 2;

2548916:

La úigure 2 est une vue de dessus coupée par le plan horizontal II-II de la figre 1; La figure 3 est une vue de dessus partielle, coaupée par le plan horizontal 11-III de la figure 1; 9 i La figure 4 est Dne section cntrant un détail de la figure (plan de coupe IV) La figure 5 est une,ue anlogae & la 2 igure 2 mo urant un déclenchement en torsion; La l'ivre 6 est wne vue analogue à la figure 1 montrant la 10 butée-avant soumise à une poussée_ i 'gudinale; Mne La figure 7 est ane/partielle, ainlogue à la úigure 3, qui illustre également cette poussée lonitdinale; La figure 8 est une ue awr 2 ogue à la figure I nntrant la bu: ée- avan sorîn- se a une sollicitati en chate-arrière La figure 9 montre un détail de la figure 8, en -aue de dessus coupée par le plan brisé i X-IX; La úiwure O est une -Woe mn U Loç e à la figure 3 qai Ountre une variante possible du levier de verrouillage La figure 11 est >me vue de face d'une seconde feúre de 2 U réalisation d 1 une butée-avant selon linvention, coupée par le plan XI-XI de la figure 12; La figure 12 est une vue de dessus coupée par le plan brisé XII-XII de la figure 11 i La figure 13 est e -are incomplète, analogue à la figure 12, 25 montrant un déclenchement en torsion; La figure 14 est une vue incomplète, analogue à la figure 11, montrant la butée-avant soumise à %me poussée longitudinale due L une chu te-avant; La figure 15 est une vue partielle, analogue à la úigue 12, 30 illustrant également cette poussée longitudinale La figure 16 est une vue incomplète, analogue à la figure il,1 montrant la butée-avant soumise à une sollicitation en chute-arrière; La figure 17 est une vue de dessus, coupée par le plan brisé XVII-XVII d'un détail de la figure 16; La figure 18 est une cvue de face d'nne troisième forme de réalisation d'une butéeavant selon lliîwveltion, coupée par le plan de symétrie vertical XVIIIXVIII de la figure 19; 2548916:l La figure 19 est une vue de dessus, coupée par le plan XIX-XIX de la figure 18; La figure 20 est une vue incomplète, analogue à la figure 19, montrant un déclenchement en torsion; La figure 21 est une vue incomplète, analogue à la figure 18, montrant la butée-avant soumise à une poussée longitudinale; La figure 22 est une vue partielle, analogue à la figure 19, illustrant également cette poussée longitudinale; La figure 23 est une vue incomplète, analogue à la figure 18, montrant la butée-avant soumise à une sollicitation en chute- arrière; La figure 24 est une coupe partielle selon le plan brisé XXIV- XXIV de la figure 23;

Les figures 25 et 26 représentent le levier de verrouillage en vues de face et de gauche, respectivement.

La première forme de réalisation des figures 1 A 9 comprend un corps creux 1 dont la base 2 est fixée sur la face supérieure du ski

(S) au moyen de vis 3 La pointe du ski se trouve à la gauche des figures.

Le corps 1 a la forme d'un fût traversé par un aléiage 4 dont l'axe est disposé horizontalement suivant la direction longitudinale du ski Dans l'alésage 4 est logé un système élastique constitué par un ressort de compression hélocoldal 5, un bouchon de réglage fileté 6 servant d'appui au ressort et un piston coulissant 7 sollicité par le ressort La base 2 porte un axe transversal horizontal 9 sur lequel est articulé un levier de verrouillage coudé 8 La butée-avant comprend également un étrier 10 qui est constitué par deux flasques verticaux 11 reliés par des parties horizontales supérieure 12 a et inférieure 12 b Deux tiges cylindriques 13 disposées verticalement, symétriquement par rapport à l'axe du ski, sont fixées par leurs extrémités aux parties 12 a, 12 b, reliant ces dernières à la manière d'entretoises Les flasques 11 sont disposées de chaque c 8 té du ft du corps 1 et sont articulées sur des tourillons latéraux 14 portés par celui-ci, ces tourillons définissant un axe horizontal transversal au ski La mâchoire 15 servant A la retenue de la pointe de la chaussure comprend une paire de bras latéraux 16 qui constituent une pièce monobloc en forme de vé dont l'ouverture est tournée vers la chaussure

(C)(représentée en trait fin sur les figures) Chacun des bras 16 est muni d'une garniture de glissement 18 à faible coefficient de frot-

2548916 '

tement et d'un galet de roulement 19 La partie 20 de la m Wchoire qui est dirigée vers i'avant du ski possède une épaisseur égale à l'écartement entre les parties 12 a, 12 b de l'étrier 10 Cette partie présente une ouverture verticale 21 de contour approximativement rectang Ulairee Elle est montée dans l'étrier 10 de telle manière que les tiges 13 traversent l'ouverture 21 Cette dernière est ainsi dimensionnée cpa'il existe un léger jeu entre ses parois latérales et les tiges 13; ce jeu donne & la m"choire une liberté de coulissement longitudinal entre les parties 12 at 12 b de l'étrier et également une certaine liberté de pivo10 tement latéral La paroi antérieure de l'évidement 21 présente deux encoches semicylindriques 22 qui servent de zones d'appui au 7 lx tiges 13. La partie 20 possède, en vue de dessus des bords latéraux cylindriques contre lesq Tels viennent s'appliquer les bords arrière 15 biseautés et légèrement Elastiques lia des flasques 11, dans le but de réaliser une certaine étanchéité des mécanismes logés à l'intérieur

de l'étrier 10 et du corps 1.

La face avant de la partie de m&choire 20 porte un axe horizontal transversal 24 sur lequel est monté à rotation un rouleau cylin20 drique 23 Au-dessus du rouleau 23 la partie 20 est échancrée pour laisser place libre A l'extrémité coudée 25, en forme de bec, du levier

8 Ce bec 25 a une épaisseur beaucoup plus faible que le reste du levier 8 et présente un bord 25 a arrondi ainsi qu'il ressort particulièrement des figures 3 et 4.

A sa partie antérieure le levier 8 est creusé d'une entaille verticale 26 à fond arqué Le piston 7 possède un nez 7 a en forme de nervure & contour semi-cylindrique dont l'épaisseur correspond à la largeur de l'entaille 26 Le rayon de courbure du nez 26 est inférieur

à celui du fond de l'entaille.

Le dessous de la partie 12 b de l'étrier 10 est pourvu d'un teéton de reprise d'efforts, désigné par 27, destiné à pénétrer dans un trou 28 de la base fixe 2 Dans cette base est logé un tampon en

caoutchouc synthétique 29 qui fait légèrement saillie au dessus de la face supérieure de la base 2 Ce tampon est situé sous la partie hori35 zontale 12 b.

La base 2 comporte également, ainsi qu'il est bien conm, une plaquette de glissement ra Dpor*ée 30 destinée à supporter l'avant de la

semelle de chaussure.

2548916 6 '

Lorsque la butée-avant est en position normale, représentée aux figures 1 et 2, le ressort 5 sollicite le piston 7 lequel, par l'intermédiaire du nez 7 a qui pénètre dans l'entaille 26, repousse le levier coudé 8 en direction de la mâchoire 15 Or, le levier 8 s'appuie par sa partie coudée concave contre le rouleau 23 Il exerce donc sur ce rouleau une force oblique dirigée vers l'arrière (vers la droite des figures) et vers le bas Cette force tend donc d'une part à repousser la m 2 choire 15 (qui porte rouleau 23) vers la chaussure et d'autre part à faire pivoter vers le bas l'étrier 10 (dont est solidaire la mâchoire 10 dans le sens vertical) Ainsi les zones d'appui 22 de la m Achoire sont appliquées contre les tiges 13 tandis que la partie d'étrier 12 b est en

butée contre le tampon élastique 29.

Dans cette position le levier 8 est en contact avec le rouleau

23 à la fois par sa face inférieure verticale 8 a de grande largeur et 15 par sa face supérieure inclinée 25 a de faible largeur.

Cette butée avant fonctionne comme suit: Dans les conditions normales de pratique du ski, la mâchoire 15 coopère avec la partie avant de la tige de la chaussure, juste audessus du rebord de semelle, pour la maintenir centrée sur le ski Dans 20 cette position la tige de la chaussure est en contact avec les galets 19

mais ne fait qu'effleurer les garnitures 18, ces dernières étant disposées légèrement en retrait par rapport aux galets sur les bras 16.

Lorsqu'un effort de torsion se développe entre la jambe et le ski, la chaussure exerce sur l'un des bras de la mâchoire une force latérale F(H) (figure 5) si cette force est importante, ce qui est le cas en particulier au cours d'une chute, elle fait pivoter la machoire autour de la tige d'appui 13 située du c 8 té opposé et le cylindre 23

repousse, au moyen de l'une de ses aretes circulaires de base, le levier 8 vers l'avant On notera que ces arêtes sont arrondies ou chanfreinées, 30 pour atténuer les frottements à ce niveau.

Le levier 8 est entrainé vers l'avant et repousse à son tour le piston 7, comprimant le ressort 5 Au cours de ce mouvement le Fond de l'entaille 26 roule contre le nez de piston 7 a, ce qui minimise le

frottement entre ces deux pièces.

il faut remarquer que le couple exercé par le ressort 5 sur la m 3 choire 15, cuki tend à s'opposer au pivotement latéral de celle-ci, est proportionnel à la somme de l'écartement entre les tiges d'arrêt Ctarr'S 13 et Ce la largeur de la zone d'appui du cylindre 23 avec le

254891 6 ';

levier 8.

Or, au cours dçune torsion pure, c'est la eace in 2 érieure 8 a, de grande largeur, du levier 8 qui est sollicitée par le rouleau 23, IL en résulte que le couple précitée qnai correspond pratiquement au couple de d cienchement en torsio)U de la butée-av amt, est relativement élevé, Ce couple est réglé, préalablement _ Itutilisation de la fixation, ml fonctiorn de la rirchoelogie et ed:rivea du skrieur, en Vissant plus o U moins la butchon 6 dans le core 11 Si la force-F(H) est s ?isasme t grande et dtuable pour cons10 tituer tn dazger de lé,sion e 7 a jambes la mchoÈire bas cle d 91 N angle ti:el qu'elle laisse échappeÀ:'':arale a:it la poirte de la chauss Lre, La présenle de galets de ro lem ent 19 sur es b-res de la raic oira &vite qre ce dégagement ue soit pr-tÀbé par l Pétat d ausue ou de saleté de la chaussure A u contrai'e si la force F(H) est de Súaible iitensité et/oa de brdve dur'e, 'le S $tme lastique 5,7 rappelle la mâchoire 15 daus sa positi:ia norroale avant que la chaussure ne se soit échapée, ce qd

Dprovo qu le recentrage de la chaussure sur le ski.

En cours de ski il arrive úréue-m 3 tent T, e la s- koira de la butée soit soumise de la part de la pinte de la chaussure à des pous sées longitudinales dirigées vers lav&,t Ces poussées apparaissent en psrticulier en cas de disiéqailibre e't skieur vers lavalnt (, i provoque une sollicitation à l'ouverture de la talo&nnire) et en cas de flexion accentuee du ski, Dans la butée-avat selon lim ention" uie prussée lo:agitudi nale relativement élevée F(L) provoqle -n dplaceaent de la machoire vers l'avant, airsi qu'il a été représenté au úigures 6 et 7, Par conséquent les encoches verticales 22 sont décollées des tiges d'appui 13 tandis qne le rouleau 23 repousse le 1 avier 8 et le piston 7 30 vers l'avant, en c-mprimant le ressort 5 O on -voit aà partir de la position de la figare 75 qui illustre cette situation, la m 2 choire 15 est libre de basculer latéralement, d Iun c 8 té ou de l'autre de l'axe du ski, jusqugà ce que ltune des encoches 22 vienne rencontrer à nouveau la tige d'appui associêe 13 (position de la úigure 5) Grace à cette liberté initiale de basculenement les frottements parasitaires dus à la contrainte longitudinale F(L), qui interviemient surtout au début du déclenchement (frottemeuts statiques) sont en quelque sorte compen-x

sés et la dureté de déclencheient en torsion est maintenue à un ni-

2548916,

veau pratiquement constant dans les cas de chutes combinées avanttorsion et torsion sous flexion de ski.

Il faut remarquer que sous la poussée axiale F(L) la pointe de la chaussure a tendance à s'encastrer dans la mâchoire 15 et les galets 5 19 ont tendance à pénétrer dans la tige de la chaussure Cette dernière étant constituée parfois en matériau relativement mou les galets risquent de s'y empreindre, créant une nouvelle source de frottements indésirable C'est pour éviter cet inconvénient que les garnitures lisses 18 ont été justaposées aux galets 19, ces garnitures servant 10 d'arrêtoirs à la chaussure pour an limiter la pénétration dans la mâchoire Bien qu'elles aient été prévues droites sur les figures, ces garnitures pourraient présenter une forme arquée de manière à stadapter

à la courbure de la chaussure.

Il convient également de noter que lorsque la m 2 choire est sol15 licitée latéralement que ce soit sous l'effet d'une torsion pure ou

d'une chute combinée avant-torsion, le toton 27 coopère avec le trou 28 pour empêcher que l'étrier 10 ne soit, lui aussi, entraîné latéralement.

Ceci permet dtéviter que les joues 11 de l'étrier ne se déforment et ne

viennent frotter contre le corps 1.

Les figures 8 et 9 illustrent la situation de déséquilibre du skieur vers l'arrière Dans cette situation le rebord de la semelle exerce sous les garnitures 18 une force verticale F(V) dirigée vers le haut Si cette force est suffisamment élevée l'ensemble constitué par la mâchoire 15 et l'étrier 10 se soulève en pivotant autour des touril25 lons 14 Le rouleau 23 roule le long de la rampe supérieure de faible largeur 25 a et repousse vers l'avant le levier 25 et le piston 7 en

comprimant le ressort 5.

Si l'effort F(V) est suffisamment grand et durable, la mâchoire se soulève dlune course telle qu'elle ne retient plus la semelle de 30 la chaussure, permettant le dégagement de celle-ci Après échappement de la chaussure, le système élastique 5,7 par l'intermédiaire du levier 8 et de la rampe 25 a, rappelle énergiquement l'ensemble étrier-mâchoire à sa position initiale Ce mouvement est amorti par la butée élastique

29 que vient heurter la partie inférieure 12 b de l'étrier.

Du fait que la largeur d'appui du levier 8 avec le rouleau 23 est extrêmement faible (pratiquement nulle), le couple exercé par le ressort 5 sur la mâchoire 15 pour s'opposer à son pivotement latéral est considérablement réduit par rapport à sa valeur initiale On obtient 2548 91 o ainsi une compensation des frottements parasitaires dans la chute comnbinée arrière-torsion, Cette mêne compensation est obtenue bien entendu si le soulèvement de la m 2 choire est d non pas à un déséquilibre

du skieur vers larrière mais à un dép 8 t de neige sous la chaussure.

Il faut noter que si le couple précité est réduit, il n'est toutefois pas nul, ce qui évite 1 'irconvénient dglottement de la chaussure sur le skie, Dans la variante représentée à la úi Ut Lre 10, le levier de verrouillage 80 a un bec 250 présentant en vue de dessus une úorme trapéS

1 C zoidale.

Ainsi la largeur d'appui du roaleau 23 contre le evier 80 et, corrélativement, le couple de déclenchement dimimuent pogressivement au fur et à mesure que la mechoire se sou 1 ave et non pas brusquement

conmme c'était le cas dans la première forme de réalisation des figures 15 1 à 9.

Dans la seconde Forme de réal:isation; représentée sur les úigures 11 à 17, la plupart des pièces sont similaires sinon identiques à celles de la première forme de réalisation; c'est pourquoi ces pièces ont été désignées par les mèmes références que précédemment, Cette seconde forme de réalisation se distig Re de la première uniquement par le fait qu'elle comporte deux leviers de verrouillage 40, 50 au lieu dtun seul Ces deux leviers sont articulés sur le mrme axe transversel 9 lequel est monté à faible distance au dessus de la

base 2.

Le levier 40 est relativement court et présente, vu de dessus, une forme en U dont les bran ches 41 sont tournées vers l'arrière du ski et dont la face alntérieure 42 est planee Le levier 50 est plus long et moins épais que le levier 40 Il présente une épaisseur qui correspond à l'écartement des branches 41 et est logé entre ces dern:urep ten c: r Q-î; supérieure

le levier 50 possède un renflement 51 qui est disposé transversalement.

La largeur du levier 50, c'est-à-dire sa dimension suivant la direction longitudinale du ski, est plus faible à sa partie inférieure 52 qu'à a partie supérieure 53 de sorte que sa partie inférieure est en retrait 35 par rapport aux branches 41 tandis que sa partie supérieure úai saillie vers le haut et vers l'arrière par rapport à ces branches 41 T 1 a fas c

arrière de la partie 53 a la úorne drine ranme inclinée 54.

2548916 '"

Le piston 7 a une forme cylindrique à fond plat 7 b A sa partie inférieure ce piston est appliqué fortement par le ressort 5 contre la face 42 du levier 40 Ce dernier tend à pivoter vers l'arrière autour de son axe 9 et sollicite à son tour par l'intermédiaire des faces ar5 rière 41 a des branches 41 le rouleau 23 pour repousser la mâchoire 15

vers l'arrière et appliquer les encoches 22 contre les tiges 13.

Le levier 50 est ainsi dimensionné qu'en position normale

(figure 11) il effleure, sans s'y appuyer, d'une part la partie supérieure du piston 7 au moyen du renflement 51, d'autre part le rouleau 10 23 au moyen du bord inférieur de la rampe 54.

Dans le cas d'un déclenchement en torsion pure tel que représenté à la figure 13, la mâchoire 15 bascule latéralement en prenant appui contre l'une des tiges 13 Le rouleau 23 agit contre l'une des faces 41 a du levier 40 pour le faire pivoter vers l'avant; par sa 15 face avant 42 ce dernier agit contre le fond 7 b du piston 7 pour le repousser à l'intérieur du corps 1 en comprimant le ressort Au cours de cedéclenchement le levier 50 ne joue aucun r 81 e La dureté de déclenchement est relativement élevée car le rouleau 23 coopère avec

le levier 40 de grande épaisseur.

Les figures 14 et 15 représentent une chute en avant du skieur.

La chaussure (C) bascule sur la plaque de glissement 30 et exerce sur la machoire 15 une poussée longitudinale dirigée vers l'avant La machoire 15 coulisse vers l'avant à l'intérieur de létrier 10 et sollicite

le ressort 5 par l'intermédiaire du rouleau 23, du levier 40 et du pis25 ton 7 Le levier 50 ne joue à rnouveau aucun r 81 e.

Comme dans la première forme de réalisation la compensation des frottements parasitaires est réalisée du fait que les encoches d'appui 22 se décollent des tiges 13, permettant un basculement latéral libre

de la machoire 15.

Les figures 16 et 17 représentent une chute vers l'arrière du skieur La chaussure entra Ine vers le haut l'ensemble machoire 15/ 4 trier 10, cet ensemble pivotant autour des tourillons 14 Dès le début de sa montée le rouleau 23 rencontre le bord inférieur de la rampe 54; il franchit ensuite ce bord et roule le long de la rampe 54, faisant basculer le levier 50 vers l'avant Ce dernier entraîne dans son mouvement le levier 40 Toutefois, en raison de sa longueur plus faible, le levier 40 perd le contact avec la face 7 b du piston 7, celle-ci

2548916 ',

étant sollicitée cette fois par le rernlement 51.

La comnpensation des froterments -avasitaires est obtenue du fait que le rouleêu 23 est en appui cotie l-a raempe 54 de faible épaisseur et non pauis cntr:te le levier 3 i de graunde épaisseur La troisième et derir;: or;e de réalisation représentée mex figures 'i 3 a 26 se distinc' des de:f,3 précédentes par soi levier de verrouill ge Ce levier; d êin Daê la úréLrence 60 est ulne pi-ce maoîobloc qui colpr:,nd mue partie in Fé iare e 2 'o, a de acion cyliririge tr'aasv-ersal 1; -u corps vcrical de 2 aible &alsseur 62 et nue partie s'upé 10 rieur-ae en ?rme de barrete trtsrsale 3 e de longeiur welativement

grande (úignres 25-26).

Le manchonr 61 sert h l rtk olation d% levier 60 ser lea, -ransversal 9 Le corps de leviar 52 a une 2 a ce xai Dt 62 a de úormoz arqaée concave et une 2 ace Q U- m prespte wi creax 62 b srplom bé pa utne rampe i-ic linèe 52 c, La barrette s Ly&ie-re 63 prrsente -ne partie biseatée plane 63 e

tournée vers 11 arrière.

La partie centrr Ele 20 de la mn ckoire 15 présente, sr le ha&t de

sa Pace avant, un m Mplat Oa complémentaire du biseau 63 a.

le piston 7 possède ue tete bo 7 e 7 c.

Da 3 ns la posit-on -ramale des 2 ig-res 13 et 19, le resscrt 5 appliîue le piston 7 contre le,levier 60 Celui-ci, prenant appui co:t-e e le méplat 20 a de la mchoiro 1, repousse cette dernicre vers 1 larri re de manière à appliquer icrte nt les ercoch es 22 contre les tiges 13 z 25 Dans cette position le rouleau 23 se trouve das le cre u: ')2 b

et effleure la paroi supérieure de ce creux.

En cas de torsion pure, illustrée par la ligiure 20 t la ma choire bascule autour de l June des tiges 13 et, par l'intermdiaire de 11 '-o

des bords du méplat 20 a, repousse vers l'avant le levier 60 et le piston 30 7.

C'est la largeur relativement grande de la barrette 63 qui intervient pour déterminer la dureté de déclenchement en torsion.

En cas de poussée lonrgi,-adinale exercée par la chaussure, par suaite notamment dtune chute ava-it, la mlchoire 15 coulisse vers l'avant 35 dans l'étrier 10 et les encoches 22 se décollent des barrettes 13 (figure 21-22) Au co-ars de ce mouvement ceest encore le méplat 20 a qui

repousse vers l'avant le lev'ier 60 et le piston 7.

2548916 '

La liberté initiale de basculement de la m 1 choire, obtenue grâce à l'écartement des encoches 22 par rapport aux tiges 13 réalise la compensation des froúttements parasitaires qui était recherchée dans la

chute combinée avant-torsion.

En cas de chute arrière l'ensemble mâchoire 15/étrier 10 se soulève par pivotement autour des tourillons 14 En montant le rouleau 23 rencontre le bord du creux 62 b et oblige le levier 60 à pivoter et à repousser vers l'avant le piston 7 Le soulèvement du rouleau 23 se

poursuivant, ce dernier roule sur la rampe 62 c, en continuant à repous10 ser l'ensemble levier 60/piston 7 et à comprimer le ressort 5.

Durant ce mouvement l'extrémité supérieure du levier 60 constitué par la barrette 63 s'écarte du méplat 20 a L'immobilisation en torsion de la mâchoire 15 est donc réalisée par suite de la coopération du rouleau 23 avec la rampe 62 c de faible largeur, c'est-à-dire sous une 15 dureté nettement plus faible que la dureté initiale On obtieit ainsi une compensation des frottements parasitaires dus à la chute combinée arrièretorsion. Dans les formes de réalisation qui viennent d'être décrites, les divers bras de levier régissant les déclenchements en torsion et en chutearrière sont déterminés de telle manière que le rapport des forces de déclenchement F(V) en chute-arrière et F(H) en torsion soit de l'ordre de 5 à 6, rapport qui permet de skier en toute sécurité sans

risque de déclenchements intempestifs.

Dans ces formes de réalisation un déclenchement complet en chute-arrière a été prévu, c'est-à-dire une possibilité d'échappement de la chaussure vers le haut Toutefois une butée-avant en reprenant les caractéristiques mais pourvue d'une course limitée en chute-arrière (ne permettant pas cet échappement vertical) ne sortirait pas bien

entendu du cadre de la présente invention.

Dans un but de simplification, le système d'ajustage en hauteur de la butée-avant, qui permet son adaptation à des semelles d'épaisseurs différentes, n'a pas été représenté car il ne concerne pas directement l'invention Un système de type connu pourrait être prévu à cet effet, qui serait incorporé soit dans la mâchoire 15, soit dans la plaque de base 2 (permettant de déplacer verticalement la plaquette de

glissement 30).

Toujours dans un but de simplificatbn, le dispositif d'affichage

2548916:

de la dureté, visualisant le degré de compression du ressort 5 n'a pas été représenté, Le (ou les leviers) de verrouillage pourraient être articulés autour d'un axe monté non pas dans la base 2 du corps 1 mais au con5 traire dans la partie supérieure de ce dernier Il serait possible d'agencer la m'choire 15 pour qu'elle coopère non pas avec la tige mais avec la semelle de la chaussure Par ailleurs il serait possible de remplacer les deux tiges 13 par une plaquette verticale transversale unique destinée à coopérer avec la paroi antérieure de l'évidement 21. 10 Enfin, bien tue la fixation de sécurité qui vient d'être décrite ait été conaue pour retenir la pointe de la chaussure, on pourrait envisager de l'utiliser comme talonmière à déclenchements en chuteavant et torsion; pour cela il suffirait de remplacer la mâchoire par

un organe agrippe-yalon de forme appropriée.

2548916,

Claims (10)

REVENDICATIONS

1 Fixation de sécurité pour ski, qui comporte un corps creux ( 1) destiné à être monté sur le ski (S), un étrier ( 10) articulé sur le corps ( 1) autour d'un axe horizontal ( 14) transversal au ski (S), une mâchoire de retenue ( 15) de le chaussure (C) portée par l'étrier ( 10) et pouvant pivoter latéralement d'un coté ou de l'autre de l'axe du ski (S), un levier de verrouillage ( 8; 40; 60) monté à l'intérieur du corps ( 1) et articulé autour d'un axe horizontal ( 9) transversal au ski (S), un ressort ( 5) logé dans le corps ( 1) et agissant contre le levier de verrouillage ( 8-; 40; 60) de telle manière que celui10 ci s'oppose à la fois au pivotement latéral de la mâchoire ( 15) et, par l'intermédiaire d'une rampe ( 25 a; 54;

62 c) au soulèvement de l'ensemble constitué par la machoire ( 15) et l'étrier ( 10), caractérisée en ce que la mâchoire ( 15) est guidée dans l'étrier ( 10) pour coulisser dans ce dernier suivant la direction longitudinale 15 du ski et qu'elle est solidaire de deux moyens d'appui qui assurent normalement son immobilisation en direction latérale: un premier moyen ( 22) tourné du côté de la chaussure et coopérant avec un premier appui complémentaire ( 13) solidaire de l'étrier ( 10), un second moyen ( 23; 23 a) tourné du c 8 té opposé à la chaussure 20 et coopérant avec un second appui complémentaire ( 8 a; 41 a; 63 a)

solidaire du levier de verrouillage ( 8; 40; 60).

2 Fixation de sécurité pour ski suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle est pourvue d'un troisième appui mobile ( 25 a; 54; 62 c) qui est sollicité par le ressort ( 5) pour se dépla25 cer vers la mâchoire ( 15) et qui possède une largeur inférieure à celle dudit second appui (Sa; 41 a; 63 a), ce troisième appui étant agencé pour coopérer avec un troisième moyen d'appui ( 23) solidaire de la mâchoire ( 15) lorsque l'ensemble constitué par la machoire ( 15) et l'étrier ( 10) se soulève sous l'action d'un effort vertical F(V). 3 r 3 i'xation de sécurité suivant la revendication 2, caractérisée en ce À e le troisième appui ( 25 a; 54; 62 c) a la forme d'une rampa inclinée qui agit contre ledit troisième moyen d'appui ( 23) pour s'opposer -u soulèvement de I'ensemble constitué par la mâchoire ( 15) et l'&trier '10) t ?xa: icn de sécurit< suivant la revendication 3, caractérisée en ce 2548916 l' que ledit troisième moyen d'appui ( 23) est un rouleau qui est monté libre en rota't-ion S 2 'un ax_ transversal h orizonta 7 ( 24) porté par la m 'choire (v 5)

, Fixatiotl de s'écurité suivat l'une des revendications 2 à 42 caracS térisée en ce que lesdit 3 second et troisièm e Myens dtappui solidaires de la michoire ( 15) sont censtitnés par un éléent imique ( 23)

6 Pixation de sur i té suivat P 7 x r des revedications 2 à 4 caractérisée e N c ue le second et le trois-i iîz moye-s d&appui solidaires de létrier sont des móryens distilncts ( 20 a, 23) 0 7 F xatio Ii de séca M?:/tj ss/irant 19 tw des revendicatious 2 à S, caracté.risée ien ce que le td sême appali ( 25 a; 62 c) est porté par le

levier de verrouillage ( 8; 60).

8 Fixation de sécurité sui 1 at l iue des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que le troisiîae appui ( 54) est porté par un second

-15 levier ( 50) articul autour d'un axe horizontal transversal au ski.

9 * Fixation de sêcmxité %iivant la revendication 8, caractérisée ell ce que le second lev ir ( 50) est articulé autour du r F me axe ( 9) que le

levier de verrouillage ( 40).

Fixation de séciurité suivant luner des revendications précèdentes,

caractérisée en ce e le premier moyen d 9 appui est formé d Oune paire d'encoches verticales ( 22) creusées dans la m Dchoire ( 15) symétriq%îement par rapport à l'axe du ski, tandis que le premier appui est constitué par urne paire de tiges cylindriques verticales ( 13) úixées à l'étrier ( 10) et dont l'écartement mutuel correspond A celui des 25 encoches ( 22) 11 Fixation de sécurité suivant la revendication 10, caractérisée en ce que la partie ( 20) de la mq<êhoire qui est située du c 8 té opposé à la chaussure présente une ouverture 7 erticale ( 21), de contour approximativement rectangulaire, qui est traversée par les tiges ( 13) et que les encoches ( 22) sont creusées dans la paroi de cette ouverture qui est située du c 8 té opposé à la chaussure

12 Fixation de sécurité suivant 11 'Ue des revendications précédentes,

caractérisée en ce qu'elle est pourvue de moyens destines à attémuer le frottement de la chaussure contre la mnchoire de retenue ( 15) et 35 que ce *oyens sont constitués par la conbinaison d U Ne paire de garnitures de g Lissement ( 18) et dune paire de galets de roulement ( 19) qui sont montés sur la machoire ( 1 i) symétriquemet de part et

2548916 O '

d'autre de l'axe du ski.

13 Fixation de sécurité suivant la revendication 12, caractérisée en ce que lesdits moyens destinés à atténuer le frottement sont agencés de telle manière qu'en position normale seuls les galets ( 19) soient ap5 pliques contre la chaussure, l'appui des garnitures ( 18) avec la chaussure intervenant par suite de la pénétration de cette dernière

dans la mâchoire ( 15) sous Sorte poussée longitudinale F(L).

14 Fixation de sécurité suivant l'une des revendications précédentes,

caractérisée en ce qu'elle est pourvue d'un tampon amortisseur élas10 tique ( 29) monté dans la base ( 2) du corps fixe ( 1) et agencé pour servir de butée d'arr 8 t à l'ensemble articulé étrier ( 10)/michoire ( 15) lorsque cet ensemble s'abaisse contre le ski après échappement

de la chaussure.