CH672433A5 - - Google Patents

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CH672433A5
CH672433A5 CH172187A CH172187A CH672433A5 CH 672433 A5 CH672433 A5 CH 672433A5 CH 172187 A CH172187 A CH 172187A CH 172187 A CH172187 A CH 172187A CH 672433 A5 CH672433 A5 CH 672433A5
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
ski
ramp
lever
jaw
arms
Prior art date
Application number
CH172187A
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English (en)
Inventor
Pierre Rullier
Yvan Gallet
Original Assignee
Salomon Sa
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Application filed by Salomon Sa filed Critical Salomon Sa
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    • A63SPORTS; GAMES; AMUSEMENTS
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    • A63C9/08Ski bindings yieldable or self-releasing in the event of an accident, i.e. safety bindings
    • A63C9/084Ski bindings yieldable or self-releasing in the event of an accident, i.e. safety bindings with heel hold-downs, e.g. swingable
    • A63C9/0844Ski bindings yieldable or self-releasing in the event of an accident, i.e. safety bindings with heel hold-downs, e.g. swingable the body pivoting about a transverse axis
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  • Footwear And Its Accessory, Manufacturing Method And Apparatuses (AREA)

Description

DESCRIPTION
L'invention concerne une fixation de sécurité d'une chaussure sur un ski. Plus précisément, l'invention concerne une fixation destinée à retenir une extrémité de la chaussure à la surface supérieure d'un ski.
Des fixations de ce genre sont connues et présentent généralement une mâchoire apte à retenir une extrémité de la chaussure, notamment l'extrémité arrière. La mâchoire est articulée autour d'un axe horizontal et transversal à la direction longitudinale définie par le ski par rapport à un corps relié au ski.
En outre, des moyens élastiques exercent une action sur la mâchoire, qui, lors de la pratique du ski, tend à rappeler la mâchoire vers le ski ou au contraire à la basculer vers le haut, selon l'intensité de la sollicitation exercée par la semelle de chaussure sur la mâchoire.
Habituellement, les moyens élastiques comprennent un ressort logé dans le corps, dont la compression initiale est réglable. Le ressort repousse contre une rampe de la mâchoire un organe de pression qui, selon les cas, peut être un piston coulissant ou un basculeur articulé.
La rampe de la mâchoire présente habituellement une zone de course élastique au contact de laquelle l'organe de pression rappelle élastiquement la mâchoire vers le ski, et une zone de déclenchement au contact de laquelle l'organe de pression repousse la mâchoire vers le haut. La limite entre les deux zones définit le seuil de déclenchement de la fixation.
De telles fixations sont connues notamment d'après les brevets français FR 2.338.060 et FR 2.494.591.
L'inconvénient de ces dispositifs est que l'utilisateur doit fournir un effort important pour déchausser manuellement la fixation, car, en effet, il doit fournir une énergie équivalente à l'énergie de déclenchement que la chaussure transmet à la mâchoire pour un déclenchement lors de la pratique du ski.
Egalement, ces fixations nécessitent un ressort pour le déclenchement et un ou plusieurs autres ressorts pour assurer un recul élastique de la fixation, notamment en vue de suivre les mouvements de flexion du ski.
Egalement, la compression initiale des ressorts de recul n'est généralement pas réglable, et notamment ne s'ajuste pas d'après la compression du ressort des moyens élastiques.
Il existe pourtant des fixations où les ressorts de recul peuvent être ajustés en compression, mais par des moyens de réglage indépendants des moyens élastiques.
Un des buts de l'invention est de proposer une fixation pour laquelle l'énergie de déclenchement à fournir pour un déchaussage manuel est inférieure à celle pour un déclenchement lors de la pratique du ski.
Un autre but de l'invention est de proposer une fixation qui présente des moyens communs de réserve d'énergie et des moyens communs de réglage pour assurer à la fois le rappel élastique et le recul élastique de la fixation et leur réglage.
Avantageusement, ce but est atteint par l'invention en utilisant, dans un mode de réalisation particulier, le ressort des moyens élastiques pour assurer par ailleurs le recul élastique.
D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre.
La fixation de sécurité selon l'invention est caractérisée par le fait que:
— le corps est porté par deux bras latéraux qui sont eux-mêmes articulés par rapport au ski à leur extrémité inférieure autour d'un axe transversal,
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— un levier est articulé à son extrémité inférieure par rapport au ski autour d'un axe transversal et est interposé dans sa partie supérieure entre la rampe de la mâchoire et l'organe de pression des moyens élastiques, de telle façon que la poussée exercée par l'organe de pression sur la rampe de la mâchoire soit transmise à ladite rampe par l'intermédiaire du levier, et varie selon la position des bras et du corps par rapport au ski.
L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous, donnée à titre indicatif, ainsi qu'aux dessins -en annexe qui en font partie intégrante.
La figure 1 représente en vue de côté et en coupe partielle une fixation, dans un mode non limitatif de mise en œuvre de l'invention.
La figure 2 est une vue en perspective de la fixation de la figure 1.
La figure 3 illustre le fonctionnement de la fixation de la figure 1 lors d'une sollicitation verticale exercée sur le corps.
La figure 4 illustre le fonctionnement de la fixation de la figure 1 lors d'une sollicitation verticale exercée sur la mâchoire.
La figure 5 illustre le fonctionnement de la fixation de la figure 1 lors d'une sollicitation horizontale de recul.
La figure 6 représente la fixation de la figure 1 en position déchaussée.
Les figures 7 à 12 illustrent différentes variantes de réalisation de l'invention.
La fixation représentée dans les figures est du type apte à retenir le talon d'une chaussure.
Toutefois, l'invention s'applique également à une fixation destinée à retenir l'avant d'une chaussure.
On a représenté dans la figure 1 une fixation de sécurité 1 qui est reliée solidairement à la surface supérieure d'un ski 2.
La fixation 1 représentée comprend une mâchoire 3 apte à retenir la semelle de la chaussure au niveau d'un serre-semelle 31 qui est destiné à retenir le talon de la semelle. De manière connue, la mâchoire 3 comprend de préférence, dans sa partie inférieure, une languette 32 sur laquelle vient s'appuyer la semelle de la chaussure lors du chaussage.
La fixation 1 comprend également un corps 5 relié au ski par rapport auquel la mâchoire 3 est articulée autour d'un axe 6 horizontal et transversal à la direction longitudinale définie par le ski.
Des moyens élastiques relient par ailleurs le corps 5 et la mâchoire 3. Ces moyens sont représentés dans la figure 1 sous la forme d'un ressort, notamment un ressort de compression 7 logé dans le corps, dont la compression initiale est réglable par un bouchon 8 vissé sur la partie arrière du corps 5.
Cela n'est pas limitatif et le ressort 7 peut être remplacé par tout moyen élastique approprié de réserve d'énergie, par exemple un vérin rempli de gaz sous pression ou de fluide.
Les moyens élastiques comprennent également un organe de pression représenté dans la figure 1 sous la forme d'un piston 9 monté coulissant par rapport au corps 5 selon la direction longitudinale du corps, que le ressort 7 repousse en direction de la mâchoire, et d'une rampe 10 de la mâchoire orientée vers l'organe de pression 9, qui sera décrite plus en détail ultérieurement.
La figure 1 représente la fixation 1 en position fermée ou chaussée, et à partir de cette position, sous l'effet d'une sollicitation verticale vers le haut de la semelle de la mâchoire, les moyens élastiques définissent pour la fixation 1 une zone de course élastique où la mâchoire 3 est rappelée élastiquement en direction du ski, puis une zone d'ouverture où ils autorisent le basculement vers le haut de la mâchoire 3. La frontière entre la zone de course élastique et la zone d'ouverture correspond au seuil de déclenchement, qui peut être réglé par la compression initiale du ressort 7 au moyen du bouchon 8. Cela est connu de l'homme de l'art.
Selon l'invention, le corps 5 de la fixation est porté par deux bras latéraux 11 et 12, qui sont assemblés solidairement audit corps, et qui le relient au ski 2.
Les bras latéraux 11 et 12 sont disposés sensiblement symétriquement au plan de symétrie longitudinal et vertical du ski 2, et ils sont articulés par rapport au ski 2 dans leur partie inférieure autour d'un axe transversal 13.
Dans le mode de réalisation représenté, l'axe transversal 13 est monté sur un socle 14 solidarisé au ski 2 directement ou par l'intermédiaire de moyens de réglage de longueur, et il est mobile longitu-dinalement dans une lumière 15 transversale du socle 14 s'étendant longitudinalement.
Ainsi, tel que l'illustre la figure 3, le corps 5 et les bras latéraux 11 et 12 sont mobiles en rotation autour de l'axe 13, et tel que l'illustre la figure 5, ils sont aussi mobiles longitudinalement par coulisse-ment de l'axe 13 dans la lumière 15.
D'une manière préférentielle, les deux bras 11 et 12 sont coudés et présentent à partir de l'axe 13 une première portion 16,17 orientée sensiblement parallèlement à la surface supérieure du ski 2, suivie par une deuxième portion qui remonte vers le corps 5; seule la deuxième portion 18 du bras 11 est visible dans les figures.
Les figures 1 à 6, 8 et 9 représentent les premières portions 16 et 17 des bras 11 et 12 parallèles entre elles et orientées vers l'arrière du ski, en partant de l'axe 13.
En outre, avantageusement dans ce cas, le socle 14 fournit une surface supérieure 19 sur laquelle vient reposer la semelle de chaussure en position chaussée, et le socle 14 peut également servir de plaque de base à un dispositif de freinage non représenté.
De préférence, l'espacement entre les deux bras 11 et 12, au niveau de leur première portion respective, est inférieur à la largeur du socle 14 et à celle de la semelle de chaussure, et le socle présente deux portions de rainures 20 et 21 s'étendant depuis la lumière 15 et débouchant vers l'arrière, dans lesquelles se logent les premières portions 16 et 17 des bras 11 et 12 sur au moins une partie de leur longueur.
Les portions de rainures 20, 21 fournissent un guidage latéral aux bras 11 et 12 et permettent un escamotage de leur première portion sous la semelle de la chaussure.
Les bras 11 et 12 présentent toute forme appropriée de section transversale, et par exemple une section allongée, rectangulaire, ovoïde, en L, allongée avec nervure de renforcement, dont la grande dimension est orientée dans un plan vertical.
La fixation 1 comprend par ailleurs un levier 22 qui est articulé dans sa partie inférieure par rapport au ski 2 autour d'un axe transversal et horizontal 23. Notamment, l'axe 23 est porté par un palier 24 solidaire du ski, qui prolonge vers l'arrière le socle 14.
Dans sa partie supérieure, le levier 22 est interposé entre l'organe de pression, le piston 9 dans la figure 1, et la rampe 10 de la mâchoire 3.
Ainsi, la tête du levier 22 transmet sur la rampe 10 de la mâchoire 3 la poussée engendrée par le piston 9 et le ressort 7.
L'axe 23 du levier 22 et le palier 24 sont situés de préférence approximativement à l'aplomb de la tête du levier 22.
En outre, en se référant à la figure 1, l'axe 23 d'articulation du levier 22 se trouve situé en arrière de l'axe 13 d'articulation des bras 11 et 12.
La tête du levier 22 présente du côté du piston 9 une rampe 25 sur laquelle s'appuie le nez de pression 26 du piston 9.
En outre, du côté de la mâchoire 3, la tête du levier 22 présente un nez de pression 27 qui est en appui sur la rampe 10 de la mâchoire.
La rampe 10 présente une rampe de course élastique 28 au contact de laquelle le nez de pression 27 rappelle la mâchoire 3 en direction du ski et une rampe d'ouverture 29 au contact de laquelle le nez de pression 27 tend à ouvrir la mâchoire vers le haut. Ces deux rampes 28 et 29 sont séparées par une crête 30 qui correspond au seuil de déclenchement de la fixation.
D'une manière connue, la rampe de course élastique 28 est compressive et la rampe d'ouverture 28 sensiblement décompressive.
La rampe 25 du levier 22 est compressive, c'est-à-dire que,
lorsque le nez de pression 26 du piston 9 la parcourt vers le haut, le piston 9 est repoussé vers l'arrière et le ressort est comprimé. Inversement, le piston 9 revient vers l'avant lorsque le nez de pression 26 décrit la rampe 25 vers le bas.
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Avantageusement, un rebord en saillie 34 se trouve situé à l'extrémité supérieure de la rampe 25 du levier 22, et limite le déplacement vers le haut du nez de pression 26 et donc le mouvement de basculement du corps autour de l'axe 13.
De préférence, la zone de contact entre le nez de pression 26 du piston 9 et la rampe 25 est plus élevée que la zone de contact entre le nez de pression 27 de levier 22 et la rampe 10 de la mâchoire. Cela sera décrit plus en détail ultérieurement.
La fixation 1 comprend par ailleurs un moyen de déchaussage manuel. Tout moyen connu de déchaussage manuel approprié convient, par exemple du type de celui décrit dans le brevet FR 2.338.060, et, pour des raisons de clarté, seul un levier 33 a été schématisé dans les différentes figures. De préférence, le levier de déchaussage est du type de ceux qui sont actionnés par une poussée exercée par l'utilisateur, dont une composante est orientée en direction du ski.
Les figures 3,4 et 5 illustrent le fonctionnement de la fixation sous l'effet de sollicitations respectivement verticale vers le haut exercée sur le corps 5, verticale vers le haut exercée sur la mâchoire 3, horizontale vers l'arrière sur le corps 5.
Ces différentes composantes de sollicitations ont été volontairement isolées pour mieux faire apparaître le fonctionnement de la fixation, mais, de manière évidente, des composantes se combinent lors de la pratique du ski et donc de la même manière les mouvements relatifs du corps 5, de la mâchoire 3 et du socle 14, en réponse à ces composantes de sollicitations, se combinent entre eux.
La figure 3 représente la fixation 1 dont le corps 5 est sollicité par une force verticale orientée vers le haut et schématisée par la flèche Fl.
Sous l'effet d'une telle sollicitation, le corps 5 et les bras 11 et 12 pivotent vers le haut autour de l'axe transversal 13. La mâchoire 3, quant à elle, suit le pivotement mais n'a pas de mouvement relatif par rapport au corps 5.
Le levier 22 agit sur les moyens élastiques de la manière suivante. D'une part, son nez de pression 27 parcourt la partie 28 de la rampe 10 de la mâchoire et, d'autre part, sa rampe 25 est parcourue par le nez de pression 26 du piston 9.
Tel que cela a été décrit précédemment, les rampes 28 et 26 sont compressives pour le piston 9 et le ressort 7, et les compressions du ressort 7 qu'elles engendrent respectivement s'additionnent.
Le rebord 34, que la rampe 25 du levier 22 présente dans sa partie supérieure, retient le nez de pression 26 et par cet intermédiaire le corps 5, de préférence, avant que le nez 27 du basculeur 22 ne franchisse le seuil de déclenchement 30.
De cette façon, un déclenchement de la fixation, à partir de sa position chaussée, ne peut pas être réalisé uniquement en sollicitant le corps vers le haut.
Lorsque la sollicitation selon Fl cesse, le corps 5 et les bras 11 et 12 sont rappelés élastiquement vers le bas par le ressort 7 qui se décomprime et par leur propre poids.
Les nez de pression 27 et 26 parcourent les rampes 28 et 25 en sens inverse et la fixation revient d'elle-même sensiblement dans la position de la figure 1. Ainsi, dans le cas présent la compression du ressort est produite à la fois par la rampe 10 de la mâchoire 3, plus précisément sa partie 28 et par la rampe 25 du levier 22.
La figure 4 représente la fixation 1 dont la mâchoire est sollicitée par une force verticale vers le haut F2, qui est, par exemple, exercée sur le serre-semelle 31.
Dans cette figure, il est supposé que le corps 5 reste en position basse.
Sous l'effet de la sollicitation F2, la mâchoire 3 pivote par rapport au corps 5 autour de l'axe transversal 6 porté par le corps.
Au cours de ce pivotement, le nez de pression 27 du levier 22 parcourt la rampe de course élastique 28 de la mâchoire 3, puis, si la sollicitation F2 présente une intensité suffisante, le nez de pression 27 franchit le seuil de déclenchement 30 et parcourt la rampe d'ouverture 29.
La rampe 28 étant compressive, elle repousse vers le ressort la tête du levier 22, qui repousse à son tour le piston 9, lequel piston comprime le ressort 7.
Il faut souligner que le nez de pression 26 du piston 9 reste sensiblement immobile sur la rampe 25 du levier 22. Un déplacement 5 réduit est dû toutefois au basculement du levier 22 lorsque son nez 27 parcourt la rampe 28, mais ce déplacement est négligeable devant celui décrit relativement à la figure 3.
Ainsi, dans ce cas, on peut considérer que la compression du ressort est produite uniquement par la rampe 10 de la mâchoire 3. io Lorsque la sollicitation F2 cesse, si le nez de pression 27 est au contact de la rampe de course élastique, la mâchoire 3 est rappelée élastiquement vers le ski et le ressort 7 se décomprime. Si, par ailleurs, le nez de pression 27 est au contact de la rampe d'ouverture 29, la mâchoire 3 tend alors à s'ouvrir vers le haut.
îs La figure 5 illustre la fixation 1 sous l'effet d'une sollicitation F3 dirigée horizontalement vers l'arrière et exercée sur le corps 5.
Sous l'action de cette sollicitation F3, le corps 5, les bras 11,12 et la mâchoire 3 reculent et l'axe 13 d'articulation des bras 11 et 12 parcourt la lumière 15 du socle 14.
20 Ce recul du corps 5 fait basculer vers l'arrière le levier 22 autour de l'axe transversal 23.
La rampe 28 de la mâchoire 3 et le nez de pression 27 du levier d'une part, la rampe 25 du levier 22 et le nez de pression 26 du piston 9 d'autre part, son aménagés de telle façon que, lors du bas-25 culement vers l'arrière du levier 22, la distance entre les nez de pression 26 et 27 augmente sensiblement.
En outre, avantageusement, le nez de pression 26 est au-dessus du nez de pression 27, plus précisément leur zone de contact avec les rampes 25 et 28 respectives.
3o Ainsi, le basculement vers l'arrière du levier 22 provoque une compression sensible du ressort 7 qui, du fait de la position verticale relative des nez de pression 26 et 27, tend à ramener le corps 5 vers l'avant dès que la sollicitation F3 cesse.
On obtient ainsi un effet de recul élastique qui est engendré, 35 d'une part, par le ressort 7 des moyens élastiques et, d'autre part, dont l'intensité est directement fonction de la compression initiale du ressort 7 et notamment du réglage de son bouchon 8.
La figure 6 représente la fixation 1 en position déchaussée. Cette position est atteinte après un déchaussage manuel au moyen du 40 levier 33 ou après un déclenchement de la fixation et éjection de la chaussure lors de la pratique du ski.
Dans cette position, le nez de pression 27 du levier 22 se trouve au contact de la rampe d'ouverture 29. Par contre, le corps 5 se trouve en position basse et le nez de pression 26 du piston se trouve 45 en bas de la rampe 25.
Si, à partir de cette position, on sollicite vers le haut le corps 5, le nez de pression 26, en parcourant la rampe 25, provoque une compression du ressort 7, ce qui donne lieu à un rappel élastique vers le bas du corps 5.
50 A partir de cette figure, on peut comprendre que l'énergie à fournir pour un déclenchement manuel est inférieure à celle nécessaire pour un déclenchement en pratique du ski.
Un déclenchement de la fixation lors de la pratique du ski combine une sollicitation verticale de la mâchoire selon F2 et une 55 sollicitation verticale du corps selon Fl.
Ainsi, lors du déclenchement, ce sont les deux rampes 28 de la mâchoire et 25 du levier qui entrent enjeu, provoquant ainsi la compression cumulée du ressort.
L'intensité du seuil de déclenchement en pratique du ski est di-60 rectement fonction de la compression du ressort provoquée par les deux rampes.
Par contre, en déclenchement manuel, l'intervention de l'utilisateur sur le levier 33 tend à plaquer le corps 5 et les bras 11 et 12 contre le ski.
65 De ce fait, seule la rampe 28 de la mâchoire 3 entre enjeu, ce qui fait que l'intensité du seuil de déclenchement est inférieure au cas précédent, car la compression engendrée par la rampe 25 est sensiblement nulle. Donc l'énergie à fournir pour un déchaussage manuel
est inférieure à l'énergie nécessaire pour un déclenchement en pratique du ski.
De même, le mouvement de la chaussure, lors du chaussage, tend à plaquer contre le ski le corps 5 et les bras 11 et 12.
De ce fait, seule la rampe 29 de la mâchoire entre enjeu et la rampe 25 n'agit pas sur la compression du ressort.
L'énergie à fournir pour le chaussage est donc plus faible que dans l'art antérieur.
En d'autres termes, l'intensité du seuil de déclenchement pour un déchaussage manuel est sensiblement égale à l'intensité du seuil à franchir pour un chaussage. En effet, le nez de pression 27 doit franchir le même seuil 30, avec, par ailleurs, le nez de pression 26 en bas de sa rampe 25,
Par contre, lors de la pratique du ski, l'intensité du seuil de déclenchement augmente car, sous l'effet des sollicitations, le nez de pression 26 parcourt la rampe 25, le ressort 7 est donc davantage comprimé au passage du seuil de déclenchement 30 que si la rampe 28 de la mâchoire provoquait seule la compression du ressort.
Les inclinaisons relatives de la rampe de déclenchement 28 et de la rampe 25 permettent de répartir la sollicitation exercée par la chaussure sur la mâchoire au niveau des deux rampes 28 et 25.
A cela s'ajoute le rapport entre la distance de la rampe 28 à l'axe 6 et la distance de la rampe 25 à l'axe 13.
Notamment, on pourra choisir ces différents paramètres de telle façon que, lors d'une sollicitation verticale, le nez de pression 26 arrive au contact du rebord 34 lorsque le nez de pression 27 arrive à la hauteur du seuil de déclenchement 30. Cela est à la portée de l'homme de l'art.
De même, les différents paramètres qui permettent de doser l'intensité du recul élastique par rapport à la compression du ressort 7 sont à la portée de l'homme de l'art.
On peut remarquer également que la fixation est reliée au ski par un socle 14 situé en avant de la mâchoire 3 et du corps 5, du fait de l'orientation des bras 11 et 12. Cette construction permet avantageusement de rapprocher l'une de l'autre les zones d'assemblage des fixations avant et arrière du ski et ainsi de réduire la longueur du ski sur laquelle la flexion du ski est perturbée par les fixations.
La figure 7 représente une variante de réalisation de la fixation 1 dans laquelle les premières portions 16 et 17 des bras 11 et 12 sont orientées vers l'avant en partant de l'axe 13, et l'axe 13 d'articulation des bras 11 et 12 ainsi que son palier 36 de support se trouvent situés en arrière de l'axe 23 d'articulation du levier 22.
La lumière 15 dans laquelle coulisse l'axe 13 pour assurer le seuil élastique se trouve située dans un palierarrière 36.
Par ailleurs, la mâchoire 3, le corps 5 et le basculeur 22 sont inchangés par rapport au cas précédent.
Dans la variante de la figure 8, le piston 9 est remplacé par un baculeur 37 articulé autour d'un axe transversal 38 par rapport au corps 5. Dans cette variante, l'axe transversal 38 se trouve situé dans la partie inférieure du basculeur 37.
Ce basculeur 37 présente dans sa partie supérieure un nez de pression 26 semblable à celui du piston 9 orienté vers la tête du bas-
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culeur 22 et la mâchoire. De l'autre côté, le basculeur présente tout moyen approprié et notamment un logement sur lequel prend appui l'extrémité du ressort 7, ou un ergot sur lequel il s'appuie.
La figure 9 représente, en variante de la figure 1, une fixation dans laquelle la rampe 25 et le nez de pression 26 sont interchangés. Ainsi, le basculeur 22 présente, au niveau de sa tête et du côté du ressort 7, un nez de pression 39 qui est au contact d'une rampe 40 située sur le piston 9. Dans la partie inférieure de la rampe 40 se trouve un rebord 41 qui, comme le rebord 34, est destiné à limiter le pivotement du corps 5 sur l'axe 13.
La figure 10 illustre une combinaison des deux précédentes variantes. La rampe 40 est portée non pas par un piston 9, mais par le basculeur 37 articulé sur l'axe 38.
La figure 11 représente une variante de réalisation selon laquelle le socle 14 se déplace avec l'axe d'articulation 13, les bras 11 et 12 et le corps 5 lors d'une sollicitation de recul. Dans ce cas, la lumière 15 est remplacée par un alésage cylindrique de révolution 45 pour l'axe 13, et le socle 14 est monté coulissant selon une direction longitudinale, sur une glissière 46 solidaire du ski, directement ou par l'intermédiaire de moyens de réglage de longueur. Le palier 24, qui porte l'axe 23 du levier 22, est relié solidairement au ski, ce qui permet d'assurer le rappel élastique de la fixation après un recul.
La fixation décrite dans les différentes figures peut comprendre par ailleurs des dispositifs connus tels qu'un moyen de déchaussage manuel, schématisé par le levier 33, un moyen de freinage actionné par la sémelle de chaussure ou un organe de la fixation.
Egalement, la fixation comprend de préférence un moyen connu de réglage longitudinal, par exemple une glissière dans laquelle coulisse longitudinalement le socle 14 avec des crans de verrouillage ou tout autre moyen approprié.
Naturellement, la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif et l'on pourrait mettre en œuvre d'autres variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci.
En particulier, les moyens de rappel de la fixation pour le recul élastique pourraient comprendre, en plus du décalage des nez de pression au niveau du basculeur 22, des moyens indépendants et traditionnels, tels qu'un ressort de rappel agissant par exemple sur l'axe 13 d'articulation des bras 11 et 12 ou d'autres moyens appropriés. Dans ce cas, les actions de ces moyens indépendants et du ressort 7 , se cumulent.
Naturellement, de tels moyens indépendants de rappel pour le recul élastique pourraient être aussi utilisés seuls et, dans ce cas, le ressort 7 n'exerce une action que sur le rappel élastique de la mâchoire 3 et du corps 5 en direction du ski.
A titre d'illustration, la figure 12 représente une variante du mode de réalisation de la figure 11, selon laquelle le palier 23 est solidaire du socle 14 dans son mouvement de coulissement longitudinal. Dans ce cas, le rappel élastique, après un recul, est assuré par des moyens traditionnels non représentés.
Enfin, la fixation de l'invention pourrait être utilisée de la même façon pour retenir l'avant d'une chaussure.
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Claims (13)

672433 REVENDICATIONS
1. Fixation de sécurité d'une chaussure sur un ski (2) destinée à retenir une extrémité de la chaussure, comprenant
— une mâchoire (3) apte à retenir ladite extrémité de la chaussure contre le ski (2), ladite mâchoire (3) étant articulée autour d'un axe transversal (6) par rapport à un corps (5) relié au ski (2),
— des moyens élastiques de rappel de la mâchoire (3), un organe de pression coopérant avec une rampe de la mâchoire (3) sur laquelle il exerce une poussée,
caractérisée par le fait que
— le corps (5) est porté par deux bras latéraux (11,12) qui sont eux-mêmes articulés par rapport au ski (2) autour d'un axe transversal (13) à leur extrémité inférieure,
— un levier (22) est articulé à son extrémité inférieure par rapport au ski (2) autour d'un axe transversal (23) et est interposé dans sa partie supérieure entre la rampe (10) de la mâchoire (3) et l'organe de pression (9, 37) des moyens élastiques, de telle façon que la poussée exercée par l'organe de pression sur la rampe de la mâchoire soit transmise à ladite rampe par l'intermédiaire du levier et varie selon la position des bras et du corps par rapport au ski.
2. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'axe transversal d'articulation (13) des bras (11,12) par rapport au ski (2) se trouve situé en avant de l'axe d'articulation transversal (23) du levier (22) au ski (2).
3. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'axe transversal d'articulation (13) des bras (11,12) par rapport au ski (2) se trouve situé en arrière de l'axe d'articulation transversal
(23) du levier (22) au ski (2).
4. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la liaison entre le levier (22) et l'organe de pression (9, 37) comprend un nez de pression (26, 39) en appui sur une rampe (25, 40) et que ladite rampe (25, 40) est compressive pour les moyens élastiques lors d'une levée des bras (11,12) et du corps (5).
5. Fixation selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le nez de pression (26) est porté par l'organe de pression (9, 37) et la rampe (25, 40) est située sur le levier (22).
6. Fixation selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le nez de pression (39) est porté par le levier (22) et que la rampe (40) est située sur l'organe de pression (9, 37).
7. Fixation selon la revendication 4, caractérisée par le fait que ladite rampe (25, 40) présente un rebord (34, 41) pour limiter la course du nez de pression (26, 39) et, par là, le mouvement de levée des bras (11, 12) et du corps (5).
8. Fixation selon la revendication 4, caractérisée par le fait que la zone de contact entre le levier (22) et l'organe de pression (9, 37) est plus élevée que la zone de contact entre le nez de pression (27) du levier (22) et la rampe (10) de la mâchoire.
9. Fixation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que l'axe d'articulation transversal (13) des bras (11, 12) est porté, au niveau d'un orifice transversal (15, 45), par un socle (14) relié au ski.
10. Fixation selon la revendication 9, caractérisée par le fait que l'écartemenl des bras est inférieur à la largeur du socle (14), que ledit socle présente deux portions de rainures (20, 21) débouchant vers l'arrière dans lesquelles se logent au moins partiellement les premières portions (17, Ì8) des bras (11,12) en position basse du corps (5).
11. Fixation selon la revendication 9, caractérisée par le fait que le socle (14) est relié solidairement au ski et que ledit orifice transversal pour l'axe d'articulation (13) est une lumière transversale (15)
s'étendant longitudinalement, le long de laquelle l'axe (13) des bras (11,12) coulisse.
12. Fixation selon la revendication 9, caractérisée par le fait que le socle (14) est monté coulissant selon une direction longitudinale le long d'une glissière (46) reliée solidairement au ski (2), que ledit orifice est un alésage (45) cylindrique de révolution, et que le palier
(24) pour l'axe d'articulation (23) du levier (22) est relié solidairement au ski (2).
13. Fixation selon la revendication 9, caractérisée par le fait que le socle (14) est monté coulissant selon une direction longitudinale le long d'une glissière (46) reliée solidairement au ski (2), que ledit orifice est un alésage (45) cylindrique de révolution, et que le palier (24) pour l'axe d'articulation (23) du levier (22) est solidaire du socle (14) dans son mouvement de coulissement.
CH172187A 1986-05-22 1987-05-05 CH672433A5 (fr)

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