FR2541695A1 - Systeme de commande du peigne d'une machine a tisser et machine a tisser equipee d'un tel systeme - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE L'INDUSTRIE DU TISSAGE. LE PEIGNE 10 DE LA MACHINE A TISSER EST MONTE SUR UN SUPPORT 9 ARTICULE SUR UNE ARTICULATION A PARALLELOGRAMME 3, 6 DONT L'UN DES BRAS 3 EST CALE SUR UN ARBRE OSCILLANT 1. LE PEIGNE 10 SE DEPLACE PARALLELEMENT A LUI-MEME, EN POSITION VERTICALE. DANS LE CAS DE METIERS A DOUBLES NAPPES, LE PEIGNE BALAIE DES FOULES SUPERIEURE 11 ET INFERIEURE 12 QUI SONT SYMETRIQUES.

Description

Système de commande du peigne d'une machine à tisser et machine à tisser équipée d'un tel système.

L'invention concerne les machines à tisser et plus spécialement l'organe ou le peigne qui frappe et tasse la duite une fois insérée.

Dans les machines à tisser, le tassage de la duite une fois insérée dans la foule et après croisement des fils de chaîne se fait à l'aide d'un organe appel + eigne qui balaye une partie de ladite foule.

Ce peigne peut être monté sur un ensemble animé dsun mouvement de va-et-vient appelé battant. Le peigne peut également être commandé à l'aide de deux boîtes à cames montées respectivement de chaque côté de la machine.

Dans lesKeux mécanismes précités connus, le déplacement du peigne est angulaire et l'ensemble porte-peigne est articulé sur un axe.

Pour obtenirola plus grande efficacité possible de l'action de tassement du peigne sur la duite, il est avantageux qu'au moment de la frappe le peigne soit sensiblement perpendiculaire au tissu formé, c'est-à-dire sensiblement perpendiculaire à la bissectrice de la foule. C'est ainsi que, dans le cas où le tissu est à peu pres horizontal sur le métier, il est préférable que le peigne soit en position verticale au moment de la frappe du tissu ou de sa façure.

Dans les deux mécanismes précités connus, le peigne se trouve alors au point mort avant. Pendant tout le trajet aller-retour du point mort avant au point mort arrière, le peigne et sa face avant changent d'angle de balayage par rapport à la triangulation d'une foule ouverte. Dans les deux exécutions, la trajectoire d'un point du peigne représente une courbe et, à son point mort arrière, le peigne est oblique. Dans la zone délimitée par la foule et le balayage par la face avant du peigne7 une aiguille passe-trame est introduite pour insérer une trame.

L'ouverture de la foule est tributaire de l'encombrement de l'aiguille passe-trame.

Dans la pratique, pour solliciter au minimum les fils de chaîne, l'ouverture de la foule est réglée de façon à laisser passer l'aiguille passetrame sans frotter les fils de chaîne.

Mais, egalement dans le but de limiter la fatigue des fils de chaîne, il est avantageux que la foule ait la section la plus réduite possible. Or, la position oblique du peigne, à son point mort arrière, augmente inutilement cette section.

Cet inconvénient est particulièrement marqué sur les métiers tissant en double nappe. En effet, dans le cas de deux foules, l'une au-dessus de l'autre, pour réaliser un tissu en double nappe ou un tissu velours, les surfaces comprises entre chacune des deux foules et balayées par la face avant du peigne qui décrit pendant son va-et-vient un angle, ne sont pas symétriques. La surface de la foule in inférieure balayee par le peigne est toujours inférieure à la surface de la foule supérieure, ce qui fait que les deux trames ne peuvent pas être insérées exactement dans les mêmes conditions, notamment sur les métiers où la trame n est pas insérée par un passe-trame, rigide ou souple, mais par un jet de fluide ou par inertie ou par un projectile.Au surplus, dans tous les cas, on doit inutilement augmenter la section de la foule supérieure pour conserver à la foule inférieure une section suffisante.

La présente invention supprime ces inconvénients grâce à un système de commande et d'articulation du peigne tel que les deux foules balayées par le peigne sont symétriques.

Suivant l'invention le peigne est monté sur un support de peigne qui est guidé, par des moyens de guidage, pour se déplacer suivant un trajet aller et retour sensiblement linéaire au cours duquel il reste parallèle à lui-même, un mécanisme de transformation de mouvement transformant le mouvement de rotation d'un arbre de commande en un mouvement de va-et-vient sensiblement linéaire du support du peigne.

Suivant une forme préférée de réalisation de l'invention, on commande le peigne au moyen d'un systeme articulé à parallélogramme, le peigne se déplaçant ainsi sensiblement horizontalement d'avant en arrière et retour, si bien que, dans le cas d'un métier à double nappe, le peigne balaie la surface de deux foules sensiblement identiques.

L'invention a également pour objet les machines à tisser, à simple ou à double nappe, équipées d'un tel système de commande du peigne.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre et à l'examen des dessins annexés qui représentent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation de l'invention.

La figure unique est une vue de côté du systeme de commande du peigne suivant l'invention monté sur un métier à double nappe.

Un arbre de commande 1, animé d'un mouvement d'oscillation, sort dlune boite à cames 2. Sur l'arbre de commande 1 est monté un levier 3 rendu solidaire par son extrémité 3a avec l'arbre de commande 1 par une clavette 4 ou tout autre moyen connu, liau- tre extrémité 3b du levier 3 porte un point 5 d'articulation. A une certaine distance du levier 3 se trouve un autre levier 6 parallèle au levier 3 et articulé librement par son extrémité 6a sur un axe 7 situé au même niveau horizontal que le levier 3, l'extrémité 6b du levier 6 porte comme l'extrémité 3b du levier 3 une articulation 8.

Les deux leviers 3, 6 ont sensiblement la même longueur d'entre-axes.

Les deux points d'articulation 5, 8 sont reliés par un support 9 horizontal qui porte le peigne 10 en position verticale.

L'oscillation de l'arbre de commande 1 transmet par le levier 3 au support 9 un mouvement de va-et-vient horizontal, ledit support 9 est maintenu en position horizontale, grâce au levier 6.

Le peigne 10 monté verticalement et solidaire du support 9 se déplace donc sensiblement linéairement dans le sens horizontal en décrivant pendant son trajet une légère amplitude verticale qui n a aucune influence sur sa fonction.

La commande ci-dessus, du type à parallélogramme, permet au peigne 10 de se déplacer en restant toujours parallèle à lui-même (en position verticale dans le cas représenté) entre sa position avant 10 et sa position arrière 100. Au cours de ce déplacement la foule supérieure balayée 11 et la foule infé- rieure 12 balayée sont symétriques, ce qui remédie aux inconvénients mentionnés précédemment.

L'arbre oscillant 1 peut être commandé par un ou plusieurs bras 13 calés sur ledit arbre et portant un galet 14 coopérant avec la rainure 15 d'une came 16 qui est calée sur un arbre de commande 17 tournant en synchronisme avec l'arbre principal de la machine.

Bien entendu, tout autre système connu de transformation d'un mouvement de rotation continue en un mouvement d'oscillation, par exemple à biellettes, peut être utilisé.

De même le système de guidage et de commande du support de peigne 9 par des bras 3, 6 en parallélogramme peut être remplacé par un système de guidage coulissant, par exemple à glissière, maintenant le peigne parallèle à lui-même, ou sensiblement parallèle à lui-même, au cours de son mouvement de va-et-vient.

On a surtout fait mention dans ce qui précède des avantages procurés par l'invention pour des métiers tissant du tissu en double nappe, mais il est bien évident que le même système de commande et d'articulation du peigne peut être utilisé également sur un métier effectuant le tissage en simple nappe.

Dans ce cas, le système suivant l'invention peut être encore avantageux car, à sa position arriè- re, le peigne est sensiblement vertical (et non pas oblique, comme dans les systèmes connus où le peigne oscille autour d'un axe). I1 est ainsi possible de placer le premier cadre porte-lisses plus près de la façure qu'avec les peignes connus, ce qui est avantageux puisque la course des cadres porte-lisses peut être ainsi réduite, avec un angle d'ouverture de la foule identique, ce qui réduit l'inertie des pièces en mouvement de la machine et permet d'en augmenter la vitesse.

Dans ce qui précède, on a vu que le support 9 du peigne est guidé pour se déplacer suivant un trajet (sensiblement horizontal dans l'exemple représenté) qui est sensiblement parallèle à la bissectrice de la foule (ou de l'ensemble des deux foules dans le cas du métier à double nappe représenté sur la figure).

I1 peut être avantageux dans certains cas de prévoir ce trajet légèrement incliné vers le bas, dans le sens allant de la position avant vers la position arrière du peigne, de façon que ce trajet soit sensiblement parallèle à la nappe inférieure 17 des fils1de chaîne. Pour cela il suffit, dans le cas du montage à parallélogramme représenté, d'abaisser l'axe d'articulation 7 du bras 6 (ou de remonter l'arbre oscillant 1 entraînant le bras 3) et de modifier l'angle du peigne par rapport au support 9.

Dans ce cas, le peigne 10 se déplace toujours parallèlement à lui-même (en position sensiblement verticale), il frappe la duite à tasser perpendiculairement au tissu, mais, au surplus, il frappe la duite par la partie inférieure des dents 19 du peigne proche de leur encastrement dans la monture inférieure 20 du peigne et non pas par le milieu des dents du peigne, comme on le voit sur la figure. Ceci réduit la fatigue imposée au peigne au moment de la frappe et réduit donc les déformations du peigne, déformations qui sont génératrices de défauts dans le tissu au démarrage du métier.

Claims (10)

1. REVENDICATIQNS

   1 Système de commande du peigne dune machine à tisser, caractérisé en ce que le peigne (10) est monté solidaire d'un support de peigne (9) qui est guidé par des moyens de guidage (3, 6) autorisant les déplacements dudit support suivant un trajet aller et retour sensiblement linéaire au cours duquel le peigne reste parallèle à lui-même et en ce qu'un mécanisme à mouvement alternatif (13, 14, 16) transforme le mouvement de rotation continue d'un arbre de commande (17) en un mouvement de va-etvient du support (9) du peigne.
2. 2. Système suivant la revendication 1, carac térisé en ce que le trajet du support de peigne (9) est sensiblement horizontal et en ce que le peigne (10), se déplaçant parallèlement à lui-même, est sensiblement vertical.
3. 3. Système suivant l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de guidage du support (9) du peigne sont constitués par un système articulé à parallélogramme comportant des paires de bras oscillants (3, 6).
4. 4. Système suivant la revendication 3, carac térisé en ce que l'un des bras (3) est calé sur un arbre oscillant de commande (1), ledit bras assurant à la fois le guidage et l'entraînement en va-et-vient du support (9) du peigne.
5. 5. Système suivant la revendication 4, caractérisé en ce que le mécanisme à mouvement alternatif précité comprend une came (16) calée sur un arbre de commande (17) et un suiveur de came (13, 14) solidaire de l'arbre oscillant (1).
6. 6. Système suivant l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de guidage du support (9) du peigne comportent des glissières.
7. 7. Système suivant l'une quelconque des e- vendications 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de guidage (3, 6) du support (9) du peigne guident ledit support suivant un trajet sensiblement parallèle à la bissectrice de l'angle formé par la nappe supérieure et la nappe inférieure (17) des fils de chaine.
8. 8. Système suivant l'une quelconque des revendications 1 ou 3 à 6, caractérisé en ce que les moyens de guidage (3, 6) du support (9) du peigne guident ledit support suivant un trajet sensiblement parallèle à la nappe inférieure (17) des fils de chaîne.
9. 9. Machine à tisser, à simple nappe, caracégrisée en ce qu'elle est équipée d'un système de commande du peigne suivant l'une des revendications 1 à 8.
10. 10. Machine à tisser, à double nappe, carac térisée en ce qu'elle est équipée d'un système de commande du peigne suivant leune des revendications 1 à 8.