FR2540146A1 - Mecanisme d'alimentation pour machine a coudre a griffe a double pointe, commandee manuellement - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une machine à coudre 10 comprenant un bâti 12, une aiguille à coudre 14, une griffe à pointes 16 comportant deux pointes 18-20 à saisir les boucles de nouage. Cette machine est caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'entraînement de l'aiguille 14 et de la griffe 16, un levier 88 entraîné en mouvement par les déplacements de la griffe 16, un support de manîoeuvre porte-pince 108 traversé d'une lumière, un loquet d'alimentation 104 en liaison mécanique avec ledit levier 88, une pièce 124 alternativement amenée en contact avec le loquet 104 par les moyens d'entraînement de l'aiguille et un ressort assurant la connexion entre le levier 88 et le loquet d'alimentation 104, destiné à stocker l'énergie issue de la manîoeuvre de la griffe 14 lorsque le loquet d'alimentation 104 est actionné par ladite pièce 124. Machine à coudre les étoffes. (CF DESSIN DANS BOPI)

Description

MECANISME D'ALIMENTATION POUR MACHINE A COUDRE A GRIFFE A

DOUBLE POINTE.

L'invention concerne les machines à coudre à

point de chaînette comportant des griffes à double pointe.

Les machines à coudre à fil simple et à point de chaînette utilisant des griffes à double pointe sont utilisées généralement pour réaliser la couture de boutons sur des manches et réaliser des séries de points répétés en

grand nombre pour lier entre eux plusieurs pièces d'étoffe.

De telles machines sont décrites, par exemple, dans le bre-

vet US 2 410 679 de J H Pikul concernant une machine à coudre' du 5 novembre 1946, dans le brevet US 3 837 306 de John S Doyel concernant une machine à coudre légère et portable' du 24 septembre 1974 et dans le brevet US 3 165 080

de L Castelletti concernant un 'appareil de couture de bou-

tons manoeuvré à la main" du 12 janvier 1965.

La présente invention a pour but de fournir un système d'alimentation de l'ouvrage pour une machine à coudre à point de chaînette à griffe à double pointe, et a pour objet

principal de fournir une alimentation en va et vient amélio-

rée qui soit synchronisée de manière adéquate avec le mouve-

ment d'une griffe à double pointe et d'une aiguille à coudre, et grâce à laquelle l'ouvrage pourra être alimenté en ligne avec

le déplacement de la griffe.

Un autre objet de l'invention est de fournir une machine à coudre à point de chaînette à griffe à double pointe comportant un système d'alimentation en va et vient amélioré selon lequel le déplacement de la griffe détermine la direction du mouvement d'alimentation exécuté de manière conjointe avec le mouvement de l'aiguille à coudre de la machine. L'invention concerne donc une machine à coudre à point de chaînette comportant un système d'alimentation de l'ouvrage en va et vient dans lequel le déplacement de la griffe commande la direction du mouvement d'alimentation,

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et le mécanisme de manoeuvre de l'aiguille fournit la force

motrice nécessaire au déplacement de l'ouvrage Selon l'in-

vention, la machine comprend un bâti, une aiguille à coudre, et une griffe portant deux pointes à saisir les boucles de nouage, et est caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens

d'entraînement de l'aiguille et de la griffe de manière à ac-

tionner alternativement chacune des pointes à saisir les boucles de nouage en synchronisation avec l'aiguille pour former des points de chaînette; un levier entraîné en mouvement par les déplacements de la griffe; un support de manoeuvre porte-pince traversé d'une lumière; un loquet d'alimentation en liaison mécanique avec ledit levier et s'étendant à travers la lumière du support dans laquelle le loquet se

déplace entre les deux bords opposés; une pièce alternative-

ment amenée en contact avec le loquet par les moyens d'entraî-

nement de l'aiguille lorsque le loquet se trouve sur l'un des bords de la lumière de façon à amener ledit loquet à

entraîner le déplacement du support dans une direction dépen-

dant de la position dudit loquet dans ladite lumière, ladite pièce étant ensuite éloignée de sa position de contact avec le loquet; et un ressort assurant la connexionentre le levier et e loquet d'alimentation, destiné à stocker l'énergie issue de la manoeuvre de la griffe lorsque le loquet d'alimentation

est actionné par ladite pièce, ledit ressort restituant en-

suite cette énergie de manière à ramener le loquet d'alimenta-

tion au travers de la lumière du support lorsque la pièce

est désengagée du loquet d'alimentation.

Selon un mode de réalisation de l'invention, l'organe de transmission est un doigt plongeur monté sur un bras de manoeuvre de l'aiguille pour pénétrer et ressortir de manière répétée dans et hors de la lumière du support de

manière à exercer une pression alternativement sur chaque face OPPO-

sée du loquet d'alimentationlors de ses courses descendantes successives Le loquet d'alimentation sert à déplacer le support dans une direction quand il est repoussé sur une de

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ses faces par le doigt plongeur et à déplacer le support dans la direction opposée quand il est repoussé par le doigt

plongeur sur sa face opposée.

D'autres caractéristiques et avantages de l'in-

vention apparaîtront à la lecture de la description suivante

et des dessins annexés dans lesquels: les figures 1 et 2 sont des vues en perspective de face et de profil de la machine selon l'invention, la figure 3 est une vue éclatée en perspective du mécanisme de manoeuvre de la griffe,

les figures 4, 5, 6 et 7 sont des vues par-

tielles en perspective du mécanisme d'alimentation selon l'invention. Les dessins montrent une machine à coudre 10 portable selon l'invention, comprenant un bâti 12, une aiguille porte-fil 14 à mouvements alternatifs, et une griffe 16 montée sur pivot portant deux pointes 18 et 20 à saisir les boucles de nouage coopérant avec l'aiguille pour former des points dechaînette Les plaques de pression de l'ouvrage

22 et 24 sont montées de façon à être soumises à des mouve-

ments synchronis 4 S avec les mouvements de l'aiguille 14 et de la griffe de façon à obtenir un positionnement correct de l'ouvrage à coudre Un levier 26 manoeuvré manuellement présente une extrémité montée à pivot en 28 sur le bâti 12

et est en liaison avec l'aiguille 14 et les plaques de pres-

sion 22 et 24 de façon à transmettre les mouvements de fonc-

tionnement désirés Le levier 26 à manoeuvre manuelle trans-

met également le mouvement à la griffe 16.

Comme on peut le voir sur les dessins, le levier 26 reçoit,dans une lumière 29, l'extrémité d'un bras 30 monté à pivot sur un axe 32 fixé au bâti 12 Une extrémité libre du bras 30 comprend un axe 34 s'étendant latéralement et portant un galet 36 Le galet coopère avec un bras 38 qui porte l'aiguille 14 à une de ses extrérités et est monté à pivot à l'autre extrémité sur un arbre 40 fixé dans le bâti 12 Le bras 38

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est rappelé vers le haut par le ressort 42 qui est lié à une

cale d'arrêt 44 portant un dispositif de tension de fil 46.

Le bras est entraîné en mouvement vers le bas etentratne l'ai guille 14 en coopération avec la griffe 16 lorsque le levier 26 est pressé vers le haut Lorsque le levier 26 est relâché, le bras retourne à sa position de contact avec la cale d'arrêt

44 sous l'action du ressort 32.

Le bras 38 porte une vis de réglage 48 qui rentre en jeu lors de la portion finale de la course de descente du bras 38 afin de repousser une équerre 50 fixée à un bras

de commande de la griffe 52, et à déplacer ce bras de com-

mande vers le bas au niveau d'une de ses extrémités pivotant

autour de l'arbre 40 par l'intermédiaire d'un ressort 54.

Le ressort 54 rappelle le bras 52 vers le haut lorsque le bras

-38 remonte à la suite du relâchement du levier 26 Une goupil-

le de guidage 56 est montée en saillie sur l'extrémité libre du bras 50 et s'étend à travers une fente verticale de guidage pratiquée dans un bloc de guidage 60 qui est lié rigidement

au bâti 12 La goupille 56 traverse le bloc 60 afin de s'enga-

ger dans les lumières croisées 64 et 66 d'une came 62 La griffe 16 est fixée à la came 62 par les boulons 68 et 70, et l'ensemble assemblé est monté sur le bloc 60 au moyen d'une vis à embase 72 et d'un ressort 74 assurant le mouvement de rotation de la vis 72 La came 62 comprend un axe rigide 78 qui supporte une clavette 80 libre en rotation destinée à bloquer alternativement chacune des lumières 64 et 66 croisés de manière à ce que la goupille de guidage 56 puisse s'engager par glissement dans chacun des chemins et provoquer le mouvement de rotation de la griffe 16 comme décrit dans

la demande de brevet américaine associée du même auteur con-

cernant'un mécanisme d'entraînement pour griffe à double poin-

te dans une machine à coudrerne 331 669 déposée le 17 décembre 1981 Cette conception permet de placer alternativement chacune des pointes à saisir les boucles de nouage 18 et 20 en coopération avec l'aiguille 14 pour permettre la formation

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de points de chaînette La clavette est actionné par la gou-

pille de guidage 56 et un ressort 86 d'une manière décrite

complètement dans ladite demande de brevet N O 331 699.

Le mécanisme d'alimentation selon l'inven-

tion fournit un mouvement alternatif sous l'aiguille 14. Ce mécanisme d'alimentation comprend un levier 88 qui est monté en rotation sur un axe 90 dans le bâti 12, et présente

une pièce de transmission 92 fixée en 94 La pièce de trans-

mission 92 présente deux doigts 96 et 98 qui s'étendent dans les fentes 100 et 102 respectivement pratiquées dans le bloc 60, de manière à encadrer les bords latéraux qpiost&S de la came 62 Le mécanisme d'alimentation comprend également un loquet d'alimentation 104, un ressort en fil métallique 106 qui relie le levier 88 au loquet d'alimentation, et un support de manoeuvre porte-pince 108 Comme on peut le noter, une extrémité du ressort 106 est engagée à travers un orifice pratiqué dans la partie supérieure 112 du levier 88, et l'autre extrémité du ressort s'étend à travers une fente 114 du loquet 104 L'extrémité inférieure du loquet 104 est

montée en rotation en 116 dans le bâti, et l'extrémité supé-

rieure biseautée 118 traverse une lumière 120 pratiquée dans

le support 108 La largeur de la lumière 120 doit être suffi-

sante pour recevoir la partie supérieure 118 du loquet 114 en même temps qu'un doigt plongeur 124 qui est fixé sur le bras 38 au moyen d'une vis 125, et qui est introduit et extrait dans et hors de la lumière en fonction des mouvements du bras en rotation autour de l'arbre 40 Le doigt plongeur 124 présente une extrémité inférieure biseautée 126 comme

il est montré sur les dessins.

Lorsque le bras porte-aiguille 38 est en posi-

tion haute, la came 62 fixée à la griffe est entraînée en rotation dans une position extrême contre le doigt 96 ou

98, et le levier 88 force le ressort 106 à maintenir l'extré-

mité 118 du loquet d'alimentation 104 contre l'un ou l'autre des bords de la lumière 120 selon la position de la came

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62 Le bras 38 est entraîné vers le bas par une action de pression sur le levier 26, le doigt plongeur 124 est introduit dans la lumière 120 L'extrémité biseautée 126 repousse alors le loquet d'alimentation 104 ce qui amène le loquet à déplacer le support 108 et les plaques de pression 22 et 24,qui lui sont liées par les vis 128,autour de la liaison en rotation du support en 130 L'ouvrage positionné entre les plaques de pression est alors déplacé latéralement par rapport à

l'aiguille et disposé pour une nouvelle pénétration de l'ai-

guille (préalabrement à cette pénétration) Le support 108 est une pièce rigide et plate glissant sur le banc 132 de la machine entre les pièces d'arrêt 134 et 136 La plaque de pression 22 est réalisée en un matériau élastique et exerce une pression vers le bas de manière à maintenir l'ouvrage en place contre la plaque 24 Le support 108 et les plaques de pression présentent des ouvertures 138 en coincidence,à travers lesquelles circule l'aiguille 14 pour des positions

prises par le support après ces déplacements latéraux.

A la suite de la course descendante initiale du bras 38 et du relâchement du levier 26, le bras 38 est rappelé vers le haut par le ressort 42 de façon à retirer l'aiguille 14 de l'ouvrage, et le doigt plongeur 124 de la lumière 120 Durant ce mouvement vers le haut, la griffe fixée à la came 62 est entraînée en rotation par la goupille de guidage 56 de manière à perdre son contact avec l'un des doigts de la pièce de transmission 92 et à entrer en contact forcé avec l'autre doigt Le levier 88 subit un déplacement forçant le ressort 106 entraînant à son tour le loquet 104 à subir une pression contre le doigt plongeur 124, et au moment o le doigt plongeur libère le loquetel'énergie accumulée dans le ressort repousse le loquet du bord de la lumière 120

o il se trouvait vers l'autre bord.

Lors de la course descendante suivante du bras 38 provoquée par une action de pression sur le levier 26,

le doigt plongeur 124 exerce une pression sur la partie supé-

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rieure 118 du loquet 104 sur la face opposée à celle actionnée durant sa course descendante initiale En conséquence le loquet entraîne le déplacement du support 108 et des plaques de pression 22 et 24 qui lui sont liées ainsi que l'ouvrage dans une direction opposée à la direction dans laquelle ils ont été déplacés durant la course descendante initiale, et

l'ouvrage est ainsi repositionné pour une nouvelle pénétra-

tion de l'aiguille.

Lorsque le bras 38 est à nouveau ramené vers le haut à la suite du relâchement du levier 26 afin de retirer l'aiguille 14 de l'ouvrage et le doigt plongeur 124 de la lumière 120, la griffe fixée à la came 62 est entraînée en rotation par la goupille de guidage 56 et perd son contact avec l'un des doigts de la pièce de transmission 92 pour entrer en contact forcé avec l'autre doigt Le levier 88 subit un déplacement entraînant la tension du ressort 106 alors que le loquet d'alimentation 104 est encore en contact avec le doigt plongeur 124; lorsque le doigt plongeur libère le loquet, le ressort ramène le loquet au travers de la lumière 120 à sa position initiale de façon à achever un cycle de

travail de la machine.

Il est clair que la description qui précède con-

cerne un mode de réalisation préférentiel de l'invention qui

ne saurait être qu'une illustration de celle-ci sans que l'in-

vention puisse s'y limiter De nombreuses modifications peu-

vent être apportées à la structure qui apparaîtront d'elles-

mêmes au spécialiste de ce domaine de la technique; les

revendications suivantes ont pour objet d'inclure toutes ces

modifications qui ne sortent pas du cadre ni de l'esprit de

l'invention.

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Claims (7)

REVENDICATIONS

1 Machine à coudre ( 10) comprenant un bâti ( 12),

une aiguille à coudre ( 14), une griffe à pointes ( 16) compor-

tant deux pointes ( 18,20) à saisir les boucles de nouage, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'entraînement de l'aiguille ( 14) et de la griffe ( 16) de manière à actionner

alternativement chacune des pointes ( 18,20) à saisir les bou-

cles de nouageen synchronisationavec l'aiguille ( 14) pour former des points de chaînette; un levier ( 88) entraîné en mouvement

par les déplacements de la griffe ( 16); un support de manoeu-

vre porte-pince ( 108) traversé d'une lumière; un loquet d'alimentation ( 104) en liaison mécanique avec ledit levier ( 88) et s'étendant à travers la lumière du support ( 108) dans laquelle le loquet ( 104) se déplace entre les deux bords opposés; une pièce ( 124) alternativement amenée en contact

avec le loquet ( 104) par les moyens d'entraînement de l'aiguil-

le lorsque le loquet se trouve sur l'un des bords de la

lumière de façon a amener ledit loquet à entrainer le dépla-

cement du support ( 108) dans une direction dépendant de la position dudit loquet dans ladite lumière, ladite pièce ( 124) étant ensuite éloignée de sa position de contact avec le loquet; et un ressort ( 106) assurant la connexion entre le levier ( 88)et le loquet d'alimentation ( 104),destiné à stocker l'énergie issue de la manoeuvre de la griffe ( 14) lorsque le loquet d'alimentation ( 104) est actionné par ladite pièce ( 124), ledit ressort ( 106) rsstituant ensuite cette énergie de manière à ramener le loquet d'alimentation ( 104) au travers de la lumière du support ( 108) lorsque la pièce

( 124) est désengagée du loquet d'alimentation ( 104).

2 Machine à coudre selon la revendication 1,

caractérisée en ce que ladite pièce ( 124) est un doigt plon-

geur qui est introduit et retiré dans et hors la lumière du

support ( 108) par les moyens d'entraînement de l'aiguille ( 14).

3 Machine à coudre selon la revendication 2, caractérisée en ce que le doigt plongeur ( 124) présente une

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extrémité en biseau introduite et retirée dans et hors de

la lumière du support ( 108).

4 Machine à coudre selon la revendication 1, caractérisée en ce que le loquet d'alimentation ( 104) est monté sur pivot dans le bâti ( 12). Machine à coudre selon la revendication 1,

caractérisée en ce qu'elle comprend un bras ( 38) portant l'ai-

guille à coudre ( 14) et la pièce ( 124).

6 Machine à coudre selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend une came de griffe ( 62) fixée à la griffe ( 16) et montée sur pivot dans le bâti ( 14),

et une pièce de transmission ( 92) en contact avec les bords laté-

raux opposés de la came degriffe ( 62) et fixée au levier d'alimen-

tation ( 88).

7 Machine à coudre selon la revendication 1, caractérisée en ce que ledit levier ( 88) est monté sur pivot

dans le bâti ( 12).