FR2532825A1 - Semelle de chaussure de sport avec elements d'accrochage - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE SEMELLE DE CHAUSSURE DE SPORT COMPORTANT DES ELEMENTS D'ACCROCHAGE, COMME PAR EXEMPLE DES CRAMPONS, DES POINTES, DES FERRURES POUR BASE-BALL ET ANALOGUES. LA SEMELLE EST CARACTERISEE EN CE QUE LES ELEMENTS D'ACCROCHAGE 12 SONT COMPOSES EN TOTALITE OU EN PARTIE DE CERAMIQUE OXYDEE ALO, SONT NOYES DANS UN CHASSIS 20 DESTINE A ABSORBER LES FORCES DE FLEXION ET SONT ANCRES AU MOYEN DU CHASSIS DANS LA MATIERE DE BASE 10 DE LA SEMELLE, LES ELEMENTS D'ACCROCHAGE 12 SONT ARRONDIS SUR LEURS BORDS 16 ET DANS LES TRANSITIONS DE SECTION 18.

Description

La présente invention concerne une semelle de chaussure de sport comportant des éléments d'accrochage, comme par exemple des crampons, des pointes, des partiesferrures pour baseball et analogues.

Il est généralement connu de fabriquer de tels éléments d'accrochage, notamment lorsqu'il s'agit dans ce cas de crampons de chaussures de football, à partir d'un matériau ayant un faible poids spécifique, de préférence du caoutchouc dur, une matière plastique ou de l'aluminium- (initialement également à partir de cuir), pour réduire autant qu'il est possible le poids total de la semelle ou de la chaussure de sport.

L'inconvénient essentiel des éléments d'accrochage connus du type concerné consiste en ce qu'ils usent relativement rapidement et doivent par conséquent être changés relativement souvent. A cause de l'usure, il se forme en outre sur les éléments d'accrochage (par exemple des crampons) des arêtes vives qui représentent un gros risque de blessure pour les sportifs.

L'invention a pour but de créer des éléments d'accrochage du type défini ci-dessus qui - tout en conservant les avantages des éléments d'accrochage connus, comme un faible poids spécifique et une possibilité de construction simple et peu coûteuse - ont additionnellement encore une longue durée de service et réduisent le risque de blessure au minimum.

Conformément à l'invention, le problème est essentiellement résolu en ce que les éléments d'accrochage se composent en totalité ou en partie de céramique oxydée (Al2O3), sont encastrés dans un châssis absorbant les forces de flexion et sont ancrés au moyen du châssis dans le matériau de base de la semelle.

Les avantages essentiels du matériau constitué par la céramique oxydée consistent dans une grande dureté, qui est à peu près égale au triple de celle de l'acier trempé et - en relation avec cette dureté - une très grande résistance à l'usure, de sorte que l'usure de tels éléments d:accrochage est pratiquement réduite à zéro. Du fait de la suppression pratique de l'usure, on évite la formation d'arêtes dangereuses et on obtient ainsi une plus grande sécurité de protection du sportif contre des blessures.

En outre, la céramique oxydée présente un faible poids spécifique qui est seulement de 3,7 g/cm3, ce qui correspond à peu près au poids spécifique de l'aluminium.

Par rapport à l'acier, les frais de fabrication dans le cas de la céramique oxydée sont bien plus faibles car de la céramique oxydée peut être fabriquée d'une manière simple par compression ou par injection et elle peut être ensuite durcie dans un four. Le matériau constitué par la céramique oxydée est caractérisée à cet égard par une stabilité de forme absolue. Un usinage ultérieur de finition n'est par conséquent plus nécessaire.

Le matériau constitué par la céramique oxydée, dont les propriétés avantageuses sont connues depuis longtemps, a évidemment été déjà utilisé dans différents domaines industriels, par exemple dans l'électrotechnique et dans l'électronique, dans la construction de pompes et de-robinetteries, dans l'industrie textile, dans la technique d'étirage des fils, etc. Cependant, on nla pas encore envisagé jusqu'a maintenant, en aucune manière, une application de la céramique oxydée à l'industrie des articles de sports. En premier lieu, on a affaire, dans la classe des articles de sports, à un secteur tout-à-fait différent des domaines industriels ayant utilisé jusqu'à maintenant de la céramique oxydée.D'autre part, une utilisation de la céramique oxydée dans le domaine des articles de sports était interdite surtout à cause de l'inconvénient connu de ce matériau, à savoir sa grande fragilité, qui laissait à craindre le risque de ruptures lors d'une sollicitation par un choc.

La présente invention concerne par conséquent non seulement un.simple remplacement des matériaux utilisés jusqu'à maintenant pour des éldments d'accrochage par de la céramique oxydée, mais en plus-elle pérmet de réaliser un progrès essentiel dans ce domaine, notamment le moyen consistant à prévoir pour l'élément dlaccrochage un châssis qui est en mesure d'absorber les forces de flexion exercées sur l'élément d'accrochage pendant la pratique d'un sport.

Conformément à une autre caractéristique avantageuse de l'invention, il'est proposé d'utiliser comme châssis une matière plastique - renforcée avantageusement par des fibres de verre ou de carbone. Le matériau de base en matière plastique peut être dans ce cas par exemple un polyamide, de préférence du polyamide 12.

En variante, le chassis peut cependant être constitué également au total d'un métal léger, de préférence de l'aluminium, ou un alliage d'aluminium.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mis en évidence dans la suite de la description, donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels
La Figure 1 est une vue de dessous d'un partie d'une semelle de chaussure de-basebali ;;
La Figure 2 est une coupe faite suivant la ligne II-II de la Figure 1
La Figure 3 est une coupe faite suivant la ligne III-III de la Figure 2
La Figure 4 représente une vue de dessous un mode de réalisation d'un crampon de chaussure de football
La Figure 5 est une coupe faite suivant la ligne V-V de la Figure 4
La Figure 6 est une vue partielle d'une semelle de chaussure de course comportant des pointes, dans une représentation correspondant à la Figure 2 ; et
La Figure 7 représente une autre forme de réalisation dtune pointe pour semelle de chaussure de course, en coupe verticale.

Sur les Figures i à 3, on a désigné par 10 la matière de base d'une semelle de chaussure de basebaîl, qui se compose avantageusement d'une matière plastique appropriée et qui peut être fabriquée .par moulage par injection. La semelle 10 comporte sur son côté inférieur plusieurs saillies de forme circulaire en vue en plan, dont l'une est représentée sur les Figures 1 et 2 et a été désignée par 11. Les saillies 11 sont chacune prévues pour recevoir des parties-ferrure 12 qui servent d'éléments d'accrochage. Dans le mode de réalisation des Figures i à 3, la partie-ferrure 12 est constituée dans son ensemble de céramique oxydee (Al2O3). En vue en plan (Figure 1), elle a une forme ovale allongée et elle comporte à son extrémité dirigée vers l'arrière un élargissement en forme de rebord 13.Comme le montre une comparaison des Figures 2 et 3, la partie-ferrure 12 a une forme conique - en la considérant respectivement dans la direction de ses axes principaux de symétrie 14 et 15. Elle ne comporte aucune arête et bord vifs ; au contraire, tous les bords 16, 17 ou les transitions de sections 18, 19 ont une forme arrondie. On augmente ainsi considérablement la sécurité du sportif car aucune blessure ne peut être créée par des bords vifs. En outre, les arrondis 16 à 19 servent à réduire au minimum un risque de rupture de la partie ferrure 12.

Comme le montre notamment la Figure 2, la partie-ferrure 12 est encastrée par son élargissement 13 en forme de rebord dirigé vers l'arrière dans un châssis désigné par 20. Le châssis 20 est formé avantageusement dlune matière plastique renforcée par des fibres, par exemple du polyamide 12 renforcé par des fibres de verre ou des fibres de carhone. Dans ce cas, le châssis 20 peut être fabriqué d'une manière simple par enrobage par
injection de la partie-ferrure 12.

il est cependant également possible de fabriquer
le chassis 20 en un métal léger, par exemple de l'aluminium ou un alliage d'aluminium.

Dans le cas où le châssis 20 est formé de matière plastique, on peut additionnellement disposer entre la surface frontale, dirigée vers l'arrière et désignée par 21, de la partie-ferrure 12 et la matière environnante du châssis 20 encore une plaque en métal, par exemple en aluminium (non représentée).

En ce qui concerne le choix du matériau et la forme du châssis 20, il est essentiel que ce châssis 20 soit en mesure d'absorbeur completement les forces de traction se produisant lors de la pratique du sport sur la partie-ferrure 12 proprement dite.

L'élargissement 13 en forme de rebord dirigé vers
L'arrière de la partie-ferrure 12 sert - comme indiqué cidessus - à fixer la partie-ferrure 12 dans le châssis 20 formée par coulée ou moulage par injection autour d'elle.

Un moyen supplémentaire pour maintenir la partie-ferrure 12 dans le châssis 20 peut consister encore - comme le montrent les Figures 1, 2 et 3 - à ménager dans l'élargissement 13 en forme de rebord plusieurs évidements 22 qui sont traversés par le matériau du châssis 20. il est également possible de prévoir, à la place des évidements traversants 22 des évidements ou des creux latéraux dans l'élargissement 13 en forme de rebord de la.partie- ferrure 12.

Les Figures 4 et 5 représentent un autre mode de réalisation d'un élément d'accrochage pour une semelle de chaussure de sport, notamment un crampon 23 pour une semelle de chaussure de football. Le crampon 23 se compose d'un matériau de base approprié 24, par exemple une -matière plastique, dans laquelle est incorporée par moulage par injection ou par coulée une vis de fixation 25. La vis de fixation 25 comporte, dans sa partie dépassant du matériau 24 du crampon, un filetage 26 à l'aide duquel le crampon 23 peut être fixé de façon démontable dans des douilles filetées correspondantes de la semelle de chaussure de football (non représentée).La fixation ou le démontage du crampon 23 peuvent être dans ce cas réalisés d'une manière classique au moyen d'un outil d'actionnement approprié qui est alors engagé dans trois évidements 28 de forme triangulaire qui sont ménagés dans le bord supérieur 27 du crampon. Les évidements 28 sont répartis à intervalles angulaires égaux de 1200 sur le bord 27 du crampon.

Comme le montre en outre nettement la Figure 5, seulement une zone extrême 30 du crampon 23 qui forme la surface de marche 29 est constituée du matériau formé par la céramique oxydée. La zone extrême 30 du crampon, se composant de céramique oxydée, a la forme d'un tronc de cône diminuant de section vers l'arrière et elle est engagée dans un évidement tronconique correspondant 31 du matériau 24 du crampon. La fixation de la zone extrême 30 du crampon dans la partie 24 peut être effectuée dans ce cas par moulage par injection ou bien également par collage. Comme adhésif, il est avantageux d'utiliser du cyano-acrylate.

La Figure 5 montre en outre nettement que, également dans le mode de réalisation de l'élément d'accrochage des Figures 4 et 5, il est prévu à l'extrd- mité inférieure libre de la zone extrême 30 du crampon formée de céramique oxydée, un bord périphérique 32 fortement arrondi pour éviter des blessures du sportif.

Le mode de réalisation de la Figure 6 correspond en principe au mode de réalisation des Figures 1 à 3. Les parties se correspondant mutuellement ont par conséquent été désignées, dans un but de simplification et de meilleure compréhension du dessin, par des références numériques correspondantes, pourvues en partie de l'indice a. On ne reviendra pas en détail dans la suite sur ces caractéristiques correspondantes.

Dans le cas de l'élément d'accrochage représenté sur la Figure 6, il s.' agit - à la différence du mode de réalisation des Figures 1 à 3 - d'une pointe pour une semelle de chaussure de course, cette pointe étant désignée par 33. Elle est formée intégralement de céramique oxydée, y compris son élargissement arrière 13a en forme de rebord, à l'aide duquel elle est maintenue dans le châssis 20a. Elle est pourvue d'une symétrie de révolution de sorte qu'il a été superflu dsen donner une autre représentation, notamment en-vue en plan.

Egalement pour le mode de réalisation de la
Figure 7, il s'agit d'une pointe pour une semelle de chaussure de course. La partie de la pointe, désignée dans son ensemble par 34 et qui entre en contact avec la piste, se compose de céramique oxydée et elle est désignée par la référence numérique 35. Elle pénètre sur la majeure partie de sa longueur dans un évidement 36 d'une partie de retenue 37. La partie de retenue 37 se compose d'acier et elle comporte un embout filetées 38 à laide duquel tout l'élément d'accrochage 34 peut être vissé de façon démontable dans des douilles filetées correspondantes de la semelle de chaussure de course (non représentée).

La particularité du mode de réalisation de la
Figure 7 consiste en ce que la partie 35, formée de céramique oxydée, de l'élément d'accrochage est emmanchée dans llévidemen* 36 de la partie de retenue 37 et est ainsi solidement maintenue.

Claims (13)

REVENDICATIONS

1.- Semelle de chaussure de sport comportant des éléments d'accrochage, comme par exemple des crampons, des pointes, des parties-ferrures pour baseball et analogues, caractérisée en ce que les éléments d'accrochage (12, 23, 33, 34) se composent en totalité ou en partie de céramique oxydée (au203), sont encastrés dans un châssis (20, 20a, 24, 37) absorbant les forces de flexion et sont ancrés à l'aide du châssis da B le matériau de base (10) de la semelle.

2.- Semelle de chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisée en ce que les éléments d'accrochage (12, 23, 33) sont arrondis sur leur bord (16, 17, 32) et dans les transitions de section (18, 18a, 19).

3.- Semelle de chaussure de sport selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le châssis (20, 20a, 24) est constitué par une matière plastique - avantageusement renforcée par des fibres de verre ou de carbone.

4.- Semelle de chaussure de sport selon la revendication 3, caractérisée en ce que la matière plastique est un polyamide, de préférence du polyamide 12.

5.- Semelle de chaussure de sport selon l'une des revendications 2, 3 ou 4, caractérisée en ce qu'il est prévu entre la surface frontale dirigée vers l'arrière (21, 21a) de l'élément d'accrochage (12, 33) et la matière environnante du châssis (20, 20a) une plaque en métal, de préférence en aluminium.

6.- Semelle de chaussure de sport selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le châssis (20, 20a, 24) se compose intégralement d'un métal léger, de préférence de l'aluminium ou un alliage d'aluminium.

7.- Semelle de chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en--ce que les éléments d'accrochage (10, 33) sont maintenus au moyen d'un élargissement en forme de rebord (13, 13a) dans la matière environnante du châssis (20, 20a) (Figures 1 à 3 et 6).

8.- Semelle de chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 -à 7, caractérisée en ce que les éléments d'accrochage (12, 33, 30) sont enrobés, sur leurs zones dirigées vers l'arrière, par moulage par injection ou par coulée du matériau de châssis (20, 20a, 24) (Figures 1 à 6).

9,- Semelle de chaussure de sport selon-l'une des revendications 7 et 8, caractérisée en ce que les éléments d'accrochage (12, 33) comportent, sur leur élargissement en forme de rebord (13, 13a), des évidements (22, 22a) et des creux qui sont traversés ou remplis par le matériau formant le châssis (20, 20a) (Figures 1 à 3 et 6).

10.- Semelle de chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, notamment une semelle de chaussure de basebaîl comportant des parties-ferrures pour baseball, caractérisée en ce que les parties ferrures pour basebaîl (12), ont, en vue en plan, une forme ovale allongée et sont agencées respectivement avec un profil conique, en les considérant dans la direction de leurs axes de symétrie (14,15) faisant entre eux un angle de 900 (Figures 1 à 3).

11.- Semelle de chaussure de sport selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 et 6, notamment semelle de chaussure de football, comportant des éléments d'accro- chage agrafés sous forme de crampons, caractérisée en ce qu'à chaque fois seulement la zone extrême (30), formant la surface de marche (29), des crampons (23) est formée de céramique oxydée est encastrée dans le corps résiduel de crampon (24) servant de châssis (Figures 4 et 5).

1 Semelle de chaussure de sport selon la revendications 1, caractérisée en ce que la zone extrême de crampon (30) se composant de céramique oxydée est profilée de façon que sa section diminue en forme de tronc de cône vers l'arrière et est encastrée dans un évidement tronconique correspondant (31) du corps de crampon (24).

13.- Semelle de chaussure de sport selon l'une des revendications Il ou 12, caractérisée en ce que la zone extrême de crampon (30) formée de céramique oxydée est moulée par injection dans le corps de crampon en matière plastique (24).

14.- Semelle de chaussure de sport selon l'une des revendications i1 ou 12, caractérisée en ce que la zone extrême de crampon (30) formée de céramique oxydée est collée dans le corps de crampon en matière plastique (24) - de préférence au moyen de cyano-acrylate.

15.- Semelle de chaussure de sport selon la revendication 1, notamment semelle de chaussure de course, comportant des éléments d'accrochage agencés en forme de pointes, caractérisée en ce que les parties (35), se composant de céramique oxydée, des pointes (34) sont emmanchées chacune dans un corps de retenue (37), formant le châssis et constitué d'un métal, de préférence d'acier (Figure 7).

16.- Semelle de chaussure de sport selon la revendication 15, caractérisée en ce que le corps de retenue (37) comporte d'une manière connue un embout fileté (38) pour la fixation démontable des pointes (34) dans des douilles filetées correspondantes de la semelle.