FR2517003A1 - Moyeu de roue a reducteur et frein integre - Google Patents

Abstract

IL S'AGIT D'UN MOYEU DE ROUE 10 DU GENRE COMPORTANT, DANS UN CORPS CREUX 12, D'UNE PART UN REDUCTEUR DE ROUE 13, ET D'AUTRE PART UN FREIN 14 DISPOSE EN BOUT DE L'ARBRE 15 DUDIT REDUCTEUR DE ROUE 13. SUIVANT L'INVENTION, LE FREIN 14 COMPORTANT, EN ALTERNANCE AVEC DES DISQUES INTERCALAIRES 70 CALES EN ROTATION SUR LE CORPS CREUX 12, UNE PLURALITE DE DISQUES DE FREIN 58 CALES EN ROTATION SUR L'ARBRE 15 DU REDUCTEUR DE ROUE 13, LESDITS DISQUES INTERCALAIRES 70 SONT MONTES LIBRES EN ROTATION SUR UNE COLONNETTE DE SUPPORT UNIQUE 73, QUI, PARALLELE AUDIT ARBRE 15, EST EXCENTREE PAR RAPPORT A CELUI-CI ET EST SOLIDAIRE DU CORPS CREUX 12. APPLICATION NOTAMMENT AUX MOYEUX DE ROUE POUR VEHICULES INDUSTRIELS, ENGINS AGRICOLES, OU ENGINS DE TRAVAUX PUBLICS.

Description

La présente invention concerne d'une manière générale les moyeux de roue,

et vise plus particulièrement ceux destinés à l'équipement de véhicules industriels, ou d'engins agricoles

ou de travaux publics.

S'agissant plus précisément d'un moyeu de roue moteur, un tel moyeu de roue se présente usuellement sous la forme d'un corps creux dans lequel est disposé, pour ramener lawvitesse de rotation à une valeur admissible, un réducteur de roue, l'arbre de celui-ci, ou arbre planétaire, étant adapté à être calé en

rotation sur l'arbre de roue correspondant tandis que son por-

te-satellites est solidaire dudit corps creux.

A un tel moyeu doit être associé un frein, et celui-ci

doit être soumis à une commande au moins, ou commande de ser-

vice.

Il peut s'agir, notamment, d'un frein à disque.

Dans un tel cas, ce frein ne comporte le plus souvent qu' un seul disque de frein, et ce disque de frein est disposé à l'extérieur du corps creux du moyeu de roue concerné, entre celui-ci et le pont en bout duquel est implanté ledit moyeu de

roue.

Ainsi à l'air libre, ce frein est soumis aux projections de tous ordres, au préjudice de son fonctionnement et de sa longévité.

En outre, il n'est que malaisément accessible, et, en pra-

tique, pour en changer les plaquettes de freinage après usure, il faut au préalable retirer la roue montée sur le moyeu de

roue concerné, ce qui est relativement ardu lorsque, comme en.

l'espèce, il s'agit d'une roue de grand diamètre.

Il a cependant été déjà proposé, pour éviter ces inconvé-

nients, de disposer le frein en bout du moyeu de roue auquel il est associé, c'est-à-dire au-delà de ce moyeu de roue par

rapport au pont en bout duquel celui-ci est lui-même implanté.

Dans un tel cas, le frein peut, par exemple, être implan-

té dans un compartiment particulier, le mettant à l'abri de 1 '

air tout en permettant d'utiliser comme précédemment des gar-

nitures de frottement travaillant à sec.

En variante, il peut être implanté dans un compartiment en liaison avec le corps creux du moyeu de roue auquel il est associé, et baigner de ce fait, dans l'huile présente dans ce

corps creux pour la lubrification du réducteur de roue corres-

pondant.

L'avantage que l'on peut attendre, dans ce cas, d'une tel-

le disposition, est, normalement, double: d'une part, l'huile en question, qui est maintenue en circulation participe à la dissipation de l'énergie calorifique engendrée au freinage,

et, d'autre part, elle minimise l'usure des garnitures de frot-

tement et évite en pratique tout entretien.

Mais, alors, le coefficient de frottement étant plus fai-

ble, le frein à mettre en oeuvre doit être un frein multidis-

que, c'est-à-dire un frein comportant une pluralité de disques

de frein en alternance avec des disques intercalaires.

Les disques de frein sont calés sur l'arbre correspondant, tandis que les disques intercalaires sont calés sur le corps

creux.

De tels disques devant en outre être mobiles axialement, pour permettre un serrage axial des disques de frein lors d'un freinage, un montage à cannelures est usuellement prévu entre, d'une part les disques de frein et l'arbre correspondant, et d'autre part les disques intercalaires et le corps creux du moyeu. Bien qu'un tel montage d'un frein multidisque en bout d'un moyeu de roue puisse ainsi donner satisfaction, il conduit, en

pratique, à des difficultés.

Tout d'abord, si le montage à cannelures entre les disques de frein et l'arbre correspondant ne soulève pas par lui-même

trop de difficulté, car intervenant sur un diamètre relative-

ment petit et intérieur, il n'en est pas de même pour le mon-

tage à cannelures entre les disques intercalaires et le corps

creux du moyeu.

En effet, un tel montage à cannelures intervient alors

sur un diamètre relativement grand, et extérieur.

Or, pour la mobilité axiale nécessaire, un jeu doit iné-

vitablement être laissé entre disques intercalaires et corps

creux dans le montage à cannelures correspondant, et, ce mon-

tage à cannelures intervenant sur un diamètre relativement grand, et extérieur, ce jeu doit lui-même être inévitablement

relativement grand pour tenir compte de la dilatation thermi-

que se développant en service, celle-ci étant alors défavora-

ble, puisque conduisant à une réduction du jeu, alors que, sur un diamètre intérieur, conduisant à une augmentation, de ce jeu,

elle est au contraire favorable.

Du fait du fonctionnement alterné dont sont l'objet les disques intercalaires en service, ce jeu est à l'origine d'un matage des cannelures de ceux-ci, pouvant aller jusqu'à leur destruction. De plus, le remplissage en huile du corps creux du moyeu de roue concerné ne pouvant en pratique être que partiel, pour

éviter une perte de puissance excessive par brassage en servi-

ce, ainsi que le développement de fuite dont l'huile serait

inévitablement l'objet en service du fait de sa dilatation ther-

mique si le remplissage initial était total, il se crée en ser-

vice, dans ledit corps creux, par centrifugation, un anneau d' huile, l'huile désertant la partie centrale de ce corps creux pour se rassembler à la partie périphérique de celui-ci, en sorte que les garnitures de frottement des disques de frein peuvent alors ne plus baigner dans l'huile et fonctionner à

sec, au préjudice de leur longévité, ces garnitures de frotte-

ment n'étant pas normalement prévues pour un tel fonctionnement

à sec.

De plus, si la circulation de l'huile est suffisante pour la dissipation de l'énergie au freinage en, dessous de vitesses relativement modérées, de l'ordre par exemple de 40 km/h, elle apparait, en pratique, trop limitée au-delà, et à plus forte

raison lors de l'utilisation du frein en ralentisseur.

Enfin, cette huile, qui est une huile, dite extrême pres-

sion, dont les qualités ont été choisies pour correspondre à

celles nécessaires au réducteur de roue, n'est pas bien adap-

tée au frein: pour le réducteur de roue il est souhaitable qu'elle présente une forte résistance au-cisaillement, alors

que, pour le frein, il est souhaitable qu'elle présente au con -

traire une faible résistance au cisaillement.

La présente invention a d'une manière générale pour objets

des dispositions permettant d'éviter ces inconvénients.

De manière plus précise, elle a pour objet un moyeu de roue, notamment pour véhicule industriel, engin agricole, ou engin de travaux publics, du genre comportant, dans un corps creux, d'une part, un réducteur de roue, et d'autre part un frein ayant au moins un disque de frein calé en rotation sur

l'arbre dudit réducteur de roue, ce moyeu de roue étant, sui-

vant un premier aspect, caractérisé en ce que, le frein compor-

tant une pluralité de disques de frein en alternance avec des disques intercalaires calés en rotation sur le corps creux, lesdits disques intercalaires sont montés libres en rotation sur une colonnette de support unique, qui, parallèle à l'arbre du réducteur de roue, est excentrée par rapport à celui-ci et

est solidaire dudit corps creux.

En pratique, chacun des disques intercalaires étant déli-

mité par deux bords périphériques-circulaires, l'un intérieur,

l'autre extérieur, le bord périphérique extérieur d'un tel dis-

que intercalaire est excentré par rapport à son bord périphéri-

que intérieur, qui est coaxial de l'arbre du réducteur de roue, et, pour contrebuter lesdits disques intercalaires, la surface intérieure de la paroi du corps creux qui entoure le frein est elle-même excentrée par rapport audit arbre et est coaxiale du

bord périphérique extérieur desdits disques intercalaires.

Ainsi, suivant l'invention, au montage à cannelures clas-

sique, il est substitué un simple montage oscillant sur une co-

lonnette, en coopération avec une surface excentrée du corps

creux pour la contrebutée nécessaire.

Dès lors, le jeu à prévoir au droit de la colonnette de support pour la mobilité axiale souhaitable peut avantageusement

être très faible, car, le diamètre de cette colonnette de sup-

port étant par lui-même relativement petit, la dilatation ther-

mique en service des disques intercalaires au droit de cette colonnette de support est elle-même relativement faible, et que,

intervenant sur un diamètre extérieur, une liberté de dilata-

tion peut être donnée largement, par un jeu approrrié,auxdits

disques intercalaires.

Les risques de matage s'en trouvent atténués, voire même annulés. Il en est d'autant plus ainsi que ce matage intervient non plus sur des cannelures, mais sur une surface circulaire, tant intérieurement, sur la colonnette de support, qu'extérieurement,

sur la paroi excentrée correspondante du corps creux.

De plus, et malgré la création d'un anneau en service pour

l'huile présente, une partie au moins des garnitures de frotte-

ment portées par les disques de frein baigne en toute sûreté en permanence dans cette huile, en raison de l'excentration dudit anneau vis- à-vis desdites garnitures de frottement, cette excentration étant due à celle de la paroi correspondante du corps creux vis-à-vis des disques de frein.

par ailleurs, les disques intercalaires suivant l'inven-

tion sont avantageusement économiques à réaliser, leurs bords périphériques étant l'un et l'autre rigoureusement circulaires,

sans cannelures.

Il en est de même pour le disque de poussée usuellement mis en oeuvre pour assurer le serrage axial des disques de frein et des disques intercalaires, ce disque de poussée étant,comme ces derniers, suivant l'invention, monté libre en rotation sur

la colonnette de support.

En particulier, ce disque de poussée peut avantageusement

être brut de découpe, ainsi que les disques intercalaires.

Par ailleurs, si désiré, suivant un deuxième aspect, le moyeu de roue suivant l'invention est encore caractérisé en ce que le compartiment du corps creux dans lequel est disposé le frein est étanche par rapport au reste dudit corps creux, et des canalisations s'étendent dans la paroi dudit corps creux pour circulation d'un fluide de refroidissement spécifique dans ledit compartiment, lesdites canalisations débouchant d'une part dans ledit compartiment et d'autre part au droit d'espaces annulaires, qui, délimités axialement par des joints tournants, s'étendent radialement entre le corps creux et une pièce fixe elle-même percée de passages propres au raccordement desdits

espaces annulaires à des tubulures de desserte.

Ainsi, peut avantageusement être mise en oeuvre, pour le

frein, une huile beaucoup mieux adaptée aux conditions spéci-

fiques de fonctionnement d'un tel frein que celle mise en oeu-

vre par ailleurs pour le réducteur de roue.

Il peut s'agir,par exemple, de l'huile basse pression usuel-

lement présente sur les véhicules ou engins concernés pour la

desserte de circuits hydrauliques divers.

Une telle huile, très fluide, est dépourvue de tout addi-

tif extrême pression néfaste au coefficient de frottement et à un fonctionnement stable, convient particulièrement bien à un

tel frein.

En outre, les conditions de refroidissement de ce frein se trouvent alors améliorées, du fait que d'une part le volume d'huile intéressé est plus important et d'autre part que la surface d'échange thermique correspondante, liée à la capacité du réservoir en huile considérée du véhicule ou engin concerné,

est elle-même plus importante.

Enfin, aucun risque d'erreur n'est à craindre quant à 1 ' huile à mettre en oeuvre pour le frein, puisqu'il suffit de brancher celui-ci sur le circuit d'huile déjà existant sur le

véhicule ou engin concerné, en bénéficiant de surcroît du fil-

trage équipant de manière usuelle celui-ci.

Dans tous les cas, le moyeu de roue suivant l'invention peut sans difficulté être équipé, pour ce frein, d'une deuxième commande, ou commande de secours ou de parking, en tirant parti,

pour 1 'implantation de cette deuxième commande, du volume annu-

laire demeuré libre dans son corps creux au-delà du porte-cou-

ronne de son réducteur de roue par rapport au frein.

Suivant l'invention, le frein étant soumis à un piston de commande, qui, lui-même soumis à une commande de service, est

disposé d'un premier côté du moyeu du réducteur de roue, la com-

mande de secours ou de parking est disposée du côté opposé dudit moyeu, et des poussoirs s' étendent axialement de ladite commande

de secours ou de parking audit piston de commande, à travers le-

dit moyeu.

Ainsi peuvent aisément être mises en oeuvre, pour le moyeu de

roue, deux conunandes distinctes pour le frein que comporte celui-

ci.

Outre qu'un seul frein est ainsi avantageusement et écono-

miqueinent mis en oeuvre, ce frein agit avantageusement au plus

près de la roue, que ce soit en service, ou en secours ou par-

king, et il présente donc de ce fait une grande efficacité et

une grande sécurité.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressorti-

ront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exem-

ple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un moyeu de roue suivant l'invention les figures 2 à 5 en sont d'autres vues partielles en coupe axiale, suivant divers plans axiaux différents; la figure 6 reprend, à échelle supérieure, une partie de la figure 1, repérée par un encart VI sur celle-ci; la figure 7 est une vue en coupe axiale d'un des disques intercalaires mis en oeuvre dans le moyeu de roue suivant 1 ' invention, représenté isolément;

la figure 8 est une vue en élévation de ce disque interca-

laire, suivant la flèche VIII de la figure 7; la figure 9 est une demivue en coupe axiale analogue à celle de la figure 1, pour une variante de réalisation du moyeu

de roue suivant l'invention.

Tel qu'illustré par ces figures, le moyeu de roue 10 sui-

vant l'invention, qui est destiné à être mis en place sur la fusée 11 de la roue concernée, comporte d'une manière générale, un corps creux 12, et, dans celui-ci, d'une part un réducteur de roue 13, et,d'autre part, un frein 14 disposé en bout de 1 '

arbre 15, ou planétaire, dudit réducteur de roue 13.

En pratique, dans la forme de réalisation représentée, le

corps creux 12 est en plusieurs parties, successivement axiale-

ment bout à bout les unes après les autres.

Il y a tout d'abord un moyeu proprement dit 16, autour de

l'extrémité de la fusée 11.

Entre ce moyeu proprement dit 16 et une douille d'alimen-

tation porte-joint 17 engagé sur une portée 18 de la fusée 11

est établi un premier roulement 19.

parallèlement, entre le moyeu proprement dit 16 et un man-

chon de distribution 20 engagé par un montage à cannelures sur

la fusée Il est établi, à distance du premier, un deuxième rou-

lement 22.

Un cône de blocage 23, engagé sur une portée cylindrique 24 de la fusée 11, et coopérant avec une portée conique 25 du manchon de distribution 20, assure le maintien de l'ensemble,

sous la sollicitation d'un écrou 26 engagé à vissage à l'extré-

mité, filetée à cet effet, de ladite fusée 11, en coopération

avec un frein d'écrou 27 -

Intérieurement, entre les roulements 19 et 22, le moyeu proprement dit 16 forme une chambre 28 autour du manchon de

distribution 20.

Extérieurement, il présente radialement en saillie une

collerette 30.

Le corps creux 12 comporte encore un porte satellites 32.

Extérieurement, celui-ci présente, radialemert en saillie, une collerette 33 par laquelle il est affronté à la collerette du moyeu proprement dit 16, en étant solidarisé à celui-ci par des vis 34.

Les collerettes 30,33 ainsi jointives, forment conjointe-

ment la bride de fixation 35 pour la roue concernée, cette bri-

de de fixation présentant circulairement de place en place à

cet effet des ouvertures 36 propres au passage des vis usuelle-

ment mises en oeuvre pour la fixation de la jante d'un e telle roue.

A son extrémité axiale opposée à sa collerette 33, le por-

te-satellites 32 forme transversalement une 7 paroi annulaire 38, et, intérieurement, il présente une deuxième paroi annulaire

39 reliée par des nervures axiales 40 à la précédente.

Entre ces parois annulaires 38,39 s'étendent, de place en place, suivant une même circonférence de l'ensemble, des axes

41 sur lesquels sont montés rotatifs des pignons satellites 42.

Chacun de ces axes 41 porte, par un épaulement 43, sur la paroi annulaire interne 39, et, par un épaulement 44, sur la

paroi annulaire frontale 38, une plaquette annulaire 45, rap-

portée par des vis 46 sur celle-ci, assurant conjointement leur

maintien axial vis-à-vis desdites parois annulaires 38,39.

Intérieurement, les pignons satellites 42 engrènent avec l'arbre planétaire 15, et, extérieurement, ils engrènent avec une couronne fixe 47, qui, disposée annulairement au-delà da

la paroi annulaire interne 39 et des nervures 40 reliant celle-

ci à la paroi annulaire frontale 38, est portée par un porte-

couronne 48.

Dans les formes de réalisation représentées de l'inven-

tion, le manchon de distribution 20 forme le moyeu de ce porte-

couronne 48.

Le corps creux 12 du moyeu de roue suivant l'invention comporte encore une entretoise annulaire 50, et, pour fermer transversalement celle-ci, un couvercle 51, l'ensemble étant

rapporté axialement par des vis 52 sur la paroi annulaire fron-

tale 38 du porte-satellites 32.

Avec le couvercle 51 et la paroi annulaire frontale 38 du

porte-satellites 32, l'entretoise annulaire 50 définit un com-

partiment 53 dans lequel est disposé le frein 14.

L'arbre planétaire 15 du réducteur de roue 13 s'étend par

ailleurs axialement de part et d'autre du compartiment 54 for-

mé par le porte-satellites 32 pour le logement de ce réducteur de roue 13: du côté du moyeu proprement dit 16, il engrène, par un montage à cannelures, avec un manchon d'accouplement 55, qui s'étend à l'intérieur de la fusée 11, et qui est destiné à lui-même engrener, par un montage à cannelures semblable, avec un arbre de roue non représenté, et, du côté opposé audit moyeu

proprement dit 16, il s'étend dans le compartiment 53 dan S le-

quel est disposé le frein 14.

A son extrémité libre, il porte axialement un pion 55,pour butée axiale contre une pastille 56 rapportée à cet effet dans

la zone centrale du couvercle 51.

Ces dispositions sont bien connues en elles-mêmes, et, ne faisant pas partie de la présente invention, elles ne seront

pas décrites plus en détail ici.

De manière connue en soi, également, le frein 14 comporte au moins un disque de frein 58 calé en rotation sur l'arbre

planétaire 15 du réducteur de roue 13.

En pratique, dans les formes de réalisation représentées

de l'invention, le frein 14 est un frein multidisque.

Il comporte ainsi une pluralité de disques de frein 58 en alternance avec des disques intercalaires 70 calés en rotation

sur le corps creux 12.

Les disques de frein 58, qui sont au nombre de quatre dans les formes de réalisation représentées de l'invention, sont par

exemple chacun constitués par une plaquette métallique annulai-

re dont chacune des faces est revêtue d'une garniture de frot-

tement 59, figure 6.

Ils sont chacun délimités par deux bords périphériques cir-

culaires, l'un extérieur, l'autre intérieur.

De manière connue en soi, ces bords périphériques circu-

laires sont coaxiaux.

Le bord périphérique circulaire extérieur est lisse, tan-

dis que le bord périphérique intérieur est dentelé, pour engre-

ner avec un pignon 60 calé en rotation par un montage en canne-

lures, sur l'arbre planétaire 15 de l'arbre de roue 13.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 6, ce pignon 60 présente des passages axiaux 62 et radiaux

E 3 pour circulation d'huile dans le compartiment 53.

Quoi qu'il en soit, par une bague fendue 64 rapportée sur

l'arbre planétaire 15, il est maintenu axialement en appui con-

tre une bague 65 qui, entourant l'arbre planétaire 15 à la tra-

versée par celui-ci de la paroi annulaire frontale 38 du porte-

satellites 32, est elle-même axialement en appui contre l'épau-

lement 66 délimitant, à leur extrémité correspondante, les can-

nelures par lesquelles cet arbre planétaire 15 engrène avec les

pignons satellites 42, cependant que, à l'autre extrémité des-

dites cannelures, le manchon d'accouplement 55 se trouve lui

aussi axialement maintenu, ledit manchon d'accouplement 55 pré-

sentant à cet effet une collerette radiale 68 insérée axiale-

ment entre l'épaulement 67 délimitant ladite autre extrémité

desdites cannelures, d'une part, et, avec insertion d'un cous-

sinet 69, la tranche d'extrémité de la fusée 11, d'autre part.

Tout en étant calés en rotation sur le pignon 53, les dis-

ques de frein 58 sont mobiles axialement le long de celui-ci.

Suivant l'invention, les disques intercalaires 70, quisont au nombre de trois dans les formes de réalisation représentées de l'invention, sont chacun montés libres en rotation, par un

perçage 72, sur une colonnette de support unique 73, qui, pa-

* rallèle à l'arbre planétaire 15 du réducteur de roue 13, est excentrée par rapport à celui-ci et est solidaire du corpscrhaix 12. Dans les formes de réalisation représentées de l'invention, cette colonnette de support 73 est formée par le fût, lisse, d'une vis 74, dont l'extrémité filetée 75 est engagée à vissage dans un perçage taraudé 76 de la paroi annulaire frontale 38 du porte-satellites 32, et dont la tête 77 prend appui sur le

couvercle 51.

En pratique, les disques intercalaires 70 ne sont en-gagés

qu'avec un jeu minime sur leur colonnette de support 73.

C'est donc par cette colonnette de support 73 que, tout en étant mobile axialement le long de celle-ci, ils sont calés en

rotation sur le corps creux 12.

Les disques intercalaires 70, qui sont tous identiques en-

tre eux, peuvent par exemple être chacun constitués par une

plaquette métallique, figures 7 et 8.

il

Dans les formes de réalisation représentées de l'inven-

tion, ils sont chacun délimités par deux bords périphériques

circulaires 79,80, l'un extérieur, l'autre intérieur.

Il s'agit, en pratique, pour l'un et l'autre, des bords lisses. Suivant l'invention, le bord extérieur 79 est excentré par rapport au bord intérieur 80, qui, par contre, est coaxial de l'arbre planétaire 15 du réducteur de roue 13, comme les

disques de frein 58.

Conjointement, pour contrebuter les disques intercalaires , la surface interne 82 de la paroi du corps creux 12 qui

entoure le frein 14, et il s'agit donc, dans les formes de ré-

alisation représenïtées de l'invention, de la surface intérieure

de l'entretoise annulaire 50, est excentrée par rapport à l'ar-

bre planétaire 15 du réducteur de roue 13, en étant coaxiale

du bord périphérique extérieur 79 desdits disques intercalai-

res 70.

Pour que l'originalité de cette disposition soit plus ap-

parente, le contour extérieur des disques de frein 58 et la

paroi intérieure 82 de l'entretoise annulaire 50 ont été sché-

matisés en traits interrompus sur la figure 8.

En pratique, et de manière connue en soi, le frein 14 com-

porte en outre un disque de poussée 84, calé en rotation sur le corps creux 12, et propre à assurer un serrage axial des

disques de frein 58 et des disques intercalaires 70.

Suivant l'invention, et comnne les disques intercalaires , le disque de poussée 84 est, par un passage axial 85, monté libre en rotation sur la colonnette de support 73, et, délimité

par deux bords périphériques circulaires, l'un extérieure l'au-

tre intérieur, son bord périphérique extérieur est excentré par rapport à son bord périphérique intérieur, alors que ce dernier est coaxial de l'arbre planétaire 15 du réducteur de

roue 13.

En pratique, dans les formes de réalisation, rerrésentées de l'invention, le passage 85 du disque de poussée 84 va en s'

évasant à chacune de ses extrémités axiales.

Quoi qu'il en soit, ce disque de poussée 84 peut avanta-

geusement, suivant l'invention, être brut de découpe, aucune

denture n'étant à prévoir sur l'un quelconque de ses bords pé-

ripériques, qui, au contraire, sont l'un et l'autre lisses.

Il en est de même pour les disques intercalaires 70.

Dans le compartiment 53, le disque de poussée 84 est en

permanence soumis à des moyens élastiques de rappel qui, pre-

nant appui sur le couvercle 51, le sollicitent en direction de la paroi annulaire frontale 38 du porte-satellites 32, pour

desserrage des disques de frein 58.

Dans les formes de réalisation représentées de l'invention,

il s'agit, d'une part, du côté excentré des disques intercalai-

res 70 et du disque de poussée 84, de ressorts 87, en pratique

au nombre de deux, qui, après traversée desdits disques inter-

calaires 70 à la faveur de passages 88 ménagés à cet effet dans ceux-ci, portent sur le fond de logements borgnes 89 également ménagés à cet effet dans ledit disque de poussée 84, figure 2, et, d'autre part, du côté opposé des disques intercalaires 70

et du disque de poussée 84, de ressorts 90, en pratique égale-

ment au nombre de deux, qui, s'étendant axialement au-delà des-

dits disques intercalaires 70, portent sur des goupilles 91 que porte à cet effet radialement en saillie à sa périphérie ledit

disque de poussée 84, figure 3.

Conjointement, les disques intercalaires 70 alternent, à

leur périphérie, avec des joncs ondulés 92 propres à les solli-

citer axialement en écartement les uns par rapport aux autres.

Pour serrage axial des disques de frein 58 et des disques intercalaires 70, le disque de poussée 84 est soumis sur sa face opposée aux ressorts 87,90 à des poussoirs 93 qui traversent

axialement le réducteur de roue 13, ces poussoirs 93 étant cha-

cun individuellement montés coulissants dans un alésage interne

94 des axes 41 des pignons-satellites 42.

A leur extrémité opposée au disque de poussée 84, ces pous-

soirs 93 sont, dans le compartiment 54, reliés entre eux par un

plateau annulaire commun 94.

Ce plateau 94 est lui-même soumis à un piston annulaire 95,

monté axialement mobile dans un cylindre 96 formé dans le man-

chon de distribution 20, tout en étant calé en rotation sur le-

dit manchon de distribution 20 par des goupilles axiales 97. Par des passages formés à cet effet dans le manchon de dis-

tribution 20, dans un doigt 99 reliant de manière étanche ce-

lui-ci à la douille d'alimentation 17, et dans cette douille d'alimentation 17, le cylindre 96 est relié à un ajutage 100 de ladite douille d'alimentation 17 susceptible lui-même d'être

relié à une quelconque tubulure de desserte propre à son ali-

mentation, non représenté.

De manière semblable, le cylindre 96 est susceptible d'

être relié à une vis de purge.

Ainsi, par l'intermédiaire des poussoirs 93, du plateau 94 et du piston de commande 95, le frein 14 est soumis à une

première commande, ou commande de service.

Suivant l'invention, il est également soumis à une deuxiè-

me commande, ou commande de secours ou de parking.

A cet effet, le piston de comnande 95 étant disposé d'un premier côté du moyeu que forme pour le porte-couronne 48 le

manchon de distribution 20, la commande de secours ou de par-

king est du côté opposé audit moyeu, dans la chambre 28 formée par le moyeu proprement dit 16, et, à travers ledit moyeu, par des passages 102 prévus axialement à cet effet dans celui-ci, des poussoirs 103 s'étendent de cette commande de secours ou de

parking au piston de commande 95.

Dans la forme de réalisation représentée, la commande de

secours ou de parking comporte un empilage de rondelles élasti-

ques du type rondelle Belleville 105 qui, prenant appui, par 1 ' intermédiaire d'un frein d'écrou 106, sur un écrou 107 engagé

à vissage sur le manchon de distribution 20, du côté de celui-

ci opposé au porte-couronne 48, portent sur les poussoirs 103.

En service normal, les rondelles élastiques 105 sont con-

trebutées et maintenues comprimées par un piston annulaire 108 monté axialement mobile dans un cylindre 109 ménagé à cet effet dans le manchon de distribution 20, ledit cylindre 109 étant,

comme le cylindre 96, susceptible d'être raccordé à une tubulu-

re de desserte propre à son alimentation et à une vis de purge

par des passages ménagés à cet effet dans ledit manchon de dis-

tribution 20, dans les doigts reliant celui-ci à la douille d'

alimentation 17, et dans cette douille d'alimentation 17, figu-

res 1 et 5.

Dans les formes de réalisation représentées de l'invention, des goupilles l 10 sont, par ailleurs, établies axialement, de

place en place, entre le manchon de distribution 20 et la douil-

le d'alimentation 17, pour blocage en rotation de cette derniè-

re sur ce manchon de distribution 20, lui-même bloqué en rota-

tion sur la fusée 11.

En outre, dans les formes de réalisation représentées sur les figures, il est prévu, pour un déblocage manuel du frein 14, des vis 112 qui, engagées à vissage dans des perçages ta- raudés 113 du couvercle 51, figure 4, comportent,à l'intérieur du compartiment 53, des prolongements 114 par lesquels elles

sont propres à agir sur le disque de poussée 84, après traver-

sée de passages 115 prévus à cet effet dans les disques inter-

calaires 70, figure 8.

En service, le cylindre 109 est normalement sous pression, et le piston annulaire 108 occupe alors une position de sortie pour laquelle il maintient comprimées les rondelles Belleville 105. Les ressorts 87,90 maintenant conjointement en position reculée le disque de poussée 84, le frein 14 est normalement desserré. Si, par contre, du fluide sous pression est envoyé dans lé

cylindre 96, le piston annulaire 95 provoque, par l'intermédiai-

re du plateau 94 et des poussoirs 93, un passage du disque de

poussée 84 en position avancée, pour laquelle il assure un ser-

rage axial des disques de frein 58 et des disques intercalaires 70.

L'arbre planétaire 15 sur lequel se trouvent calés en rota-

tion les disques de frein 58 est alors freiné, et il en est de

même pour le corps creux 12 auquel appartient le porte-satelli-

tes 32, et donc, pour l'ensemble du moyeu 10.

Lorsque la pression dans le cylindre 96 est relâchée, les

ressorts 87,90 ramènent en position reculée le disque de pous-

sée 84, et les disques de frein 58 se trouvent alors de nou-

veau desserrés.

Lors d'un freinage en parking, ou en cas de défaillance,

la pression dans le cylindre 109 est relâchée.

Les rondelles Belleville 105 provoquent alors, par l'inter-

médiaire des poussoirs 103, du piston annulaire 95, et des pous-

soirs 93, le serrage axial, par-le disque de poussée 84, des disques de frein 59, et, comme précédemment, l'arbre planétaire , et donc, par lui, l'ensemble du moyeu 10, se trouve alors freiné. Pour desserrage manuel du frein 14, il suffit ensuite,

d'agir en conséquence sur les vis 112.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 8, le compartiment 53 du corps creux 12 dans lequel est disposé le frein 14 com:nunique avec le reste de ce corps creux

12, et notamment avec le compartiment 54 de celui-ci dans le-

quel est disposé le réducteur de roue 13, par l'espace annulai-

re existant entre la bague 65 qui entoure l'arbre planétaire

de ce réducteur de roue 13 et l'ouverture axiale correspon-

dante de la paroi annulaire frontale 38 du porte-satellites 32.

De ce fait, le frein 14 baigne dans la même huile que cel-

le dans laquelle baigne le réducteur de roue 13.

En variante, figure 9, le compartiment 53 du corps creux 12 dans lequel est disposé le frein 14 est rendu étanche par

rapport au reste dudit corps creux 12, un joint 120 étant no-

t&mment mis en oeuvre à cet effet entre la bague 66 et la paroi

annulaire frontale 38 du porte-satellites 32.

Conjointement, des canalisations 121,122 s'étendent dans

la paroi du corps creux 12 pour circulation d'un fluide de re-

froidissement spécifique dans le compartiment 53, lesdites ca-

nalisations débouchant, d'une part, à l'une de leurs extrémités,

dans ledit compartiment 53, et, d'autre part, à leur autre ex-

trémité, au droit d'espaces annulaires 123,124, qui, délimités axialement par des joints tournants 125,126 et 127, s'étendent

radialement entre le corps creux 12 et la pièce fixe que cons-

titue la douille d'alimentation 17, cette pièce fixe étant elle-

même percée de passages 129,130 propres au raccordement desdits

espaces annulaires 123,124 à des tubulures de desserte non re-

présentées. Ainsi, le frein 14 peut avantageusement baignerdans une huile spécifique, mieux adaptée à ses conditions propres de fonctionnement. Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe

toute variante d'exécution.

Claims (1)

REVENDICAT:0 ONS 1 Moyeu de roue, notamment pour véhicule industriel, engin agricole ou engin de travaux publics, du genre comportant,dans un corps creux ( 12), d'une part un réducteur de roue ( 13), et d'autre part un frein ( 14) ayant au moins un disque de frein ( 58) calé en rotation sur l'arbre ( 15) dudit réducteur de roue ( 13), caractérisé en ce que, le frein ( 14) comportant une plu- ralité de disques de frein ( 58) en alternance avec des disques intercalaires ( 70) calés en rotation sur le corps creux ( 12), lesdits disques intercalaires ( 70) sont montés libres en rota- tion sur une colonnette de support unique ( 73), qui, parallèle à l'arbre ( 15) du réducteur de roue ( 13), est excentrée par rapport à celui-ci et est solidaire dudit corps creux ( 12). 2 Moyeu de roue suivant la revendication 1, dans lequel chaque disque intercalaire ( 70) est délimité par deux bords pé- riphériques circulaires ( 79,80), l'un extérieur, l'autre inté- rieur, caractérisé en ce que le bord périphérique extérieur ( 79) d'un tel disque intercalaire ( 70) est excentré par rapport à son bord périphérique intérieur ( 80). 3 Moyeu de roue suivant la revendication 2, caractérisé en ce que, pour contrebuter les disques intercalaires ( 70), la surface interne ( 82) de la paroi du corps creux ( 12) qui entou- re le frein ( 14) est excentrée par rapport à l'arbre ( 15) du réducteur de roue ( 13) et est coaxiale du bord périphérique ex- térieur ( 79) desdits disques intercalaires ( 70). 4 Moyeu de roue suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le frein ( 14) comporte un disque de poussée ( 84) calé en rotation sur le corps creux 12 et-propre à assurer un serrage axial des disques de frein ( 58) et des disques in- tercalaires ( 70), caractérisé en ce que, comme les disques in- tercalaires ( 70), le disque de poussée ( 84) est monté libre en rotation sur la colonnette de support ( 73). Moyeu de roue suivant la revendication 4, dans lequel le disque de poussée ( 84) est délimité par deux bords périphéri- ques circulaires, l'un intérieur, l'autre extérieur, caractéri- sé en ce que, comme pour les disques intercalaires ( 70), le bord périphérique extérieur dudit disque de poussée ( 84) est excentré par rapport à son bord périphérique intérieur. 6 Moyeu de roue suivant l'une quelconque des revendications 4,5, caractérisé en ce que, le disque de poussée ( 84) étant engagé par un passage ( 85) sur la colonnette de support ( 73), ledit passage ( 85) va en s'évasant à chacune de ses extrémités axiales. 7 Moyeu de roue suivant l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que le disque de poussée ( 85) estbrut de découpe. 8 Moyeu de roue suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel, par l'intermédiaire de poussoirs ( 93) tra- versant le réducteur de roue ( 13), le frein ( 14) est soumis à un piston de commande ( 95) lui-même soumis à une commande de service, caractérisé en ce que ledit piston de commande ( 95) est également soumis à une commande de secours ou de parking. 9 Moyeu de roue suivant la revendication 8, dans lequel le réducteur de roue comporte un porte-couronne ( 48), caractérisé en ce que le piston de commande ( 95) du frein ( 14) est d'un premier côté du moyeu du portecouronne ( 48), la commande de secours ou de parking est du côté opposé dudit moyeu, et des poussoirs ( 103) s'étendent axialement de ladite commande de secours ou de parking audit piston de commande ( 95) à travers ledit moyeu. Moyeu de roue suivant l'une quelconque des revendications

1 à 9, caractérisé en ce que le compartiment ( 53) du corps creux ( 12) dans lequel est disposé le frein ( 14) est étanche

par rapport au reste dudit corps creux ( 12), et des canalisa-

tions ( 121,122) s'étendent dans la paroi dudit corps creux ( 12) pour circulation d'un fluide de refroidissement spécifique dans ledit compartiment ( 53), lesdites canalisations ( 121,122)

débouchant, d'une part, à l'une de leurs extrémités, dans le-

dit compartiment ( 53), et, d'autre part, à l'autre de leurs

extrémités, au droit d'espaces annulaires ( 123,124), qui, dé-

limités axialement par des joints tournants ( 125,126,127), s' étendent radialement entre le corps creux ( 12) et une pièce fixe ( 17), elle-même percée de passages ( 129,130) propres au

raccordement desdits espaces annulaires ( 123,124) à des tubu-

lures de desserte.