FR2696114A1 - Procédé pour former des creux ou trous dans une pièce métallique. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé pour former des trous dans une pièce métallique 29, en opérant par refoulement de matière, à partir de la surface de la pièce et dans l'essentiel perpendiculairement à l'axe du trou, par une action d'enfoncement d'un poinçon 57 dont la section est réduite dans une partie avant d'enfoncement 59.

Description

La présente invention concerne un procédé pour former des creux ou trous

dans une pièce métallique.

De tels trous sont réalisés dans la plupart des

cas, par enlèvement de copeaux, par exemple par perçage.

Après une autre opération d'usinage, dans laquelle ce trou est ensuite pourvu d'un filetage, des trous de ce genre peuvent recevoir des vis ou des tiges filetées En outre il est connu des trous qui servent à recevoir une goupille d'ajustage A cet égard, il est nécessaire, pour10 pouvoir observer les tolérances imposées, et fixer ainsi correctement la goupille d'ajustage, que le trou subisse un usinage de finition précis, comme cela peut être réalisé, par exemple, avec enlèvement de copeaux au moyen

d'un alésoir.

Comme ces trous destinés à recevoir des goupilles d'ajustage nécessitent un usinage très précis, cela a une influence défavorable sur les frais de fabrication et il en résulte une augmentation du coût de l'appareillage d'ensemble en ce qui concerne les frais de fabrication et

la consommation de matières.

La présente invention a pour but de perfectionner un procédé de fabrication de pièces, réalisées notamment en tôle, qui permette de former des trous de ce genre plus facilement, plus simplement et de façon moins25 coûteuse En outre, l'invention a pour but de permettre un démontage et un remontage d'ensembles complexes, comme par exemple un volant en plusieurs parties, afin d'agencer cet ensemble d'une façon satisfaisante pour les réparations ou bien de garantir une possibilité de30 réparation En outre, un objet de la présente invention est d'obtenir, par une possibilité de recyclage d'ensembles complets, comme par exemple des volants divisés ou des modules d'embrayage, d'une part d'épargner les ressources et d'autre part d'économiser de l'énergie

primaire.

Un autre problème qui est à la base de l'invention, consiste à utiliser des quantités de matières aussi faibles que possible et d'éviter autant qu'il est possible des pertes de matières, comme celles se produisant par exemple, dans des opérations d'usinage avec enlèvement de copeaux En outre, un objet de l'invention consiste, en évitant un usinage par enlèvement de copeaux, à résoudre les problèmes qui en résultent comme par exemple l'évacuation des copeaux de la machine d'usinage, avec les difficultés correspondantes, et également la consommation correspondante d'agents de refroidissement et de lubrification Egalement un objet de l'invention est de permettre une économie de poids également du fait de

l'utilisation réduite de matières.

En outre, l'invention a pour but, par exemple dans le cas d'un volant à deux masses d'inertie, de limiter le volume nécessaire pour son installation, notamment dans une direction radiale, ou bien de permettre l'utilisation du volume disponible pour

d'autres pièces fonctionnellement importantes.

Ce problème est résolu conformément à l'invention en ce que les trous sont formés sans enlèvement de copeaux, par refoulement de matière, au moins dans l'essentiel perpendiculairement au trou, par enfoncement d'un corps de refoulement, dont la section est réduite

dans la zone avant de pénétration.

A cet égard, il peut être particulièrement avantageux que le trou soit formé à partir de la surface

frontale d'une pièce à bord relevé, c'est-à-dire, parallèle à la hauteur de paroi.

Le rapport entre l'épaisseur initiale de paroi et la dimension du trou dans la direction correspondante ou bien son diamètre, peut alors être avantageusement

compris entre 0,5 et 2, de préférence entre 0,7 et 1,5.

Conformément à une autre forme avantageuse de la réalisation de l'invention, on peut prévoir que la dimension du trou dans la direction d'épaisseur minimale de paroi soit plus grande que l'épaisseur de paroi initiale Dans le cas d'un trou de section circulaire, cela signifierait que son diamètre est plus grand que l'épaisseur de paroi de la pièce dans laquelle ce trou

doit être formé.

Il peut s'avérer judicieux de réaliser ce trou sous la forme d'un trou aveugle, auquel cas le trou peut avoir une section quelconque s'écartant également de la

forme circulaire.

Il peut être particulièrement avantageux que la pièce métallique soit solidement serrée ou maintenue pendant la formation des trous à l'extérieur des zones se déformant Au moyen de ce serrage à l'extérieur des zones se déformant, il est possible d'obtenir que les zones se déformant ne soient pas empêchées de subir un fluage et qu'ainsi il se produise un refoulement de matière qui ne provoque au moins dans l'essentiel aucune compression de

la matière.

Il peut s'avérer avantageux que la pièce métallique soit une pièce de forme cylindrique creuse En outre, il peut être particulièrement judicieux que la25 pièce métallique comporte une surface périphérique en tension, comme cela a été décrit par exemple dans la demande de brevet allemand 41 32 421 8 A cet égard, il peut s'avérer particulièrement judicieux que la surface périphérique soit calibrée au moins dans des zones axiales partielles, c'est-à-dire en étant amenée à la cote finale par exemple au moyen d'un processus d'estampage A cet égard, il peut également s'avérer avantageux, selon les impératifs, que la surface périphérique soit calibrée aussi bien intérieurement qu'extérieurement ou bien seulement sur le côté intérieur

ou bien seulement sur le côté extérieur.

Il peut s'avérer particulièrement judicieux que le trou soit orienté parallèlement à l'axe de rotation, auquel cas il peut être avantageux que la surface frontale, à partir de laquelle le trou sera formé, soit

orientée perpendiculairement à l'axe de rotation.

En fonction de l'application envisagée, il peut s'avérer judicieux que le corps de refoulement reste dans la pièce métallique ou bien que ce corps soit ensuite

sorti de la pièce métallique.

En outre, il peut s'avérer judicieux que le trou ait une section de forme circulaire, auquel cas, également des formes de section différentes de ce profil peuvent être réalisées d'une manière simple par le

procédé conforme à l'invention.

Dans une application particulièrement avantageuse du procédé conforme à l'invention, on peut faire en sorte qu'un élément soit encastré dans le trou En outre, il peut s'avérer judicieux que cet élément soit une broche

d'ajustage ou de centrage.

En outre il peut s'avérer avantageux que le trou soit pourvu d'un f iletage et à cet égard il peut être particulièrement judicieux que le f iletage soit créé par un élément de f iletage autotaraudant Pour de nombreuses applications, il peut être judicieux que le trou soit pourvu d'une tige filetée servant à recevoir un écrou et à cet égard il peut être à nouveau avantageux que la tige filetée soit vissée dans le filetage de préférence avec blocage. Pour d'autres possibilités de réalisation, il peut s'avérer particulièrement avantageux que le trou soit pourvu d'une tige filetée, auquel cas la partie

exempte de filetage de la tige est engagée dans le trou.

D'une façon générale, il peut être judicieux que l'élément à encastrer puisse être fixé sous l'effet d'un

2696114

retour de la matière initialement refoulée par enfoncement du corps de refoulement, cette fixation pouvant être exercée aussi bien dans une direction axiale qu'également dans une direction radiale et une direction circonférencielle. Un autre objet fondamental de l'invention concerne une pièce métallique, notamment une pièce métallique fabriquée par le procédé décrit ou tout au moins par des étapes faisant partie de ce procédé, cette pièce métallique constituant un composant d'un embrayage à friction, notamment la zone orientée axialement d'un carter d'embrayage, et notamment une autre partie du carter d'embrayage pouvant être fixée de façon séparable

sur cette zone du carter.

Dans le cas d'une pièce qui est agencée conformément à la présente invention, il peut être particulièrement avantageux qu'elle constitue une pièce en forme de virole cylindrique, fixée sur la masse d'inertie secondaire d'un volant divisé d'un moteur à combustion interne par exemple d'une manière analogue au volant décrit dans la demande de brevet allemand 40 27 629 5 et que cette pièce comporte sur son pourtour des trous pourvus d'un filetage et formés conformément à au moins une partie du procédé décrit, ces trous permettant la fixation d'une zone, orientée radialement au moins dans l'essentiel, d'un carter d'embrayage séparable Il peut être particulièrement judicieux à cet égard que la pièce fasse partie de la masse d'inertie secondaire, qui porte un embrayage à friction, auquel cas, par exemple en vue d'un changement du disque d'embrayage, l'autre zone du carter d'embrayage, orientée sensiblement radialement, pourra être séparée de la pièce précitée, par exemple par dévissage d'une liaison vissée assurant l'assemblage des

pièces en question.

A cet égard il peut être particulièrement avantageux que la partie orientée radialement au moins dans l'essentiel et pouvant être montée sur la pièce en forme de virole cylindrique ou bien pouvant être démontée de cette pièce, porte le ressort annulaire, sollicité en5 pivotement, de l'embrayage à friction En outre, il peut s'avérer judicieux que sur la pièce soit articulé le plateau de pression de l'embrayage à friction, de façon non tournante mais cependant avec possibilité de translation axiale.10 Dans le cas d'une pièce agencée conformément à l'invention, il peut être judicieux qu'elle soit reliée à des zones de sollicitation d'accumulateurs d'énergie agissant dans une direction circonférencielle Les zones de sollicitation peuvent alors être formées unitairement avec la pièce ou bien également elles peuvent se présenter sous la forme d'une ou plusieurs pièces additionnelles qui sont reliées directement ou indirectement avec la pièce précitée. Un autre objet fondamental de l'invention concerne un dispositif de transmission de couple, comme notamment un embrayage à friction pour véhicules, comportant un couvercle d'embrayage divisé, dont la zone orientée axialement est formée par un processus qui comprend au moins des parties du procédé conforme à25 l'invention un agencement de ce genre peut être avantageux notamment lorsque l'ensemble de l'embrayage est agencé sous forme d'un module préfabriqué, qui peut comporter également le volant ou des partie du volant du

moteur à combustion interne.

En outre l'invention concerne un dispositif pour compenser des à- coups angulaires, notamment des variations de couple d'un moteur à combustion interne, au moyen d'au moins deux masses d'inertie pouvant tourner l'une par rapport à l'autre par l'intermédiaire d'un roulement en opposition à l'action d'un dispositif d'amortissement, une des masses d'inertie pouvant être reliée au moteur à combustion interne et l'autre à la partie d'entrée d'une transmission, auquel cas un flasque orienté dans une direction axiale, relié à la masse d'inertie secondaire et qui est prévu pour recevoir un couvercle d'embrayage, sera fabriqué conformément à un procédé comportant au moins quelques unes des étapes

décrites ci-dessus.

Un autre objet fondamental de l'invention concerne un embrayage à friction comportant au moins un plateau de pression, sollicité axialement par un ensemble de ressorts et monté sur un carter réalisé en tôle de façon non tournante mais cependant avec possibilité de translation axiale, le carter comportant une partie au moins approximativement cylindrique et au moins une partie orientée au moins approximativement radialement, lesdites parties étant reliées l'une avec l'autre de façon séparable par l'intermédiaire d'une liaison filetée Dans un embrayage à friction de ce genre, il20 peut s'avérer judicieux que les parties de profil cylindrique soient pourvues de trous orientés axialement et qui sont formées par enfoncement d'un poinçon et par refoulement radial par rapport au trou à former de la

matière environnante.

Un autre objet qui est à la base de la présente invention concerne un embrayage à friction, qui est fabriqué en utilisant un composant comportant une zone cylindrique et qui peut avantageusement être agencé de telle sorte que le composant comportant la zone cylindrique soit pourvu de parties servant à solliciter des accumulateurs d'énergie agissant dans une direction circonférencielle et qui sont soutenues de l'autre côté par une masse d'inertie d'un volant divisé, pouvant être reliée au vilebrequin d'un moteur à combustion interne.35 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mis en évidence dans la suite de la

description, donnée à titre d'exemples non limitatifs, en

référence aux dessins annexés, dans lesquels: La fig 1 est une vue en coupe simplifiée d'un volant à deux masses d'inertie, La fig 2 est une vue en élévation de face schématique de la zone, orientée axialement, du volant divisé d'embrayage, la vue étant faite en direction de la flèche II de la fig 1, La fig 3 est une vue en coupe faite suivant les flèches III de la fig 2 et,

La fig 4 est une représentation agrandie de la partie désignée par IV sur la fig 3.

Sur la fig 1 est représenté un volant divisé 1, qui comporte une première masse d'inertie 2, ou masse d'inertie primaire, pouvant être fixée sur un vilebrequin, non représenté, d'un moteur à combustion interne, ainsi qu'une seconde masse d'inertie 3, ou masse d'inertie secondaire Sur cette seconde masse d'inertie 3, est fixé un embrayage à friction 4 avec interposition d'un disque d'embrayage 5, par l'intermédiaire duquel peut être accouplée et désaccouplée une transmission, également non représentée Ce disque d'embrayage 5 a été représenté ici comme étant réalisé rigide et il sert simplement d'exemple Ainsi ce disque d'embrayage 5 pourrait comporter par exemple d'autres formes pourvues d'éléments d'amortissement ou de friction ou bien également un système de suspension de garnitures de friction En outre, le rivetage représenté peut être effectué directement avec enlèvement de matière de la

collerette de moyeu.

Les masses d'inertie 2 et 3 sont montées de façon à pouvoir tourner l'une par rapport à l'autre par l'intermédiaire d'un roulement 6, qui est disposé, dans l'exemple de réalisation représenté, radialement à l'intérieur des trous 7 afin de permettre le passage de boulons de fixation 8 servant au montage de la première masse d'inertie 2 sur l'arbre de sortie d'un moteur à combustion interne Le roulement à une rangée de billes 6, représenté ici, comporte un chapeau d'étanchéité 6 a pourvu d'une chambre de stockage de lubrifiant, ce chapeau d'étanchéité 6 a pouvant servir simultanément d'isolation thermique entre les deux masses d'inertie, en interrompant la voie existante de transmission de10 chaleur Entre les deux masses d'inertie 2 et 3 agit un dispositif d'amortissement 9, qui comporte des ressorts hélicoïdaux de pression 10, qui sont disposés dans un volume 11 de forme annulaire, délimitant une zone 12 en forme de tore Le volume annulaire 11 est alors rempli au15 moins partiellement d'un agent visqueux, comme par exemple de l'huile ou de la graisse La masse d'inertie primaire 2 est constituée dans l'essentiel par une pièce 13, qui peut être fabriquée ou emboutie avantageusement à partir de tôle La pièce 13 sert à la fixation de la première masse d'inertie 2 ou bien de l'ensemble du volant divisé 1 sur l'arbre de sortie d'un moteur à combustion interne et elle comporte le volume de forme annulaire 11 dans une zone radialement extérieure En outre la pièce 13 comporte une zone 14 en forme de25 collerette, orientée sensiblement dans une direction radiale et sur laquelle est disposé radialement à l'intérieur un flasque porteur 15, qui entoure la zone des trous 7 qui reçoivent les boulons de fixation 8 Le roulement à une rangée de billes 6 est engagé par sa

bague intérieure 16 sur une épaulement porteur extérieur prévu dans la partie extrême 15 a du flasque porteur 15.

La bague extérieure 17 du roulement 6 porte la seconde masse d'inertie 3, qui peut être agencée, en dehors de la forme représentée, également comme un corps en forme de35 disque de profil sensiblement aplati A cet effet, la masse d'inertie 3 comporte un évidement central qui est approprié pour recevoir le roulement 6 et également le chapeau d'étanchéité 6 a. La zone 14, orientée sensiblement radialement, se prolonge radialement vers l'extérieur par une zone 18 s'étendant en éloignement du moteur à combustion interne et qui entoure les accumulateurs d'énergie 10 au moins partiellement sur leur pourtour en assurant leur guidage ou leur soutien La zone 18, située radialement à l'extérieur de la pièce en tôle 13, entoure au moins partiellement, par une partie extérieure orientée axialement, les ressorts hélicoïdaux 10 et elle délimite le volume 11 de forme annulaire ou la zone 12 en forme de tore radialement vers l'extérieur A son extrémité opposée au moteur à combustion interne, la zone 18 de la pièce en tôle 13 porte un corps 19 également réalisé avantageusement en tôle, qui s'étend initialement sensiblement radialement vers l'extérieur, qui comporte des déformations axiales et qui sert également à créer ou à délimiter le volume 11 de forme annulaire ou sa zone 12 de forme torique Cette pièce en tôle 19 entoure également partiellement le pourtour des accumulateurs d'énergie 10 Dans l'exemple de réalisation représentée, la zone 18 s'étend sur la majeure partie de la dimension axiale d'un accumulateur d'énergie 10 sous la forme de la pièce en tôle 19 La pièce 19 est reliée à la pièce en tôle 13 par l'intermédiaire d'un cordon de soudure 20 et elle comporte une partie, ou une zone de paroi 19 a, en forme de fourreau, qui s'étend dans l'essentiel

axialement en éloignement du moteur à combustion interne.

La zone en forme de tore 12 créée par la pièce 19 et la partie 18 de la pièce en tôle 13 est divisée, en la considérant dans une direction circonférencielle, en plusieurs logements dans lesquels sont disposés les accumulateurs d'énergie 10 Ces différents logements il sont, à nouveau en les considérant dans une direction circonférencielle, séparés l'un de l'autre par des zones de sollicitation des accumulateurs d'énergie, ces zones de sollicitation pouvant être créées par des déformations axiales ou des poches formées par empreinte dans la pièce en tôle 13 et dans la pièce 19 Les logements prévus pour les ressorts 10 sont créés par des parties en creux

formées par les parties en tôle 18 et 19.

Les zones 21 de sollicitation des accumulateurs d'énergie 10 qui sont prévues dans la seconde masse d'inertie 3, sont constituées par au moins un moyen de sollicitation 22 relié à la masse d'inertie secondaire 3 et qui sert d'élément de transmission de couple entre les

accumulateurs d'énergie 10 et la masse d'inertie 3.

Le moyen de sollicitation 22 comporte des pattes radiales 21, qui sont réparties en correspondance à la disposition des ressorts sur le pourtour Ces pattes 21 peuvent être agencées dans leur zone de base 23 de façon à former une seule et même pièce avec la masse d'inertie secondaire 3, comme cela a été décrit par exemple dans la demande de brevet allemand 42 12 954 0, et elles s'étendent à partir de cette zone radialement vers l'extérieur entre les extrémités des accumulateurs d'énergie 10, en étant situées dans la condition de repos du volant 1, c'est-à-dire lorsqu'aucun couple n'est transmis, axialement directement entre les zones de sollicitation ou les poches prévues dans la pièce en tôle 13 et le corps 19 Les moyens de sollicitation 22 peuvent, comme indiqué sur la fig 1, également être constitués par des pièces séparées, qui sont articulées sur la masse d'inertie secondaire 3 ou bien sur une autre

pièce reliée avec cette dernière.

Pour améliorer l'évacuation de la chaleur ou le refroidissement de la masse d'inertie secondaire 3, l'aire de la surface de la masse d'inertie 3 qui est

opposée à la surface de friction 3 a peut être augmentée.

Pour une augmentation de surface, il est possible de former par empreinte un motif avec losanges ou analogue sur le côté arrière d'un disque d'inertie, réalisé par exemple par poinçonnage en acier et en opérant par exemple au cours d'un processus de calibrage En outre il est possible de réaliser un trou en forme de spirale au moyen d'un usinage mécanique ou bien en réalisant plusieurs opérations de creusement excentrique avec une fraise annulaire circulaire pour améliorer l'effet de refroidissement Dans le cas d'un disque d'inertie moulé, il est possible de tenir compte de l'augmentation de surface d'une manière simple déjà lors du moulage

initial, c'est-à-dire lors de la coulée.

Pour assurer l'étanchéité de la chambre 11 de forme annulaire qui est emplie partiellement d'un agent

visqueux, il est prévu deux joints d'étanchéité 24 et 25.

Dans l'exemple de réalisation représentée, le joint d'étanchéité 24 est pourvu d'une forme annulaire et il est réalisé d'une seule pièce Le joint d'étanchéité 24 est maintenu par sa zone radialement intérieure contre un épaulement axial de la zone en forme de flasque 14 en étant centré sur celle-ci et il s'étend à partir de cette zone, radialement vers l'extérieur, jusque dans le volume intercalaire axial qui est délimité axialement par la zone 14, orientée sensiblement radialement, de la pièce 13 et la surface, opposée à la surface de friction 3 a, de la masse d'inertie secondaire 3 ou bien par des zones du moyen de sollicitation 22 Le joint d'étanchéité 24 est réalisé plan ou bien avec un profil analogue à un ressort annulaire dans sa zone de dimension radiale et il est disposé axialement de façon souple entre la pièce 13 en tôle constituant la masse d'inertie primaire 2 et la masse d'inertie secondaire 3 ou bien des parties reliées avec celle-ci La masse d'inertie primaire 2 supporte en outre, sur la partie axiale 19 a de la pièce en tôle 19, la couronne dentée 26 de démarreur Cette couronne dentée peut également être fixée par emmanchement ou par soudage sur la masse d'inertie primaire 2 ou bien elle peut être reliée d'une autre manière solidement avec la masse d'inertie primaire 2. Le second joint d'étanchéité 25 est réalisé en deux partie et il se compose dans l'essentiel d'une pièce ayant une section 27 sensiblement en forme de L et d'un élément axialement élastique, comme un ressort annulaire 28 Le ressort annulaire 28 s'appuie par sa zone radialement extérieure contre le côté, dirigé en forme de zone tore 12, de la paroi de la pièce en tôle 19 et il sollicite par sa zone radialement intérieure le composant d'étanchéité 27 en le poussant en direction du moteur à combustion interne Ce composant 27 comporte, comme cela a déjà été précisé, une section à peu près en forme de L, l'angle d'ouverture du L étant de préférence inférieur à 900, et il est adapté, par sa zone ou branche s'étendant axialement vers le moteur à combustion interne, radialement, c'est-à-dire, avec des diamètres adaptés l'un avec l'autre, à la zone 29, orientée axialement du couvercle 30 de l'embrayage à friction 4 en étant supporté par celui-ci Du fait que le volume intérieur de la première masse d'inertie est rempli seulement en partie d'un agent visqueux, par exemple un agent sous forme pâteuse comme de la graisse de lubrification ou analogue, ces joints d'étanchéité doivent en pratique exercer seulement une certaine action d'étanchéité pour empêcher la pénétration de crasse et, dans des cas extrêmement rares o la graisse deviendrait fluide et pourrait alors également se propager additionnellement et radialement jusqu'aux bords d'étanchéité, ils doivent assurer une certaine étanchéité empêchant la sortie de graisse. En association avec le groupe d'embrayage, se composant de l'embrayage 4 et du disque d'embrayage 5, le volant d'inertie 1 à deux masses constitue un ensemble unitaire qui est préfabriqué, expédié et stocké dans cette condition et qui peut être monté d'une manière particulièrement simple et rationnelle sur le vilebrequin d'un moteur à combustion interne; cela permet de supprimer différentes opérations qui étaient autrement nécessaires comme le processus de centrage du disque d'embrayage, l'opération de mise en place du disque d'embrayage, l'installation de l'embrayage, l'introduction du mandrin de centrage, le centrage du disque d'embrayage proprement dit et le cas échéant la mise en place des boulons ainsi que le boulonnage de

l'embrayage et l'enlèvement du mandrin de centrage.

L'ensemble unitaire ainsi créé comporte déjà le roulement 6, qui est monté sur la partie extrême 15 a du flasque porteur 15, qui est à nouveau prévu sur la première masse d'inertie ou masse d'inertie primaire 2 pour la fixation avec cette dernière Dans les trous de la zone en forme de bride 14 et du flasque porteur 15, il est en outre possible de monter au préalable les boulons de fixation 8, auquel cas on utilisera avantageusement des boulons à tête à six-pans intérieur Les boulons 8 peuvent alors être maintenus dans l'ensemble unitaire dans cette position sans possibilité de perte, par exemple en disposant des organes flexibles qui sont alors dimensionnés de telle sorte que leur force de retenue

soit contrebalancée lors du serrage des boulons 8.

Le disque d'embrayage 5 est serré dans une position centrée au préalable par rapport à l'axe de rotation du vilebrequin, entre le plateau de pression 31 et la surface de friction 3 a de la masse d'inertie secondaire 3 et en outre il est maintenu dans une position telle que les ouvertures 32 prévues dans le disque d'embrayage 5 soient situées dans des positions telles que, lors de la fixation de l'ensemble ou du groupe unitaire sur le vilebrequin d'un moteur à combustion interne, il soit possible de faire passer un outil de boulonnage à travers lesdites ouvertures En5 outre, à la différence de la forme de réalisation représentée, les ouvertures 32 peuvent être plus petites que les têtes 33 des boulons 8, de telle sorte qu'on soit ainsi assuré d'un maintien correct, et éliminant les pertes, des boulons 8 à l'intérieur de l'ensemble

unitaire.

Egalement il est prévu dans le ressort annulaire 34 dans la zone de ces languettes 34 a, des évidements ou des ouvertures 35 pour permettre le passage d'un outil de boulonnage A cet égard, les ouvertures 35 peuvent constituer des élargissements des fentes qui sont prévues entre les languettes 34 a Les ouvertures 35 prévues dans le ressort annulaire 34, les ouvertures 32 prévues dans le disque d'embrayage 5 et les ouvertures 36 prévues dans la masse d'inertie 3 sont mutuellement en coïncidence dans une direction axiale et elles permettent ainsi, du fait de leur disposition axialement alignée le passage d'un outil de montage servant à serrer les boulons 8, par conséquent à fixer l'ensemble unitaire sur le vilebrequin

d'un moteur à combustion interne.

Bien que dans l'exemple de réalisation choisi, l'embrayage 4 soit représenté comme un embrayage opérant sous pression, l'invention n'est cependant pas limitée à une telle application mais elle est également utilisable

dans des embrayages de types opérant en traction.

L'embrayage 4 pouvant être actionné par le ressort annulaire 34 comporte sur le couvercle d'embrayage 30 d'une part du côté du couvercle un appui de pivotement 37 et sur le côté opposé au couvercle un appui de pivotement38 Sue le côté de l'appui de pivotement 38 qui est opposé au couvercle 30, il est prévu un élément 39 en forme de lame élastique, qui est relié en même temps que les deux appuis de pivotement 37, 38 et que le ressort annulaire 34 au moyen de rivets 40, avec la partie 30 a orientée dans l'essentiel radialement du couvercle d'embrayage 30 A la place de plusieurs éléments 39 en forme de lames élastiques répartis sur le pourtour, il est également possible de prévoir un seul élément réunissant les lames élastiques 39 et qui peut remplir d'une part la fonction de transmission de couple entre le plateau de pression 31 et le couvercle d'embrayage 30 et d'autre part la fonction d'écartement du plateau de pression 31 Dans une zone qui est disposée radialement à l'intérieur des garnitures de friction du disque d'embrayage 5, les éléments 39 en forme de lames élastiques sont reliés par des rivets 41 avec le plateau de pression 31 A cet effet, le plateau de pression 31 peut comporter des appendices orientés radialement vers l'intérieur et qui constituent des zones de réception pour les rivets 41 Il est cependant également possible, par exemple en utilisant des liaisons avec rivets aveugles, de disposer la zone du rivetage dans la zone d'étendue radiale des garnitures de friction du disque d'embrayage 5, auquel cas un agencement de ce genre est très avantageux pour une réalisation du plateau de

pression 31 sous la forme d'une pièce forgée ou estampée.

La zone de sollicitation 42 nécessaire pour le ressort annulaire 34 associé au plateau de pression 31 peut alors être créé d'une manière simple en disposant une pièce séparée en forme d'anneau circulaire dans une rainure formée dans le plateau de pression 31 et en fixant cette pièce le cas échéant dans cette position Dans le cas d'un embrayage opérant en traction, il peut être avantageux que les zones d'application des éléments 39 en forme de lames élastiques contre le plateau de pression 31 soit décalées radialement vers l'extérieur et que le

2696114-

cas échéant des éléments séparés de fixation soient prévus pour assurer la liaison des éléments 39 en forme de lames élastiques avec une partie du couvercle

d'embrayage 30.

En plus des trous 36 prévus dans la masse d'inertie 3 et des trous 32 prévus dans le disque d'embrayage 5, il est prévu, également pour refroidir le groupe d'embrayage, d'autres ouvertures 43 situées dans la zone du couvercle d'embrayage 30 et des ouvertures 44, 45 situées dans la masse d'inertie 3 Au moyen d'un refroidissement suffisant du groupe d'embrayage, on doit éviter, entre autre, que l'agent pâteux, comme de la graisse, contenu dans la zone de forme torique 12, soit excessivement chauffé, ce qui produirait une réduction de la viscosité de cet agent de telle sorte qu'il deviendrait fluide En outre, une augmentation de la sollicitation thermique aurait un effet négatif sur la

durée totale de service de cet ensemble.

Cet ensemble unitaire peut déjà comporter un palier pilote déjà monté au préalable par exemple dans une zone radialement intérieure du flasque porteur 15, ce qui n'a cependant pas été représenté en détail Il est en outre possible de prévoir entre le côté primaire et le côté secondaire des dispositifs de friction agencés différemment, c'est-à-dire par exemple des dispositifs qui entrent en action seulement après une certaine torsion relative des deux masses d'inertie l'une par

rapport à l'autre.

Le couvercle d'embrayage 30 relié solidement à la masse d'inertie secondaire 3 se compose dans l'essentiel de la partie axiale 29, réalisée en utilisant le procédé conforme à l'invention et qui est profilé dans l'essentiel avec une forme de cylindre creux, et de la partie 30 a orientée radialement au moins dans l'essentiel, les deux parties précitées 29 et 30 a étant reliées solidement par l'intermédiaire d'une liaison filetée 46 A cet effet la partie 30 a du couvercle d'embrayage comporte dans sa zone radialement extérieure des zones 47 agencées en forme de collerettes s'étendant radialement, qui sont traversées par les boulons de fixation 48 dans une direction axiale et contre lesquelles ces boulons peuvent venir s'appliquer avec leur tête Au moyen de leur filetage, les boulons 48 sont bloqués dans les trous 49 qui sont formés par le procédé selon l'invention dans la partie axiale 50, dirigée vers la partie 30 a du couvercle d'embrayage, de la zone ou partie 29, s'étendant dans l'essentiel axialement, du

couvercle d'embrayage 30.

Les trous 49 et leur formation vont maintenant être décrits de façon plus détaillée dans la suite en

relation 2 à 4.

La fig 2 représente le côté frontal de la partie 29 du couvercle d'embrayage s'étendant axialement, avec les creux ou trous 49 et 51 formés dans sa partie axiale 50 Comme le montre la figure le trou 51, à la différence du trou 49, ne comporte pas de filetage et il sert, dans cet exemple de réalisation, à recevoir une goupille d'ajustage, qui sert de centrage lors de l'assemblage des

parties 29 et 30 a du couvercle d'embrayage 30.

A l'exception des zones déformées qui entourent directement les creux ou trous 49 et 51, la partie de couvercle d'embrayage 29 en forme de cylindre creux

possède l'épaisseur initiale de paroi.

L'épaisseur de paroi de la partie 29 ne doit cependant pas être constante sur toute son étendue axiale mais elle peut comporter en la considérant dans une

direction axiale des zones différentes de telle sorte que la partie 29 comme le montre notamment la f ig 3- ait des épaisseurs de paroi différentes sur son étendue35 axiale.

des creux ou trous 49 et 51 est plus grand que l'épaisseur initiale de matière de la partie 29 du couvercle d'embrayage, cette épaisseur étant maintenue dans les zones non déformées Dans l'exemple représenté, le rapport entre l'épaisseur initiale de paroi et le trou 51, agencé ici comme une partie réceptrice de goupille de centrage, est compris entre 0, 9 et 1 D'une façon tout à fait générale, la partie de couvercle d'embrayage 29 peut encore comporter d'autres zones profilées Ainsi elle peut comporter par exemple, dans sa zone axiale, opposée aux trous 49 et 51, des parties profilées qui peuvent être agencées de telle sorte qu'elles servent de zone de sollicitation pour des accumulateur d'énergie, agissant dans une direction circonférencielle, d'un volant à deux masses d'inertie ou bien, comme indiqué sur la fig 3, elles peuvent comporter des ouvertures ou des décrochements 52 qui coopèrent avec des parties de la masse d'inertie secondaire 3 dans un volant à deux masses d'inertie Sur le côté frontal représenté sur la fig 2, c'est-à-dire sur le côté de la zone axiale 50 de la partie 29 et dans les zones circonférencielles existant entre les creux ou trous 49 et 51, il peut également être prévu des parties profilées ou des décrochements qui servent par exemple à la ventilation du groupe

d'embrayage.

Dans la suite on va décrire à titre d'exemple une possibilité de fabrication de la partie 25 du couvercle d'embrayage en forme de cylindre creux A partir d'une tôle plane, comme par exemple une plaque de tôle ou une bande de tôle (bobine), on découpe initialement un flan ou une platine qui est profilé en forme de cuvette comportant une partie en forme de fourreau s'étendant dans une direction axiale et une partie de fond orientée dans l'essentiel radialement Ce formage est effectué avantageusement par emboutissage, c'est-à-dire un procédé de formage avec traction-compression Dans ce processus de formage par emboutissage du flan plan de tôle sous la forme d'une cuvette, l'épaisseur initiale de la tôle est conservée dans la zone du fond Dans la zone de la partie en forme de fourreau de la cuvette, qui constituera ultérieurement la partie 29 du couvercle d'embrayage, l'épaisseur de la tôle est plus grande, à cause du refoulement se produisant pendant le processus d'emboutissage, que l'épaisseur du flan ou platine découpé Il résulte de la compression de la matière se produisant du fait du fluage pendant la déformation plastique une augmentation de la résistance de base de la tôle La cuvette peut également être formée par un simple procédé de formage par compression, comme par exemple un

procédé d'extrusion, auquel cas il est judicieux -

indépendamment du processus de formage choisi -

d'effectuer le formage du flan ou de la platine en opérant à froid, pour obtenir une augmentation

correspondante de résistance de la matière première.

Dans le processus d'estampage qui se produit à la suite, l'épaisseur de paroi de la zone en forme de virole cylindrique est réduite et est amenée à l'épaisseur de consigne A cet égard, il est possible comme cela a déjà été précisé de faire varier l'épaisseur de paroi dans le sens axial, en correspondance aux impératifs concernant la partie 29 du couvercle d'embrayage Sous l'effet de cet estampage, il est possible d'obtenir une grande précision dimensionnelle, de sorte que dans de nombreux cas on peut se passer d'un calibrage additionnel et en outre, grâce à cette réduction d'épaisseur de paroi, il est possible d'obtenir une augmentation additionnelle de résistance de la matière Après le processus d'estampage, le fond de la cuvette est séparé35 par sectionnement de sorte qu'ensuite un calibrage, éventuellement nécessaire, de la périphérie intérieure ou de la périphérie extérieure pourra être effectué au moins dans des zones axiales partielles Dans de nombreux cas, la précision dimensionnelle pouvant être obtenue par les processus de formage décrits ci-dessus, sera cependant suffisante. Ensuite, la partie du carter 29 sera mise en place dans un support de pièce et maintenue ou serrée dans celui-ci La zone 53 du support de pièce qui entoure10 radialement à l'extérieur la partie de carter 29, comporte des évidements 55 dirigés radialement vers l'intérieur et en regard desquels sont disposés des évidements 56 dirigés radialement vers l'extérieur, de la partie 54 du support de pièce qui est disposée

radialement à l'intérieur de la partie de carter 29.

Comme le montre la fig 3 ces évidements 55 et 56 s'étendent axialement seulement sur une zone partielle des éléments 53 et 54 du support de pièce, cette zone partielle étant en relation avec la zone à mettre en forme dans la partie 29 du carter d'embrayage Après que la partie de carter 29 a été fixée au moyen des surfaces correspondantes du support de pièce 53, 54, le poinçon 57 est déplacé dans la direction de la flèche 58, jusqu'à ce qu'il vienne s'appliquer, par sa zone de poinçonnage de section réduite, c'est-à-dire son sommet 59, contre le côté frontal de la partie de carter 29 Par application d'une force axiale dans la direction de la flèche 58, le poinçon 57 est enfoncé dans la zone axiale 50 de la partie de carter 29, ce poinçon 57 refoulant vers l'extérieur la matière de paroi qui l'entoure Cette matière refoulée peut alors fluer librement et elle pénètre dans les évidements 55 et 56 des éléments 53 et 54 du support de pièce Un poinçon 57 profilé en correspondance, et qui peut servir par exemple de goupille de centrage ou d'ajustage, peut, après terminaison de la phase de poinçonnage, rester dans le

trou 51 qui a été formé par lui dans la partie de carter 29.

Pour la formation du creux ou trou 49, il est nécessaire de faire sortir axialement le poinçon 57 de la partie de carter 29 dans le sens opposé au sens de la flèche 58 Ensuite le filetage peut être formé soit à l'aide d'un outil de filetage spécial, soit à l'aide d'un organe de vissage autotaraudant, comme par exemple une10 vis à tôle ou analogue Le trou 49 pourvu du f iletage convient par exemple pour recevoir un goujon ou une tige filetée, qui fixera ensuite la partie de couvercle 30 a

sur la partie de carter 29 en utilisant un écrou.

Le poinçon circulaire 57 représenté sur les figures et comportant une partie pointue 59 pourvue d'un profil conique est indiqué seulement à titre d'exemple et il peut être remplacé par un autre poinçon de section quelconque En outre, plusieurs poinçons 57, qui peuvent également avoir des formes différentes, peuvent être enfoncés simultanément ou bien en groupes, dans la zone axiale 50 de la partie de carter 29 En outre, un poinçon pourrait comporter un contour de poinçonnage, qui s'étendrait sur au moins une partie de la surface frontale d'une pièce dans laquelle doit être formé un creux ou trou et il se produirait ainsi un creux ou trou qui, en le considérant dans une direction circonférencielle, s'étendrait sur toute la surface frontale ou sur des parties de cette surface de telle sorte que par exemple il serait possible de former, dans la surface frontale représentée pour la partie de carter 29, une encoche circonférencielle qui pénétrerait dans

l'épaisseur de paroi de la pièce 29.

Dans le cas d'un blocage d'éléments ancrés dans les creux ou trous 49 ou 51 par retour de la matière refoulée dans ce cas par exemple dans une direction axiale, l'élément à ancrer peut être agencé de telle sorte qu'il comporte des zones d'ancrage dans lesquelles peut pénétrer la matière refoulée en retour Ces zones d'ancrage peuvent être constituées par des encoches ou5 elles peuvent avoir d'autres formes réduisant la section du corps de refoulement ou poinçon, ces formes créant

ainsi une dépouille et assurant ainsi un ancrage solide de l'élément correspondant dans les creux ou trous 49 ou 51.

Des évidements ou décrochements éventuellement nécessaires dans la zone de surface frontale de la partie 29 de couvercle d'embrayage qui reçoit les creux 49 et 51 peuvent être formés à la suite de la réalisation des creux ou trous 49 et 51 ou également au préalable par exemple en relation avec l'opération d'enlèvement, précédemment décrite, de la zone de fond de la cuvette formée par emboutissage. L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation représentés et décrits mais elle comporte également des variantes qui peuvent être obtenues par combinaison ou modification de certaines particularités, ou éléments, ou étapes opératoires qui ont été définis

dans la description générale, dans les formes de

réalisation et les revendications et qui peuvent

conduire, par combinaison des particularités, à un nouvel objet ou à de nouvelles étapes opératoires, ou bien à de

nouvelles séquences d'étapes opératoires.

Claims (21)

REVENDICATIONS

1 Procédé pour former sans enlèvement de copeaux des creux ou trous dans une pièce métallique par refoulement de matière, au moins dans l'essentiel 5 perpendiculairement au trou par une action d'enfoncement d'un corps de refoulement dont la section est réduite dans une partie avant d'enfoncement. 2 Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que le trou est formé à partir de la surface

frontale d'une pièce à bord relevé.

3 Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2,

caractérisé en ce que la dimension du trou dans la direction de la dimension minimale de l'épaisseur de la

paroi est plus grande que l'épaisseur de paroi initiale.

4 Procédé selon l'une des revendications 1 à 3,

caractérisé en ce que le trou est réalisé comme un trou aveugle.

Procédé selon l'une des revendications 1 à 4,

caractérisé en ce que la pièce métallique est maintenue solidement, pendant la formation par refoulement des

trous ( 49, 51), à l'extérieur des zones se déformant.

6 Procédé selon l'une des revendications 1 à 5,

caractérisé en ce que la pièce métallique est une pièce

de forme cylindrique creuse.

7 Procédé selon l'une des revendications 1 à 6,

caractérisé en ce que la pièce métallique comporte une

surface périphérique en tension.

8 Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que la surface périphérique est calibrée au moins

dans des zones axiales partielles.

9 Procédé selon l'une des revendications 7 ou 8,

caractérisé en ce que la surface périphérique est

calibrée intérieurement et/ou extérieurement.

Procédé selon l'une des revendications 1 à 9,

caractérisé en ce que le trou est orienté parallèlement à

l'axe de rotation.

11 Procédé selon l'une des revendications 1 à

10, caractérisé en ce que le corps de refoulement reste

dans la pièce métallique.

12 Procédé selon l'une des revendications 1 à

, caractérisé en ce que le corps de refoulement est à

nouveau retiré de la pièce métallique.

13 Procédé selon l'une des revendications 1 à

12, caractérisé en ce que le trou a une section de forme circulaire.

14 Procédé selon l'une des revendications 1 à

13, caractérisé en ce qu'un élément est encastré dans le

trou.

Procédé selon l'une des revendications 1 à

14, caractérisé en ce que l'élément est une broche

d'adaptation ou de centrage.

16 Procédé selon l'une des revendications 1 à

14, caractérisé en ce que le trou est pourvu d'un filetage. 17 Procédé selon la revendication 16, caractérisé en ce que le filetage est constitué par un

élément de vis autotaraudante.

18 Procédé selon l'une des revendications 1 à

16, caractérisé en ce que le trou est pourvu d'une tige

filetée servant à recevoir un écrou.

19 Procédé selon la revendication 18, caractérisé en ce que la tige filetée est vissée dans le

filetage.

Procédé selon l'une des revendications 1 à

16, caractérisé en ce que le trou est pourvu d'une tige filetée.

21 Procédé selon l'une des revendications 18 à

20, caractérisé en ce que l'élément est fixé par retour de la matière refoulée auparavant par enfoncement du corps de refoulement. 22 Pièce métallique fabriquée par le procédé

selon au moins l'une des revendications 1 à 21,

caractérisée en ce qu'elle constitue une partie d'un embrayage à friction, notamment la zone augmentée axialement d'un carter d'embrayage, et en ce qu'une autre partie du carter d'embrayage peut être fixée de façon séparable sur cette zone du carter.10 23 Pièce selon la revendication 22, caractérisée en ce qu'elle constitue une pièce en forme de virole cylindrique fixée sur la masse d'inertie secondaire d'un volant divisé d'un moteur à combustion interne, et en ce qu'il est prévu sur son pourtour, des trous pourvus d'un filetage et formés par le procédé selon au moins une des

revendications 1 à 21, et par l'intermédiaire desquels

peut être fixée la zone, orientée au moins sensiblement

radialement, d'un carter d'embrayage séparable.

24 Pièce selon la revendication 23, caractérisée en ce que la zone, orientée radialement au moins dans l'essentiel et pouvant être montée sur la pièce en forme de virole cylindrique ou bien pouvant être démontée de celle-ci, porte le ressort annulaire, monté de façon

pivotante dans cette zone, de l'embrayage à friction.

25 Pièce selon l'une des revendications 23 ou

24, caractérisée en ce que le plateau de pression de l'embrayage à friction est articulé sur la pièce de façon non tournante mais cependant avec possibilité de

translation axiale.

26 Pièce selon l'une des revendications 23 à 25,

caractérisée en ce qu'elle est reliée à des zones de sollicitation pour des accumulateurs d'énergie

agissant dans une direction circonférencielle.

27 Dispositif de transmission de couple, comme notamment un embrayage à friction pour véhicules, comportant un couvercle d'embrayage divisé, dont la zone 5 orientée axialement est réalisée par un procédé selon les

revendications 1 à 21.

28 Dispositif pour compenser des à-coups angulaires, notamment des variations de couple d'un moteur à combustion interne, au moyen d'au moins deux masses d'inertie pouvant tourner l'une par rapport à l'autre par l'intermédiaire d'un roulement en opposition à l'action d'un dispositif d'amortissement et dont l'une peut être reliée au moteur à combustion interne et l'autre peut être reliée à la partie d'entrée d'une transmission, caractérisé en ce qu'un flasque, orienté dans une direction axiale, relié à la masse d'inertie

secondaire et agencé pour recevoir un couvercle d'embrayage est fabriqué par un procédé selon l'une des revendications 1 à 21.20 29 Embrayage à friction comportant au moins un plateau de pression, sollicité axialement par

l'intermédiaire d'un ensemble de ressorts et monté de façon non tournante mais cependant avec possibilité de translation axiale sur un carter fabriqué en tôle, ce25 carter comportant une partie au moins approximativement cylindrique et au moins une partie orientée au moins approximativement radialement, lesdites parties étant reliées de façon séparable l'une avec l'autre par

l'intermédiaire d'une liaison filetée.

30 Embrayage à friction selon la revendication 29, caractérisé en ce que les parties de profil cylindrique sont pourvues de trous, orientés axialement, qui sont formés par enfoncement avec un

poinçon et par refoulement de la matière environnante.

radialement -par rapport au trou à former- 31 Embrayage à friction, fabriqué en utilisant une pièce comportant une partie cylindrique, notamment conformément à la revendication 29 ou 30, caractérisé en ce que la pièce 30 comportant la partie cylindrique comporte des zones de sollicitation d'accumulateurs d'énergie agissant dans une direction circonférencielle et qui s'appuyent de l'autre côté sur une masse d'inertie d'un volant divisé pouvant être reliée au vilebrequin

d'un moteur à combustion interne.