FR2516775A1 - Ustensile pour ouvrir les huitres ou autres mollusques a coquille bivalve analogue - Google Patents

Ustensile pour ouvrir les huitres ou autres mollusques a coquille bivalve analogue Download PDF

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    • A47FURNITURE; DOMESTIC ARTICLES OR APPLIANCES; COFFEE MILLS; SPICE MILLS; SUCTION CLEANERS IN GENERAL
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    • A47G21/00Table-ware
    • A47G21/06Combined or separable sets of table-service utensils; Oyster knives with openers; Fish servers with means for removing bones
    • A47G21/061Oyster knives with openers; Shellfish openers
    • A47G21/062Oyster splitters working by forcing a knife or the like between shells
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Abstract

USTENSILE POUR OUVRIR LES HUITRES OU AUTRES MOLLUSQUES A COQUILLE BIVALVE ANALOGUE. L'USTENSILE SELON L'INVENTION COMPREND UN MANCHE 1 DE FORME ALLONGEE ET EQUIPE A UNE EXTREMITE D'UNE TETE DE TRAVAIL 2 PRESENTANT: UN EMBOUT 3 EN FORME DE BEC RECOURBE VERS LE HAUT POUR LE DEBOITEMENT DES VALVES PAR LE TALON DE LA COQUILLE, ET UN ELEMENT DE SECTIONNEMENT DU MUSCLE CONSTITUE PAR UNE LAME 5 RETRACTABLE DANS LE MANCHE ET ASSISTEE D'UN RESSORT DE RAPPEL. UNE AVANCEE, PREVUE POUR VENIR EN APPUI CONTRE LA MAIN TENANT L'HUITRE ET POUR SERVIR DE GARDE, EST FORMEE DE DEUX BRANCHES 6, 6 EPOUSANT LE PROFIL DE L'EMBOUT. L'USTENSILE SELON L'INVENTION EST DESTINE AU GRAND PUBLIC ET PERMET D'ASSURER CONJOINTEMENT LA FACILITE D'OUVERTURE DES HUITRES, LA SECURITE DE L'OPERATEUR ET LA PROPRETE DU CORPS COMESTIBLE.

Description

USTENSILE POUR OUVRIR LES HUITRES OU AUTRES MOLLUSQUES
A COQUILLE BIVALVE ANALOGUE
La présente invention concerne l'ouverture des huîtres ou au-
tres mollusques à coquille bivalve analogue, en vue de leur consomma-
tion. Dans la suite, on se référera par commodité aux huîtres, étant entendu que l'invention ne se limite pas à cet exemple, mais s'applique à tout mollusque "à coquille bivalve", tel que praires, coquilles Saint
Jacques, etc 'On entend qualifier par cette expression tout coquil-
lage constitué par un corps comestible enfermé dans une coquille à deux valves s'appliquant étroitement l'une contre l'autre Les valves sont articulées entre-elles par une charnière à ligaments et sont maintenues
fermées par un puissant muscle qui les relie l'une à l'autre en un en-
droit légèrement excentré en direction de l'extrémité opposée au talon
et décalé sur la droite, l'huître étant vue du dessus.
On sait que toute opération d'ouverture des huîtres, en vue de
leur consommation, se ramène finalement à sectionner le muscle de re-
tenue. Pour y parvenir, les écaillers se servent généralement d'un petit couteau à lame effilée Ce même instrument devient en revanche pratiquement inefficace et de plus dangereux lorsqu'il est utilisé aux
mêmes fins par un opérateur occasionnel, tel que le consommateur.
Il s'agit en effet d'introduire en force la lame dans la join-
ture des valves au voisinage du muscle en exerçant sur le couteau un effort en direction de l'huître, donc par conséquent en direction de la
main qui la tient L'accident survient généralement à ce moment là, sui-
te à un ripage de la lame sur la coquille, consécutif à une erreur de
détection de la jointure, difficilement discernable en raison de l'as-
pect très mouvementé et du feuilletage de la coquille à l'endroit con-
sidéré. Les ouvre-huitres connus destinés au grand public, et dont certains sont largement diffusés dans le commerce, visent tous, plus ou
moins, à améliorer la protection de l'usager, mais aucun ne donne vé-
ritablement satisfaction.
v 2 On peut schématiquement les classer en deux catégories selon la méthode retenue pour parvenir à pénétrer la coquille par un organe
tranchant destiné à sectionner le muscle.
Les instruments de la première catégorie, dérivés du couteau pour écaillers, s'attachent à écarter les valves à l'aide d'une lame que l'on tente d'engager d force dans la jointure pour atteindre le muscle. On trouve parmi ceux-ci les dispositifs du commerce courant,
comme les couteaux à lame large et pointue, munis,au droit de l'extré-
mité de travail du manche, d'une garde de protection contre les ripages de la lame sur la coquille En fait, la garde ne protège correctement que la main qui tient le couteau et qui de toute façon ne risque que des égratignures au contact de la coquille, au contraire de l'autre main
qui, tenant l'huître, s'expose directement à la lame.
On a également pensé à garnir cette dernière d'un gant de pro-
tection Mais la rigidité du gant pénalise la facilité de l'opération d'ouverture au profit d'une sécurité de l'opérateur qui, au demeurant,
est loin d'être excessive.
Les instruments de la seconde catégorie procèdent, non plus
par écartement des valves, mais par enlèvement d'une portion de la co-
quille afin de ménager une ouverture par laquelle un élément tranchant
est introduit par la suite pour couper le muscle L'enlèvement de ma-
tière peut s'opérer soit par découpe de l'extrémité opposée au talon à l'aide d'une pince coupante (FR-A-1536939), soit par poinçonnage d'une pastille sur la valve plate supérieure au voisinage immédiat du muscle à l'aide d'un emporte-pièce tubulaire dans lequel coulisse un fil de
sectionnement par rotation (FR-A-2173803, FR-A-2383635).
En plus des inconvénients liés aux difficultés opératoires ou à l'esthétique discutable des huîtres ouvertes dans de telles conditions,
ces dispositifs ne semblent pas de nature à assurer la propreté indis-
pensable du corps comestible à l'égard de débris ou de fragments de co-
quille qui le rendrait impropre et même dangereux à la consommation.
On connait, d'autre part, un dispositif commun aux deux caté-
gories précitéesen ce sens qu'il intervient par écartement des valves
au voisinage du muscle à l'aide d'un organe pénétrant distinct de l'élé-
ment de sectionnement du muscle.
Ce dispositif, décrit dans la demande de brevet français pu-
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bliée N O 1464856, se compose d'un manche équipé à une extrémité d'une tête de travail pourvue d'une lame courte disposée à côté d'une vrille conique motorisée La vrille assure l'écartement progressif des valves au cours de son introduction, pendant que la lamelégèrement en retrait, vient sectionner le muscle. En fait, cet instrument cumule les inconvénients respectifs
des deux catégories évoquées auparavant.
En effet, les difficultés du positionnement initial de la
pointe de la vrille dans la jointure, et leurs conséquences souvent fa-
cheuses pour la sécurité de l'opérateur, demeurent entières Par ail-
leurs, la vrille rotative qui pénètre dans l'enceinte de la coquille peut, d'une part, entraîner avec elle des fragments arrachés sur les bords des valves et, d'autre part, désagréger le corps comestible, le rendant ainsi inapte à être consommer, ou tout au moins à répondre aux
critères de présentation de l'huitre exigés par les consommateurs.
De plus, le moteur de la vrille, ainsi que les organes de transmission sont placés a l'intériéur du manche, de sorte que celui-ci constitue plus un carter de protection qu'un manche de travail capable
de répondre aux critères ergonomiques attachés à un tel qualificatif.
On voit donc, au travers de cette rapide analyse de l'état
de la technique,que les ustensiles ouvre-huîtres destinés au grand pu-
blic font montre d'une incapacité à assurer correctement et conjoin-
tement les impératifs antagonistes que sont la facilité,d'ouverture de la coquille, la sécurité de l'opérateur, et la présentation de l'huître,
tant au plan de l'esthétique qu'à celui de la propreté du corps comes-
tible.
Le but de la présente invention est précisément de par-
venir à réaliser le meilleur compromis entre toutes ces exigences con-
tradictoires.
Un autre but est d'aboutir à une réalisation robuste, fia-
ble, de conception simple et d'un faible coût de revient.
Un autre but encore est de mettre à la disposition des personnes inexpérimentées un moyen pour ouvrir les huîtres qui soit d'un
maniement aisé, associé à un mode opératoire simple.
Avec tous ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un ustensile pour ouvrir les huîtres, ou autres mollusques à coquille bivalve analogue, comprenant un manche de forme allongée, équipé à une
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extrémité d'une tête de travail pourvue d'un organe de déboitement des valves par le talon de la coquille constitué par un embout présentant
une base implantée dans le manche et une extrémité libre, effilée et re-
courbée vers le haut, en forme de bec et d'un élément de sectionnement du muscle constitué par une lame rétractable dans le manche et coulis-
sant à un niveau situé entre la base et la pointe de l'embout.
Conformément à une réalisation, l'embout présente une for-
me concave.
Selon une autre disposition avantageuse, la lame est as-
sistée d'un ressort de rappel exerçant un effort qui tend à la maintenir
escamotée dans le manche.
Comme on l'aura sans doute déjà compris, l'invention re-
pose sur l'idée de réaliser l'ouverture de l'huître selon un mode opé-
ratoire original, auquel participent deux moyens distincts, intervenant
l'un à la suite de l'autre pour assurer respectivement et chronologi-
quement l'écartement des valves puis le sectionnement du muscle -de re-
tenue.
Contrairement au dispositif à vrille rotative évoqué ci-
-avant, le moyen d'écartement, en l'occurence l'embout, est fixe alors que le moyen de sectionnement, à savoir la lame, est mobile, selon un mouvement de translation longitudinale,
Le mode opératoire, dans le cadre duquel a été spéciale-
ment conçu l'ustensile selon l'invention, consiste à déboîter l'huître
par son talon et non pas à lapénétrer latéralement, au voisinage du mus-
cle, comme le suggère logiquemcnt-une première approche du problème et
comme le préconise au demeurant la plupart des solutions connues.
Les inventeurs se sont rendus compte, en effet,'que le
talon, malgré l'apparente robustesse de l'huître en cet endroit, cons-
tituait en fait le point de vulnérabilité du coquillage et ceci en rai-
son de l'existence, au niveau de l'articulation des valves, d'une fente
naturelle nécessaire au bon fonctionnement de celle-ci.
La forme effilée de l'extrémité de l'embout a été spécia-
lement étudiée pour pouvoir traverser cette fente et s'engager sans
gros effort dans l'articulation en détruisant le ligament.
Le déboîtement recherché s'opère grâce à la forme recour-
bée de l'extrémité de l'embout, par un mouvement simple et aisé de bas-
culement du manche du haut vers le bas par rapport à l'huître et, dans
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l'ouverture ainsi ménagée la lame, sortant du manche en position ali-
gnée avec l'huître, vient sectionner le muscle en passant entre la poin-
te et la base de l'embout.
La lame doit être à la fois suffisamment longue pour pouvoir atteindre le muscle à partir du talon et suffisamment courte, en l'oc- curence sensiblement plus courte que l'embout de déboîtement, afin de ne
pas faire obstacle à l'engagement de celui-ci dans la fente du talon.
En fait, ces deux exigences ne sont pas incompatibles entre-elles puisque
le sectionnement du muscle n'intervient qu'en phase terminale après dé-
boitement du talon, de sorte qu'une lame escamotable apparait parfaite-
ment appropriée.
Par ailleurs, il est avantageux de rendre cette lame coulis-
sante dans le manche, puisque celui-ci, étant dimensionné pour assurer
une prise efficace de la main de l'opérateur, présente une longueur lar-
gement compatible avec une course même importante de la lame De plus, une telle disposition permet à l'opérateur d'ajuster la course utile de la lame selon les nécessités, en fonction de la taille de l'huître à ouvrir.
D'un autre côté, la courbure vers le haut de l'extrémité li-
bre de l'embout, conformément à une caractéristique essentielle de l'in-
vention, est réalisée,entre-autreafin que la lame, en passant entre la
pointe et la base de l'embout, pénètre facilement l'huître.
Dans ces conditions, l'ustensile étant pratiquement aligné avec l'huître, la lame passe sans difficulté entre les valves maintenues écartées par l'embout et atteint le muscle à un niveau en hauteur qui
dépend du degré de basculement que l'on imprime au manche lors du dé-
boitement du talon.
On verra plus en détail par la suite comment cette courbure
de 4 l'extrémité de l'embout améliore, en outre, le& conditions d'utili-
sation de l'ustensile en assurant son verrouillage dans le coquillage
après déboîtement du talon.
Par ailleurs, conformément à une variante préférée, l'embout est de forme concave Une telle disposition a pour effet, notamment, de
renforcer la résistance en flexion de l'embout soumis à des efforts mé-
caniques lors du basculement, et de lui conférer une forme en section droite qui, en épousant celle de l'articulation du talonfacilite la pénétration.
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Accessoirement, la concavité permet de faire jouer à l'embout
un rôle de réceptacle dans lequel Se rassemblent les débris et salis-
sures diverses inévitablement présentes dans la fente d'articulation
de l'huître.
On observera que l'embout associé à la lame rétractable, con- formément à l'invention, est un moyen de déboîtement des valves qui, contrairement aux moyens connus (notamment la vrille rotative évoquée
au début),ne pénètre pas à l'intérieur de l'huître, mais reste à la pé-
riphérie de la cavité abritant le corps comestible Dans ces conditions, ce dernier n'est ni souillé, ni blessé par l'embout et demeure donc
dans un état de propreté et de présentation remarquables.
Il doit être souligné que l'ustensile selon l'invention, uti-
lisé en conformité avec le mode opératoire qui, comme on l'a vu, lui
est étroitement associé, est de nature à permettre l'ouverture des hu*i-
tres dans des conditions optimales de facilité, de sécurité et de pro-
preté.
Conformément à une réalisation préférée de l'invention, la tê-
te de travail présente également une avancée dans le prolongement du
manche, soit d'un côté de l'embout ou de l'autre, selon que l'on des-
tine l'ustensile à un droitier ou à un gaucher, soit plus avantageuse-
ment des deux côtés De préférence encore, cette avancée s'étend paral-
lèlement à l'embout.
Cette avancée est prévue pour venir, par son extrémité, en ap-
pui contre le bord de la paume de la main tenant l'huître De cette fa-
çon, elle procure à l'opérateur à la fois une grande précision de ma-
noeuvre dans la phase d'engagement de l'embout dans le talon et une maÂtrise totale de l'effort à exercer Elle constitue par ailleurs une
garde de protection efficace et sécurisante -
Il n'est guère aisé de décrire plus en détail cet aspect par-
ticulièrernent original et attractif de l'ustensile selon l'invention.
Toutefois, l'opérateur pourra parfaitement s'en rendre compte par lui-
-même lors de la première utilisation de l'instrument, car il sera
amené de façon naturelle à se servir de l'avancée comme indiqué ci-
-dessus, afin de pouvoir parfaitement contrôler sa manoeuvre.
L'invention sera de toute façon bien comprise et d'autres as-
pects et avantages apparaîtront clairement au vu de la description qui
suit donnée à titre d'exemple et en référence aux planches de dessins annexées sur lesquelles: Les figures la et lb sont des vues du dessus de l'ustensile
conforme à l'invention, selon une réalisationet montrant respective-
ment la lame en position rétractée et en position complètement sortie, la figure le est une vue de face de la tête de travail de l'ustensile représenté sur la figure la,
la figure ld est une vue en coupe longitudinale axiale se-
lon le plan AA de la figure la,
les figures le et 1 f sont des coupes en section droite se-
lon les plans BB et CC respectivement de la figure ld, les figures 2 a, 2 b et 2 c illustrent le mode opératoire de l'ustensile pour ouvrir une hu Itre, la figure 3 a est une vue en coupe longitudinale partielle selon le plan DD de la figure 3 b et montrant l'extrémité arrière de
l'ustensile dans une variante de réalisation autre que celle des fi-
gures 1, la figure 3 b est une coupe en section droite selon le plan EE de la figure 3 a, la figure 4 a est une vue du dessus partiellement arrachée, d'une autre variante de réalisation,
la figure 4 b est une vue en coupe axiale longitudinale se-
lon le plan FF de la figure 4 a,
la figure 5 représente,vu de dessus, un ustensile selon l'in-
vention selon une variante à lame à deux branches,
les figures 6 a et 6 b sont des coupes transversales d'une au-
tre variante de l'invention selon le plan GC de la figure 6 c et le plan HH de la figure 6 d respectivement, les figures 6 c et 6 d sont des vues en section longitudinale
selon le plan II de la figure La et le plan 33 de la figure 6 b respec-
tivement,
les figures 7, 8 et 9 a représentent chacune, en coupe lon-
gitudinale axiale,une autre variante de réalisation du dispositif selon l'invention, la figure 9 b est une vue en coupe transversale selon le plan KK de la figure 9 a,
la figure 10 est une vue générale éclatée d'un ustensile se-
lon l'invention dans sa forme de réalisation préférée.
Sur toutes les figures, les mêmes éléments sont désignés par
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des références identiques.
Il est à noter que les figures peuvent avantageusement repré-
senter en grandeur réelle l'ustensile selon l'invention pour ouvrir les huîtres. On se référera en premier lieu aux figures 1 illustrant une
première variante de réalisation La description complète qui va en
être faite permettra de limiter la description des autres variantes à
leurs aspects particuliers qui les différencient entre-elles ou par
rapport à cette première variante.
L'ustensile ouvre-huîtres selon l'invention comprend un man-
che 1 droit allongé et épais pour assurer une bonne prise manuelle Ce
manche est équipé à une extrémité d'une tête de travail 2 pour l'ouver-
ture du coquillage.
La tête-de travail est pourvue: d'un embout métallique 3 cen-
tré sur l'axe du manche, symbolisé en 4; d'une lame 5 escamotable dans
le manche et décalée sur la droite de l'embout; d'une languette trans-
versale inférieure 7 légèrement en retrait et d'une avancée dans le pro-
longement latéral du manche, constituée de deux branches 6 et 6 ' de part
et d'autre de l'embout.
Chacun de ces éléments sont à présent décrits séparément.
L'embout 3 de forme concave est solidement ancré dans le man-
che par sa base Son extrémité libre, effilée et recourbée vers le haut,
lui confère une forme générale rappelant celle d'un bec.
Les deux branches latérales 6 et 6 ' prolongent le manche vers
l'avant en s'écartant à leur base d'une distance au moins égale à la lar-
geur du talon de la coquille afin de pouvoir engager la tête de travail autour de celui-ci et ainsi permettre l'introduction de l'embout Ces branches sont également recourbées vers le haut er épousant la courbure
de l'embout 3 (figure ld) de façon que celui-ci ne dépasse pas les li-
mites du volume défini par les branches entre-elles Leur extrémité pré-
sente, par ailleurs, une forme arrondie, pour venir, l'une ou l'autre,
en appui contre la main tenant l'huître.
Ces dispositions permettent, comme on l'aura sans doute com-
pris, de faire jouer à cette avancée 6, 6 ' une fonction secondaire de garde de protection, notamment en enveloppant le bec, complétant ainsi avantageusement son rôle fonctionnel dans l'opération de déboîtement du
talon, tel qu'il a été décrit auparavant.
Ainsi conçue, cette garde permet, sans pénaliser la visibi-
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lité de l'opérateur, de "masquer" la pointe de l'embout, de sorte que toute blessure de la main tenant l'huître est pratiquement exclue, et
ceci même en admettant que des ripages de l'embout sur la coquille, sui-
te à une erreur de manoeuvre, soient possibles.
Il doit par ailleurs, être remarqué que la courbure de l'em- bout contribue elle aussi à limiter les risques de blessures La forme
recourbée de l'embout est, par conséquent, en soi un moyen de protec-
tion accessoire qui complète avantageusement le caractère purement
fonctionnel de l'embout.
La languette transversale inférieure 7 a été prévue en tant que garde de protection de la main tenant le manche Elle définit en outre, avec une languette similaire 8 prévue à l'autre extrémité du manche, un emplacement pour la main de l'opérateur dans des conditions
de prise et de sécurité optimales.
La lame 5, représentée sur la figure lb en position totale-
ment sortie et sur les autres figures en position rétractée, est action-
née par un poussoir 9 coulissant sur la face supérieure du manche S Dans l'exemple considéré le poussoir est formé par un simple repli de
la lame 5.
Celle-ci est apparente par le dessus et coulisse à plat sur le fond d'un couloir 10, large et peu profond, dont les flans 11, 11 ' servent avantageusement de rampes de guidage pour le pouce de la main
qui entraîne le poussoir.
La lame se prolonge à l'arrière du poussoir par une plage large 12, dont les rives, en prise dans les rainures 13, 13 ' ménagées
à cet effet à la base des flans 11 et 11 ', assurent à la fois le gui-
dage en translation de l'ensemble mobile et son maintien en position
dans le fond du couloir 10.
D'autre part, la lame est pourvue d'un tranchant 14 sur le bord intérieur pour réduire les risques de blessures Dans le même but, son extrémité est de forme arrondie Cette dernière comporte également sur sa face supérieure un petit bossage 15 dont l'utilité apparaîtra
par la suite en référence aux figures 2.
Il est à observer que, vu du dessus, la lame 5 peut se trou-
ver décalée à troite ou à gauche de l'embout 3 Toutefois, dans le cas des huîtres, le décalage à droite est préférable, car la lame peut alors atteindre plus facilement le muscle de retenue des valves qui
précisément se situe de ce côté.
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En ce qu I concerne la position relative en hauteur, il a dé-
jà été dit que la lame doit coulisser à un niveau compris entre la ba-
se de l'embout 3 et la pointe de son extrémité libre De préférence, pour des raisons qui elles aussi apparaîtront mieux par la suite en référence aux figures 2, la lame coulisse à environ 1 cm en dessous de la pointe de l'extrémité libre de l'embout Cette position est bien représentée sur la figure le, o l'on voit qu'une lumière 16, prévue
dans l'extrémité de travail 2 pour le passage de la lame 5, est dis-
tante de la pointe de l'embout d'une distancegnotée h, de 1 cm environ.
On se rapporte à présent plus précisément aux figures ld et 1 f. On observe sur ces figures que la lame 5 est assistée d'un ressort de rappel 17 qui tend à la maintenir rétractée à l'intérieur du manche 1 Ce ressort, du type*hélicoldar, est logé dans un évidement longitudinal borgne 18 ménagé dans le corps du manche et dont le fond
se situe au voisinage immédiat de l'extrémité de la base de l'embout 3.
Comme on le voit, le ressort 17 travaille en compression dans
un sens opposé à celui de la sortie de la lame 5 A cet effet, le res-
sort est sollicité par une pastille 19 reliée à la lame 5 par un fil de commande 20 qui traverse longitudinalement le ressort en passant
par l'ouverture du logement 18 à l'arrière du manche.
Le ressort est en butée fixe sur une pièce 21 en forme d'en-
tonnoir rapportée dans l'ouverture du logement 18.
L'entonnoir 21 présente un alésage central aligné sur l'axe du ressort 17 pour le passage du fil 20 Celui-ci rejoint l'extrémité arrière de la plage 12 de la lame en épousant le profil de la surface interne de l'entonnoir dont la forme est déterminée pour permettre
une courbure du fil qui assure un fonctionnement correct de la lame.
La fixation du fil sur la plage 12 peut être réalisée par
tout moyen approprié L'exemple considéré montre une fixation par bou-
cle 22 (figuresla et lb) en prise dans l'extrémité recourbée 23 de la
plage 12.
Par ailleurs, une rainure 24 de logement et de guidage du fil est prévue sur l'entonnoir 21 et une plaquette de fermeture 25 obture
l'extrémité du manche en venant s'appliquer contre l'entonnoir La fi-
xation de la plaquette est assurée par une vis 26.
On comprend dans ces conditions, qu'au moment de la sortie
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de la lame, la pastille 19 vient comprimer le ressort 17 et l'énergie ainsi emmagasinée est restituée ultérieurement pour assurer le retour
automatique de la lame 5 dans le manche.
Il doit être également compris que la présence du ressort de rappel 17 s'explique par la recherche du maximum de commodité pour l'opérateur L'aspect "sécurité" n'intervient pas ici, puisque la lame
n'est dangereuse qu'au moment du déboîtement des valves Or, à ce mo-
ment là, la lame 5 est nécessairement rétractée pour permettre l'intro-
duction de l'embout 3 dans le talon de l'huître.
On notera enfin qu'une troisième languette inférieure 27 est prévue au voisinage de la garde 7 et dont la face en regard de cette dernière sert avantageusement de retenue pour l'index de la main tenant
le manche lorsque le pouce vient actionner le poussoir 9.
On va maintenant décrire en référence aux figures 2 le mode d'emploi de l'ustensile, ce qui permettra de mettre en relief d'autres
avantages de l'invention.
On a schématisé en 28 une huître creuse du commerce, vue en
coupe verticale longitudinale passant par le talon désigné en 29.
On voit en 30 la valve plate supérieure, en 31 la valve creuse
inférieure, en 32 la jointure de ces valves, en 33 la charnière à liga-
ments au point d'articulation de la coquille et en 34 le muscle de re-
tenue Le corps comestible n'a pas été représenté pour éviter de nuire
inutilement à la clarté des figures.
Comme on l'a déjà souligné au début, le talon de l'huître cons-
titue un point d'approche privilégié, car la jointure des va 1;ves pré-
sente en cet endroit une fente naturelle 35 donnant accès à l'articu-
lation à ligaments 33.
Au départ de l'opération, l'huître à ouvrir est tenue à plat
dans une main, la valve creuse 31 étant en contact de la paume et le ta-
lon 29 étant dirigé à l'opposé du pouce L'ustensile selon l'invention est tenu par l'autre main, la tête de travail étant bien entendu dirigée
vers l'huître.
On introduit alors l'extrémité pointue de l'embout 3 dans la
fente 35 du talon selon la position visible sur la figure 2 a.
Dans certains cas, la fente peut être localement rétrécie par
une excroissance de la valve supérieure Mais il est aisé de faire sau-
ter cet opercule à l'aide de la pointe de l'embout que l'on a introduit
dans le passage laissé disponible.
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En exerçant une poussée sur le manche de l'ustensile, et en
lui imprimant en même temps de légers mouvements d'oscillation ou de ro-
tation si nécessaire, on parvient sans difficulté et sans gros efforts
à introduire l'extrémité de l'embout à l'intérieur de l'huître au tra-
vers des ligaments 33, qui sont alors rompus,comme le montre la figure 2 b. La facilité de l'opération est obtenue grâce à la finesse et à la forme pointue de l'extrémité de l'embout Cette facilité est encore améliorée si l'extrémité est concave,car elle épouse parfaitement dans îO ce cas le profil en "U" arrondi de la jonction entre les valves au point d'articulation.
Ces particularités conformationnelles, dont on pourra parfai-
tement se rendre compte en observant une huttre ouverte, n'ont pas été
représentées pour éviter de trop surcharger les figures.
On achève ensuite de déboîter le talon en basculant le manche
vers le bas, ce qui a pour effet, comme le montre la figure 2 c, de sou- lever la valve supérieure 30 et ménager ainsi une ouverture suffisante
pour permettre à la lame 5 sortant du manche de venir sectionner le mus-
cle 34 Au besoin, une légère oscillation horizontale du manche facili-
tera la coupe du muscle.
Comme on le voit, l'opération d'ouverture à l'aide de l'ouvre-
-huîtres selon l'invention est d'une extrême simplicité.
En plus des avantages déjà évoqués précédemment, il convient de souligner les particularités suivantes: Le déboîtement du talon 29 par l'embout recourbé 3 engagé
dans la fente 35 se trouve largement facilité grâce à l'abondance de ma-
tière à l'extrémité de la valve creuse 31 et qui, comme le montrent les
figures, vient en avancée par rapport-à l'extrémité de la valve supé-
rieure 30.
Cette avancée constitue une plage d'appui pour l'embout, le-
quel peut ainsi être manoeuvré en levier de façon particulièrement ef-
ficace. En outre, la forme recourbée de l'extrémité libre de l'embout 3 lui permet d'épouserau cours de son introduction, un mamelon 36 de
la valve supérieure sur lequel sont fixés les ligaments 33 et qui as-
sure l'articulation de la coquille en coopérant avec une cuvette cor-
respondante (non représentée) sur la valve inférieure.
16775
Au cours du déboîtement, l'extrémité de l'embout 3 vient pro-
gressivement prendre position derrière ce mamelon (figure 2 c), lequel sert alors de butée de verrouillage empêchant tout éventuel échappement
de l'ustensile.
Par ailleurs, ce mamelon ne devant pas constituer un obstacle au passage de la lame 5, on comprend que cette dernière doit coulisser
à un niveau situé en-dessous de celui de la pointe de l'embout.
Le décalage minimal à respecter dépend bien entendu de la taille du ma-
melon, mais l'expérience montre qu'un décalage de l'ordre de 1 cm con-
vient pratiquement dans tous les cas.
La lame 5 passe ainsi au voisinage du mamelon 36 et le billage prévu à son extrémité assure le cas échéant son glissement sur la paroi interne de la valve supérieure On comprend que l'ouverture s'opère, dans ces conditions, de façon extrêmement avantageuse puisque, d'une part, la lame n'agresse pratiquement pas le corps comestible de
l'huître et d'autre part, vient sectionner le muscle 34 à sa partie su-
périeure On récupère ainsi la totalité de la substance comestible et
la présentation de celle-ci est parfaitement assurée sur le plan de l'es-
thétique. La seconde variante de réalisation, illustrée sur la figure
3 a et 3 b, consiste à remplacer le ressort à compression 17 par un res-
sort à traction du type "spirale"à ruban enroulé 37 à axe flottant lo-
gé dans une chambre 38 ménagée à l'extrémité libre du manche 1 Le pous-
soir de la lame, représenté en 39 test cette fois une pièce rapportée
qui assure en même temps la liaison mécanique entre la lame et le res-
sort A cet effet, le poussoir 39 comporte deux tétons inférieurs 40 et 41 sur lesquels viennent s'encliqueter respectivement l'extrémité
de la lame 5 et l'extrémité du ressort 37.
Cette variante présente l'intérêt de minimiser l'encombrement
du ressort, de sorte qu'il devient possible d'implanter la base de l'em-
bout dans le manche 1 aussi profondément que l'on veut.
De plus, le ressort à ruban enroulé présente l'avantage de maintenir sensiblement constant l'effort à exercer sur le poussoir au
cours de la sortie de la lame.
Une troisième variante, illustrée sur les figures 4,consiste
à faire usage cette fois d'un ressort à compression 42 du type à "la-
me accordéon" La liaison mécanique avec la lame 5 s'effectue à l'aide d'une portée 43 repliée au droit de l'extrémité de la plage arrière 12
16775
et qui, à l'état de reposvient en butée contre la plaque de fermeture
Contrairement à la variante des figures 1, le ressort est ici sol-
licité en compression dans le même sens que celui de sortie de la lame et son logement 44, ouvert sur le dessus, occupe pratiquement tout le demi volume arrière du manche. On retrouve dans une telle variante le même avantage que dans le cas du ressort à ruban enroulé en ce qui concerne l'uniformité de
l'effort à exercer sur le poussoir 9.
La figure 5 illustre une quatrième variante qui porte, cette fois, sur une réalisation particulière de la lame de sectionnement du muscle. Cette lame, référencée 45, est taillée en "V" dont les deux branches coupantes 46 et 46 ' coulissent de part et d'autre de l'embout
3 Une lame de ce type contribue à faciliter la coupe du muscle Tou-
tefois, sa réalisation est légèrement plus complexe que la lame 5 vue précédemment et cet aspect peut être pris en compte dans une étude de
coût de fabrication.
Il reste cependant que la lame à deux branches 45 est subs-
tituable à la lame 5 et peut donc en particulier s'appliquer à toutes
les variantes de réalisation qui sont décrites ici.
Une cinquième variante est illustrée sur les figures 6 a à 6 d.
La représentation détaillée qu'en donnent ces figures s'explique par le fait que la réalisation considérée semble correspondre, à l'instar de
celle décrite en référence à la figure l, à un coût de fabrication mi-
nimal pour un ustensile apportant toutes les garanties de fiabilité et
de robustesse.
Cette variante se caractérise essentiellement par deux origi-
nalités:
D'une part, l'embout 3 a été légèrement excentré latérale-
ment par rapport à l'axe 4 du manche 3.
D'autre part, le ressort de rappel 47 utilisé est un ressort
hélicoldal à spires non jointives similaire à celui retenu pour la va-
riante des figures 1,mais son travail en compression s'effectue cette
fois dans le même sens que celui de sortie de la lame 5.
Le décalage de l'embout 3 procure une plus grande disponibi-
lité de place en profondeur pour le logement 48 du ressort qui, comme on le voit, peut alors s'étendre pratiquement sur toute la longueur du
16775
manche. Cette particularité présente l'avantage de pouvoir conserver le bénéfice d'un effort doux et pratiquement constant sur le poussoir
9 au cours de la sortie de la lame.
Le ressort 47 est sollicité en compression par une pastille 49 en appui au repos contre la plaquette de fermeture 25 sous l'effet
de la pression résiduelle du ressort Cette pastille est reliée à l'ex-
trémité de la plage 12 de la lame 5 par une tigette 50 qui coulisse dans une fente 51 ménagée à cet effet dans le fond du couloir 10 La pastille
et la tirette peuvent avantageusement être réalisées par cécoupe et plia-
ge à angle droit de l'extrémité de la place arrière 12 de la lame.
On comprend que la fente 51 met le logement du ressort en com-
munication avec l'extérieur Toutefois, l'étanchéité de ce logement à
l'égard des salissures et débris divers est assurée de façon quasi-par-
faite grâce, d'une part, à l'étroitesse de cette fente et d'autre part
et surtout, à sa localisation sous la lame 5 qui lui sert ainsi de cou-
vercle. On notera que cette localisation particulière de la fente sous
la lame découle simplement de ce que, l'embout 3 étant décalé latéra-
lement sur la tête de travail 2, le logement 48 du ressort vient se
placer par construction sous la lame 5.
La figure 7 montre une sixième variante permettant de conci-
lier un ancrage profonc de l'embout avec un ressort de rappel s'éten-
dant sur toute la longueur du manche.
A cet effet, c'est l'embout 3 lui-même, ou plus précisément
sa base insérée dans le manche 1, qui sert de logement au ressort.
L'embout est centré sur l'axe du manche 1 et présente une ba-
se 52 pratiquement aussi longue que ce dernier et dont le profil con-
cave en "U" est sensiblement plus accusé que dans les exemples décrits
précédemment.
L'embout 3 est solidement ancré dans une gorge rectiligne 53 prévue à cet effet sur le fond du couloir 10 de glissement de la lame , et le ressort 54 prend place entre les branches du profil en "U". Le logement du ressort étant ici laissé ouvert à sa partie supérieure, le ressort 54 retenu dans cette réalisation est du type "à traction", afin d'éviter les risques d'ondulation que poserait un ressortià compression"dans ce cas Le ressort 54 est maintenu fixé à son extrémité arrière sur la plaquette de fermeture 25 Il se trouve sollicité en traction à son autre extrémité par une petite languette
réalisée en "crevé" sur la lame 5 elle-mêmeen avant du poussoir 9.
Une septième variante est illustrée sur la figure 8 Son ori-
ginalité réside dans le fait que la languette d'appui de l'index au droit de la face inférieure du manche 1 (référence 27, figure 1) cons-
titue ici une gachette 56 montée coulissante dans le manche et com-
mandant la sortie de la lame 5 -
Celle-ci coulisse cette fois dans un évidement interne ménagé sous la face supérieure du manche i et présente, au voisinage de la face inférieure du mancheun retour 57 dont l'extrémité est fixée à la gachette 56 Un ressort hélicoidal à spires non jointives 58 est logé au-dessus du retour 57 et son extrémité mobile vient en appui contre un épaulement 59 de la gachette qui le sollicite en compression dans
le sens opposé à celui de sortie de la lame.
Une huitième variante est représentée sur les figures 9 a et 9 b.
Cette réalisation s'appuie de façon rigoureuse sur des consi-
dérations à la fois fonctionnelles et constructives.
Dans le cas d'un ressort hélicoïdal, qu'il soit sollicité en
compression ou en traction, il est nécessaire, compte tenu de la cour-
se importante de la lame, de ménager à l'intérieur du manche un loge-
ment de grande profondeur pour le ressort.
Si le manche est réalisé par mouldge -comme c'est avantageu-
sement le cas l'obtention du logement pour le ressort impose la pré-
sence dans le manche d'un mandrin coulissant de grande longueur.
Dans ces conditions, on obtient un manche 1 tel que repré-
senté sur les figures 9, totalement évidé et dont l'évidement consi-
déré 60 passe à un niveau inférieur à celui de l'implantation de l'em-
bout 3 pour déboucher sur la tête de travail 2 par une ouverture 61.
On réalise ainsi un manche avec un nii _mum de matière, facile à produire en grande série et dont le logement 60 pour le ressort répond largement à toutes les contraintes fonctionnelles liées à la
course de la lame.
Il est avantageux dès lors d'utiliser un ressort "à traction"
62 qui, contrairement au ressort à compression'du même type, s'acco-
mode d'un logement 60 de forme quelconque n'épousant pas impérative-
ment le gabarit du ressort.
Comme on le voit, le ressort 62 est fixé à une extrémité
à un bouchon obturant l'ouverture 61.
Son extrémité mobile est reliée à la lame 5 selon le même
principe que celui de la variante représentée sur les figures 1, c'est-
-à-dire à l'aide d'un fil 20, guidé par l'entonnoir 21 rapporté sur
l'ouverture arrière du manche, et dont la portion à l'intérieur du lo-
gement est bien entendu au moins égale à la course de la lame.
Le fil 20 est accroché à une petite languette 64 réalisée
en crevé sur la lame 5.
La variante illustrée sur la figure 10 représente la forme
de réalisation préférée par les inventeurs.
Elle se caractérise par la présence du ressort de rappel 65
dans le poussoir 66 qui actionne la lame 5.
Ces trois éléments sont repris en détail ci-dessous.
Le poussoir 66 présente une section droite en forme de "T" prévue pour coulisser dans le couloir 10 de même forme dans la partie
supérieure du manche 1.
La base du poussoir, lequel est de préférence réalisé par moulage, comporte deux cavités: une cavité 67 débouchant sur la face frontale et servant de logement à la lame 5, l'autre, visible en 68, débouchant sur la face latérale de la base et servant de logement au
ressort 65.
La face supérieure du poussoir présente une forme ergono-
mique ondulée et striée pour faciliter son actionnement par le pouce.
2, Le ressort de rappel 65 est du type "spirale" à ruban en-
roulé préformé Son extrémité extérieure est repliée en sens inverse de l'enroulement pour former une petite boucle d'ancrage 69 qui vient se
loger dans une petite cavité 70 prévue à cet effet à l'extrémité arriè-
re du manche à la base du flan 11 en regard de l'ouverture du logement
68 du ressort.
Le ressort 65 présente une faible largeur et son encombre-
ment est légèrement inférieur au volume de son logement 68.
Le ressort 65 est placé à plat dans son logement, de sorte que son axe de déroulement soit vertical Par ailleurs, sa partie terminale extérieure sort en direction de l'extrémité arrière du manche en passant
16775
dans une petite encoche 71 ménagée à cet effet sur la face latérale de
la base du poussoir, et reliant la face arrière 72 de ce dernier au lo-
gement 68.
Dans ces conditions, le ressort se déroule en restant prati-
quement invisible, la partie de ruban déroulé se plaquant naturellement
et sans gondoler contre la paroi latérale de la base du couloir 10.
La lame 5 de sectionnement du muscle présente avantageusement une faible largeur sur toute sa longueur Son extrémité arrière venant s'encastrer dans la cavité 67 peut comporter des encoches en dents de
scie par-exemple, destinées à parfaire son verrouillage.
Elle se fixe par emboîtement à force et/ou par collage.
Elle peut également être rendue solidaire du poussoir 66 au
moment du moulage selon la technique du surmoulage.
Une plaquette de fermeture 73 est prévue pour venir obturer
l'extrémité arrière du manche en prenant place dans un lamage de centra-
ge 74 La fixation de la plaquette est assurée par une vis 75 en prise
dans la matière du manche.
Comme on le voit, la plaquette 73 présente à son extrémité su-
périeure un rétrécissement 76 enroulé vers l'avant.
Cette partie 76 forme une boucle qui, en venant se loger à
l'extrémité du couloir 10, sert de butée au poussoir 66 en évitant no-
tamment tout risque de blessure.
On aura compris que cette variante présente de nombreux avan-
tages, tant sur les plans pratique et esthétique que fonctionnel On notera en particulier le nombre réduit des éléments constitutifs, et leur assemblage, qui s'opère à la manière d'un jeu de construction, est
rapide, donc peu couteux.
Il va de soi que bien d'autres variantes peuvent être envisa-
* gées sans sortir du cadre de l'invention telle que définie dans les re-
vendications annexées.
Il en est ainsi, en particulier, de la forme de l'avancée 6, 6 ' de l'extrémité de travail, laquelle peut varier dans une large gamme de poss bilités conformationnelles dans la mesure ou elle constitue un
moyen de liaison entre la main tenant le manche et la main tenant l'hul-
tre en permettant de venir en appui sur cette dernière lors de l'in-
troduction de l'embout dans le talon, et accessoirement, dans la mesure ou aucune partie effilée, donc dangereuse de l'embout et notamment la pointe, ne fasse saillie en dehors des limites du volume engendré par
16775
cette avancée.
La structure à deux branches 6, 6 ' a été retenue dans les exemples'décrits, car elle permet de remplir ce double rôle à la fois
fonctionnel et de protection avec un minimum de matière tout en res-
tant esthétique et en préservant un maximum'de visibilité à l'opérateur. De même, la lame et l'embout n'apparaissent pas nécessairement
côte à côte sur la tête de travail On peut en effet réaliser un usten-
sile selon l'invention dans lequel la lame et l'embout sont superposés,
auquel cas, la lame passe au travers de l'embout dans une fente hori-
zontale ménagée à cet effet dans ce dernier Il faut toutefois remarquer qu'avec une réalisation de ce type, on peut craindre à priori que la lame entraine avec elle à l'intérieur de l'huître des débris accumulés dans la concavité de l'embout au cours de la phase initiale de déboîtement
du talon -
D'autre part, comme évoqué auparavant, le manche peut aisé-
mentêtre réalisé par moulage de matière plastique Les différentes par-
ties fixes en saillie sur le corps du manche, autre que l'embout, peu-
vent avantageusement être moulés de fabrication et dans la même matière
que le manche L'insertion de la base de l'embout peut alors être réa-
lisée facilement selon la technique du surmoulage.
Par ailleurs, la fabrication du manche peut encore être sim-
plifiée. Par exemple, les rainures longitudinales à la base des flans sur la face supérieure du manche et dans lesquelles s'engagent les rives de la lame peuvent être supprimées (Cette possibilité ne s'applique pas
toutefois aux variantes illustrées sur les figures 4 et 10).
En effet, pour les autres variantes représentées, ces rainures
sont surtout destinées à brider la lame pour empêcher sa sortie évén -
tuelle par le dessus du manche.
En fait, on peut considérer que cette fonction est implici-
tement déjà assurée par la coopération d'autres moyens, à savoir, la fen-
te de passage ménagée sur la tête de travail, qui coopère à cet égard, soit avec la pastille de commande du ressort venant en butée contre la
paroi du logement du ressort (figure 6),soit avec le fil de liaison (fi-
gures 1, 9) qui, sous l'action permanente du ressort, exerce sur la lame une force ayant une composante verticale qui la maintient plaquée contre
le fond de son couloir de glissement.
En outre, de multiples aménagements ou perfectionnements peu-
vent être apportés aux variantes de réalisation décrites en références
aux figures.
Par exemple, dans le cas de la variante illustrée sur les fi-
gures 1, on peut fort bien, dans le but de réduire la profondeur du lo-
gement du ressort à compression, conjuguer celui-ci avec un ressort de
traction coaxial, de même structure mais de taille nettement plus peti-
te, et que l'on interpose, par exemple, entre la pastille et le fil de commande Le même résultat peut également être obtenu, sans ce petit
ressort, à l'aide d'un fil de commande 20 élastique.
De même, la variante décrite en référence à la figure 10, peut fort bien être réalisée à l'aide d'un ressort de rappel 65 implanté
dans le poussoir, non plus à plat, mais verticalement (axe de déroule-
ment horizontal).
Dans un tel cas, le poussoir serait de taille plus importante
en hauteur pour pouvoir y loger le ressort.
De même encore, le ressort de rappel 65 pourrait être logé dans la partie arrière du manche, comme dans la variante illustrée sur
les figures 3, mais disposé à plat et au niveau du couloir 10, de maniè-
re que sa partie déroulée, ancrée dans le poussoir de la lame, demeure
non apparente en restant plaquée contre la base du flan du couloir.
De manière plus générale, la caractéristique de l'invention selon laquelle la lame est assistée d'un ressort de rappel doit être comprise comme incluant non seulement un ressort dans l'acceptation
habituelle de ce terme, à savoir un organe mécanique à déformation élas-
tique, mais tout moyen susceptible d'exercer une action antagoniste,
élastique ou non, qui s'oppose au mouvement que l'on imprime à la lame.
L'homme de métier se rendra toutefois parfaitement compte,
qu'en l'état actuel des connaissances, un ressort,du genre de ceux re-
tenus dans les exemples décrits précédemment, représente à ce titre le moyen le mieux adapté à un dispositif tel qu'un ustensile ouvre huîtres,
selon l'invention.
Par ailleurs, bien que ce dernier a été conçu à l'origine en
vue de l'ouverture des huîtres, il est clair que son domaine d'utilisa-
tion s'étend comme on l'a déjà dit, à tout autre mollusque à coquille
bivalve analogue.
En outre, sa réalisation à la fois simple et robuste ne pose aucun problème non maîtrisé et en fait un objet adapté à la production
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en grande série dans des conditions économiques tout à fait concur-
rentielles à partir d'éléments et de matériau disponibles à faible
coût dans le commerce.
L'ustensile selon l'invention, utilisé en conformité avec le mode opératoire qui lui est étroitement associé, assure une ouverture
des huîtres avec une efficacité, une sécurité et une propreté qui sem-
blent actuellement encore inégalées.
Il est utilisable indifféremment par droitiers ou par gauchers.
Il peut être pourvu, comme on l'a vude protections sûres et
non gênantes qui écartent le moindre risque de blessure tout en ren-
dant superflues d'autres mesures de sécurité, tel que l'emploi d'un
gant de protection, par exemple.
La forme ergonomique de son manche procure une excellente pré-
hension manuelle et la simplicité de son maniement, qui ne nécessite
aucune dextérité particulière, le met à la portée du plus grand nom-
bre.
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Claims (11)

REVENDICATIONS
1) Ustensile pour ouvrir les huîtres, ou autres mollusques à
coquille bivalve analogue, comprenant un manche ( 1) pourvu, à son ex-
trémité, d'une tête de travail ( 2) comportant un moyen pour écarter les
valves et un moyen pour sectionner le muscle de retenue des valves, us-
tensile caractérisé en ce que le manche ( 1) est de forme allongée; en
ce que le moyen pour écarter les valves est un organe fixe de déboîte-
ment des valves par le talon de la coquille, constitué par un embout ( 3) comportant une base implantée dans le manche et une extrémité libre,
effilée et recourbée vers le haut en forme de bec, et en ce que le mo-
yen de sectionnement du muscle est un organe mobile en translation lon-
gitudinale constitué par une lame ( 5) rétractable dans le manche et cou-
lissant à un niveau compris entre la base et la pointe de l'extrémité
libre de l'embout ( 3).
2) Ustensile selon la revendication 1 caractérisé en ce que
l'embout ( 3) est de forme concave.
3) Ustensile selon les irevendications 1 ou 2 caractérisé en ce
que la tête de travail ( 2) est également équipée d'une avancée ( 6, 6 ')
dans le prolongement du manche et présentant une extrémité arrondie des-
tinée à venir en appui contre la main de l'opérateur qui tient l'huître.
4) Ustensile selon la revendication 3 caractérisé en ce que ladite avancée est constituée de deux branches ( 6) et ( 6 ') disposées
dans le prolongement latéral du manche ( 1) de part et d'autre de l'em-
bout ( 3) présentant entre-elles un écartement au moins égal à la largeur du talon de l'huître à ouvrir et épousant la courbure de l'embout ( 3)
de manière que celui-ci ne dépasse pas des limites du volume défini en-
tre les deux branches.
) Ustensile selon les revendications 3 ou 4 caractérisé en
ce que la tête de travail ( 2) est également équipée d'une garde de pro-
tection ( 7) s'étendant au droit de la face inférieure du manche ( 1).
6) Ustensile selon la revendication 1 caractérisé en ce que la lame rétractable ( 5) est actionnée par un poussoir ( 9) coulissant
dans le manche ( 1).
7) Ustensile selon les revendications 1 ou 6 caractérisé en
ce que la lame rétractable ( 5) est assistée d'un ressort de rappel exerçant sur la lame un effort qui tend à la maintenir escamotée dans
le manche ( 1).
8) Ustensile selon la revendication 7 caractérisé en ce que le ressort de rappel est un ressort de type "hélicoïdal" ( 17, 47, 54,
58, 62) logé dans un évidement longitudinal du manche.
9) Ustènsile selon la revendication 7 caractérisé en ce que le ressort de rappel est un ressort de type "spirale" ( 37) logé dans
une chambre ( 38) à l'extrémité arrière du manche ( 1).
) Ustensile selon la revendication 7 caractérisé en ce que le ressort de rappel est un ressort de type "spirale" ( 65) logé dans le
poussoir ( 66) de la lame.
11) Ustensile selon la revendication 10 caractérisé en ce que le ressort ( 65) est disposé à plat dans un logement ( 68) ouvert sur une face latérale du poussoir ( 66) et en ce que l'extrémité libre ( 69) du ressort est ancré à l'extrémité du flan ( 11) du couloir ( 10) en regard
de ladite ouverture.
12) Ustensile selon l'une quelconque des revendications pré-
cédentes caractérisé en ce que l'embout ( 3) et la lame rétractable ( 5)
sont disposés côte à côte sur l'extrémité de travail ( 2).
13) Ustensile selon l'une quelconque des revendications pré-
cédentes caractérisé en ce que le manche ( 1) et la tête de travail ( 2)
comprenant l'avancée ( 6, 6 ') et la garde ( 7), sont en matière plasti-
que moulée d'une seule pièce.
FR8122120A 1981-11-24 1981-11-24 Ustensile pour ouvrir les huitres ou autres mollusques a coquille bivalve analogue Granted FR2516775A1 (fr)

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