FR2516647A1 - Procede et appareil pour le controle automatique et le dressage de cadres de bicyclettes - Google Patents

Abstract

LE CADRE 10 EST MIS EN POSITION SUR UNE SURFACE DE REFERENCE 11 A L'AIDE DE DISPOSITIFS 12, 14 DE SUPPORT ET DE SERRAGE REGLABLES. IL EST CONTROLE AU MOYEN D'UN DISPOSITIF DE PALPAGE 1 EQUIPE D'UNE TETE MAGNETIQUE REALISANT UN CONTACT CONTINU, PAR ATTRACTION ET POUSSEE AVEC DES ELEMENTS TUBULAIRES AUXILIAIRES 16 DEJA FINIS, MONTES D'AVANCE SUR LE CADRE 10. LE DISPOSITIF 1, INTERPOSE ENTRE LA SURFACE 11 ET LES ELEMENTS DU CADRE 10, CONSTITUE UN TRANSDUCTEUR QUI EMET DES SIGNAUX REPRESENTATIFS DE LA POSITION DU CADRE, LESQUELS SONT ENVOYES A UN DISPOSITIF DE VISUALISATION ELECTRONIQUE EN VUE DU DRESSAGE SUBSEQUENT QU'ON EFFECTUE JUSQU'AU RETOUR A ZERO DE LA LECTURE SUR LE DISPOSITIF DE VISUALISATION.

Description

La présente invention a pour objet un procédé et un appareil pour contrôler d'une manière automatique le dressage (ou planage) d'un cadre de bicyclette et pour afficher l'intervention subséquente de réglage, l'invention utilisant à cette fin un dispositif de palpage placé sur une surface de référence sur laquelle le cadre est maintenu, lequel dispositif fonctionne à la façon d'un transducteur qui envoie à un dispositif de visualisation des signaux indicatifs de la bonne position ou des erreurs du cadre, l'opération étant de préférence effectuée sur des éléments tubulaires dudit cadre, déjè finis et montés sur le cadre lui-même pour constituer un point de référence entre la surface de base et la tête de palpage du dispositif détecteur.

Ainsi que cela est bien connu, dans la fabrication des cadres de bicyclette il apparat souvent des déformations lorsque les différents éléments tubulaires sont soudés les uns aux autres, de sorte qu'une fois l'opération de soudure terminée il faut ramener exactement ces éléments à la condition dressée et/ou de parallélisme.

Jusqu'à présent on a procédé manuellement à la mesure et à la détection des défauts de dressage et de parallélisme, ce qui entraîne des pertes de temps et une main-d'oeuvre considérables, outre que cela grève le prix de revient et pose le problème que la détection manuelle n'est pas correcte dans tous les cas. On a aussi envisagé, pour remédier aux inconvénients que présentent les opérations purement manuelles, de créer des machines qui ont pour rôle de contrôler et de palper point par point toute la structure d'un cadre de bicyclette. Mais il s'agit là de machines très complexes et coûteuses dont l'emploi ne serait pas justifié par la portée limitée de l'effet recherché. En outre, de telles machines exigent l'assistance et l'intervention d'opérateurs hautement qualifiés.

La présente invention a pour-but d'établir un procédé et un appareil de faible coût, faciles à mettre en oeuvre, de très grande fiabilité, qui ne demandent pas l'intervention d'un personnel spécialement qualifié et qui sont par conséquent facilement accessibles même pour un atelier de mécanique d'importance modeste, et grâce auxquels toute l'opération concernée est exécutée automatiquement et est affichée avec très grande précision sur un dispositif de visualisation ce qui permet d'exclure toute erreur humaine de mesure.

A cet effet, conformément à l'invention un cadre de bicyclette dont on vient d'effectuer le soudage est posé et fixé sur une surface de support, par appui sur au moins deux points matérialisés par deux dispositifs assurant son serrage et son maintien sur ladite surface, laquelle constitue elle-même la surface de référence, tandis que l'opération de contrôle en vue du dressage subséquent est réalisée par des dispositifs palpeurs pourvus de têtes en contact constant avec des éléments tubulaires disposées au préalable sur le cadre, lesdites têtes émettant des impulsions qui sont envoyées à un dispositif de visualisation pour y être affichées, afin que lors de son intervention subséquente, mécanique ou manuelle, l'opérateur puisse travailler en vue du dressage et de l'obtention du parallélisme, jusqu'à ce que le dispositif de visualisation qui est piloté par la tête. de palpage, soit ramené à zéro.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante donnée en relation à un mode de mise en oeuvre représenté à titre d'exemple non limitatif, sur le dessin annexé, dans lequel
Figure 1 est une vue en coupe illustrant un dispositif palpeur selon l'invention.

Figure 2 montre une surface de travail ou marbre pour le dressage d'un cadre de bicyclette comportant utilisation de dispositifs palpeurs tels que celui représenté en fig.1.

En se référant d'abord à fig. 1, on décrira un exemple de palpeur pouvant être utilisé pour mettre en oeuvre le procédé suivant l'invention.

On a désigne-par la référence 1 le corps extérieur d'un palpeur qui est pourvu à sa partie inférieure d'un socle lui assurant une base d'appui robuste. Le palpeur 1 est pourvu à son extrémité supérieure d'une tête de palpage 3 en matériau magnétique (aimant permanent, ou électro-aimant ou autre disposition appropriée), cette tête étant rendue solidaire d'un piston creux 2 dont l'autre extrémité porte sur un ressort de poussée 7.

La tige 4 d'un contacteur 6 est logée à l'intérieur du piston 2 et se prolonge jusqu'à la tête 3, ladite tige 4 étant guidée dans un corps tubulaire 5 qui est lui-même intérieur au piston 2. Dans la base du dispositif 1 sont logés des conducteurs électriques 8 qui aboutissent à une. prise électrique multiple 9, cette dernière sortant du dispositif pour se situer à l'extérieur du palpeur proprement dit. Tout ce dispositif de fig. 1-est en outre relié électriquement avec un dispositif d'affichage ou de visualisation à écran électronique qui n'a pas été représenté, mais qui est d'un type bien connu de l'homme de l'art.

Le fonctionnement du dispositif illustré en fig. 1 ressort des explications qui précèdent ; il fonctionne à la façon d'un transducteur.

Plus particulièrement quand la tête 3 vient se mettre en contact avec l'objet devant être palpé, le piston 2 ainsi que la tige 4 du contacteur 6 sont déplacés vers le bas, ce qui provoque l'émission de signaux électriques proportionnels au déplacement de la tête de palpage 3, ces signaux étant envoyés au dispositif de visualisation.

On se référera maintenant à fig. 2 pour décrire brièvement le mode d'emploi d'un ou de plusieurs dispositifs du genre illustré en fig. 1 lorsqu'on veut effectuer le palpage des parties d'un cadre de bicyclette 10. Pour cela, on pose le cadre 10 sur une surface de support 11 servant de référence et on le fixe énergiquement sur celle-ci en au moins deux points matérialisés par les éléments de serrage 12 et 14, ces derniers pouvant être aussi d'un type réglable et articulé, en vue de faciliter la mise en position du cadre 10 sur la surface 11.

L'on peut en outre disposer directement en 17 sur la surface 11, la prise de courant pour les dispositifs ou transducteurs désignés par 1. De préférence l'on n'opère pas sur toute la structure du cadre 10, mais on effectue le contrôle des déformations ainsi que celui du parallélisme dudit cadre 10 à l'aide des dispositifs 1 précités, en opérant sur des éléments tubulaires auxiliaires 16 déjà finis, que l'on insère à des points appropriés dans ledit cadre, comme cela est représenté par les flèches.Lorsque le ou les dispositifs 1 sont mis en position entre la surface de référence et les éléments tubulaires 16, la tête 3 se trouve maintenue dans le cadre en contact continu et constant avec ceux-ci, de sorte que ladite tête va émettre à l'adresse du dispositif d'affichage des signaux représentatifs de la position du cadre, ctest-à-dire des signaux de mesure. Les positions des dispositifs de palpage et de visualisation ayant été remises à zéro au départ, on pourra observer sur le dispositif d'affichage, instant par instant, la déformation et le défaut de parallélisme du cadre 10. On pourra ainsi procéder par la suite aux opérations appropriées de redressage, que l'on peut effectuer soit à la main, soit de manière automatique, ces opérations ne rentrant pas dans le cadre de la présente invention.

Comme on l'a dit plus haut-, l'un au moins des dispositifs de fixation - le dispositif 14 dans l'exemple illustré - peut être pourvu d'une commande articulée 15 pour l'application du cadre 10 sur la surface de référence 11.

En outre, pour ce qui concerne le mode opératoire, bien que le palpage et l'utilisation des dispositifs ou transducteurs 1 soient préférablement réalisés sur des éléments tubulaires auxiliaires 16 préalablement montés et finis qu'on dispose extérieurement par rapport au cadre 10 proprement dit, le dispositif selon l'invention peut être aussi utilisé pour palper, en des points appropriés, le cadre luimême dans-d'autres zones à contrôler de celui-ci (palpeurs pouvant s'accoupler, voir en 13).

Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.

Claims (6)

R E V E N D I C A T I O N S

1. Procédé pour le contrôle automatique et le dressage d'un cadre de bicyclette, caractérisé en ce qu'il consiste à mettre le cadre en position sur une surface de référence à l'aide de dispositifs de support et de serrage réglables, et à contrôler ledit cadre au moyen d'au moins un dispositif de palpage pourvu d'une tête qui est maintenue en contact permanent avec des éléments tubulaires déjà finis, montés au préalable sur ledit cadre, ce dispositif de palpage étant établi pour émettre des signaux représentatifs de la position du cadre par rapport à la surface de référence, lesquels signaux sont envoyés à un dispositif d'affichage pour permettre de procéder à l'intervention subséquente nécessaire, manuelle ou automatique, jusqu'à remise à zéro de la lecture sur le dispositif d'affichage.

2. Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ledits éléments finis, montés préalablement sur le cadre en vue du palpage, sont de préférence de même diamètre que les éléments tubulaires du cadre et sont disposés extérieurement par rapport au corps de celui-ci.

3. Procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on établit sur la surface de support et de référence la prise de courant destinée aux dispositifs de palpage.

4. Appareil pour la mise en oeuvre du procédé suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de palpage pourvu d'au moins une tête magnétique destinée à réaliser un contact continu avec les éléments tubulaires à contrôler, ladite tête magnétique étant supportée à l'extrémité supérieure d'un corps creux par l'entremise d'un piston mobile axialement et prenant appui sur un ressort, tandis qu'il est prévu une tige de contacteur, elle-même mobile à l'intérieur dudit piston, et qui est reliée à un contacteur faisant partie d'un circuit électrique qui amène les signaux à un dispositif d'affichage.

5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la tête de palpage est établie sous la forme d'un aimant permanent.

6. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la tête de palpage est accouplée avec un électr-aimant.