FR2511963A1 - Appareil pour supporter, transporter et debiter des balles de fourrage en rouleaux - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION EST RELATIVE A UN APPAREIL POUR SUPPORTER, TRANSPORTER ET DEBITER DES BALLES "RONDES", PLUS EXACTEMENT CYLINDRIQUES, FORMEES D'UNE NAPPE DE FOURRAGE, DE FOIN, DE PAILLE OU SIMILAIRE ENROULEE SUR ELLE-MEME. L'APPAREIL SELON L'INVENTION EST CONSTITUE PAR UN CHARIOT 1 EQUIPE D'UN PLATEAU HORIZONTAL ROTATIF 2 SUR LEQUEL LA BALLE 3 DEVANT ETRE DEVIDEE EST POSEE DE CHANT AVEC SON AXE DE DEROULEMENT SENSIBLEMENT COAXIAL A L'AXE DE ROTATION 31 DU PLATEAU 2 PRECITE, LEDIT CHARIOT, QUI EST RENFORCE PAR UNE OSSATURE DE RAIDISSEMENT SERVANT EGALEMENT AU MONTAGE D'UN CARTER HEMI-CYLINDRIQUE DE PROTECTION ET DE RETENUE DE LA BALLE, COMPORTANT, EN VUE DE SON ATTELAGE AU SYSTEME DE RELEVAGE, TROIS POINTS D'UN TRACTEUR DESTINE AU TRANSPORT DE L'APPAREIL, UN DISPOSITIF D'ACCOUPLEMENT A FOURCHE SERVANT A LE SOULEVER ET A LE SUPPORTER. L'APPAREIL EST UTILISABLE A LA FOIS DANS LES PATURAGES ET DANS LES ETABLES, ECURIES ET ANALOGUES, OU IL PEUT FACILEMENT ETRE AMENE AU POINT DE DEROULEMENT DESIRE DE LA BALLE.

Description

La présente invention est relative à un appareil pour supporter, transporter et débiter des balles de fourrage en rouleaux.

Ainsi qu'on le sait, il est usuel en agriculture, lors de la récolte effectuée avec les machines modernes actuellement en usage, de conditionner immédiatement en balles sur le terrain le fourrage, la paille ou le foin obtenus.

Ce conditionnement, effectué il y a quelques années encore sous la forme de balles parallélépipédiques, est actuellement progressivement abandonné au profit d'un paquetage en balles cylindriques dites balles rondes, qui sont formées par enroulement d'une nappe en un cylindre présentant une arête d'environ 1,20 m et un diamètre un peu supérieur de l'ordre de 1,5 m.

Un tel mode de paquetage présente l'avantage, par rapport au conditionnement antérieur en balles parallélépipédiques, de conserver aux tiges végétales récoltées l'intégri- té de leur longueur et, par suite, d'assurer dans le temps une meilleure conservation du fourrage et, dans le cas de la paille, notamment, de fournir au bétail en stabulation des litières plus fournies, de meilleure qualité, qui sont plus cohérentes, s'applatissent moins et présentent donc plus de souplesse, ce qui les rend encore plus hygiéniques pour le bétail, car elles sont mieux aérées.

Cependant, ce nouveau type de balles présente l'inconvénient, à cause des dimensions précédemment indiquées, d'être difficile à transporter et à manipuler, que ce soit dans les prairies et pâtures ou dans les locaux de stabulation, par exemple dans l'étable, l'écurie ou la porcherie.

En effet, il n'est pas facile d'assurer, sans développer un effort important, le prélèvement désiré, au fur et à mesure des besoins, de la nappe étroitement enroulée sur elle-même, afin de fournir de place en place aux animaux une quantité déterminée de fourrage, de paille ou de foin, selon le cas.

La présente invention fournit de façon simple une solution à ce problème et elle a pour objet la réalisation d'un appareil de support, de transport et de dévidage de la nappe constituant une balle ronde de fourrage, de paille, de foin ou analogue, qui puisse ou bien être transporté sur de grandes distances par un tracteur, par exemple de la grange ou du hangar à paille jusqu'à la pâture ou jusqu'à l'emplacement de stabulation du bétail, ou bien être déplacé à la main sur des distances relativement courtes, par exemple sur place dans l'écurie, l'étable ou la porcherie, par exemple, et qui permette en même temps, à l'emplacement d(utilisation de la balle, un déroulement rapide et aisé d'une quantité déterminée de la nappe enroulée constituant la balle cylindrique qu'il supporte.

L'appareil conforme à l'invention, servant à supporter, à transporter et à débiter des balles cylindriques de fourrage, de paille, de foin ou similaire, est essentiellement caractérisé par le fait qu'il est constitué par un chariot équipé d'un plateau horizontal rotatif sur lequel la balle est posée de chant avec son axe de déroulement sensiblement coaxial à l'axe de rotation du plateau précité, ledit chariot comportant, pour son accouplement au dispositif de relevage trois points d'un tracteur, un système d'accouplement amovible à fourche servant à le soulever et à le transporter jusqu'au lieu d'utilisation.

Dans une forme d'exécution préférée de l'appareil, le chariot sur lequel est monté le plateau rotatif est équipé d'une ossature de raidissement servant au montage d'un carter hémi-cylindrique de retenue et de protection de la balle.

Pour assurer par ailleurs un déplacement facile du chariot, celui-ci est, selon une autre caractéristique de l'invention, monté sur trois roulettes dont deux montées coaxialement de part et d'autre du chariot sont fixes, alors que la troisième est orientable autour d'un axe vertical voisin du point d'attelage.

Afin de permettre une présentation correcte , par rapport à un tracteur de transport de l'appareil, du chariot et de son dispositif d'accouplement au système de relevage trois points dudit tracteur, la roulette orientable prévue sur le chariot de support du plateau rotatif est montée sous un longeron axial parallèle à la direction d'accouplement, ledit longeron supportant un portique de raidissement comportant des moyens d'articulation et de fixation du carter hémicylindrique de protection et de retenue de la balle.

Dans une forme de réalisation préférée de l'appareil, le portique est raidi transversalement à l'arrière par deux étriers à double coude qui prennent appui sur une traverse orthogonale au longeron axial qui supporte la roulette orientable et qui sont reliés au montant arrière du portique en formant des poignées de préhension pour la manoeuvre du chariot de l'appareil. Pour cette manoeuvre, sont également prévues des poignées tubulaires coudées reliées d'une part au montant avant du portique et d'autre part aux extrémités de la traverse avant du châssis.

En ce qui concerne le dispositif d'accouplement au système de relevage trois points du tracteur, il est avantageusement constitué par une fourche comportant deux dents qui sont montées horizontales et parallèles sur une traverse portant un système de verrouillage automatique d'une barre d'attelage formant pêne qui est reliée aux deux bras inférieurs du système de relevage trois points du tracteur, la traverse de la fourche comportant par ailleurs en son centre un mon- tant vertical formant timon qui est pourvu à sa partie supérieure d'oreilles verticales parallèles servant, à l'aide d'une broche les traversant, à la fixation articulée du bras supérieur du système de relevage trois points du tracteur.

Pour assurer le verrouillage du troisième point d'attelage, les oreilles prévues à la partie supérieure du montant vertical constituant le timon du dispositif d'accouplement forment vers l'arrière, en direction du montant avant du portique, un coin pourvu d'une encoche d'accrochage venant s'enclencher entre deux broches traversant deux plaques verticales parallèles soudées sur le montant correspondant du portique.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui représentent, schématiquement et simplement à titre d'exemple nullement limitatif un mode de réalisation préféré de l'appareil servant à supporter et transporter des balles cylindriques de paille ou similaire.

Sur ces dessins
La Fig. 1 est une vue schématique en perspective de l'appa
reil, montrant la position d'une balle cylindrique
de fourrage ou analogue portée par le plateau, la
dite balle étant protégée et retenue sur sa moitié
arrière par le carter représenté en position abais
sée.

La Fig. 2 est une vue schématique en perspective analogue à
celle de la figure 1, avec arrachement partiel du
plateau rotatif, laissant apparaître la partie in
férieure du châssis et montrant, en trait mixte, le
carter hémi-cylindrique de protection.

La Fig. 3 est une vue schématique, partie en coupe longitudi
nale axiale, illustrant le montage du plateau rota
tif sur le châssis du chariot.

La Fig. 4 est une vue en coupe horizontale illustrant le mon
tage pivotant du carter de protection sur le porti
que de l'appareil.

La Fig. 5 est une vue en coupe horizontale du carter et de
son organe de fixation, suivant l'axe V - V de la
figure 2.

La Fig. 6 est une vue en élévation, partie en coupe, de
l'organe de fixation illustré à la figure 5.

La Fig. 7 est une vue en perspective du dispositif d'accou
plement de l'appareil au système de relevage trois
points d'un tracteur, dont seuls les points d'atta
che ont été représentés, la barre d'accouplement
aux bras inférieurs du système trois points étant
arrachée pour mieux laisser apparaître le système
de verrouillage de ladite barre au dispositif d'at
telage proprement dit porté par l'appareil.

Comme on peut le voir sur la figure 1 des dessins, l'appareil conforme à l'invention comporte un châssis désigné dans son ensemble par la référence 1, ledit châssis, monté mobile sur des roulettes, comportant un plateau horizontal 2 en forme de disque qui peut tourner autour d'un axe vertical passant par son centre et est destiné à supporter une balle cylindrique 3 (cf. figure 1) formée d'une nappe de fourrage enroulée en spirale, l'extrémité libre, désignée par 4, de ladite nappe pouvant être tirée à la main en vue du déroulement par l'utilisateur de la quantité désirée.Sur le bâti proprement dit ou embase 1 du chariot, que l'on décrira plus en détail à propos de la figure 2, est monté un portique 5 en forme de U renversé dont les montants 6 et 7, situés dans un plan vertical passant par l'axe longitudinal du chariot, servent au montage articulé et au maintien d'un carter hémi-cyclindrique 8 en tôle cintrée, qui entoure, du côté opposé au prélèvement de la nappe, sans les toucher, le plateau rotatif 2 en forme de disque et la balle 3 qu'il supporte.

Ce plateau rotatif 2, réalisé de préférence, mais non exclusivement, en bois, par exemple en contreplaqué de forte épaisseur, est monté rotatif sur le chariot par l'intermédiaire d'une portée à billes 9 montée sur un pilier 10 lui-même fixé par des nervures de soudure 11 au milieu du longeron axial 12 du châssis 1 du chariot de l'appareil.

En ce qui concerne le châssis proprement dit, il comporte à l'avant une traverse 13 qui supporte le montant 6 du portique 5 et est étrésillonnée avec ledit portique par deux barres de triangulation 14 et 15 se raccordant à deux plaques 16 et 17 soudées de part et d'autre du montant 6 du portique 5 et percées de trous pour le passage de broches dont il sera question plus loin à propos du dispositif d'accouplement de l'appareil à un tracteur de transport.

Au delà du pilier 10 porté en son centre par le longeron axial 12, le châssis 1 est complété par une traverse 18 formant avec ledit longeron 12 une croix supportant sur sa face inférieure les roulettes coaxiales 19, 20 et la roulette orientable 21 de déplacement du chariot et, sur sa face supérieure, des galets 22, 23 énantiomorphes par rapport à l'axe du longeron médian 12, et un galet avant 24.

Les galets 22, 23 et 24 de support du plateau rotatif 2 sont avantageusement montés sur billes et sont placés chaque fois entre deux plaques verticales parallèles soudées de chant sur la croix du châssis. De plus, ces galets 22, 23 et 24 sont disposés respectivement au-dessus des roulettes 19, 20 et 21. La traverse arrière 18 du châssis est reliée par des longerons latéraux -25 et 26 à la traverse avant 13 au niveau des extrémités inférieures des barres de triangulation
14 et 15, respectivement.A la traverse arrière 18 du châssis sont également raccordés des étriers tubulaires 27 et 28 à double coude qui s'étendent d'abord parallèlement au longeron axial 1, se redressent ensuite verticalement au niveau du montant 7 du portique 5 et qui, après un nouveau coude à 90" du précédent, se raccordent, par une traverse tubulaire horizontale, au montant précité 7 du portique 5, en formant sur toute leur longueur une rampe de préhension en vue du déplacement à la main de l'appareil sur ses roulettes.

Du côté avant, ce déplacement à la main du chariot est facilité par l'existence de poignées tubulaires coudées 29 et 30 raccordées à leur partie supérieure au montant 6 du portique 5 et, à leur partie inférieure, aux barres de triangulation 14 et 15, respectivement.

En ce qui concerne les galets 22, 23 et 24 montés rotatifs dans des flasques appropriés, ils sont orientés de manière que leurs axes de rotation se coupent sur l'axe vertical 31 de rotation du plateau 2.

Ainsi qu'on peut le voir aux figures 1 et 2, sur la partie arrière par rapport au plan du portique se trouve le carter hémi-cylindrique 8 réalisé en tôle cintrée et présentant un diamètre un peu supérieur à celui du disque 2, luimême légèrement supérieur au diamètre de la balle cylindrique pleine qu'il est appelé à supporter. Le carter 8 a une hauteur telle et est placé de telle sorte que son bord supérieur 32 se trouve au-dessùs du niveau supérieur 33 de la balle 3 placée de chant sur le disque 2 (cf. figure 1).

Pour pouvoir accéder à la partie protégée de la balle, par exemple pour la repousser afin qu'elle ne frotte pas sur le carter 8 et qu'elle soit centrée le mieux possible sur le plateau rotatif 2, le carter 8 précité peut être rele vé, par pivotement autour d'un axe horizontal 34 situé dans le plan de symétrie de l'appareil, c'est à dire dans le plan du portique 5, 6, 7. La position relevée du carter 8 est illustrée en trait mixte à la figure 2, permettant de découvrir l'une des poignées 35 fixées à la partie inférieure dudit carter et servant à manoeuvrer ce dernier.

La rotation du carter, en vue de son pivotement, a lieu autour de deux goujons filetés 36 et 37 introduits dans des percages pratiqués au même niveau dans les montants verticaux 6 et 7, parallèlement à l'axe longitudinal de ltappa- reil, c'est à dire horizontalement dans le plan vertical du portique.

La figure 4 illustre ce montage en détail.

Les goujons filetés sont serrés à force dans un bloc taraudé 38, respectivement 39, cylindrique ou cubique, soudé à chacun des angles supérieurs du carter 8. Pour compenser le poids de ce dernier en position de relevage et éviter qu'il ne retombe brutalement, il est prévu, de chaque côté, un compensateur pneumatique de charge 40, respectivement 41, d'un type connu en soi, analogue à ceux qui sont utilisés, par exemple dans l'industrie automobile, pour assurer le maintien et l'équilibrage du hayon arrière d'un break.

Ces compensateurs pneumatiques 40 et 41 sont fixés, à leur extrémité inférieure, sur des pattes 42 et 43, respectivement, qui sont soudées à mi-hauteur des montants 6 et 7 du portique 5, respectivement. A leur extrémité supérieure, ces compensateurs pneumatiques 40 et 41 sont fixés, par l'ex- trémité de leur piston, par exemple, sur des pattes telles que 44 qui sont soudées au carter 8, sensiblement au quart supérieur des génératrices limites du demi-cylindre de révolution constituant le carter 8 précité.

Pour permettre un montage du côté droit ou du côté gauche du carter 8 sur les montants 6 et 7 du portique, des pattes 45 et 46 sont également montées symétriquement sur les montants 6 et 7, tout comme les dispositifs de calage du carter en position rabattue, dont il sera question maintenant.

Le carter 8, pourvu de nervures latérales de raidissement formées par des tubes soudés 47 et 48, respectivement, est maintenu en position verticale à l'aide d'un dispositif de calage prévu sur chaque montant 6, 7 du portique 5.

Un tel dispositif de calage est illustré à plus grande échelle aux figures 5 et 6, respectivement en coupe horizontale suivant l'axe 49, et en coupe verticale axiale.

Le calage est effectué par la venue en prise avec une gâche en forme d'étrier telle que 50 qui est soudée à la partie inférieure de chaque montant 6 ou 7, respectivement, et qui est enserrée, lors de la fermeture du carter 8, par un pêne en L présentant une âme 51 et une aile 52 pourvue d'un biseau 53 coopérant avec un biseau correspondant du carter 8.

Ce montage ressort nettement des figures 5 et 6.

En vue de son transport sur de grandes distances à l'aide du système de relevage trois points d'un tracteur, l'appareil conforme à l'invention comporte un dispositif particulier d'accouplement qui est illustré schématiquement à la figure 7 des dessins.

Ce dispositif est constitué par une fourche comportant deux dents 55 et 56 fixées, parallèlement l'une à l'autre, sur chacune des extrémités d'une traverse 57 supportant un timon vertical d'attelage 58 comportant deux oreilles 59 et 60 percées chacune d'un trou pour le passage d'une broche 61 qui, lors de l'accouplement au tracteur non représenté, passe à travers un oeil 62 prévu à l'extrémité du bras supérieur 63 du système de relevage trois points du tracteur.Les deux autres oeils 64 et 65, respectivement, des bras inférieurs 66 et 67 du- système de relevage trois points sont articulés sur une barre d'attelage 68 parallèle à la traverse 57 et pouvant être immobilisée par venue en prise dans l'en- coche correspondante d'un loquet de verrouillage 69, respectivement 70, maintenu en position active par un ressort à boudin tel que 71 accroché d'une part à une patte du loquet et, d'autre part, à une patte en surplomb, solidaire de la traverse 57.

Sur cette traverse 57 sont soudées, de part et d'autre de l'axe médian, à proximité des dents 55 et 56 de la fourche, des plaques de guidage 72 et 73 qui sont parallèles aux dents de la fourche et orthogonales à la traverse 57, lesdites plaques présentant à leur extrémité libre une encoche cunéiforme formant rampe d'engagement pour la barre d'attelage 68 et débouchant dans une lumière circulaire à laquelle vient se superposer, en position active des loquets, l'encoche correspondante pratiquée dans lesdits loquets 69, respectivement 70, empêchant ainsi la barre d'attelage de ressortir.

En ce qui concerne les oreilles 59 et 60, elles forment en direction du montant 6 un coin comportant une encoche d'accrochage coopérant avec deux broches 59' et 60' traversant les plaques 16 et 17 auxquelles se raccordent les barres de triangulation 14 et 15.

Pour dégager la barre d'attelage 68, il faut soulever les loquets 69, 70 à l'encontre de la force du ressort à boudin 71. Pour ce faire, il est prévue une barre de manoeuvre 74, reliant entre elles les extrémités libres des loquets articulés, à leur autre extrémité, par un oeil qu'ils comportent, sur une broche clavetée traversant également un trou pratiqué chaque fois dans la plaque de guidage 72, respectivement 73.

Lors de l'attelage au tracteur, les dents 55 et 56 de la fourche sont guidées sous les longerons latéraux 25 et 26 du châssis par des tôles 75 pliées en W et soudées à l'en- droit voulu sur la face inférieure de la traverse avant 13 de l'appareil, au-dessous du point de jonction avec ladite traverse 13 des barres de triangulation 14 et 15, assurant ainsi un glissement parfait des dents de la fourche sous les longe rons du châssis, avant qu'elles ne viennent buter, par leurs pointes, contre des plaques de calage 76 placées à l'endroit voulu sur la face inférieure des longerons latéraux. Grâce à cette disposition, on obtient ainsi en même temps un ensemble de grande rigidité permettant le transport, sans risque de gauchissement, de l'appareil dont le poids est relativement important.

Il va de soi que l'appareil n'a été décrit et représenté qu a titre purement explicatif, nullement limitatif, et que diverses modifications de détail pourraient être apportées à la forme de réalisation indiquée sans qu'on sorte pour autant du domaine de l'invention.

C'est ainsi, par exemple, qu'au lieu de prévoir un gousset 76 afin de renforcer la rigidité du montant 7 du portique soudé sur le longeron axial 1, on pourrait également prévoir, à l'arrière de l'appareil, une traverse parallèle à la traverse avant et reliée rigidement à la traverse arrière par d'autres longerons latéraux complémentaires.

Au lieu d'être en tube carré, le châssis pourrait aussi être réalisé en cornières, tout comme le portique qu'il supporte pourrait être réalisé en tube carré. D'autre part, au lieu des plaques 77 placées en surépaisseur sur la face inférieure des longerons latéraux et servant au calage des dents de la fourche de transport, on pourrait prévoir des V de guidage et de butée soudés de chant sur lesdits longerons latéraux.

Claims (11)

REVENDICATIONS

1. Appareil pour supporter, transporter et débiter des balles cylindriques de fourrage, de foin, de paille ou similaire, caractérisé par le fait qu'il est constitué par un chariot (1) équipé d'un plateau horizontal rotatif (2) sur lequel la balle (3) à dévider est posée de chant avec son axe de déroulement sensiblement coaxial à l'axe de rotation (31) du plateau (2) précité, ledit chariot comportant, pour son accouplement au système de relevage trois points d'un tracteur, un dispositif d'accouplement à fourche servant à le soulever et à le transporter jusqu'au lieu d'utilisation

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le chariot (1) sur lequel est monté le plateau rotatif (2) est équipé d'une ossature de raidissement servant au montage d'un carter hémi-cylindrique (8) de retenue et de protection de la balle (3).

3. Appareil selon les revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que le chariot (1) est monté sur trois roulettes (19, 20, 21) dont deux (19, 20), montées coaxialement de part et d'autre du chariot (1), sont fixes, alors que la troisième (21) est orientable autour d'un axe vertical voisin du point d'attelage.

4. Appareil selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la roulette orientable (21) prévue sur le chariot (1) de support du plateau rotatif (2) est montée sous un longeron axial (12) du chariot, parallèle à la direction d'attelage du dispositif d'accouplement, ledit longeron (12) supportant un portique de raidissement (5, 6, 7) comportant des moyens d'articulation et de fixation du carter(8).

5. Appareil selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que le portique (5, 6, 7) est raidi transversalement à l'arrière par deux étriers (27, 28) à double coude qui prennent appui sur une traverse (18) orthogonale au longeron axial (12) qui supporte la roulette orientable (21) et qui sont reliés au montant arrière (7) du portique en formant des poignées de préhension pour la manoeuvre du chariot (1) de l'appareil.

6. Appareil selon l'une des revendications 1 à -4, caractérisé par le fait que des étriers tubulaires (29, 30) reliés d'une part au montant avant (6) du portique et d'autre part à la traverse avant (13) du chariot constituent des-poignées de manoeuvre du chariot (1) de l'appareil.

7. Appareil selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que son dispositif d'accouplement au système de relevage trois points d'un tracteur est constitué par une fourche comportant deux dents (55, 56) qui sont montées parallèles et horizontales sur une traverse (57) portant un système automatique de verrouillage d'une barre d'attelage (68) formant pêne qui est reliée aux deux bras inférieurs (66, 67) du système de relevage trois points du tracteur, la traverse (57) de la fourche comportant par ailleurs en son centre un montant vertical S58) formant timon qui est pourvu, à sa partie supérieure, d'oreilles verticales parallèles (59, 60) servant, à l'aide d'une broche (61) les traversant, à la fixation articulée du bras supérieur du système de relevage trois points du tracteur.

8. Appareil selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que les oreilles verticales parallèles (59, 60) prévues à la partie supérieure du montant vertical (58) constituant le timon du dispositif d'accouplement forment vers l'arrière, en direction du montant (6) du portique, un coin pourvu d'une encoche d'accrochage s'engageant entre deux broches (59') et (60') traversant les deux plaques verticales parallèles ((17) et (18) soudées sur le montant avant (6) du portique.

9. Appareil selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que le carter (8) est équilibré par une paire de compensateurs pneumatiques (40) et (41).

10. Appareil selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé par le fait que le calage du carter (8) en position de fermeture est effectué par la venue en prise avec une gâche (50) en forme d'étrier qui est soudée à la partie inférieure de chaque montant (6, 7) du portique et qui est enserrée par un pêne en L présentant une âme (51) et une aile (52) pourvue d'un biseau coopérant avec un biseau en regard pratiqué sur le bord du carter (8).

11. Appareil selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé par le fait que lors de l'attelage au tracteur, les dents (55) et (56) de la fourche sont guidées sous les longeraux latéraux (25) et (26) du châssis par des tôles (75)

pliées en W et soudées à l'endroit voulu sur la face inférieure de la traverse avant (13) de l'appareil, au-dessous du point de jonction avec ladite traverse (13) des barres de triangulation (14) et (15), et viennent en fin de course buter par leurs pointes contre le bord de plaques de calage (77) disposées à l'endroit voulu sous les longeraux latéraux (25) et (26).