FR2504827A1 - Lubrifiant interne permettant l'emboutissage profond de tole d'acier exempt d'etain a revetement exterieur epoxy-phenolique - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UN MOYEN PERMETTANT A UN PREREVETEMENT POUR TOLE DE RESISTER EN MEME TEMPS QUE CETTE TOLE A DES EFFORTS EXERCES LORS D'OPERATIONS DE FORMAGE PAR EXEMPLE PAR ETIRAGE ET EMBOUTISSAGE. ON AJOUTE AU PREREVETEMENT, AVANT SON APPLICATION, UN LUBRIFIANT A FILM SEC A POINT DE RAMOLLISSEMENT EGAL OU SUPERIEUR A CELUI DU PREREVETEMENT. APPLICATION AUX BOITES DE CONSERVE FABRIQUEES PAR EMBOUTISSAGE PROFOND.

Description

La présente invention concerne la lubrification de
métal prérevêtu, tel qu'un acier exempt d'étain, destiné à
être soumis à un formage en plusieurs passes, dénommée
ci-après'formage multiple", à l'issue duquel un revetement
continu demeure sur le produit fini. Une telle lubrification
est nécessaire pour éviter que le matériau prerevetu ne soit
éraflé, déchiré ou autrement endommagé au cours du formage.

Il est courant de soumettre la sur.-ece de prérevêtement à une
lubrification topique. Cette application est opérée au rouleau
ou par projection ou pulvérisation, badigeonnage, dispersion
électrostatique ou par touches, soit après le processus de prérevetement; soit juste avant le travail à la presse assurant le façonnage du produit par formage multiple appliqué au métal preeVetu et lubrifié. Le mode le plus économique de lubrification superficielle (en surface) d'un prérevêtement consiste jusqu'à présent à appliquer le lubrifiant par projection à chaud, simultanément sur les deux parois de métal prérevêtu bobiné, à des vitesses de défilement des surfaces de 180 à 245 mètres environ par minute.Plus particulièrement, l'appareil de lubrification en bobines reçoit la tôle prérevêtue après son refroidissement à la sortie du four de cuisson de prérevêtement et on y applique un mince film de lubrifiant par projection ou pulvérisation à chaud. Grâce à la grande vitesse, le lubrifiant interne ne forme pas d'efflorescences ou loupes visibles à la surface du matériau prérevêtu.

Selon une technique plus lente utilisée pour le revêtement de feuilles et de bobines, on traite à la minute 110 feuilles de 91 cm de long sur une seule face. La vitesse de traitement représente donc ici le quart environ de celle 'I du revêtement en bobines, où les deux faces sont revêtues simultanément. Contrairement au cas du revêtement "en bobines"
il faut prévoir ici une cuisson de 10 minutes pour faire
émerger le lubrifiant interne. Chaque feuille est maintenue
lorsqu'elle traverse le four par l'une d'une série de barres.

Un tel agencement assure l'émergence du lubrifiant avec une
uniformité relative telle que le lubrifiant est visible à un taux reLativement régulier (allant jusqu'à environ 1,5 X en po pdY, lors de la lubrification sur feuilles. En outre, l'application topique de lubrifiant est plus précise à la faible vitesse d'application sur les feuilles. Par contre, l'application sur bobines est rapide, mais n' assure guère ou pas de précision quant à l'uniformité du taux d'application topique. Le taux préféré d'application de lubrifiant est de 1,3 mg/dm2 par face pour l'application tant sur des bobines que sur des feuilles. La tolérance est dans les deux cas de + 0,75 mg/dm2, ce qui est plus difficile à obtenir dans l'application sur bobines qu'avec une application sur feuilles.

Le choix du lubrifiant est également déterminant.

Le lubrifiant ne doit pas affecter l'adhérence du prérevêtement au subjectile métallique et doit satisfaire aux règles imposées par l'utilisation des articles façonnés par formage multiple. Le lubrifiant doit être incompatible (inerte) par rapport au prérevêtement, mais il ne doit pas affecter l'adhérence de ce dernier au cours du processus de formage multiple ou lors de l'utilisation ultérieure de l'article formé. Cette incompatibilité ou inertie du lubrifiant l'amène à se rassembler ("flotter") pendant cuisson à la surface du revêtement ; ce phénomène sera dénommé ci-après "émergence".

L'une et l'autre conditions sont acceptables. Par conséquent, il importe de choisir un lubrifiant doté de l'incompatibilité requise, mais de nature à se mélanger avec le prérevêtement sans s'en séparer avant l'application et doté du pouvoir lubrifiant nécessaire pour supporter les très fortes pressions engendrées au cours d'un processus de formage de métal, de manière à protéger le prérevêtement et le métal contre de tels efforts.

I1 est usuel d'ajouter une petite quantité de lubrifiant au prérevêtement afin de travailler ultérieurement en présence d'un appoint de lubrif-iant topique. Plus particulièrement, on a ajouté moins de 2 % en poids de lubrifiant aux prérevêtements ce qui a permis, en combinaison avec une
topique pulvérisation / d'appoint, de constater une lubrification suffisante quand l'appoint topique est pulvérisé uniformément
au taux prescrit.

Dans la réalisation préférée, l'article formé par
emboutissage profond est conforme aux demandes de brevets FR
8X 23 881,81 23882 et 81 23 8s3 déposées le 21 Décembre. 1981. Selon
ces demandes, le métal subit un emboutissage profond tel que
le besoin de lubrification devient plus impératif. La plupart
des combinaisons revêtement-lubrifiant tendent à se rompre
sous l'effet des charges et efforts impliqués dans un tel
traitement. I1 importe donc que le lubrifiant soit doté de
propriétés lui permettant de supporter la chaleur et la
pression lors d'un emboutissage profond de formage sans
liquide de refroidissement ni lubrifiant additionnels.

La présente invention propose donc
- d'une part un moyen de disposer d'un lubrifiant
adéquat pour tenir compte des efforts apparaissant lors d'un
formage en plusieurs passes ou multiple
- d'autre part un moyen pour appliquer de manière
adéquate le lubrifiant à un taux suffisant pour assurer la
lubrification nécessaire pour permettre le formage multiple
de matériau prérevêtu sans dommage pour le revêtement du matériau
- enfin un lubrifiant particulier, préféré, facilitan
le formage multiple à grande vitesse d'une boite de conserve.

Pour atteindre ces buts et résoudre les problèmes
posés par les techniques antérieures d'application de lubri
faint sur du métal prérevêtu, l'invention concerne un lubri
fiant spécifique agissant en fonction du degré d'effort
appliqué au cours du formage multiple. Plus particulièrement, pendant le formage sous fortes pressions, de la chaleur est
engendrée. Le lubrifiant doit être apte à agir en présence
tant de chaleur que de pression, de manière à protéger contre
la destruction le prérevêtement et le métal prérevêtu. On a
constaté que des lubrifiants du type film sec peuvent être
dispersés dans du solvant et incorporés au revêtement d'une
façon telle qu'à la température atteinte pendant des opéra
tions de formage, le lubrifiant soit disponible en surface
sous forme d'une couche protectrice dure et solide. I1 est essentiel que le point de fusion du lubrifiant solide soit ajusté de manière à coopérer avec les niveaux de chaleur apparaissant au cours des opérations de formage multiple, le lubrifiant pouvant tout d'abord couler au moment où la température excède un niveau préfixé.Dans la réalisation préférée, des températures d'environ 1380C se sont avérées indiquées . Pour résoudre les problèmes d'éraflure et de déchirure sur des récipients ou boites façonnés par emboutissage profond,selon les procédés précités, les récipients ou boites sont prérevêtus de compositions époxy-phénoliques ou d'époxy-urée-formaldéhyde contenant un lubrifiant à haut point de fusion appliquées sur la face destinée à être finalement à l'extérieur. Ces cires ou dispersions dans du butanl n, à haut point de fusion, peuvent être du polyéthylène ou de la cire de carnauba.La technique peut être mise en oeuvre conjointement avec tout hydrocarbure polymère du type Fisher-Tropsch pouvant agir comme "agent de glissement" dans la mesure où le point de fusion est ajusté de manière à pouvoir s'adapter aux conditions particulières de formage multiple, par incorporation au prérevetement de quantités suffisantes de telles cires. La nécessité d'une lubrification topique additionnelle s'en trouve réduite ou supprimée et l'aptitude à l'obtention d'un article fini par formage à partir de métal prérevêtu peut être conservée ou maintenue même dans un processus à grande vitesse engendrant de gros efforts tel que celui d'emboutissage profond.

La présente invention concerne le prérevetement de tôles minces de divers types à transformer ultérieurement par formage en boites de diamètre en général inférieur à leur hauteur. De telles boites servent couramment à l'emballage d'aliments traités et doivent être aptes à supporter une pression interne pendant un traitement à haute température, ainsi que la pression externe due à la dépression qui apparait au refroidissement. Le prérevêtement en cause dans la présente invention est celui porté par la face destinée à se trouver finalement à l'extérieur de la boite.Ce revêtement doit être apte à supporter les diverses passes sévères
d'emboutissage et de réemboutissage, y compris celles de
profilage du fond qui se présentent lors de la transformation
à grande vitesse de feuilles plates de tôle mince prérevêtue en récipients cylindriques munis de fond. Normalement, on soumet les revêtements à une application topique de lubrifant pour faciliter le façonnage. Or, il a été constaté que l'incorporation de lubrifiants internes facilite le façonnage meme en l'absence de lubrification topique.

Pour désigner ici les formats de botte, on applique la convention adoptée aux Etats-Unis par les fabricants de boites métalliques, selon laquelle on exprime tant le diamètre de part en part du serti fini que la hauteur en inches et seizièmes d'inch, un inch étant égal à 2,539954 cm. Ainsi, une boite de 4 4/16 inches de diamètre par 3 7/16 inches de haut est dite "boîte de 404 x 307".

Le "calibre 65 pour le matériau de base de la boite ( base box material).utilisé ici au sujet du formage de boites selon la présente invention est pris en référence comme "poids de base" (comparable à la "force" en papeterie). Cette terminologie désignait initialement la quantité d'acier présente par "base-box" de fer blanc, cette unité représentant 112 feuilles d'acier de 35,6 x 50,8 cm, soit une superficie de tôle d'environ 20 m2. Couramment, l'unité "base-box" désigne le poids d'acier présent dans environ 20 m2 de tôle d'acier soit sous forme bobinée, soit découpée en feuilles.

La désignation courante pour l'acier au chrome exempt d'étain est TFS-CT et celle pour l'acier à étamage électrolytique est
ETP. La quantité d'étain est aussi désignée par le poids en livre avoir-du-poids (lbs) par "base-box".

pn peut soumettre le revêtement à un essai expérimental au moyen d'un ruban adhésif avant et/ou après stérilisation du produit alimentaire, chaque échantillon de boîte en matériau prérevêtu formée en plusieurs passes pouvant être testé au moyen d'un ruban adhésif par pression, par exemple un ruban adhésif de 25,4 mm de large de la firme dénommée 3H, calibre#610, et appliqué sur la surface par-dessus le prérevêtement après cuisson et emboutissage multiple. On presse le ruban sur la surface assez fort pour assurer un contact total (avec élitination des bulles d'air intermédiai-res).L'essai "au ruban" exige que le ruban soit détaché rapidement de la surface du revêtement à laquelle il adhère, et avec un effort pour "lever" le revêtement, enlevant tout ou partie de revêtement d'adhérence médiocre. Pour pousser plus loin l'essai d'adhérence du revêtement, on trace dans ce dernier des X avec un instrument pointu avant d'appliquer le ruban adhésif. Ces X représentent des bords fraîchement entaillés au niveau desquels un détachement éventuel peut s'amorcer.

Une fois une boite fabriquée à partir dé tôle prérevêtue par formage multiple, il importe de pouvoir vérifier si la boite est ou non adéquatement protégée par le prérevêtement.

Pour un essai rapide, indiquant si le revêtement extérieur s'est ou non rompu au cours des opérations de formage multiple, on a recours à du sulfate de cuivre. On immerge chaque boite dans une solution de sulfate de cuivre pendant deux minutes. Pour préparer la solution, on mélange 751 g de cristaux de sulfate de cuivre avec 18,5 cl d'acide chlorhydrique concentré dilué avec 3,785 1 d'eau distillée. Après immersion dans la solution, on rince la boite à l'eau et l'on vérifie à l'oeil nu s'il y a dépôts de cuivre. Toute trace de cuivre, présente sur la surface, indique l'existence d'une solution de continuité du revêtement, dont elle indique en particulier exactement la forme et l'emplacement.

Un autre essai, plus représentatif de l'utiliation prévue pour de tels récipients est dénommé "essaisous contenu
d' eau". Les botes obtenues par formage multiple sont rempli-es d'eau distillée presque jusqu'à leur bord supérieur.

I1 reste un espace de 6,33mi au moment où les boites sont fermées et un vide de 44 kla est appliqué.

Ces boites sont ensuite placées dans une "étuve" et traitées à la vapeur pendant 90 minutes à 1210C. Après ce traitement à la vapeur, les boites sont refroidies sous pression pendant 7 minutes. Ce mode opératoire soumet la boite à des conditions semblables qui sont rencontrées lors de l'utilisation de la boîte pour des comestibles. Les botes alors examinées, c'est-à-dire plus spécifiquement le revêtement extérieur est examiné après que les boîtes aient été soumises à l'air sec pendant une nuit. Les boites peuvent aussi être stockées dans une chambre à forte humidité si nécessaire pour faciliter l'oxydation de toute surface extérieure exposée . Une telle oxydation indique le degré de résistance du revêtement extérieur au traitement. De manière analogue, on peut aussi utiliser l'essai au sulfate de cuivre.Autrement dit, après l'essai sous contenu, on peut immerger les boites dans du sulfate du cuivre pour faire ressortir les zones de discontinuité du revêtement. On trouvera ci-après divers exemples de réalisation de l'invention.

EXEMPLE 1
On a ajouté une dispersion à 20 X d'un polyéthylène à haut point de fusion (point de ramollissement 1380C) dans du butanol n SL280 de la Firme Daniel Products à une formulation époxy-urée-formaldéhyde GL650C136, fabriquée par la
SCM Glidden Coatings and Resins. La proportion de lubrifiant sec utilisé se situait de i % à 6 X du total de solides de résine non volatils présents dans le revêtement, assurent ainsi un double résultat (a) comme simple lubrifiant interne., à raison de + X d 2 X, ie polyéthylène ajouté au-revètement a permis le formage en plusieurs passes d'emboutissage profond, à des vItesses allant
Jusqu'à 125 courses/mn, de tôle d'acier exempt d'étain d'un "grade" (ou poids de base) égal à 1,46 kg/m2, revêtue de cette composition.

(b) Comme lubrifiant complet, à raison de 2,4 et 6 X, le polyéthylène permet le formage en trois passes d'emboutissage profond (sans qu'une application topique de "petrolatum" soit nécessaire pour former une boîte industriellement acceptable, exempte d'éraflures).

L'adhérence et l'intégrité du revêtement comportant du polyéthylène comme lubrifiant se sont montrées excellentes même après traitement en vase clos à 129,50C pendant 90 minutes.

EXEMPLE 2
On a ajouté une dispersion à 24 % de polyéthylène
SF177 (point de ramollissement 1380C) dans du xylène de la
Firme Daniel Products dans un revêtement époxy-phénolique préparé par la}fioEil Chemical sous la désignation MC 9372-006.

Les pourcentages d'addition de lubrifiant ont été de 2 % et 4 X du total de solides de résine présents dans le revêtement. Appliqué à raison de 0,35 mg/cm2 et cuit 9 minutes à 2040C, ce revêtement permet un formage en trois passes d'emboutissage profond de tôle d'acier exempt d'étain d'un grade ou calibre de 1,46 kg/m2.

EXEMPLE 3
On a ajouté une dispersion à 24 X du même polyéthylène SL 177 que dans l'exemple précédent, combinée avec une dispersion à 20 X d'une cire polymère SL425 de -la Firme Daniel
Products (point de ramollissement 1070C), dans un rapport de 4/1, au revêtement époxy-phénolique MC 9372-006 de la Firme
Mobil Chemical. La faible proportion de cire polymère additionnelle a amélioré l'aptitude à l'emboutissage profond sans éraflure du revêtement époxy-phénolique tant sur tôle d'acier sans étain TFS de grade 1,46 kg/Dt que sur tôle de fer-blanc ETP de 1,46 kg/m2 de grade 25.

EXEMPLE 4
On a incorporé une dispersion à 20 % de polyéthylène
SL 50 (point de ramollissement 1070C) dans du butanol n, de la Firme Daniel Products, à trois émaux d'intérieur à pigment blanc : le premier émail était l'époxy-urée-formaldéhyde à modification phénolique-GL588-92C de la Firme Glidden Coatings and Resins, les autres étant des types de la Firme Watson
Standard WS28-419 et WS28-420, tous deux organosolsvinyliques.

A raison de 2 X du polyéthylène sec, ces prérevetements ont permis un bon façonnage, sans qu'on observe de perte d'adhérence. Le polyéthylène SL50 est agréé par l'Administration Food and Drug Administration" pour être associé à des revêtements en contact avec des aliments.

Dans les exemples suivants, si on a utilisé de la cire de carnauba, à point de fusion plus falble, les résultats ne sont pas aussi bons lors d'une mise en oeuvre en continu, ce qui indique l'importance que présente l'état du lubrifiant au point d'apparition ou application de l'effort et de la chaleur.

EXEMPLES 5 et 6
On a soumis deux revêtements contenant de la cire de carnauba dispersée à raison de 1,95 % solides/solides dans une formulation époxy-phénolique MC 9372-007 et une formulation époxy-urée-formaldéhyde MC 8406-020 de la Firme
Mobil Chemical,à des évaluations en tant que prérevêtements extérieurs pour boites soumises à un emboutissage profond.

On a fabriqué les boites sur une chaîne pilote par passe d'emboutissage primaire dans une presse, puis passes d'emboutissage secondaire dans une autre presse. Lors du transfert à une presse agissant par passes successives, le prérevêtement contenant de la cire de carnauba a cédé du fait de la chaleur accrue. Le temps écoulé entre les passes d'emboutissage primaire et d'emboutissage secondaire, dans l'agencement précité à deux presses,est tel qu'il y a dissipation de chaleur entre stades (opérations successives). Dans la presse à passes consécutives, la cire de Carnauba n'est pas efficace. Par conséquent, des lubrifiants à points de ramollissement plus élevés, tels ceux selon les exemples 1 à 4, sont nécessaires lors d'un façonnage continu en plusieurs passes, engendrant beaucoup de chaleur.

EXEMPLES 7 et 8
On a préparé des dispersions de cire de carnauba à raison de 1 X et 2 X de solidesXsolides dans de l'époxy- urée-formaldéhyde GL588-44 de la Firme Glidden Coatings et on les a soumis à des essais, en tant que prérevêtements extérieurs de formage en plusieurs passes à grande vitesse d'embobtissage profond. L'éprouvette à 1 % présente des traces de rugosité superficielle après essai à l'eau. Celle à 2 X permet le façonnage de boîtes satisfaisantes, résistant aux essais tant sous contenu d'eau qu'au sulfate de cuivre. Bien que cette cire soit suffisante pour emboutissage profond en trois passes dans l'agencement à deux presses, les résultats obtenus à la presse opérant en continu sont conformes à ceux constatés dan-s les exemples 5 et 6.

Le point de ramollissement est la température, ou l'intervalle de températures, où une substance se ramollit.

Pour le déterminer, on a recours à un analyseur thermomécanique de modèle Perkin-Elmer TMS-1.

On découpe par poinçonnage dans une feuille un échantillon de la telle revetue et on le place sous une sonde tarée. On analyse alors un intervalle de températures programmé préfixé. Quand le revêtement commence à ramollir et que la sonde y pénètre, une coupure nette apparaît sur le graphique d'enregistrement. Le point de ramolissement est la température correspondant au point médian d'une tangente à la cassure de la courbe tracée entre les lignes zéro de pré-transition et de post-transition.

Le point de ramollissement est un facteur qui agit sur les aptitudes à l'emboutissage profond d'un revêtement.

Si le lubrifiant interne est mou ou liquide, le point de ramolissement du revêtement s'en trouve fortement abaissé.

Ainsi, l'addition de 0,5 X de lanoline à une formulation de la Firme Glidden conduit à un point de ramollissement de 840C pour le revêtement cuit, tandis qu'une cire solide et dure telle que le polyéthylène à point de ramollissement de 1380C, incorporée à la meme formulation, donne un point de ramollissement de 900C. Dans le premier cas, les résultats d'emboutissage profond ne sont pas satisfaisants ; dans le second cas, l'essai de façonnage est satisfaisant.

Exemple Revêtement Point de fusion et % en Point de Résultat Essai
Essai au type code nature du revêtement poids ramollis- C.O.F. de façon- sous
CuSO4 interne sement nage contenu ( C) d'eau 1. époxy-UF GL 588-67M 138 polyéthylène 0,5 194 F - pas d'éra- satisfaiflure bon sant époxy-UF GL 588-67A " " 1,0 194 0,09 " " " * époxy-UF GL 588-67B " " 2,0 192 0,08 " " " * époxy-UF GL 588-67C " " 4,0 189 " " "** " * époxy-UF GL 588-67D " " 6,0 185 " " " " 2. époxyphénolique MC9372-006 " " 2,0 183 0,05 " " " 3. " MC9372-006 2,0 190 0,05 " " " " MC9372-006 138 polyéthylène avec 0,5 124 cire polymère 4. époxy-UF GL 588-92C 2,0 - - pas de dif- - 124 polyéthylène (mod.) ficulté au décollage du poinçon - vinyl WS 28-419 " " 2,0 - - " bon vinyl WS 28-420 " " 2,0 - - " bon 5. époxy- pas d'érafluphénolic MC9372-007 85 cire de carnauba 1,95 198 0,06 re sur la chaî- " satisfaisant ne pilote 6. epoxy-UF MC8406-020 " " " 1,95 180 - " " " 7. époxy-UF GL 588-44A " " " 1,0 - - " traces de " rugosité 8. époxy-UF GL 588-44B " " " 2,0 - - " bon "
NB. * échantillon exempt d'appliction topique de lubrifiant ** Meilleure variante de l'exemple 1
D'autres exemples donnés dans le tableau annexé montrent que le point de ramollissement est inversement proportionnel à la concentration en film sec ou en cire servant de lubrifiant interne. Dans ces exemples, les résultats sont bons, malgré des points de ramollissement plus faibles, en raison de la migration partielle du lubrifiant vers la surface du revêtement.Les cires à haut point de fusion forment une pellicule protectrice dure sur la pellicule de revêtement, tandis que les cires à bas points de fusion et les lubrifiants liquides sont liquéfiés, s'effacent et laissent une pellicule de revêtement relativement non protégée, sujette à être endommagée par les efforts de fabrication.

On a envisagé des additions spécifiques de divers lubrifiants à film sec/que cires polymères et cire de carnauba mais l'invention prise sous son aspect le plus large consiste dans la mise en oeuvre d'un lubrifiant à film sec ajouté à un revêtement en quantité suffisante pour relever efficacement le point de ramollissement du revêtement. Autrement dit, le lubrifiant à sec film sec doit avoir un point de ramollissement atteignant ou dépassant celui du revêtement pour jouer utilement son rôle de protection du lubrifiant au cours drune opération de formage multiple. L'invention concerne donc toute matière à film sec ajoutée à un prérevêtement et l'application de la combinaison à un subjectile métallique.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Procédé pour augmenter l'onctuosité et la résistance aux éraflures d'un revêtement appliqué sur une surface métallique tous deux soumis à des opérations de formage multiple, caractérisé en ce qu'il comprend les phases consistant à

- prévoir une matière de prérevêtement ayant une bonne adhérence à un substrat métallique suffisante pour pouvoir être mis en forme par des opérations d'étirage et de formage,

- ajouter un lubrifiant à film sec audit prérevêtement, avant l'application de ce dernier, en incorporant par mélange ledit lubrifiant à film sec audit prérevêtement,

- faire en sorte que ledit lubrifiant à film sec ait un point de ramolliSsement supérieur à celui du prérevetement auquel on l'incorpore et

- appliquer la combinaison dudit prérevêtement et dudit lubrifiant à film sec au substrat métallique en une pellicule mince que l'on cuit pour la faire adhérer au substrat : métallique.

2. Prérevêtement pour substrat métallique apte à être appliqué sur le métal et transformé par cuisson en une pellicule adhérente, caractérisé en ce qu'il comprend

- une matière de revêtement pouvant adhérer convenablement à des surfaces métallilques après cuisson et subir avec ladite surface métallique un formage d'ensemble par étirage et emboutissage,

- un lubrifiant à film sec combiné avec ledit prérevêtement de manière à former un mélange combiné uniforme avant application de la combinaison sur ladite surface métallique, ledit lubrifiant à film sec ayant un point de ramollissement supérieur à celui dudit prérevêtement de manière à augmenter la résistance de ce dernier aux efforts et aux températures de formage.

3. Combinaison selon la revendication 2, caractérisée en ce que ledit lubrifiant à film sec est une cire polymériqueP .

4. Combinaison selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite cire polymérique est aJoutée au prérevêtement à concurrence de 1 % en poids.

5. Lubrifiant à film sec selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il est une cire naturelle ayant un point de ramollissement égal à au moins 85 c.

6. Combinaison selon la revendication 2, caractérisée en ce que le prérevêtement est du type époxy-phénolique et en ce que ledit lubrifiant à film sec est une cire polymérisque.

7. Combinaison selon la revendication 6, caractérisée en ce que ladite cire polymérique est ajoutée au lubrifiant à film sec à raison d'un pourcentage en poids de + X.

8. Combinaison selon la revendication 7, caractérisée en ce que le lubrifiant à film sec a un point de ramollissement dépassant 990C.

9. Combinaison selon la revendication 8, caractérisée en ce que lesdites opérations de formage et d'étirage comportent une réduction de l'épaisseur du métal par embou- tissage profond.