FR2490869A1 - Dispositif de rearmemement pour commutateur electrique tournant - Google Patents

Abstract

LA PRESENTE INVENTION CONCERNE UN DISPOSITIF DE REARMEMENT ADJOINT A UN COMMUTATEUR ROTATIF POUR REARMER CELUI-CI LORSQUE LA TENSION DU RESEAU S'ABAISSE AU-DESSOUS D'UNE VALEUR LIMITE PRESCRITE, DISPOSITIF COMPORTANT UN ELECTRO-AIMANT POUVANT ETRE RELIE AU RESEAU ET MUNI D'UNE ARMATURE QUI, EN FONCTION DE L'ETAT D'EXCITATION DE L'AIMANT, LIBERE OU BLOQUE UN MECANISME DE RAPPEL AGISSANT SUR LE COMMUTATEUR ROTATIF DE MANIERE A LE RAMENER D'UNE POSITION DE COMMUTATION A UNE POSITION INITIALE DETERMINEE. CE DISPOSITIF DE REARMEMENT EST CARACTERISE EN CE QUE L'ARMATURE 8 DE L'ELECTRO-AIMANT 7 COMMANDE AU MOINS UN POUSSOIR DE BLOCAGE 13 QUI, LORSQUE LE COMMUTATEUR SE TROUVE DANS UNE POSITION DIFFERENTE DE SA POSITION INITIALE ET QUE L'ARMATURE 8 EST ATTIREE,S'APPLIQUE OU S'ENGAGE SUR UNE SAILLIE 19 OU DANS UN CREUX D'AU MOINS UN ORGANE DE RAPPEL 16, 16 QUI EST SOLLICITE PAR UN RESSORT DE RAPPEL 21, 22 ET QUI EST EN LIAISON D'ENTRAINEMENT AVEC L'ARBRE D'ENTRAINEMENT 1 DU COMMUTATEUR. APPLICATION AUX COMMUTATEURS ELECTRIQUES.

Description

L'invention concerne un dispositif de réarme-

ment adjoint à un commutateur rotatif pour réarmer celui-

ci lorsque la tension du réseau s'abaisse au-dessous d'une valeur limite prescrite, dispositif comportant un électro-aimant pouvant être relié au réseau et muni d'une armature qui, en fonction de l'état d'excitation de l'aimant, libère ou bloque un mécanisme de rappel agissant sur le commutateur rotatif de manière à le

ramener d'une position de commutation à une position ini-

tiale déterminée.

Un dispositif connu de ce genre comporte un système de genouillère qui agit sur un bras solidaire en rotation de l'arbre d'entraînement ou de commutation du commutateur et dans lequel sont prévus des ressorts

de compression qui tendent à pousser le système de genouil-

lère à une position d'entension correspondant à la po-

sition initiale du commutateur. L'électro-aimant est

disposé sur le côté de l'arbre d'entraînement du commu-

tateur et lorsque l'armature est attirée, il maintient le système de genouillère dans la position pliée, par l'intermédiaire d'un cliquet, si le commutateur occupe une position de commutation différente de sa position initiale. L'inconvénient de ce dispositif connu réside dans le grand nombre de paliers que nécessite le système de genouillère et dans l'encombrement-relativement grand de ce dernier, de sorte qu'un tel système n'est pratiquement applicable qu'à des commutateurs de diamètre

relativement grand ou de section relativement importante.

Ceci est dû surtout au fait que l'électro-aimant doit être

disposé sur le côté de l'arbre d'entraînement du com-

mutateur. En outre, il est nécessaire de prévoir des agencements qui empêchent de manière fiable le système de genouillère de se plier dans le mauvais sens en partant de la position d'extension, ce qui complique

encore la constitution du dispositif de réarmement.

Un autre inconvénient du système de ge-

nouillère connu réside dans le fait qu'il n'est prati-

quement applicable qu'à des commutateurscomportant deux

positions seulement et non, par exemple, à des com-

mutateurs comportant une position d'ouverture et deux positions de fermeture, par exemple pour la marche à droite et à gauche ou pour le branchement au choix de

deux appareils consommateurs.

Le but de l'invention est de proposer un dispositif de réarmement du genre mentionné plus haut qui soit également utilisable pour les petits commutateurs rotatifs, présentant en particulier un faible diamètre, et qui se distingue par une constitution simple. En outre, il faut qu'il soit aussi utilisable pour les

commutateurs comportant plus de deux positions de com-

mutation. Selon l'invention, on y parvient grâce au fait que l'armature de l'électro-aimant commande au moins un poussoir de blocage qui, lorsque le commutateur se trouve dans une position de commutation différente de sa position initiale et que l'armature est attirée, s'applique ou s'engage sur une saillie ou dans un creux d'au moins un organe de rappel qui est sollicité par un ressort de rappel et qui est en liaison d'entraînement avec l'arbre d'entraînement du commutateur. Au moyen de cette disposition, et grâce aux poussoirs de blocage coopérant avec des saillies ou des creux, le dispositif selon l'invention peut facilement s'adapter à des

commutateurs présentant plus de deux positions de com-

mutation, en particulier à des commutateurs comportant une position d'ouverture située entre deux positions

de fermeture.

Selon une autre proposition de l'invention,

l'électro-aimant est disposé coaxialement à l'arbre d'en-

trainement du commutateur rotatif.

Grâce à la disposition coaxiale de l'électro-

aimant, il est possible de limiter l'encombrement du dispositif dans les plans perpendiculaires à l'arbre _ 1- d'entraînement du commutateur de sorte que le dispositif de réarmement selon l'invention est utilisable même dans le cas de commutateurs relativement petits ou présentant un faible diamètre, sans que cela nécessite un agencement annexe de plus grand diamètre qui pose- rait des problèmes lors de l'installation dans un

tableau.

Un mode d'exécution préférentiel de l'inven-

tion est caractérisé en ce que l'organe de rappel pré-

sente une saillie ou un creux s'étendant dans la di-

rection de l'arbre d'entraînement du commutateur et que, pour assurer une structure peu encombrante, le ou les poussoirs de blocage peuvent de préférence coulisser

dans la direction longitudinale de l'arbre d'entraîne-

ment du commutateur.

En outre, pour assurer une structure simple, on propose que chaque organe de rappel puisse se mouvoir dans un plan perpendiculaire à l'arbre d'entraînement du commutateur. A ce propos, il est particulièrement avantageux que l'organe de rappel soit sous la forme d'un disque monté de façon solidaire en rotation sur l'arbre d'entrainementdu commutateur. De cette façon, il est très simple de ramener à une position moyenne des commutateurs pouvant tourner à droite et à gauche, dans le cas o la tension du réseau s'abaisse trop. Il suffit alors par exemple de faire agir sur l'organe de rappel deux ressorts à boudin agissant en sens opposé et dont chacun ne peut être tendu que dans un sens de rotation, ce que l'on peut facilement obtenir en disposant de manière adéquate des butées agissant seulement d'un côté. En outre, avec une telle structure de l'organe de rappel, il est également possible de faire face à de plus grands angles de rotation de l'arbre du commutateur, de sorte que l'on peut même munir d'un dispositif de

rappel de ce genre des commutateurs présentant des po-

sitions de fermeture qui sont séparées de la position

d'ouverture par un angle atteignant 1200.

En outre, le dispositif de réarmement selon

l'invention se distingue par une structure très simple.

Selon une autre proposition de l'invention, l'électro-

aimant se présente sous la forme d'un aimant blindé muni d'un noyau creux traversé par l'arbre d'entraine- ment du commutateur, son armature se présentant sous la forme d'une plaque munie d'un trou correspondant à l'arbre d'entraînement et traversé par celui-ci avec

jeu, et la plaque présentant un creux, qui est de pré-

férence une empreinte, dans la région du noyau. Il est ainsi possible de relier le dispositif de réarmement

à des commutateurs rotatifs usuels ou d'en équiper ceux-

ci après coup. Il est simplement nécessaire de prolonger l'arbre d'entraînement du commutateur au moyen d'un accouplement, de le faire passer à travers le dispositif de réarmement et d'assembler entre eux les bottiers

du commutateur et du dispositif de réarmement.

On obtient une structure particulièrement simple et efficace si l'armature présente au moins une saillie qui pénètre dans un évidement d'un poussoir de blocage, un ressort de compression s'appuyant contre la paroi de l'évidementet contre la saillie, la ou les saillies ou le creux de l'organe de rappel' présentant avantageusement des flancs dirigés obliquement par

rapport au plan de mouvement et à la direction de mouve-

ment de cet organe de rappel, et le ou les poussoirs de blocage présentant des flancs d'allure opposée

pouvant être amenés à's'appliquer contre les précédents.

Pratiquement, lorsque l'armature est attirée ou qu'elle cesse d'être attirée, la précharge des ressorts poussant les poussoirs de blocage contre le o les organes de rappel varie et lorsque l'armature est attirée, l'organe de rappel est bloqué ou retenu malgré la force élastique qu'il subit de la part du ressort.-C'est seulement lorsque l'armature s'est écartée que la force du ou des ressorts agissant sur le ou les organes de rappel suffit pour repousser les poussoirs de blocage et ramener l'arbre du commutateur à la position initiale à l'encontre de la force des ressorts de contact. Grâce aux flancs

obliques, il est en outre possible d'actionner manuelle-

ment le commutateur en surmontant la force exercée par

les ressorts du ou des poussoirs de blocage.

Une structure de l'organe de rappel, basée

en particulier sur les propriétés spéciales de la ma-

tière synthétique, est caractérisée en ce que le ou les

organes de rappel se présentent sous la forme de crémail-

lèresqui engrènent avec un tronçon denté de l'arbre d'entraînement du commutateur. Grâce à cela, la force de déclenchement agit directement sur la crémaillère qui exécute un mouvement linéaire, de sorte qu'il devient possible d'adapter plus exactement l'une à l'autre les surfaces de déclenchement et donc d'obtenir une pression superficielle plus faible. Ce dernier point a une importance particulière car dans les matières synthétiques comme on le sait, le frottement dépend dans une large mesure de la pression superficielle et, par suite, il faut attacher une importance particulière à ce que cette pression superficielle soit faible. Un autre avantage de cette solution résulte du fait que l'on se contente d&'un ressort pouvant être fabriqué simplement et que celui-ci peut être utilisé de façon optimale. En outre, cette solution offre la possibilité de choisir la démultiplication entre l'organe de rappel et l'arbre, de sorte qu'une harmonisation réciproque

avec le ressort devient possible et que celui-ci fonc-

tionne dans le domaine optimal de sa courbe de traction.

La description qui va -suivre, et qui ne

présente aucun caractère limitatif, fera bien comprendre

comment la présente invention peut être mise en pra-

tique. Elle doit être lue en regard des dessins annexés, parmi lesquels les figures 1 et 2 montrent en coupe un commutateur muni d'un dispositif de réarmement selon l'invention, respectivement dans la position initiale et dans une position de commutation; la figure 3 est une vue éclatée du dispositif de réarmement selon les figures 1 et 2; les figures 4 et 5 sont des coupes analogues à celles des figures 1 et 2, et elles montrent une deuxième forme de réalisation du dispositif de réar- mement selon l'invention avec commutateur et la figure 6 une vue éclatée de cette deuxième

forme de réalisation du dispositif de réarmement.

Dans les exemples d'exécution représentés, l'arbre d'entraînement 1 du commutateur est formé de différents tronçons d'arbre 1 i présentant des dentures respectivement intérieures et extérieures en forme d'arbre cannelé, les tronçons lV et 1v commandant les deux plans du commutateur 2 et les contacts qui y sont disposés, cependant que le tronçon 111 est muni d'une denture extérieure supplémentaire 3 et relie de façon solidaire en rotation les tronçons d'arbre Il et 1i1 passant dans le dispositif de réarmement 4 aux

tronçons d'arbre 1IV et 1.

Le dispositif de réarmement 4 se compose essentiellement de deux moitiés de bottier 5 et 6 dans

lesquelles sont montés les tronçons d'arbre llI et 1ú1l.

Dans les moitiés de boîtier 5, 6 est inséré un aimant blindé 7 avec son armature 8, et il est guidé dans des rainures correspondantes des moitiés de bottier 5, le noyau 9 de l'aimant étant creux et traversé par les tronçons d'arbre 1T1 et i11. La.bobine 10 de l'aimant 7

est de préférence alimentée par le réseau par l'inter-

médiaire d'un pont redresseur.

L'armature 8 présente des saillies 12 qui

s'engagent dans des évidements 14 de poussoirs de blo-

cage 13 qui sont guidés dans des rainures de la moitié de bottier 5 et peuvent coulisser dans la direction de l'axe longitudinal de l'arbre d'entraînement 1 du commutateur. Les poussoirs de blocage 13 s'appuient contre l'armature 8 par l'intermédiaire de ressorts de

compression 1i appliqués contre les saillies 12 et lors-

que l'armature 8 est attirée ou n'est plus attirée, il en résulte des précharges différentes des ressorts de

compression 11.

Pour assurer en toute sécurité que l'arma-

ture 8 cesse d'être attirée quand la tension du réseau devient inférieure à un minimum déterminé, une empreinte qui assure l'interstice d'air nécessaire est prévue dans la région de l'armature 8 qui est opposée au noyau 9

de l'aimant cuirassé 7.

Les poussoirs de blocage 13 sont poussés par les ressorts de compression li contre l'organe de rappel 16 (figures 4 à 6) ou les organes de rappel 16' (figures 1 à 3) qui sont solidaires du mouvement de l'arbre d'entraînement 1, les poussoirs de blocage 13 étant munis d'un bec 18 présentant des flancs obliques 17 et par lequel ils peuvent être amenés à s'appliquer contre les saillies 19 du ou des organes de rappel 16, 16', s'étendant dans la direction

axiale de l'arbre d'entraînement 1. Les saillies 19 pré-

sentent également des flancs obliques 20 dont l'angle cor-

respond à celui des flancs 17 du bec 18 des poussoirs de

blocage 13 ou complète celui-ci à 90 environ.

Si on le désire, on peut également brancher

dans le circuit de la bobine 10 de l'aimant 7 un inter-

rupteur non représenté qui, lorsque le commutateur 2 quitte

sa position initiale, est actionné par les contacts de ce-

lui-ci dans le sens de la fermeture de ce circuit. Grâce à un tel interrupteur, le circuit de la bobine est interrompu dans la position initiale et par'suite, dans cette position initiale, on ne consomme pas d'énergie électrique. Il est avantageux que la fermeture de cet

interrupteur placé dans le circuit de'la bobine s'effec-

tue immédiatement après que le commutateur a quitté sa position initiale, afin d'arriver àce que l'aimant 7 attire l'armature 8 avec une faible force magnétique et pour éviter que, dès le moment o l'armature 8 est attirée, les

ressorts de compression Il ne se tendent, ce qui néces-

siterait une force magnétique d'autant plus grande, dès

le moment of l'armature 8 aurait cessé d'être attirée.

Les flancs obliques 20 des organes de rappel 16 atteignent

les flancs 17 du poussoir de blocage 13 seulement lors-

que l'aimant 7 a attiré son armature 8 et que, par suite, une grande force de retenue est exercée par l'aimant 7, ces flancs glissent.lesuns contre les autres, et les

ressorts de compression il qui s'appuient contre l'ar-

mature 8 ou les saillies 12 de celle-ci et des poussoirs de blocage 13 se tendent ou sont comprimés. Etant donné

que dans la position initiale du commutateur ou du dis-

positif de réarmement, les flancs obliques 20 des sail-

lies 19 du ou des organes de rappel 16, 16' ne touchent pas les flancs 17 du poussoir de blocage 13 et que, par suite, l'ensemble formé par l'armature 8, le ressort de compression Il et le poussoir de blocage 13 peut se mouvoir librement dans les limites de sa course possible, l'aimant 7, lorsqu'il est excité, peut amener l'armature 8 à s'appliquer même lorsque la force d'attraction est faible. Par contre, dans une position de commutation différente de la position initiale du commutateur ou du

dispositif de réarmement, les flancs obliques 20 de l'or-

gane de rappel 16, 16' s'appliquent contre les flancs

obliques 17 du poussoir de blocage 13, puisque le res-

sort de compression 11 pousse le poussoir de blocage 13 contre l'organe de rappel 16 (figures 4 à 6) ou les organes de rappel 161 (figures 1 à 3). Dans la mesure o l'aimant est excité et o sa force de retenue est en mesure de maintenir tendu le ressort de compression 11, les saillies 19 du ou des organes de rappel 16, 16' et les becs 18 des poussoirs de blocage 13, appliqués les uns contre les autres, évitent que le ou les organes de rappel 16, 16' ne puissent, malgré l'action du ou des ressorts de compression 21 tendus, faire à nouveau

tourner l'arbre d'entraînement 1 vers sa position ini-

tiale, de sorte que l'ensemble de rappel reste dans sa

position de commutation différente de la position ini-

tiale. Si, dans cette position, la force de retenue de l'aimant 7 devient moindre à cause d'un abaissement ou d'une disparition de la tension aux bornes de la bobine, cette force ne suffit plus pour absorber la force exercée par les ressorts de compression il ou les poussoirs de blocage 13 qui sont aussi sollicités par les ressorts de compression 21 par l'intermédiaire des flancs obliques 17 de leurs becs et des flancs 20 des saillies 19 du ou

des organes de rappel 16, 16', ce qui fait que l'arma-

ture 8 cesse d'être attirée et qu'ainsi, la précharge des ressorts de compression 11, et donc aussi l'action des poussoirs de blocage 13 sur les organes de rappel, diminuent. Par suite, la force du ou des ressorts 21 est alors suffisante pour faire tourner à nouveau vers la position initiale le ou les organes de rappel 16, 16', et donc l'arbre d'entraînement 1, en surmontant les

forces-de contact du commutateur.

Dans l'exemple d'exécution des figures 1 à 3, les organes de rappel 16' se présentent sous la forme de crémaillères qui engrènent avec la denture extérieure

supplémentaire 3 du tronçon d'arbre P1l et contre les-

quelles s'appliquent des ressorts de compression 21 s'appuyant contre la moitié de boîtier 6. Dans l'exemple d'exécution représenté, si l'arbre d'entraînement 1 est

dévié de sa position qui correspond à la position ini-

tiale du commutateur 2, les ressorts 21 des deux organes de rappel sont comprimés et donc armés. Par-suite, ce mode d'exécution ne convient qu'à des commutateurs à deux positions de commutation, mais on peut aussi, de façon simple, transformer le dispositif de réarmement 4 selon les figures 1à 3 en un dispositif à plus de deux positions. Il suffit à cet effet d'appuyer les deux ressorts de compression 21 contre la même paroi de la moitié de boîtier 6 ou de remplacer l'un des deux ressorts de compression par un ressort de traction, de sorte que dans un sens de rotation l'un des ressorts se tend et que dans l'autre sens de rotation, c'est l'autre ressort qui se tend. Cette petite modification peut aussi être effectuée après coup puisque les ressorts 21 s'appliquent contre une paroi transversale située à peu près au milieu des organes de rappel 16' et, plus précisément, on renverse simplement à cet effet, l'un des ressorts de compression 21. De cette façon, on peut aussi utiliser le dispositif de réarmement 4 pour des commutateurs qui comportent des positions de commutation à gauche et à droite d'une position initiale. Si une telle conversion à volonté est désirée, il faut, bien entendu, qu'entre les parois de la moitié de boîtier 6 et les organes de rappel 16' il existe, dans la position initiale du dispositif de réarmement 4, un jeu suffisant pour permettre un mouvement correspondant de ces organes dans n'importe quel sens. En outre, il faut que, dans

la position initiale, les deux ressorts 21 soient large-

ment équilibrés pour ne pas exercer de couples notables sur l'arbre d'entraînement 1. En outre, il est avantageux que les ressorts présentent unecourbe de traction très raide. Il existe une autre possibilité relativement simple d'adapter le dispositif de réarmement 4 à son

utilisation en combinaison avec des commutateurs pré-

sentant plus de deux positions, en appuyant également les ressorts de compression 21 contre la même paroi de la moitié de boîtier 6 ou en remplaçant un ressort de compression 21 par un ressort de traction: il s'agit d'enlever partiellement la.denture extérieure 3 du tronçon ll1 de l'arbre d'entraînement 1 du commutateur de sorte que, lorsqu'on fait tourner l'arbre 1 vers la

gauche ou vers la droite en partant de sa position ini-

tiale, un seul des organes de rappel 16' est amené à quitter sa position de repos dans laquelle il s'applique

contre une paroi de la moitié de boîtier 6, et le res-

sort 21 correspondant se tend. En pareil cas, étant donné que la position des organes de rappel 16' est déterminée, lorsque le dispositif de réarmement est dans la position initiale, par une butée mécanique, et, plus précisément, par une paroi de la moitié de boîtier 6, on peut se

passer d'utiliser des ressorts 21 équilibrés.

En général, la position initiale du commuta-

teur 2 sera sa position d'ouverture; toutefois, étant donné

que l'on installe de préférence sur l'ensemble de réarme-

ment des combinateurs à cames en forme de chambres, aucune limitation n'est nécessaire quant au nombre des contacts à actionner ni quant à leur programme (contact auxiliaire ouvert, contact auxiliaire fermé, inverseur etc...). Ainsi, on peut aussi imaginer des cas d'applications, par exemple dans les systèmes de protection contre l'incendie, o la

position de fermeture du commutateur est sa position ini-

tiale, de sorte que, lorsque la tension est coupée aux bornes de la bobine 10 de l'aimant blindé 7, celui-ci ferme ses contacts pour activer par exemple un circuit

pour le fonctionnement d'une installation d'arrosage.

L'alimentation de la bobine 10 peut s'ef-

fectuer directement par le circuit que ferme ou ouvre le commutateur 2 ou par un circuit auxiliaire et, comme on l'a déjà indiqué, on peut monter un interrupteur en série

sur la bobine si on le souhaite.

Dans le mode d'exécution du dispositif de réarmement 4'qui est représenté par les figures 4 à 6, les organes de rappel 16' sont remplacés par un organe de rappel 16 qui se présente sous la forme d'un disque faisant corps avec le tronçon d'arbre l11. Cet organe de rappel 16 présente deux saillies diamétralement opposées 19 présentant des flancs obliques 20 qui, comme dans l'exemple d'exécution selon les figures 1 à 3, coopèrent avec les becs 18 des poussoirs de blocage

13. En outre, les ressorts de compression 21 sont rem-

placés par un ressort spiral 22 dont une extrémité s'engage dans un trou 23 de l'organe de rappel 16 et dont

l'autre extrémité est ancrée dans la moitié de bottier 5.

Si le ressort spiral 22 ne présente aucune précharge

dans la position initiale du commutateur 2, on peut uti-

liser le dispositif de réarmement 4' pour des commutateurs pouvant tourner des deux côtés et pouvant présenter des deux côtés plusieurs positions de commutation si l'organe de rappel 16 est muni du nombre correspondant

de saillies 19.

Si toutefois la courbe de traction du res-

sort 22 est telle qu'une précharge soit nécessaire dans

la position initiale du commutateur 2, on peut très simple-

ment adapter le dispositif de réarmement 4' à l'utilisa-

tion avec un commutateur présentant des positions de

commutation de part et d'autre d'une position initiale.

Il suffit à cet effet; comme indiqué en traits inter-

rompus sur la figure 6, de remplacer le trou 23 par une découpure en forme de secteur circulaire 23' contre les parois radiales extrêmes de laquelle s'appliquent les

extrémités de deux ressorts spiraux affectés d'une pré-

charge dans des sens de rotation opposés, de sorte que dans chaque sens de rotation, un ressort spiral se tend

et l'autre se détend.

Grâce à la présence des flancs obliques 20, 17 des saillies 19 ou du bec 18 et de la commande des poussoirs de blocage 13 par l'intermédiaire d'un ressort 11, les deux modes d'exécution représentés permettent de réarmer manuellement le commutateur 2 au moyen de ce ressort 11. En principe, il serait également possible de relier rigidement les poussoirs de blocage 13 à l'armature 8 et de faire agir les poussoirs de blocage sur le ou les organes de rappel 16, 16' par une surface de ceux-ci qui serait perpendiculaire ou à peu près perpendiculaire à leur direction de mouvement; bien entendu, il faudrait alors prévoir un ressort, même faible, pour assurer que l'armature cesse d'être attirée lorsque la tension du réseau s'abaisse dans une mesure suffisante. En pareil cas, le réarmement du commutateur

2 ne pourrait être réalisé que par interruption du cir-

cuit de la bobine 10, mais on pourrait se contenter d'un système comportant un aimant très faible et donc petit.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1.-Dispositif de réarmement adjoint à un commutateur rotatif pour réarmer celui-ci lorsque la tension du réseau s'abaisse au-dessous d'une valeur limite

prescrite, dispositif comportant un électro-aimant pou-

vant être reliéau réseau et muni d'une armature qui, en fonction de l'état d'excitation de l'aimant, libère ou

bloque un mécanisme de rappel agissant sur le commuta-

teur rotatif de manière à le ramener d'une position de

commutation à une position initiale déterminée, dispo-

sitif caractérisé en ce que l'armature (8) de l'électro-

aimant (7) commande au moins un poussoir de blocage (13) qui, lorsque le commutateur se trouve dans une position différente de sa position initiale et que l'armature (8) est attirée, s'applique ou s'engage sur une saillie (19) ou dans un creux d'au moins un organe de rappel (16, 16') qui est sollicité par un ressort de rappel (21, 22) et

qui est en liaison d'entraînement avec l'arbre d'entraî-

nement (1) du commutateur.

2.- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'électroaimant (7) est disposé coaxialement à l'arbre d'entraînement (1) du commutateur

rotatif (2).

3.- Dispositif selon l'une des revendica-

tions 1 et 2, caractérisé en ce que l'organe de rappel

(16, 16') présente une saillie (19) ou un creux s'éten-

dant dans la direction del'arbre d'entraînement (1)

du commutateur.

4.- Dispositif selon l'une des revendica-

tions 1 à 3, caractérisé en ce que le ou les poussoirs de

blocage (13) peuvent coulisser dans la direction longi-

tudinale de l'arbre d'entraînement (1) du commutateur.

5.- Dispositif selon l'une des revendica-

tions 1 à 4, caractérisé en ce que chaque organe de rap-

pel (16, 16') peut se mouvoir dans un plan perpendicu-

laire à l'arbre d'entraînement (1) du commutateur.

6.- Dispositif selon l'une des revendi-

cations 1 à 5, caractérisé en ce que l'électro-aimant (7) se présente sous la forme d'un aimant blindé muni d'un noyau creux (9) traversé par l'arbre d'entraînement (1) du commutateur et en ce que son armature (8) se présente

sous la forme d'une plaque munie d'un trou correspon-

dant à l'arbre d'entraînement (1) et traversé par celui- ci avec jeu, ladite plaque présentant un creux, qui est de préférence une empreinte (15), dans la région

du noyau.

7.- Dispositif selon l'une des revendica-

tions 1 à 6, caractérisé en ce que l'armature (8) pré-

sente au moins une saillie (12) qui pénètre dans un évidement (14) d'un poussoir de blocage (13) et en ce qu'un ressort de compression (11) s'appuie contre la

paroi de l'évidement et contre la saillie.

8.- Dispositif selon l'une des revendica-

tions 1 à 7, caractérisé en ce que la ou les saillies

(19) ou le creux de l'organe de rappel (16, 16') pré-

sentent des flancs (20) dirigés obliquement par rapport au plan de mouvement et à la direction 'de mouvement de l'organe de rappel et en ce que le ou les poussoirs de blocage (13) présentent des flancs (17) d'allure opposée

pouvant être amenés à s'appliquer contre les précédents.

9.- Dispositif selon l'une des revendi-

cations 1 à 8, caractérisé en ce que l'organe de rappel (16, 16') se présente sous la forme d'un disque qui est monté de façon solidaire en rotation sur l'arbre

d'entraînement (1> du commutateur.

10.- Dispositif selon l'une des revendi-

cations 1 à 8, caractérisé en ce que le ou les organes

de rappel (16') se présentent sous la forme de cré-

maillères qui engrènent avec un tronçon denté de l'arbre

d'entraînement (1) du commutateur.