FR2684231A1 - Appareils auxiliaires de disjoncteurs electriques. - Google Patents

Abstract

Le boîtier de l'appareil auxiliaire comprend des premiers moyens de guidage (4, 12, 13, 14) pour un bouton-poussoir d'actionnement de contact mobile, des seconds moyens de guidage (16, 17) perpendiculaires aux premiers pour un coulisseau de blocage du bouton-poussoir, un levier déclencheur (21) susceptible d'actionner le coulisseau par l'intermédiaire d'un cliquet rendu inopérant par la manœuvre d'un organe rotatif (23) relié à la manette du disjoncteur, l'agencement desdits premiers et seconds moyens de guidage permettant l'interaction cinématique entre ces éléments. L'appareil auxiliaire peut être agencé en contact auxiliaire, avec indicateur de défaut, déclencheur par manque de tension ou déclencheur à distance.

Description

Appareils auxiliaires de disjoncteurs électriques.

La présente invention a trait à des appareils auxiliaires de disjoncteurs électriques, à savoir des appareils1 en général d'épaisseur modulaire, et qui sont placés latéralement à côté d'un disjoncteur électrique pour assurer des fonctions auxiliaires, ces appareils auxiliaires pouvant être un contact auxiliaire, un contact auxiliaire avec indication de disjonction1 dit signal défaut, un appareil de déclenchement par manque de tension ou minimum de tension ou encore un appareil de déclenchement à distance.

On connaît déjà des appareils de ce type contenant, dans un boîtier destiné à être appliqué contre le boîtier du disjoncteur, un mécanisme de contact auxiliaire bistable actionné par la: manette du disjoncteur par l'intermédiaire d'un axe latéral. solidarisé en rotation avec cette manette, le mécanisme de-l'appareil auxiliaire comprenant également un levier déclencheur dont un bras latéral émerge, à travers une fenêtre de la paroi de son boîtier pour pénétrer, à travers une fenêtre de la paroi du disjoncteur, à l'intérieur de celui-ci et coopérer avec le mécanisme du disjoncteur lui-même.

Les appareils connus de ce type présentent cependant plusieurs inconvénients.

Ils sont tout d'abord généralement conclus indépendamment les uns des autres et nécessitent en conséquence des outillages séparés pour leur fabrication, ce qui augmente leur prix de revient.

La présente invention se propose de remédier à ces inconvénients et de fournir des appareils auxiliaires dont la conception commune permet une grande homogénéité de fabrication, un prix de revient abaissé et un fonctionnement amélioré.

L'invention a pour objet des appareils auxiliaires de disjoncteur, du type présentant, dans un boîtier modulaire destiné à être disposé à côté de la face correspondante d'un disjoncteur, un mécanisme comprenant au moins un contact mobile coopérant avec au moins un contact fixe, lesdits contacts étant respectivement reliés à des bornes de raccordement de l'appareil, des moyens pour recevoir un levier déclencheur susceptible d'être cinématiquement relié à un mécanisme de serrure de disjoncteur par l'intermédiaire d'un bras passant à travers une fenêtre d'une paroi de boîtier et un organe rotatif susceptible d'être cinématiquement relié, en rotation, à un organe de manoeuvre ou manette de disjoncteur, caractérisés en ce qu'il comporte des premiers moyens de guidage susceptibles de recevoir, de fagon amovible, un poussoir pouvant émerger de la face supérieure de l'appareil, et des seconds moyens de guidage susceptibles de recevoir, de façon amovible, un coulisseau muni d'un moyen d'immobilisation susceptible, lorsque le coulisseau est repoussé par un ressort vers le poussoir, d'immobiliser ledit poussoir, l'agencement desdits seconds moyens de guidage étant tel qu'une interaction cinématique entre le coulisseau et le levier déclencheur susceptible d'être contenu dans l'appareil est rendue possible.

L'invention a notamment pour objet un tel appareil à usage d'indicateur de défaut destiné à basculer le contact mobile lorsque le disjoncteur disjoncte sous l'effet d'un défaut électrique, afin de pouvoir délivrer un signal de défaut par les bornes convenables, et ceci sans basculer le contact mobile lorsque le disjoncteur est manoeuvré manuellement, l'appareil étant caractérisé en ce que le coulisseau porte un cliquet susceptible d'être actionné par la rotation de l'organe rotatif provoquée par un actionnement manuel de la manette du disjoncteur, ledit cliquet coopérant avec le levier déclencheur pour ne pas entraîner le coulisseau, en cas de mouvement du déclencheur provoqué par l'actionnement de la manette du disjoncteur, laquelle provoque l'effacement dudit cliquet, de sorte que le poussoir qui actionne le contact mobile reste immobilisé, alors qu'au contraire en cas de retard de la rotation de l'organe rotatif par rapport au déclencheur actionné par le mécanisme de serrure du disjoncteur, le déclencheur agissant sur le cliquet repousse le coulisseau et libère le poussoir coulissant qui actionne le contact mobile du signal défaut.

Dans une telle réalisation, l'appareil peut également jouer le rôle supplémentaire de contact auxiliaire à l'aide d'un deuxième mécanisme actionnant un second contact mobile à partir du moyen rotatif, de préférence par l'intermédiaire d'une bielle.

Dans une autre forme de réalisation, l'appareil auxiliaire constitue un déclencheur de disjoncteur par minimum de tension ou manque total de tension et comporte alors une bobine électromagnétique dont le plongeur est normalement maintenu, à l'encontre d'un ressort, dans une première position effacée lorsque, l'appareil étant en position réarmée, un courant électrique suffisant parcourt la bobine1 pour être repoussé par le ressort dans une position active en cas d'arrêt du courant, ledit plongeur coopérant avec un levier, de préférence assorti d'un moyen d'encliquetage, et qui agit alors sur le déclencheur dont le mouvement provoque le déclenchement du disjoncteur associé et l'effacement du coulisseau qui libère le poussoir du mécanisme de contact mobile, un bras de réarmement étant de préférence prévu en relation avec ledit levier pour provoquer le réarmement manuel de l'appareil après remise sous tension.

Dans une autre forme de réalisation, l'invention a également pour objet un appareil de déclenchement à distance de disjoncteur qui comporte le même levier que l'appareil de déclenchement par manque de tension, agencé de la même façon, mais coopérant cette fois-ci avec une bobine dont le plongeur est normalement en position escamotée, lequel plongeur est au contraire repoussé dans une position basculant le levier et provoquant le déclenchement, lorsque l'on fait passer le courant dans ladite bobine, ladite bobine pouvant, de préférence, être avantageusement alimentée par l'intermédiaire du contact mobile de façon à arrêter l'alimentation électrique de la bobine une fois qu'elle a rempli son office et provoqué le déclenchement.

Dans une autre forme de réalisation de l'invention, dans laquelle le coulisseau, le poussoir et éventuellement le levier déclencheur peuvent être omis, le contact mobile peut être actionné par un mécanisme lié directement au moyen rotatif sensible à l'organe de manoeuvre pour former seulement un contact auxiliaire, de préférence bistable.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, faite à titre d'exemple non limitatif et se référant au dessin annexé dans lequel
la figure 1 est une vue d'un appareil auxiliaire à fonction de contact auxiliaire selon l'invention,
la figure 2 représente une vue éclatée de cet appareil,
la figure 3 représente une vue d'un appareil auxiliaire à fonction d'indicateur de signal de défaut selon l'invention,
la figure 4 représente une vue éclatée de cet appareil.

la figure 5 représente une vue d'un appareil auxiliaire à fonction de déclenchement par manque de tension selon l'invention,
la figure 6 représente une vue éclatée de cet appareil,
la figure 7 représente une vue d'un appareil auxiliaire de déclenchement à distance selon l'invention,
la figure 8 représente une vue éclatée de cet appareil.

On se réfère aux figures 1 et 2.

L'appareil de contact auxiliaire représenté comporte un boîtier 1. Ce boîtier peut être avantageusement commun à tous les appareils auxiliaires qui seront décrits. Son épaisseur est de préférence égale à la moitié de l'épaisseur modulaire d'un disjoncteur. Ce boîtier peut, suivant le type d'appareil auxiliaire, recevoir un couvercle plat dans son épaisseur, ou un couvercle en forme de demi-boîtier complémentaire, auquel cas l'épaisseur boîtier-couvercle est doublée et devient égale à l'épaisseur modulaire du disjoncteur. Le boîtier 1 présente une paroi latérale formant fond 2 et une paroi périphérique transversale déterminant notamment un sommet 3 dans lequel est disposée une fenêtre carrée 4, et une base 5 susceptible de laisser passer un rail usuel, par exemple dans un coffret de distribution électrique, cette paroi périphérique s'étendant de façon étagée sur les deux côtés pour former des alvéoles recevant des bornes de raccordement électriques 6 à il dont les vis de serrage sont accessibles depuis le dessus.

Le boîtier de l'appareil comporte encore
- des premiers moyens de guidage comprenant une rainure longitudinale 12, latéralement déportée, et une rainure longitudinale 14, ces moyens permettant un guidage d'un poussoir de mécanisme. Un rebord 15 sert de point d'appui pour un ressort tendant à faire remonter le poussoir vers le haut
- des seconds moyens de guidage comprenant des rainures 16, 17 perpendiculaires aux rainures 12, 14 pour guider un coulisseau normalement repoussé par un ressort logé dans un réceptable 18
- une fenêtre 19 située au-dessus d'un trou de pivotement 20 dans lequel est pivoté un levier déclencheur 21 dont un bras latéral 22 émerge par la fenêtre de façon à pouvoir pénétrer, par une fenêtre correspondante, à l'intérieur d'un boîtier d'un disjoncteur que l'on dispose de façon adjacente, permettant une liaison cinématique entre le déclencheur 21 et une pièce pertinente de déclenchement du mécanisme du disjoncteur
- un trou au niveau du sommet 3 servant au pivotement d'un organe rotatif tubulaire 23 présentant une section interne en H, ce qui permet de rendre ledit organe rotatif, par un axe convenable, solidaire en rotation de l'organe de manoeuvre du disjoncteur placé de façon adjacente et dont l'intérieur de l'organe de manoeuvre présente une section correspondante
- un second trou de pivotement situé au-dessous de la rainure 16 et susceptible de recevoir un levier sensible à une bobine électromagnétique.

Le boîtier comprend encore avantageusement des passages 25 permettant de visser le boîtier contre un appareil adjacent tel qu'un disjoncteur par l'un des trous.

L'existence du deuxième trou permet l'assemblage par empilage d'une pluralité d'appareils auxiliaires adjacents, coopérant avec un même disjoncteur. Des reliefs internes 26 peuvent également être prévus pour la réception d'un ensemble électromagnétique comprenant une bobine électromagnétique, son plongeur et un ressort de rappel.

Enfin, le boîtier comporte divers reliefs 27 pour le positionnement des éléments conducteurs faisant partie des bornes de raccordement. Plus précisément, on voit que la borne de raccordement 6 présente un prolongement 28 recourbé et se terminant par deux pattes munies de trous 29, dans lequel est pivoté un contact mobile 30 coudé dont l'une des branches porte le contact 31 proprement dit et l'autre branche 32 est destinée à être entraînée par un mécanisme. Le contact mobile 30, qui comporte avantageusement un ressort 33 agencé pour un fonctionnement bistable du contact mobile, peut se déplacer entre deux contacts fixes 34, 35 munis de rivets de contact aboutissant respectivement aux bornes 7 et 8.

De l'autre côté, l'appareil est réalisé de façon similaire avec un contact mobile 36 et deux contacts fixes 37, 38.

Pour réaliser, grâce à l'invention, un contact auxiliaire simple, il suffit alors de prévoir une pièce d'actionnement de contact 39 entraînée par une bielle 40 dont l'autre extrémité est articulée de façon excentrée sur l'organe rotatif 23.

De façon avantageuse, on peut prévoir dans le boîtier une rainure de guidage 41 parallèle à la rainure 14 et donner à la pièce 39 une forme d'étrier dont les deux branches sont munies de reliefs se disposant de part et d'autre de la seconde branche 27 des contacts mobiles, la rotation de l'organe de manoeuvre 23 provoquant alors le mouvement de chaque contact mobile entre les deux contacts fixes qui lui correspondent.

L'appareil est refermé par un couvercle plat 13 muni d'une première ouverture permettant de solidariser en rotation l'organe rotatif 23 avec celui d'un autre appareil auxiliaire que l'on peut appliquer contre la face externe du couvercle, et une seconde ouverture autorisant le passage et le débattement du bras 22 de déclencheur de cet autre appareil, lequel bras pénètre, à travers l'ouverture, dans une rainure radiale du déclencheur.

On se réfère maintenant aux figures 3 et 4.

L'appareil auxiliaire représenté est un contact auxiliaire avec indicateur de défaut. Pour la partie contact auxiliaire, on utilise le contact mobile 36 avec ses deux contacts fixes 37, 38, l'étrier 39 étant remplacé simplement par un coulisseau 42 entraîné par la bielle 40 et guidé dans la rainure 41.

L'appareil comporte un bouton-poussoir de mécanisme 43 dont l'extrémité supérieure émerge hors de la lumière 4 pour fournir à la fois une indication visuelle de position et permettre un réarmement manuel qui autorise également le réarmement du disjoncteur, ledit poussoir 43 étant normalement repoussé vers le haut par un ressort 44 qui s'appuie sur le relief 15. Le corps principal du poussoir 43 est guidé par la rainure 12 ainsi que par les bords de l'ouverture 4 ; le poussoir se prolonge, vers le bas, par une partie latéralement déportée 45 guidée dans la rainure 14 et prenant en charge le bras 27 du contact mobile 30 de sorte que le coulissement du poussoir fait basculer le contact mobile entre ces deux positions. Dans sa position basse, représentée sur le dessin, le contact mobile 30 est au contact du contact fixe 34 et l'on comprend que le mouvement vers le haut du poussoir, sous l'effet du ressort 44, bascule le contact mobile vers l'autre contact fixe 35.

L'appareil comporte encore un coulisseau 46 repoussé normalement vers le poussoir par le ressort 47 qui s'appuie dans le réceptacle 18, le coulisseau 46 étant guidé par un relief convenable dans les rainures 16 et 17. Le coulisseau 46 comporte une extrémité ou bec 48 qui vient s'appliquer contre un rebord d'accrochage 49 du poussoir 43 et l'on comprend que, tant que le coulisseau est dans sa position proche du poussoir, le bec 48 empeche le poussoir 43 de remonter de sorte que le contact mobile reste appliqué contre le contact fixe 34. Si au contraire le coulisseau 46 est repoussé à l'encontre de son ressort 47, il libère le poussoir repoussé par son ressort 33.

Le coulisseau 46 porte lui-même, par un trou de pivotement convenable, un cliquet 50, normalement maintenu dans la position représentée sur la figure 3 par un ressort de cliquet 51, l'une des branches 52 de ce cliquet s'détendant dans la direction générale du coulisseau 46 alors que l'autre branche 53 coopère avec la partie excentrée de l'organe rotatif 23 de façon à provoquer un pivotement en sens anti-horaire du cliquet 50 lorsque l'organe 23 est tourné en sens horaire. L'extrémité de la branche 52 du cliquet est située en regard d'une partie du déclencheur 21, lequel, dans sa position normale, trouve sa place dans un renfoncement en forme de rampe 54 du poussoir 43.

Le fonctionnement est le suivant : Si l'on tourne la manette ou organe de manoeuvre d'un disjoncteur adjacent, cette rotation provoque la rotation de l'organe rotatif 23 dont la partie excentrée fait basculer le cliquet 50 en sens anti-horaire. Le déclenchement du mécanisme de serrure du disjoncteur, entraîné par la rotation de l'organe de manoeuvre, entraîne par la fenêtre et le bras 22, le pivotement anti-horaire du déclencheur 21. Celui-ci, n'étant pas gêné par le bras 52 qui s'était escamoté, bascule dans le vide et ne provoque aucun mouvement du bouton-poussoir 43.

Si, au contraire, l'organe de manoeuvre du disjoncteur n'étant pas actionné, le disjoncteur se déclenche, le basculement qui en résulte du déclencheur 21 provoque une poussée sur la branche 52 du cliquet, poussée qui est transmise au coulisseau 46 qui porte le cliquet, ledit coulisseau coulissant alors à l'encontre du ressort 47, ce qui libère le poussoir 43 qui, sous l'action de son ressort 44, est repoussé vers le haut et provoque le pivotement du contact mobile 30 vers sa deuxième position stable contre le contact fixe 35. Le réarmement se fait manuellement en agissant sur le poussoir qui émerge hors du passage 4, ce qui autorise ensuite le réarmement manuel du disjoncteur, ramenant le levier déclencheur dans sa position initiale, ce qui permet au cliquet du coulisseau de venir se mettre en position de déclenchement.

L'appareil ainsi réalisé permet, tout en assurant les fonctions de contact auxiliaire, de distinguer le cas où la disjonction du disjoncteur résulte d'une action voulue sur son organe de manoeuvre du cas où elle résulte d'un fonctionnement automatique, par exemple à la suite d'une surintensité ou d'un court-circuit, les bornes 6 à 11 pouvant être reliées convenablement à des indicateurs à distance.

On se réfère maintenant aux figures 5 et 6.

L'appareil représenté est un appareil auxiliaire destiné à provoquer le déclenchement d'un disjoncteur adjacent en cas d'une détection de manque de tension et éventuellement à signaler ce déclenchement à distance.

Dans cette réalisation, les bornes 9 et 11 et leurs contacts 36, 37 et 38 n'ont pas été mis en place.

L'appareil comporte, comme dans le cas de l'appareil représenté sur les figures 3 et 4, le bouton-poussoir 43 actionnant le contact mobile 30, et un double levier déclencheur 66, 67, la pièce 66 présentant le bras 22 et étant coaxiale à la pièce 67, formant le déclencheur proprement dit, et ayant par rapport à la pièce 67 une liberté de débattement angulaire telle qu'un déclenchement du disjoncteur, qui bascule la pièce 66, n'agit pas sur le déclencheur 67 en position armée, alors qu'un mouvement du déclencheur 67 par manque de tension, entraîne la pièce 66, et provoque donc le déclenchement du disjoncteur. L'organe rotatif 23 est omis. Le coulisseau 46 est dépourvu de son cliquet, tout en restant agencé de la même manière que précédemment.

L'appareil reçoit également un ensemble électromagnétique 55 avec sa bobine 56 et son noyau plongeur 57 normalement repoussé en position sortie hors de la bobine par un ressort de rappel 68. L'alimentation de la bobine peut s'effectuer, éventuellement par un circuit imprimé, par la borne 11 et la borne 6. Au-dessus du plongeur 57 et dans sa trajectoire, se trouve disposé un levier 58 normalement repoussé, en sens horaire, par un ressort 60, et dont l'extrémité porte un cliquet basculant 59, et son ressort de rappel 69, qui, en position normale, s'accroche contre un décrochement du couvercle 70, lequel présente une forme de demi-coquille. Au-delà de son axe de pivotement qui pénètre dans le trou 24, le levier 58 présente un bras plus court 61 qui vient se disposer sur un bras 62 également de faible longueur, de la pièce de déclencheur 67. Enfin, une bielle 63 est articulée entre la partie déportée 45 du bouton-poussoir 43 et le levier 58.

Le fonctionnement est le suivant
Après réarmement, la bobine 56 est sous tension son plongeur 57 est collé contre l'armature de la bobine et le levier 58 garde la position représentée dans laquelle il est immobilisé grâce au cliquet 59. L'appareil peut donc fonctionner comme dans le cas de l'appareil décrit à l'occasion de la figure 3.

Si au contraire, par suite d'une défaillance de la tension d'alimentation, la bobine 56 n'est plus sous tension, le plongueur 57 est repoussé vers le haut par son ressort 68 et, dans un premier temps, libère le cliquet 59 en le faisant basculer en sens anti-horaire, puis le levier 58 se trouve basculé à son tour en sens horaire par son ressort 60, de sorte que son bras 61 déplace le bras 62 du déclencheur 67 qui bascule en sens anti-horaire et provoque le déclenchement du disjoncteur adjacent par l'intermédiaire de la pièce 66 ainsi que le basculement du contact mobile 30, ce qui permet de signaler à distance ce basculement. Le poussoir 43, étant libéré, émerge par le passage 4 et signale localement le défaut.

Au réarmement de l'appareil, la tension doit etre présente, faute de quoi le plongeur empêche l'accrochage du cliquet 59. L'enfoncement manuel du bouton-poussoir 43 réarme l'ensemble par l'intermédiaire du levier de réarmement 63.

On se réfère maintenant aux figures 7 et 8.

Dans l'appareil auxiliaire de déclenchement à distancie ainsi constitué, les différentes pièces restent les mêmes que dans le cas de l'appareil représenté sur la figure 5. Cependant, l'ensemble électromagnétique 55 est remplacé par un ensemble électromagnétique 65 dont le plongeur 64 est maintenu en position rentrée dans la bobine, la mise sous tension de la bobine provoquant, contrairement au cas précédent, la sortie du plongeur et le basculement du cliquet 59, puis du levier 58.

On comprend qu'on a ainsi réalisé un dispositif de déclenchement à distance puisqu'il suffit de mettre la bobine sous tension pour provoquer, par l'intermédiaire du levier 58 puis du déclencheur 66, 67, le déclenchement du disjoncteur adjacent.

De façon avantageuse, la bobine peut être électriquement placée entre les bornes 6 et 11 de façon à être alimentée par un circuit comprenant la borne 6, le contact mobile 30, le contact fixe 34 sans la borne, la bobine et la borne 11. De cette façon, lorsque la bobine, qui est soudainement alimentée, provoque le déclenchement du disjoncteur, elle cesse d'être alimentée par le basculement subséquent du contact mobile 30 qui interrompt le circuit d'alimentation de la bobine et, basculant vers le contact 35, permet par ce biais une indication à distance du fonctionnement.

Le réarmement de cet appareil auxiliaire s'effectue par pression sur le bouton-poussoir 43 qui provoque le basculement du contact mobile 30 et la mise sous tension de la bobine. Le réarmement mécanique s'effectue comme décrit précédemment.

On a ainsi pu réaliser, grâce à l'invention, d'une façon particulièrement économique, une gamme d'appareils auxiliaires de disjoncteurs dans laquelle on a grandement diminué le nombre de pièces nécessaire pour la fabrication et le stockage et facilité les opérations de fabrication.

Claims (15)

REVENDICATIONS

1. Appareil auxiliaire de disjoncteurs, du type présentant, dans un boîtier modulaire (1) destiné être disposé à côté de la face correspondante d'un disjoncteur, un mécanisme comprenant au moins un contact mobile (30, 36) coopérant avec au moins un contact fixe (34, 35, 37, 38), lesdits conctacts étant respectivement reliés à des bornes de raccordement de l'appareil, des moyens pour recevoir un levier déclencheur (21, 66, 67) susceptible d'être cinématiquement relié à un mécanisme de serrure de disjoncteur par l'intermédiaire d'un bras passant à travers une fenêtre d'une paroi de boîtier, et un organe rotatif (23) susceptible d'être cinématiquement relié à un organe de manoeuvre ou manette de disjoncteur, caractérisé en ce qu'il comporte des premiers moyens de guidage (12, 14) susceptibles de recevoir, de façon amovible, un poussoir (43) pouvant émerger de la face supérieure de l'appareil, et des seconds moyens de guidage (16, 17) susceptibles de recevoir, de façon amovible, un coulisseau (46) muni d'un moyen d'immobilisation (48) susceptible, lorsque le coulisseau est repoussé par un ressort vers le poussoir, d'immobiliser ledit poussoir, l'agencement desdits seconds moyens de guidage (16, 17) étant tel qu'une interaction cinématique entre le coulisseau et le levier déclencheur susceptible d'etre contenu dans l'appareil, est rendue possible.

2. Appareil selon la revendication 1, à fonction de contact auxiliaire, caractérisé en ce que le contact auxiliaire est actionné par une pièce d'actionnement de contact (39, 42) susceptible d'être guidée dans l'un desdits premiers moyens de guidage (14).

3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que, pour un basculement de deux contacts mobiles, ladite pièce d'actionnement (39) présente une forme d'étrier dont l'une des parties est également guidée dans une rainure de guidage (41) parallèle audit premier moyen de guidage (14).

4. Appareil selon Itune des revendications 1 à 3, à fonction d'indicateur de défaut, caractérisé en ce qu il comporte un coulisseau (46) guidé par lesdits seconds moyens de guidage et portant un cliquet (50) susceptible d'être actionné par la rotation de l'organe rotatif (23) provoquée par un actionnement manuel de la manette du disjoncteur, ledit cliquet coopérant avec le levier déclencheur (21) pour ne pas entraîner le coulisseau, en cas de mouvement du déclencheur provoqué par l'actionnement de la manette du disjoncteur qui provoque l'effacement dudit cliquet, de sorte que le poussoir reste immobilisé, alors qu'au contraire, en cas de retard de la rotation dudit organe rotatif (23) par rapport au déclencheur actionné par le mécanisme de serrure du disjoncteur, le déclencheur agissant sur le cliquet (50) repousse le coulisseau (46) et libère le poussoir coulissant (43) qui actionne le contact mobile (30) du signal défaut.

5. Appareil selon l'une des revendications 1 à 4, à fonction de déclencheur par minimum ou manque de tension, caractérisé en ce qu'il comporte une bobine électromagnétique (56) dont le plongeur (57) est normalement maintenu, à l'encontre d'un ressort, dans une première position effacée lorsque, l'appareil étant en position réarmée, le courant électrique parcourt la bobine pour être repoussé par le ressort dans une position active en cas d'arrêt du courant, ledit plongeur coopérant avec un levier (58) avec un ressort de rappel (60) et dont le basculement agit sur le déclencheur (66, 67) dont le mouvement provoque l'effacement du coulisseau qui libère le poussoir du mécanisme de contact mobile.

6. Appareil auxiliaire selon l'une des revendications 1 à 4, pour le déclenchement à distance d'un disjoncteur, caractérisé en ce qu'il comprend une bobine électromagnétique (65) dont le plongeur (66) est normalement maintenu dans une première position escamotée, ledit plongeur étant au contraire repoussé dans une position active lorsque l'on fait passer le courant dans ladite bobine, ledit plongeur coopérant avec un levier (58) dont le basculement agit sur le déclencheur (66, 67) dont le mouvement provoque l'effacement du coulisseau et libère le poussoir de mécanisme du contact mobile.

7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite bobine est alimentée par l'intermédiaire du contact mobile de façon à arrêter l'alimentation électrique de la bobine une fois qu'elle a rempli son office et provoqué le déclenchement.

8. Appareil auxiliaire selon l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que ledit levier (58) coopère avec un cliquet (59) s'accrochant sur un relief du couvercle et qui est d'abord effacé par le plongeur (71) pour libérer ledit levier (58).

9. Appareil selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que ledit levier (58) porte l'extrémité d'un bras de réarmement (63) dont une autre extrémité est articulée sur le poussoir (43) pour ramener le levier dans sa position initiale de réarmement.

10. Appareil selon l'une des revendications 5 à 9, caractérisé en ce que le levier déclencheur est formé de deux pièces coaxiales (66, 67), l'une (66) portant un bras (22) émergeant hors du boîtier et ayant par rapport à l'autre (67), un débattement angulaire tel qu'un déclenchement de disjoncteur adjacent bascule la première pièce (66) sans agir sur l'autre (67) en position armée, alors que l'actionnement de l'autre pièce (67) entralne la première (66) pour déclencher le disjoncteur.

11. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ledit poussoir (43) présente un renfoncement de blocage dans lequel peut pénétrer un bec (48) du coulisseau (46) ainsi qu'une rampe pour le réarmement et le retour du coulisseau à sa position initiale.

12. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que ledit poussoir (43) possède un renfoncement recevant une partie du levier déclencheur en position de repos.

13. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que ledit poussoir (43) possède une partie déportée (45) coulissant dans un premier moyen de guidage (14) utilisable également pour le coulissement d'une pièce d'actionnement de contact.

14. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que ledit cliquet (50) présente une forme coudée dont l'une des branches (52) est normalement située en face d'une partie dudit levier déclencheur (21) et dont l'autre branche (53) peut être actionnée par un relief excentré de l'organe rotatif (23).

15. Appareil auxiliaire selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit organe rotatif (23) présente une section intérieure tubulaire, notamment en H, pour recevoir un croisillon de forme complémentaire pour la liaison avec la manette du disjoncteur adjacent.