FR2596917A3 - Commutateur de securite basse tension avec disjoncteur a minimum de tension incorpore - Google Patents

Abstract

UN DISJONCTEUR A MINIMUM DE TENSION 11 MUNI D'UN ELECTRO-AIMANT 22 A ARMATURE MOBILE 29 COOPERE AVEC DES ELEMENTS DU VERROU DE MAINTIEN DU COMMUTATEUR DE SECURITE. CELUI-CI COMPORTE UN BOUTON-POUSSOIR DE MISE EN CIRCUIT A L'ACTIONNEMENT DUQUEL L'ELECTRO-AIMANT 22 EST MIS SOUS TENSION AU MOYEN D'UN CONTACT DE SECOURS AVANCE ET, DE CE FAIT, L'ARMATURE 29 EST ATTIREE. L'ARMATURE 29 MAINTIENT A L'ETAT ATTIRE UN POUSSOIR 39 CONTRE L'ACTION D'UN RESSORT DE PRESSION 41, DE SORTE QU'UN ERGOT DE DECLENCHEMENT FORME SUR LE POUSSOIR 39 ET PENETRANT DANS LE VERROU DE MAINTIEN RESTE EN POSITION INACTIVE. AFIN QUE, LORS D'UNE COURSE DE MISE EN CIRCUIT DU COMMUTATEUR DE SECURITE, L'ARMATURE 29 PUISSE SE DEPLACER EN POSITION ATTIREE SANS VAINCRE UNE FORCE DE RESSORT, LE POUSSOIR 39 EST COUPLE PAR COOPERATION DE FORMES A UN ORGANE DE RENVOI 34, QUI, DE SON COTE, EST COUPLE A L'ARMATURE 29 PAR UNE LIAISON GLISSANTE ET QUI MAINTIENT, AU MOYEN D'UN VERROU 50 FORME SUR LE BOUTON-POUSSOIR DE MISE EN CIRCUIT, LE POUSSOIR 39 DANS LA POSITION INACTIVE DE L'ERGOT DE DECLENCHEMENT, LE COMMUTATEUR DE SECURITE ETANT EN POSITION HORS CIRCUIT, ET DE CE FAIT EMPECHE LE RESSORT DE PRESSION 41 D'AGIR SUR L'ARMATURE 29.

Description

Commutateur de sécurité basse tension avec disjoneteur à minimum de Lension incorpuré.

L'invention concerne un commutateur de sécurité basse tension comportant un disjoncteur à minimum de tension incorperé, lequel commutateur de sécurité comporte un bouton-poussoir de mise en circuit permettant de fermer un contact de recours avancé qui met sous tension un électro-aimant un armature pivotante dans le disjoncteur à minimum de tensir laquelle actionne un élément de déclenchement csspérant avec le verrou de maintien du commutateur de sécurité. lequel élément est formé sur un poussoir qui est maintenu dens une position inactive par l'armature attirée contre l'action d'un ressort.

Les disjoncteurs à minimum de tension sont utilisés pour surveiller la tension au commutateur de sécurité. Le comtu- tateur de sécurité ne peut être mis en circuit de façon efficace que si auparavant le disjoncteur à minimum de tension a été amené à une tension suffisante. S'il n'y a pas de tension, ou une tension insuffisante au disjoncteur à minimum de tension, la mise en circuit du commutateur de sécurité conduit à une commutation à vide. En outre, le commutateur de sécurité est également déclenché lorsque la tension tombe en dessous de la plage de tolérance acceptable pendant son temps de mise en circuit. I1 faut en outre que lorsque la tension revient, le commutateur de sécurité ne puisse pas se réenclencher de lui -neme.

Par contre, en cas de tension normale, l'armature est attirée au cours d'une mise en circuit du commutateur de sécurité et elle est en mesure de vaincre la force d'un ressort qui repousse dans sa position active un ergot de déclenchement coopérant avec le verrou de maintien. Si l'armature retombe, l'ergot de déclenchement déclenche le commutateur de sécurité.

Mais en même temps, il se forme entre le noyau de l'électroaimant et l'armature un entrefer qui réduit considérablement la force d'attraction du noyau sur l'armature.

Dans un commutateur de sécurité connu (DE-DS 3 308 437) du type précité, on a, pour cette raison, prévu un mécanisme qui simule, dans la phase de mise en circuit, un état actionné de l'électro-aimant et attire, ou maintient, l'armature en position attirée jusqu'à ce que le contact de secours avancé du commutateur de sécurité ait mis en tension la bobine de l'électro-aimant. Ce mécanisme du commutateur antérieurement connu est techniquement très coûteux et comporte un levier de pression assujetti à la contrainte d'un ressort.

En outre, le commutateur de sécurité connu exige une multiplicité de ressorts dont les caractéristiques doivent être réglées l'une sur l'autre avec précision.

Dans cet état de la technique, le but de l'invention est de procurer un commutateur de sécurité du type précité qui soit en mesure, avec des moyens considérablement plus simples, de satisfaire les exigences que doit remplir un commutateur de sécurité comportant un disjoncteur à minimum de tension.

Dans ce but, le commutateur de sécurité comporte un poussoir qui est couplé par coopération de formes à un organe de renvoi qui, de son côté, est couplé à l'armature par l'intermédiaire d'une liaison glissante, et l'organe de renvoi peut être verrouillé, au moyen d'un verrou formé sur le bouton-poussoir de mise en circuit, dans la position maintenant le poussoir en position inactive en libérant l'armature, le commutateur de sécurité étant en position hors circuit.

L'invention sera bien comprise à la lecture de la description détaillée, donnée ci-après à titre d'exemple seulement, diune forme de réalisation représentée schématiquement sur le dessin, sur lequel
- la figure 1 représente l'intérieur d'un disjoncteur à minimum de tension monté sur un commutateur de sécurité non représenté
- la figure 2 représente le disjoncteur à minimum de tension du côté opposé à l'observateur sur la figure 1, c'est-à-dire du côté où il est monté sur le commutateur de sécurité
- la figure 3 représente un détail de la figure 2, le commutateur de sécurité étant hors circuit ;;
- la figure 4 est une vue de dessus du disjoncteur a minimum de tension de la figure 1, et
- la figure 5 est un schéma de montage du commutateur de sécurité monté entre un réseau et un appareil utilisateur, le commutateur de sécurité étant muni du disjoncteur à minimum de tension.

Avant d'entrer dans les détails de construction, on se reportera d'abord au schéma de la figure 5. Entre un réseau R,S,T et un appareil utilisateur L est monté un commutateur de sécurité 10 pourvu d'un disjoncteur à minimum de tension il.

Ce commutateur de sécurité 10 comporte trois contacts de courant nominal 12, 13 et 14 qui peuvent être mis en et hors circuit au moyen d'un mécanisme d'actionnement ou d'un verrou de maintien 15. Au verrou de maintien 15 sont couplés des disjoncteurs a maximum 'intensité 16, 17 et la montés en série avec les conducteurs de phase, lesquels disjoncteurs déclenchent, en cas de surintensité, la mise hors circuit du verrou de maintien 15.

Outre les contacts de courant nominal 12-14, ie commutateur de sécurité 10 comporte généralement des contacts de secours.

On a représenté un contact de secours avancé 19 qui est alimenté en tension à partir des phases S,T, lorsque le disjoncteur à minimum de tension 11 effectue une course de mise en circuit. Comme il est indiqué par la flèche double, le disjoncteur à minimum de tension 11 est également couplé mécaniquement au verrou de maintien 15.

Le disjoncteur à minimum de tension 11 représenté sur les figures 1, 2 et 4 comporte un boîtier, dont le contour correspond à celui du commutateur 10. Le disjoncteur a minimum de tension est monté par son côté plat représenté sur la figure 2, sur le boîtier non représenté du commutateur, au moyen de becs d'encliquetage 21. A l'intérieur du boîtier 20 est solidement fixé un électro-aimant 22 avec un noyau feuilleté en E23. La bobine 24 de l'électro-aimant 22 est reliée par des conducteurs 25,26 aux bornes de raccordement 27,28 de ceux-ci, accessibles de l'extérieur. L'électroaimant 22 comporte également une armature feuilletée 29, qui est insérée dans une coquille 30 en matière plastique ouverte vers le noyau 23. C'est la coquille 30 qui est montée à pivotement dans le boîtier 20 au moyen de tétons (non représentés) formés sur elle.Dans la zone de ces tétons est disposé, à l'intérieur de la coquille 30, un élément de pression 31, par exemple en caoutchouc, qui maintient l'extrémité de l'armature 29 visible à gauche en contact avec la branche du noyau E23 visible à gauche.

A son extrémité visible à droite de la figure 1, la coquille 30 est perforée et comporte deux baguettes transversales 32,33. La baguette 33 passe sous une saillie 34' à l'extrémité de l'armature 29 visible à droite, pour tenir le noyau dans la coquille 30. L'autre baguette 32 passe sur l'armature 29 à une certaine distance et l'extrémité d'un bras 35 d'un levier 34 à trois bras monté à pivotement dans le boitier 20 passe sous cette baguette 32. Un autre bras 36 du levier 34 pénètre pratiquement sans jeu dans un évidement 40 ménagé dans un poussoir 39 qui peut être déplacé en ligne droite dans le boîtier 20 contre l'action d'un ressort de pression 41.

Sur le poussoir 39 est formé un index 42 qu'on peut voir dans une fenêtre 43 ménagée dans le boîtier, ce qui permet de voir de l'extérieur la position du poussoir 39. D'autre part, un ergot de déclenchencnt 44 est formé sur le poussoir 39 ; il il traverse une fenêtre 45 se trouvant dans la paroi du disjoncteur à minimum de tension 11 adjacente au boîtier du commutateur (figure 2) et pénètre dans le verrou de ,zain- tien du commutateur.

Un troisième bras 37 du levier 34 comporte à a. sonextrémité une surface de butée 46 qui se raccorde à une surface ob que 47. Ces deux surfaces sont formées latéralceent sur e bras 37 et traversent (comme l'ergot de déclenchement 4.

une fenêtre 48 ménagée dans la paroi visible sur la flgure 2.

et elles coopèrent dans le verrou de maintien avec n ~ 50 formé sur un bouton-poussoir de mise en circuit 49 ti qué en tirets sur la figure 2) du verrou oe maintien.

Supposons que le réscau R, 5, T ait une tensiion suffiseste et que le commutateur de sécurité 10 soit hors circuit Le gouton- poussoir de mise en circuit 49 n'est pas enfoncé le sorte que le verrou 50 appuie contre la surface de butée 46 ' figure 3), et que le levier 34 est maintenu dans la position 2 nopie- sentée en tirets sur la figure 1. Dans cette position le bras 35 ne touche pas la baguette 32 et l'armature 25 non encore attirée) peut reposer par son propre puids sur le noyau en E. Dans tous les cas, l'armature 29 (tant que le verrou 50 empêche le pivotement du levier 34 dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 1, n'a pas à vaincre de force de ressort au cas où l'électro-aimant 22 est en circuit.Si alors on actionne le bouton-ponssoir de mise en circuit 49, le contact de secours avancé 19 (figure 5) se ferme immédiatement et excite ainsi l'électro-aImant 22, de sorte que l'armature 29 est attirée par le ssyait 23 sans avoir à vaincre de résistance. Vers la fin de la course de mise en circuit du bouton-poussoir 49, le verrou ru. se celui-ci libère le bras 37 du levier 34 aie alors ar-ma-or 29 est déjà attirée et la force exercée par le ressort de pression 41 par l'intermédiaire du poussoir 39, du bras 36 du levier 34 et du bras 35, ne suffit pas pour soulever l'armature 29 tant que la tension alimentant la bobine 24 ne descend pas en dessous de la plage de tolérance.

Mais, si la tension du réseau descend en dessous de cette plage de tolérance, la force du ressort de pression 41 suffit alors pour déplacer le poussoir 39 dans la position représentée sur la figure 1. Ce faisant, l'ergot de déclenchement 44 arrive dans la position représentée en trait plein sur la figure 2 et déverrouille le verrou de maintien de la même façon que le font les disjoncteurs à maximum d'intensité 16-18 (figure 5), grâce à quoi les contacts de courant nominal 12-14 s ouvrent et le bouton-poussoir de mise en circuit 49 est poussé vers le haut sur la figure 2. Ce faisant, le verrou 50 arrive sur la surface oblique 47 et fait pivoter le levier 34 qui revient dans la position qu'il avait lorsque l'armature 29 était attirée. L'armature 29 peut à nouveau se mouvoir librement.

La liaison entre le bras 35 et la coquille 30 tenant l'armature 29 se comporte alors comme une liaison glissante qui n'est mise hors circuit par le ressort de pression 41 que lorsque le verrou 50 libère le bras 37.

Claims (2)

Revendieations.

1. Commutateur de sécurité basse tension comportant un disjoncteur à minimum de tension incorporé (11), le commutnteur de sécurité comportant un bouton-poussoir de mise en circuit (49) permettant de fermer un contact de secours avancé (19), qui met sous tension un électro-aimant (22) muni t'une er- mature pivotante (29) dans le disjoncteur à minimum de tensit (11). laquelle armature (29) actionne un élément de déclenchement (44) coopérant avec le verrou de maintien du commu- tateur de sécurité, lequel élément est formé sur un poussoir qui est maintenu dans une position inactive par l'armsture attirée (29), contre l'action d'un ressort (41 > , caractérisé

de le poussoir (39) est couplé par coupération de

un organe de renvoi (34) qui, de son chté, est couplé à l'armature (29) par l'intermédiaire d'une listson glissante, et en ce que l'organe de renvoi (34) peut être verrouillé au moyen d'un verrou (50) formé sur le bouton- poussoir (49) de mise en circuit dans la position saontasané le poussoir (39) en position inactive, en libérant l'arma- ture (29), le commutateur de sécurité étant en position hons circuit.

r de sécurité selon ia revendication 1, carec-

que l'orgone de renvoi est un levier à trois ;as 34) qui est monté pivotant tour d'un axe parallèi à l'axe de pivotement de l'armature (29), et en ce que premier bras (36)du levier (34) pénètre par coopérallen de formes dans le poussoir (39) que le second ras (35) couplé avec jeu à l'armature (29), et que le troislès bre est muni d'une surface d'arrêt (46) se termiriant par surface oblique (47), lesquelles surfaces coopèrent svem le verrou (50) du bouton-poussoir de mise en circuit 49, lors de leur mouvement de mise hors circuit et dan leur position hors circuit.

3. Commutateur de sécurité scion la revendication 2. tarse- térisé en ce que l'armature (29) est placée caris une coquille (30) montée à pivotement, laquelle, de son coté, comporte une baguette (32) qui appuie d'un côté sur le second buas (35) lorsque l'armature (29) est attirée.