FR2487406A1 - Matiere de revetement simulant des assemblages d'elements naturels irreguliers et son procede de preparation - Google Patents

Matiere de revetement simulant des assemblages d'elements naturels irreguliers et son procede de preparation Download PDF

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Abstract

L'INVENTION CONCERNE LES MATIERES DE REVETEMENT DE SURFACES. ELLE SE RAPPORTE A UNE MATIERE DE REVETEMENT SIMULANT L'ASPECT DE LA PIERRE OU DE LA BRIQUE, AYANT DES PARTIES SE TROUVANT A UN PREMIER NIVEAU ET AYANT UNE IMPRESSION ET UNE TEXTURE CORRESPONDANT A LA SURFACE DE LA PIERRE OU DE LA BRIQUE PAR EXEMPLE, ET DES ZONES QUI SE TROUVENT A UN SECOND NIVEAU, PAR EXEMPLE EN CREUX, PORTANT UNE COUCHE DE COLLE QUI MAINTIENT DES GRAINS 9 DE MANIERE QUE CEUX-CI REPRESENTENT DES JOINTS. APPLICATION AUX REVETEMENTS DE MURS ET DE SOLS.

Description

La présente invention concerne une matière de revêtement de surface
simulant des assemblages d'éléments de matière minérale, par exemple de pierres naturelles, de briques ou de produits céramiques, de forme géométrique ou irrégulière, jointoyés par un mortier comprenant un liant et une matière particulaire telle que le sable, la matière de revêtement comprenant une matière plastique formant un dessin en relief sur lequel est formé un dessin coloré
par impression, avec des zones d'un premier type se trou-
vant à un premier niveau principal, ces zones ayant une configuration et une position telles qu'elles simulent des éléments minéraux, et des zones intermédiaires d'un second
type, formées à un second niveau principal distant du pre-
mier niveau principal, les zones du second type ayant des
formes et des positions ressemblant au mortier de jointoie-
ment et formant un dessin de niveau différent le long des contours des zones du premier type. L'invention concerne
aussi un procédé de préparation d'une telle matière de re-
vêtement, comprenant le revêtement d'un substrat par une composition de matière plastique capable de former une
mousse préférentiellement à l'aide d'un plastisol de chlo-
rure de polyvinyle, cette composition formant des zones dont les propriétés de formation de mousse sont dissemblables et correspondant aux zones du premier type et du second type respectivement si bien que deux niveaux principaux peuvent être formés le long des contours des zones du premier type lorsque la matière plastique forme une mousse, les zones du premier type portant un dessin en couleur; le procédé comprend aussi un chauffage qui assure la formation de la
mousse et l'obtention du produit final.
Les surfaces des murs des bâtiments, à l'intérieur
ét à l'extérieur, sont souvent formées par des matières ré-
fractaires. Il peut s'agir de pierres naturelles telles que le granit et le marbre, de forme irrégulière ou géométrique,
ou de matières artificielles, ayant habituellement des con-
figurations géométriques, par exemple des éléments artificiels tels que divers produits à base de chaux ou formés à partir
d'argile, comme dans le cas des briques, ou ayant une com-
position céramique, par exemple sous forme de carreaux, de
clinker ou d'autres matières sous forme d'éléments plats.
La surface de la paroi est formée à l'aide de morceaux des matières précitées séparés par des joints de mortier qui,
après durcissement, présentent une fine granulation super-
ficielle, sous forme de granulés sombres, ayant habituelle-
ment une couleur différente de celle du reste du revêtement.
Dans la plupart des cas, le mortier contient du sable et un'liant finement granulé, habituellement à base de chaux avec parfois addition d'une matière colorante. A la surface du joint, les grains de sable sont clairement visibles sur la surface plate du liant. Alors que les éléments individuels de ces matières composites peuvent avoir des propriétés, des
colorations et des nuances très diverses, il existe habi-
tuellement un contraste entre les joints et les éléments en
partie parce que la surface de ces éléments est relative-
ment plane ou au moins a des zones plates avec habituelle-
ment une différence de pouvoir réflecteur de la lumière,
les éléments donnant à un spectateur une impression de sur-
face "dure" ou "pleine". La construction rythmique de la sur-
face: qui est obtenue par utilisation de ces matières et qui repose sur le contraste entre la nature des éléments et celle
de la matière formant les joints est considérée comme attray-
ante au point de vue esthétique. De même, de nombreuses per-
sonnes apprécient le caractère traditionnel de la matière et l'impression de stabilité et de durabilité associée; pour cette raison, il existe un marché important pour ces matières. Au point de vue pratique ou de la rentabilité,
ces matières présentent des inconvénients considérables.
Elles nécessitent beaucoup de main d'oeuvre et il faut une grande consommation de matière pour leur production et leur application, lorsque les éléments doivent être mis en place un à un et jointoyés par le mortier. Leur lourdeur augmente
le coût ainsi que les contraintes appliquées à la construc-
tion qui les porte. Certaines de ces matières telles que les briques ou la pierre naturelle, ont une grande épaisseur
qui diminue le volume interne d'un bâtiment au moins lors-
qu'on les utilise à l'intérieur.
Toutes ces raisons ont incité à conserver les avantages esthétiques des matières de ce type en éliminant leurs inconvénients. Ainsi, une matière équivalente au point de vue esthétique, bien qu'ayant la forme de feuilles minces, faciles à manipuler, n'occupant pas beaucoup d'espace et de
prix relativement faible, est très souhaitable.
Une telle matière est constituée par des matières synthétiques en relief et ayant des dessins en couleur qui sont utilisées en général pour le revêtement des sols et des
surfaces des murs. En général, les produits de ce type com-
portent une couche de mousse de chlorure de polyvinyle, normalement supportée par un substrat tel qu'un feutre. Le
réglage de la dimension des cellules de la mousse dans dif-
férentes parties du produit permet la formation d'un dessin en relief qui est complété par un dessin imprimé en couleur ou qui est intégré à un tel dessin. Sa surface peut être
protégée par une couche transparente de chlorure de poly-
vinyle. Bien que les produits de ce type conviennent de
façon excellente pour l'imitation de nombreux types de sur-
face, il n'existe pas actuellement de reproductions réelle-
ment bonnes et paraissant naturelles des surfaces précitées
formées de pierres ou analogue, ayant des joints. Un nom-
bre important de matières traditionnelles, par exemple la
brique ou la pierre polie, les carreaux céramiques et re-
constitués, peuvent être imitées par des matières plasti-
ques telles que précitées car leurs surfaces peuvent avoir le grain ou la texture nécessaire et les possibilités de production de dessins colorés de teintes délicates sont excellentes. Les surfaces de pierres encore plus grossières
peuvent être imitées avec de bons résultats. Cependant, lors-
que la texture de la surface des joints doit être réalisée, la matière plastique ne convient pas car elle ne permet pas l'imitation de la surface mate, irrégulière et à structure fine d'un joint de mortier. L'un des inconvénients présentés par une matière de ce type et préparée par mise en oeuvre des procédés connus, est l'impression non naturelle donnée par les joints qui paraissent avoir été simplement "peints"
si bien que l'impression totale en est gâchée malgré la re-
production très réaliste des surfaces des pierres. L'invention concerne une matière plastique ayant un dessin coloré et en relief, du type décrit précédemment,
forman-t un produit qui ressemble beaucoup aux matériaux tra-
ditionnels précités, surtout par une meilleure définition du contraste de structure et d'aspect des éléments tels que
les briques et des joints de mortier. -
L'invention concerne aussi un procédé du type précité. Plus précisément, l'invention concerne la création d'une matière ayant pour caractéristique le fait que les zones du premier type sont formées par la surface visible, portant un dessin en couleurs, de la matière plastique, et en ce que les zones du second type présentent une couche de matière particulaire collée à la surface de la matière plastique par un adhésif et recouvrant pratiquement cette surface. Le procédé de préparation d'une telle matière, du type décrit précédemment, comprend l'impression d'un adhésif, de préférence un plastisol de chlorure de polyvinyle, sur la matière plastique, avec le dessin des zones du second type qui correspond au dessin décoratif des surfaces des pierres,
l'application d'une matière particulaire sur la surface -
alors que l'adhésif est encore à l'état collant, l'enlèvement de la matière particulaire qui n'est pas fixée à l'adhésif,
et la solidification de l'adhésif afin qu'il maintienne fer-
mement la matière particulaire.
D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-
tion seront mieux compris à la lecture de la description
qui va suivre d'exemples de réalisation et en se référant au dessin annexé sur lequel: - la figure 1 est une élévation d'une partie d'une matière selon l'invention; et - les figures 2 à 5 sont des coupes de la matière
au cours de quatre étapes différentes de sa fabrication.
La figure 1 représente une partie d'une matière simulant un mur de briques. La surface a un certain nombre de zones rectangulaires 1 formant un dessin régulier et qu'on appelle "surfaces de pierres" dans la suite du pré- sent mémoire, ces surfaces étant séparées par des passages relativement étroits ayant des surfaces 2 appelées, dans la suite du présent mémoire, "surfaces de joints".Les surfaces de pierres doivent ressembler à la surface visible des briques alors que les surfaces des joints sont destinées à
imiter le mortier formant les joints entre les briques.
Selon l'invention, la matière est une matière plastique qui a un dessin en relief et un dessin en couleurs diverses avec des nuances convenables. Le relief de la surface est réalisé afin qu'il donne une différence de niveaux telle que
les surfaces de pierres 1 se trouvent sensiblement unifor-
mément à un premier niveau alors que les surfaces de joint
2 se trouvent sensiblement à un second niveau uniforme.
Dans la plupart des cas, il est avantageux que les surfaces des joints se trouvent à un niveau inférieur à celui des surfaces de pierres, bien que cette position relative puisse être inversée le cas échéant. Normalement, les surfaces de pierres sont essentiellement planes si bien qu'elles se trouvent en général à un même niveau. Les surfaces des
joints présentent cependant souvent un certain profil con-
vexe ou concave en coupe transversalement auxjoints et le
niveau commun correspond plutôt à un niveau moyen.
Le produit selon l'invention est destiné à montrer des surfaces 2 de joint paraissant naturelles, grâce à l'application d'une couche de grains qui conviennent très bien aux imitations d'un joint de mortier. La matière en
grains ou granulat peut être du sable de couleurs naturel-
les ou artificielles, du type utilisé pour la formation des joints. Les matières réfractaires diffèrent beaucoup des
matières plastiques si bien que des zones de contact peu-
vent présenter des faiblesses telles qu'une adhérence in-
suffisante. En outre, les particules réfractaires peuvent
24874O
avoir des propriétés peu souhaitables telles que des bords nets provoquant une abrasion, une rayure ou l'accumulation
de poussières. Ces effets sont réduits parmélange d'une ma-
tière thermoplastique aux particules réfractaires telles que les particules de polyvinyle. Lors du chauffage, ces parti- cules de chlorure de polyvinyle s'associent par fusion et lient les particules réfractaires si bien que l'adhérence
est accrue, grâce au recouvrement des particules réfrac-
taires par une mince couche invisible de matière plastique
qui lisse la surface. L'incorporation des particules réfrac-
taires dans la couche de matière plastique ne doit être telle qu'elle élimine l'effet de structure voulu. Dans une variante encore plus avantageuse, les particules réfractaires sont
totalement remplacées par des particules thermoplastiques.
Lorsque leur granulométrie est choisie convenablement afin
qu'elle imite le mortier et lorsque ces particules ont di-
versescouleurs convenables, on obtient des joints ayant un
aspect naturel étonnant, par utilisation de grains de ma-
tiêre plastique. Ces grains peuvent être de différents types par exemple des grains pouvant fondre facilement, formant le liant de frittage maintenant les particules associées, et les particules fondant à une température plus élevée, donnant l'effet de structure. Dans un mode de réalisation avantageux cependant, toutes les particules sont formées de la même matière qui se fritte par ramollissement de la surface sous l'action de la chaleur. La plus grande partie des grains est colorée et opaque. De préférence, ces grains sont sphériques et ont des diamètres de préférence compris
entre 0,05 et 1,0 mm, avantageusement entre 0,3 et 0,6 mm.
Des revêtements de surface formés à partir de
telles particules de matière plastique ayant avantageuse-
ment plusieurs couleurs, donnent des surfaces ne provoquant
pas de rayures, ne retenant pas indûment la saleté et s'op-
posant à peine à un nettoyage, par comparaison avec une sur-
face classique, comme l'indiquent des essais réels. Il faut noter en outre que les lignes représentant les limites des
joints n'ont pas à être réaliséesavec une très grande pré-
cision car cette précision n'existe pas dans le cas d'un
joint classique de mortier.
Selon l'invention, les particules de matière plastique sont collées à la surface dans les zones destinées à former les surfaces 2 des joints. La coloration de la ma- tière plastique à revêtir peut être choisie afin qu'elle
ressemble à celle du liant coloré naturellement ou artifi-
ciellement dans le mortier du joint qui doit être simulé.
Dans la mesure o la matière plastique est visible entre les particules, cette disposition contribue à donner un effet
visuel correspondant à la coopération de la matière parti-
culaire et du liant d'un mortier classique de jointoiement.
Une caractéristique selon l'invention de la ma-
tière de revêtement est la construction d'une matière plas-
tique ayant un dessin en couleurs et un relief dans laquel-
le les surfaces qui doivent ressembler à des surfaces de pierres sont formées avec une matière plastique ayant un dessin en couleurs et en relief alors que les joints sont simulés par des particules, de préférence combinées à la matière plastique disposée au-dessous qui a une couleur
donnant un effet optimal. La raison principale de l'utili-
sation de particules est qu'elles donnent aux joints l'as-
pect convenable. Simultanément, le "toucher" de la matière naturelle est bien imité, cette caractéristique pouvant être précieuse dans le cas des revêtements de murs. Il peut être aussi souhaitable dans certains cas que les particules puissent coller à des parties isolées des "surfaces de
pierres" afin qu'elles imitent les petites inclusions par-
ticulaires, comme en présentent les briques.
L'utilisation d'une matière plastique convenant à la formation d'un dessin en relief permet de donner aux surfaces 2 des joints un niveau différent de celui des surfaces 1 de pierres. Dans le cas des revêtements de sols,
les surfaces des joints sont de préférence à un niveauinfé-
rieur à celui des surfaces de pierres, car, dans ce.cas,
l'usure due au passage se répartit sur une plus grande sur-
face. Concomitamment,la couche de particules appliquée à la
surface de matière plastique est protégée contre l'abrasion.
Les surfaces des joints couvertes avec les particules peuvent aussi être utilisées pour la réduction du glissement sur le revêtement de sol étant donné l'augmentation du coefficient de frottement. L'opération est obtenue lorsque les surfaces inférieures des joints ne sont pas trop profondes ou trop étroites. Une protection encore plus efficace contre le glissement est obtenue par utilisation de surfaces de joints se trouvant au même niveau que les surfaces de
pierres ou même à un niveau supérieur, entre ces surfaces.
Les niveaux peuvent être choisis avec une lattitude beaucoup plus grande lors de la fabrication de revêtements de murs, c'est-à-dire dans l'autre application principale des matières selon l'invention. Des surfaces convexes de joints peuvent dépasser des surfaces de pierres et peuvent même apparaître
dans le cas des murs de briques ou de pierres.
Les figures 2 à 5 représentent la construction successive d'une matière selon l'invention, au cours de sa fabrication. Sur la figure 2, le substrat 3, par exemple un feutre de fibres de verre, porte une couche 4 de matière plastique formée de préférence d'un plastisol de chlorure de polyvinyle. La couche 4 subit une gélification préalable afin qu'elle ait une consistance suffisamment ferme au cours
des opérations suivantes de fabrication.
La figure 3 représente le substrat formé à partir de la couche 4 préalablement gélifiée portant une couche colorée 5 qui doit former les surfaces l de pierres et la
couche colorée 6 qui doit former les surfaces des joints 2.
Comme les surfaces de pierres et des joints doivent avoir
des niveaux différents, les couches appliquées 5 et 6 doi-
vent avoir un effet présentant une différence, en plus de l'effet de couleur. Cette différence d'effets est obtenue
par plusieurs procédés connus.
L'un des procédés comprend le mélange d'un agent porophore à la couche 4 de matière plastique. Les couches et 6 contiennent des inhibiteurs ou des accélérateurs qui règlent la formation de mousse de la couche 4 lorsque
celle-ci est exposée à la chaleur. Ces inhibiteurs ou ac-
célérateurs sont utilisés à des concentrations différentes ou ils peuvent présenter une autre différence d'effets donnant une différence de formation de mousse dans la couche 4,entre les surfaces des pierres et les surfaces des joints. En plus des deux niveaux principaux, un effet de structure peut être obtenu afin que les surfaces des pierres soient irrégulières (comme indiqué sur la figure 5) et les surfaces des joints peuvent avoir une forme convexe comme indiqué aussi sur la figure 5. Les couches colorées qui règlent la
formation de mousse sont en général appliquées par impres-
sion en creux car ce procédé permet une utilisation de nu-
ances très variables.
Un autre procédé d'obtention de la différence de
hauteurs entre les couches 5 et 6 met en oeuvre des compo-
sitions différentes de matière plastique, ayant des carac-
téristiques différentes de formation de mousse. La sérigra-
phie est un procédé permettant une telle application sélec-
tive dans des zones semblables et différentes, et les zones
superficielles peuvent avoir des niveaux différents dé-
pendant des propriétés de formation de mousse de la compo-
sition Correspondante, lors de l'opération ultérieure de formation de mousse, provoquée par chauffage. En plus, les surfaces peuvent avoir des couleurs différentes grâce à l'incorporation de pigments dans les diverses compositions de matière plastique. Surtout, elles peuvent iecevoir un dessin coloré en surimpression et les deux procédés peuvent même être combinés. Dans ce cas, les niveaux principaux sont obtenus par application dans des zones sélectives de compositionsde matière plastique ayant des propriétés différentes de formation de mousse alors que des détails plus fins et une texture superficielle sont obtenus par mise
en oeuvre du premier procédé: dans la mesure o ces cou-
ches sont formées d'une composition de matière plastique apte à former une mousse, elles peuvent être contrôlées; à
l'aide d'inhibiteurs ou d'accélérateurs.
Dans certains cas, il est souhaitable que les ma-
tières de revêtement de surface, formées de matière plas-
tique,notamment pour les revêtements de sols, soient proté-
gées par une couche transparente de matière plastique assu-
rant la protection de la couche colorée. Ainsi, la figure 3 représente une couche 7 de plastisol de chlorure de poly- vinyle. Celle-ci peut être appliquée sur toute la surface par raclage ou sérigraphie. Cependant, cette couche n'est nécessaire que sur les surfaces de pierres 1, et elle peut y être appliquée par sérigraphie. Lorsque le revêtement doit
avoir un brillant plus important et/ou une meilleure résis-
tance à l'usure, certains produits peuvent recevoir une cou-
che d'usure de résine acrylique ou de polyuréthanne. Dans ce cas, il est avantageux que la couche d'usure ne recouvre pas les surfaces des joints 2 car l'application ultérieure
des particules serait perturbée, l'adhérence sur les sur-
faces de polyuréthanne étant nettement réduite. En consé-
quence, il faut que la couche superficielle soit appliquée
uniquement sur les surfaces de pierres, par sérigraphie.
Etant donné l'application consécutive de l'adhésif comme décrit dans la suite du présent mémoire, la couche ne doit
pas être collante et elle peut être par exemple préalable-
ment gélifiée.
Un adhésif 8 est appliqué dans les zones 2 formant les surfaces des joints. La sérigraphie est avantageusement
utilisée car elle permet un réglage facile du positionne-
ment par rapport à un dessin appliqué antérieurement sous forme des couches 5 et 6. L'adhésif peut être d'un type classique mettant en oeuvre des solvants volatils ou il
s'agit avantageusement d'un plastisol de chlorure de poly-
vinyle qui garde son adhésivité tant qu'il n'est pas exposé à la chaleur, et gélifié préalablement. D'autres possibilités sont les adhésifs à un ou deux composants. On peut aussi utiliser un adhésif fondant par chauffage qui présente les propriétés adhésives lorsqdil est chauffé au-delà d'une certaine température et qui ne colle pas au-dessous. On
peut aussi combiner l'agent colorant, l'inhibiteur ou ac-
célérateur et l'adhésif dans une seule et même composition,
si bien qu'une étape d'impression est économisée.
La fabrication comporte ensuite l'application des particules à la surface. Les particules collent aux surfaces
2 car elles sont recouvertes de l'adhésif 8 et elle ne col-
lentpas aux surfaces 1 qui n'ont pas d'adhésif et portent une couche de matière plastique gélifiée 7 relativement lisse. La matière superflue qui n'a pas collé à l'adhésif 8 est retirée soit par retournement de la matière, soit par brossage, par aspiration ou par soufflage d'air et une coche de particules 9 est retenue comme indiqué sur la figure 4 uniquement sur les surfaces 2 des joints. Dans le cas des adhésifs collants par chauffage, un chauffage est
nécessaire afin que l'adhésif colle suffisamment pour re-
tenir les particules 9. Ce chauffage peut être réalisé au
cours de l'application de l'adhésif ou il peut faire par-
tie de l'étape de chauffage décrite dans la suite du pré-
sent mémoire.
Avant que la matière ait subi toutes les opéra-
tions de fabrication, les propriétés de collage de l'adhé-
sif assurent le maintien en place des particules. En consé-
quence, les particules doivent être retenues de façon re-
lativement robuste dans l'adhésif afin qu'elles ne soient pas déplacées lorsque de la matière superflue est retirée ou pendant les autres opérations de fabrication. A cet effet, les particules sont enfoncées dans l'adhésif: ou bien elles sont projetées par pulvérisation ou bien elles tombent d'une certaine hauteur contre la surface, ou bien la surface est mise en vibration. Un autre procédé comprend l'application à force des particules dans l'adhésif à l'aide
d'un rouleau souple.
Lorsque tous les éléments utilisés ont été mis en place, à savoir le substrat 3, les diverses couches 4 à 6 de matière plastique et colorée, la couche 7 d'usure et
la matière particulaire 9 collée à la surface par l'adhé-
sif 8, l'ensemble composite qui est supposé avoir la forme d'une feuille, circule dans une étuve dans laquelle il subit un chauffage. L'opération provoque la formation de la mousse et la feuille prend le dessin en relief tel que représenté sur la figure 5. Simultanément, la gélification
finale des compositions de matière plastique a lieu. Lors-
que l'adhésif utilisé est un plastisol, la matière parti-
culaire 9 est combinée de façon permanente au substrat.
De cette manière,-on obtient la matière décrite précé-
demment en référence à la figure 1.
Suivant la nature de l'adhésif utilisé, le dur-
cissement de celui-ci peut nécessiter des opérations sup-
plêmentaires, par exemple une polymérisation par irradiation dans le cas d'un adhésif nécessitant un rayonnement, ou
l'écoulement d'un certain temps d'évaporation de solvant.
Lorsque la matière particulaire utilisée dans ce mode de réalisation est une matière thermoplastique, le chauffage des particules provoque la combinaison mutuelle
de celles-ci avec formation d'une surface dense et rela-
tivement insensible à la saleté, même dans les parties qui portent une couche d'une matière particulaire. On obtient différents types de cohérence suivant la matière particulaire choisie. La plage de températures de fusion est particulièrement importante à cet effet. On peut aussi utiliser un mélange de matières ayant plusieurs points de fusion différents comme indiqué précédemment. On peut ainsi obtenir une liaison par frittage très faible, avec un ramollissement limité de la surface des particules, ou une coalescence plus prononcée, pouvant aller jusqu'à la fusion totale de certaines particules qui forment ainsi un liant dans lequel les particules ne fondant pas sont enrobées. De cette manière, on peut obtenir les propriétés
voulues de surface et de texture.
Il existe plusieurs possibilités de réalisation de la matière selon l'invention, certaines étant décrites
dans les exemples qui suivent.
EXEMPLE 1
Un feutre de fibres de verre ayant une surface lisse formée par revêtement préalable constitue le substrat
3 et elle est revêtue d'un plastisol de chlorure de poly-
vinyle contenant un agent porophore. Le plastisol est pré-
alablement gélifié comme indiqué pour la couche 4 sur la
figure 2.
Cette couche reçoit une impression d'une décora-
tion en plusieurs couleurs formant les surfaces des pierres 2 et les surfaces des joints 2. Le dessin ressemble à la surface formée par des carreaux céramiques correspondant chacun à une surface de pierres et décorés individuellement par un dessin. Certaines couleurs ou encres d'impression
destinées à former de petites parties isolées de la sur-
face contiennent une petite addition d'un inhibiteur qui réduit le rôle de l'agent porophore de la couche 4 et empêche en partie son action. La matière colorante formant
lés surfaces des joints 2 contient une concentration effi-
cace d'un inhibiteur qui réduit considérablement l'effet de l'agent porophore et empêche la formation de mousse. Les
couches colorées correspondent aux couches 5 et 6 repré-
sentées sur la figure 3, et l'impression est réalisée par
un procédé d'impression en creux.
Une couche d'un plastisol transparent est alors
déposée sur la décoration imprimée et correspond à la cou- che 7 de la figure 3. Ce plastisol subit une gélification préalable. Un
plastisol correspondant à la couche adhésive
8 est appliqué par sérigraphie sur les parties de la sur-
face qui doivent former des surfaces des joints 2.
Une couche de particules de chlorure de polyvi-
nyle est déposée alors, la température de fusion de ces particules étant choisie de manière qu'il se forme une couche superficielle liée par coalescence, pendant le traitement thermique ultérieur. Les particules ont des
couleurs différentes et elles forment ainsi un joint pa-
raissant naturel. Un cylindre mou enfonce les particules dans la matière et les fixe aux surfaces des joints 2 comme indiqué pour la couche 8. Des buses d'aspiration retirent les particules superflues de la couche non adhésive 7 des
*surfaces des pierres 1.
Ensuite la matière est mise dans une étuve afin
qu'elle soit chauffée à 1800C. L'opération provoque la gé-
lification des couches de matière plastique, y compris la couche 8, et la matière particulaire est fermement maintenue en place. Les particules se lient par frittage et forment une surface texturée mais cohérente. Simultanément, la
couche 4 forme une mousse avec le dessin voulu en relief.
Une certaine texture apparaît sur la surface des pierres car celles-ci sont affectées par points par l'inhibiteur faible incorporé à des encres utilisées. On obtient ainsi l'impression d'une surface grossière analogue à celle des
pierres, briques ou analogue traditionnelles. L'agent poro-
phore quise trouve dans les zones des surfaces des joints est très affecté si bien que les surfaces 2 des joints
sont fortement en creux comme indiqué sur la figure 5.
EXEMPLE 2
Un substrat 3 formé par un feutre de fibres de verre est imprimé par un dessin correspondant aux surfaces
des pierres 1 à l'aide d'un plastisol de chlorure de poly-
vinyle contenant un agent porophore, appliqué par sérigra-
phie. L'épaisseur de la couche de plastisol et les carac-
téristiques de formation de mousse de cette composition de matière plastique sont calculées afin qu'elles forment les
parties épaisses du produit, donnant une certaine ressem-
blance avec le dessin d'un mur de briques comme indiqué sur la figure 1. La couleur du plastisol correspond à la couleur principale des surfaces de pierres. Le plastisol
subit une gélification préalable. -
Le plastisol est alors appliqué dans des zones qui sont séparées les unes des autres et dont les surfaces sont imprimées par une décoration en plusieurs couleurs destinée à ressembler à l'aspect naturel des surfaces de pierres, lors d'une observation avec la couleur de base du plastisol. L'impression est réalisée par un procédé en creux, et les couleurs contiennent un inhibiteur d'un type etd'une concentration individuellement équilibrés afin
qu'il apparaisse un relief de texture fine lors de la for-
mation d'une mousse dans les zones imprimées. Les limites des "îlots de plastisol" déposés par sérigraphie et de la décoration en plusieurs couleurs imprimée en creux n'ont pas à être respectées de façon particulière, étant donné que des limites nettes n'existent pas dans un mur de briques dont le dessin est imité. Ce raisonnement s'applique aussi
aux murs de pierres naturelles, alors qu'une impression dé-
calée ne convient pas à un produit destiné à ressembler à ces carreaux céramiques ayant une décoration sur chaque carreau. Dans ce cas, il faut que les impressionssoient
bien positionnées.
Une composition de couche d'usure est alors imprimée sur les!lots de plastisol à l'aide d'un écran de soie et, après réticulation, elle forme une couche de
polyuréthanne de type bien connu dans la technique. L'ap-
plication de la composition est cependant limitée à ces
surfaces uniquement.
Le plastisol qui correspond à la couche adhésive
8 et forme difficilement une mousse est appliqué par séri-
graphie sur les zones destinées à former les surfaces des joints 2, c'està-dire sur les parties du substrat 3-qui sont restées sans revêtement jusqu'à présent. Ensuite, la surface reçoit une couche de particules de chlorure de
polyvinyle comme décrit dans l'exemple 1.
Dans l'opération suivante, les couches de matière plastique sont gélifiées et réticulées respectivement comme décrit en référence à l'exemple 1. On obtient ainsi une
certaine texture fine correspondant à la surface des bri-
ques étant donné les effets de l'inhibiteur faible localisé utilisé dans certaines des encres. L'épaisseur des surfaces de pierres est obtenue par moussage du plastisol appliqué
sous forme d'îlots au cours de la première étape. Le plas-
tisol formant les surfaces des joints constitue à la fois un revêtement du substrat et un adhésif pour la matière particulaire. Après formation de la mousse, ces zones se trouvent à un niveau inférieur de celui-des surfaces de pierres et, de cette manière, les joints forment les creux
du produit.
Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art aux matières et procédés qui viennent d'être décrits uniquement à titre d'exemples non limitatifs sans sortir du cadre de l'invention.

Claims (11)

REVENDICATIONS
1. Matière de revêtement de surface, imitant des surfaces revêtues d'éléments d'une matière minérale telle
que lapierre naturelle, la brique ou les produits cérami-
ques, de forme géométrique ou irrégulière et jointoyés par un mortier contenant un liant et une matière particulaire telle que le sable, ladite matière de revêtement de surface comprenant une matière plastique ayant un dessin en relief et un dessin imprimé en couleurs et présentant des zones (1) d'un premier type ayant un premier niveau principal, avec une configuration et une position telles que ces zones
ressemblent auxdits éléments minéraux, et des zones inter-
médiaires et adjacentes d'un second type (2), formées à un
second niveau principal différent du premier, la configu-
ration et la position des zones du second type étant telles qu'elles ressemblent à un mortier de jointoiement et forment un relief le long des profils des zones du premier type (1), caractérisée en ce que les zones du premier type (1) sont formées par la surface visible de la matière plastique,
portant un dessin en couleurs et en ce que les zones du se-
cond type (2) font apparaître une couche d'une matière par-
ticulaire (9) adhérant à la surface de la matière plasti-
que par l'intermédiaire d'un adhésif (8) et recouvrant pra-
tiquement celui-ci.
2. Matière selon la revendication 1, caractérisée en
ce que les zones du second type (2) sont en creux par rap-
port aux zones du premier type (1).
3. Matière selon l'une des revendications 1 et 2,
caractérisée en ce que la matière plastique qui se trouve
dans les zones du second type (2) est visible partielle-
ment entre les particules de matière particulaire (9) ou
à travers ces particules, et en ce que la matière plas-
tique est colorée afin qu'elle ait une couleur ressemblant
à celle du liant du joint simulé.
4. Matière selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisée en ce que la matière particulaire (9) contient au moins essentiellement des particules d'une
matière thermoplastique colorée.
5. Procédé de préparation d'une matière de revête-
ment de surface selon l'une quelconque des revendications
1 à 4, ladite matière étant destinée à imiter des surfaces formées par des éléments d'une matière minérale telle que la pierre naturelle, la brique ou un produit céramique, les éléments étant jointoyés par un mortier contenant un liant et une matière particulaire telle que le sable, la
matière de revêtement de surface ayant une matière plasti-
que portant un dessin en relief et un dessin coloré im-
primé formant les zones d'un premier type (1) se trouvant
à un premier niveau principal, formées par la surface vi-
sible et ayant un dessin en relief de la matière plastique, la configuration et la position des zones du premier type étant telles qu'elles ressemblent aux éléments minéraux, et des zones intermédiaires adjacentes du second type (2) placées à un second niveau principal différent du premier niveau principal, ces secondes zones formant un revêtement d'une matière particulaire collé à la surface de la matière plastique par un adhésif (8), ces zones d'un second type (2) ayant une configuration et une position telles qu'elles ressemblent à une matière de jointoiement et forment, le long des contours des zones du premier type, une différence de niveaux, ledit procédé étant du type qui comprend le revêtement d'un substrat (3) par une matière plastique (4) capable de former une mousse, d'une manière préférentielle
à l'aide d'un plastisol de chlorure de polyvinyle, la com-
position formant des zones ayant des caractéristiques diffé-
rentes de moussage correspondant aux zones du premier type et aux zones du second type respectivement, ces zones étant destinées à former les deux niveaux principaux le long des profils des zones du premier type (1) lorsque la matière forme une mousse, le procédé comprenant aussi la formation d'un dessin coloré pratiquement dans les zones du premier type (1) et le chauffage afin que la matière plastique passe à l'état de mousse et que l'ensemble forme le produit final,
ledit procédé étant caractériséen ce qu'il comprend l'impres-
sion d'un adhésif (8), avantageusement un plastisol de chlo-
rure de polyvinyle, sur la matière plastique avec le dessin des zones du second type (2) en position correspondant au dessin décoratif de la surface des éléments minéraux, et l'application de matière particulaire (9) à la surface lors- que l'adhésif est encore à l'état collant, puis l'enlèvement de la matière particulaire qui n'est pas fixée à l'adhésif, et la solidification de l'adhésif (8) afin qu'il retienne
fermement la matière particulaire (9).
6.1 Procédé selon la revendication 5, caractérisé en
ce que l'adhésif (9) est un plastisol de chlorure de poly-
vinyle qui est solidifé par gélification pendant le chauf-
fage de la matière.
7. Procédé selon l'une des revendications 5 et 6,
caractérisé en ce que la matière particulaire (9) contient des particules thermoplastiques ayant de préférence une
dimension comprise entre 0,05 et 1,0 mm, la matière ther-
moplastique choisie ayant une plage de températures de fu-
sion permettant une association par frittage, c'est-à-dire
la fusion des particules afin qu'elles s'associent par coa-
lescence sans que leur structure soit perdue, la fusion étant cependant suffisante pour que les particules forment
une surface dense et texturée.
8. Procédé selon l'une quelconque des revendications
5 à 7, caractérisé en ce que la composition de matière plas-
tique destinée à former une mousse est appliquée sous forme
d'une couche (4) d'épaisseur uniforme, imprimée sur le des-
sin coloré (5, 6) avec une encre contenant un inhibiteur
ou un accélérateur de l'agent porophore afin que deux ni-
veaux principaux soient formés et que la structure ou tex-
ture des surfaces du premier type au moins soit formée par
-réglage différentiel de la formation de mousse par la cou-
che de matière plastique.
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications
5 à 7, caractérisé en ce que la couche (4) de composition
de matière plastique destinée à former une mousse est dé-
posée par sérigraphie dans les zones du premier type (1), et la couche correspondant aux zones du second type est
appliquée sous forme d'un second plastisol ayant des ca-
ractéristiques de formation de mousse différentes de cel-
les du premier plastisol, dans les zones du second type (2).
10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé.en
ce que la couche de matière plastique appliquée correspon-
dant aux zones du premier type (1) porte un dessin coloré
formé par des encres contenant des inhibiteurs ou des accé-
lérateurs de l'agent porophore, afin qu'une structure ou texture fine soit formée dans les zones superficielles du premier type (1) pendant la formation de mousse par la couche.
11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que le dessin coloré est formé par impression en creux, sans mise en position repérée par rapport au dessin formé par division de la surface en zonesdu premier type (1) et
du second type (2).
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