FR2472162A1 - Transporteur destine a faire passer des obus dans la cuvette de chargement d'une piece d'artillerie - Google Patents

Abstract

TRANSPORTEUR A CHASSIS STABLE DESTINE A RECUEILLIR DANS UN PLAN HORIZONTAL 13 DES OBUS 14 QU'IL DEPLACE ENSUITE LATERALEMENT, AU MOYEN D'UN MECANISME D'AVANCE, DE FACON A LES FAIRE PASSER UN PAR UN DANS LA CUVETTE DE CHARGEMENT D'UNE PIECE D'ARTILLERIE. UNE TRANSMISSION, ACTIONNEE MANUELLEMENT DE FACON DISCONTINUE, FAIT AVANCER CHAQUE FOIS D'UNE QUANTITE B UNE CHAINE SANS FIN A LAQUELLE SONT ASSUJETTIS DES BERCEAUX PARTIELS 12. LE PLUS ELEVE DES BRINS SUPERPOSES DE CETTE CHAINE, EN SE DEPLACANT DANS LE PLAN 13, FAIT S'Y RACCORDER DEUX A DEUX LES BERCEAUX PARTIELS 12 QUI CONSTITUENT AINSI UNE FILE DE BERCEAUX 15 DISTANTS LES UNS DES AUTRES DE LA QUANTITE B. CES BERCEAUX RECUEILLENT SIMULTANEMENT AUTANT DE PROJECTILES QUE LE TRANSPORTEUR EN A AUPARAVANT FAIT PASSER DANS LA CUVETTE DE CHARGEMENT. APPLICATION NOTAMMENT A L'ALIMENTATION EN PROJECTILES D'UN OBUSIER DE CAMPAGNE.

Description

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La présente invention concerne une table ou un plateau de chargement, c'est-à-dire un transporteur à châssis stable qui est destiné à recueillir dans un plan des munitions, par exemple des obus placés côte à côte, puis, au moyen d'un mécanisme d'avance, à les déplacer latéralement dans ce plan de façon à les en faire sortir un par un, par exemple pour les faire

passer dans une cuvette de chargement d'une pièce d'artillerie.

Cet appareil est destiné à être monté sur des pièces d'artillerie de divers types, par exemple sur un obusier de campagne qu'il est possible

de remorquer.

Il existe déjà un certain nombre de tables de chargement de pièces d'artillerie du type considéré. L'une d'elles comporte un mécanisme qui, actionné de façon discontinue, fait rouler les obus ou projectiles sur un plan de support plus ou moins incliné vers la position qu'ils doivent occuper à

la sortie de ce plan.

Il est également classique d'utiliser sur les tables ou transporteurs

de chargement considérés des berceaux destinés à recueillir des projec-

tiles et à les faire avancer.

Dans le cas par exemple d'un obusier de campagne, il est toutefois nécessaire de disposer d'une table de chargement techniquement simple, peu encombrante, mais fonctionnant bien et de plus capable de recueillir des projectiles acheminés au moyen d'une cassette de chargement ou conteneur

analogue. Il faut donc pouvoir, selon son mode d'avance, y déposer simul-

tanément plusieurs projectiles, c'est-à-dire un maximum de trois dans

l'exemple choisi, mais aussi un seul de ces projectiles ou deux à la fois.

Ces projectiles sont en principe du même type,- mais peuvent aussi être de types différents. Il faut enfin que les projectiles, une fois déposés sur les tables de chargement du type considéré, ne puissent être déplacés par des

éléments de la pièce d'artillerie qui reculent au départ du coup de feu.

Les classiques tables de chargement satisfont difficilement aux impératifs précités, et la présente invention concerne donc essentiellement

leur remplacement dans le cadre de l'utilisation considérée. Il est impos-

sible par exemple de faire rouler un projectile qui comporte des saillies

frontales au lieu d'une surface frontale de guidage, car cela pose des pro-

blèmes pour maintenir la direction de son déplacement à sa sortie de la

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table.

La caractéristique essentielle d'une table ou d'un transporteur de chargement selon l'invention, transporteur destiné à recueillir dans un plan horizontal et le cas échéant oblique des projectiles, est que son mécanisme d'avance comprend une transmission qui, actionnée de façon discontinue, fait, à chacun de ses temps moteurs, avancer d'une certaine quantité une ou plusieurs chaînes sans fin à laquelle ou auxquelles sont assujettis des berceaux partiels successifs, de sorte que le ou les plus élevés des brins superposés de cette ou de ces chaînes sans fin, en se déplaçant dans le plan précité, fait ou font s'y raccorder deux à deux les berceaux partiels qui constituent ainsi une file de berceaux distants les uns des autres de la quantité précitée et destinés à recueillir simultanément autant de nouveaux

projectiles abaissés parallèlement les uns aux autres et à peu près per-

pendiculairement au plan précité que le transporteur en a fait auparavant

sortir de ce plan.

L'invention concerne en outre d'autres détails concernant la concep-

tion des berceaux partiels précités, de leurs chaînes motrices et des pi-

gnons d'entraînement de ces dernières, ainsi que les moyens d'immobi-

liser les projectiles recueillis par les berceaux.

Selon ses caractéristiques essentielles, l'invention concerne une table ou un transporteur de chargement dont le mécanisme d'avance comprend une transmission qui, actionnée de façon discontinue, fait, à

chacun de ses temps moteurs, avancer d'une certaine quantité une ou plu-

sieurs chaînes sans fin à laquelle ou auxquelles sont assujettis des ber-

ceaux partiels successifs, de sorte que le ou les plus élevés des brins superposés de cette ou de ces chaînes sans fin, en se déplaçant dans le plan précité, fait ou font s'y accorder deux à deux les berceaux partiels qui constituent ainsi une file de berceaux distants les uns des autres de ladite

quantité et destinés à recueillir simultanément autant de nouveaux pro-

jectiles déplacés de haut en bas parallèlement les uns aux autres et à peu près perpendiculairement au plan que le transporteur en a auparavant

fait sortir de ce plan.

Le fonctionnement efficace de l'appareil selon l'invention permet ainsi d'y mettr e en place, par exemple au moyen d'une cassette ou d'un conteneur

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analogue, des obus de différentes longueursqu'il transporte et évacue ensuite convenablement. Il assure aussi de façon efficace l'immobilisation des obus pendant le recul de la bouche à feu sans pour cela cesser de fonctionner normalement. Il peut recueillir des projectiles de divers types dont varie la longueur, ainsi que la distance comprise entre leur culot et leur ceinture de forcement, ces obus pouvant aussi colporter des

tasseaux ou des languettes au lieu de surfaces frontales de guidage.

L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins anne-

xés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels:

la figure 1 représente, vue d'en haut, la table ou transporteur de char-

gement selon l'invention; la figure 2 représente le même appareil vu de côté

la figure 3 représente en élévation l'extrémité de gauche de l'appa-

reil des figures 1 et 2; la figure 4 est une coupe longitudinale du mécanisme qui, incorporé à l'appareil des figures 1 à 3, fait avancer les obus ou projectiles la figure 5, qui est une coupe selon la ligne A-A de la figure 2, montre la manière dont est soutenue une barre de blocage incorporée à l'appareil selon l'invention; la figure 6 qui est une coupe selon la ligne B-B de la figure 1, montre le support des pignons d'entraînement des chaînes sans fin du mécanisme d'avance; la figure 7, qui est une coupe selon la ligne C-C de la figure 2, montre le support de l'arbre d'une transmission à variation discontinue; la figure 8 est une coupe selon la ligne D-D de la figure 2, montrant un premier élément de la transmission; la figure 9, qui est une coupe selon la ligne E-E de la figure 2, montre d'autres éléments de cette même transmission; la figure 10, qui est une coupe selon la ligne F-F de la figure 1, montre les glissières de guidage des maillons des chaînes du mécanisme d'avance; la figure lOa, qui est une coupe selon la ligne I-I de la figure 10, montre le détail d'une des glissières de guidage précitées la figure 11, qui est une coupe à plus grande échelle de l'extrémité de droite de la figure 2, montre le support de la manivelle utilisée pour actionner manuellement la transmission précitée; et

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la figure 12, qui est une coupe selon la ligne J-J de la figure 2, montre le dispositif destiné à immobiliser la manivelle précitée, Comme le montrent les figures 1 à 3, la table ou le transporteur

de chargement selon l'invention comporte un bâti ou châssis stable cons-

titué de montants verticaux la à lg de longerons et traverses horizontaux 2a à 2i et deux contrefiches 3a, 3b qui avancent en montant obliquement à partir de la base du châssis, l'une d'elles 3a étant assujettie au milieu d'un longeron horizontal inférieur 2a, tandis que l'autre 3b est assujettie à la partie cornière inférieure du châssis formée par le longeron 2c et le montant If. Les extrémités libres des contrefiches

3a et 3b sont au même niveau que le haut du châssis.

Sur les deux traverses inférieures horizontales Zg et Zi du chassis s'articule une première potence qui supporte une barre horizontale 4 de blocage qu'elle est destinée soit à abaisser pour lui faire surplomber 1 5 le transporteur, soit à faire monter et reculer pour dégager le haut de ce dernier. Cette première potence comporte deux bras obliques a, 5b dont les extrémités hautes sont reliées par une traverse-6d d'oh partent à angle aigu par rapport aux bras 5a, 5b d'autres bras 6a-6c aux

extrémités libres desquels est reliée la barre de blocage 4.-Des contrefi-

ches 7a et 7b maintienu.ent l'orientation des éléments 6a-6d par rapport aux bras 5a, 5b. Les références 8aet 8d désignent les axes d'articulation de cette première potence avec les éléments 2g et 2i du châssis.: Sur ces mêmes axes 8a et 8b s'articule, indépendamment de la première potence, une seconde potence dont les extrémités libres des bras obliques 9a et 9b supportent une plaque coudée 9c dont la référence 9c' désigne l'âme plate. Le guidage des bras 9a et 9b est assuré au moyen

d'éléments 10a, lob qui comportent des organes de fixation (non repré-

sentés) afin d'immobiliser à volonté cette seconde potence dans diverses

positions obliques.

Une tige 11, munie d'une poignée lla, permet d'actionner la pre-

mière potence et la barre de blocage 4. Les extrémités supérieures des montants la et lb supportent cette tige 11 de façon à permettre de la dép!acer longitudinalement. L'extrémité libre de la tige 1 1 comporte une articulation 1 lb qui la relie à la barre de blocage 4, ce qui permet

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de déplacer la première potence.

Comme le montre notamment la figure 4, le transporteur selon l'invention comporte un certain nombre de berceaux partiels 12 qui s'articulent à une chaîne sans fin dont le plus élevé des brins superposés est parallèle à un plan 13 sur lequel doivent être déposés un certain nombre de projectiles, par exemple d'obus 14, en l'occurence trois

simultanément au maximum. Les berceaux partiels 12 précités se rac-

cordent dans ce plan 13 de manière à consitituer des berceaux 15 dont

chacun est destiné à recueillir un projectile ou obus 14.

Les deux berceaux partiels dont la réunion constitue un berceau sont transversalement dissymétriques, comme le montre la coupe de la figure 4. Le fond du berceau 15 que forment deux berceaux partiels 12 raccordés l'un à l'autre a transversalement un profil semi-circulaire mais l'arc formé par le fond du berceau partiel d'aval est moins long que l'arc formé par le fond de celui d'amont, les termes d'amont et d'aval étant en rapport avec le sens M de l'avance des berceaux entraînés par le brin supérieur de la chaîne sans fin. On peut considérer que le plan 13 précité est tangent aux fonds des berceaux qui se déplacent dans ce sens M. Les berceaux partiels sont assujettis par leur base aux maillons

16 d'une chaîne sans fin qui les entraîne, comme le montre la figure 4.

Le transporteur comporte deux de ces chaînes dont une seule est visible sur les figures. La flèche a de la figure 1 correspond à la longueur des berceaux partiels aux extrémités desquels sont disposés les deux chaînes qui les entraînent, chacune d'elles étant elle-même entraînée par deux pignons 17, 18. Un même arbre supporte les deux pignons opposés situés aux extrémités correspondantes des deux chaînes, comme le montre la figure 6 qui représente la paire antérieure motrice des pignons 17, 17' des

deux chaînes. Dans le châssis, des roulements à billes 20, 21 suppor-

tent l'arbre correspondant 19. La figure 3 montre aussi comment sont fixées les roulements à billes 20 et 20' correspondant à une même des deux chaînes. L'une des extrémités de l'arbre 19 est fixée dans une roue

dentée motrice 22 qu'on décrira plus loin et qui fait partie d'une trans-

mission actionnée de façon discontinue et destinée à faire avancer les

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chaînes précitées.

Les flancs rectilignes 17a et l8a des pignons 17, 18 coopèrent

avec les maillons 16 de la chaîne correspondante pour la faire avancer.

Comme le montre la figure 4, chacun de ces pignons a un profil poly-

gonal, et en l'occurence heptagonal du fait que le plan 13 contient trois berceaux 15 distants l'un de l'autre d'une quantité b et se déplaçant de cette quantité pour chaque temps moteur de la transmission. Par suite de l'engrènement dissymétrique qui en résulte, la tension de chaque chaîne reste sensiblement constante au cours de chaque temps moteur. Si l'on considère le flanc 17b du pignon 17, on remarquera qu'en tournant sinistrorsum il engrène avec le maillon correspondant 16' et qu'en position haute il tend à étirer la chaîne. Mais simultanément le flanc 17c de ce même pignon commence à monter en faisant mollir de façon correspondante la même chaîne, etc. Lorsque chaque chaîne se déplace, ses maillons 16 coulissent le long d'un rail horizontal 23

(figure 4) qui, comme le montrent les figures 10 et 10a, fait transver-

salement un angle avec un autre rail latéral 24 qui supporte extérieure-

ment ces maillons. Un rail 25 correspondant au précédent 24"est égale-

ment disposé le long du brin inférieur de la chaîne.

L'entraînement des berceaux partiels est assuré par l'intermédiaire

du pignon correspondant, et celui de la chaîne au moyen d'une trans-

mission actionnée manuellement et de façon discontinue par une mani-

velle 26 que montrent bien les figures 1 et 2, une révolution de cette

manivelle faisant avancer d'un pas, c'est-à-dire de la distance b.

la chaîne et les berceaux qu'elle supporte (voir figure 4). Comme le montre la figure 2, cette manivelle 26 comporte un tenon d'arrêt 26a qui détermine sa position de départ. Les figures 2 et 12 montrent comment les extrémités libres des contrefiches 3a et 3b supportent cette manivelle 26 dont est solidaire une poulie ou un pignon 27. La figure 11, qui est une coupe à plus grande échelle de ce dispositif, montre aussi l'arbre qui supporte et relie cette manivelle 26 à ce pignon ou cette poulie 27. Par l'intermnédiaire d'une courroie ou d'une chaîne 28, cette dernière 27 fait tourner un arbre 29 que supportent des chapes et 31 solidaires de la contrefiche 3b ainsi qu'un élément saillant 32

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de la contrefiche3a. Cet élément 32 est également supporté par un élément transversal 33 du châssis, élément qui part du milieu du montant la et la relie au milieu de la contrefiche 3b. L'autre extrémité de l'arbre 29

supporte un pignon 34 qui, par l'intermédiaire d'une chaîne 35, fait tour-

ner la roue dentée 22 précitée, cette dernière faisant elle-même tourner l'arbre 19 et par conséquent les pignons 17, 17' qui font avancer les

chaînes. La figure 8 montre le support du roulement 20.

Pour empêcher la transmission de fonctionner à contretemps, un mécanisme, que montre la figure 9, permet de bloquer l'arbre 29. Ce mécanisme comprend un classique électro-aimant 36 dont la commande électrique est assurée par les pièces soumises au recul de la bouche à feu, par exemple de l'obusier de campagne auquel est destinée la table ou transporteur de chargement selon l'invention. Cet électro-aimant actionne un plongeur 37 qui, lorsque l'électro-aimant est' en position inefficace, s'engage dans un cran de l'arbre 29 en empêchant ce dernier de tourner davantage. Lorsque l'électro-aimant est en position efficace,

ce plongeur libère l'arbre en lui permettant de tourner. La traction exer-

cée sur les berceaux 15 constitués chacun par deux berceaux partiels raccordés fait passer leur bord postérieur 12c au-dessus du plan 13. Ce

bord postérieur 12c est destiné à entrer en contact avec le bord anté-

rieur de la ceinture de forcement 14a de l'obus que contient le berceau pour empêcher ce projectile de se déplacer axialement dans un sens. Le

flanc de chaque berceau partiel 12 forme des échancrures 12d qui descen-

dent plus bas que son axe, puis remontent jusqu'à cet axe d'une part en

leur milieu et d'autre part à son extrémité antérieure comme le mon-

trent les références 12e et 12f. Du fait de ces échancrures, les berceaux forment, vus d'en haut, des cavités associées par les orifices supérieurs desquels il est possible d'y faire descendre et d'y déposer les obus perpendiculairement au plan 13, c'est-à-dire dans le sens indiqué par

la flèche P de la figure 4. Il est ainsi possible d'alimenter le transpor-

teur en obus au moyen d'une cassette ou conteneur analogue, et les échancrures latérales précitées des berceaux permettent d'introduire entre eux les organes de serrage de cette cassette, puis de les libérer

une fois que l'obus correspondant est en place dans le berceau considéré.

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Au moyen de la cassette précitée, on peut mettre simultanément sur le transporteur plusieurs obus déplacés parallèlement les uns aux autres, la cassette contribuant aussi à les Imaintenir parallèles et horizontaux dans l'espace. Comme le transporteur de chargement, la cassette en question est agencée de manière à pouvoir contenir trois projectiles. Il est possible de ne faire passer de la cassette sur le transporteur qu'un ou deux obus si la première contient autant d'obus que le transporteur comporte de berceaux vides. Il faut que ces berceaux vides se trouvent du côté de la sortie du transporteur, c'est-à-dire du côté du longeron

Ze et de la tige 11, ce qui permet d'engager un berceau vide dans la cas-

sette au-dessus de ces deux éléments 2e et 11.

Le transporteur de chargement ainsi décrit est assujetti ou peut être assujetti à la pièce d'artillerie considérée, par exemple un obusier

de campagne, au moyen par exemple des montants la, lb, If et lg.

Le transporteur de chargement ainsi décrit fonctionne de la maniè-

re suivante. Pour pour pouvoir y mettre des obus, on déplace manuelle-

ment et longitudinalement la tige 11 vers l'arrière de façon à faire bas-

culer vers l'arrière la première potence (5a, 5b; 6a-6d) ainsi que la -

barre de blocage 4 qu'elle supporte. On fait alors descendre horizontalement, parallèlement les uns aux autres et perpendiculairement au plan 13 le

nombre d'obus désiré, au moyen d'une cassette ou d'un conteneur --

analogue. Une fois ces obus en place dans les berceaux, les rebords postérieurs 12c de ces derniers sont en contact avec les bords antérieurs des ceintures de forcement 14a de ces obus qu'ils empêchent d'avancer lors du recul subséquent de la bouche à feu. La plaque 9c, dont l'âme 9c' est en contact avec la surface postérieure 14b du culot des obus, empêche ces derniers de reculer. Comme il est possible de régler les uns par rapport aux autres les organes de suspension de la plaque 9c et de la barre de blocage 4, il est possible de déterminer la position de la

première 9c en fonction de la distance qui sépare de l'extrémité posté-

rieure du culot des obus leur ceinture deforcement, de sorte que le

transporteur de chargement peut être utilisé pour des obus de types dif-

férents. A cette fin, il est possible d'assujettir, au moyen d'un dispositif classique de serrage, les bras 9a et 9b ( auxquels est suspendue la plaque 9c)

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aux éléments de guidage iQa et lob, de façon que l'âme 9c' de cette plaque

se trouve juste derrière le culot des obus.

Une fois les obus en place dans leurs berceaux et la cassette enle-

vée, on rabat la barre de blocage 4 au moyen de la tige 1 1. L'intervalle qui sépare alors le dessous de cette barre du dessus des obus est volontairement assez étroit de façon à empêcher ces obus de se déplacer de bas en haut par suite du recul de la bouche à feu. Cet intervalle est

cependant suffisant pour ne pas empêcher les obus de se déplacer laté-

ralement entre deux reculs successifs de la bouche à feu.

Pour extraire du transporteur un seul obus à la fois et le faire pas-

ser par exemple sur une planchette ou dans une cuvette de chargement (non représentée), il faut faire effectuer une révolution à la manivelle 26. L'opérateur doit tirer cette manivelle 26 vers lui afin de libérer son

tenon 26a, après quoi il peut lui faire effectuer une révolution, à condi-

tion que le système de chargement qui se trouve devant l'électro-aimant

36 lui ait transmis un signal indiquant que tout va bien et qu'il ait en con-

séquence fait s'escamoter l'organe 37 qui empêche l'arbre 29 de tourner.

Le pignon 27, la chaîne 28, l'arbre rotatif 29, le pignon 34, la chaîne et la roue dentée 22 transmettent alors le mouvement de la manivelle 26 à l'arbre 19 qui fait tourner les deux pignons 17 et 17' entrarnant les

deux chaînes sans fin. Ces chaînes font alors un pas en avant correspon-

dant à la distance b (figure 4), ce qui fait successivement basculer de haut en bas les deux berceaux partiels qui constituent le berceau d'aval que supportent les brins supérieurs de ces chaînes. Du fait de la plus grande longueur de l'arc formé transversalement par le fond du premier de ces berceaux partiels, il supporte plus longtemps l'obus considéré en le faisant basculer, et c'est seulement lorsqu'il est parvenu au niveau de l'axe de symétrie 38 (figure 4) de la chaîne qu'il fait descendre cet

obus dans une cuvette de chargement ou support semblable (non représen-

té). Le berceau partiel qui le suit, après avoir basculé aussi vers le

bas en dépassant les extrémités antérieures des chaînes, donne une pous-

sée à l'obus pour assurer sa mise en place correcte dans la cuvette de chargement. Quand la manivelle 26 a effectué une révolution en faisant ainsi

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passer un obus dans la cuvette de chargement, l'electro-aimant 36 empêche de lui faire effectuer une autre révolution tant qu'il n'a pas reçu un signal indiquant que la cuvette de chargement précitée est prête à recueillir un autre obus. Ce signal déclenche le fonctionnement de l'électro-aimant 36, et il devient possible de faire effectuer à la manivel- le une nouvelle révolution pour déposer un nouvel obus dans la cuvette de chargement etc.

Au moment o l'on fait descendre de nouveaux obus sur le transpor-

teur, la barre de blocage 4 rabattue vers l'arrière dégage les orifices

des berceaux, ce qui permet d'abaisser la cassette contenant ces nou-

veaux obus vers ce transporteur.

Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être appor-

tées au transporteur de chargement décrit et représenté sans sortir du

cadre de l'invention. Il est notamment possible de modifier divers élé-

ments de ce transporteur et/ou de rendre son fonctionnement automa-

tique dans une certaine mesure. Il est notamment possible de faire fonc-

tionner automatiquement et non manuellement la transmission de ce transporteur. Les éléments du transporteur de chargement ainsi décrit sont faciles à fabriquer et à assembler avec un bon rendement. Il est possible

en usine d'incorporer ce transporteur de chargement à la pièce d'artil-

lerie considérée, mais il est aussi facile de le monter sur des pièces

d'artillerie déjà en service.

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Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Tr-ansporteur à châssis stable destiné à recueillir dans un plan horizontal et le cas échéant oblique (13) des projectiles, par exemple des obus (14) placés côte à côte, puis, au moyen d'un mécanisme d'avance, à les placer latéralement dans ce plan de façon à les en faire sortir un par un, par exemple pour les faire passer sur une planchette ou dans une cuvette de chargement d'une pièce d'artillerie, caractérisé en ce que: ledit mécanisme comprend une transmission qui, actionnée de façon discontinue, fait, à chacun de ses temps moteurs, avancer d'une certaine

quantité (b) une ou plusieurs chaînes sans fin à laquelle ou auxquelles sont as-

sujettis des berceaux partiels successifs (12), de sorte que le ou les plus élevés des brins superposés de cette ou de ces chaînes sans fin, en se déplaçant dans le plan précité (13), fait ou font s'y accorder deux à deux les berceaux partiels (]2) qui constituent ainsi une file de berceaux

(15) distants les uns des autres de ladite quantité (b) et destinés à recueil-

lir simultanément autant de nouveaux projectiles déplacés de haut en bas parallèlement les uns aux autres et à peu près perpendiculairement au

plan (13) que le transporteur en a auparavant fait sortir de ce plan.

2. Transporteur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte deux chaînes motrices dont chacun des maillons (16) relie l'un

à l'autre les bords extérieurs voisins de deux berceaux partiels succes-

sifs (12), et ces maillons coulissent sur un premier rail '(23) orienté

suivant le sens (M) de l'avance des berceaux, un second rail (24) perpendi-

culaire au premier supportant leurs flancs.

3. Transporteur selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé

en ce que l'entraînement de chaque chaîne motrice est assuré par des

pignons (17, 18) dont les faces efficaces ou flancs (17a, 18a), qui s'ap-

pliquent contre ses maillons (16), sont calculés de façon à faire varier

le moins possible la tension de cette chaîne en mouvement.

4. Transporteur selon l'une des revendications 2 et 3, caractérisé

en ce que chaque pignon est heptagonal, c'est-à-dire que les flancs de

ses dents sont au nombre de sept et que sa section droite est assymétri-

que, de sorte uqu'au moment o l'une (17b) des crêtes de ses dents ap-

proche de sa position la plus haute en faisant se tendre la chaîne, une

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autre (17c) de ces crêtes quitte sa position la plus basse en faisant mol-

lir cette chaîne de façon correspondante.

5. Transporteur selon l'une quelconque des revendications précé-

dentes, caractérisé en ce que les deux éléments (12) de chaque berceau (15) sont transversalement dissymétriques et agencés de telle sorte que l'arc formé transversalement par le fond de celui d'amont est moins long que l'arc formé par le fond de celui d'aval et que ce dernier supporte le projectile au moment o sa vitesse et son poids le font sortir du plan

(13) et tomber à côté du transporteur,par exemple dans la cuvette de char-

gement celui d'aval,rectifiant ensuite au besoin la position de ce projectile

sur ce support latéral en exerçant sur lui une poussée.

6. Transporteur selon l'une quelconque des revendications précé-

dentes, caractérisé en ce que chaque berceau (15), constitué de deux berceaux partiels raccordés (12), comporte un rebord postérieur extrême 1 5 (lc) qui est destiné, en entrant en contact avec le bord antérieur par exemple d'une ceinture de forcement (14a) du projectile qu'il contient,

à empêcher tout déplacement de ce dernier vers l'avant.

7. Transporteur selon l'une quelconque des revendications précé--

dentes, caractérisé en ce qu'il supporte une barre pivotante de blocage (4) qui, dans une première de ses deux positions extrêmes, surplombe les berceaux (15) pour empêcher les projectiles qu'ils contiennent de se déplacer de bas en haut et, dans la seconde des positions précitées, dégage les orifices de ces berceaux pour permettre d'y faire descendre

de nouveaux projectiles.

8. Transporteur selon l'une quelconque des revendications précé-

dentes, caractérisé en ce qu'il comporte une plaque pivotante (9c) dont

une face (9c') est destinée à venir s'appliquer contre les culots des projec-

tiles que contiennent les berceaux pour empêcher ces projectiles de sortir

de ces berceaux en glissant vers l'arrière.

9. Transporteur selon l'une quelconque des revendications précé-

dentes, caractérisé en ce que chaque berceau (15), une fois formé, est capable d'envelopper partiellement de bas en haut le projectile qu'il

contient au niveau d'un bourrelet périphérique ou organe de guidage in-

corporé à ce projectile près de son ogive, les parois latérales de ce berceau

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formant des échancrures (12d) qui descendent plus bas que l'axe des projectiles qu'il est destiné à contenir afin de permettre d'une part d'y déposer ces derniers au moyen d'une cassette ou conteneur analogue, d'autre part de faire passer ces projectiles à leur sortie du transporteur dans une cuvette de chargement qui, placée à côté de ce dernier, comporte

des rebords destinés à faire saillie dans les échancrures précitées.

10. Transporteur selon l'une quelconque des revendications précé-

dentes, caractérisé en ce que ledit mécanisme comporte une manivelle (26) qui, chaque fois qu'on lui fait effectuer manuellement une révolution, actionne la transmission de façon qu'elle fasse avancer la ou les chaînes

de ladite quantité. (b).